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Armand de Polignac (1771-1847)

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Armand XXIV de Polignac
Illustration.
Fonctions
Membre de la Chambre des pairs
Pair héréditaire

(12 ans, 8 mois et 9 jours)
Pairie héréditaire
Prédécesseur Jules de Polignac
Successeur Refuse de prêter serment
Député français

(10 mois et 29 jours)
Élection 22 août 1815
Circonscription Grand collège électoral de la Haute-Loire
Législature Ire (Restauration)
Groupe politique Ultraroyaliste
Prédécesseur Nouveau régime
Successeur Gaspard Chevalier-Lemore
Biographie
Titre complet Duc de Polignac
Nom de naissance Armand Jules Marie Héraclius de Polignac
Date de naissance
Lieu de naissance Hôtel de Polignac, Paris 1er (France)
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès Paris 1er (France)
Sépulture Cimetière de Picpus
Nationalité Française
Parti politique Ultraroyaliste (1815-1830)
Légitimiste (1830-1847)
Père Jules de Polignac
Mère Gabrielle de Polastron
Conjoint Idalie de Neukirchen de Nivenheim
Enfants Sa descendance portant le nom de « Potignat » modification du nom sous la Révolution
Famille Famille de Polignac
Profession homme politique, militaire
Religion Catholicisme

Armand de Polignac (1771-1847)
Armes.


Armand Jules Marie Héraclius de Polignac, 2e duc de Polignac (Paris, - Paris, ) est un homme politique et militaire français.

Vie privée

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Fils aîné d'Armand XXIII Jules François (1745-1817), 1er duc de Polignac () et de Gabrielle de Polastron, Armand-Jules-Marie-Héraclius suit la carrière militaire. Il est garde du corps dans la compagnie de Villeroy (1783), capitaine au régiment de la Reine, puis au régiment de hussards d'Esterhazy. Il quitte la France dès le 1er août 1789,

Il épouse, le à Carpanedo (auj. Albignasego), Idalie Jeanne Lina de Neukirchen de Nyvenheim, riche hollandaise de Batavia (Indes néerlandaises), fille de Berend, baron Neukirchen de Nyvenheim, ambassadeur des Pays-Bas auprès du Saint-Siège, et de Jacoba Antonia de Mom.

Née à Batavia le 26 juin 1775, elle meurt à Paris 8e le 13 septembre 1862[1], sa descendance portant le nom de Potignat, modification du nom sous la révolution[réf. souhaitée].

Émigré sous la Révolution française

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Emigré, il sert comme aide de camp du comte d'Artois (1791), avec le grade de colonel (1792).

Il sert dans l'armée de Condé comme aide de camp et participe à la campagne du Rhin.

En octobre 1793, le comte d'Artois le charge d'annoncer à l'empereur François 1er d'Autriche la mort de la reine Marie-Antoinette, sa tante. Quelques semaines plus tard, il perd sa mère, qui décède à Vienne. Il se réfugie ensuite en Grande-Bretagne, où le rejoint son frère, à la suite du comte d'Artois, dont lui et son frère sont proches.

En 1802, son épouse se rend à Paris pour recouvrer les débris de sa fortune, en particulier le domaine de Claye. M. de Polignac ayant rejoint le comte d'Artois à Londres, avait été compris dans les restrictions de l'acte d'amnistie relatif aux émigrés.

Prisonnier d'État sous l'Empire

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Grâce accordée par Sa Majesté Imperiale Napoléon Bonaparte à Madame Polignac pour M.r Armand Polignac son mari.

En 1804, il débarque secrètement en France, accompagné par son frère Jules, pour participer à la conjuration de Pichegru et de Cadoudal. Tous deux sont arrêtés. Leur procès instruit aux assises, Armand de Polignac est, avec 19 autres conjurés, condamné à mort le  ; mais sa femme se jeta aux pieds de Bonaparte qui commue la peine en une détention jusqu'à la paix, suivie de la déportation. Le duc est détenu avec son frère, condamné à deux ans de prison, d'abord au château de Ham, puis à la prison du Temple, ensuite à Vincennes, où le gouvernement les retient au-delà du temps prescrit, comme prisonniers d'État.

En 1810 seulement il obtient, à l'occasion du mariage de Marie-Louise, d'être transféré, avec son frère, dans une maison de santé, où ils eurent des relations avec le général Malet.

Ayant pu s'évader à la faveur de l'invasion des armées alliées (), ils rejoignent le comte d'Artois à Vesoul. Celui-ci le fait fondé de pouvoir avec le Comte de Semallé. Le 31 mars suivant, avec son frère, ils pénètrent dans Paris, où ils arborent le drapeau blanc.

Armand de Polignac aurait été chevalier de la Foi[2].

Restauration française

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Armand de Polignac est promu maréchal de camp par Louis XVIII, puis élu[3], le , député du grand collège de la Haute-Loire, il appartient à la majorité de la Chambre introuvable.

À la mort de son père, en septembre 1817, il lui succède en devenant le deuxième duc de Polignac et pair de France héréditaire.

le 2ème duc de Polignac est choisi par le comte d'Artois pour être un de ses aides de camp et son premier écuyer. Il conserve les mêmes fonctions auprès de ce prince, devenu en 1824 le Roi Charles X de France.

En 1825, Charles X le fait chevalier des ordres du roi.

Il siège à la Chambre des pairs, ou Chambre haute, jusqu'à la révolution de Juillet 1830, et refuse de prêter serment à Louis-Philippe Ier, alors que son frère est proscrit, puis à nouveau emprisonné[4].

Il se retire alors de la vie publique et réside principalement à Paris. En 1830, il rachète les ruines du château de Polignac, qu'il fait rentrer dans la famille.

Mort à le en son hôtel, à Paris, rue neuve des Mathurins. Il est inhumé au cimetière de Picpus[2].

Son frère, Jules de Polignac, lui succède comme duc de Polignac et meurt un mois après lui[5].

Il épouse, le 6 septembre 1790, Ida Jeanne Lina de Neukirchen de Nivenheim (1775-1862), fille de Berend de Neukirchen de Nivenheim, baron de Nyvenheim et de Jacoba Antonia de Mom. Sa descendance portant le nom de « Potignat » modification du nom sous la Révolution.

Distinctions

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Décorations françaises

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Notes et références

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  1. Acte de décès aux AD 75 en ligne, Paris 8, V4E 888, vue 14/31, acte 1363
  2. a et b « Armand de Polignac », sur roglo.eu (consulté le )
  3. Par 90 voix (138 votants, 216 inscrits).
  4. Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Polignac, Lyon, l'auteur, , 250 p. (ISBN 2-901990-00-2), p. 77-78
  5. Duc de Polignac, La Maison de Polignac, étude d'une évolution sociale de la Noblesse, Le Puy, Editions Jeanne d'Arc, , 521 p., p. 29-37 & 128
  6. « Cote LH//2192/13 », base Léonore, ministère français de la Culture

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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