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Cajarc

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Cajarc
Cajarc
Vue de Cajarc.
Blason de Cajarc
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Jacques Viratelle
2020-2026
Code postal 46160
Code commune 46045
Démographie
Gentilé Cajarcois, Cajarcoises
Population
municipale
1 119 hab. (2021 en évolution de −0,97 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 29′ 11″ nord, 1° 50′ 37″ est
Altitude Min. 140 m
Max. 394 m
Superficie 25,1 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Causse et Vallées
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Cajarc
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Cajarc
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Cajarc
Liens
Site web Site officiel de la mairie de Cajarc

Cajarc (prononcé [kaʒaʁ], le c final ne se prononce pas) est une commune française, située dans le sud-est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Cajarc, le plus petit des quatre causses du Quercy, enserré dans les méandres du Lot et du Célé.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lot, le ruisseau de Lantouy, le ruisseau de Verboul et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Causses du Quercy, qui a depuis 2017 le label de géoparc mondial Unesco, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (la réserve naturelle nationale d'intérêt géologique du département du Lot) et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Cajarc est une commune rurale qui compte 1 119 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Cajarcois ou Cajarcoises.

Géographie

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La commune est située dans l'ancienne province du Quercy. Adossée au Causse de Saint-Chels, elle se blottit dans un cirque de plateaux calcaires au pied du Lot.

Communes limitrophes

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La commune est limitrophe du département de l'Aveyron.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 884 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Faycelles à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].

La commune fait partie de parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[10]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[11],[12]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[13],[14].

Un autre espace protégé est présent sur la commune : la réserve naturelle nationale d'intérêt géologique du département du Lot, classée en 2015 et d'une superficie de 800 ha, composée de 59 sites d'intérêts géomorphologique, minéralogique, tectonique et paléontologique remarquables[15],[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

  • Quatre ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[17] :
    • les « bois et prairies du vallon du Verboul et des combes tributaires » (841 ha), couvrant 4 communes du département[18] ;
    • le « cours moyen du Lot » (1 543 ha), couvrant 33 communes dont huit dans l'Aveyron et 25 dans le Lot[19] ;
    • « la Fin du Monde, Puczats, Pique Merle et Roc de Conte » (501 ha), couvrant 2 communes du département[20] ;
    • la « montagne de Gaïfié et combes des ruisseaux de l'Oule et de Soubeyre » (1 461 ha), couvrant 7 communes dont quatre dans l'Aveyron et trois dans le Lot[21] ;
  • Et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[17] :
  • la « Moyenne vallée du Lot » (7 893 ha), couvrant 36 communes dont huit dans l'Aveyron et 28 dans le Lot[22].

Au , Cajarc est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,6 %), prairies (12,9 %), terres arables (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), eaux continentales[Note 3] (3,8 %), zones urbanisées (2,5 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Cajarc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lot. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003, 2011 et 2021[27],[24].

Cajarc est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de la Moyenne vallée du Lot. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[28].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cajarc.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[29]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 866 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 414 sont en aléa moyen ou fort, soit 48 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[24].

Risques technologiques

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La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 4] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[33] et 296 millions de mètres cubes[34],[35]

Le nom Cajarc aurait pour origine le nom germanique Cachihardus selon Ernest Nègre ou d'une altération de l'occitan cajaròca, du latin casa, désignant une pauvre maison, une hutte, peut-être point de départ du village[36].

Cajarc connut un habitat gallo-romain[37].

Elle fut une ville importante du Quercy dotée d'une charte des coutumes en 1226[37]. Ses seigneurs, les Hébrard de Saint-Sulpice, bâtirent des prieurés et protégèrent la population pendant la guerre de Cent Ans. Aussi désigne-t-on par « Hébrardie » la région autour de la vallée du Célé.

Cajarc fut longtemps résidence des évêques de Cahors.

Pèlerinage de Compostelle

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Cajarc était un relais très fréquenté par les pèlerins de Saint-Jacques. Un hôpital existait déjà en 1269, il est cité de nombreuses fois dans les textes.

Un pont est construit sur le Lot en 1320 pour le passage des pèlerins.

La Réforme

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Cajarc, tout comme Figeac, opta pour la Réforme et fut démantelée par Louis XIII en 1622[37].

Seconde Guerre mondiale

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Une possible attaque de la préfecture de Corrèze est envisagée. Ces actions auront pour objectif de montrer la force du maquis et s’inscriront dans le cadre de « l’insurrection nationale » réclamée par la direction du parti communiste et celle des Francs-tireurs et partisans. L’opération du 1er mai est considérée comme un succès, avec plusieurs occupations de localités dans le département. Les responsables FTP, avec leur nouveau chef, Jean-Jacques Chapou, qui s’est illustré par l’occupation le 10 avril 1944 de la petite commune de Cajarc dans le Lot, réfléchissent à l’occupation de la ville de Tulle.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Bien que marqué par la droite traditionnelle au début de la Vème République de par la présence de Georges Pompidou, possédant une maison secondaire sur le causse de Cajarc, élu municipal et maire durant 15 minutes, la commune penche à gauche dès 1971 avec l'élection de Guy Mirabel, radical[38].

En 2012, le candidat du Parti Socialiste François Hollande arrive largement en tête à Cajarc en obtenant 33,29% des suffrages, suivi par Nicolas Sarkozy, Président sortant et candidat UMP obtenant 26,34%, en troisième position se place le candidat du Front de Gauche avec 12,92%, suivi de Marine Le Pen candidate du FN avec 10,56%.

Au second tour, François Hollande arrive encore une fois largement en tête à Cajarc marquant encore une fois le positionnement à gauche de la commune, avec 57,93% des suffrages contre 42,07% pour Nicolas Sarkozy.

Résultats de l'élection présidentielle française de 2012 à Cajarc
Premier tour Second tour
Inscrits 960 960
Abstentions 134 13,96 % 114 11,88 %
Votants 826 86,04 % 846 88,13 %
Bulletins enregistrés 826 846
Bulletins blancs ou nuls 21 2,54 % 33 3,9 %
Suffrages exprimés 805 97,46 % 813 96,1 %
Candidat Parti Suffrages Pourcentage Suffrages Pourcentage
N. Sarkozy UMP 212 26,34 % 342 42,07 %
F. Hollande PS 268 33,29 % 471 57,93 %
M. Le Pen FN 85 10,56 %
J. L. Mélenchon FG 112 13,91 %
F. Bayrou MoDem 74 9,19 %
Autres candidats - 54 6,71 %

Liste des maires

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Liste des maires successifs[39]
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1794 Jean Lacariere    
1794 1796 Antoine Lagarrigue    
1796 1798 Andrieu    
1798 1800 Jacques Paben    
05.1800 06.1800 Claude Duphénieux    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[41]. En 2021, la commune comptait 1 119 habitants[Note 5], en évolution de −0,97 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 9111 9752 2202 0011 8892 0532 0552 1431 837
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8911 9281 9171 9421 8471 9341 9591 8181 661
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5051 5271 4091 2601 2051 1661 1001 3251 002
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0201 0441 0281 0591 0331 1141 0961 0881 119
2015 2020 2021 - - - - - -
1 1301 1171 119------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, la commune compte 555 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 053 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 390 [I 5] (20 740  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 10,2 % 11,9 % 12 %
Département[I 8] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 527 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (62,4 % ayant un emploi et 12 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 490 emplois en 2018, contre 502 en 2013 et 484 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 344, soit un indicateur de concentration d'emploi de 142,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,5 %[I 11].

Sur ces 344 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 198 travaillent dans la commune, soit 58 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 73 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 17,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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171 établissements[Note 8] sont implantés à Cajarc au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 171 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
21 12,3 % (14 %)
Construction 16 9,4 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
45 26,3 % (29,9 %)
Information et communication 3 1,8 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 5 2,9 % (2,8 %)
Activités immobilières 6 3,5 % (3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
19 11,1 % (13,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
43 25,1 % (12 %)
Autres activités de services 13 7,6 % (8,7 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,3 % du nombre total d'établissements de la commune (45 sur les 171 entreprises implantées à Cajarc), contre 29,9 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[44] :

  • Districaj, supermarchés (6 803 k€)
  • Vinghes, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (461 k€)
  • SARL Benniks, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (329 k€)
  • Entreprise Veuve Roques Et Fils, réparation d'équipements électriques (47 k€)
  • Indifaro, activités des sociétés holding (21 k€)

Agriculture

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La commune est dans la vallée du Lot », une petite région agricole s'étendant d'est en ouest et de part et d'autre du cours du Lot, particulièrement réputée pour ses vignes, celles du vignoble de Cahors plus précisément[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 47 22 17 15
SAU[Note 11] (ha) 673 492 612 577

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 47 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 22 en 2000 puis à 17 en 2010[47] et enfin à 15 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[48],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 673 ha en 1988 à 577 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 38 ha[47].

Culture locale, patrimoine et festival

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Lieux et monuments

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  • « La maison de l'Hébrardie » aux fenêtres gothiques date de la fin du XIIIe siècle[37] ; elle constitue un vestige du château de la puissante famille des Hébrard de Saint-Sulpice. Elle est classée monument historique en 1924[51].
  • À proximité du bourg, on peut voir une cascade de 25 mètres de haut, dénommée la Caougne ; dans le cirque de plateaux, on aperçoit, au nord, le « Roc de Conte » et à flanc de coteau, le « château des Anglais ».
  • En amont de la ville se trouve le « Saut de la Mounine », point de vue sur la vallée et les méandres du Lot.
  • Dolmens du Camp d'Inou Tou : 3 dolmens.
  • Dolmens du Verdier : 3 dolmens.

Art contemporain

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Depuis 1999 se tient fin juillet Africajarc, un festival pluridisciplinaire consacré à la musique et aux cultures d'Afrique.

Patrimoine ferroviaire

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Gare de Cajarc.
La gare et une grue hydraulique datant de 1890.

Cajarc se situe sur la ligne de chemin de fer Cahors - Capdenac. Bien que la gare soit désaffectée, Cajarc conserve plusieurs bâtiments ferroviaires ainsi qu'un réservoir d'eau et deux grues hydrauliques qui étaient utilisés pour approvisionner les locomotives à vapeur.

L'association des cheminots et amis du rail du Pays de Cajarc gère un musée du rail installé dans un ancien bâtiment ferroviaire situé à proximité de la gare ; ce musée présente une collection de matériel ferroviaire.

La gare est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1989[53].

Personnalités liées à la commune

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  • Antoine Innocent Blaviel, né le 9 février 1757 à Cajarc, député à la Convention et au Conseil des Cinq-Cents.
  • Julien Rolland, homme politique né le à Cajarc (Lot) et décédé le à Cajarc.
  • Georges Pompidou, président de la République française de 1969 à 1974, fut conseiller municipal de la commune de 1965 à 1969 ; il y possédait une propriété, sur le causse, au hameau de Prajoux, où il venait se ressourcer en famille.
  • Bernard Pons, homme politique français ; il a été conseiller municipal de Cajarc, puis conseiller général du canton de Cajarc.
  • Guy Murat, né le à Cajarc et mort le à Figeac, maire de Cajarc de 1959 à 1971 et député du Lot de 1969 à 1973.
  • Françoise Sagan, née le à Cajarc. Elle évoque son pays natal dans un article intitulé : « Cajarc au ralenti »[54].
  • Coluche pour le jeu télévisé de Guy Lux, Le Schmilblick[55]. Dans ce sketch, où Cajarc est située erronément en Aveyron, apparaît un autre personnage célèbre de l'humoriste, Papy Mougeot (« de Cajarc »).
  • La proxénète Madame Claude y possédait une bergerie (rachetée à l'ancien ministre Olivier Guichard), où elle emmenait ses « filles » se reposer entre leurs prestations[56].

Héraldique

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Cajarc

Son blasonnement est : « D'azur, à un château d'or donjonné de deux tours de même, la porte ouverte, et les donjons chargés chacun d'une croix de sable, et accostés d'une aigle d'argent. »[57]

Pour approfondir

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Article connexe

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Liens externes

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Notes et références

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Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Cajarc ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cajarc » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cajarc » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
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Autres sources

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  51. « Maison de l'Hébrardie », notice no PA00095033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. Voir sur le site de la MAGCP.
  53. « Gare », notice no PA00095285, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. Françoise Sagan : Bonjour New York suivi de Maisons louées, réédition posthume, 2008.
  55. « Eh bien bonjour, le Schmilblick est aujourd'hui à Cajarc, petite ville de l'Aveyron (sic). Je rappelle brièvement que le Schmilblick est presque rond, qu'il contient du jaune, qu'il tient dans la main, qu'on peut le faire cuire de différentes façons et qu'un navigateur le faisait tenir debout. A vous Cajarc ! A vous Simone ! Premier candidat… »
    Le sketch est une réalisation de Martin Lamotte, qui joue le rôle de Guy Lux, Christine Dejoux étant Simone Garnier. Coluche lui piquera aussi l'idée du Cancer du bras droit.
  56. Loïc Sellin et Denis Taranto, « Sagan : l'album retrouvé », Vanity Fair n° 26, août 2015, pages 140-149.
  57. Victor Adolphe Malte-Brun, Lot : Géographie - Histoire - Statistique - Administration, Les éditions du Bastion, (réimpr. 1980), 58 p., p. 49.

Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[32].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).