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Cendre (homonymie)

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Cendre peut, en premier lieu, faire référence à :

  • la cendre, résidu d'une combustion ou incinération ;

D'où, l'usage en chimie analytique du taux de cendre(s) ou ash content en anglais. Cette donnée gravimétrique caractéristique est basée sur l'élimination des matières organiques d'un échantillon de matériau par calcination à température définie durant un temps donné, selon une méthode d'essais (exemple simplifié : échantillon de 2 g chauffé pendant 4 heures à 800 °C ±20 °C). Exprimé en %, il correspond au rapport de la masse du résidu obtenu après calcination à la masse initiale de l'échantillon. Voir aussi Cendres totales et, basé sur le même principe, mais à une température beaucoup plus faible, Extrait sec ;

  • la Cendre, terme symbolique et rituel de nombreuses religions, souvent écrit avec une majuscule initiale. Les écrits de liturgie chrétienne au XIIIe siècle en précise la place dans le rituel catholique, ainsi que la conception théologique.

Il existe d'autres acceptions à ce terme[1] :

L'adjectif « cendre » désignant la couleur sombre de la cendre, issu de cendros, adjectif attesté en ancien français au sens de « couleur de cendre »[2], est utilisé pour nommer des êtres vivants ou objets de cette couleur :

  • Cendrillon, héroïne du conte du même nom, elle tient son nom au fait qu'elle repose dans la cendre une fois son travail fini.
  • Sandre Ce lien renvoie vers une page d'homonymie

Notes et références

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  1. Le mot latin cǐnis, cineris plus souvent masculin que féminin, adopté dans les koinès gallo-romaines en est à l'origine via le cas accusatif cinerem. Le mot « cendre » en ancien français est de genre féminin, il est attesté en 1175 dans les romans de Chrétien de Troyes et correspond déjà aux premières significations de cendre, mais aussi de l'incendie jusqu'en ses phases ultimes. Donnons l'évolution phonétique depuis le latin : (k)in(é)rem, (s)ïn(e)rem, (s)indre, (s)andre.
  2. Probablement fin XIIe siècle. Cité dans le Roman de Carité, de Renclus de Moilens, en 1204. Le sens figuré correspond à « vil, lâche ». Le mot a aussi engendré cendreux.