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Claira

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Claira
Claira
Clocher de l'église Saint-Vincent.
Blason de Claira
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Communauté de communes Corbières Salanque Méditerranée
(siège)
Maire
Mandat
Marc Petit
2020-2026
Code postal 66530
Code commune 66050
Démographie
Gentilé Clairanencs
Population
municipale
4 681 hab. (2021 en évolution de +16,24 % par rapport à 2015)
Densité 242 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 45′ 40″ nord, 2° 57′ 22″ est
Altitude Min. 5 m
Max. 20 m
Superficie 19,34 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Claira
(ville isolée)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Côte salanquaise
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Claira
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Claira
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Claira
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Claira
Liens
Site web www.claira.fr

Claira Écouter est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Agly, la Llavanera, le ruisseau de Claira et par un autre cours d'eau.

Claira est une commune urbaine qui compte 4 681 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'unité urbaine de Claira et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Clairanencs ou Clairanencques.

Géographie

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Localisation

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La commune de Claira se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 9 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 3 km de Saint-Laurent-de-la-Salanque[2], bureau centralisateur du canton de la Côte salanquaise dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Laurent-de-la-Salanque[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Saint-Hippolyte (2,8 km), Torreilles (3,2 km), Saint-Laurent-de-la-Salanque (3,2 km), Pia (3,3 km), Bompas (3,7 km), Villelongue-de-la-Salanque (4,3 km), Sainte-Marie-la-Mer (6,2 km), Rivesaltes (6,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Claira fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Saint-Hippolyte, Saint-Laurent-de-la-Salanque, Torreilles, Villelongue-de-la-Salanque, Bompas, Pia, Rivesaltes et Salses-le-Château.

Géologie et relief

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La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].

Hydrographie

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Le village de Claira est situé sur la rive gauche de l'Agly, à environ 10 kilomètres de Perpignan, en Salanque.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 540 mm, avec 5,5 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torreilles à 3 km à vol d'oiseau[10], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 554,7 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].

Au , Claira est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Claira[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,3 %), cultures permanentes (36,7 %), zones urbanisées (6,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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La commune est accessible depuis l'autoroute A9 (échangeur 41) par la route départementale 83 (sorties 5 et 6).

Claira est également desservie par une voie verte de 14 km, entre Le Barcarès et Rivesaltes, le long de la rive gauche de l'Agly.

Au sud du village subsiste une partie de la plateforme de la ligne ferroviaire qui reliait Rivesaltes au Barcarès via Pia, Claira et Saint-Laurent-de-la-Salanque (Ligne de Perpignan au Barcarès). Il reste notamment un pont restauré qui enjambait un chemin de desserte locale. Le pont sur l'Agly a quant à lui été démantelé.

La ligne 503 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan en partant de Salses-le-Château.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Claira est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[18],[19].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[20],[21].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[22]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[23].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[24].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly, un ouvrage de 57 m de hauteur construit en 1994[26].

Le nom désigne le domaine de Clarius, gentilice (« nom de famille ») latin formé sur le nom de personne Clarus (clarus = clair, brillant, illustre). Le suffixe latin -anum donne la finale catalane -à. La forme Clayrà a été utilisée en catalan par le passé, mais elle ne respecte pas les conventions orthographiques de cette langue, et donc tend à disparaitre[27].

En catalan, le nom de la commune est Clairà[28].

L'antique Via Domitia passait à l'ouest du village actuel. Des chemins en reprennent d'ailleurs plus ou moins le tracé[29]. Aux alentours de 118 av. J.-C., le domaine d'un certain Clarus (ou Clarius) s'organise sur une petite éminence à proximité de la Via Domitia, constituant le point d'origine du village.

En 928 est mentionné un premier hameau autour de l'église de Saint-Jaume de Predacalç puis, plus tard, celui autour de l'église de Saint-Pierre. Autour de l'an 1000, Claira devient un village fortifié, avec son église Saint-Vincent et son château de Biterna ou réside le seigneur. En 1140, première mention du prieuré de Saint-Pierre-del-Vilar ou réside une communauté de moines. En 1233, des privilèges sont accordés aux habitants par le comte de Roussillon, Nuno Sanç, à qui avaient été confiés les biens de Bernard-Guillaume de Clayrà, condamné comme hérétique (cathare). En 1356, le roi Pierre III le Cérémonieux donne Claira en héritage à ses deux filles, les infantes Constance (14 ans), reine de Sicile, et Jeanne (12 ans), future Comtesse d'Empories. Les consuls et les habitants protestent car ils voulaient rester dans le domaine royal. En 1365, Claira est le village le plus important de la Salanque et le reste pendant plus de 250 ans. Il compte alors 143 feux. En 1372, création de la chapelle du Christ par Guillem Capdevilla. En 1428, vente du château de Claira à Raymond de Périllos par la reine Marguerite, veuve du dernier roi catalan Martin l'Humain. En 1443, charte de privilèges accordées par le roi Alphonse V d'Aragon pour la création du ruisseau de Claira et la création d'un moulin. Les habitants de Claira pourront prendre les eaux de l'Agly où ils le voudront et autant qu'ils en désireront. La digue est établie au pied de Rivesaltes.

Le 10 juin 1639 a lieu la bataille de Claira où la population entière lutte contre les soldats français. De 1639 à 1659, Claira connait deux exodes dont l'un dura 7 ans et les habitants abandonnent le village en grande partie détruit par les soldats français. Les cloches du village sont sauvées car Claira sert de garnison et les cloches à ameuter les alentours, les cloches des autres villages étant fondues pour faire des canons. En 1659, les habitants réintègrent le village avec leur curé, Francisco Cases et Claira devient française.

Le village est cité à partir du XIe siècle (1013, 1070 et 1091). Les siècles suivants (XIIIe siècle au XVe siècle), plusieurs textes font état des fortifications du village et des réparations à y effectuer. Lors des guerres qui opposèrent la France à l'Espagne au XVIIe siècle, une des batailles prit place à proximité de la localité[30].

Politique et administration

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Hôtel de ville et bureau de poste.

En 1790, la commune de Claira est incluse dans le canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque. Elle rejoint en 1801 le canton de Rivesaltes puis revient, en 1935, dans le canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque, qu'elle ne quitte plus par la suite[31],[32].

À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la Côte salanquaise.

Administration municipale

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[27]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 ? Antoine Badoua    
         
8 mai 1800 avril 1802 Ange Sanyas    
22 avril 1802 27 mai 1815 Joseph Parès fils    
27 mai 1815 25 novembre 1815 Ange Sanyas    
25 novembre 1815 28 janvier 1816 Joseph Parès fils    
28 janvier 1816 5 janvier 1826 Ange Sanyas    
5 janvier 1826 12 mars 1829 François de Rovira    
12 mars 1829 29 août 1830 François Duron    
29 août 1830 20 septembre 1831 Sébastien Gauze    
20 septembre 1831 ? François Cantagrill    
? 13 mai 1833 Joseph Parès fils    
13 mai 1833 ? François-Sébastien Cantagrill    
         
? 27 février 1848 François Duron    
27 février 1848 10 mars 1848 Étienne Cadène-Maillac    
10 mars 1848 1865 Nicolas Manal    
1865 ? Joseph Ripoull    
         
? 1888 Antoine Cadène-Gauze    
1888 ? Joseph Parès-Cayrol    
         
avant 1896 ? Joseph Sanyas    
Les données manquantes sont à compléter.
octobre 1947 mars 1965 Charles Balat [réf. nécessaire]    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1989 5 novembre 2017
(décès)
José Puig[33] MoDem Vigneron
Conseiller général de Saint-Laurent-de-la-Salanque (2011 → 2015)
Conseiller départemental de la Côte salanquaise (2015 → 2017)
Président de la CC Salanque - Méditerranée (? → 2016)
16 novembre 2017 3 juillet 2020 Hélène Malé[34] DVD Pharmacienne
3 juillet 2020 En cours Marc Petit[35] SE Cadre, chargé d'opération
2e vice-président de la CC Corbières Salanque Méditerranée (depuis 2020)
Conseiller départemental depuis 2021

Population et société

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Démographie ancienne

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La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1355 1365 1378 1470 1515 1553 1643 1709 1720
121 f143 f92 f97 f84 f31 f94 f71 f96 f
1730 1755 1767 1774 1789 1790 - - -
112 f170 f546 H112 f136 f534 H---
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].

En 2021, la commune comptait 4 681 habitants[Note 4], en évolution de +16,24 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7537338541 0331 0491 0931 0901 1801 242
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1971 3471 4081 4101 5211 7301 8711 8501 760
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6831 6621 6051 6161 4911 5811 5651 2801 324
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 4391 4461 2491 4152 1172 6253 3653 4693 756
2017 2021 - - - - - - -
4 1814 681-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[39] 1975[39] 1982[39] 1990[39] 1999[39] 2006[40] 2009[41] 2013[42]
Rang de la commune dans le département 40 46 45 38 34 30 30 28
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête patronale et communale : 22 janvier[43].

En 2018, la commune compte 1 819 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 4 313 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 500 [I 6] (19 350  dans le département[I 7]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (42,1 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 8,6 % 10,3 % 11,9 %
Département[I 9] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 569 personnes, parmi lesquelles on compte 73,9 % d'actifs (62 % ayant un emploi et 11,9 % de chômeurs) et 26,1 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 1 699 emplois en 2018, contre 1 456 en 2013 et 1 186 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 602, soit un indicateur de concentration d'emploi de 106,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,3 %[I 12].

Sur ces 1 602 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 413 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 90,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 4,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 615 [I 15].

Entreprises et commerces

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La commune abrite le siège social d'une société crée en 2005 M+ Matériaux : négoce de matériaux de construction filiale de Samse et premier employeur local (538 personnes en 2017).[réf. nécessaire]

Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux touristiques

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Le vieux village était protégé par une enceinte fortifiée de plan rectangulaire flanquée de tours. Remontant au XIIe siècle, plusieurs fois réparée, elle fut rasée au XIXe siècle. Il n'en reste que de rares vestiges et la trace sur le cadastre du village[44].

À l’est se dresse l'église paroissiale Saint-Vincent, dont le chevet prenait appui contre le rempart est. Citée en 1091[44], l'édifice roman fut reconstruit au XIVe siècle puis remanié aux XVIIIe siècle et XIXe siècle. Le mur sud conserve des vestiges intéressants : une fenêtre romane en plein cintre, un enfeu gothique surmonté par un bas-relief et une inscription datée de 1372, encadré de deux gargouilles. L'édifice est dominé par un clocher gothique en brique, remanié postérieurement[45].

Environ 2 kilomètres à l'ouest du village se dresse l'église Saint-Pierre-du-Vilar (catalan : Sant Pere del Vilar). Citée dès 951, possession de l'abbaye Sainte-Marie de Lagrasse, elle fut le siège d'un prieuré qui fut sécularisé au XIVe siècle. L'édifice actuel date du XIe siècle et possède une nef unique terminée par une abside semi-circulaire. Elle fut surélevée et remaniée postérieurement (période indéterminée), comme le montre la fenêtre axiale de l'abside qui est maintenant au ras du sol. Les traces de reprise de la maçonnerie sont également très visibles sur la façade occidentale, avec l'adjonction d'un clocher-mur et d'un portail modernes. Les traces d'un ancien portail sont visibles sur le mur nord[46].

  • Église Saint-Pierre-du-Vilar. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[47]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[47].
  • Église Saint-Vincent de Claira. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[48]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[48].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Claira Blason
D'azur au dextrochère armé d'une épée haute posée en bande, le tout d'or, issant d'une burelle ondée d'argent en pointe; à la meule de moulin d'argent percée du champ, brochant sur l'épée, tiercée en pairle ondé renversé par un filet de sable, chargée au 1er d'une cloche de gueules, au 2e d'une tour donjonnée du même, ouverte et ajourée d'argent, au 3e d'un chardon de gueules[49].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

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  • Marcelle Pellicer, Clayrà.. fa temps : La vie dans un village de la Salanca de 1800 à 1914, Prades, Terra Nostra, , 271 p.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Claira ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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Autres sources

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