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Charles Brunin

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Charles Brunin
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 46 ans)
SchaerbeekVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Statue du Prince de Ligne (1882-1883), à Belœil

Charles Eugène Brunin, né à Mons le et mort à Schaerbeek le , est un sculpteur belge[1].

Charles Brunin est le fils du marchand Eugène Victor Joseph Brunin et de Caroline Claire Dandoy[2]. Il étudie à l'Académie de Mons avec Étienne Wauquière, à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers avec Joseph Geefs (1865-1869) et à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles (1869-1870, 1872-1873) avec Eugène Simonis[1]. En 1869, il concourt pour le Prix de Rome, qu'il ne remporte pas. Il peut cependant se rendre à Rome grâce aux subventions de la ville de Mons[3]. Son séjour en Italie lui inspire la création de plusieurs types folkloriques italiens.

Brunin a sculpté des bustes, des figures, des monuments aux morts et des portraits. Il fait ses débuts comme exposant en septembre 1871, à l'exposition des maîtres vivants d'Amsterdam et une semaine plus tard au Salon de Gand. Il participe également aux Salons de Bruxelles, aux expositions universelles de 1878 à Paris et de 1880 à Bruxelles, et à l'Exposition Universelle Coloniale et d'Exportation Générale (nl) (1883) à Amsterdam. En 1872, il expose le buste en marbre d'une Milanaise au Salon de Bruxelles. Un scandale éclate lorsque l'œuvre est achetée par un membre du jury au lieu de l'État[4]. Son œuvre en marbre Les pigeons de Saint-Marc est achetée par le roi au Salon de Bruxelles de 1875, et un exemplaire en bronze entre dans la collection des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique en 1893[5]. En 1879, il remporte une commande pour un vase monumental derrière le bâtiment du parlement à Bruxelles. Le travail de Brunin a été distingué à l'Exposition universelle de 1879 à Sydney et à l'Adelaide Jubilee International Exhibition (en) à Adélaïde (1887).

De 1873 à 1882, Brunin est professeur à l'Académie de Mons. En 1879, il épouse Marie Pauline Ernestine Clays (1855), fille du peintre de marine Paul-Jean Clays. En 1882, le couple s'installe à nouveau à Bruxelles. Brunin meurt quelques années plus tard, à l'âge de 46 ans. Il n'a pu mener à bien plusieurs commandes, dont trois sculptures pour l'hôtel de ville de Bruxelles[6] et un monument au bourgmestre François Dolez[7].

À la suite de son décès le , il est inhumé au cimetière de Mons[8].

Sélection d'œuvres

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Distinction

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Notes et références

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  1. a et b (nl) Paul Piron, De Belgische beeldende kunstenaars van de 19e tot de 21e eeuw, Bruxelles, Ludion, (ISBN 9789491819643), p. 261-262
  2. Acte de naissance n° 298, via FamilySearch.
  3. (nl) Jacques van Lennep (red.) (1990) De 19de-eeuwse Belgische beeldhouwkunst. Brussel: Generale Bank. (ISBN 978-90-94015-31-2). p. 311-312.
  4. (nl) Cor Engelen & Mieke Marx (2002) Beeldhouwkunst in België vanaf 1830. Brussel: Algemeen Rijksarchief en Rijksarchief in de provinciën, Studia 90. Volume I, p. 160-162.
  5. (nl) "Herinnering aan Venetië : de duif(ven) van San Marco", Koninklijke Musea voor Schone Kunsten van België. Gearchiveerd op 30 maart 2023.
  6. (nl) Maarten Goedee (1985) De Standbeelden van het Brussels Stadhuis. Uitgave Archief en Museum van het Vlaams Leven te Brussel vzw. Het beeld van Anthone Van der Noord werd overgedragen aan Charles Samuel, de opdracht voor de beelden van Maximiliaan t'Seraerts van Heenkenshoot en Leonard van der Hecke werd overgenomen door Guillaume Charlier.
  7. Jacques van Lennep (red.) (1990) De 19de-eeuwse Belgische beeldhouwkunst. Brussel: Generale Bank. (ISBN 978-90-94015-31-2). p. 311-312.
  8. Cimetière ancien de Mons - Itinéraires-Découverte, Région wallonne,
  9. « BRUNIN Charles | Connaître la Wallonie », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  10. Moniteur, « Ordre de Léopold », Moniteur belge, no 329,‎ , p. 5433-5434 (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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