Bruc-sur-Aff
Bruc-sur-Aff | |||||
Église Saint-Michel de Bruc-sur-Aff. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Redon | ||||
Intercommunalité | Redon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Philippe Eslan 2020-2026 |
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Code postal | 35550 | ||||
Code commune | 35045 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bruçois | ||||
Population municipale |
859 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 40 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
12 899 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 48′ 56″ nord, 2° 01′ 03″ ouest | ||||
Altitude | Min. 12 m Max. 84 m |
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Superficie | 21,23 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Redon | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | www.bruc-sur-aff.fr | ||||
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Bruc-sur-Aff est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne. Elle fait partie du canton et de l'arrondissement de Redon. La commune compte 866 habitants (en 2018[1]) et s'étend sur 2 120 hectares. Cette commune est bordée par la rivière l'Aff au nord-ouest, limite naturelle avec le Morbihan. Ses habitants sont les Brucois et les Brucoises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Quelneuc | Saint-Séglin | Saint-Séglin | ||
Sixt-sur-Aff | N | Pipriac | ||
O Bruc-sur-Aff E | ||||
S | ||||
Sixt-sur-Aff | Saint-Just | Pipriac |
Paysage
[modifier | modifier le code]Paysage de bocages et agricole, il est parsemé de bois à dominante de pins, chênes et châtaigniers. La commune possède un bâti endémique des XVIIIe et XIXe siècles, avec des bâtiments alignés à salle unique, façades au sud. Les matériaux utilisés sont le schiste, moellon et grès.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 749 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Guer à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 872,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Bruc-sur-Aff est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,1 %), prairies (16,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %), forêts (5,9 %), zones urbanisées (2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Les formes anciennes attestées sont : Brucca vicaria (834) et Plebs Bruc (992-1008)[14].
En 1939, le nom de la commune de Bruc a été modifié en Bruc-sur-Aff[réf. souhaitée].
L'étymologie de Bruc vient du gaulois ancien uroica, puis bruc (a donné en gallo-roman brucaria) (« bruyère »)[réf. souhaitée].
En 1943, Théophile Jeusset crée un premier nom de la localité en breton : Brug[16]. Cette forme est actuellement reprise par l'Office public de la langue bretonne[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Cette commune apparait en 843 en tant que paroisse, sur un acte de donation du Cartulaire de Redon. À cette période, elle est rattachée à l'évêché de Saint-Malo. Le prieuré de Saint-Jean de la Lande, fondé par les moines de l'abbaye de Paimpont, serait à son origine.
Il n'y a jamais eu de château proprement dit à Bruc, que ce soit dans le haut ou le bas Moyen Âge.
Au XVIIe siècle, Bruc dépend de la seigneurie de Bossac. Notons à cette époque, un droit particulier de son seigneur. En effet, les officiers de ce dernier avaient l'honneur de se voir offrir une fouasse (pain), un pot de vin ainsi qu'une chanson par les premiers mariés de l'année. C'était à l'occasion d'une fête, lors du lundi de Pâques, et ce dans le bourg.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 859 habitants[Note 1], en stagnation par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]La troupe théâtrale « Aux Trois Coups » propose plusieurs représentations en fin d'année dans la salle polyvalente de la commune. La quinzaine d'acteurs draine un public nombreux, depuis trente ans.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La commune compte aucun monument historique protégé. On trouve cependant :
- Église Saint-Michel du XVIIe siècle et 1761-1763-1884[21], avec les derniers vestiges d'une abside romane dans le chœur, ainsi qu'une porte du XVe siècle dans la nef et une charpente en coque navire inversée. Elle a été en partie reconstruite en 1888.
- Édicule à Paimpont XXe siècle.
- La croix d'Orial XVIe siècle à la Lacune.
- Croix de chemin : Picrière XVIe siècle, Boulaye XIXe siècle, Joubinère XIXe siècle, XXe siècle : Chesnot, Foltière, Fontaine, Gillardière, Huberdais, Jarossay, Landrouais, Launay, Marchardais, Prenleho, Rabinais, Touche, Trévret.
- Grotte de Fréval dédiée à Notre Dame de Busson[22].
- Ossuaire XIXe siècle (le bourg).
- Manoirs : la Picrière (vestiges XVe siècle)[23], le Bossac (vestiges XVe siècle), la Boulaye (XVIe siècle)[24], la Grée (XVIe siècle ancienne gentilhommière), la Ravillaye (XVIIIe siècle appelé le château du bourg)[25].
Plusieurs moulins :
- des moulins à eau : Bossac XVe siècle et de Cassoué XIXe siècle[26].
- le moulin du Bois-Hulin est moulin à vent[27], de type petit-pied et datant du XVIIe siècle, possède encore ses ailes et son mécanisme (possibilités de visite).
- d'autres moulins à vent : Antrais, Bois-Orhan[28] et la Picrière.
- Fossé de Saint-Aaron sur la lande de Bruc. Suivant la légende, Bruc sur Aff serait le pays d'origine de ce saint breton. Enfant, il trace sur le sol, un cercle merveilleux avec un bâton, afin de protéger ses brebis, des loups. Le fossé serait les restes de ce cercle. Adulte, Aaron devient ermite et accueille Saint-Malo arrivant en Armorique vers Aleth.
- Les bords de l'Aff (La Picrière)
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jacques Prévert, Bruc-sur-Aff est le berceau de sa famille, où son arrière-grand-père était boulanger en 1789.[réf. nécessaire]
- Saint Aaron, saint breton originaire de Bruc-sur-Aff, fêté le .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Bulletin Officiel de la Principauté du Commandant Charcot à Bruc sur Aff (quatre numéros à ce jour)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- Bruc-sur-Aff sur le site de l'Institut géographique national
- Inventaire préliminaire du Conseil régional
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Populations légales 2018 − Commune de Bruc-sur-Aff (35045) », sur insee.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
- « Orthodromie entre Bruc-sur-Aff et Guer », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Guer » (commune de Guer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Guer » (commune de Guer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Bruc-sur-Aff ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « La base de données KerOfis - Office Public de la Langue Bretonne », sur fr.brezhoneg.bzh (consulté le ).
- Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620), p. 34
- (br) Théophile Jeusset, « Anoiou Lec'hiou Breiz-Uhel », SAV, , p. 65 (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no IA35006294, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA35007397, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA35007368, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA35007293, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA35007335, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA35007392, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA35007433, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA35007364, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.