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Bombardement de Biarritz

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Bombardement de Biarritz
Date 27 mars 1944
Lieu Biarritz et Anglet (France)
Victimes civils de Biarritz et Anglet, occupants allemands
Type Bombardement aérien
Morts Entre 117 et 145 civils, plus d'une centaine d’Allemands
Blessés Entre 250 et 257 civils, nombre inconnu d’Allemands
Auteurs USAF
Motif Stratégique
Participants B 24 liberators du 466E Bombers Group
Guerre Seconde Guerre mondiale

Le bombardement de Biarritz est un bombardement aérien mené par l'USAF sur des cibles stratégiques situées dans les villes de Biarritz et Anglet le 27 mars 1944. La majorité des victimes sont des civils français.

Les villes de Biarritz et Anglet, occupées depuis quatre ans, sont parmi les principaux centres industriels de la machine de guerre nazie dans le Sud-Ouest de la France. On trouve à Biarritz le terrain d’aviation de Parme — la BBC avait annoncé, une semaine avant, « Les violettes de Parme refleuriront », et à Anglet les usines d'aviation Latécoère et la poudrerie[1]. L’hôtel d'Angleterre de Biarritz constitue aussi une cible importante puisque le quartier général de l’occupant y est installé.

Bombardement

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Le , peu après 14 heures, un escadron de 9 bombardiers quadrimoteurs américains B 24 liberator[2] des 455e et 466e bombers group — basé à Norfolk — passe en V au-dessus du golfe de Gascogne[3]. Les sirènes de la ville sonnent à 14 h 15, et les bombardiers survolent les deux villes en cinq vagues, et larguent 44 tonnes de bombes à fragmentation en huit minutes sur leurs cibles[4]. Une grande partie de ces bombes tombe sur des habitations civiles et sur la gare du midi, où un wagon explose.

375 habitations, dont 128 immeubles et de nombreuses villas, sont détruites ; entre 117 et 145 civils sont tués (dont quatre enfants) et entre 250 et 257 sont blessés[5]. Plus d’une centaine d’Allemands sont également tués et l’aérodrome de Parme est presque totalement détruit ainsi qu'une dizaine d’avions de chasse.

D'après Marcelo de Zarobe, témoin qui a effectué des recherches sur les causes de la déviation des bombes, la faute incomberait totalement aux aviateurs américains, qui auraient effectué « une ou plusieurs erreurs ou confusions dues à l’inexpérience et / ou à la précipitation de certains équipages du second groupe de bombardement, pressés d’en finir[6]».

Le Pays basque tout entier est endeuillé. Sept ans après le bombardement de Guernica et celui de Durango, ces souvenirs refont surface. Le lendemain, la presse collaborationniste titre « Les libérateurs ont survolé Biarritz où ils ont semé le deuil et la destruction », évoque un « massacre anglo-américain » et déclare la ville « victime d’un raid terroriste anglo-américain[7] ».

Les funérailles ont lieu le au jardin public de Biarritz.

Notes et références

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  1. Mediabask, « Bombardement du 27 mars 1944, Biarritz s’est souvenue », sur www.mediabask.eus, (consulté le )
  2. Euskal Herria Lehen / Pays Basque D'antan, « EUSKAL HERRIA LEHEN - PAYS BASQUE D'ANTAN: CELA S'EST PASSÉ UN VINGT-SEPT MARS À BIARRITZ EN LABOURD AU PAYS BASQUE AUTREFOIS : LE BOMBARDEMENT DE LA VILLE EN 1944 », sur EUSKAL HERRIA LEHEN - PAYS BASQUE D'ANTAN, (consulté le )
  3. « 466th Bomb Group | American Air Museum », sur www.americanairmuseum.com (consulté le )
  4. « Histoire : le , les mystères du bombardement de Biarritz », Sud-Ouest,‎ (lire en ligne)
  5. « "C’était comme hier" le bombardement de Biarritz il y a 75 ans. », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  6. « Le 75e anniversaire du tragique bombardement de Biarritz le 27 mars 1944 », sur BasKulture (consulté le )
  7. « Mémoire : 78 ans après, les témoins du bombardement de Biarritz et Anglet se souviennent encore », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )

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