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Alberto Ruiz Novoa

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Alberto Ruiz Novoa
Fonction
Ministre de la Guerre
Biographie
Naissance
Décès
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BogotaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Militaire, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
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Autres informations
Arme
Conflits

Alberto Ruiz Novoa, né le à Bucaramanga[1] et mort le à Bogota, est un militaire colombien, commandant du bataillon colombien engagé dans la Guerre de Corée, commandant de l'armée de terre de 1960 à 1962, et ministre de la guerre de Guillermo León Valencia de 1962 à 1965. Durant son mandat au ministère de la guerre, il met un terme au phénomène des bandes armées qui restaient actives dans des régions reculées du pays, dont le Tolima, après la période de La Violencia, et mène à bien l'offensive contre la République de Marquetalia, enclave communiste au sud du Tolima, avec l'aide des États-Unis.

Son action comme ministre de la défense est appréciée et il devient assez populaire. Il est limogé en février 1965 après des discours où il critiquait la politique de León Valencia, trop favorable à l'« aristocratie »[2]. Selon lui, le pays avait besoin d'une réforme agraire énergique et d'une « révolution socio-économique » de type "nassériste"; il affirmait également que l'avenir de la guerre serait la guérilla[3]. Il était également accusé de préparer un coup d'État[4].

Il participe aux élections de 1966[5].

Notes et références

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  1. (es) Luis Alberto Villamarin Pulido, 93 años del General Alberto Ruiz Novoa, , eltiempo.com
  2. « Le président Valencia limoge le général Ruiz Novoa ministre de la guerre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Jean Lartéguy, Les guérilléros, , p. 219 :

    « La guerre de l'avenir sera la guerre de guérilla... Quelquefois, ce sera le communisme qui essaiera de s'emparer du pouvoir au moyen de la subversion. D'autres fois, il devra faire front aux guérillas qui essayeront de récupérer pour l'Occident le terrain perdu. Pour l'instant, c'est à l'Occident de récupérer les terres colombiennes tombées aux mains des communistes. »

  4. (en) Colombia: General Unrest, Time Magazine,
  5. « Élections législatives en Colombie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )