Édouard Branly
Naissance |
Amiens (France) |
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Décès |
(à 95 ans) 5e arrondissement de Paris (France) |
Nationalité | Français |
Domaines | physique |
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Institutions |
Faculté des sciences de Paris École pratique des hautes études Institut catholique de Paris |
Diplôme | Faculté des sciences de Paris (École normale supérieure), Faculté de médecine de Paris |
Renommé pour | découverte du principe de la radioconduction et celui de la télémécanique |
Distinctions |
Prix Houllevigues de l'Académie des sciences (1898) Membre associé de l'Académie royale de Belgique (1910) Grand-croix de la Légion d'honneur (1938) Commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand (1938) Membre de l'Académie des sciences |
Désiré Eugène Édouard Branly, né à Amiens le et mort à Paris 5e le [1], est un physicien et médecin français.
Il découvre le principe de la radioconduction et celui de la télémécanique. Il est l'un des précurseurs de la radio.
Biographie
[modifier | modifier le code]Grâce à la découverte par Branly du radioconducteur et ses travaux sur le principe de la radioconduction, Guglielmo Marconi effectue en 1899 les liaisons radiotélégraphiques qui marquent la naissance de la télégraphie sans fil (cf. ci-dessous le paragraphe « Le radioconducteur et la télégraphie sans fil »). Quelques années plus tard, Édouard Branly découvre le principe de la télémécanique, qui est le fondement de la télécommande aujourd'hui.
Édouard Branly est le type même du savant travailleur, passionné, désintéressé et opiniâtre de cette époque. Catholique convaincu, il se bat toute sa vie pour obtenir des conditions de travail décentes à l'Institut catholique de Paris et lutte contre l'opposition des milieux universitaires et scientifiques anticléricaux[n 1].
Enfance et formation
[modifier | modifier le code]Édouard Branly naît rue Martin-Bleu-Dieu à Amiens le [2]. Il est le premier enfant d'Édouard Joseph Branly, maître d'études au collège royal d'Amiens, et d'Elisa Gillion. Son père, ami de Paul Desains, est nommé professeur au collège communal de Saint-Quentin, où s'établit la famille en 1845. Un deuxième enfant, prénommé Edgar, voit le jour en 1851. Élève brillant, Édouard est scolarisé à partir de 1852 au collège de Saint-Quentin qui devient un lycée impérial de 3e classe en 1853. Il entre en classe de 6e en 1854 dans la division des lettres. En 1860, à la fin de la classe de rhétorique, sans faire l'année de logique, il obtient, à l'âge de 16 ans, le baccalauréat ès lettres devant la faculté des lettres de Douai[3]. Edouard Branly souhaite cependant se consacrer aux sciences. Il prépare donc le baccalauréat ès sciences, qu'il passe l'année suivante devant la faculté des sciences de Paris[4]. Il fait ensuite des études supérieures en classe de mathématiques spéciales au lycée Napoléon où il a comme professeur de physique le frère de Paul Desains, Édouard Desains (élève par le passé de Joseph-Charles d'Almeida), puis, de 1865 à 1868, à l'École normale supérieure, où il suit les conférences de physique de Bertin-Mourot, et à la faculté des sciences de Paris, où il suit les cours de physique de Paul Desains et Jules Jamin et obtient les licences ès sciences mathématiques et ès sciences physiques en 1867.
Vie de famille
[modifier | modifier le code]- 1882 : mariage à Verdun le avec Marie Lagarde.
- Trois enfants : Jeanne (1883-1977)[5], Étienne (1885-1953)[6] et Élisabeth (1889-1972), épouse de Paul Tournon.
- 1927 : décès de madame Branly le en Belgique.
- De 1928 à 1940, Branly habite 87 boulevard Saint-Michel, à Paris[7],[8],[n 2].
Le 24 mars 1940, Édouard Branly s'éteint à Paris en son domicile 87 boulevard Saint-Michel Paris 5e[1] qui était occupé par M. et Mme Tournon, ses gendre et fille, où il était revenu après avoir passé quelques mois en Haute-Vienne à la suite de la déclaration de guerre[9].
Ses funérailles nationales sont célébrées à Notre-Dame par le cardinal Verdier le , l'éloge funèbre est prononcé par le Ministre de l’Éducation nationale Albert Sarraut en présence du Président de la République Albert Lebrun[10]. Branly est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 10) à Paris. Ses traits nous restent fixés par le portrait que peignit Maurice Asselin en 1936, aujourd'hui conservé au Musée Toulouse-Lautrec d'Albi.
Carrière
[modifier | modifier le code]Nommé agrégé des sciences physiques et naturelles en 1868[11], il est affecté brièvement au lycée de Bourges avant d'être nommé en 1869 chef des travaux du laboratoire d'enseignement de physique de la faculté des sciences de Paris et de l’École pratique des hautes études, dirigé par Paul Desains. Durant la guerre de 1870 il est sous-lieutenant du génie auxiliaire. Il est nommé directeur-adjoint après l'obtention du doctorat ès sciences physiques devant la faculté des sciences de Paris en 1873 (thèse de physique sur les phénomènes électrostatiques dans les piles). Sa première communication à l'Académie des sciences, cosignée avec Desains, porte sur le rayonnement solaire[12],[11].
Il enseigna au collège Rollin durant l'année scolaire 1874-1875. En 1876, il quitte la faculté pour devenir professeur à l'Institut catholique de Paris, nouvellement créé. En 1877 il reprend des études de médecine et obtient le doctorat en 1882 avec une thèse sur le dosage de l'hémoglobine et le traitement des malades anémiés. À partir de 1896, il pratique la médecine en parallèle avec l'enseignement et la recherche à l'Institut catholique.
Recherches et découvertes
[modifier | modifier le code]- 1890 : découverte du principe de la radioconduction et mise au point du radioconducteur basé sur le tube à limaille. Travaux sur la photoélectricité.
- 1895 : recherche sur les contacts imparfaits.
- 1895 : mise au point du trépied-disque, le « radioconducteur à contact unique ».
- 1905 : invente la télémécanique.
- 1911 : recherches sur les diélectriques minces.
- l'antenne, une tige métallique, aussi l'auteur de recherches sur la décharge des corps électrisés sous l'influence de la lumière et d'expériences de télécommande.
Événements
[modifier | modifier le code]Honneurs
[modifier | modifier le code]- 1898 : lauréat de l'Académie des sciences (prix Houllevigues).
- 1900 : Grand prix de l'Exposition universelle.
- 1900 : chevalier de la Légion d'honneur, avec la mention dans le Journal officiel : « a découvert le principe de la télégraphie sans fil ».
- 1903 : prix Osiris (partagé avec Pierre Curie) de l'Institut de France[13].
- 1910 : Grand prix d'Argenteuil de la Société d'encouragement à l'industrie nationale.
- 1910 : élu membre associé de l'Académie royale de Belgique[14].
- 1911 : élu membre à l'Académie des sciences le .
- 1933 : grand-officier de la Légion d'honneur[2].
- 1938 : grand-croix de la Légion d'honneur[2].
- 1938 : élevé à la dignité de commandeur de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand par le pape Léon XIII.
Actions de la comtesse Greffulhe
[modifier | modifier le code]Édouard Branly fait la connaissance d'Élisabeth de Caraman Chimay, comtesse Greffulhe, en 1902, par l'intermédiaire d'Albert de Mun. La comtesse Greffulhe se passionne pour ses travaux, visite son laboratoire, se fait expliquer le principe de la radioconduction et les expériences en cours[15]. Elle prend conscience de la vétusté du laboratoire et des conditions de travail difficiles du physicien, elle lui apporte une aide efficace à plusieurs reprises grâce à ses relations.
- Elle convainc Maurice Bunau-Varilla directeur du Matin d'organiser une conférence sur la télémécanique au Trocadéro en [16].
- En 1905, elle organise dans sa propriété de Bois-Boudran, en Seine-et-Marne, une démonstration de radiotransmission de la voix sur trois kilomètres, à laquelle elle convie le tout-Paris. Marcel Proust figure parmi les invités à cette manifestation[17].
- Elle intervient auprès d'Alexandre Millerand, alors ministre des Travaux publics, pour le renouvellement du bail de l'Institut catholique à la fin de l'année 1909.
- Par l'intermédiaire de sa sœur Ghislaine de Caraman Chimay elle introduit Édouard Branly à la cour de Belgique et le présente au roi Albert Ier. Il est élu membre associé de l'Académie royale en 1910.
Autres
[modifier | modifier le code]- 1871 : participe à la défense de Paris.
- 1932 : inauguration du nouveau laboratoire à l'Institut catholique.
Hommage
[modifier | modifier le code]Un Monument à Édouard Branly, par Carlo Sarrabezolles (1888-1971), a été inauguré à Paris au jardin du Luxembourg en 1932. Un musée situé dans son ancien laboratoire au sein de l'Institut Catholique de Paris, rue d'Assas à Paris, lui est consacré.
Au moins huit lycées en France portent le nom d'Édouard Branly : à Amiens[18], Boulogne-sur-Mer[19], Châtellerault[20], Créteil[21], Dreux[22], La Roche-sur-Yon[23], Lyon[24], Nogent-sur-Marne[25].
À Paris, une partie du quai d’Orsay a reçu le nom de quai Branly en 1941. En , Anne Hidalgo propose de débaptiser une partie du quai Branly pour le renommer quai Jacques-Chirac[26].
À Amiens, une esplanade porte son nom sur laquelle se dresse l'église Saint-Honoré construite par son gendre, Paul Tournon. La façade présente une mosaïque, réalisée par Florence Tournon-Branly, la petite-fille du savant.
À Montreuil, une rue et l'un des quatorze quartiers de la ville portent son nom[27]. A Sarcelles, une rue porte son nom depuis les années 1960. À Forest (Bruxelles) une rue porte son nom et à Toulouse une allée près de la place du Busca. Il y a aussi une rue Édouard-Branly à Issy-les-Moulineaux.
Travaux
[modifier | modifier le code]Expérience fondamentale sur la radioconduction
[modifier | modifier le code]L'expérience fondamentale fut réalisée par É. Branly et son préparateur Gendron, le .
Description de l'expérience :
Dans une salle de cours, se trouve un éclateur à étincelles dont les boules sont les pôles d'une machine électrostatique de Wimshurst. Dans une salle éloignée de la salle de cours et séparée d'elle par trois pièces est installé un circuit (voir schéma ci-contre) comportant une pile (3), un galvanomètre (2) et un tube de verre étroit contenant un peu de limaille métallique intercalée entre deux tiges conductrices (1). L'éclateur et le circuit sont séparés par une distance de 25 mètres et plusieurs murs.
Si, à un moment donné, une étincelle est produite au niveau de l'éclateur, la limaille devient instantanément conductrice et le galvanomètre accuse une déviation qui indique le passage d'un courant.
Un très léger choc sur le tube à limaille supprime le courant, une nouvelle étincelle entre les pôles de l'éclateur le rétablit.
Édouard Branly vient donc de commander à distance, la fermeture d'un circuit électrique, sans qu'il y ait de lien matériel entre l'organe de commande (le générateur d'étincelles) et le tube à limaille, celui-ci agissant comme un organe sensible aux ondes électriques produites par l'éclatement de l'étincelle.
Après des années de recherches sur la déperdition des charges électriques d'un corps électrisé soumis à l'action de la lumière[28], Édouard Branly vient de mettre en évidence le principe de la « radioconduction » et baptise le tube à limaille du nom de « radioconducteur ».
Édouard Branly présente cette expérience dans une communication, désormais célèbre, devant l'Académie des sciences le [29].
Radioconducteur ou cohéreur ?
[modifier | modifier le code]À l'issue de l'expérience fondamentale du , É. Branly, constatant que la conductibilité du tube à limaille varie sous l'effet de radiations, donne au dispositif le nom de « radioconducteur ».
En 1894, Sir Oliver Lodge, professeur de physique à l'université de Liverpool en Grande-Bretagne, fait une série d'expériences à partir des travaux d’É. Branly. Il ajoute au tube à limaille un trembleur qui permet d'interrompre automatiquement le passage du courant. Il émet une théorie pour expliquer le phénomène de la radioconduction : « Sous l'action des ondes électriques, des étincelles microscopiques se produisent entre les grains de limaille et établissent ainsi le contact électrique […] ». Pour décrire ce phénomène Sir O. Lodge utilise le verbe anglais to cohere qui va être à l'origine du néologisme « cohéreur » en France[n 3].
É. Branly déclare devant la Société des électriciens en : « Lodge appelle le tube à limaille coherer. Je combats cette appellation qui traduit une interprétation inexacte du phénomène ; j'ai fait voir, en effet, que des agglomérés solides de poudre métallique et d'isolants où les particules sont fixes se comportent en tout comme la limaille à particules mobiles […] »[30],[n 4].
Radioconducteur et contacts imparfaits
[modifier | modifier le code]Édouard Branly multiplie les expériences et remplace les grains de limaille tout d'abord par des billes d'acier poli, puis par des disques métalliques, le phénomène de radioconduction persiste. Il utilise des métaux différents et teste l'influence de l'oxydation. Il constate une nette amélioration de la sensibilité du radioconducteur lorsque le contact se fait entre métal oxydé et métal poli. Il imagine alors un nouveau type de radioconducteur :
« Trois tiges métalliques, de même nature, parallèles, de 2 mm de diamètre environ, sont réunies à leur partie supérieure par un disque qui les relie à l'un des pôles d'un élément de pile ; les extrémités inférieures, de diamètre réduit, nettoyées, polies, puis oxydées, reposent librement sur un plan d'acier poli, relié au second pôle de l'élément de pile […] »
C'est le trépied-disque (voir photo ci-contre) qui va se révéler beaucoup plus efficace que le tube à limaille.
Le , il fait une communication à l'Académie des sciences sur la théorie des contacts imparfaits :
« […] on peut regarder comme démontré qu'il n'est pas nécessaire que les particules d'un conducteur soient en contact pour livrer passage à un courant électrique. Dans ce cas, l'isolant sert principalement à maintenir un certain intervalle entre les particules […] »
Le radioconducteur et la télégraphie sans fil
[modifier | modifier le code]À la suite des liaisons de télégraphie sans fil réalisées avec succès par Guglielmo Marconi du au entre une station installée à Wimereux (Pas-de-Calais), une à South-Fireland (Douvres) et deux navires L’Ibis et La Vienne, naviguant dans la Manche, Guglielmo Marconi adresse le le télégramme suivant à Édouard Branly :
« M. Marconi envoie à M. Branly ses respectueux compliments pour la télégraphie sans fil à travers la Manche - STOP - Ce beau résultat étant dû en partie aux remarquables travaux de M. Branly - STOP. »
En effet, tous les récepteurs utilisés au cours de ces expériences, à terre comme à bord des deux navires, sont équipés des radioconducteurs conçus par Branly. Édouard Branly répond à ce télégramme :
« M. Branly remercie M. Marconi de son magnifique succès et lui exprime son admiration. »
La télémécanique sans fil
[modifier | modifier le code]Le , Édouard Branly présente devant l'Académie des sciences une application du radioconducteur : le contrôle d'actions produites à distance par les ondes électriques[31]. « La conductibilité d'un radioconducteur à un poste de réception, provoquée par des ondes électriques issues d'un poste d'émission, entraine par l'intermédiaire d'un relais, comme pour l'inscription d'un signal dans un circuit local agencé à l'avance, les déclenchements que l'on est capable de réaliser dans une commande par fil de ligne »[32].
Le , Édouard Branly présente devant 5 000 personnes, au Trocadéro, une expérience de télémécanique[33].
Publications
[modifier | modifier le code]Communications à l'Académie des sciences
[modifier | modifier le code]- Édouard Branly, Mesures de la polarisation dans l'élément voltaïque, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, Mesures de l'intensité des courants au moyen de l'électromètre, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, Évaluation en unités mécaniques de la quantité d'électricité que produit un élément de pile, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, Sur l'emploi du gaz d'éclairage comme source constante dans les expériences de rayonnement, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, Nouveau mode d'emploi du thermomultiplicateur, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, La déperdition des deux électricités à la lumière de radiations très réfrangibles, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, Courants photoélectriques entre les deux plateaux d'un condensateur, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, Variations de la conductibilité sous diverses influences électriques, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, Variations de conductibilité des substances isolantes, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, Déperdition des deux électricités par les rayons très réfrangibles, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, Nouvelle conductibilité unipolaire des gaz, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, Conductibilité des radioconducteurs ou conductibilité électrique discontinue. Assimilation à la continuité nerveuse, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, Télégraphie sans fil et collisions en mer, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, Radioconducteurs à limaille d'or et de platine, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, Récepteur de télégraphie sans fil, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, Distribution et contrôle d'actions produites à distance par les ondes électriques, Académie des sciences, séance du [31].
- Édouard Branly, Appareil de Télémécanique sans fil de ligne, Académie des sciences, séance du .
- Édouard Branly, Conductibilité intermittente des minces couches diélectriques, Académie des sciences, séance du .
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- Édouard Branly, Traité élémentaire de physique, Éditions Poussielgue, Paris, 1899[n 5].
- Édouard Branly, Cours élémentaire de Physique et Problèmes de Physique, Éditions J. de Gigord, Paris, 1900[n 6].
- Édouard Branly, La TSF, télégraphie et téléphonie sans fil, Éditions Payot, Paris, 1923[n 7].
- Édouard Branly, Électricité, Éditions J. de Gigord, Paris, 1934.
Notes et articles
[modifier | modifier le code]- Édouard Branly, Variations de conductibilité des isolants sous diverses influences électriques, Congrès scientifique international des catholiques, Paris 1-.
- Édouard Branly, Les radioconducteurs, Congrès International de Physique, Paris 1900.
- Édouard Branly, Remarques sur l'historique de la télégraphie sans fil, in Bulletin de la Société internationale des électriciens, Paris, 1898.
- Édouard Branly, Une enveloppe métallique ne se laisse pas traverser par les oscillations hertziennes, in Journal de physique, Paris, .
- Édouard Branly, Conductibilité intermittente des diélectriques, Annales de chimie et de physique, Paris, .
- Édouard Branly, La télégraphie sans fil à la guerre, in Journal de l'Université des Annales, Paris, .
Citations
[modifier | modifier le code]- « Ma mission est de travailler en silence. »
- « La paix se gagne comme la guerre et sa seule arme est le travail. En détourner un peuple, c'est le désarmer et préparer sa servitude ; le lui faire aimer, au contraire, c'est le rendre fort et maître de ses destinées. »
- « Il faut qu'une femme soit coquette, qu'elle ait des désirs et qu'elle les exprime[34]. » 1920
- « La science est un effort vers la Création. La religion est un effort vers le Créateur. » 1938.
Les papiers personnels d'Édouard Branly sont conservés aux Archives nationales sous la cote 522AP[35].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une partie du matériel de son laboratoire est exposée au musée Branly, dans l'enceinte de l'Institut catholique, 21 rue d'Assas, dans le VIe arrondissement de Paris. Dans ce bâtiment maintenant occupé par l'Institut supérieur d'électronique de Paris, on peut visiter trois pièces de son laboratoire, dont son bureau et une salle transformée en magnifique cage de Faraday par des plaques de cuivre apposées sur les six faces.
- Christophe F4dan, « plaque commémorative à Paris, 87 bd Saint-Germain » (consulté le ).
- Sir Oliver Lodge présente le résultat de ses expériences en juin 1894 devant la Royal Institution et en août 1894 devant la British Association à Oxford.
- Cet appareil découvert par Édouard Branly en 1890 et nommé par lui « radioconducteur », fut appelé par Lodge « cohéreur », in Larousse du XXe siècle en six volumes, 1932.
- Six éditions, constamment remaniées entre 1899 et 1924.
- Sept éditions entre 1900 et 1922.
- Deuxième édition en 1925.
Références
[modifier | modifier le code]- Décès Paris 5e, 17 février 1940 (acte n° 301)-17 avril 1940 (acte n° 601), cote 5D 267, page 20/31 acte N°496
- « Cote LH/351/94 », base Léonore, ministère français de la Culture
- certificat d'aptitude du 13 novembre 1860, diplôme du 25 avril 1861.
- diplôme de mai 1862.
- Jeanne, plus tard Mme Terrat-Branly, auteur d'un livre source : Édouard Branly, mon père voir paragraphe « bibliographie ».
- « Cote 19800035/7/787 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Alain Dautriat, Sur les murs de Paris : guide des plaques commémoratives, Paris, L'inventaire, , 167 p. (présentation en ligne), p. 42
- « Voilà M. Branly », Paris-soir, no 5139, , p. 2 (lire en ligne)
- « Branly », Le Temps, no 28682, , p. 1 (lire en ligne)
- « Les obsèques nationales d’Édouard Branly », Le Temps, no 28687, , p. 4 (lire en ligne)
- Jean-Claude Boudenot, p. 13-14.
- P. Desains et E. Branly, « Recherches sur le rayonnement solaire », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, t. LXIX, , p. 1133 (lire en ligne)
- Institut de France, « prix anciens n'étant plus attribués : Osiris de l'Institut de France » (consulté le ).
- « L'Académie / Who's who ? / Édouard Branly »
- « Elle s'intéressa avec un enthousiasme inusité aux recherches du grand savant… » Jeanne Terrat-Branly, op. cit. p. 229.
- « La télégraphie sans fil : la conférence du 30 juin », Le Matin, no 7794, , p. 1 (lire en ligne)
- Laure Hillerin, La comtesse Greffulhe, L'ombre des Guermantes, Paris, Flammarion, , 570 p. (OCLC 893853241), p. 159-162 et p. 375-377.
- « Lycée Édouard Branly à Amiens », sur Lycée Édouard Branly (consulté le ).
- « Lycée Édouard Branly - Boulogne-sur-Mer », sur Académie de Lille (consulté le ).
- « Lycée Édouard Branly - Châtellerault », sur Académie de Poitiers (consulté le ).
- « Lycée Édouard Branly - Créteil », sur Académie de Créteil (consulté le ).
- « Lycée polyvalent Édouard Branly à Dreux », sur Lycée Édouard Branly (consulté le ).
- Académie de Poitiers, « Lycée Édouard Branly professionnel et technique - La Roche-sur-Yon » (consulté le ).
- « Lycée Édouard Branly - 25, rue de Tourvielle - Lyon 5e », sur Lycée Édouard Branly (consulté le ).
- « Lycée collège Édouard Branly - Nogent-sur-Marne », sur Académie de Créteil (consulté le ).
- « INFO LE FIGARO - Anne Hidalgo va proposer un quai Jacques-Chirac », sur lefigaro.fr,
- « Ville de Montreuil - Branly - Boissière », sur montreuil.fr (consulté le )
- Note du 8 avril 1890 devant l'Académie des sciences : « La déperdition des deux électricités à la lumière de radiations très réfrangibles ».
- Communication intitulée : « Variations de la conductibilité sous diverses influences électriques ».
- Bernard Baris, op. cit., p. 96.
- Édouard Branly, « Électricité : distribution et contrôle d'actions produites à distance par les ondes électriques », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, t. CXL, no 12, , p. 777 (lire en ligne)
- Édouard Branly, La T.S.F. télégraphie et téléphonie sans fil, p. 142, Payot, Paris, 1925.
- « La poste par pigeons : ce que dit le docteur Branly », Le Matin, no 7802, , p. 1 (lire en ligne)
- Élisabeth Branly op. cit.
- Archives nationales.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Claude Boudenot, Comment Branly a découvert la radio, EDP Sciences, , 193 p. (ISBN 978-2-86883-839-1, présentation en ligne).
- Michel Amoudry, Le général Ferrié et la naissance des transmissions et de la radiodiffusion, Presses universitaires de Grenoble, 1993.
- Bernard Baris, Docteur É. Branly, Atelier Claudine B., Moulins, 1990.
- Alphonse Berget, La Télégraphie sans fil, Librairie Hachette, Paris, coll. « La Bibliothèque des merveilles », 1914.
- Élizabeth Branly, Notes et croquis sur Édouard Branly, Marion Tournon-Branly, Paris, 1997.
- (de) Arthur Fürst, Im Bannkreis von Nauen, Deutsche Verlags-Anstalt, Stuttgart und Berlin, 1923.
- Robert Gabillard, Les premiers détecteurs de la TSF, ancêtres des transistors, in Le Monde industriel no 605, 1963.
- Jeanne Terrat-Branly, Mon père, Édouard Branly, Corréa, Paris, 1941.
- (en) Albert Van Der Nailen, Two mysteries of Wireless Telegraphy, in The Journal of Electricity Power and Gas, vol. IX, no 2, San Francisco, .
- J. Waszik, Les phénomènes électrostatiques dans les détecteurs à limaille à contacts imparfaits, in L'Onde électrique, 3e année, p. 535 à 541, E. Chiron, Paris, 1904.
- Musée Branly, Appareils et matériaux d'expériences, Association des amis d'Édouard Branly, Paris, 1997.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Physicien français du XIXe siècle
- Écrivain picard
- Physicien français du XXe siècle
- Médecin français du XIXe siècle
- Médecin français du XXe siècle
- Précurseur des télécommunications
- Élève du lycée Henri-IV au XIXe siècle
- Élève de l'École normale supérieure
- Étudiant de la faculté des sciences de Paris
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- Professeur à l'Institut catholique de Paris
- Docteur ès sciences de la faculté des sciences de Paris
- Membre de l'Académie des sciences (France)
- Membre de l'Académie pontificale des sciences
- Membre de la Société philomathique de Paris
- Membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique
- Récipiendaire de la grande médaille d'or de la Société d'encouragement au progrès
- Commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Naissance en octobre 1844
- Naissance à Amiens
- Décès en mars 1940
- Décès dans le 5e arrondissement de Paris
- Décès à 95 ans
- Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 10)