Gilles Sandoz
Nationalité | Française |
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Profession |
Producteur de cinéma Producteur de télévision |
Films notables |
Vénus Beauté (Institut) Lady Chatterley |
Gilles Sandoz est un producteur de cinéma et de télévision français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Après avoir passé sa jeunesse au Sénégal, Gilles Sandoz rentre en France et enseigne les mathématiques à Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Il fréquente alors le Centre dramatique national de Gennevilliers, que dirige Bernard Sobel, et c'est par l'intermédiaire de ce dernier qu'il commence à produire des documentaires sur le théâtre[1],[2].
Le [3], il participe, aux côtés d'Annie Tresgot, d'Yvon Davis, d'Alain Guesnier, de Robert Guédiguian et de Maurice Prost, à la création du collectif de production Agat Films[4]. Il le quitte en 2000, pour créer sa propre société, Maïa Films (qui doit déposer le bilan en 2007[5]), puis en 2008 Maïa Cinéma (qui cesse son activité en 2015[6])[1],[2].
Il est le père de l'actrice et metteuse en scène Maïa Sandoz.
Filmographie (sélection)
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]- 1991 : Dieu vomit les tièdes de Robert Guédiguian
- 1992 : Les Enfants du naufrageur de Jérôme Foulon
- 1991 : L'Homme imaginé de Patricia Bardon
- 1993 : Golem, le jardin pétrifié d'Amos Gitaï
- 1997 : Marius et Jeannette de Robert Guédiguian
- 1998 : À la place du cœur de Robert Guédiguian
- 1999 : Nadia et les Hippopotames de Dominique Cabrera
- 1999 : Vénus Beauté (Institut) de Tonie Marshall
- 2000 : À l'attaque ! de Robert Guédiguian
- 2000 : Les Marchands de sable de Pierre Salvadori
- 2000 : La ville est tranquille de Robert Guédiguian
- 2001 : Jeunesse dorée de Zaïda Ghorab-Volta
- 2001 : Roberto Succo de Cédric Kahn
- 2002 : Au plus près du paradis de Tonie Marshall
- 2002 : Être et avoir de Nicolas Philibert
- 2002 : Mimi de Claire Simon
- 2003 : Le Dernier des immobiles de Nicola Sornaga
- 2003 : France Boutique de Tonie Marshall
- 2004 : Wild Side de Sébastien Lifshitz
- 2005 : Les Amants réguliers de Philippe Garrel
- 2005 : J'ai vu tuer Ben Barka de Serge Le Péron
- 2006 : Ça brûle de Claire Simon
- 2006 : Lady Chatterley de Pascale Ferran
- 2007 : Retour en Normandie de Nicolas Philibert
- 2009 : Les Regrets de Cédric Kahn
- 2010 : L'Arbre et la Forêt d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau
- 2010 : Les Nuits de Sister Welsh de Jean-Claude Janer
- 2011 : J'aime regarder les filles de Frédéric Louf
- 2011 : Sport de filles de Patricia Mazuy
- 2012 : Low Life de Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval
- 2012 : Une vie meilleure de Cédric Kahn
Télévision
[modifier | modifier le code]Distinctions
[modifier | modifier le code]Récompenses
[modifier | modifier le code]- César du meilleur film
- en 2000 pour Vénus Beauté (Institut)
- en 2007 pour Lady Chatterley
Nominations
[modifier | modifier le code]- César du meilleur film
- en 1998 pour Marius et Jeannette
- en 2003 pour Être et avoir
- BAFTA 2004 : British Academy Film Award du meilleur film en langue étrangère pour Être et avoir
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Mandelbaum, « Gilles Sandoz, un économiste qui flambe pour le cinéma », Le Monde, (consulté le ).
- Anne Diatkine, « UN GARS DU «MILIEU» : Gilles Sandoz produit un cinéma d'auteur loin des grosses machines », Libération, (consulté le ).
- Ce jour pourrait avoir été choisi en référence au 30 juin 1643, date de la fondation de l'Illustre Théâtre par Madeleine Béjart, Jean-Baptiste Poquelin et leurs camarades.
- Annie Peigne-Giuly, « Interview "J'aime les bandes" », Libération, (lire en ligne).
- « MAIA FILMS », sur www.societe.com (consulté le ).
- « MAIA CINEMA », sur www.societe.com (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Gilles Sandoz » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- (en) « Gilles Sandoz », sur le site du British Film Institute (archivé sur Internet Archive)
- Gilles Sandoz sur le site d'Unifrance