Gare de Saint-Just-Luzac
Saint-Just-Luzac | |
La gare dans les années 1900. | |
Localisation | |
---|---|
Pays | France |
Commune | Saint-Just-Luzac |
Adresse | Chemin de la Gare 17320 Saint-Just-Luzac |
Coordonnées géographiques | 45° 49′ 13″ nord, 1° 04′ 18″ ouest |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Cabariot au Chapus |
Voies | 2 (détruites) |
Quais | 2 (détruits) |
Altitude | 8 m |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | (voyageurs) |
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La gare de Saint-Just-Luzac était une gare ferroviaire française, de la ligne de Cabariot au Chapus. Elle était située à environ 2,5 kilomètres du bourg centre de la commune de Saint-Just-Luzac, dans le département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine.
C'est une station lorsqu'elle est mise en service, en , par l'Administration des chemins de fer de l'État. Elle fermera en , lors de l'arrêt du service des voyageurs sur la ligne.
Situation ferroviaire
[modifier | modifier le code]Établie à 8 mètres d'altitude[a], la gare de Saint-Just-Luzac était située au point kilométrique (PK) 21,4xx de la ligne de Cabariot au Chapus, entre les gares de Saint-Agnant-les-Marais, s'intercale l'arrêt de Bellevue, et de Marennes[1].
Gare d'évitement, elle disposait d'une deuxième voie[1], pour le croisement des trains.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'installation d'une gare sur la commune de Saint-Just-Luzac, se précise en 1880 avec une mise à l'enquête, dans le cadre du projet de ligne de Tonnay-Charente à Marennes et au Chapus. Le le ministre confirme qu'elle fait partie des points d'arrêts choisis[2].
La « station de Saint-Just » est mise en service le [3] par l'Administration des chemins de fer de l'État, lorsqu'elle ouvre à une « exploitation restreinte » son « chemin de fer de Tonnay-Charente à Marennes et au Chapus »[4]. L'ouverture officielle à une exploitation ordinaire de la « station de Saint-Just-Luzac »[b] a lieu le [5].
La ligne, et la gare, sont fermées au service des voyageurs le [6].
Patrimoine ferroviaire
[modifier | modifier le code]Les édifices d'origine : le bâtiment voyageurs et la halle à marchandises sont toujours présents sur le site[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- L'altitude de 8 mètres provient du site Google Earth.
- Il est à remarquer que la station portait le nom de Saint-Just pour l'ouverture à l'exploitation restreinte et que ce nom est modifié en Saint-Just-Luzac pour l'ouverture officielle.
Références
[modifier | modifier le code]- Chemins de fer de l'État (Traction), Profils et bifurcation des lignes du réseau : II Sud-Ouest, Paris, État/imp E. Lefèvre, , 68 p. (lire en ligne [PDF]), « Pl. 140 Cabariot au Chapus - Saujon-la-Tremblade-la-Grève », p. 66.
- Conseil général, Rapports et délibérations, La Rochelle, Charente-Maritime, (lire en ligne), « Ligne de Tonnay-Charente à Marennes », p. 148-149.
- Banaudo 1982, p. 135.
- « Réseau de l'État », Journal des chemins de fer des mines et des travaux publics, no 5713, , p. 120 (lire en ligne, consulté le ).
- « Ouvertures de lignes : Chemins de fer de l'État », Le Journal des Transports, no 26, , p. 311 (lire en ligne, consulté le ).
- Banaudo 1982, p. 110 et 135.
- « Chemin de la gare (vue du bâtiment voyageurs et de la halle à marchandises) », sur Google Maps (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- José Banaudo, Trains Oubliés, vol. 4 : L'État - Le Nord - Les Ceintures, Manton, Les Éditions du Cabri, , 223 p. (ISBN 2-903310-24-6). .
- Jacques Poget, 1889, l'arrivée du chemin de fer à Marennes, Marennes, Jacques Poget, , 194 p., 30 cm (ISBN 979-10-699-1226-7, BNF 45434221).