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Alexandre Galitch

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Alexandre Galitch
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Александр Аронович ГинзбургVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
ГаличVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Valeri Ginzburg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Grigory Mikhnov-Vaytenko (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genres artistiques
Chanson d'auteur (en), pièce de théâtreVoir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Alexandre Galitch nom de plume de Alexandre Aronovitch Ginzburg (en russe : Александр Аркадьевич Галич et Александр Аронович Гинзбург), né le à Ekaterinoslav (aujourd'hui Dnipro) en Ukraine de la période de l'hetmanat et mort le à Paris (France), est un dramaturge, poète et auteur-compositeur-interprète soviétique[1].

Il construit son pseudonyme en 1946 d'après les lettres de son nom : Гинзбург Александр Аркадьевич (Ginzburg Alexandre Arkadievitch).

Il commence ses études à l'école de Constantin Stanislavski et les poursuit au Théâtre-Studio d'Alexeï Arbouzov et Valentin Ploutchek.

Alexandre Galitch est l'auteur de plusieurs pièces de théâtre et de scénarios pour films.

À la fin des années 1950, il commence à écrire des chansons qui ne seront pas acceptées par les autorités soviétiques. Sa pièce Le Silence des marins (Матросская тишина), mettant en scène le destin de trois générations d'une famille juive soviétique, est interdite de représentation en 1958 (elle sera mise en scène pour la première fois en 1988 par Oleg Tabakov) [2]. Galitch sera exclu de l'Union des écrivains soviétiques en 1971 et finalement expulsé d'Union soviétique en 1974[3]. Il s’installe en Norvège pour un an qu’il quitte pour Munich et ensuite Paris.

Il passe ses dernières années à Paris. Il meurt chez lui, électrocuté en branchant un magnétophone Grundig. La cause de sa mort est officiellement définie comme accidentelle, bien que l’implication du KGB soit évoquée[4],[5],[6],[7]. Il est enterré au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois (avec une erreur dans la date de naissance) avec son épouse Angelina Nicolaïevna née Prokhorova (1921-1986).

Notes et références

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  1. (en) Anastasia Gordienko, Outlaw Music in Russia: The Rise of an Unlikely Genre, University of Wisconsin Press, , 333 p. (ISBN 9780299340100, lire en ligne)
  2. Annie Epelboin et Assia Kovriguina, La littérature des ravins, Robert Laffont, , 248 p. (ISBN 978-2-221-12852-7, présentation en ligne)
  3. 241 notices sur les 5 220 tombes que compte le cimetière, en 2 volumes / 2 langues : Amis de Ste Geneviève des Bois et ses environs, La Nécropole russe de Sainte-Geneviève-des-Bois, t. 1, Evry, Vulcano Communication, (ISBN 978-2-9524786-1-8) et traduit en russe par Anastasia de Seauve : Общество друзей истории Сент-Женевьев-де-Буа и его окрестностей, пер. с франц. Анастасия де Сов, Русский некрополь Сент-Женевьев-де-Буа, t. 2, Evry, Vulcano Communication,‎ .
  4. Frans C. Lemaire, Le destin russe et la musique : Un siècle d'histoire de la Révolution à nos jours, Fayard, , 738 p. (ISBN 978-2-213-66522-1, présentation en ligne)
  5. (en) Valery Panov et Terry Sivashinsky, Scene from the Wings, Xlibris Corporation, , 213 p. (ISBN 978-1-4836-1508-0, présentation en ligne), p. 51
  6. (en) Alec Nove, Glasnost in Action (Routledge Revivals) : Cultural Renaissance in Russia, Routledge, , 266 p. (ISBN 978-1-136-62912-9, présentation en ligne), p. 131
  7. (en) Peter Wagstaff, Border Crossings : Mapping Identities in Modern Europe, Peter Lang, , 253 p. (ISBN 978-3-03910-279-2, présentation en ligne), p. 203

Liens externes

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