Gy (Genève)
Gy | ||||
Armoiries |
Drapeau |
|||
Administration | ||||
---|---|---|---|---|
Pays | Suisse | |||
Canton | Genève | |||
Communes limitrophes | Veigy-Foncenex, Machilly, Jussy, Meinier, Corsier | |||
Maire Mandat |
Antoine Cornut (Agyr) 2020-2025 |
|||
NPA | 1251 | |||
No OFS | 6624 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Gytan | |||
Population permanente | 499 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 152 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 15′ 00″ nord, 6° 15′ 00″ est | |||
Altitude | 463 m Min. 434 m Max. 479 m |
|||
Superficie | 3,28 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Genève
| ||||
Liens | ||||
Site web | www.mairie-gy.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
modifier |
Gy ([ ʒi]) est une commune suisse du canton de Genève.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune de Gy s'étend sur 3,28 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 8,5 % de sa superficie, les surfaces agricoles 56,8 %, les surfaces boisées 29,8 % et les surfaces improductives 2,1 %[3].
La commune est limitrophe de Jussy, Meinier et Corsier, ainsi que de la France.
Les forêts des Bois Rosset et des Bois Brûlés font partie des Bois de Jussy[4]. Le territoire communal comprend une réserve naturelle de 24 ha aux Prés de Villette[5].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Sa première occurrence écrite date de 1227, sous la forme Gyez, puis en 1289, Giez (MDG VIII, 249), ensuite en 1304, [in territorio de] Giez[6].
Le nom de la commune, qui se prononce [ ʒi], dérive du nom de personne latin Gaius (porté par un personnage autochtone) et du suffixe celtique -acum[6]. Il désigne un domaine rural que possédait un certain Gaius[6]
Histoire
[modifier | modifier le code]Le domaine de Gy, qui remonte peut-être à une villa gallo-romaine, faisait partie, dès avant 1227, des terres du prieuré Saint-Victor de Genève. À la Réforme protestante, Berne s'empare des droits du prieuré et se voit attribuer en 1544, par le départ de Bâle, les droits de haute justice.
Le premier temple réformé de la campagne genevoise est édifié à Gy en 1609-1611.
Le traité de Turin de 1754 accorde à Genève la plénitude des droits sur le mandement de Jussy dont Gy fait partie.
L'Edit du 12 décembre 1792 accorde notamment aux ressortissants des campagnes - c'est-à-dire de Jussy et des autres mandements sujets de Genève ("la Seigneurie") - la qualité de citoyens de la République de Genève, ce que la Constitution genevoise du 5 février 1794 confirmera[7].
À partir de l'invasion des troupes françaises en 1798 et jusqu'à la chute de Napoléon Ier en 1814, Genève est annexée à la France et devient le chef-lieu du département du Léman, dont Jussy est une commune (qui inclut le hameau de Gy).
En mai 1815, Genève - y compris ses mandements de Jussy, Peney, Genthod et Céligny - devient canton suisse[8].
Le nombre d'habitants de la commune de Jussy reste stable entre 1750 et 1850 : environ 900 habitants.
Le , à la suite d'un différend remontant à 1821 relatif à la suppression de l'école de Gy et la construction de l'école communale aux Beillans (c'est-à-dire à près de 3 km - soit plus d'une demi-heure à pied - de Gy, mais à seulement 500 mètres du temple de Jussy), Gy se sépare de la commune de Jussy et forme une nouvelle commune genevoise.
Essentiellement rurale, la commune compte en 2000 une dizaine d'exploitations (culture, élevage, viticulture), ainsi qu'une menuiserie et une ébénisterie[5].
Politique
[modifier | modifier le code]Administration
[modifier | modifier le code]L'exécutif de la commune de Gy compte trois membres : le maire de la commune et deux adjoints. Les membres sont élus pour une période de cinq ans. L'exécutif de la commune, entré en fonction le , se compose de la façon suivante[9] :
Identité | Étiquette | Fonction | Dicastères | |
---|---|---|---|---|
Antoine Cornut | Agyr | Maire | Patrimoine communal (délégué) Finances (délégué) | |
Danièle Yakoubian | Bien vivre à Gy | Adjointe | Jeunesse (déléguée) Urbanisme (délégué) | |
Magali Ouedraogo | Bien vivre à Gy | Adjointe | Environnement (déléguée) Social (déléguée) |
Le conseil municipal de Gy (pouvoir législatif de la commune) compte 9 membres. Les conseillers municipaux sont élus pour une période de cinq ans. Le Conseil municipal exerce des fonctions délibératives et consultatives mais il ne peut pas rédiger des lois. À la suite des élections municipales du , le conseil municipal, composé de 9 membres (ainsi que d'un bureau avec un président, un vice-président et un secrétaire), est renouvelé, et est représenté de la manière suivante[10] :
Parti | Voix | Suffrages en % | +/- | Sièges | +/- |
---|---|---|---|---|---|
Gy vis Gy vais | 128 | 56,98 % | 56,98 | 5 / 9 |
5 |
Energy | 39 | 29,51 % | 29,51 | 3 / 9 |
3 |
Ensemble, la commune | 34 | 13,51 % | 13,51 | 1 / 9 |
1 |
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Gentilé
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Gytans[14].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Gy compte 499 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 152 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 8,3 % (canton : 10,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 35,8 %, au-dessus de la valeur cantonale (33,9 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 26,2 %, alors qu'il est de 21,7 % au niveau cantonal[16].
La même année, la commune compte 221 hommes pour 252 femmes, soit un taux de 44,3 % d'hommes, inférieur à celui du canton (47,7 %)[16].
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- « map.geo.admin.ch », sur map.geo.admin.ch (consulté le )
- Catherine Santschi, « Gy (Genève) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- np/ks, « Gy (Genève) » , sur toponymes.ch (consulté le ).
- Cf. Marc Peter, Genève et la Révolution. Les Comités provisoires (28 décembre 1792 - 13 avril 1794), Genève 1921, p. 22-23.
- Cf. Paul-F. Geisendorf, « D'une explication historique du paysage genevois », Genava - revue d'histoire de l'art et d'archéologie, N° 11, Genève 1963 - https://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=gen-001:1963:11::614 [archive].
- « Gy en ligne: Exécutif », sur www.mairie-gy.ch (consulté le )
- « Genthod - Résultats détaillés - Élection des conseils municipaux du 15 mars 2020 - République et canton de Genève - GE.CH », sur www.ge.ch (consulté le )
- http://160.53.186.19/elections/20140928/Gy/doc/brochure-explicative-Gy.pdf
- « Résultats de l'élection du 28 septembre 2014 », sur ge.ch (consulté le ).
- https://www.mairie-gy.ch/fr/images/RA14.pdf
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 67
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).