Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Bernard Palissy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Bernard Palissy
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Autres informations
Mouvement
Condamné pour
Condamnations
Lieux de détention

Bernard Palissy, probablement né à Saint-Avit (hameau de Lacapelle-Biron) vers 1510 et mort à Paris, à la Bastille en 1589 ou 1590, est un potier, émailleur, peintre, artisan verrier, écrivain et savant français[1]. Il appartient à l'École française de la Renaissance.

La majeure partie de son œuvre est exposée au musée national de la Renaissance du château d'Écouen.

Plat rustique aux reptiles et écrevisses, Bernard Palissy, 1550.
Statue par Louis-Ernest Barrias devant le musée national de Céramique à Sèvres.

Autodidacte issu d'une famille modeste – son père était peintre sur verre – il se vantait de ne parler « ni grec, ni latin ». En 1539, après avoir appris le métier de son père et voyagé, il s'établit à Saintes, se marie, et entame ses célèbres recherches sur l'émail blanc, qu'il arrive à mettre au point progressivement à partir de 1545.

En 1546, il se convertit au protestantisme[2],[3]. Protégé successivement par Michelle de Saubonne, Anne de Parthenay (membre par mariage de la famille de Pons), puis Antoinette d'Aubeterre, dames de Soubise, il se lie avec le prêcheur Philibert Hamelin. En 1548, il devient le protégé du connétable Anne de Montmorency qu'il suit à Ecouen.

Vers 1555, il séjourne à Fontenay-le-Comte et se lie avec le sénéchal Michel Tiraqueau, fils du juriste[4]. En 1557, il réside de nouveau à Saintes, où il a pour pasteur Charles de Clermont, dit La Fontaine ; ce dernier, qui succédait à Philibert Hamelin, pasteur formé à Genève, allait devenir le premier pasteur de Marennes[5].

En 1559, l'édit contre les protestants, signé à Écouen par Henri II, auquel Palissy avait offert de nombreuses œuvres, le mène en prison à Saintes. Son incarcération soulève une vague de protestations, alliant Louis Ier de Bourbon-Condé, le seigneur Guy de Chabot, baron de Jarnac, Antoine de Pons, le comte de la Rochefoucaud, François III.

En 1563, il est transféré à Bordeaux et son atelier est profané ; il est sauvé de la prison par l'action du connétable de Montmorency, son protecteur, qui présente promptement un placet à la Reine-mère, et obtient du roi l'ordre de lui rendre la liberté[6]. Sans lui, Palissy ne serait sorti de prison que pour marcher au supplice. La même année, il fait imprimer sa Recepte véritable à La Rochelle.

À partir de fin 1566 il travaille à la réalisation d'une « grotte rustique » à Paris, d'abord pour le Connétable, puis pour Catherine de Médicis, aux Tuileries. Deux de ses fils l'aident dans cette œuvre.

En 1572, protégé de Catherine de Médicis, il ne survit à la Saint-Barthélemy qu'en se réfugiant à Sedan. De retour à Paris en 1574, il y donne l'année suivante des cours scientifiques et fait placarder des affiches à tous les carrefours pour annoncer leur commencement au Carême[7]. Ses conférences portent sur les eaux et les fontaines, les métaux, contre l'alchimie, contre l'or potable recommandé par Roch le Baillif, pour l'antimoine, à propos de l'arc-en-ciel. Il a alors pour disciple Guy Patin[Information douteuse].

En décembre 1586 il est arrêté comme huguenot, sur ordre de la Ligue et condamné au bannissement en juin 1587, mais il reste à Paris. Arrêté à nouveau en mai 1588, il est condamné à mort, va en appel et voit sa peine commuée en prison à vie. Emprisonné d'abord à la Conciergerie, il meurt à la Bastille en 1589 (ou 1590 ?), « de faim, de froid et de mauvais traitements ».

Il était marié et père de six enfants, trois garçons et trois filles.

À partir de 1530, cet autodidacte étudie la technique de cuisson des émaux. « Peintre sur verre et faïence », un métier appris auprès de son père, il compose de nombreux vitraux.

« Il me fut montré une coupe de terre, tournée et émaillée d'une telle beauté, que dès lors j'entrais en dispute avec ma propre pensée[8]. »

— Bernard Palissy

La découverte d'une coupe de céramique émaillée, d'un superbe blanc, dans la collection d'un grand seigneur, lui cause une telle surprise qu'il décide de découvrir le secret de sa fabrication[8]. Certains historiens ont supposé que cette pièce de céramique blanche était une majolique italienne, il pourrait en effet s'agir d'une belle coupe ramenée d'Italie par son ami Antoine de Pons, ambassadeur à Ferrare, en Italie[9]. Il pourrait également s'agir de porcelaine chinoise, déjà fort prisée par les amateurs de belles choses[9]. Il est également possible qu'il s'agisse de faïence de Saint-Porchaire[10]. Ignorant sa nature, sa composition et ses procédés de fabrication, il va alors s'acharner à percer le secret de la composition de cet émail blanc qui, disait-on, était la source des couleurs[8].

Bernard Palissy dans Vies des grands personnages de l'Occident, c.1870, New-York, MET (art japonais, anonyme). Cette estampe japonaise dépeint la scène où Palissy fut contraint de brûler ses meubles.

Dans les poteries proches de La Chapelle-des-Pots, il acquiert les bases de la poterie traditionnelle saintongeaise. De 1536 à 1556, il consacre vingt ans de sa vie à tenter de reproduire la glaçure de la coupe qu'il avait vue ; qui ne connaît l'histoire de Palissy, à court de bois, brûlant ses tables et son plancher pour y parvenir ?

« Le bois m'ayant failli, je fus contraint brusler les estapes qui soustenayent les tailles de mon jardin, lesquelles estant bruslées je fus contraint brusler les tables et plancher de la maison[11]. »

— Bernard Palissy

C'est en 1555, après une vingtaine d'années d'épreuves physiques et morales, endurant les reproches de sa femme et les moqueries de ses voisins, qu'il peut couvrir ses poteries d'un émail jaspé : le seul qui fasse le vrai mérite de ses ouvrages de terre.

S'il échoue cependant à découvrir le secret de la porcelaine chinoise, il innove en adaptant à la céramique le goût des grottes importé d'Italie vers le milieu du XVIe siècle. Ses pièces les plus connues sont des vases, statuettes, bassins, plats, ustensiles divers qu'il nomme ses rustiques figulines. Ces céramiques, évolution décorative de la céramique vernissée populaire, incluent des fruits, des feuilles ou des reptiles dans leurs décors naturalistes en relief. Elles resteront définitivement associées à son nom.

Ces travaux ont déjà attiré localement l'attention quand, en 1548, le connétable Anne de Montmorency est envoyé en Saintonge pour mater une révolte contre la gabelle[12].

Découvrant les talents de Palissy, Anne de Montmorency, grand esthète, le fait travailler à la décoration du château d'Écouen, en cours de construction, et le protège comme de nombreux autres artistes tels que Jean Goujon et Masseot Abaquesne.

Œuvre céramique

[modifier | modifier le code]
Bassin « rustique », musée du Louvre, Paris. Une pièce semblable est conservée au château d'Écouen.
Vaisselle
  • Bassin « rustique » orné d'un médaillon représentant Diane et Callisto et Proserpine et Pluton. Atelier de Bernard Palissy (1560 env.).
  • Récipient : L'Enfance de Bacchus (1580 env.).
  • Le Christ lavant les pieds de Simon Pierre (1580 env.).
Sculptures (à partir de 1580 env.)
  • Porte-lumière représentant un jeune homme en buste.
  • Porte-lumière en forme de chimère.
  • Tous les objets appartenant à l’atelier parisien de Palissy ont été déposés en 1987 au château d'Écouen, afin qu’un inventaire complet en soit établi avant leur présentation au public dans une des salles du château.

Homme de science

[modifier | modifier le code]
Fac-similé de la signature de Bernard Palissy.

Tout au long de ces persécutions, il subsiste grâce à son activité d'arpenteur-géomètre. Il effectue notamment le relevé des marais salants de Saintonge en 1543 et dessine le parc du château de Troissereux.

Bernard Palissy posséda un cabinet de curiosités qu’il mentionne dans sa dédicace au "Sire Anthoine de Ponts" au début de Discours admirables de la nature des eaux et fontaines ... (1580)[n 1]: il l’avait constitué afin de réunir des preuves des faits qu’il défendait au sujet notamment des fossiles, qui étaient, selon lui, des débris d’animaux. On peut noter aussi qu’il oppose son approche en contact direct avec la réalité étudiée à celle des « philosophes » reconnus qui trouvaient leur science dans des livres écrits en latin[n 2].

Plus loin, il indique avoir pratiqué, pour faire avancer la science, une méthode par débat contradictoire : il avait invité dans son cabinet les scientifiques les plus prestigieux, et les avait même poussés à lui fournir des contre-arguments en leur faisant payer l'entrée[n 3] !

Enfin, il forme le vœu que les livres scientifiques soient rédigés en français ou traduits en français pour être plus accessibles[n 4].

  • Architecture et ordonnance de la grotte rustique de Monseigneur le duc de Montmorency, 1562. Il est probable que cette grotte, ébauchée, ne fut jamais terminée.
  • Recepte véritable par laquelle tous les hommes de la France pourront apprendre à multiplier et augmenter leurs thrésors : Item ceux qui n'ont jamais eu cognaissance des lettres pourront apprendre une philosophie nécessaire à tous les habitans de la terre. Item en ce livre est contenu le dessein d'un jardin délectable. Item le dessein et ordonnance d'une ville de forteresse la plus imprenable qu'homme ouyt jamais parler, La Rochelle, (lire en ligne).
  • Discours admirable de la nature des eaux et fontaines tant naturelles qu'artificielles, Paris, 1580 (lire en ligne). Ce mémoire sera reconnu comme pertinent quant au cycle de l'eau et de l'alimentation des sources par les pluies.
  • Dans L’Art de terre, il consigne sa longue lutte pour la fabrication d'un émail français (les Italiens maîtrisant déjà parfaitement ce savoir-faire) sans pourtant ne dévoiler rien de sa technique…
  • Il travaille également au rôle des sels minéraux dans la vie végétale et à l'étude des coquilles fossiles (plusieurs ouvrages sur les fossiles).

Postérité

[modifier | modifier le code]
Cruche, 1580-1600, suiveur de Bernard Palissy, Victoria and Albert Museum. Cette pièce spectaculaire, attribuée initialement à Palissy, fut acquise par le musée en 1860, au moment où l'engouement pour l'artiste atteignait des sommets.

Sa vie géniale et tumultueuse est à l'origine d'un véritable « mythe palisséen ». Les Lumières et les révolutionnaires verront en lui le type même « du génie persécuté par l'Église ».

Si Palissy est mentionné dans de nombreux documents du XVIe siècle, aucun de ses confrères, scientifiques et artisans, n'a formulé un quelconque avis sur son travail. Pourtant, sa légende naît presque dès sa disparition et est dramatisée par des chroniqueurs contemporains aussi éminents qu'Agrippa d'Aubigné.

plat de poissons par Auguste Chauvigné (1829-1904), Tours. Faïence émaillée, exposée au musée des arts décoratifs de Paris
Postérité du style Palissy : plat de poissons par Auguste Chauvigné (1829-1904), Tours. Faïence émaillée, musée des arts décoratifs de Paris.

Au XVIIe siècle, Palissy est connu comme le « paysan du Saintonge » et ses connaissances en hydrologie ou en agriculture semblent surpasser celles des savants de l'époque. Ses écrits sont cependant censurés.

Il faut attendre le XVIIIe siècle pour les voir réédités, loin de faiblir, cet engouement va en augmentant ; ainsi, en 1777, Barthélemy Faujas de Saint-Fond, géologue et volcanologue, publia les Œuvres de Bernard Palissy, revues sur les exemplaires de la Bibliothèque du Roi.

Au XIXe siècle, il inspire à Balzac la figure de Balthazar Claës dans La Recherche de l'absolu. Le XIXe siècle donne à Palissy une dimension imposante et amorce même la naissance d’un véritable culte. Son art connaît un prodigieux regain d’intérêt et un trouve des artistes néo-palisséens tels que Charles Avisseau et Auguste Chauvigné à Tours, Georges Pull et Victor Barbizet à Paris, Alfred Renoleau à Angoulême, et par l’intérêt des grands collectionneurs européens.
À l'étranger de nombreuses productions s'inspirent de son style naturaliste exubérant, comme les céramiques d'António Alves Cunha (1856-1941) à Caldas da Rainha (Portugal).

À titre d'exemple la collection du baron de La Villestreux comprenait alors un « plat à reptiles » ovale à décor vert sur fond jaspé (lithographie couleurs de Lemercier, s.d. - arch. pers.) à rapprocher du plat daté de 1550 et du bassin reproduits sur cette page.

Réparations, copies et contrefaçons

[modifier | modifier le code]

« La renommée des œuvres de Palissy leur fit subir l'imitation et la contrefaçon, d'autant plus que les formes ainsi que les matrices originales, à l'aide desquelles les fils et successeurs de l'inventeur continuèrent à travailler, s'usèrent et donnèrent des exemplaires empâtés (...) les imitations se continuent pendant tout le dix-septième siècle, pour reprendre au dix-neuvième (... ). À l'époque où les Palissy furent recherchés, des artisans improvisés réparateurs modelèrent des cols, des anses et des pieds dans (sa) manière, pour remettre à neuf de nombreuses pièces authentiques, sans se rendre compte que les tons dont ils couvraient les parties réparées étaient, pour un grand nombre, de pure fantaisie, Palissy n'ayant guère employé que quatre tons : le bleu de cobalt, le vert de cuivre, le violet de manganèse et le jaune de fer. Pull l'imita d'une façon tellement remarquable que ses premières copies furent vendues à des prix très élevés comme fayences originales (...). Le père Porthiot était le plus célèbre vieillisseur de céramique française et étrangère; il imitait admirablement les Palissy et avait en outre vieilli plus de quatre mille assiettes, vases, etc. Sa fortune fut estimée à plus de 300 000 francs[13]. »

En 2009, la figure de Palissy est évoquée par les personnages du roman de la romancière britannique A. S. Byatt, The Children's Book.

Au XXe siècle, le « style Palissy » s'adapte, à partir de 1920, aux tendances contemporaines des Art nouveau et Art déco.

Statue de Bernard Palissy, square Félix-Desruelles (Paris).

Une dizaine d'établissements portent le nom de Bernard Palissy :

Une rue porte son nom à Tarbes, dans le 6e arrondissement de Paris ainsi qu'à Tours et à Limoges, Lille, Roubaix, Tourcoing, Wasquehal, Oignies et de nombreuses autres communes.

Une avenue porte son nom dans la ville de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).

Un quartier porte son nom dans la ville de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne[14]).

La Base Palissy, base de données sur le patrimoine mobilier de la France, créée en 1989, porte son nom.

Bassin en forme de nacelle, Fin du XVIe siècle, Terre cuite à glaçure plombifère de grand feu, musée des beaux-arts de Lyon

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Œuvres complètes avec des notes et une notice historique par P. A. Cap, Paris: Dubochet et Cie, 1844, p. 130 : « Tels liures pernicieux [ceux des alchimistes] m'ont causé gratter le terre l’espace de quarante ans, et foüiller les entrailles d'icelle, à fin de connoistre les choses qu’elle produit dans soy, et par tel moyen i’ay trouué grace deuant Dieu, qui m’a fait connoistre des secrets qui ont esté iusques à present inconnuz aux hommes, voire aux plus doctes, comme l'on pourra connoistre par mes escrits contenuz en ce liure, ie sçay bien qu'aucuns se moqueront, en disant qu’il est impossible qu’vn homme destitué de la langue Latine puisse auoir intelligence des choses naturelles; et diront que c’est à moy vne grande temerité d’escrire contre l'opinion de tant de Philosophes fameux et anciens, lesquels ont escrit des effects naturels, et rempli toute la terre de sagesse. Ie sçay aussi qu’autres iugeront selon l'exterieur, disans que ie ne suis qu'un pauure artisan : et par tels propos voudront faire trouuer mauuais mes escrits. A la verité il y a des choses en mon liure qui seront difficiles à croire aux ignorans. Nonobstant toutes ces considerations, ie n’ay laissé de poursuyure mon entreprise, et pour couper broche à toutes calomnies et embusches, i'ay dressé vn cabinet auquel i’ay mis plusieurs choses admirables et monstrueuses, que i'ay tirees de la matrice de la terre, lesquelles rendent tesmoignage certain de ce que ie dis, et ne se trouuera homme qui ne soit contraint confesser iceux veritables, apres qu’il aura veu les choses que i’ay préparees en mon cabinet, pour rendre certains tous ceux qui ne voudroyent autrement adiouster foy à mes escrits. S'il venoit d’auenture quelque grosse teste, qui voulut ignorer les preuues mises en mon cabinet, ie ne demanderois autre iugement que le vostre, lequel est suffisant pour conuaincre et renuerser toutes les opinions de ceux qui y voudroyent contredire. »
  2. Voir son dialogue entre Théorique et Pratique : "THEORIQUE Et où est ce que tu as trouué cela par escript, ou bien di moy en quelle escole as tu esté, où tu puisses auoir entendu ce que tu dis? PRATIQUE Ie n’ay point eu d’autre liure que le ciel et la terre, lequel est conneu de tous, et est donné a tous de connoistre et lire ce beau liure." Ibid, p. 263-4
  3. "...ie m’auisay de faire mettre des affiches par les carrefours de Paris, afin d’assembler les plus doctes medecins et autres, ausquels ie promettois monstrer en trois leçons tout ce que i’auois conneu des fontaines, pierres, metaux et autres natures. Et afin qu’il ne si trouuast que des plus doctes et des plus curieux, ie mis en mes affiches que nul ni entroit qu'il ne baillast vn escu à l’entrée desdites leçons, et cela faisoy-ie en partie pour voir si par le moyen de mes auditeurs ie pourrois tirer quelque contradiction, qui eust plus d’asseurance de vérité que non pas les preuues que ie mettois en auant: sçachant bien que si ie mentois, il y en auroit de Grecs et Latins qui me resisteroyent en face, et qui ne m'espargneroyent point ..." ibid., p. 269
  4. "Or i’ay veu autrefois un liure que Cardon avoit fait imprimer des subtililez, où il traite de la cause pourquoy il se trouue grand nombre de coquilles petrifiées iusques au sommet des montagnes et mesme dans les rochers: ie fus fort aise de voir vne faute si lourde pour auoir occasion de contredire vn homme tant estimé : d'autre costé i’estois fasché de ce que les liures des autres philosophes n’estoyent traduits en François, comme cestuy là, pour voir si d'auenture i’eusse peu contredire comme ie contredis à Cardan sur le fait des coquilles lapifiées." Ibid, p. 272

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Notice autorité de la BnF. Une erreur, selon Louis Audiat, le fait naître au lieu-dit Saint-Avit près de Lacapelle-Biron (Lot-et-Garonne) [lire en ligne (page consultée le 01/02/2012)].
  2. « Bernard Palissy (1510-1590) », sur Musée protestant (consulté le )
  3. Louis Audiat, Bernard Palissy : étude sur sa vie et ses travaux, Didier et Cie, (lire en ligne)
  4. Louis Audiat, Bernard Palissy : étude sur sa vie et ses travaux, Didier et Cie, (lire en ligne)
  5. F. de Vaux-de-Foletier, Histoire d'Aunis et de Saintonge, Princi Néguer, 2000, p. 66.
  6. Bernard Palissy :Les œuvres de Bernard Palissy publiées d'après les textes originaux., p. XV.
  7. Bernard Palissy : étude sur sa vie et ses travaux p. 350.
  8. a b et c Viennet 2010, p. 26.
  9. a et b Viennet 2010, p. 25-26.
  10. Thierry Crépin-Leblond, « La céramique de Saint-Porchaire », Technè. La science au service de l’histoire de l’art et de la préservation des biens culturels, no 47,‎ , p. 48–50 (ISSN 1254-7867, DOI 10.4000/techne.1484, lire en ligne, consulté le )
  11. Viennet 2010, p. 27.
  12. La révolte des Pitauds. Source : Paul Lienhardt, Nouvelles de la Cause, no 462, avril-mai-juin 2010.
  13. Édouard Rouveyre Les Fayences de Bernard Palissy, dans Analyse et compréhension des œuvres et objets d'art...etc., (Paris, Rey, 1925, pp. 25 à 56, ill.)
  14. « Les différents quartiers », sur Site officiel de la Ville de Joinville-le-Pont (consulté le )
  15. Luc Desbenoit, « L'inconnu de Saint-Avit », Télérama, no 2380, 23 août 1995, p. 24-25.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
Articles
  • Jules Momméja, Bernard Palissy agenais, p. 481-509, Revue de l'Agenais, année 1908, tome 35 (lire en ligne)
  • Philippe Lauzun, Nouveaux documents précis sur le lieu d'origine de Bernard Palissy, p. 374-376, Revue de l'Agenais, 1913, tome 40 (lire en ligne)
  • Docteur Capdeville, Bernard Palissy hydrologue, p. 30-36, Revue de l'Agenais, année 1923, tome 50 (lire en ligne)
  • (en + fr) Jean-Claude Plaziat, « Bernard Palissy (1510-1590), près de trois siècles de malentendus de la part des géologues qu'il convient de dissiper à l'occasion de son 500e anniversaire », Travaux du Comité français d'Histoire de la géologie, Comité français d'histoire de la géologie, t. 24,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
Ouvrages modernes
  • M.-J. Ballot, La Céramique française au musée du Louvre : Bernard Palissy et les fabriques du XVIe siècle » (Paris, 1924);
  • M. Latier, Faïences et faïenciers d’Angoulême de 1748 à 1914 (Bordeaux, 1971);
  • A. Gibbon, Céramiques de Bernard Palissy (1986);
  • M. Thauré, « Bernard Palissy. Le savant derrière le mythe » in Aventures scientifiques. Savants en Poitou-Charentes du XVIe au XXe siècle (Poitiers, Les éditions de l’Actualité Poitou-Charentes, 1995, p. 160-171 (ISBN 2-911320-00-X));
  • L. Amico, À la recherche du paradis terrestre ; Bernard Palissy et ses continuateurs, (Paris, 1996);
  • M. Lecoq, « Le Jardin de la Sagesse de Bernard Palissy » in Histoire des jardins, de la Renaissance à nos jours (Paris (Milan), Flammarion (Electra), 2002 (1990), p. 65–73
  • Jean-Pierre Poirier, Bernard Palissy : Le Secret des émaux (Pygmalion, 2008); (ISBN 2756400874)
  • [Viennet 2010] Christine Viennet, Bernard Palissy et ses suiveurs du XVIe siècle à nos jours : hymne à la nature, Dijon, Faton, , 299 p. (ISBN 978-2-87844-132-1 et 2-87844-132-X, OCLC 693144569, lire en ligne)
  • P. Gascar, "Les secrets de maître Bernard", Gallimard, 1980.
Ouvrages anciens
  • Agrippa d'Aubigné, Histoire universelle (1616);
  • Samuel Smiles, Self-Help(Londres, 1859);
  • B. Fillon, L’Art de terre chez les Poitevins (Niort, Clouzot, 1864);
  • Bernard Palissy, Discours admirables (rééd. 1961);
  • Louis Audia, Bernard Palissy, 1868
  • Désiré Leroux, La Vie de Bernard Palissy, Honoré Champion, Paris, 1927


Catalogues d’exposition
  • Bernard Palissy, mythe et réalité (exposition, 1990);
  • Une orfèvrerie de la terre, Bernard Palissy et la céramique de Saint-Porchaire (musée national de la Renaissance, château d’Écouen, 24 septembre 1997 - 12 janvier 1998)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Bases de données et dictionnaires

[modifier | modifier le code]