Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Caromb

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Caromb
Caromb
Blason de Caromb
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin
Maire
Mandat
Valérie Michelier
2020-2026
Code postal 84330
Code commune 84030
Démographie
Gentilé Carombais, Carombaises
Population
municipale
3 458 hab. (2021 en évolution de +6,43 % par rapport à 2015)
Densité 192 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 06′ 43″ nord, 5° 06′ 30″ est
Altitude 190 m
Min. 129 m
Max. 479 m
Superficie 17,98 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Carpentras
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Monteux
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Caromb
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Caromb
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Voir sur la carte topographique de Vaucluse
Caromb
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Caromb
Liens
Site web http://www.ville-caromb.fr

Caromb [kaʁɔ̃] est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Carombais[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]
L'entrée du village par la route de Carpentras.

La commune est située au pied du mont Ventoux, régulièrement traversée par le Tour de France.

Accès et transports

[modifier | modifier le code]

Les routes départementales 13, 21 et 55 passent sur la commune par le bourg.

L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7 et la gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV.

La commune est relativement plate dans la partie du sud jusqu'à la limite nord du bourg (entre 129 et 230 mètres) mais connait un relief plus important (jusqu'à 479 mètres d'altitude) dans sa partie au nord en direction du mont Ventoux, près du col de la Madeleine.

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[2].

La commune est traversée par la Mède au sud ainsi que l'un de ses affluents, le Malagrone (à l'est du bourg, sur un axe nord-sud). L'on trouve aussi le Brégoux (à l'ouest et pratiquement en limite de commune) et le Gouredon, un affluent[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 731 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carpentras », sur la commune de Carpentras à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 665,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Dans cette commune qui produit des Ventoux (AOC) aucun vigneron ne se plaint du mistral, même violent, car celui-ci a des avantages bénéfiques pour le vignoble. Appelé le « mango-fango », le mangeur de boue, il élimine toute humidité superflue après les orages, dégage le ciel et lui donne sa luminosité, préserve les vignes de nombre de maladies cryptogamiques et les débarrasse d'insectes parasites[11].

Au , Caromb est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon[Note 2], une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carpentras, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (56,7 %), forêts (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), zones urbanisées (9,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Les anciennes graphies du nom de la commune sont bien référencées avec Ad Carumbum en 1021, Carumbio en 1185 et Carumbo en 1254. Ce nom tire son origine du préfixe *car- (pierre), auquel a été adjoint le double suffixe -um - p(o)[1].

Préhistoire et Antiquité

[modifier | modifier le code]

Un site acheuléen a livré des nucleus taillés qui ont été datés de -100 000 avant notre ère[18]. Sur la route de Malaucène, près de la grange de Marignane, sur un même site ont été retrouvés des silex taillés du paléolithique ainsi que des pointes de flèches et des anneaux du néolithique[1].

Sur le site de la chapelle Saint-Étienne, ont été exhumées une mosaïque et une statue d'Apollon[19] ainsi qu'une centaine de tombes à mobilier[18].

Raymond VII de Toulouse, marquis de Provence, en 1240 donna ce fief à Barral des Baux. En 1315, Cécile des Baux, dite Rascasse ou la Belle Comtesse, apporta en dot Caromb à Raymond Guilhem de Budos, recteur du Comtat Venaissin, et neveu de Clément V. Il revint ensuite à ses premiers feudataires puisque dans son testament de 1374, Amédée des Baux, comte d'Avellino, légua ce fief à sa nièce Alix des Baux[1].

Renaissance

[modifier | modifier le code]
Le château avant la Révolution.

En 1431, ce fief passa par mariage aux Astorg de Peyre, barons du Gévaudan, devenus seigneurs de Beaumes-de-Venise, puis aux princes d'Orange en 1451. Il fut attribué à Étienne, le bâtard de Chalon-Orange, qui s'empressa de s'en défaire en le vendant pour 10 000 écus à Étienne de Vesc, sénéchal de Beaucaire pour le roi Charles VIII de France[20], grand chambellan de Naples. Décidé à s'installer à demeure, il fit édifier un château entre 1481 et 1506[21]. Il eut la réputation d'être plus beau que le palais des papes d'Avignon[18]. Son commanditaire n'eut pas le temps de le voir achevé puisqu'il est mort à Naples en 1501[19]. Son corps ramené à Caromb a été inhumé dans l'église.

La dernière héritière de cette famille fut Jeanne de Vesc, baronne de Grimaud, qui épousa François d'Agoult-Montauban, comte de Sault, en 1553. Ce fut sous ses ordres, qu'en 1562 furent édifiés la tour du beffroi, la fontaine publique et les remparts[18]. Ces fortifications servirent immédiatement puisque la même année, le baron des Adrets, qui n'avait pu prendre Apt vint mettre le siège devant Caromb. Le fief revint ensuite à Jeanne d'Agoult qui le légua, en 1629, à son second fils Charles de Labaume-Montrevel[20].

Lors de sa venue, en 1634, Jean-Baptiste Bongo, recteur du Comtat Venaissin, se vit remettre, en signe de bienvenue, onze barreaux de vin[22].

Période moderne

[modifier | modifier le code]
Le Pré Fantasi, résidence des frères Barberini.
Francesco Barberini représenté en cardinal - Andrea Sacchi, 1631-1633, Römisch-Germanisches Museum, Cologne.

Les cardinaux Francesco Barberini et son frère Antonio Barberini résident à Caromb entre 1623 et 1633 puis entre 1633 et 1644 lorsqu'ils occupèrent successivement la charge de cardinal-légat d'Avignon.

Par autorisation de Gaspard de Lascaris, vice-légat à Avignon, la communauté de Caromb obtint en 1761 son statut de ville. Désormais fut élu un Conseil de Ville de 24 conseillers avec à sa tête deux consuls[23]. Profitant de la période révolutionnaire, Marguerite de Labaume-Montrevel, épouse du marquis de Longeville, décida de faire détruire le château. Ses ruines et ses terres furent loties et vendues en 1818[20].

Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Période contemporaine

[modifier | modifier le code]

En 1900, pour la première fois apparait l’appellation côtes-du-ventoux et de crans. C'est à partir de 1939 que les vignerons constituèrent un syndicat des vins du Ventoux. Grâce à leur action, leurs vins furent classés en vin délimité de qualité supérieure (VDQS) dès 1953[24] puis accédèrent enfin à l’AOC le .

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Budget et fiscalité 2015

[modifier | modifier le code]

En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[25] :

  • total des produits de fonctionnement : 2 834 000 , soit 871  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 2 487 000 , soit 765  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 903 000 , soit 278  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 1 070 000 , soit 329  par habitant ;
  • endettement : 2 794 000 , soit 859  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 11,38 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,13 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,64 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
Jean Teste   Président de la délégation spéciale
Jean Teste    

(décès)
Paul Sauvan    
Gilbert Pellenc[27]    
Joseph Chevenier    
Jean-François Bonnet RPR  
Léopold Meynaud DVD Retraité
En cours Valérie Michelier   9e vice-présidente de la CoVe (2020 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Caromb est jumelée avec :

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

En 2021, la commune comptait 3 458 habitants[Note 5], en évolution de +6,43 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1612 2632 5622 6362 5522 5082 5732 5162 506
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5112 5172 5082 3192 1832 1051 9531 8521 862
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8931 9311 9791 7281 6631 6301 5611 5701 637
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 7631 9012 1142 2662 6403 1173 1773 1863 171
2017 2021 - - - - - - -
3 3483 458-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Agriculture

[modifier | modifier le code]
La cave coopérative Saint-Marc de Caromb.
Plateau de figues longues noires de Caromb.

En 1762, le Conseil de Ville décida de faire barrer le Lauron afin de pouvoir irriguer la commune. Il finança les travaux qui furent exécutés selon les plans du RP. Morand, professeur de mathématiques au collège des jésuites d'Avignon. Ce barrage, connu sous le nom de lac du Paty, retient 400 000 m3[23]. Grâce à lui, au cours du XIXe siècle la commune produisait des olives, des fruits, des légumes et du vin[32].

Aujourd'hui, l'important vignoble produit à la fois des ventoux (AOC) ainsi que des bois et plants de vigne par les pépiniéristes viticoles.

L'autre production phare est celle de la figue, et particulièrement d'une variété dénommée figue longue noire de Caromb. Une confrérie, réunissant les producteurs, en fait la promotion.

Les carrières fournissaient des pierres de couleur grise, dures et à gros grains coquilliers[23], qui servaient à construire des cuves à vin grâce à ses dalles de 10 m2[18].

Située dans la plaine du Comtat Venaissin, avec sa situation à proximité de Carpentras et du mont Ventoux, mais aussi de la vallée du Rhône, d'Avignon et de son riche patrimoine, la commune voit le tourisme occuper directement ou indirectement une place non négligeable de son économie.

Plusieurs gîtes et chambres d'hôtes ainsi qu'un hôtel et un camping de 60 emplacements.

Le lac du Paty, situé au nord de la commune, sur les hauteurs, est devenu un lieu privilégié pour la pêche et les pique-niques[18].

Dans les zones d'activités (du ressort de la CoVe), plusieurs artisans (artisanats d'art ou du bâtiment).

Équipements et services

[modifier | modifier le code]

Enseignement

[modifier | modifier le code]

L'on trouve sur la commune une école maternelle Jean-Louis-Ayme et une école primaire[33]. Ensuite les élèves sont dirigés vers le collège Jean-Henri-Fabre à Carpentras[34], puis le lycée Jean-Henri-Fabre à Carpentras.

Il y avait au cœur du bourg de Caromb une maison de retraite.

La commune dispose d'un dojo, d'un stade de football, d'un stade rugby, de terrains de tennis, d'un boulodrome, sur son territoire, au sud de son bourg.

Nombreuses associations sportives[35].

Manifestations culturelles

[modifier | modifier le code]

Plusieurs fêtes et manifestations animent le paysage de Caromb, une grande partie de l'année, du dernier week-end de mai jusqu'au 3e week-end de septembre :

  • en mai, les joutes au lac du Paty ;
  • le 2e week-end de juin, la Fête annuelle de la cerise[18] ;
  • en juillet, la brocante au sein du village, comportant plus de 240 exposants, et la fête de la figue longue noire de Caromb ;
  • en août : le Festival du tango, ainsi que le grand concours de chant Tremplin Artistes en Herbe ;
  • en septembre : quatre jours de la fête de la Saint-Maurice.

La paroisse Notre-Dame des Grâces, de culte catholique, dépend du diocèse d'Avignon, doyenné de Carpentras[36].

Environnement et recyclage

[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une station d'épuration (au sud de la commune).

Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et protection et mise en valeur de l'environnement dans le cadre de la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L'église.
Le Beffroi.
Son buffet d'orgues[40],[41],[42] de facture provençale a été daté du XVIIIe siècle[18],[43].
Le tombeau d'Étienne de Vesc a été placé dans la « chapelle seigneuriale » de style gothique[1].
  • Les monuments funéraires :
monument funéraire d'Étienne de Vesc, seigneur de Caromb[44],
monument aux morts[45].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Caromb

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur aux trois dés de pierre d'argent : 2 et 1.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Avignon comprend une ville-centre et 58 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e et f Bailly 1986, p. 127.
  2. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  3. Les rivières de Caromb
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Caromb et Carpentras », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Carpentras », sur la commune de Carpentras - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Carpentras », sur la commune de Carpentras - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. Saltarelli 2000, p. 14.
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Caromb ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Carpentras », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b c d e f g h et i Saltarelli 2000, p. 117.
  19. a et b Courtet 1876, p. 118.
  20. a b et c Courtet 1876, p. 117.
  21. a et b Bailly 1986, p. 128.
  22. Saltarelli 2000, p. 118.
  23. a b et c Courtet 1876, p. 116.
  24. L'arrêté du définit les conditions de production du V.D.Q.S. côtes-du-ventoux.
  25. Les comptes de la commune
  26. a et b Les maires de Caromb
  27. « Image du passé : la municipalité de Gilbert Pellenc », Le Dauphiné,‎ (lire en ligne).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Courtet 1876, p. 115.
  33. Enseignement publique primaire en Vaucluse
  34. Carte scolaire du Vaucluse
  35. Les associations sportives sur le site officiel de la mairie
  36. Paroise Notre Dame des Grâces
  37. « Église », notice no PA00081993, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. L'Eglise Notre Dame des Grâces-Saint-Maurice
  39. Ville de Caromb : l'église
  40. « orgue de tribune : buffet d'orgue », notice no PM84000669, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. Notice no PM84001149, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune
  42. Notice no PM84001150, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
  43. Inventaire de l'orgue
  44. Notice no PM84000668, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture monument funéraire d'un seigneur de Caromb
  45. Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-18 et 1939-45
  46. « Beffroi », notice no PA00081992, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. Les fontaines sur le site officiel de la mairie
  48. « Fontaine », notice no PA00081994, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. Sentier du Petit Patrimoine Rural : La Pré Fantasti
  50. « Coopérative vinicole Saint-Marc », notice no IA84000767, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. Le lac du Paty sur le site officiel de la mairie
  52. Balades dans les sites et paysages de la pierre sèche
  53. Les fontaines de Caromb
  54. Damien Carraz (préf. Alain Demurger), L'Ordre du Temple dans la basse vallée du Rhône (1124-1312) : Ordres militaires, croisades et sociétés méridionales, Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « Collection d'histoire et d'archéologie médiévales / 17 », (ISBN 978-2-7297-0781-1, lire en ligne), p. 302, 319-322, 555.
  55. (en) Elena Bellomo, The Templar order in north-west Italy (1142-c.1330), Leiden /Boston, Brill, , 464 p. (ISBN 978-90-04-16364-5, lire en ligne), p. 89.
  56. Carraz 2005, p. 302, 322, 485, 532.
  57. Damien Carraz, « Les Templiers de la Provence à la Terre Sainte : mobilité et carrières (XIIe- Début XIVe siècle) », dans Isabel Cristina Ferreira Fernandes (Coord.), As Ordens Militares. Freires, Guerreiros,Cavaleiros. : Actas do VI Encontro sobre Ordens Militares, vol. 2, GEsOS, Câmara Municipal de Palmela, , 1119 p. (ISBN 978-9-7284-9756-9, lire en ligne), p. 790-792, 795, 797.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Avignon, A. Barthélemy, (ISBN 2-903044-27-9).
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)?
  • Jean Gallian, Au Pied du Mont Ventoux. Chronologie Historique de Caromb et des villages aux alentours, 2 tomes et 1 complément, (lire en ligne)
  • Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]