Guillaume Van den Calstre
Guillaume Van den Calstre | ||||||||
Les environs de l'abbaye de Parc. | ||||||||
Biographie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nom de naissance | Willelmus de Calstris Willelmus de Herent Guilielmus Herendatensis |
|||||||
Naissance | XIIIe siècle Louvain |
|||||||
Ordre religieux | Ordre des Prémontrés | |||||||
Décès | ||||||||
Abbé de l'Église catholique | ||||||||
15e abbé de Parc | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
modifier |
Guillaume Van den Calstre fut, dans l'histoire de l'abbaye de Parc, son 15e abbé, à partir du . Il restera en fonction jusqu'à sa mort, le , enlevé par la peste qui sévissait dans cette contrée du duché de Brabant.
L'abbaye de Parc est un monastère de l'ordre des Prémontrés fondé en 1129 et toujours en activité en 2021 près de Louvain, en Belgique.
Chronologie
[modifier | modifier le code]Guillaume Van den Calstre est né à Louvain d'une famille noble[1]. Il devient pitancier de l'abbaye en 1298, prévôt au prieuré de Gempe en 1312, puis est élu abbé de l'abbaye de Parc le [2]. Il meurt atteint de la peste le et est inhumé dans l'abbatiale à la droite d'un de ses prédécesseurs, le 13e abbé de Parc Guillaume Bodenvlas de Lubbeek[2],[3].
Abbatiat
[modifier | modifier le code]L'abbé Guillaume Van den Calstre est péniblement éprouvé par une pluie dévastatrice qui s'abat durant six mois sur le pays[2]. Les champs sont ravagés, le froment et la nourriture pour les hommes et les animaux manquent, ce qui entraîne une famine, bientôt suivie de la peste, à laquelle l'abbé lui-même succombe[2].
Postérité
[modifier | modifier le code]Indication posthume
[modifier | modifier le code]Dans son ouvrage cité plus bas, J.E. Jansen[note 1] accompagne la chronologie de l'abbé Guillaume Van den Calstre d'une indication en latin le concernant et qu'un outil informatique traduit par « Splendeur de sa naissance et de sa qualité de vie, mais au destin d'une vie plus longue envié. »[note 2].
Inscription sur monument mortuaire
[modifier | modifier le code]Au chœur de l'abbatiale est érigé un monument mortuaire pour les deux abbés Guillaume de Lubbeeck et Guillaume de Herent avec une inscription en latin assez longue et qui reste incompréhensible après le passage d'un traducteur automatique[note 3],[3].
Armes de l'abbé
[modifier | modifier le code]Le blasonnement des armes de l'abbé Guillaume Van den Calstre que l'on peut retenir est : « écartelé de gueules au lion d'argent et d'or à trois macles de sable », car il corrobore le tableau des armes des abbés qui figure dans l'abbaye de Parc[note 4].
Ce blason apparaît aussi dans l'armorial des abbés de Parc.
Notes
[modifier | modifier le code]- J.E. Jansen est chanoine de l'abbaye de Parc, archiviste de la ville de Turnhout et membre titulaire de l'Académie royale d'Archéologie de Belgique.
- L'indication en latin est Natalium splendore et vita suspiciendum sed huic vitam longiorem fata inviderunt.
- L'inscription en latin est Bini Guilielmi datur abbatum caro vermi, Quodque fuit pridem transit in illud idem, Sarcophagus servat quos inclyta fama revelat Virtutis dono multiplicique bono. Defunctis culpœ sint Christi piissimi demptœ Sanguine profuso quandoque misertus utrique. Qui siquidem theca lethalt sint sociales, Sic in celesti patria sint collaterales, Antris, o patiens auctor, ne dentur opacis Hi post fata velis, ubi mors est flammaque, vœ, lis.
- L'ouvrage de J.E. Jansen fait état d'un blasonnement fautif car il indique : « écartelé, au 1 et 4 de gueules, chargé d'un lion d'argent, lampassé, rampant ; au 2 et 3 d'or à trois macles de sable, posées 2 et 1. »
Références
[modifier | modifier le code]- Raymaekers 1858, p. 536.
- Jansen 1929.
- Raymaekers 1858, p. 537.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- J.E. Jansen (chanoine et archiviste), L'abbaye norbertine de Parc-le-Duc - Huit siècles d'existence - 1129-1929, Malines, H. Dessain, .
- F.J. Raymaekers (professeur et chronologiste), « Recherches historiques sur l'ancienne abbaye de Parc », Revue catholique - Recueil religieux, philosophique, scientifique, historique et littéraire, Louvain, P.J. Verbiest, sixième, vol. premier, année 1858, p. 401-418, 481-490, 527-541, 588-598, 661-676 et 712-722.