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1560 en France

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cette page concerne des événements qui se sont produits
durant l'année 1560 du calendrier julien en France.

Évènements principaux

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Le roi François II
dessin de François Clouet (BnF)

Évènements

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 Sommaire :  Haut - Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août - Septembre - Octobre - Novembre - Décembre 
Élisabeth de France, fille de France
Son mariage avec le roi d’Espagne ouvre une période d’accalmie dans les relations belliqueuses entre la France et l’Espagne


Le château d'Amboise au XVIe siècle,
gravure de Jacques Androuet du Cerceau.
Le château sera en grande partie détruit sous le Premier Empire. Les bâtiments d’où la cour avait pu assister aux exécutions des conjurés n’existent plus.
Le cardinal Charles de Lorraine, dessin de François Clouet.
  • 2 mars : arrivée de La Renaudie, chef de la conjuration, dans le Vendômois. Il s’installe dans la demeure d’un complice située à quelques lieux au nord d’Amboise où se trouve la cour[12].
  • 3 mars : les Guise reçoivent du cardinal de Granvelle et du duc de Savoie des avertissements préoccupants sur le déclenchement imminent d’un complot. Ils prennent une série de mesures pour garantir la sécurité de la cour dont l’envoi de patrouilles dans la région aux alentours du château[13].
  • 5 mars : attente anxieuse par la cour du déclenchement de la conjuration. Les gentilshommes veillent au château pendant toute la nuit. Le cardinal de Lorraine aurait, dit-on, revêtu par sécurité une cotte de mailles. Lassée d’attendre un complot qui ne se déclenche pas, la cour va relâcher sa vigilance après le [14].
  • 8 mars : signature de l’Édit d’Amboise adoucissant les mesures contre les protestants. Il accorde un pardon généralisé à toutes les personnes condamnées pour hérésie (l’édit est enregistré par le parlement de Paris le )[15].
  • 9 mars : le roi part chasser et les deux reines (Catherine de Médicis et Marie Stuart) font une excursion au château de Chenonceau. La cour semble ne plus croire à l'imminence d'une action violente et relâche sa vigilance[16].
  • 10 mars : premières arrestations opérées dans la région de petites troupes d’hommes à pied rencontrées par les patrouilles[17]. Elles vont se multiplier les jours suivants et permettre aux Guise, par l’interrogatoire des prisonniers, de comprendre le but des conjurés.
  • 11 mars : retour des reines au château d’Amboise après leur excursion à Chenonceau[18].
  • 14 mars : rencontre fortuite et accrochage dans un faubourg de Tours entre le comte de Sancerre chargé par le roi de la sécurité de la ville et le baron de Castelnau responsable des forces rebelles du secteur ouest. L’incident met la cour en alarme dans la nuit du 14 et [19].
  • 15 mars :
    • envoi par le roi à Tours du maréchal de Saint-André avec un corps armé de 300 cavaliers pour assurer la sécurité de la ville[20].
    • arrestation par le duc de Nemours de trois acteurs importants de la conjuration, Castelnau, Mazères et Raunay, après le siège de leur repaire à Noizay, situé non loin d’Amboise. Leur capture mettait le projet des conjurés en échec[21]. À l’annonce de cette nouvelle, Maligny, agent du prince de Condé et personnage clé du complot, s’enfuit d’Amboise[22];
    • arrivée du prince de Condé et du sieur d’Andelot à la cour[23],[11].
  • 16 mars :
    • amnistie générale de toutes les personnes emprisonnées pour fait de religion ; le roi signe un règlement spécial sous forme de lettres patentes ordonnant à tous les officiers de justice et à tous les évêques de France, la libération des prisonniers et l'arrêt des procédures judiciaires. Il accorde aussi à tous ses sujets le droit de requête collective[24];
    • opération menée par le duc d’Aumale et le duc de Nemours pour la capture des troupes armées regroupées dans la forêt d’Amboise. Des petites bandes de dix à vingt personnes, généralement de pauvre condition, se laissent arrêter sans combattre. Ils sont amenés au roi ou au chancelier qui écoutent leur doléance, leur donnent de l’argent et les renvoient chez eux[25]. La clémence de la cour s’explique par le fait qu’elle pense en avoir fini avec la conjuration. Elle ignore encore qu’un deuxième regroupement de conjurés se tient du côté d’Orléans sous la responsabilité de Chandieu et qui l’attaque le lendemain.
  • 17 mars :
    • attaque manquée d’Amboise par les forces rebelles du secteur est regroupées du côté d’Orléans ; le duc de Guise est nommé lieutenant-général du royaume[26].
    • début des exécutions. L’effroi suscité par l’assaut de la demeure du roi, entraîne une répression sanglante des conjurés qui dure plusieurs jours[26].
L'exécution des conjurés d'Amboise,
gravure de Tortorel et Perrissin, 1569-1570.
  • 18 mars :
    • mort de La Renaudie au cours d’un affrontement avec une patrouille royale dans la forêt de Château-Renault[27];
    • arrivée à la cour du duc et de la duchesse de Lorraine. Invité par le roi quelques semaines plus tôt, pour des parties de chasse, Charles III de Lorraine amenait des rebelles fait prisonniers sur le passage de son escorte[28],[29].
  • 20 mars : Le roi accompagne les reines en excursion au château de Chenonceau et emmène son beau-frère le duc de Lorraine à la chasse[30].
  • 21 mars :
    • les trois frères, Coligny, Andelot et le cardinal de Châtillon quittent la cour. Au cours de leur entrevue avec Catherine de Médicis, Andelot dénonce le mauvais gouvernement des Guise. Il criait si fort que Catherine dut lui ordonner de parler plus bas[30];
    • le cardinal de Lorraine écrit au pape pour l’informer de la nécessité de réformer l’Église de France[31].
  • 24 mars : publication d’une proclamation de la reine d’Angleterre contre le gouvernement des Guise mais compromettant en France les princes du sang[32].
  • 25 mars : réception par la cour de l’ambassadeur du dey d’Alger[33].
  • 27 mars : décapitation du baron de Castelnau, de Mazères et de Raunay, chefs des conjurés d’Amboise[34].
  • 28 mars : décès du chancelier François Olivier. Jean de Morvillier est appelé à lui succéder mais craignant les difficultés de la tâche, il rejette cette proposition[35].
  • 31 mars :
    • arrestation du sieur de Vaux[36], écuyer du prince de Condé. On l’accuse d’avoir facilité la fuite de Maligny, homme de main du prince. Ce dernier était recherché partout par les Guise, seul moyen pour eux de trouver des papiers compromettants pour accuser et arrêter son maître[37] ;
    • entrée solennelle de François II et Marie Stuart au château de Chenonceau où la reine Catherine donne une fête somptueuse[38];
    • envoi aux parlements d’un texte circulaire par lequel le roi[39] :
      • énonce sa volonté de réunir un concile national pour réformer l'Église de France.
      • confirme l’amnistie des protestants faite le .
      • encourage la répression des séditieux, des prédicateurs, des pamphlétaires et de toutes assemblées illicites.
Le château de Chenonceau avant les travaux lancés par Catherine de Médicis
La cour y fait plusieurs séjours au printemps 1560
La reine Catherine de Médicis
huile sur bois d’après François Clouet
Son influence s'accroît au gouvernement après le constat d’échec de la politique répressive menée par les Guise. Elle est déterminante dans la nouvelle politique de conciliation menée par le roi.
Le roi de Navarre Antoine de Bourbon
huile sur bois du XVIe siècle
Son statut de premier prince sang fait de lui un opposant idéal au gouvernement des Guise. Sa cour à Nérac devient un lieu de regroupement de tous les mécontents du régime.
  • 4 mai : départ du roi pour Montbazon et Chinon. Il est invité par le duc et la duchesse de Montpensier à visiter leur château de Champigny, situé non loin de Chinon. Il y rencontre la vieille duchesse de Montpensier âgée de 78 ans (elle était la sœur du connétable de Bourbon)[45].
  • 7 mai : signature par le roi de l’édit de Romorantin, interdisant les assemblées privées et publiques des protestants pour célébrer leur culte. Il remet le jugement de crime d’hérésie aux tribunaux épiscopaux (ce qui revient à donner une tacite liberté de conscience aux réformés), la punition des assemblées aux tribunaux royaux, et empêche l’inquisition de s’établir en France. Il est enregistré à contrecœur par le Parlement le 16 juillet[47],[48].
  • 18 mai : la cour s’installe pendant quelques jours au château de Loches[49].
  • vers le 20 mai : arrivée de Michel de L’Hospital à la cour (il revient de Nice)[50].


  • 6 juin : le roi est à Blois[52].
  • 19 juin : rejet par le parlement de Paris de l’Édit de Romorantin[53].
  • 23 juin : arrestation de Martin Lhomme, maître imprimeur parisien, parce qu’il possédait parmi d’autres ouvrages compromettants, un exemplaire du Tigre[54].
  • 30 juin : signature des lettres de provision nommant Michel de L’Hospital, chancelier de France (enregistrées le )[55].


  • 5 juillet : intervention du chancelier de L’Hospital devant le parlement de Paris pour faire enregistrer l’Édit de Romorantin[53]. L’édit est enregistré le .
  • 13 juillet : condamnation à mort par le parlement de Paris de Martin Lhomme, imprimeur parisien chez qui on a retrouvé un exemplaire de l'Epistre envoiée au Tigre de France. Il est exécuté par pendaison deux jours plus tard sur la place Maubert (le )[57]. Robert Dehors, un commerçant, sera pendu 4 jours après pour avoir montré de la compassion au passage du cortège qui emmenait Martin Lhomme au supplice[58].
  • 22 juillet : installation de la cour à Fontainebleau[59].


  • De retour d’Italie, le maréchal de Brissac est accueilli par la cour à Dampierre chez le cardinal de Lorraine. Il y débarque accompagné d’une cinquantaine de gentilshommes ou de capitaines[60].
  • L’amiral de Coligny, en mission en Normandie, fait célébrer publiquement le culte protestant dans son logis, marquant par là une étape supplémentaire dans son engagement religieux[61].
  • Début août : arrivée de Théodore de Bèze à la cour de Nérac. Ce serait sous son influence que Jeanne d’Albret allait les mois suivants se convertir radicalement au protestantisme[62].
  • 5 août : enregistrement de l’« Edit des secondes noces » signé en juillet (obligeant notamment les veuves à répartir équitablement leur héritage afin de ne pas léser les enfants issus d’un premier mariage au moment d’un second mariage)[63].
  • 16 août : arrivée à la cour du connétable[64] accompagné de ses fils, de son beau-frère le comte de Villars, de ses trois neveux et d’une suite de 800 gentilshommes[65].
  • 20 août : création par le roi du gouvernement de Touraine-Anjou-Maine et du gouvernement de l’Orléanais-Berry qu’il confie respectivement à deux princes catholiques de la maison de Bourbon : le duc de Montpensier et le prince de La Roche-sur-Yon[66].
  • 21 août : ouverture de l’assemblée des notables. Le roi de Navarre et son frère le prince de Condé s’illustrent par leur absence alors qu’ils y avaient été conviés et que l’idée d’un pouvoir partagé venait d’eux[59].
  • 23 août : lecture des requêtes des protestants de Normandie déposées par Coligny, lors de l’assemblée des notables[59].
  • 26 août : clôture de l’assemblée des notables[59] ; plusieurs décisions importantes sont prises :
    • arrêt des exécutions contre les protestants;
    • décision de réunir les évêques pour décider et préparer la tenue d’un concile national pour la réforme de l’Église de France;
    • convocation des États généraux.
  • 29 août : arrestation de Jacques de La Sague (agent du prince de Condé) qui fait des révélations compromettant les deux princes, Navarre et Condé[67].
  • 30 août :
    • arrestation à Paris du vidame de Chartres. Il est incarcéré à la Bastille[68];
    • annulation par le parlement de Paris de la condamnation du conseiller Louis du Faur (suite de l’affaire de la mercuriale de )[69].
  • 31 août :
    • départ de Crussol[70] envoyé par le roi auprès du roi de Navarre pour lui commander d’amener son frère le prince de Condé à la cour;
    • convocation du ban et de l’arrière-ban ; ordre est donné aux gouverneurs et aux officiers royaux de rejoindre leur poste, exception faite pour le duc de Guise et le connétable appelés à demeurer à la cour pour conseiller le roi ; levées d’hommes, recrutement des mercenaires à l’étranger et redistribution des compagnies d’ordonnance sur le territoire[71].
La ville de Lyon au XVIe siècle
gravure de Franz Hogenberg
Le maréchal de Saint-André
huile sur bois du XVIe siècle
Cet ancien favori du roi Henri II s’illustre par son zèle à rétablir l’autorité du jeune roi dans les provinces.
Gravure représentant l'hôtel Groslot au XIXe siècle
Le prince Louis de Condé
huile sur bois du XVIe siècle
Ses nombreuses intrigues ont raison de la patience du roi qui entend en finir avec lui.
  • 1er novembre : arrestation à Orléans de plusieurs officiers de justice dont Jérôme Groslot, dans la maison duquel le roi s’est installé[97].
  • Vers le 2 novembre : arrestation de Madeleine de Mailly, dame de Roye, belle-mère du prince de Condé et grande dame de la cour, accusée d’avoir caché pendant quelques jours Maligny. Elle est emmenée au château de Saint-Germain-en-Laye[98].
  • 7 novembre : arrivée à la cour de Renée de France, grand-tante protestante du roi.
  • 13 novembre : début de l’instruction judiciaire contre le prince de Condé. Il est interrogé par le chancelier Michel de l’Hospital et des commissaires du parlement de Paris (parmi lesquels Christophe De Thou)[59].
  • 16 novembre :
    • condamnation à mort de Jérôme Groslot. Celui-ci parvient à s’évader la veille de son exécution prévue le 17[99];
    • de retour de chasse dans les environs d’Orléans, le roi ressent un mal de tête[100].
  • 17 novembre : le roi touche les écrouelles à l’église Saint-Aignan. Alors qu’il assiste aux Vêpres en la chapelle du monastère des Jacobins, il tombe en syncope. Début de la maladie du roi[101].
  • 26 novembre : condamnation à mort du prince de Condé par une cour de justice composée par les Guise (information donnée par des sources favorables aux protestants). L’arrêt semble n’avoir jamais été signé[102].
Le jeune roi Charles IX
peint par François Clouet
  • x
  • x

Bibliographie

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  • Lucien Romier, La Conjuration d'Amboise. L'aurore sanglante de la liberté de conscience, le règne et la mort de François II, Paris, Librairie académique Perrin et Cie, .
  • Alphonse de Ruble, Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret, suite de Le mariage de Jeanne d'Albret, Adolphe Labitte, 1881-1886 (lire en ligne).

Notes et références

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  1. Frank Lestringant, Le Brésil d'André Thevet : les singularités de la France antarctique (1557), Editions Chandeigne, , 382 p. (ISBN 978-2-906462-31-1, présentation en ligne)
  2. Benigno Cacérès, Si le tabac m'était conté..., La Découverte (ISBN 9782348063596, présentation en ligne)
  3. Ruble 1881-1886, p. 86-88.
  4. Alphonse de Ruble 1881-1886, p. 89.
  5. Noël Didier, « Paul de Foix à la mercuriale de 1559, son procès, ses idées religieuses », in Mélanges d'archéologie et d'histoire, année 1939, tome 56, p. 424
  6. La démission de Coligny est acceptée entre le 13 et le 20 janvier 1560. Les Guise n’ont pas satisfait le désir de Coligny de voir le prince de Condé lui succéder à la tête de ce gouvernement. Jules Delaborde, Gaspard de Coligny, amiral de France, Paris, Sandoz et Fischbacher, 1879-1882, p. 413. C'est la reine Catherine qui vraisemblablement a permis la nomination de Brissac. Les historiens protestants ont préféré voir dans cette nomination la main des Guise qui cherchaient à s’attacher Brissac. Charles Marchand, Charles Ier de Cossé, comte de Brissac et maréchal de France, 1507-1563, Paris, E. Champion, 1889, p. 473. Brissac ne devait revenir d'Italie qu'en juin.
  7. Alphonse de Ruble, Le traité de Cateau-Cambrésis (2 et 3 avril 1559), Paris, Éditions Labitte & Émile-Paul, 1889, p. 223 et Charles Rahlenbeck, Metz et Thionville sous Charles-Quint, Paris, Sandoz et Fischbaker, 1881, p. 343-345.
  8. a et b Jean-Hippolyte Mariéjol, Catherine de Médicis, Nouveau Monde éditions, , 633 p. (ISBN 978-2-36583-399-8, présentation en ligne)
  9. a b c et d Romier 1923, p. 93.
  10. L’amiral se trouvait alors chez lui à Châtillon-sur-Loing. Romier 1923, p. 79 et 89 et Liliane Crété, Coligny, Paris, Fayard, 1985, p. 145.
  11. a et b Liliane Crété, Coligny, Paris, Fayard, 1985, p. 145.
  12. L’endroit probablement situé non loin de Château-Renault reste inconnu des historiens. C’est de là que La Renaudie devait donner les derniers ordres et non loin de là, qu’il devait mourir. Romier 1923, p. 85-86.
  13. Romier 1923, p. 96.
  14. Romier 1923, p. 97-100.
  15. Joseph Lecler, Histoire de la tolérance au siècle de la réforme, Albin Michel, 1994, p. 431.
  16. Romier 1923, p. 97-98.
  17. Arlette Jouanna, La France du XVIe siècle, 1483-1598, Presses universitaires de France, , 720 p. (ISBN 978-2-13-064294-7, présentation en ligne)
  18. Romier 1923, p. 97.
  19. Sur la réception du rapport envoyé par Sancerre. L’alarme entraîna une contre-attaque immédiate de la cour alors que les rebelles du secteur ouest n’avaient pas encore terminé de rassembler leurs troupes éparpillées un peu partout dans la région (Romier 1923, p. 104-115).
  20. Romier 1923, p. 105.
  21. Le baron de Castelnau était censé avec La Renaudie pénétrer dans le château et prendre le roi en otage. La Renaudie était semble-t-il arrivé trop tard pour le secourir quand il était assiégé dans Noizay. L’expédition de Nemours à Noizay est parfois, selon les sources, datée au 16 mars. Ruble 1881-1886, tome II, p. 167-169.
  22. Maligny, agent du prince de Condé avait été envoyé à Amboise pour préparer la venue de son maître. Ruble 1881-1886, tome II, p. 203.
  23. Romier 1923, p. 103-107.
  24. Romier 1923, p. 166.
  25. Alfred Baudrillart, Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques, vol. 2, Letouzey et Ané, (présentation en ligne)
  26. a et b Pierre Rain, Les chroniques des châteaux de la Loire, BnF collection ebooks, , 328 p. (ISBN 978-2-346-04517-4, présentation en ligne)
  27. Michel Duchein, Marie Stuart : La femme et le mythe, Fayard, , 624 p. (ISBN 978-2-213-64774-6, présentation en ligne)
  28. Romier 1923, p. 115.
  29. Ruble 1881-1886, tome II, p. 187.
  30. a et b Romier 1923, p. 117.
  31. Romier 1923, p. 153-157.
  32. Gabriele Haug-Moritz et Lothar Schilling, Médialité et interprétation contemporaine des premières guerres de Religion, Walter de Gruyter GmbH & Co KG, (ISBN 978-3-11-034722-7, présentation en ligne)
  33. Romier 1923, p. 123.
  34. Jean Lestocquoy, Correspondance des nonces en France : Lorenzo Lenzi, Sebastiano Gualterio, Unité pontificale grègorienne, , 392 p. (ISBN 978-88-7652-496-7, présentation en ligne).
  35. Gustave Baguenault de Puchesse, Jean de Morvillier, évêque d'Orléans, garde des sceaux de France, 1506-1577, Genève, Slatkine - Megariotis reprints, 1977, p. 118-119. En donnant la date du 30 mars, l'auteur se trompe dans la date de décès du chancelier Olivier. L'erreur a été corrigée par les ouvrages qui l'ont suivi depuis.
  36. Romier 1923, p. 122.
  37. Joseph-Louis Ripault Desormeaux, Histoire de la maison de Bourbon, Imprimerie royale, (présentation en ligne)
  38. Ruble 1881-1886, tome II, p. 208-209.
  39. Romier 1923, p. 153-157 et 167.
  40. Lucien Romier évoque l’incertitude de cette date et propose plutôt la date du 31 mars (Romier 1923, p. 181).Loris Petris, La plume et la tribune : Michel de L'Hospital et ses discours (1559-1562) ; suivi de l’édition du De initiatione Sermo (1559) et des Discours de Michel de L'Hospital (1560-1562), vol. 1, Librairie Droz, , 610 p. (ISBN 978-2-600-00646-0), p.16 ; G. Baguenault de Puchesse, op. cit, p. 120 ; la Société de l'École des chartes, Bibliothèque de l'École des chartes, tome 151 (volumes 1 à 10), Librairie Droz, 1993.
  41. Il s’agit de la scène au cours de laquelle le prince de Condé se dit prêt à défendre son honneur par un duel avec celui qui persisterait à l’accuser Romier 1923, p. 124-125 et Ruble 1881-1886, tome II, p. 211. Ruble donne la date du 3 mars mais Romier démontre pourquoi il se trompe.
  42. Romier 1923, p. 127.
  43. Les Guise avait également lancé en vain des recherches pour retrouver Maligny, son agent. Romier 1923, p. 129.
  44. Ivan Gobry, François II : Fils d’Henri II 1559-1560, Pygmalion, , 252 p. (ISBN 978-2-7564-0863-7, présentation en ligne)
  45. a et b Romier 1923, p. 128.
  46. Ruble 1881-1886, tome II, p. 215-216.
  47. Gobry 2012, p. 145.
  48. Michel Figeac, Les affrontements religieux en Europe : Du début du XVIe siècle au milieu du XVIIe siècle, Éditions Sedes, , 400 p. (ISBN 978-2-301-00117-7, présentation en ligne)
  49. Jusqu’au 23 mai. Romier 1923, p. 128.
  50. Romier 1923, p. 181.
  51. Sa date de rédaction et de son impression est totalement inconnue, mais se situe entre les évènements d'Amboise et l'arrestation le 23 juin d'un libraire qui l'avait en sa possession. Charles Read, Le Tigre de 1560, Paris, Académie des bibliophiles, , p.139.
  52. Lucien Cramer, La seigneurie de Genève et la maison de Savoie de 1559 à 1605 : Le règne d'Emmanuel-Philibert, 1559-1580, vol. 2, A. Kündig, (présentation en ligne)
  53. a et b Petris 2002, p. 20.
  54. Read 1875, p. 17.
  55. Petris 2002, p. 16.
  56. Après l'avoir fui à Bordeaux, les deux princes se laissèrent rencontrer par le maréchal au Mas-d'Agenais. Ruble 1881-1886, tome II, p. 309-310.
  57. Plusieurs personnes avaient été arrêtées en même temps que lui, dont sa femme et ses aides. Read 1875, p. 17.
  58. F. Puaux, Histoire de la Réformation française, vol. 2, Paris, M. Lévy, (présentation en ligne)
  59. a b c d e et f Petris 2002, p. 21.
  60. Si Brissac fait son retour en France en juin 1560, ce n’est qu’au début de juillet, que la cour se trouve à Dampierre. Brissac ramenait également avec lui les banquiers et marchands créditeurs de l’armée. Charles Marchand, Charles Ier de Cossé, comte de Brissac et maréchal de France, 1507-1563, Paris, E. Champion, 1889, p. 475-478.
  61. Jules Delaborde, Gaspard de Coligny, amiral de France, Paris, Sandoz et Fischbacher, 1879-1882, p. 460.
  62. Théodore de Bèze était de retour à Genève à la fin de l’année. Paul-F. Geisendorf, Théodore de Bèze, Genève, éd. Labor et Fides, 1949, p. 120.
  63. Jean Baptiste Denisart, Armand Gaston Camus et Jean-Baptiste-François Bayard, Collection de décisions nouvelles et de notions relatives à la jurisprudence, vol. 7, Desaint, (présentation en ligne)
  64. Archiv Für Reformationsgeschichte : Archive for Reformation History, vol. 1, Verlagshaus Gerd Mohn, (présentation en ligne)
  65. Joseph-Louis Ripault Desormeaux, Histoire de la Maison de Bourbon, vol. 3, Imprimerie royale, (présentation en ligne)
  66. Jean Duquesne, Dictionnaire des gouverneurs de province, Éd. Christian, Paris, 2003, p. 19.
  67. Ruble 1881-1886, tome II, p. 3211-327.
  68. Un document compromettant signé de sa main avait été trouvé sur Jacques de La Sague. Voir Ruble 1881-1886, tome II, p. 325 et 328.
  69. Sylvie Daubresse, Le parlement de Paris ou la voix de la raison : (1559-1589), Genève : Droz, 2005, p. 77 et Noël Didier, Paul de Foix..., op. cit., p. 426
  70. Lestocquoy 1977, p. 254.
  71. Romier 1923, p. 233-234.
  72. Il retrouvera le roi quelques jours plus tard à Saint-Germain-en-Laye (Romier 1923, p. 236).
  73. Le roi passa par Vincennes et la reine-mère par son chateau de Montceaux. Romier 1923, p. 234-236.
  74. Jacques Auguste de Thou et Nicolas Rigault, Histoire Universelle, vol. 2, Scheurleer, (présentation en ligne)
  75. Alain Dufour, Théodore de Bèze : poète et théologien, Genève, Librairie Droz, , 272 p. (ISBN 978-2-600-00540-1 et 2-600-00540-4, présentation en ligne)
  76. Romier 1923, p. 235-236.
  77. Théodore de Bèze, Histoire ecclésiastique des églises réformées au royaume de France, vol. 1, Remy, (présentation en ligne)
  78. Il devait être ultérieurement innocenté (Ruble 1881-1886, tome II, p. 334). Sur ce personnage, voir la note infra, ainsi que la notice biographique dans Jean Paul Barbier, Ma bibliothèque poétique, Librairie Droz, 1994, p. 106. Présentation en ligne.
  79. Romier 1923, p. 241.
  80. Romier 1923, p. 238.
  81. a et b Romier 1923, p. 246.
  82. Le procès-verbal de son arrestation est publié dans Louis Paris, Négociations, lettres et pièces diverses relatives au règne de François II, tirées du portefeuille de Sébastien de l'Aubespine, évêque de Limoges, Paris, imprimerie royale, « Collection de documents inédits sur l’histoire de France », 1841, p. 568. Présentation en ligne
  83. Romier 1923, p. 242.
  84. Octave Noël, Histoire de la ville de Poissy depuis ses origines jusqu’à nos jours, Marchand, (présentation en ligne)
  85. L’assemblée a lieu à Poissy, car le château de Saint-Germain ne possède pas de salle suffisamment grande. Sur cet évènement, voir Romier 1923, p. 242, ou Ruble 1881-1886, tome II, p. 331-332.
  86. Romier 1923, p. 243.
  87. Jules Delaborde, « Antoine de Croy, prince de Porcien », in Bulletin historique et littéraire de la Société de l'histoire du protestantisme français, tome XVII, Paris, 1869, p. 136 ; et Ariane Boltanski, Les Ducs de Nevers et l'État royal : Genèse d'un compromis (ca 1550 - ca 1600), Genève, Droz, collection « Travaux Humanisme Renaissance », 2006, p. 27.
  88. Jules Delaborde, op. cit., p. 130-134.
  89. Romier 1923, p. 243-244.
  90. Il avait en vain plaidé la cause du vidame de Chartres. La reine-mère avait elle-même essuyé l’humeur autoritaire de son fils. Voir Romier 1923, p. 245.
  91. Lestocquoy 1977, p. 272.
  92. François Lebrun et Joseph Avril, Histoire des diocèses de France. Le Diocèse d'Angers, vol. 13, Éditions Beauchesne, , 307 p. (ISBN 978-2-7010-1018-2, présentation en ligne)
  93. Ruble 1881-1886, tome II, p. 394-395. Louis Paris, Négociations, lettres et pièces diverses relatives au règne de François II, tirées du portefeuille de Sébastien de l’Aubespine, évêque de Limoges, Paris, imprimerie royale, « Collection de documents inédits sur l’histoire de France », 1841, p. 583.
  94. Joseph Vaissète, Histoire générale du Languedoc avec des notes et les pièces justificativesn, vol. 8, Toulouse, J. B. Paya, (présentation en ligne)
  95. Désaccord des historiens sur la date. Voir Ruble 1881-1886, tome II, p. 397. Lucien Romier fait entrer les princes à la date du 31. Voir Romier 1923, p. 268.
  96. Le détail de cette arrestation nous est connu par la correspondance du prince de Gonzague. Voir Romier 1923, p. 269.
  97. Ruble 1881-1886, tome II, p. 403.
  98. Romier 1923, p. 270. Ancienne première dame de la reine Éléonore, elle est aussi la sœur de l'amiral de Coligny et la nièce du connétable. Voir Rosine A. Lambin, Femmes de paix : la coexistence religieuse et les dames de la noblesse en France, 1520-1630, Éditions L'Harmattan, 2003, p. 233.
  99. Le roi était sorti de la ville pour ne pas être présent à l’exécution. Ruble 1881-1886, tome II, p. 404. Voir également Louis Paris, op. cit., p. 733.
  100. Jacques Delbauwe, De quoi sont-ils vraiment morts ?, Pygmalion, , 420 p. (ISBN 978-2-7564-1099-9, présentation en ligne)
  101. Eugène Defrance, Catherine de Médicis, Primento, , 313 p. (ISBN 978-2-335-04286-3, présentation en ligne)
  102. Ruble 1881-1886, tome II, p. 429.
  103. Pierre-Hyacinthe Morice de Beaubois et François Tresvaux du Fraval, L'église de Bretagne depuis ses commencements jusqu'à nos jours, Paris, Méquignon junior, (présentation en ligne)
  104. Jean Baptiste Honoré Raymond Capefigue, Catherine de Médicis mère des rois François II, Charles IX et Henri III, Amyot, (présentation en ligne)
  105. a et b Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français, vol. 22, Droz, (présentation en ligne)
  106. D. T. Emmanuel, Quatre jours dans Orléans, Gatineau, (présentation en ligne)
  107. Louis Moreri, Desaint et Saillant, Nouveau supplement au grand dictionnaire historique, vol. 2, Paris, Jacques Vincent, Jean Baptiste Coignard, Pierre-Gilles Le Mercier, Jean-Thomas Hérissant, (présentation en ligne)
  108. Louis Dussieux, Généalogie de la maison de Bourbon : de 1256 à 1871, Lecoffre fils et cie, (présentation en ligne)
  109. Lestocquoy 1977, p. 292.
  110. Romier 1923, p. 261.
  111. Ecole nationale des chartes, Testament de François de Vendome, vidame de Chartres », in Bibliothèque de l'Ecole nationale des chartes, Paris, 1849, tome premier, p. 336.
  112. Noël Didier, op. cit, p. 428.