Claire Coombs
Titulature | Princesse de Belgique |
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Nom de naissance | Claire Louise Coombs |
Naissance |
Bath (Royaume-Uni) |
Père | Nicholas Coombs |
Mère | Nicole Mertens |
Conjoint | Laurent de Belgique |
Enfants |
Louise de Belgique Nicolas de Belgique Aymeric de Belgique |
Claire Louise Coombs, née le à Bath, au Royaume-Uni, est depuis 2003 l'épouse du prince Laurent, fils du roi Albert II et frère du roi Philippe de Belgique, et porte le titre de princesse de Belgique.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance et vie professionnelle
[modifier | modifier le code]Fille de Nicholas Coombs, un homme d'affaires, et de Nicole Mertens, elle a la double nationalité britannique et belge. Elle a une sœur, Joanna, et un frère, Matthew. La famille Coombs s'installe à Dion-le-Val en Brabant wallon en 1977. Claire effectue ses études primaires et secondaires à l'Institut de la Providence à Wavre. Durant ses temps libres, elle se consacre à la musique, à l'équitation et au scoutisme. Après avoir commencé des études d'architecture, elle préfère s'orienter vers la profession de géomètre. Elle obtient le diplôme de géomètre-expert immobilier en 1999. Le bureau Brone et Oldenhove à Wavre, chez qui elle avait effectué un stage, lui propose alors de devenir membre associé. Claire parle le français, le néerlandais et l'anglais.
Mariage et enfants
[modifier | modifier le code]Le , les fiançailles du prince Laurent de Belgique avec Claire Coombs sont annoncées par le roi et la reine des Belges. Le 12 avril 2003, le prince Laurent et Claire Coombs sont mariés civilement à l'hôtel de ville de Bruxelles par le bourgmestre Freddy Thielemans.
Le mariage religieux se déroule en la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule et est marqué par la méditation du prêtre français Guy Gilbert, ami personnel du prince. À la demande de ce dernier, une messe d'actions de grâces a lieu le lendemain du mariage dans le quartier pauvre des Marolles (Bruxelles), où la Fondation Prince-Laurent a ouvert un dispensaire pour animaux. De cette union naîtront trois enfants :
- la princesse Louise Sophie Mary (Woluwe-Saint-Lambert, ) ;
- le prince Nicolas Casimir Marie (Woluwe-Saint-Lambert, ) ;
- le prince Aymeric Auguste Marie (Woluwe-Saint-Lambert, ).
La princesse Claire, son époux et leurs enfants habitent à Tervuren dans la Villa Clémentine qui a été construite au début des années 1990 par la Donation royale pour être mise à la disposition du prince Laurent.
Rôle royal
[modifier | modifier le code]Lors des élections régionales et européennes du 13 juin 2004, la princesse Claire est choisie, parmi la liste des électeurs, pour être assesseur dans un bureau de vote de la commune de Tervuren. Malgré quelques réticences du Palais, la princesse assuma son devoir civique comme n'importe quel citoyen. C'était la première fois qu'un membre de la famille royale effectuait cette tâche et ce fut salué comme un nouvel exemple de la modernisation de la monarchie depuis 1993.
Contrairement à ses deux belles-sœurs Mathilde et Astrid, Claire n'a pas de rôle officiel défini et apparaît peu en public. La princesse Claire a reçu le grand cordon de l'ordre de Léopold (en 2004)[1], est la marraine de l'ASBL De Gentse Barge, et a accordé son haut patronage à la Brussels Choral Society qui a participé à la cérémonie religieuse de son mariage. Elle est aussi la marraine d'une Rose Princesse Claire, une rose blanche créée par l'horticulteur Carl Van Sante et baptisée par le prince en 2006. Lors de ses activités officielles, la princesse est souvent habillée par Édouard Vermeulen, fournisseur breveté de la Cour, mais elle aime aussi sortir de l'anonymat des couturiers belges moins connus, comme Mademoiselle Lucien (lors de la fête nationale 2004) ou Stijn Helsen (lors de la fête nationale 2008). Son sac noir en forme de Belgique prêté par la Maison Delvaux a également été très remarqué lors de la fête nationale 2008. La princesse Claire est la marraine de sa nièce la princesse Éléonore (née en 2008), fille du roi Philippe et de la reine Mathilde. En mai 2010, la princesse accepte la présidence d'honneur de la Fondation Pro Rénovassistance. À l'occasion du 50e anniversaire des Espaces verts et Arts des jardins, célébré en 2011 au château de Belœil, la princesse Claire devient la présidente d'honneur de l'association créée en 1961 par Ernest-John Solvay, l'architecte-paysagiste René Pechère et la princesse de Ligne.
Lors d'une assemblée générale en juin 2013, la princesse Claire a été nommée administratrice déléguée de Rec 67 Arlon, une société immobilière créée pour acheter, rénover et louer des immeubles situés 63, 65 et 67, rue d'Arlon à Bruxelles.
La princesse Claire a reçu le prix United Humans Award 2018 for Mutual Respect.
Titulature
[modifier | modifier le code]Elle porte successivement les noms puis titre de :
- Mademoiselle Claire Louise Coombs (18 janvier 1974 – 12 avril 2003)
- Son Altesse Royale la princesse Claire de Belgique (depuis son mariage, le 12 avril 2003, avec le prince Laurent de Belgique)[2],[3]
Annexe
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Belgique
- Roi des Belges
- Liste des souverains belges
- Liste des reines consorts belges
- Arbre généalogique de la famille royale belge
- Famille royale belge
- Monarchie en Belgique
- Histoire de la monarchie belge
- Politique en Belgique
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Vincent Leroy, Le prince Laurent et la princesse Claire, éditions Imprimages, 2009.
- Mario Danneels (nl), Laurent, le pécheur de Laeken, éditions Jourdan, 2012
- Article sur les 42 ans de la princesse Claire : http://familleroyalebelge.blogspot.be/2016/01/les-42-ans-de-la-princesse-claire.html
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Arrêté royal du 14 juillet 2004, publié au Moniteur Belge du 5 janvier 2005.
- Acte de mariage publié au Moniteur belge du .
- À titre personnel, Mlle Claire Coombs a été titrée princesse de Belgique par le roi Albert II le . C'est ainsi qu'elle peut porter après son nom le titre de princesse de Belgique non seulement en sa qualité d'épouse du prince Laurent, mais également à titre personnel (cf. arrêté royal du , publié au Moniteur belge du ).