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Anthon

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Anthon
Anthon
Mairie d'Anthon.
Blason de Anthon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Lyon Saint-Exupéry en Dauphiné
Maire
Mandat
Cédric Camp
2020-2026
Code postal 38280
Code commune 38011
Démographie
Gentilé Anthonois
Population
municipale
1 120 hab. (2021 en évolution de +8 % par rapport à 2015)
Densité 127 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 30″ nord, 5° 10′ 14″ est
Altitude Min. 182 m
Max. 249 m
Superficie 8,82 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charvieu-Chavagneux
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Anthon
Géolocalisation sur la carte : France
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Anthon
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Anthon
Liens
Site web mairie-anthon.fr

Anthon est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Autrefois paroisse de la province royale du Dauphiné, la commune est au XXIe siècle, l'une des quatre villes de la communauté de communes Lyon Saint-Exupéry en Dauphiné.

Ses habitants sont appelés les Anthonois[1].

Géographie

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Situation et description

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Anthon est située sur la rive gauche du Rhône, à l'opposé de sa confluence avec l'Ain, à environ 30 kilomètres en amont du centre de Lyon, 100 km de Grenoble et 15 km de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 969 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Saint-Exupery », sur la commune de Colombier-Saugnieu à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 862,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie

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Le Rhône à Anthon.

Anthon est bordée dans sa partie nord-est par la rive gauche du Rhône au niveau de sa confluence avec l'Ain, cependant situé en rive droite.

Voies de communication et transport

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La commune fut desservie, au début du XXe siècle jusqu'à 1937, par la ligne 16 de l'ancien tramway de Lyon, qui, dans cette zone rurale, fonctionnait comme un véritable chemin de fer secondaire.

Au , Anthon est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50 %), forêts (22,7 %), prairies (8,4 %), eaux continentales[Note 2] (7,7 %), zones urbanisées (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels et technologiques

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Risques sismiques

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L'ensemble du territoire de la commune d'Anthon est situé en zone de sismicité no 3, dite « modérée » (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[13].

Terminologie des zones sismiques[14]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques

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Le lieu Anthon est mentionné au XIIe siècle[15].

Le territoire était occupé à l'époque romaine[15].

Un poème de Sidonius Apollinaris (Sidoine Apollinaire) célèbre les vignes d'Anthon, vers l'an 450 de notre ère[réf. nécessaire].

Les seigneurs d'Anthon sont de temps immémoriaux les tenants de cette terre. Aucune attribution de domaine ne leur est attribué sous l'empire (Charlemagne et suivants) ni par les rois successifs. Ceci laisse à penser qu'ils sont détenteurs de leur domaine de toute ancienneté.

Guichard 1er s'illustre à la première croisade en l'an 1096. Son lointain descendant Louis d'Anthon disparaît en 1326, le domaine étant attribué à sa jeune sœur qui le cède à sa tante, épouse d'Hugues de Genève.

Il passe ensuite aux Saluces.

La famille d'Anthon survit un certain temps au travers de la branche cadette des Varax qui s'éteint au XVe siècle. La descendance de Louis d'Anthon n'est pas connue. Plusieurs branches d'Anthon ou Danton se réclament de lui.

La bataille d'Anthon date du . Louis de Chalon, fort de son impressionnante supériorité numérique avec ses 4 000 hommes, s’avance en toute tranquillité au secours du château de Colombier, dont il ignore la reddition. Il s’engage sur le chemin d’Anthon à Colombier qui serpente à travers bois, là ou précisément les 1 600 combattants dauphinois et alliés sont en embuscade dans les taillis, près du village de Janneyrias.

La colonne orangiste, étirée dans le chemin étroit, est brusquement surprise de toutes parts. La puissante cavalerie orangiste est prise au piège. Bientôt, c’est la confusion générale et le sauve qui peut en direction d’Anthon. Les fuyards abandonnent armes et bagages et se sauvent à travers bois. Plus de 200 hommes se noient en essayant de franchir le Rhône tumultueux. Ainsi s’achevait la « bataille d’Anthon ». Le Dauphiné était sauvé.

Au XVIIIe siècle, il existe à Anthon un péage sur le Rhône dont le bureau de perception est attaqué en [16].

Politique et administration

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Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 ? Gabriel-Louis Lefort    
2001 2008 Pierre Robert SE Kinésithérapeute
mars 2008 2020 Bruno Bon SE Agriculteur
2020 En cours Cédric Camp    
  • En 2015, la commune n'est jumelée avec aucune autre.

Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Anthonois[15].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 1 120 habitants[Note 3], en évolution de +8 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
227221280304345373422407396
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
424406419390412356375322286
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
318289265288292277224203177
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2012252643336979179409461 041
2018 2021 - - - - - - -
1 0731 120-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Équipements culturels et sportifs

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Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église.
  • Tour ancienne
  • Église Saint-Germain d'Anthon du XIXe siècle
  • Le site protégé du confluent de l'Ain se jetant dans le Rhône
  • Vestiges du château fort d'Anthon, du XIIe siècle, à un emplacement occupé déjà par une motte castrale et en époque gauloise et puis romaine. Il subsiste des restes du mur d'enceinte et l'arche de la porte principale, et des vestiges de l'ancienne chapelle[21],[22], près de la confluence entre le Rhône et l'Ain[23]. Le château d'Anthon est connu pour la bataille d'Anthon.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Blason de Anthon Blason
De gueules, dragon d'or à tête humaine
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Anthon », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Anthon et Colombier-Saugnieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lyon-Saint-Exupery », sur la commune de Colombier-Saugnieu - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lyon-Saint-Exupery », sur la commune de Colombier-Saugnieu - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  14. [1]
  15. a b et c Daniel Delattre et al., L'Isère - les 533 communes. Grandvilliers : Éditions Delattre, 2008. (ISBN 2-915907-40-4 et 978-2-915907-40-7).
  16. Anne Conchon, Le péage en France au XVIIIe siècle : Les privilèges à l'épreuve de la réforme, Paris, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, coll. « Histoire économique et financière de la France / Études générales », , 583 p. (ISBN 978-2-11-092599-2, lire en ligne), p. 88, 443.
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, Éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 978-2-911148-66-8), p. 681.
  22. Histoire des communes de l'Isère : arrondissement de Vienne, ouvrage collectif, Éditions Horvath, 1987, pp. 277-280.
  23. Mémoires de la Société Académique de Savoie, par l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, 1841, p. 447.