École crétoise
Apparence
L'école crétoise fut une école d'iconographie postbyzantine qui exista du XVe siècle au XVIIe siècle, en Crète, laquelle était à l'époque possession de la république de Venise. Après l'expulsion des Vénitiens par les Turcs au XVIIe siècle, l'école survécut dans les îles Ioniennes[1].
L'école crétoise mélangeait les motifs de l'art byzantin avec ceux de l'art italien[2]. Les travaux de ses maîtres étaient prisés et demandés aussi bien par les catholiques que par les orthodoxes suivant des styles « grec » (maniera greca, c'est-à-dire orthodoxe) ou « latin » (maniera latina, c'est-à-dire catholique)[3].
Maîtres réputés
[modifier | modifier le code]- Théophane le Crétois, XVIe siècle
- Michel Damaskinos, XVIe siècle
- Victor le Crétois, XVIIe siècle
- Le Greco, XVIe et XVIIe siècles
- Emmanuel Tzanes, XVIIe siècle
- Théodore Poulakis, XVIIe siècle
- Georges Klontzas (1540-1608), à qui l'on doit un triptyque dit de Drnis, du Jugement dernier qui daterait de 1591[4],[5].
-
Dormition de la Vierge Marie (Le Greco), avant 1567.
-
Martyre de sainte Parascève (Michel Damaskinos).
-
Apôtre Paul (Théophane le Crétois).
Source
[modifier | modifier le code]- (ru) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en russe intitulé « Критская школа » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (ru) L'école du Greco : l'école Crètoise au Musée de l'Ermitage Афанасий Авгеринос., « Школа Эль Греко: критская иконопись в Эрмитаже », Сайт журнала «Эллада», (consulté le )
- (ru) Polevoï, l'art byzantin/Полевой В. М. (préf. Под общ. ред. Б. В. Веймарна, Ю. Д. Колпинского), Всеобщая история искусств, t. 2, М., Искусство, , « 1-я »
- (ru) Dictionnaire de l'art religieuxЛука (Головков), игумен., « Лекции по церковному искусству », 2-й курс Московской духовной семинарии, 2002/2003 учебный год, (consulté le )
- https://archive.wikiwix.com/cache/20151210172247/http://www.deltionchae.org/index.php/deltion/article/viewFile/1221/1146.
- « The Last Judgement , Georgios Klontzas », sur hellenicaworld.com (consulté le ).