Cérilly (Allier)
Cérilly | |||||
L'église Saint-Martin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Montluçon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Tronçais (siège) |
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Maire Mandat |
Fabien Thevenoux 2020-2026 |
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Code postal | 03350 | ||||
Code commune | 03048 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cérillois[1] | ||||
Population municipale |
1 309 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 37′ 07″ nord, 2° 49′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 228 m Max. 397 m |
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Superficie | 70,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bourbon-l'Archambault | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | mairiecerilly.fr | ||||
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Cérilly est une commune française située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants de la commune de Cerilly sont appelés les Cérillois[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Cérilly se situe dans la région naturelle du Bocage bourbonnais. Un sixième de la forêt de Tronçais, considérée comme la plus belle chênaie d'Europe, est situé sur la commune.
La commune est, à vol d'oiseau, à 39,7 km à l'ouest de la préfecture Moulins[2], à 34,8 km au nord-nord-est de Montluçon[3] et à 18,5 km à l'ouest de Bourbon-l'Archambault[4].
Six communes sont limitrophes[5],[6] :
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est traversé par les routes départementales 953 (axe reliant la forêt de Tronçais à Bourbon-l'Archambault et à Moulins) ; la RD 978A passe au nord, à la frontière avec Isle-et-Bardais[5].
Les routes départementales 3 (de Lurcy-Lévis à Montluçon), 111 (vers Isle-et-Bardais), 128 (vers Saint-Plaisir), 145 (vers Vitray) et 410 (vers Le Brethon)[5].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 802 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Isle-et-Bardais à 8 km à vol d'oiseau[9], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 777,6 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Cérilly est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,3 %), forêts (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), terres arables (8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), zones urbanisées (1,8 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]L'histoire de Cérilly est très riche et notamment marquée par la domination progressive, puis la mise à sac de la citadelle voisine de Labruyère-Laubespin. À partir de là, les seigneurs de Cérilly ont pu faire prospérer cette petite cité du Bourbonnais idéalement placée près de la forêt de Tronçais, sur les voies de communication. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1800.
L'histoire de la ville est marquée au XIXe siècle par la révolution industrielle et l'installation des forges de Nicolas Rambourg à Tronçais. La ville est alors marquée et par l'industrialisation galopante et l'implantation d'usines, et la persistance des activités agricoles et du métayage.
Enfin, la commune de Cérilly a vu naître de nombreux scientifiques et artistes qui ont créé un véritable rayonnement culturel autour de cette petite bourgade.
Jusqu'en mars 2015, Cérilly était chef-lieu de canton. À la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est désormais rattachée au canton de Bourbon-l'Archambault[18].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2021, la commune comptait 1 309 habitants[Note 1], en évolution de −0,53 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Cérilly dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère l'école maternelle publique Les Tourterelles et l'école élémentaire publique Charles-Louis-Philippe[28].
Les élèves poursuivent leur scolarité au collège François-Péron, situé dans la commune[28], puis aux lycées de Montluçon[29].
Sports
[modifier | modifier le code]Cérilly a accueilli en 2006 et 2013 une étape du Paris-Nice.
En 2008, Cérilly a été la ville de départ d'un contre-la-montre individuel du Tour de France 2008 (Cérilly-Saint-Amand-Montrond).
Économie
[modifier | modifier le code]Les ventes aux enchères de bois de la forêt de Tronçais ont lieu à Cérilly, notamment la plus prestigieuse, la grande vente d'automne, au mois d'octobre[30].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin des XIIe et XIIIe siècles, possédant un clocher à trois étages. Mise au tombeau dans l'église.
- Chapelle Dubois du XIVe siècle, route du Brethon.
- Château de la Pierre.
- Château du Point-du-Jour, au nord-est du bourg (XIXe siècle).
- Musée Charles-Louis Philippe, installé dans sa maison natale depuis 1937 et restauré en 1994. Le cadre dans lequel il a vécu jusqu'à l'adolescence a été conservé en partie : sa chambre, l'atelier de sabotier de son père. De nombreux objets et documents évoquent sa vie et son œuvre. La rénovation du bâtiment, qui appartient à la commune, et du musée est programmée.
- Monument aux morts, situé dans le square Pierre-Virlogeux. Il inclut la statue La Victoire en chantant, réalisée par Charles Édouard Richefeu.
- Vestiges du château de la Bruyère[31].
-
L'église Saint Martin, portail roman XIIe siècle.
-
Une maison médiévale (remaniée).
-
Une maison à tourelle.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- La famille Thibault, qui comprend plusieurs générations de maîtres-serruriers réputés de Souvigny, est originaire de Cérilly.
- Le naturaliste François Péron (1775-1810) y est né et décédé.
- Le graveur Marcellin Desboutin (1823-1902) y est né.
- La femme de lettres Céline Boulerot, comtesse Ernest de Grivel (1843-1925), est décédée au château du Point-du-Jour[32].
- Le général Georges Chevalier (1854-1938) y a vécu.
- L'écrivain Charles-Louis Philippe (1874-1909) y est né.
- Le philosophe Jacques Chevalier (1882-1962) y est né et décédé.
- Le dramaturge Jean Giraudoux (1882-1944) y a vécu.
- Marcel Héraud (1883-1960), homme politique, y est né.
- Pierre Virlogeux, (1903-1944), céramiste, chef d'entreprise, résistant, commandant des MUR d'Auvergne, mort pour la France suicidé dans sa cellule de la caserne d'Anterroche à Riom, né et enterré à Cérilly.
- Le chanteur Richard Gotainer y habite.
- L'animateur de radio et télévision Ali Baddou visite régulièrement des membres de sa famille qui résident à Cérilly[33].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à trois épis de blé d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- Gentilé sur le site habitants.fr, consulté le 22/07/2008.
- « Orthodromie entre Cérilly et Moulins »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906.
- « Orthodromie entre Cérilly et Montluçon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906.
- « Orthodromie entre Cérilly et Bourbon-l'Archambault »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906.
- Carte de Cérilly sur le Géoportail.
- « Cérilly »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cérilly et Isle-et-Bardais », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Isle-et-bardais », sur la commune d'Isle-et-Bardais - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Isle-et-bardais », sur la commune d'Isle-et-Bardais - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Décret no 2014-265 du 27 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de l'Allier - Légifrance.
- La Semaine de l'Allier, numéro du jeudi 3 juillet 2008, Spécial Cérilly.
- « [Mr Gérard Dériot] : BOURNON-L'ARCHAMBAULT »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Conseil départemental de l'Allier (consulté le ).
- Antoine Delacou, « Claude Riboulet succède à Gérard Dériot à la présidence du conseil départemental de l'Allier », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
- « Onze maires élus sur les douze que compte le canton », L'Écho du Berry, no 3124, , p. 17.
- « Liste nominative des communes de l'Allier »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- « Sectorisation des lycées - 2GT - Allier »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur le site de l'académie de Clermont-Ferrand, Inspection académique de l'Allier, (consulté le ).
- La Semaine de l'Allier (en ligne) ; La Montagne, 8 octobre 2014 (en ligne).
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 45 (cf. Cérilly).
- Émile Fourquet, Les hommes célèbres et les personnalités marquantes de Franche-Comté, du IVe siècle à nos jours, Besançon, Sequania, 1929, p. 492 [lire en ligne].
- Centre France, « Média - Ali Baddou, animateur de deux émissions politiques, évoque l’art perdu du débat démocratique », sur leberry.fr, (consulté le ).