Cormatin
Cormatin | |||||
Château de Cormatin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chalon-sur-Saône | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Entre Saône et Grosne | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Bordet 2020-2026 |
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Code postal | 71460 | ||||
Code commune | 71145 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cormatinois[1],[2] | ||||
Population municipale |
565 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 62 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 32′ 45″ nord, 4° 41′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 201 m Max. 260 m |
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Superficie | 9,17 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Cluny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Cormatin est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 870 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jalogny_sapc », sur la commune de Jalogny à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 873,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,6 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Cormatin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,1 %), forêts (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), terres arables (7,3 %), zones urbanisées (6,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Cormatin vient de hortus-martin : cor signifiant domaine, installé en 532 par les Francs ; Martin étant le nom du propriétaire du domaine[15].
Histoire
[modifier | modifier le code]Ancien Régime
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
De gueule à trois chevrons d'or.
Commentaires : Armes de la famille du Blé
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De 1022 jusqu'à la Révolution française, Cormatin est la propriété de la famille du Blé — nom tiré du hameau les Ublaies à Massy. Leur maison a pour armes : « De gueules, à trois chevrons d'or. ».
Se rendant au siège de Privas, le roi Louis XIII se serait arrêté à Cormatin dans la nuit du 5 février 1629[15].
Période contemporaine
[modifier | modifier le code]En , la commune voisine de Chazelle est supprimée pour être rattachée à celle de Cormatin.
29 novembre 1927 : cérémonie d'inauguration de la cloche de l'église, baptisée Henriette Eugénie, qui a pour particularité remarquable d'être gravée du nom des vingt-et-un morts pour la France de la commune, à la suite de l'inscription « J'ai la garde du souvenir de ceux qui sont morts pour la patrie 1914-1918 »[16].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Les camps de la jeunesse
[modifier | modifier le code]À partir de 1940 et jusqu'à son transfert à Paray-le-Monial le , Cormatin est le siège d'un des groupements des chantiers de la jeunesse française, le groupement no 4, dit Vauban. Il faisait paraître un journal, intitulé Vauban[17].
La Résistance
[modifier | modifier le code]L'un des instructeurs de ce chantier, Philippe Akar (résidant d'Ameugny), intégrera la Special Air Service britannique et sera parachuté à Messey-sur-Grosne dans la nuit du 12 au 13 août 1944[18].
Parallèlement, la montagne Saint-Roch est un point de réception de l'aide envoyée par les Alliés à la Résistance. Le , les forces d'occupation allemandes arrêtaient trois résistants à Cormatin, parmi lesquels figurait René Louis Delorieux. La ville et ses habitants, dont René Pernot (rescapé de Dachau et Buchenwald[19]) commémorent la guerre et les morts de Cormatin[20].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2021, la commune comptait 565 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Médiévaux
[modifier | modifier le code]- L'église romane Notre-Dame de Chazelle, de la fin du XIe siècle (inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1926), autrefois intégrée à un ancien doyenné de l'abbaye de Cluny[25].
- La chapelle Saint-Roch, sur le mont Saint-Roch, entre le bourg et le hameau de Chazelle, est datée du XIIe siècle[26],[27].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]- Le château, construit et occupé par la famille du Blé, remonte à la fin du XIe au XVIIIe siècle. Sa forme actuelle date du début du XVIIe siècle et sera préservé à la Révolution, raison pour laquelle on y retrouve encore un mobilier ancien. La richesse de ses pièces d'apparat fait qu'il est parfois comparé aux autres châteaux de Cheverny et d'Oiron[28]. Le poète Lamartine y résidera fréquemment et y rédigera le programme « républicain et socialiste » de la Révolution de février 1848[29]. Classé depuis le début du XXe siècle, il connaîtra une campagne de restauration dans les années 1980. Toutefois, il n’est inscrit sur la liste des monuments historiques seulement depuis 2019.
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Depuis le labyrinthe.
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Le château et sa passerelle d'accès.
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Les communs du château.
- Une peinture à l'huile anonyme du XVe siècle exécutée d'après Hans Memling (monument historique classé le )[30].
XIXe siècle - 1945
[modifier | modifier le code]- La Galerie artisanale est une ex-filaterie du XIXe siècle d'une superficie de 800 m2. Construite sur les bords de la Grosne, elle est dotée de quatre salles voûtées[31].
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, construite dans les années 1850 à l'emplacement des anciennes halles, devenues trop vétustes.
- Un ancien Musée du Poilu[32] exposait l'artisanat des tranchées à l'époque de la Grande Guerre jusqu'à sa fermeture en .
- Le Monument aux morts de la Résistance, entre le bourg et le lieu-dit du Bois Dernier (illustration ci-contre)[33].
- Plusieurs plaques sont apposées au domicile des Résistants cormatinois, dont celle de René Louis Delorieux, résistant FFI arrêté par la Gestapo à son domicile le , avant d'être fusillé par les Allemands le à Neuville-sur-Saône. Une seconde rappelle le rôle joué par Pierre Brusson (1919-2005) dans la Résistance.
- Une autre plaque, apposée à l'église, rappelle la présence des chantiers de la jeunesse française du régime de Vichy dans le village, avant et durant l'occupation allemande.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De sinople à la gerbe de blé d'or. |
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Détails | Adopté le 6 novembre 2000 Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Étienne Maynaud Bizefranc de Lavaux (1751-1828), député et général de division français né à Digoin, mort à Cormatin.
- Armand Bernard (1829-1894), peintre né à Cormatin.
- Claude Ducher (1832-1909), médecin, homme politique, maire de Thoissey, député de l'Ain de 1885 à 1889.
- Raoul Gunsbourg (1860-1955), directeur de l'opéra de Monte-Carlo, propriétaire du château et maire de la commune.
- Jacques de Lacretelle (1888-1985), écrivain.
- Maurice Pagenel, né le 6 juillet 1903 à Nevers (Nièvre), il exerçait la fonction d'architecte[34]. Sergent-chef pendant la campagne de 1939-1940, il est fait prisonnier. De retour de sa captivité en 1942, il crée des organisations de résistance et devient chef départemental de l’Armée secrète en Saône-et-Loire, sous le pseudonyme de Danglars. La Gestapo l'arrête à son domicile, le 23 janvier 1944, ainsi que Roger Salins (son adjoint), René Delorieux, et six résistants des maquis de Cruzille et Blanot. Après un bref passage à Mâcon, il est transféré à Lyon, au siège de la Gestapo (actuel centre Berthelot). Dans la nuit du 28 au 29 janvier 1944, il y meurt sous la torture. Son nom figure sur le monument de la Résistance de Cormatin[35].
- Louis Delorieux (1903-1944), résistant FFI, agent des réseaux Action R1 (Mission Armada) et Marc Breton en Saône-et-Loire. Boucher de profession, il sera arrêté par la Gestapo à son domicile le , avant d'être fusillé par les Allemands le à Neuville-sur-Saône[36],[37]. Une plaque commémorative fixée sur la façade de son domicile est visible.
- Pierre Brusson (1919-2005), comptable, sergent de la 1re DFL, Compagnon de la Libération, officier de la Légion d'honneur. Refusant l'armistice, il rejoint la Palestine et poursuit le combat auprès des Britanniques. Il participe aux opérations en Lybie, en Tunisie, en Syrie. Affecté à l'état-major de De Gaulle, il participe à la campagne d'Italie et au débarquement de Provence[38]. Son nom figure sur le mémorial commémoratif des douze compagnons de la Libération originaires de Saône-et-Loire inauguré le 16 octobre 2021 à Buxy[39].
- René Pernot (d) (22 janvier 1928 - 7 septembre 2022), résistant-déporté, il a 15 ans quand il est arrêté par la Gestapo le 16 novembre 1943 à la place de son père, résistant à Cormatin. Interné à la prison de Montluc et au camp de Compiègne, il est déporté et survit aux camps de Buchenwald et Dachau. Il a été président de l'Unadif de Saône-et-Loire, des Combattants Volontaires de Saône-et-Loire et de l'Amicale des Déportés de Cluny. Il participe à la création du Concours national de la résistance et de la déportation en Saône-et-Loire[40], ce pour quoi il est fait Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques[41]. Toute sa vie, il a témoigné auprès des jeunes du département de son expérience dans les camps de la mort[42] : « Depuis 1945, la guerre n’a jamais cessé. On n’a pas complètement tué le microbe et on n’est jamais à l’abri du pire. »[43]. Son parcours de déportation est consigné dans plusieurs ouvrages[44],[45],[46], sa parole est archivée par le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation[47] et le United States Holocaust Memorial Museum[48].
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
- habitants.fr
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cormatin et Jalogny », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Jalogny_sapc », sur la commune de Jalogny - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Jalogny_sapc », sur la commune de Jalogny - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cormatin ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Bernard Trémeau, Taizé-Cormatin, (BNF 34770140), p. 28Fascicule de 64 pages décrivant la quinzaine de villages à moins d'une heure de marche de Taizé avec en première de couverture les armes de la famille du Blé, seigneurs de Cormatin, et en quatrième de couverture une carte centrée sur Taizé.
- Brochure de présentation de l'église Notre-Dame de l’Assomption éditée par la pastorale du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun (PRTL 71) en avril 2012.
- « Vauban », sur Presse Locale Ancienne (consulté le ).
- « Philippe Akar, vétéran des parachutistes de la France Libre, est décédé à l’âge de 103 ans », Le Journal de Saône-et-Loire, (lire en ligne , consulté le )
- « René Pernot, Cormatin », Le Journal de Saône-et-Loire, (lire en ligne , consulté le )
- « Conférence sur la Résistance demain », Le Journal de Saône-et-Loire, (lire en ligne , consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Itinérances autour des doyennés clunisiens et du ban sacré », livret édité par la FAPPAH, , introduction de Jean-Denis Salvèque (ISBN 978-2-9556826-0-9).
- « Les chapelles d'entre Saône et Loire », article de Michel Bouillot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 68 (Noël 1986), pages 16 à 19.
- « Cormatin » , sur bourgogneromane.com (consulté le ).
- Jean-Louis Gaillemin, « L'éclat de Cormatin », Maison et Jardin, no 400, , p. 56 à 63
- « Château de Cormatin » L'histoire », sur chateaudecormatin.com (consulté le ).
- Volé en 1978, ce tableau fut retrouvé dans une abbaye bénédictine aux Pays-Bas ; racheté par les propriétaires du château de Cormatin, il retrouva son emplacement d'origine en 1994. Source : notice de Hélène Raoult consacrée à la Vierge de Pitié de l'église de Cormatin, publiée dans Du calice à la locomotive : objets de Saône-et-Loire, Éditions Lieux Dits, Lyon, 2021 (ISBN 9782362191862).
- Après avoir été, successivement, tannerie et moulin à blé. Source : « Une galerie des savoir-faire artisanaux français », Actuéco (magazine de la chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire) no 74 de , p. 10.
- Musée du Poilu de Cormatin
- « Monument à Cormatin | Les monuments aux morts », sur monumentsmorts.univ-lille.fr (consulté le ).
- « Maurice Pagenel Prat’sien mort dans les geôles de la Gestapo. », sur Cluny - histoires d'Histoire, (consulté le ).
- « PAGENEL Maurice », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le ).
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- Notice « DELORIEUX Louis », Le Maitron en ligne.
- « Pierre BRUSSON », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le ).
- Michel Debost et Simone Mariotte, « Un mémorial à Buxy pour les compagnons de la Libération originaires de Saône-et-Loire », revue Images de Saône-et-Loire, no 211, , pages 2 à 4.
- « René PERNOT », sur unadif, (consulté le ).
- « Palmes académiques : Treize récipiendaires », Le Journal de Saône-et-Loire, (lire en ligne , consulté le )
- Richard Misiak, « René Pernot a raconté sa déportation aux lycéens », Le Journal de Saône-et-Loire, (lire en ligne , consulté le )
- Florence Poli, « On n’est jamais à l’abri du pire », Le Journal de Saône-et-Loire, (lire en ligne )
- Dominique Poulachon, René, maquisard : sur les sentiers de la Résistance en Saône-et-Loire Saint-Ythaire, Saint-Gengoux-le-National, Laives, Sennecey-le-Grand, l'Harmattan, coll. « Graveurs de mémoire », (ISBN 978-2-296-55366-8, BNF 42505571)
- « René Pernot : Voyage au bout de l'enfer », dans 39-45 Témoignages - La seconde guerre mondiale, Le Journal de Saône-et-Loire, (présentation en ligne)
- Michel Cinquin, C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit : de Montluc à Dachau, novembre 1943-avril 1945, Lyon, Éditions BGA Permezel, (ISBN 978-2-909929-41-5, BNF 44507162)
- Témoignage de M. Pernot René : Recueilli le 23 juillet 1996, Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation (C.H.R.D), Lyon, 1996 : 1 vidéocassette VHS (1h19mn, couleur, sonore)
- Borbála Kriza, « Oral history interview with René Pernot », Série de 3 vidéos [vidéo], sur United States Holocaust Memorial Museum, (consulté le ).