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« Union sportive Quevilly Rouen Métropole » : différence entre les versions

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{{En-tête label|BA|année=2014}}
{{Infobox Club sportif
{{Infobox Club de football
|Couleur cadre = FEF000
|Couleur écriture = 000000
| couleur cadre = EA171F
|Nom du club = US Quevilly
| couleur écriture = FEF000
|Logo = US Quevilly.svg
| personnage blanc = x
|Taille logo = 200px
| nom = US Quevilly
|Nom complet = Union sportive quevillaise
| logo = Logo US Quevilly Rouen 2018.svg
|Surnoms = Les canaris
| nom complet = Union sportive Quevilly Rouen Métropole
|Noms precedents =
| surnoms =
|Date de fondation = [[1902 en football|1902]]
| noms précédents = Union sportive quevillaise (1902-2015)
| date de fondation = [[1902 en football|1902]]
|Statut professionnel = Jamais
| statut professionnel = [[2017 en football|2017]]-[[2024 en football|2024]]
|Couleurs = Jaune et noir
| couleurs = [[Jaune]] et [[rouge]]<ref>{{Lien web |titre=Fédération Française de Football |url=https://www.fff.fr/competition/club/531562-u-s-quevilly-rouen-metropole/information.html |site=www.fff.fr |consulté le=2024-07-27}}</ref>
|Stade = [[Stade Amable-et-Micheline-Lozai]]
| équipement sportif = [[Stade Robert-Diochon]]
|Capacite = {{Unité|2300}}
| capacité = 8372<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Stade Robert-Diochon|url=http://www.fcrouen.fr/le-club-2/stade-diochon/|consulté le=4 Mai 2023}}.</ref>
|Siege = 2 rue Porte-de-Diane<br />76140 [[Le Petit-Quevilly]]
|Président = {{FRA-d}} Michel Mallet
| siège = 2, rue Porte de Diane<br />76140 [[Le Petit-Quevilly]]
|Entraîneur = {{FRA-d}} Emmanuel Da Costa
| président = {{FRA-d}} Michel Mallet
| entraîneur = {{FRA-d}} David Carré
|Championnat actuel = [[Championnat de France Amateur|CFA]]
| joueur le plus capé =
|Site web = [http://usquevilly.fr/ usquevilly.fr]
| meilleur buteur =
|palmares national = [[Championnat de France amateur de football (1948-1970)|Championnat de France amateur]] (4)
| championnat actuel = [[Championnat de France de football National|National]]
<!-- maillot domicile -->
| site web = [http://www.qrm.fr/ qrm.fr]
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| palmarès national = [[Championnat de France amateurs de football (1935-1971)|Championnat de France amateurs]] (4)
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L''''Union sportive quevillaise''', dit aussi '''US Quevilly''' ou plus familièrement '''USQ''', est un club de [[football]] [[France|français]] fondé en [[1902 en football|1902]], basé au [[Le Petit-Quevilly|Petit-Quevilly]] ([[Seine-Maritime]]). Fondé pour la pratique de nombreux sports, le club se regroupe progressivement autour de sa section football pour se consacrer exclusivement à cette dernière.
L''''Union sportive de Quevilly Rouen Métropole''', abrégée en '''US Quevilly''', '''Quevilly Rouen Métropole''' ou parfois '''QRM''', est un club de [[football]] [[France|français]] fondé en [[1902 en football|1902]] sous le nom d'''Union sportive quevillaise'' et situé au [[Le Petit-Quevilly|Petit-Quevilly]], dans la banlieue ouest de [[Rouen]] en [[Normandie]].


La mention ''Rouen Métropole'' accolée depuis 2015 vient du fait que l'US Quevilly est en partie financée par [[Métropole Rouen Normandie]]. Le club n'a de lien ni avec la ville de Rouen, ni avec le [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]], le club historique de cette ville. Il est donc incorrect d'appeler le club Quevilly-Rouen ou US Quevilly-Rouen.
Dans ses premières années, l'US Quevilly évolue dans l'ombre des deux clubs haut-normands du [[Le Havre Athletic Club Football Association|Havre AC]] et du [[FC Rouen]], mais se distingue en atteignant notamment la finale de la [[Coupe de France de football 1926-1927|Coupe de France en 1927]]. L'adoption par les clubs havrais et rouennais du [[Sport professionnel|professionnalisme]] en [[1933 en football|1933]] permet à l'USQ de remporter ses premiers titres de champion amateur de [[Ligue de Normandie de football|Ligue de Normandie]]. Le club quevillais, lui, n'adopte pas le statut professionnel, dans la continuité de l'esprit footballeur-ouvrier cultivé par le président fondateur du club Amable Lozai.


Longtemps dans l'ombre des deux principaux clubs [[Seine-Maritime|seinomarins]], [[Le Havre Athletic Club Football Association|Le Havre AC]] et le FC Rouen, qui remportent presque tous les titres régionaux jusqu'en 1933, l'US quevillaise profite de leurs passage dans les championnats [[Sport professionnel|professionnels]] cette année-là pour remporter ses premiers titres de [[Ligue de football de Normandie|champion de Normandie]] dans les années 1930.
L'US Quevilly devient après-guerre l'un des principaux clubs du [[Championnat de France amateur de football (1948-1970)|championnat de France amateur]], troisième niveau national et premier niveau amateur, qu'il remporte en [[Championnat de France amateur de football 1953-1954|1954]], [[Championnat de France amateur de football 1954-1955|1955]], [[Championnat de France amateur de football 1957-1958|1958]] et [[Championnat de France amateur de football 1966-1967|1967]]. En Coupe de France, il s'illustre en devenant le premier club amateur depuis l'avènement du professionnalisme à atteindre les demi-finales en [[Coupe de France de football 1967-1968|1968]]. Profitant de l'ouverture de la [[championnat de France de football D2|deuxième division]] aux clubs amateurs en [[1970 en football|1970]], l'USQ y évolue deux saisons avant de demander sa rétrogradation pour des raisons financières. La chute est ensuite rapide, le club ne parvient pas à se remettre à flot et le dépôt de bilan est prononcé en [[1978 en football|1978]].


L'USQ doit repartir du plus bas niveau de la hiérarchie du [[football français]]. Il faut plus de vingt ans au club pour atteindre le [[Championnat de France amateur 2 de football|CFA2]], cinquième niveau français et plus basse division nationale, puis le [[Championnat de France amateur de football|championnat de France amateur]] (CFA) en 2002 et le championnat de [[championnat de France de football National|National]] en 2011. Surtout, l'USQ réalise deux nouveaux parcours marquants en Coupe de France : en [[coupe de France de football 2009-2010|2010]] il n'est éliminé qu'en demi-finale par le [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain]], puis deux ans plus tard il se qualifie pour la finale où il s'incline face à l'[[Olympique lyonnais]].
Alors que les championnats professionnels et amateurs sont séparés jusqu'en 1970, l'US quevillaise va s'imposer dans les années 1950 et 1960 comme étant le meilleur club amateur de France, en participant régulièrement aux phases finales du [[Championnat de France amateur de football (1948-1970)|championnat de France amateur]] et en remportant quatre fois le titre, en [[Championnat de France amateur de football 1953-1954|1954]], [[Championnat de France amateur de football 1954-1955|1955]], [[Championnat de France amateur de football 1957-1958|1958]] et [[Championnat de France amateur de football 1966-1967|1967]]. Malgré ces performances, le club ne cherchera pas à passer professionnel.


Lors de la réunion des championnats professionnel et amateur en 1970, le club est sélectionné sur dossier pour participer à la nouvelle [[championnat de France de football D2|deuxième division]], ouverte aux clubs amateurs. Il y évolue pendant deux saisons jusqu'en 1972, avant de déposer de bilan en 1978 alors qu'il est descendu en Division 3, ce qui marque un tournant important dans l'histoire du club.
{{Début d'illustration|right}}

{{Début de carte}} [[Fichier:{{Géolocalisation/France|image4}}|285px]]
L'US quevillaise doit repartir du plus bas niveau de la hiérarchie du [[football français]] en championnat départemental. Le club remonte les échelons un par un ; il réatteint le niveau national en 1999, puis monte en [[Championnat de France de football de Ligue 2|Ligue 2]] en 2017 et passe professionnel pour la première fois.
{{G|France|49.4311111111|1.05388888889|Le Petit-Quevilly|Ville sans lien|4|e}}

{{Fin de carte}}
Le club s'est aussi distingué en atteignant deux fois la finale de la Coupe de France, en [[Coupe de France de football 1926-1927|1927]] et en [[Coupe de France de football 2011-2012|2012]].
{{Fin d'illustration

|{{Géolocalisation/France|image4}}
|Localisation de la ville du [[Le Petit-Quevilly|Petit-Quevilly]].}}
<mapframe text="Localisation du [[stade Amable-et-Micheline-Lozai]] et du [[stade Robert-Diochon]] au [[Le Petit-Quevilly|Petit-Quevilly]] par rapport à la ville de [[Rouen]]." latitude="49.4432320" longitude="1.0999710" zoom="11" width="300" height="300">
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== Histoire ==
== Histoire ==

=== Débuts du club (1902-1918) ===
=== Débuts du club (1902-1918) ===


[[Fichier:Cercle pédestre quevillais.jpg|vignette|alt=Les joueurs du Cercle pédestre quevillais prennent la pose après un match|L'équipe du Cercle pédestre quevillais en [[1914 en football|1914]], club dont est issu l'US Quevilly.]]
[[Fichier:Cercle pédestre quevillais.jpg|vignette|alt=Les joueurs du Cercle pédestre quevillais prennent la pose après un match|L'équipe du Cercle pédestre quevillais en [[1914 en football|1914]], club dont est issue l'US Quevilly.]]


L'Union sportive de Quevilly est fondée le {{Date|22|octobre|1902|en football}} par des membres du Cercle pédestre quevillais (CPQ), dont Amable Lozai et Jules Manneville<ref group="n" name="sieclenormand p120">{{harvsp |texte = Simon 1998|id = Un siècle de football normand|p = 120}}</ref>, fâchés du refus du CPQ d'acheter un ballon pour la pratique du football. La section football de ce nouveau [[club omnisports]] connaît rapidement un grand succès. En [[1904 en football|1904]] le club forme cinq équipes avec 104 joueurs. Démunis d'installations propres, les joueurs doivent souvent se contenter d'un terrain vague ou d'une place publique<ref>Comme celle de la mairie ou de la Demi-Lune</ref> où ils plantent des poteaux de but et jouent sans autorisation. Le club parvient finalement à louer un terrain, rue Guillaume-Lecointe<ref group="u" name="siecle USQ p63">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 63}}</ref>.
L'Union sportive de Quevilly est fondée le {{Date|22|octobre|1902|en football}} par des membres du Cercle pédestre quevillais (CPQ), dont Amable Lozai et Jules Manneville<ref group="n" name="sieclenormand p120">{{harvsp |texte = Simon 1998|id = Un siècle de football normand|p = 120}}.</ref>, fâchés du refus du CPQ d'acheter un ballon pour la pratique du football. La section football de ce nouveau [[club omnisports]] connaît rapidement un grand succès. En [[1904 en football|1904]] le club forme cinq équipes avec 104 joueurs. Démunis d'installations propres, les joueurs doivent souvent se contenter d'un terrain vague ou d'une place publique<ref>Comme celle de la mairie ou de la Demi-Lune.</ref> où ils plantent des poteaux de but et jouent sans autorisation. Le club parvient finalement à louer un terrain, rue Guillaume-Lecointe<ref group="u" name="siecle USQ p63">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 63}}.</ref>.


Le club est membre fondateur de la Ligue athlétique de Haute-Normandie qui est créée en mars [[1903 en football|1903]] par plusieurs clubs omnisports normands<ref name="Une nouvelle fédération">{{Article |titre= Une nouvelle fédération |périodique= [[La Justice (journal)|La Justice]]|numéro= 9505 |jour= 7|mois= mars |année= 1903 |pages= 4 |lire en ligne= http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k826409d |consulté le=16 novembre 2014 }}</ref>. La section football participe ainsi au championnat de cette nouvelle ligue : elle est tout d'abord finaliste du championnat de première série à l'issue de la première saison 1903, puis fait de même en [[1904 en football|1904]], l'équipe remportant ensuite le titre en [[1905 en football|1905]]<ref group="n" name="sieclenormand p120"/>.
Le club est membre fondateur de la Ligue athlétique de Haute-Normandie qui est créée en mars [[1903 en football|1903]] par plusieurs clubs omnisports normands<ref name="Une nouvelle fédération">{{Article |titre= Une nouvelle fédération |périodique= [[La Justice (journal)|La Justice]]|numéro= 9505 |jour= 7|mois= mars |année= 1903 |pages= 4 |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k826409d |consulté le=16 novembre 2014 }}.</ref>. La section football participe ainsi au championnat de cette nouvelle ligue : elle est tout d'abord finaliste du championnat de première série à l'issue de la première saison 1903, puis fait de même en [[1904 en football|1904]], l'équipe remportant ensuite le titre en [[1905 en football|1905]]<ref group="n" name="sieclenormand p120"/>.


Le club adhère rapidement à l'[[Union des sociétés françaises de sports athlétiques]] (USFSA), la fédération sportive laïque et amateur la plus importante, ce qui permet à la section football de prendre part au championnat de Normandie de l'USFSA<ref group="u" name="siecle USQ p67">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 67}}</ref> au sein duquel évoluent deux équipes réputées : le [[Le Havre Athletic Club Football Association|Havre AC]] (double-champion de France USFSA en 1899 et 1900) ainsi que le [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]], qui se partagent alors l'essentiel des titres régionaux. L'USQ rencontre aussi dans ce championnat d'autre clubs emblématiques de la région tels que le [[Club sportif havrais|CS havrais]], l'[[Union Sportive Football Fécamp|US Fécamp]] ou encore le [[Football Club dieppois|FC Dieppe]]<ref>{{en}}{{Lien web |titre=France 1892-1919 |url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran-prewwi.html |site=rsssf.com |éditeur=[[Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation]] |auteur=Frédéric Pauron}}</ref>. À noter que le club joue également des rencontres amicales contre des clubs parisiens (comme le [[CASG Paris (football)|CA de la Société générale]] ou l'USA Clichy) et contre d'autres clubs provinciaux comme les Burdigala de Bordeaux, ou encore l'[[Union Sportive de Tourcoing|US Tourcoing]]<ref group="u" name="siecle USQ p63" />. L'USQ passe à l'époque pour {{citation|une des équipes provinciales les plus sérieuses}}<ref>{{Article |titre= La prochaine saison dans les clubs |périodique= La Vie sportive du Nord et du Pas-de-Calais |numéro= 43 |jour= 30|mois= août |année= 1913 |pages= 4-5 |lire en ligne= http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57492090/ |consulté le=16 novembre 2014 }}</ref>. Les couleurs jaune et noir du club apparaissent à cette époque, lors d'un match contre l'[[AS Le Perreux - Francilienne 94|AS française]] à la Pâques [[1907 en football|1907]]<ref group="u" name="siecle USQ p67"/>.
Le club adhère rapidement à l'[[Union des sociétés françaises de sports athlétiques]] (USFSA), la fédération sportive laïque et amateur la plus importante, ce qui permet à la section football de prendre part au championnat de Normandie de l'USFSA<ref group="u" name="siecle USQ p67">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 67}}.</ref> au sein duquel évoluent deux équipes réputées : le [[Le Havre Athletic Club Football Association|Havre AC]] (double-champion de France USFSA en 1899 et 1900) ainsi que le [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]], qui se partagent alors l'essentiel des titres régionaux. L'USQ rencontre aussi dans ce championnat d'autre clubs emblématiques de la région tels que le [[Club sportif havrais|CS havrais]], l'[[Union Sportive Football Fécamp|US Fécamp]] ou encore le [[Football Club dieppois|FC Dieppe]]<ref>{{en}}{{Lien web |titre=France 1892-1919 |url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran-prewwi.html |site=rsssf.com |éditeur=[[Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation]] |auteur=Frédéric Pauron}}.</ref>. À noter que le club joue également des rencontres amicales contre des clubs parisiens (comme le [[CASG Paris (football)|CA de la Société générale]] ou l'[[USA Clichy]]) et contre d'autres clubs provinciaux comme les Burdigala de Bordeaux, ou encore l'[[Union Sportive de Tourcoing|US Tourcoing]]<ref group="u" name="siecle USQ p63"/>. L'USQ passe à l'époque pour {{citation|une des équipes provinciales les plus sérieuses}}<ref>{{Article |titre= La prochaine saison dans les clubs |périodique= La Vie sportive du Nord et du Pas-de-Calais |numéro= 43 |jour= 30|mois= août |année= 1913 |pages= 4-5 |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57492090/ |consulté le=16 novembre 2014}}.</ref>. Les couleurs jaune et noir du club apparaissent à cette époque, lors d'un match contre l'[[AS Le Perreux - Francilienne 94|AS française]] à la Pâques [[1907 en football|1907]]<ref group="u" name="siecle USQ p67"/>.


Son terrain ayant été réquisitionné en [[1910 en football|1910]] pour être transformé en carrière, le club manque de disparaître. Albert Lebas le sauve en mettant à sa disposition une parcelle pour aménager un vrai terrain de football. Le stade de la Porte-de-Diane, comme il est communément appelé, est inauguré en [[1912 en football|1912]] lors d'un match contre le FC Rouen<ref group="u" name="siecle USQ p64">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 64}}</ref>.
Son terrain ayant été réquisitionné en [[1910 en football|1910]] pour être transformé en carrière, le club manque de disparaître. Albert Lebas le sauve en mettant à sa disposition une parcelle pour aménager un vrai terrain de football. Le stade de la Porte-de-Diane, comme il est communément appelé, est inauguré le [[1912 en football|13 octobre 1912]] lors d'un match contre le FC Rouen<ref>{{Article |auteur1= |titre=Le nouveau terrain de l'U.S.Q. |périodique=[[Le Journal de Rouen]] |date=11 octobre 1912 |pages=4 |lire en ligne= }}
</ref>{{,}}<ref group="u" name="siecle USQ p64">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 64}}.</ref>.


La [[Première Guerre mondiale]] ralentit les activités et le développement de l'US Quevilly. Les joueurs [[Mobilisation française de 1914|sont mobilisés et doivent partir pour le front]]. Ils sont remplacés par ceux qui n'ont pas encore l'âge de porter l'uniforme. Une « Coupe de Rouen » est instituée et le club s'incline en finale contre le [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]] sur le score d'un but à zéro, après des décisions arbitrales très controversées. Les jeunes Quevillais battront, ensuite, régulièrement leurs voisins rouennais lors de matchs amicaux<ref group="u" name="siecle USQ p69">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 69}}</ref>.
La [[Première Guerre mondiale]] ralentit les activités et le développement de l'US Quevilly. Les joueurs [[Mobilisation française de 1914|sont mobilisés et doivent partir pour le front]]. Ils sont remplacés par ceux qui n'ont pas encore l'âge de porter l'uniforme. Une « Coupe de Rouen » est instituée et le club s'incline en finale contre le [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]] sur le score d'un but à zéro, après des décisions arbitrales très controversées. Les jeunes Quevillais battront, ensuite, régulièrement leurs voisins rouennais lors de matchs amicaux<ref group="u" name="siecle USQ p69">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 69}}.</ref>.


De nombreux membres du club meurent dans les tranchées ou sont mutilés. En [[février 1918]], le club est également endeuillé par la mort du vice-président Mettier, qui disparaît des suites d'une longue maladie<ref group="u" name="siecle USQ p69"/>. En [[novembre 1918]], faute de joueurs, le club met ses activités en veille.
De nombreux membres du club meurent dans les tranchées ou sont mutilés. En [[février 1918]], le club est également endeuillé par la mort du vice-président Mettier, qui disparaît des suites d'une longue maladie<ref group="u" name="siecle USQ p69"/>. En [[novembre 1918]], faute de joueurs, le club met ses activités en veille.


=== Le développement de l'entre-deux-guerres (1919-1939) ===
=== Le développement de l'entre-deux-guerres (1919-1939) ===
Le {{date|20|août|1919|en football}}, le club adhère à la [[Fédération française de football|Fédération française de football association]]<ref group="u" name="siecle USQ p74">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 74}}</ref>, nouvellement créée, et participe à la création de la [[Ligue de Normandie de football|Ligue de Normandie]], qui organise un championnat régional. Le club est, à nouveau, en mesure d'aligner quatre équipes, puis rapidement une cinquième, dans son stade aménagé bénévolement par les sociétaires<ref group="u" name="siecle USQ p70">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 70}}</ref>. En mai [[1920 en football|1920]], le président délégué Albert Lebas et le secrétaire Georges Dumesnil démissionnent. Amable Lozai, jusque-là président d'honneur du club, en devient président. Albert Lebas devient président d'honneur et délégué du club auprès de la Fédération française. Des travaux sont effectués sur les installations du club et la réfection totale du terrain est réalisée<ref group="u" name="siecle USQ p71">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 71}}</ref>. Lors de la saison [[1921 en football|1921]]-[[1922 en football|1922]], le club accueille plusieurs joueurs britanniques, [[Walter Poodefoot]], Iles, [[Norman Deans]], Sloane et les deux frères Wade<ref group="u" name="siecle USQ p72">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 72}}</ref>, mais le championnat de Normandie est toujours dominé par le [[FC Rouen]] et le [[Le Havre AC|Havre AC]]<ref name="Dico foot" group="d">{{harvsp |texte = Berthou 2000|id = Dictionnaire historique des clubs de football français|p = 317}}</ref>.
Le {{date|20|août|1919|en football}}, le club adhère à la [[Fédération française de football|Fédération française de football association]]<ref group="u" name="siecle USQ p74">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 74}}.</ref>, nouvellement créée, et participe à la création de la [[Ligue de Normandie de football|Ligue de Normandie]], qui organise un championnat régional. Le club est, à nouveau, en mesure d'aligner quatre équipes, puis rapidement une cinquième, dans son stade aménagé bénévolement par les sociétaires<ref group="u" name="siecle USQ p70">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 70}}.</ref>. En mai [[1920 en football|1920]], le président délégué Albert Lebas et le secrétaire Georges Dumesnil démissionnent. Amable Lozai, jusque-là président d'honneur du club, en devient président. Albert Lebas devient président d'honneur et délégué du club auprès de la fédération française. Des travaux sont effectués sur les installations du club et la réfection totale du terrain est réalisée<ref group="u" name="siecle USQ p71">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 71}}.</ref>. Lors de la saison [[1921 en football|1921]]-[[1922 en football|1922]], le club accueille plusieurs joueurs britanniques, [[Walter Poodefoot]], Iles, [[Norman Deans]], Sloane et les deux frères Wade<ref group="u" name="siecle USQ p72">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 72}}.</ref>, mais le championnat de Normandie est toujours dominé par le [[FC Rouen]] et le [[Le Havre AC|Havre AC]]<ref name="Dico foot" group="d">{{harvsp |texte = Berthou 2000|id = Dictionnaire historique des clubs de football français|p = 317}}.</ref>.


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{{Fin d'illustration|1=Soccer.Field Transparant.png|2=L'équipe de la [[Coupe de France de football 1926-1927#Finale|finale de la Coupe de France 1927]]<ref group="u" name="siecle USQ p76">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 76}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.pari-et-gagne.com/saison192627.html |titre=Coupe de France 1926-1927 |éditeur=[[Fédération française de football]] |date=1 mars 2005 |consulté le=17 février 2012}}</ref>.}}
{{Fin d'illustration|1=Soccer Field Transparant.svg|2=L'équipe de la [[Coupe de France de football 1926-1927#Finale|finale de la Coupe de France 1927]]<ref group="u" name="siecle USQ p76">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 76}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.pari-et-gagne.com/saison192627.html |titre=Coupe de France 1926-1927 |éditeur=[[Fédération française de football]] |date=1 mars 2005 |consulté le=17 février 2012}}.</ref>.}}
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En [[1923 en football|1923]], le club, qui atteint pour la première fois le stade des {{32es}} de finale de la [[Coupe de France de football 1922-1923|Coupe de France]], bat l'[[Amiens Sporting Club Football|Amiens AC]] par trois buts à zéro avant d'être éliminé au tour suivant par le [[Racing Club de Roubaix|RC Roubaix]], cinq buts à un<ref group="u" name="siecle USQ p70"></ref>. En [[1927 en football|1927]], le club atteint la [[Coupe de France de football 1926-1927|finale de l'épreuve principale du football français]], après avoir éliminé respectivement le champion du Nord, l'Amiens AC, sur le score de deux buts à zéro, ses rivaux du [[Football club de Rouen|FC Rouen]] en {{8e}} de finale sur le score de deux buts à zéro, à [[Lille]], l'[[US Suisse Paris|US Suisse]] sur le score de quatre buts à un (quatre buts de Lucien Fagris), et à [[Marseille]], le [[Stade raphaëlois]] sur deux matchs : 1-1 et 2-1 <ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p257">{{harvsp |texte = Coll. 2007|id = Coupe de France la folle épopée|p = 257}}</ref>.
En [[1923 en football|1923]], le club, qui atteint pour la première fois le stade des {{32es}} de finale de la [[Coupe de France de football 1922-1923|Coupe de France]], bat l'[[Amiens Sporting Club Football|Amiens AC]] par trois buts à zéro avant d'être éliminé au tour suivant par le [[Racing Club de Roubaix|RC Roubaix]], cinq buts à un<ref group="u" name="siecle USQ p70" />. En [[1927 en football|1927]], le club atteint la [[Coupe de France de football 1926-1927|finale de l'épreuve principale du football français]], après avoir éliminé respectivement le champion du Nord, l'Amiens AC, sur le score de deux buts à zéro, ses rivaux du [[Football Club de Rouen|FC Rouen]] en {{8e}} de finale sur le score de deux buts à zéro, à [[Lille]], l'[[US Suisse Paris|US Suisse]] sur le score de quatre buts à un (quatre buts de Lucien Fagris), et à [[Marseille]], le [[Stade raphaëlois]] sur deux matchs : 1-1 et 2-1 <ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p257">{{harvsp |texte = Coll. 2007|id = Coupe de France la folle épopée|p = 257}}.</ref>.


L'USQ, inférieure techniquement à ses adversaires, compense sa faiblesse par une grande force mentale. La finale est jouée le {{Date|8|mai|1927|en football}} au [[Stade olympique Yves-du-Manoir|Stade olympique de Colombes]] devant {{formatnum:23800}} spectateurs. L'adversaire, l'[[Olympique de Marseille]], tenant du titre et déjà vainqueur en [[1924 en football|1924]], fait figure de grand favori. Pour la première fois de l'histoire de la Coupe, le Président de la République française [[Gaston Doumergue]], dont le protocole exige le port de la jaquette et du chapeau [[haut de forme]], assiste au match et se fait présenter les joueurs par les présidents des deux clubs. L'exubérance d'Amable Lozai, qui encourage ses joueurs de la voix et du geste, lui fera bousculer le Président de la République à plusieurs reprises<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p258">{{harvsp |texte = Coll. 2007|id = Coupe de France la folle épopée|p = 258}}</ref>. Deux erreurs défensives et un contre à la {{89e}} minute ont raison de l'USQ qui perd le match sur le score de trois buts à zéro<ref group="u" name="siecle USQ p77">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 77}}</ref>. Cette défaite n'empêche pas la liesse populaire au retour des joueurs. Un banquet est organisé au Casino de Rouen et le journaliste Gaston Pailhés écrit, en leur honneur, une chanson qu'il nomme « Marche de l'U.S.Q. »<ref group="u" name="siecle USQ p79">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 79}}</ref>.
L'USQ, inférieure techniquement à ses adversaires, compense sa faiblesse par une grande force mentale. La finale est jouée le {{Date|8|mai|1927|en football}} au [[Stade olympique Yves-du-Manoir|Stade olympique de Colombes]] devant {{nombre|23800|spectateurs}}. L'adversaire, l'[[Olympique de Marseille]], tenant du titre et déjà vainqueur en [[1924 en football|1924]], fait figure de grand favori. Pour la première fois de l'histoire de la Coupe, le président de la République française [[Gaston Doumergue]], dont le protocole exige le port de la jaquette et du chapeau [[haut de forme]], assiste au match et se fait présenter les joueurs par les présidents des deux clubs. L'exubérance d'Amable Lozai, qui encourage ses joueurs de la voix et du geste, lui fera bousculer le chef de l'État à plusieurs reprises<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p258">{{harvsp |texte = Coll. 2007|id = Coupe de France la folle épopée|p = 258}}.</ref>. Deux erreurs défensives et un contre à la {{89e|minute}} ont raison de l'USQ qui perd le match sur le score de trois buts à zéro<ref group="u" name="siecle USQ p77">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 77}}.</ref>. Cette défaite n'empêche pas la liesse populaire au retour des joueurs. Un banquet est organisé au Casino de Rouen et le journaliste Gaston Pailhés écrit, en leur honneur, une chanson qu'il nomme « Marche de l'U.S.Q. »<ref group="u" name="siecle USQ p79">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 79}}.</ref>.


Profitant du passage au [[Sport professionnel|professionnalisme]] des deux grands clubs du Havre et de Rouen en [[1933 en football|1933]], Quevilly remporte ses premiers titres de [[Ligue de Normandie de football|champion de Normandie]] en [[1934 en football|1934]], [[1935 en football|1935]], [[1937 en football|1937]] et [[1938 en football|1938]]. Lors de cette dernière saison, le club dispute également une demi-finale du [[Championnat de France amateur de football (1935-1948)|Championnat de France amateur]] (CFA)<ref name="siecle USQ p85" group="u">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 85}}</ref>, qui oppose en fin de saison les différents champions régionaux. Ces succès sont rendus possibles grâce au statut de footballeur-ouvrier mis en place par le président Lozai, la grande majorité des joueurs étant alors employés dans ses établissements de [[chantier naval]]<ref group="d" name="Dico foot"></ref>.
Profitant du passage au [[Sport professionnel|professionnalisme]] des deux grands clubs du Havre et de Rouen en [[1933 en football|1933]], Quevilly remporte ses premiers titres de [[Ligue de Normandie de football|champion de Normandie]] en [[1934 en football|1934]], [[1935 en football|1935]], [[1937 en football|1937]] et [[1938 en football|1938]]. Lors de cette dernière saison, le club dispute également une demi-finale du [[Championnat de France amateur de football (1935-1948)|Championnat de France amateur]] (CFA)<ref name="siecle USQ p85" group="u">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 85}}.</ref>, qui oppose en fin de saison les différents champions régionaux. Ces succès sont rendus possibles grâce au statut de footballeur-ouvrier mis en place par le président Lozai, la grande majorité des joueurs étant alors employés dans ses établissements de [[chantier naval]]<ref group="d" name="Dico foot"/>.


=== Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) ===
=== Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) ===
La [[Seconde Guerre mondiale]], déclarée en [[1939 en football|1939]], et le départ des joueurs [[mobilisation|mobilisés]] obligent le club à suspendre ses activités jusqu'à la fin de l'année. Les membres restant et le Président Lozai parviennent à constituer une équipe première qui obtient de bons résultats dans cette « saison d'attente ». Le club maintient ses équipes réserve, junior et deux minimes mais l'[[Exode de 1940 en France|exode]] interrompt prématurément la saison<ref group="u" name="siecle USQ p89">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 89}}</ref>. Pour la saison [[1940 en football|1940]]-[[1941 en football|1941]], le club récupère ses meilleurs joueurs, démobilisés ou libérés. Deux joueurs sont tués au combat, Lucien Lemercier et René Diouris<ref>{{Lien web |titre = René Marcel DIOURIS
La [[Seconde Guerre mondiale]], déclarée en [[1939 en football|1939]], et le départ des joueurs [[mobilisation|mobilisés]] obligent le club à suspendre ses activités jusqu'à la fin de l'année. Les membres restant et le président Lozai parviennent à constituer une équipe première qui obtient de bons résultats dans cette « saison d'attente ». Le club maintient ses équipes réserve, junior et deux minimes mais l'[[Exode de 1940 en France|exode]] interrompt prématurément la saison<ref group="u" name="siecle USQ p89">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 89}}.</ref>. Pour la saison [[1940 en football|1940]]-[[1941 en football|1941]], le club récupère ses meilleurs joueurs, démobilisés ou libérés. Deux joueurs sont tués au combat, Lucien Lemercier et René Diouris<ref>{{Lien web |titre = René Marcel Diouris
Mort pour la France le 16-06-1940 (Aube, 61 - Orne)|url = http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/militaires_decedes_seconde_guerre_mondiale/detail_fiche.php?ref=1709784&debut=0|site = memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr|date = |consulté le = 15 novembre 2014|éditeur = Ministère de la Défense}}</ref>, auxquels le président rend hommage le {{Date|20|août|1940|en football}}, ainsi qu'aux joueurs encore prisonniers. Les premiers matchs de la saison sont joués sans public du fait de l'interdiction de l'occupant, qui est levée en septembre. Les difficultés de déplacement réduisent le nombre de matchs de la saison<ref group="u" name="siecle USQ p89"></ref>. La saison suivante est un peu plus normale : le club remporte son championnat et excelle en [[Coupe de France de football 1940-1941|Coupe de France]], où il élimine [[Le Havre AC]] et le [[Racing Club de France]] et s'incline finalement en demi-finale de la zone occupée face au Stade de Reims, sur le score d'un but à zéro. En [[1943 en football|1943]], l'US Quevilly remporte pour la première fois la Coupe de Normandie.
Mort pour la France le 16-06-1940 (Aube, 61 - Orne)|url = http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/militaires_decedes_seconde_guerre_mondiale/detail_fiche.php?ref=1709784&debut=0|site = memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr|date = |consulté le = 15 novembre 2014|éditeur = Ministère de la Défense}}.</ref>, auxquels le président rend hommage le {{Date|20|août|1940|en football}}, ainsi qu'aux joueurs encore prisonniers. Les premiers matchs de la saison sont joués sans public du fait de l'interdiction de l'occupant, qui est levée en septembre. Les difficultés de déplacement réduisent le nombre de matchs de la saison<ref group="u" name="siecle USQ p89" />. La saison suivante est un peu plus normale : le club remporte son championnat et excelle en [[Coupe de France de football 1940-1941|Coupe de France]], où il élimine [[Le Havre AC]] et le [[Racing Club de France]] et s'incline finalement en demi-finale de la zone occupée face au Stade de Reims, sur le score d'un but à zéro. En [[1943 en football|1943]], l'US Quevilly remporte pour la première fois la Coupe de Normandie.


La saison [[1943 en football|1943]]-[[1944 en football|1944]] est marquée par la disparition de Firmin Seret, Président d'honneur et fondateur du club, et la déportation en [[mai 1944]] de Maurice Fournil, André Lucas et Benjamin Remacle pour faits de résistance. Le président Lozai se réfugie en Algérie jusqu'à la fin de la guerre, laissant le poste de président à M. Chauvet. Malgré les [[Bombardement de la Normandie|bombardements]], la pénurie et les problèmes de transport, le club remporte l'épreuve régionale de qualification pour le CFA. En [[1944 en football|1944]], la finale de la Coupe de Normandie contre le [[FC Dieppe]] ne peut se disputer à cause des événements<ref group="u" name="siecle USQ p91">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 91}}</ref>. La saison [[1944 en football|1944]]-[[1945 en football|1945]] est marquée par le match amical organisé contre les ''Royal Marines'' en [[octobre 1944]] pour récolter des fonds en faveur d'Henri Mallet, un membre du club amputé d'un bras suite à un bombardement. Le club termine deuxième du championnat de Normandie, marqué par le forfait de nombreuses équipes à cause du manque d'équipement, comme l'illustre un match mémorable contre [[Le Havre AC]] où les Quevillais disputent la première mi-temps à sept contre onze à la suite d'une crevaison qui empêche le reste de l'équipe d'arriver à temps<ref group="u" name="siecle USQ p93">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 93}}</ref>. En [[Coupe de France de football 1944-1945|Coupe de France]], le club est éliminé par le [[Stade français (football)|Stade français]] en {{32e}} de finale<ref>{{Lien web|langue = |titre = COUPE DE FRANCE Saison 1944 - 1945 32es de finale|url = http://essonne.fff.fr/cfra/histoire/histo_new/pages/hist1945_6.shtml|site = essonne.fff.fr|date = |consulté le = 28 octobre 2014|éditeur = FFF}}</ref>.
La saison [[1943 en football|1943]]-[[1944 en football|1944]] est marquée par la disparition de Firmin Sehet, Président d'honneur et fondateur du club, et la déportation en [[mai 1944]] de Maurice Fournil, André Lucas et Benjamin Remacle pour faits de résistance. Le président Lozai se réfugie en Algérie jusqu'à la fin de la guerre, laissant le poste de président à M. Chauvet. Malgré les [[Bombardement de la Normandie|bombardements]], la pénurie et les problèmes de transport, le club remporte l'épreuve régionale de qualification pour le CFA. En [[1944 en football|1944]], la finale de la Coupe de Normandie contre le [[FC Dieppe]] ne peut se disputer à cause des événements<ref group="u" name="siecle USQ p91">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 91}}.</ref>. La saison [[1944 en football|1944]]-[[1945 en football|1945]] est marquée par le match amical organisé contre les ''Royal Marines'' en [[octobre 1944]] pour récolter des fonds en faveur d'Henri Mallet, un membre du club amputé d'un bras à la suite d'un bombardement. Le club termine deuxième du championnat de Normandie, marqué par le forfait de nombreuses équipes à cause du manque d'équipement, comme l'illustre un match mémorable contre [[Le Havre AC]] où les Quevillais disputent la première mi-temps à sept contre onze à la suite d'une crevaison qui empêche le reste de l'équipe d'arriver à temps<ref group="u" name="siecle USQ p93">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 93}}.</ref>. En [[Coupe de France de football 1944-1945|Coupe de France]], le club est éliminé par le [[Stade français (football)|Stade français]] en {{32e}} de finale<ref>{{Lien web|titre = Coupe de France Saison 1944 - 1945 32es de finale|url = http://essonne.fff.fr/cfra/histoire/histo_new/pages/hist1945_6.shtml|site = essonne.fff.fr|date = |consulté le = 28 octobre 2014|éditeur = FFF}}.</ref>.


=== Le Championnat de France amateur (1946-1970) ===
=== Le Championnat de France amateur (1946-1970) ===
==== La montée en CFA ====
==== La montée en CFA ====
Après l'armistice de [[1945 en football|1945]], le club ré-intègre la Division d'honneur de Normandie, dont il termine troisième en [[1946 en football|1946]], deuxième en [[1947 en football|1947]] et troisième en [[1948 en football|1948]]<ref group="n" name="sieclenormand p121">{{harvsp |texte = Simon 1998|id = Un siècle de football normand|p = 121}}</ref>. Un nouveau [[Championnat de France amateur de football (1948-1970)|Championnat de France amateur]] (CFA), comprenant 48 clubs est créé. La troisième place acquise par l'USQ, après un match compliqué contre le [[Football club dieppois|FC Dieppe]], lui permet d'être intégré à la [[Championnat de France amateur de football 1948-1949|première édition de ce championnat national]]<ref group="u" name="siecle USQ p94">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 94}}</ref>. Le club n'évite pas la relégation malgré un excellent parcours en Coupe de France, où ils éliminent les professionnels des [[Sports réunis Colmar|SR Colmar]] et du [[Toulouse Football Club (1937)|Toulouse FC]] avant d'échouer en {{8e}} de finale contre le [[Racing Club de France Football|RC Paris]], futur vainqueur de l'épreuve.
Après l'armistice de [[1945 en football|1945]], le club ré-intègre la Division d'honneur de Normandie, dont il termine troisième en [[1946 en football|1946]], deuxième en [[1947 en football|1947]] et troisième en [[1948 en football|1948]]<ref group="n" name="sieclenormand p121">{{harvsp |texte = Simon 1998|id = Un siècle de football normand|p = 121}}.</ref>. Un nouveau [[Championnat de France amateur de football (1948-1970)|Championnat de France amateur]] (CFA), comprenant 48 clubs est créé. La troisième place acquise par l'USQ, après un match compliqué contre le [[Football Club dieppois|FC Dieppe]], lui permet d'être intégré à la [[Championnat de France amateur de football 1948-1949|première édition de ce championnat national]]<ref group="u" name="siecle USQ p94">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 94}}.</ref>. Le club n'évite pas la relégation malgré un excellent parcours en Coupe de France, où ils éliminent les professionnels des [[Sports réunis Colmar|SR Colmar]] et du [[Toulouse Football Club (1937)|Toulouse FC]] avant d'échouer en {{8e}} de finale contre le [[Racing Club de France Football|RC Paris]], futur vainqueur de l'épreuve.


Après un court passage en Division d'Honneur, puisqu'il remporte le titre de champion de Normandie en [[1949 en football|1949]], il retrouve le CFA. En coupe de Normandie, il s'incline en finale contre le [[Stade Malherbe Caen Calvados Basse-Normandie|SM Caen]]<ref group="u" name="siecle USQ p95">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 95}}</ref>, devenu son principal rival régional parmi les clubs amateurs.
Après un court passage en Division d'Honneur, puisqu'il remporte le titre de champion de Normandie en [[1949 en football|1949]], il retrouve le CFA. En coupe de Normandie, il s'incline en finale contre le [[Stade Malherbe Caen Calvados Basse-Normandie|SM Caen]]<ref group="u" name="siecle USQ p95">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 95}}.</ref>, devenu son principal rival régional parmi les clubs amateurs.


==== Domination du football amateur ====
==== Domination du football amateur ====
En [[1950 en football|1950]], pour son retour, le club intègre le groupe Nord du [[Championnat de France amateur de football 1950-1951|Championnat de France amateur]] et termine {{7e}} sur douze. En [[Coupe de France de football 1950-1951|Coupe de France]], il échoue {{32e}} de finale contre le [[LOSC Lille Métropole|Lille OSC]] et perd en finale de la Coupe de Normandie contre le [[Stade porte normande Vernon|SPN Vernon]], dans un match faussé par de nombreux incidents selon le camp quevillais. La même année, meurt Jules Manneville, l'un des cofondateurs du club. Lors de la [[Championnat de France amateur de football 1951-1952|saison 1951-1952]], le club termine à la {{3e}} place du groupe Nord de CFA, une bonne performance confirmée par un parcours brillant en [[Coupe de France de football 1951-1952|Coupe de France]] au cours duquel il élimine notamment les professionnels du [[Sporting Club de Toulon|SC Toulon]] puis [[Annecy Football Club|Annecy FC]], pour chuter en {{8e}} de finale contre le [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]] au [[Stade de la Cavée Verte]] du [[Le Havre|Havre]]<ref group="u" name="siecle USQ p95" />. La saison suivante le club termine quatrième, malgré de nombreux blessés tout au long de la saison. Le club est battu en {{32e}} de finale de la Coupe de France et en quart de finale de la Coupe de Normandie.
En 1950, pour son retour, le club intègre le groupe Nord du [[Championnat de France amateur de football 1950-1951|Championnat de France amateur]] et termine {{7e}} sur douze. En [[Coupe de France de football 1950-1951|Coupe de France]], il échoue {{32e}} de finale contre le [[LOSC Lille Métropole|Lille OSC]] et perd en finale de la Coupe de Normandie contre le [[Stade porte normande Vernon|SPN Vernon]], dans un match faussé par de nombreux incidents selon le camp quevillais. La même année, meurt Jules Manneville, l'un des cofondateurs du club. Lors de la [[Championnat de France amateur de football 1951-1952|saison 1951-1952]], le club termine à la {{3e|place}} du groupe Nord de CFA, une bonne performance confirmée par un parcours brillant en [[Coupe de France de football 1951-1952|Coupe de France]] au cours duquel il élimine notamment les professionnels du [[Sporting Club de Toulon|SC Toulon]] puis [[Annecy Football Club|Annecy FC]], pour chuter en {{8e}} de finale contre le [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]] au [[Stade de la Cavée Verte]] du [[Le Havre|Havre]]<ref group="u" name="siecle USQ p95" />. La saison suivante le club termine quatrième, malgré de nombreux blessés tout au long de la saison. Le club est battu en {{32e}} de finale de la Coupe de France et en quart de finale de la Coupe de Normandie.


En [[1953 en football|1953]]-[[1954 en football|1954]], le club intègre le groupe Ouest du [[Championnat de France amateur de football 1953-1954|Championnat de France amateur]] avec un effectif sans changement majeur. Le stade est rénové et un terrain annexe est ouvert<ref group="u" name="siecle USQ p96">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 96}}</ref>. La saison, qui coïncide avec le cinquantenaire du club, est exceptionnelle. En [[Coupe de France de football 1953-1954|Coupe de France]], l'équipe bat les professionnels du [[Football Club de Nantes|FC Nantes]] en {{32e}} de finale, grâce à un but de Kryzyk mais, au tour suivant, s'incline au Havre devant le [[Lille OSC]] après avoir mené au score pendant plus d'une heure de jeu. En championnat, après un départ difficile, elle réalise une superbe remontée au classement et, le 11 avril, une victoire à [[Brest]] lui assure la première place du groupe et la qualification pour la poule finale du Championnat de France amateur<ref group="u" name="siecle USQ p101">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 101}}</ref>. Lors de ce tournoi à cinq, l'USQ remporte son premier match à domicile contre l'équipe amateur des [[Football Club des Girondins de Bordeaux|Girondins de Bordeaux]], tenant du titre, deux buts à zéro, puis va chercher le match nul, deux partout, sur le terrain de l'équipe amateur du [[Stade de Reims]], favori de la compétition. Deux nettes victoires, sur le terrain du [[Football club de Mulhouse|FC Mulhouse]], trois buts à zéro, puis le 20 juin à domicile face au [[Sporting Club de Draguignan|SC Draguignan]], huit buts à zéro, permettent à l'US Quevilly d'être sacré champion de France amateur pour la première fois<ref group="u" name="siecle USQ p102">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 102}}</ref>. La saison se termine en apothéose avec une victoire en Coupe de Normandie contre le FC Rouen à [[Fécamp]]<ref group="u" name="siecle USQ p103">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 103}}</ref>.
En 1953-1954, le club intègre le groupe Ouest du [[Championnat de France amateur de football 1953-1954|Championnat de France amateur]] avec un effectif sans changement majeur. Le stade est rénové et un terrain annexe est ouvert<ref group="u" name="siecle USQ p96">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 96}}.</ref>. La saison, qui coïncide avec le cinquantenaire du club, est exceptionnelle. En [[Coupe de France de football 1953-1954|Coupe de France]], l'équipe bat les professionnels du [[Football Club de Nantes|FC Nantes]] en {{32e}} de finale, grâce à un but de Kryzyk mais, au tour suivant, s'incline au Havre devant le [[Lille OSC]] après avoir mené au score pendant plus d'une heure de jeu. En championnat, après un départ difficile, elle réalise une superbe remontée au classement et, le {{date-|11 avril}}, une victoire à [[Brest]] lui assure la première place du groupe et la qualification pour la poule finale du Championnat de France amateur<ref group="u" name="siecle USQ p101">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 101}}.</ref>. Lors de ce tournoi à cinq, l'USQ remporte son premier match à domicile contre l'équipe amateur des [[Football Club des Girondins de Bordeaux|Girondins de Bordeaux]], tenant du titre, deux buts à zéro, puis va chercher le match nul, deux partout, sur le terrain de l'équipe amateur du [[Stade de Reims]], favori de la compétition. Deux nettes victoires, sur le terrain du [[Football Club de Mulhouse|FC Mulhouse]], trois buts à zéro, puis le {{date-|20 juin}} à domicile face au [[Sporting Club de Draguignan|SC Draguignan]], huit buts à zéro, permettent à l'US Quevilly d'être sacré champion de France amateur pour la première fois<ref group="u" name="siecle USQ p102">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 102}}.</ref>. La saison se termine en apothéose avec une victoire en Coupe de Normandie contre le FC Rouen à [[Fécamp]]<ref group="u" name="siecle USQ p103">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 103}}.</ref>.


Pour la saison [[1954 en football|1954]]-[[1955 en football|1955]], [[Michel Lefèbvre]], l'un des piliers de l'équipe, est recruté par les professionnels de l'[[Club sportif Sedan Ardennes|UA Sedan-Torcy]] (avec lequel il remporte la Coupe de France en [[1956 en football|1956]]). Le {{Date|6|septembre|1954|en football}}, le bureau décide de renommer le {{citation|Stade de la Porte-de-Diane}} en {{citation|[[Stade Amable et Micheline Lozai]]}}. L'inauguration a lieu quelques jours plus tard avec la remise du trophée de champion de France amateur par le président de la [[Fédération française de football|Fédération française]]. Cette saison est aussi bonne que la précédente puisque le club termine premier du groupe Ouest de CFA avec 36 points (quatre de plus que la saison précédente), devant l'équipe B du RC Paris<ref group="u" name="siecle USQ p103" />. En poule finale le club bat Annecy FC, deux buts à un, le [[Racing Club Vichy Football|RC Vichy]], quatre buts à un, mais s'incline face à l'US Bruay, un but à zéro. Le match du titre, joué contre l'AS Giraumont, est gagné par l'USQ, cinq buts à zéro. Le club remporte pour la deuxième fois consécutive le titre de [[Championnat de France amateur de football 1954-1955|champion de France amateur]], une performance inédite. En Coupe de France, le club est éliminé en {{16e}} de finale par le SC Draguignan après avoir battu Villedieu, l'AS Choisy-le-Roi et le [[Arras Football Association|RC Arras]]. En Coupe de Normandie il atteint la finale grâce à une victoire de l'équipe réserve face au [[FC Dieppe]] à l'extérieur (l'équipe A étant trop accaparée par la CFA pour disputer ce match). En finale, une équipe mixte réserve et A s'incline face au FC Rouen sur le score de deux buts à zéro<ref group="u" name="siecle USQ p104">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 104}}</ref>. Ces bons résultats permettent à trois joueurs quevillais, Durécu, Lelong et le gardien Césaire, de porter le maillot de l'[[Équipe de France de football amateur|équipe de France amateur]] à l'occasion des [[Jeux méditerranéens de 1955]]<ref group="u" name="siecle USQ p105">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 105}}</ref>.
Pour la saison 1954-1955, [[Michel Lefèbvre]], l'un des piliers de l'équipe, est recruté par les professionnels de l'[[Club sportif Sedan Ardennes|UA Sedan-Torcy]] (avec lequel il remporte la Coupe de France en 1956). Le {{Date|6|septembre|1954|en football}}, le bureau décide de renommer le {{citation|Stade de la Porte-de-Diane}} en {{citation|[[Stade Amable et Micheline Lozai]]}}. L'inauguration a lieu quelques jours plus tard avec la remise du trophée de champion de France amateur par le président de la [[Fédération française de football|Fédération française]]. Cette saison est aussi bonne que la précédente puisque le club termine premier du groupe Ouest de CFA avec 36 points (quatre de plus que la saison précédente), devant l'équipe B du RC Paris<ref group="u" name="siecle USQ p103"/>. En poule finale le club bat Annecy FC, deux buts à un, le [[Racing Club Vichy Football|RC Vichy]], quatre buts à un, mais s'incline face à l'US Bruay, un but à zéro. Le match du titre, joué contre l'AS Giraumont, est gagné par l'USQ, cinq buts à zéro. Le club remporte pour la deuxième fois consécutive le titre de [[Championnat de France amateur de football 1954-1955|champion de France amateur]], une performance inédite. En Coupe de France, le club est éliminé en {{16e}} de finale par le SC Draguignan après avoir battu Villedieu, l'AS Choisy-le-Roi et le [[Arras Football Association|RC Arras]]. En Coupe de Normandie il atteint la finale grâce à une victoire de l'équipe réserve face au [[FC Dieppe]] à l'extérieur (l'équipe A étant trop accaparée par la CFA pour disputer ce match). En finale, une équipe mixte réserve et A s'incline face au FC Rouen sur le score de deux buts à zéro<ref group="u" name="siecle USQ p104">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 104}}.</ref>. Ces bons résultats permettent à trois joueurs quevillais, Durécu, Lelong et le gardien Césaire, de porter le maillot de l'[[Équipe de France de football amateur|équipe de France amateur]] à l'occasion des [[Jeux méditerranéens de 1955]]<ref group="u" name="siecle USQ p105">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 105}}.</ref>.


La saison [[1955 en football|1955]]-[[1956 en football|1956]] voit le départ de Cocagne et l'arrivée de nombreux jeunes joueurs de qualité<ref group="u" name="siecle USQ p105" />. Pour la troisième fois de suite le club remporte le [[Championnat de France amateur de football 1955-1956|groupe Ouest du CFA]], devant le [[Stade olympique choletais|SO Cholet]]. En poule finale, l'US Quevilly est opposé à trois équipes B de clubs professionnels. L'équipe s'incline sur le terrain de l'[[Association sportive de Saint-Étienne|AS Saint-Étienne]] sur le score de cinq buts à zéro, à domicile devant le FC Mulhouse sur le score d'un but à zéro puis, se reprend et bat les réserves du Stade de Reims et des Girondins de Bordeaux, tous deux sur le score de deux buts à zéro, pour terminer à la troisième place. En Coupe de France, le club s'incline, avant les {{32es}} de finale, contre l'[[Athlétic Club cambrésien|AC Cambrai]] sur le score de deux buts à un et, en finale de la Coupe de Normandie, devant le SPN Vernon<ref group="u" name="siecle USQ p106">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 106}}</ref>. La saison suivante le club retourne dans la zone Nord du CFA et termine deuxième derrière l'[[Union sportive Maubeuge|US Maubeuge]]. En Coupe de France, il est éliminé en seizième de finale par l'[[Association sportive de Cannes football|AS Cannes]] sur le score de deux buts à zéro. En [[1957 en football|1957]]-[[1958 en football|1958]], le club parvient à se qualifier de nouveau pour la [[Championnat de France amateur de football 1957-1958|poule finale du CFA]]. Une victoire sur le FC Mulhouse, trois buts à zéro, lui permet de jouer le titre lors d'un match décisif contre l'Annecy FC<ref group="u" name="siecle USQ p109">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 109}}</ref>. Mené un but à zéro à la pause, les Quevillais inscrivent sept buts en seconde période et remportent leur troisième titre de champion de France amateur<ref group="u" name="siecle USQ p110">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 110}}</ref>.
La saison 1955-1956 voit le départ de Cocagne et l'arrivée de nombreux jeunes joueurs de qualité<ref group="u" name="siecle USQ p105" />. Pour la troisième fois de suite le club remporte le [[Championnat de France amateur de football 1955-1956|groupe Ouest du CFA]], devant le [[Stade olympique choletais|SO Cholet]]. En poule finale, l'US Quevilly est opposé à trois équipes B de clubs professionnels. L'équipe s'incline sur le terrain de l'[[Association sportive de Saint-Étienne|AS Saint-Étienne]] sur le score de cinq buts à zéro, à domicile devant le FC Mulhouse sur le score d'un but à zéro puis, se reprend et bat les réserves du Stade de Reims et des Girondins de Bordeaux, tous deux sur le score de deux buts à zéro, pour terminer à la troisième place. En Coupe de France, le club s'incline, avant les {{32es}} de finale, contre l'[[Athlétic Club cambrésien|AC Cambrai]] sur le score de deux buts à un et, en finale de la Coupe de Normandie, devant le SPN Vernon<ref group="u" name="siecle USQ p106">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 106}}.</ref>. La saison suivante le club retourne dans la zone Nord du CFA et termine deuxième derrière l'[[Union sportive Maubeuge|US Maubeuge]]. En Coupe de France, il est éliminé en seizième de finale par l'[[Association sportive de Cannes football|AS Cannes]] sur le score de deux buts à zéro. En 1957-1958, le club parvient à se qualifier de nouveau pour la [[Championnat de France amateur de football 1957-1958|poule finale du CFA]]. Une victoire sur le FC Mulhouse, trois buts à zéro, lui permet de jouer le titre lors d'un match décisif contre l'Annecy FC<ref group="u" name="siecle USQ p109">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 109}}</ref>. Mené un but à zéro à la pause, les Quevillais inscrivent sept buts en seconde période et remportent leur troisième titre de champion de France amateur<ref group="u" name="siecle USQ p110">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 110}}.</ref>.


==== Les années post-Amable Lozai ====
==== Les années post-Amable Lozai ====


Le {{Date|22|novembre|1959|en football}}, le président et cofondateur du club Amable Lozai décède. Sa femme Micheline lui succède à la présidence du club, où il est décidé de continuer dans l'esprit du footballeur-ouvrier insufflé par Amable Lozai<ref group="u" name="siecle USQ p111">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 111}}</ref>. Cette disparition coïncide avec un certain recul sportif, l'US Quevilly termine {{3e}} du Groupe Ouest en [[1959 en football|1959]]-[[1960 en football|1960]], {{2e}} du Groupe Nord la saison suivante et {{3e}} de ce même groupe lors de la saison [[1961 en football|1961]]-[[1962 en football|1962]]<ref group="d" name="Dico p318">{{harvsp |texte = Berthou 2000|id = Dictionnaire historique des clubs de football français|p = 318}}</ref>. En [[1963 en football|1963]], le déplacement de l'USQ en [[Corse]] pour disputer le titre face au [[Gazélec Football Club Olympique Ajaccio|Gazélec d'Ajaccio]] est perturbé par de nombreux incidents et le match sera perdu<ref group="Note">Plusieurs incidents marquent le déplacement des Quevillais, dont la délégation subit des tapages nocturnes à l'hôtel. Le match est marqué par des débordements du public, ainsi que des violences sur la pelouse et le banc. La déstabilisation fait son œuvre et le Gazélec marque quatre buts en vingt minutes</ref>. Un match d'appui doit être joué entre le Gazélec d'Ajaccio et l'AS Brestoise, que les Corses remportent six buts à un, ce qui leur offre le titre de champion de France amateur aux dépens de l'USQ, qui considère avoir été floué<ref group="u" name="siecle USQ p113">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 113}}</ref>.
Le {{Date|22|novembre|1959|en football}}, le président et cofondateur du club Amable Lozai décède. Sa femme Micheline lui succède à la présidence du club, où il est décidé de continuer dans l'esprit du footballeur-ouvrier insufflé par Amable Lozai<ref group="u" name="siecle USQ p111">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 111}}.</ref>. Cette disparition coïncide avec un certain recul sportif, l'US Quevilly termine {{3e}} du Groupe Ouest en 1959-1960, {{2e}} du Groupe Nord la saison suivante et {{3e}} de ce même groupe lors de la saison 1961-1962<ref group="d" name="Dico p318">{{harvsp |texte = Berthou 2000|id = Dictionnaire historique des clubs de football français|p = 318}}.</ref>. En 1963, le déplacement de l'USQ en [[Corse]] pour disputer le titre face au [[Gazélec Football Club Olympique Ajaccio|Gazélec d'Ajaccio]] est perturbé par de nombreux incidents et le match sera perdu<ref group="Note">Plusieurs incidents marquent le déplacement des Quevillais, dont la délégation subit des tapages nocturnes à l'hôtel. Le match est marqué par des débordements du public, ainsi que des violences sur la pelouse et le banc. La déstabilisation fait son œuvre et le Gazélec marque quatre buts en vingt minutes</ref>. Un match d'appui doit être joué entre le Gazélec d'Ajaccio et l'AS Brestoise, que les Corses remportent six buts à un, ce qui leur offre le titre de champion de France amateur aux dépens de l'USQ, qui considère avoir été floué<ref group="u" name="siecle USQ p113">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 113}}.</ref>.


Les deux années suivantes voient s'opérer un renouvellement en profondeur de l'effectif avec l'intégration de plusieurs jeunes dont Lemaire, Craque, Delafosse, Leroy et surtout [[Daniel Horlaville]] en provenance d'Oissel. En [[1965 en football|1965]], l'entraîneur [[Bernard Antoinette]], présent à la tête de l'équipe depuis vingt-cinq ans, cède sa place à [[Jacques Lefèvre]], pour occuper un poste à la [[Ligue de Normandie de football|Ligue de Normandie]]<ref group="u" name="siecle USQ p113"/>.
Les deux années suivantes voient s'opérer un renouvellement en profondeur de l'effectif avec l'intégration de plusieurs jeunes dont Lemaire, Craque, Delafosse, Leroy et surtout [[Daniel Horlaville]] en provenance d'Oissel. En [[1965 en football|1965]], l'entraîneur [[Bernard Antoinette]], présent à la tête de l'équipe depuis vingt-cinq ans, cède sa place à Jacques Lefèvre, pour occuper un poste à la [[Ligue de Normandie de football|Ligue de Normandie]]<ref group="u" name="siecle USQ p113"/>.


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En [[1966 en football|1966]]-[[1967 en football|1967]], le club se qualifie pour la [[Championnat de France amateur de football 1966-1967|finale du Championnat de France amateur]], contre l'[[Racing Club de Fontainebleau|Entente Fontainebleau Bagneaux Nemours]] à [[Malakoff (Hauts-de-Seine)|Malakoff]]. À la mi-temps l'USQ est menée deux buts à zéro. Dès le retour des vestiaires, un but de Ferrier, seul devant le but, réveille les espoirs des Normands. Lemaire sauve une balle de troisième but sur la ligne. Alors que la défense de l'EFBN recule, une frappe de trente-cinq mètres d'Antoine Dobat à un quart d'heure de la fin du match permet au club d'égaliser. À deux minutes de la fin un cafouillage dans la surface de l'EFBN permet à Serge Meyer de récupérer la balle aux six mètres et de marquer le troisième but des Quevillais. Pour la quatrième fois de son histoire l'USQ est sacrée champion de France amateur<ref group="u" name="siecle USQ p115">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 115}}</ref>{{,}}{{#tag:ref|Des sources Internet différent en indiquant que Quevilly remporte le groupe Ouest du CFA après une dernière victoire sur le terrain à Malakoff (3-2)<ref>{{Lien web |url=http://www.footballdatabase.eu/calendrierclub.php?club=3575&saison=1966/1967 |titre=Calendrier de la saison 1966/1967 de l'US Quevilly |site=footballdatabase.eu |consulté le=28 octobre 2014}}</ref>, puis l'emporte en finale sur l'Entente Fontainebleau BN plus sèchement (3-0), à Malakoff et devant les « caméras de la télévision »<ref>{{Lien web |url=http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/le-top-5-des-matchs-06-06-2012-2034352.php |titre=Top 5 des matchs de Fontainebleau |éditeur=[[Le Parisien]].fr |date=6 juin 2012 |consulté le=28 octobre 2014}}</ref>}}.
En 1966-1967, le club se qualifie pour la [[Championnat de France amateur de football 1966-1967|finale du Championnat de France amateur]], contre l'[[Racing Club de Fontainebleau|Entente Fontainebleau Bagneaux Nemours]] à [[Malakoff (Hauts-de-Seine)|Malakoff]]. À la mi-temps l'USQ est menée deux buts à zéro. Dès le retour des vestiaires, un but de Ferrier, seul devant le but, réveille les espoirs des Normands. Lemaire sauve une balle de troisième but sur la ligne. Alors que la défense de l'EFBN recule, une frappe de trente-cinq mètres d'Antoine Dobat à un quart d'heure de la fin du match permet au club d'égaliser. À deux minutes de la fin un cafouillage dans la surface de l'EFBN permet à Serge Meyer de récupérer la balle aux six mètres et de marquer le troisième but des Quevillais. Pour la quatrième fois de son histoire l'USQ est sacrée champion de France amateur<ref group="u" name="siecle USQ p115">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 115}}.</ref>.


La même année l'US Quevilly réalise l'exploit de remporter la [[Coupe Gambardella]], compétition qui oppose des équipes françaises de joueurs de moins de 19 ans. La finale face aux jeunes du [[Stade français (football)|Stade français]], club de D1, a lieu au [[Parc des Princes]] en lever de rideau du match amical [[FC Nantes]]-[[FC Barcelone (football)|FC Barcelone]] devant {{formatnum:25000}} spectateurs<ref group="u" name="siecle USQ p138">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 138}}</ref>. Les Quevillais ouvrent le score à la {{17e}} minute par Gay qui déborde l'ensemble de la défense parisienne pour marquer d'une frappe puissante. Les Parisiens égalisent au début de la seconde mi-temps, avant que Senente marque le but de la victoire des Normands d'un coup franc de {{unité|35|mètres}} tiré à ras de terre. La fin du match est dominée par les jeunes de l'USQ qui manquent de peu de marquer un troisième but<ref group="u" name="siecle USQ p139">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 139}}</ref>. L'USQ est le premier club amateur à remporter le trophée<ref group="u" name="siecle USQ p138"></ref>. L'équipe réserve remporte aussi le championnat d'Honneur, l'équipe C le championnat de Promotion d'Honneur, les juniors, minimes et les vétérans remportent leurs championnats respectifs, ainsi que la Coupe Bonnet, pour les vétérans. L'équipe des cadets est la seule section de l'USQ à ne pas remporter son championnat et termine deuxième<ref group="u" name="siecle USQ p125">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 125}}</ref>.
La même année l'US Quevilly réalise l'exploit de remporter la [[Coupe Gambardella]], compétition qui oppose des équipes françaises de joueurs de moins de 19 ans. La finale face aux jeunes du [[Stade français (football)|Stade français]], club de D1, a lieu au [[Parc des Princes]] en lever de rideau du match amical [[FC Nantes]]-[[FC Barcelone (football)|FC Barcelone]] devant {{nombre|25000|spectateurs}}<ref group="u" name="siecle USQ p138">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 138}}.</ref>. Les Quevillais ouvrent le score à la {{17e|minute}} par Gay qui déborde l'ensemble de la défense parisienne pour marquer d'une frappe puissante. Les Parisiens égalisent au début de la seconde mi-temps, avant que Senente marque le but de la victoire des Normands d'un coup franc de {{unité|35|mètres}} tiré à ras de terre. La fin du match est dominée par les jeunes de l'USQ qui manquent de peu de marquer un troisième but<ref group="u" name="siecle USQ p139">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 139}}.</ref>. L'USQ est le premier club amateur à remporter le trophée<ref group="u" name="siecle USQ p138" />. L'équipe réserve remporte aussi le championnat d'Honneur, l'équipe C le championnat de Promotion d'Honneur, les juniors, minimes et les vétérans remportent leurs championnats respectifs, ainsi que la Coupe Bonnet, pour les vétérans. L'équipe des cadets est la seule section de l'USQ à ne pas remporter son championnat et termine deuxième<ref group="u" name="siecle USQ p125">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 125}}.</ref>.


À la suite de ce doublé inédit, l'USQ devient le {{citation|club à battre}} lors de la saison [[1967 en football|1967]]-[[1968 en football|1968]]. En [[Championnat de France amateur de football 1967-1968|championnat]], le club termine à la seconde place du groupe, derrière le [[Association sportive Pierrots Vauban de Strasbourg|CS Pierrots de Strasbourg]]<ref group="u" name="siecle USQ p122">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 122}}</ref>. La saison est rehaussée par un excellent parcours en Coupe de France. En {{32e}} de finale, l'USQ bat le [[Stade héninois]], deux buts à zéro et en {{16e}}, l'[[Amical Club Mouzon|AC Mouzon]], quatre buts à zéro<ref group="u" name="siecle USQ p118">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 118}}</ref>. Le {{8e}} de finale a lieu le {{Date|10|mars|1968|en football}} à [[Amiens]] contre le tenant du titre de la Coupe, l'[[Olympique lyonnais]]. Au terme d'un match compliqué, mais bien géré par la défense quevillaise, le but vainqueur est marqué par [[Daniel Horlaville]] à la {{78e}} minute. En quart de finale l'USQ est confronté à l'[[Union sportive du littoral de Dunkerque|USL Dunkerque]], club de Division 2. Contre toute logique sportive, le « petit » écrase le « gros » par quatre buts à zéro. La demi-finale, organisée au Parc des Princes le 20 avril, oppose l'USQ aux [[Girondins de Bordeaux]]<ref group="u" name="siecle USQ p119">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 119}}</ref>. Quelques jours avant le match, l'entraîneur Jacques Lefèvre est pris d'[[appendicite]]. {{formatnum:18000}} à {{formatnum:20000}} spectateurs assistent au match. L'USQ ouvre le score à la {{13e}} minute par Jean-Pierre Leroy mais [[Jean-Louis Massé|Massé]] égalise à la {{34e}} minute. La suite du match est assez brutale et les amateurs de l'USQ poussent les professionnels bordelais jusqu'en prolongation. À la {{99e}} minute, [[Henri Duhayot|Duhayot]] marque le but vainqueur pour les Girondins<ref group="u" name="siecle USQ p120">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 120}}</ref>{{,}}<ref>{{vid}} {{Lien web |url=http://www.lemonde.fr/sport/video/2010/03/23/coupe-de-france-quevilly-veut-renouer-avec-les-plus-belles-pages-de-son-histoire_1323434_3242.html |titre=Coupe de France : Quevilly veut renouer avec les plus belles pages de son histoire |éditeur= Le Monde.fr |date=23 mars 2010 |consulté le=28 octobre 2014}}</ref>.
À la suite de ce doublé inédit, l'USQ devient le {{citation|club à battre}} lors de la saison 1967-1968. En [[Championnat de France amateur de football 1967-1968|championnat]], le club termine à la seconde place du groupe, derrière le [[Association sportive Pierrots Vauban de Strasbourg|CS Pierrots de Strasbourg]]<ref group="u" name="siecle USQ p122">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 122}}.</ref>. La saison est rehaussée par un excellent parcours en Coupe de France. En {{32e}} de finale, l'USQ bat le [[Stade héninois]], deux buts à zéro et en {{16e}}, l'[[Amical Club Mouzon|AC Mouzon]], quatre buts à zéro<ref group="u" name="siecle USQ p118">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 118}}.</ref>. Le {{8e}} de finale a lieu le {{Date|10|mars|1968|en football}} à [[Amiens]] contre le tenant du titre de la Coupe, l'[[Olympique lyonnais]]. Au terme d'un match compliqué, mais bien géré par la défense quevillaise, le but vainqueur est marqué par [[Daniel Horlaville]] à la {{78e|minute}}. En quart de finale l'USQ est confronté à l'[[Union sportive du littoral de Dunkerque|USL Dunkerque]], club de Division 2. Contre toute logique sportive, le « petit » écrase le « gros » par quatre buts à zéro. La demi-finale, organisée au Parc des Princes le {{date-|20 avril}}, oppose l'USQ aux [[Girondins de Bordeaux]]<ref group="u" name="siecle USQ p119">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 119}}.</ref>. Quelques jours avant le match, l'entraîneur Jacques Lefèvre est pris d'[[appendicite]]. {{formatnum:18000}} à {{nombre|20000|spectateurs}} assistent au match. L'USQ ouvre le score à la {{13e|minute}} par Jean-Pierre Leroy mais [[Jean-Louis Massé|Massé]] égalise à la {{34e|minute}}. La suite du match est assez brutale et les amateurs de l'USQ poussent les professionnels bordelais jusqu'en prolongation. À la {{99e|minute}}, [[Henri Duhayot|Duhayot]] marque le but vainqueur pour les Girondins<ref group="u" name="siecle USQ p120">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 120}}.</ref>{{,}}<ref>{{vidéo}} {{Lien web |url=https://www.lemonde.fr/sport/video/2010/03/23/coupe-de-france-quevilly-veut-renouer-avec-les-plus-belles-pages-de-son-histoire_1323434_3242.html |titre=Coupe de France : Quevilly veut renouer avec les plus belles pages de son histoire |éditeur= Le Monde.fr |date=23 mars 2010 |consulté le=28 octobre 2014}}.</ref>.


=== De la Division 2 à la dissolution (1970-1978) ===
=== De la Division 2 à la dissolution (1970-1978) ===
En [[1970 en football|1970]], la [[Fédération française de football]] modifie la structure des championnats. Il est notamment décidé la mise en place d'un [[championnat de France de football de Ligue 2|championnat de Division 2 {{citation|open}}]] regroupant des clubs professionnels, semi-professionnels et amateurs, tandis que le CFA est remplacé par la nouvelle {{citation|[[Championnat de France de football de Division 3 (1970-1993)|Division 3]]}}. Les performances et la notoriété de l'USQ lui permettent d'intégrer la nouvelle Division 2, une évolution nécessaire pour conserver sa place parmi l'élite du football amateur, mais coûteuse<ref group="u" name="siecle USQ p142">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 142}}</ref>. Avant le début de la saison la fusion du club quevillais avec son voisin du [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]] est envisagée par les dirigeants des deux clubs, pour des raisons à la fois financières et sportives. Le comité directeur de l'USQ rejette finalement le projet malgré l'avis favorable du président Gilbert Mille<ref group="u" name="siecle USQ p141">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 141}}</ref>.
En 1970, la [[Fédération française de football]] modifie la structure des championnats. Il est notamment décidé la mise en place d'un [[championnat de France de football de Ligue 2|championnat de Division 2 {{citation|open}}]] regroupant des clubs professionnels, semi-professionnels et amateurs, tandis que le CFA est remplacé par la nouvelle {{citation|[[Championnat de France de football de Division 3 (1970-1993)|Division 3]]}}. Les performances et la notoriété de l'USQ lui permettent d'intégrer la nouvelle Division 2, une évolution nécessaire pour conserver sa place parmi l'élite du football amateur, mais coûteuse<ref group="u" name="siecle USQ p142">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 142}}.</ref>. Avant le début de la saison la fusion du club quevillais avec son voisin du [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]] est envisagée par les dirigeants des deux clubs, pour des raisons à la fois financières et sportives. Le comité directeur de l'USQ rejette finalement le projet malgré l'avis favorable du président Gilbert Mille<ref group="u" name="siecle USQ p141">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 141}}.</ref>.


Le championnat débute par un match nul contre le FC Rouen, trois buts partout. Plus tard, le club affronte le [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain FC]] devant {{formatnum:25000}} spectateurs. Le 8 février, le président Gilbert Mille disparaît. Quinze jours plus tard [[Daniel Horlaville]] se blesse grièvement lors du match contre l'[[Le Mans Football Club|US Le Mans]]. Malgré cela, le club termine à une très honorable {{7e}} place pour sa [[Championnat de France de football D2 1970-1971|première saison en Division 2]], devant le SM Caen et le Havre AC<ref group="u" name="siecle USQ p143">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 143}}</ref>. En Coupe de France, l'USQ est éliminée en {{32e}} de finale par le [[Stade rennais football club|Stade rennais FC]], futur vainqueur de l'épreuve<ref group="u" name="siecle USQ p144">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 144}}</ref>. Michel Tron-Lozai, vice-président depuis trois ans et petit-fils du président historique est élu président par le comité directeur<ref group="u" name="siecle USQ p146">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 146}}</ref>.
Le championnat débute par un match nul contre le FC Rouen, trois buts partout. Plus tard, le club affronte le [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain FC]] devant {{nombre|25000|spectateurs}}. Le {{date-|8 février}}, le président Gilbert Mille disparaît. Quinze jours plus tard [[Daniel Horlaville]] se blesse grièvement lors du match contre l'[[Le Mans Football Club|US Le Mans]]. Malgré cela, le club termine à une très honorable {{7e|place}} pour sa [[Championnat de France de football D2 1970-1971|première saison en Division 2]], devant le SM Caen et le Havre AC<ref group="u" name="siecle USQ p143">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 143}}.</ref>. En Coupe de France, l'USQ est éliminée en {{32e}} de finale par le [[Stade rennais Football Club|Stade rennais FC]], futur vainqueur de l'épreuve<ref group="u" name="siecle USQ p144">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 144}}.</ref>. Michel Tron-Lozai, vice-président depuis trois ans et petit-fils du président historique est élu président par le comité directeur<ref group="u" name="siecle USQ p146">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 146}}.</ref>.


Le [[Championnat de France de football D2 1971-1972|second exercice en Division 2]] est beaucoup moins bon et le club termine {{12e}} sur seize. Les dirigeants décident de mettre fin à l'aventure de la Division 2, estimant que les moyens financiers ne sont plus suffisants pour, notamment, faire installer dans le stade le système d'éclairage obligatoire pour les compétitions en nocturne. Ils estiment aussi que les déplacements sont trop long pour des joueurs amateurs<ref group="u" name="siecle USQ p146"></ref>. Le club obtient sa rétrogradation administrative en Division 3<ref group="u" name="siecle USQ p147">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 147}}</ref>, mais demande quand même à jouer, pour l'honneur, le barrage de relégation pour le maintien, qu'il remporte face à l'[[Association sportive de Strasbourg (football)|AS Strasbourg]]. Malgré la rétrogradation, le club conserve tous ses joueurs, à l'exception de deux atteints par la limite d'âge<ref group="u" name="siecle USQ p150">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 150}}</ref>, et recrute même, Neil McLeod, un ailier [[Angleterre|anglais]] pour disposer ainsi d'une équipe compétitive. En [[juin 1973]] le club dispute la finale du [[Championnat de France de football de Division 3 1972-1973|Championnat de France de Division 3]] contre le [[Club sportif Vittellois|CS Vittel]], après avoir battu, à l’extérieur, le [[Sporting club hazebrouckois|SC Hazebrouck]] sur le score d'un but à zéro et, à domicile, la réserve du [[Football club de Nantes|FC Nantes]] sur le score de cinq à zéro. Le match aller de la finale a lieu à l’extérieur et l'USQ s'incline, deux buts à un. Le match retour est disputé le 24 juin à Rouen. Le CS Vittel bat l'USQ sur le même score et remporte titre de champion de France de Division 3<ref group="u" name="siecle USQ p152">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 152}}</ref>. La saison suivante le club termine {{4e}} de la zone Ouest et perd en finale de la Coupe de Normandie contre [[Le Havre Athletic Club Football Association|Le Havre AC]]<ref group="u" name="siecle USQ p156">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 156}}</ref>. La saison [[1974 en football|1974]]-[[1975 en football|1975]] est mauvaise, sportivement et financièrement. Le club termine dixième de son groupe de D3<ref group="d" name="Dico foot"></ref> et le {{Date|16|juin|1975|en football}}, le président réunit les cadres du club pour les avertir de l'état très préoccupant des finances. Pour cette raison, le club est rétrogradé en Division d'honneur de Normandie pour la saison suivante<ref group="u" name="siecle USQ p156"/>.
Le [[Championnat de France de football D2 1971-1972|second exercice en Division 2]] est beaucoup moins bon et le club termine {{12e}} sur seize. Les dirigeants décident de mettre fin à l'aventure de la Division 2, estimant que les moyens financiers ne sont plus suffisants pour, notamment, faire installer dans le stade le système d'éclairage obligatoire pour les compétitions en nocturne. Ils estiment aussi que les déplacements sont trop long pour des joueurs amateurs<ref group="u" name="siecle USQ p146" />. Le club obtient sa rétrogradation administrative en Division 3<ref group="u" name="siecle USQ p147">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 147}}.</ref>, mais demande quand même à jouer, pour l'honneur, le barrage de relégation pour le maintien, qu'il remporte face à l'[[Association sportive de Strasbourg (football)|AS Strasbourg]]. Malgré la rétrogradation, le club conserve tous ses joueurs, à l'exception de deux atteints par la limite d'âge<ref group="u" name="siecle USQ p150">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 150}}.</ref>, et recrute même, Neil McLeod, un ailier [[Angleterre|anglais]] pour disposer ainsi d'une équipe compétitive. En juin 1973 le club dispute la finale du [[Championnat de France de football de Division 3 1972-1973|Championnat de France de Division 3]] contre le [[Club sportif Vittellois|CS Vittel]], après avoir battu, à l’extérieur, le [[Sporting club hazebrouckois|SC Hazebrouck]] sur le score d'un but à zéro et, à domicile, la réserve du [[Football Club de Nantes|FC Nantes]] sur le score de cinq à zéro. Le match aller de la finale a lieu à l’extérieur et l'USQ s'incline, deux buts à un. Le match retour est disputé le {{date-|24 juin}} à Rouen. Le CS Vittel bat l'USQ sur le même score et remporte titre de champion de France de Division 3<ref group="u" name="siecle USQ p152">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 152}}.</ref>. La saison suivante le club termine {{4e}} de la zone Ouest et perd en finale de la Coupe de Normandie contre [[Le Havre Athletic Club Football Association|Le Havre AC]]<ref group="u" name="siecle USQ p156">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 156}}</ref>. La saison 1974-1975 est mauvaise, sportivement et financièrement. Le club termine dixième de son groupe de D3<ref group="d" name="Dico foot" /> et le {{Date|16|juin|1975|en football}}, le président réunit les cadres du club pour les avertir de l'état très préoccupant des finances. Pour cette raison, le club est rétrogradé en Division d'honneur de Normandie pour la saison suivante<ref group="u" name="siecle USQ p156"/>.


La première saison en [[Ligue de Normandie de football|Division d'honneur de Normandie]] est décevante avec une {{4e}} place<ref group="d" name="Dico foot"></ref>. La suivante est nettement meilleure avec une première place au classement qui permet théoriquement au club de retrouver la Division 3. Mais la montée est, dans un premier temps, refusée, car l'USQ est soupçonnée, selon la presse, de ne pas respecter l'article 6 du statut de l'arbitre qui prévoit qu'un club de Division d'honneur doit être contrôlé par deux arbitres. Les dirigeants rendent public l'engagement d'un deuxième arbitre, menacent de faire appel et finalement obtiennent l'autorisation d'évoluer en Division 3. La saison est très mauvaise et l'USQ est sportivement reléguée après un dernier match nul contre Le Havre AC, trois partout, tandis que son rival dans la lutte pour le maintien, l'[[Union sportive concarnoise|US Concarneau]] triomphe contre la réserve du FC Rouen. Relégué, les caisses vides, abandonné par ses sponsors et sans aucun soutien des instances du football français et normand, le club est contraint au [[dépôt de bilan]]. Les archives et les trophées disparaissent, tandis que les joueurs se dispersent dans les clubs de la région<ref group="u" name="siecle USQ p156"></ref>.
La première saison en [[Ligue de Normandie de football|Division d'honneur de Normandie]] est décevante avec une {{4e|place}}<ref group="d" name="Dico foot" />. La suivante est nettement meilleure avec une première place au classement qui permet théoriquement au club de retrouver la Division 3. Mais la montée est, dans un premier temps, refusée, car l'USQ est soupçonnée, selon la presse, de ne pas respecter l'article 6 du statut de l'arbitre qui prévoit qu'un club de Division d'honneur doit être contrôlé par deux arbitres. Les dirigeants rendent public l'engagement d'un deuxième arbitre, menacent de faire appel et finalement obtiennent l'autorisation d'évoluer en division 3. La saison est très mauvaise et l'USQ est sportivement reléguée après un dernier match nul contre Le Havre AC, trois partout, tandis que son rival dans la lutte pour le maintien, l'[[Union sportive concarnoise|US Concarneau]] triomphe contre la réserve du FC Rouen. Relégué, les caisses vides, abandonné par ses sponsors et sans aucun soutien des instances du football français et normand, le club est contraint au [[dépôt de bilan]]. Les archives et les trophées disparaissent, tandis que les joueurs se dispersent dans les clubs de la région<ref group="u" name="siecle USQ p156" />.


=== La reconstruction (1979-1999) ===
=== La reconstruction (1979-1999) ===
Robert Beauchamp, retraité rouennais et entraîneur des « poussins », s'associe avec trois passionnés, Marcel Debrée, Daniel Leboucher et Michel Mazier pour reconstruire le club<ref group="u" name="siecle USQ p156"></ref>. Le {{date|6|janvier|1979|en football}}, il renait officiellement et demande sa réintégration à la [[Ligue de Normandie de football]], à un rang digne de son passé, la Promotion d'Honneur. La Ligue vote à l'unanimité pour son inscription dans la plus basse division, la quatrième division de district de [[Seine-Maritime]], soit huit échelons plus bas que lors de sa disparition<ref group="u" name="siecle USQ p157">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 157}}</ref>. Robert Beauchamps prend la présidence du club<ref group="u" name="siecle USQ p161">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 161}}</ref> qui compte quarante-deux licenciés et une centaine d'enfants entraînés par des seniors de retour.
Robert Beauchamp, retraité rouennais et entraîneur des « poussins », s'associe avec quatre passionnés, Jean Thomas, Marcel Debrée, Daniel Leboucher et Michel Mazier pour reconstruire le club<ref group="u" name="siecle USQ p156" />. Le {{date|6|janvier|1979|en football}}, il renait officiellement et demande sa réintégration à la [[Ligue de Normandie de football]], à un rang digne de son passé, la promotion d'honneur. La Ligue vote à l'unanimité pour son inscription dans la plus basse division, la quatrième division de district de [[Seine-Maritime]], soit huit échelons plus bas que lors de sa disparition<ref group="u" name="siecle USQ p157">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 157}}.</ref>. Robert Beauchamps prend la présidence du club<ref group="u" name="siecle USQ p161">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 161}}.</ref> qui compte quarante-deux licenciés et une centaine d'enfants entraînés par des seniors de retour.


Le redémarrage se fait progressivement et il faut attendre [[1986 en football|1986]]-[[1987 en football|1987]] pour que l'USQ atteigne la Promotion d'Honneur (PH) de Normandie avec un titre de vice-champion de {{1re}} Division de District. Cette même saison le club atteint les demi-finales de la Coupe de Normandie. À peine promu, le club ambitionne déjà la montée en Division supérieure régionale (DSR). Michel Parmentier est chargé d’entraîner le jeune effectif, qui parvient à atteindre cet objectif dès la première saison<ref group="u" name="siecle USQ p164">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 164}}</ref>. Deux ans plus tard le club est champion de Division d'Honneur Régionale (DHR) et monte en Division d'Honneur (DH), l'élite régionale. Un court passage de deux saisons puisque l'équipe est rétrogradée en [[1992 en football|1992]]. Quatre saisons plus tard, le club retrouve la Division d'Honneur. En [[1999 en football|1999]], le club remporte la DH de Normandie et obtient son retour dans les championnats nationaux : l'USQ est en [[Championnat de France amateur 2 de football|Championnat de France amateur 2]] (CFA 2), le {{5e}} et petit échelon national<ref group="u" name="siecle USQ p166">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 166}}</ref>.
Le redémarrage se fait progressivement et il faut attendre 1986-1987 pour que l'USQ atteigne la promotion d'honneur (PH) de Normandie avec un titre de vice-champion de {{1re}} division de district. Cette même saison le club atteint les demi-finales de la Coupe de Normandie. À peine promu, le club ambitionne déjà la montée en Division supérieure régionale (DSR). Michel Parmentier est chargé d’entraîner le jeune effectif, qui parvient à atteindre cet objectif dès la première saison<ref group="u" name="siecle USQ p164">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 164}}.</ref>. Deux ans plus tard le club est champion de Division d'Honneur Régionale (DHR) et monte en Division d'Honneur (DH), l'élite régionale. Un court passage de deux saisons puisque l'équipe est rétrogradée en 1992. Quatre saisons plus tard, le club retrouve la Division d'Honneur. En 1999, le club remporte la DH de Normandie et obtient son retour dans les championnats nationaux : l'USQ est en [[Championnat de France amateur 2 de football|Championnat de France amateur 2]] (CFA 2), le {{5e}} et petit échelon national<ref group="u" name="siecle USQ p166">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 166}}.</ref>.


=== Retour dans les championnats nationaux (depuis 2000) ===
=== Retour dans les championnats nationaux (2000-2017) ===
==== L'ère Fouda-Déziré ====
==== L'ère Fouda-Déziré ====
[[Fichier:Paris FC - Quevilly National.jpg|vignette|alt=Les joueurs de l'US Quevilly et du Paris FC se présentent face au public avant le match.|left|L'équipe (en jaune) lors du match contre [[Paris FC]] du 25 novembre 2011 au [[Stade Charléty]]]]
[[Fichier:Paris FC - Quevilly National.jpg|vignette|alt=Les joueurs de l'US Quevilly et du Paris FC se présentent face au public avant le match.|left|L'équipe (en jaune) lors du match contre [[Paris FC]] du {{date-|25 novembre 2011}} au [[Stade Charléty]]]]
En [[2000 en football|2000]], Éric Fouda est nommé entraîneur<ref>{{Lien web |url=http://www.fff.fr/cfra/actu/224884.shtml |titre=Eric Fouda : "Un groupe solidaire s'est formé" |éditeur=[[Fédération française de football]] |date=1 mars 2005 |consulté le=17 février 2012}}</ref>. Deux ans plus tard, la {{2e}} place, derrière la réserve de l'[[Amiens Sporting Club Football|Amiens SC]], permet au club d'être promu en [[Championnat de France amateur de football|championnat de France amateur]] (CFA)<ref>{{Lien web |url=http://www.olweb.fr/fr/Accueil/100007/Article/59309/Historique-de-l-US-Quevilly|titre=Historique de l’US Quevilly |éditeur=olweb |date=26 avril 2012 |consulté le=26 avril 2012}}</ref>. En [[2004 en football|2004]] et [[2005 en football|2005]], le club joue le haut du tableau en CFA, sans participer, toutefois, à la lutte pour la première place. En 2005, l'équipe atteint les {{8e}} de finale de la [[Coupe de France de football 2004-2005|Coupe de France]], après avoir éliminé le [[FC Rouen]], [[Le Havre AC]] et l'[[En Avant de Guingamp]]. Les Normands s'inclinent finalement contre [[Club sportif Sedan Ardennes|Sedan]]. Fouda, en désaccord avec Mahmoud Tiarci, manager général, quitte le club pour [[Jura Sud Foot]].
En 2000, Éric Fouda est nommé entraîneur<ref>{{Lien web |url=http://www.fff.fr/cfra/actu/224884.shtml |titre=Éric Fouda : "Un groupe solidaire s'est formé" |éditeur=[[Fédération française de football]] |date=1 mars 2005 |consulté le=17 février 2012}}.</ref>. Deux ans plus tard, la {{2e|place}}, derrière la réserve de l'[[Amiens Sporting Club Football|Amiens SC]], permet au club d'être promu en [[Championnat de France amateur de football (1993)|championnat de France amateur]] (CFA)<ref>{{Lien web |url=http://www.olweb.fr/fr/Accueil/100007/Article/59309/Historique-de-l-US-Quevilly|titre=Historique de l’US Quevilly |éditeur=olweb |date=26 avril 2012 |consulté le=26 avril 2012}}.</ref>. En 2004 et 2005, le club joue le haut du tableau en CFA, sans participer, toutefois, à la lutte pour la première place. En 2005, l'équipe atteint les {{8e}} de finale de la [[Coupe de France de football 2004-2005|Coupe de France]], après avoir éliminé le [[FC Rouen]], [[Le Havre AC]] et l'[[En Avant de Guingamp]]. Les Normands s'inclinent finalement contre [[Club sportif Sedan Ardennes|Sedan]]. Fouda, quitte le club pour [[Jura Sud Foot]].


Richard Déziré, venu de l'[[US Raon-l'Étape]], le remplace. Malgré le maintien du club en CFA et l'accession de l'équipe réserve en CFA 2, il est limogé à la fin de la saison. Son successeur est Christophe Canteloup, venu de [[Pacy Vallée-d'Eure Football|Pacy]]. La saison en championnat est difficile, mais le club atteint les {{32e}} de finale de la Coupe de France, ce qui lui vaut de recevoir l'[[Association sportive de Monaco football club|AS Monaco]] au [[stade Robert-Diochon]] devant plus de {{formatnum:12000}} spectateurs. En fin de saison, Christophe Canteloup est remercié à son tour. Éric Fouda est rappelé en [[2007 en football|2007]] et devient manager général<ref name=crise2008>{{Lien web |url=http://www.paris-normandie.fr/article/autres-sports/lusq-pique-sa-crise |titre=L'USQ pique sa crise |éditeur=[[Paris Normandie]] |date=3 mai 2008 |consulté le=29 octobre 2014}}</ref>. Les objectifs sont ambitieux : le club vise l'accession en [[Championnat de France de football National|championnat National]] dès [[2010 en football|2010]]. La Coupe de France est l'occasion de briller encore pour les quevillais, qui atteignent une nouvelle fois les {{32e}} de finale où ils s'inclinent face aux [[Girondins de Bordeaux]], au [[stade Jules-Deschaseaux]] du [[Le Havre|Havre]]. Malgré une saison réussie sportivement, les relations difficiles d'Éric Fouda avec les dirigeants conduisent à son départ<ref name=crise2008 />{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/PN-981086/football-us-quevilly--des-moments-graves--981086 |titre=US Quevilly : « Des moments gravés » |éditeur=[[Paris Normandie]] |date=2 mai 2013 |consulté le=29 octobre 2014}}</ref>.
Richard Déziré, venu de l'[[US Raon-l'Étape]], le remplace. Malgré le maintien du club en CFA et l'accession de l'équipe réserve en CFA 2, il est limogé à la fin de la saison. Son successeur est Christophe Canteloup, venu de [[Pacy Vallée-d'Eure Football|Pacy]]. La saison en championnat est difficile, mais le club atteint les {{32e}} de finale de la Coupe de France, ce qui lui vaut de recevoir l'[[Association sportive de Monaco Football Club|AS Monaco]] au [[stade Robert-Diochon]] devant plus de {{nombre|12000|spectateurs}}. En fin de saison, Christophe Canteloup est remercié à son tour. Éric Fouda est rappelé en 2007 et devient manager général<ref name=crise2008>{{Lien web |url=http://www.paris-normandie.fr/article/autres-sports/lusq-pique-sa-crise |titre=L'USQ pique sa crise |éditeur=[[Paris Normandie]] |date=3 mai 2008 |consulté le=29 octobre 2014}}.</ref>. Les objectifs sont ambitieux : le club vise l'accession en [[Championnat de France de football National|championnat National]] dès 2010. La Coupe de France est l'occasion de briller encore pour les quevillais, qui atteignent une nouvelle fois les {{32e}} de finale où ils s'inclinent face aux [[Girondins de Bordeaux]], au [[stade Jules-Deschaseaux]] du [[Le Havre|Havre]]. Malgré une saison réussie sportivement, Éric Fouda pour raisons familiales annonce son départ<ref name=crise2008 />{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/PN-981086/football-us-quevilly--des-moments-graves--981086 |titre=US Quevilly : « Des moments gravés » |éditeur=[[Paris Normandie]] |date=2 mai 2013 |consulté le=29 octobre 2014}}.</ref>.


==== Nouveaux exploits en Coupe de France ====
==== Nouveaux exploits en Coupe de France ====


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{{Fin d'illustration|1=Soccer.Field Transparant.png|2=L'équipe de la [[Coupe de France de football 2011-2012|finale de la Coupe de France 2012]]<ref>{{Lien web| url = http://www.lequipe.fr/Football/match/266251 | titre = Feuille de match Lyon 1-0 Quevilly, finale de la Coupe de France| éditeur=[[L'Équipe]] |date=28 avril 2012 | consulté le = 2 mai 2012}}</ref>.}}
{{Fin d'illustration|1=Soccer Field Transparant.svg|2=L'équipe de la [[Coupe de France de football 2011-2012|finale de la Coupe de France 2012]]<ref>{{Lien web| url = https://www.lequipe.fr/Football/match/266251 | titre = Feuille de match Lyon 1-0 Quevilly, finale de la Coupe de France| éditeur=[[L'Équipe]] |date=28 avril 2012 | consulté le = 2 mai 2012}}.</ref>.}}

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En [[2008 en football|2008]], [[Régis Brouard]] est nommé à la tête de l'équipe, sur les conseils du président du [[SM Caen]], club partenaire de l'USQ<ref>{{Lien web |url=http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/nous-avons-beaucoup-de-biens-en-stock-a-meaux-26-04-2012-1971755.php |titre=Régis Brouard, le combattant |éditeur=[[Le Parisien]].fr |date=26 avril 2012 |consulté le=29 octobre 2014}}</ref>. Pour sa première saison, l'USQ accède en National en terminant {{3e}} de son groupe de CFA, à quatre points du champion rouennais. La saison suivante, si elle ne fait pas mieux en championnat, elle réalise un parcours exceptionnel en [[Coupe de France de football 2009-2010|coupe de France]], éliminant notamment le [[Angers Sporting Club de l'Ouest|SCO Angers]] (L2) puis deux clubs de [[Championnat de France de football|Ligue 1]], le [[Stade rennais]] (1-0)<ref>Arnaud Tulipier, « Quevilly, comme au bon vieux temps » in ''[[France Football]]'', vendredi 12 février 2010, {{numéro|3331}} bis, page 22.</ref> et l'[[Union sportive Boulogne Côte d'Opale|US Boulogne-sur-Mer]] (3-1)<ref>{{Lien web |url=http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100323_204257_enorme-quevilly.html |titre=Un énorme Quevilly |éditeur=[[L'Équipe]].fr |date=23 mars 2010 |consulté le=29 octobre 2014}}</ref>. Qualifiée pour les demi-finales, l'équipe imite ainsi celles de [[Coupe de France de football 1926-1927|1927]] et de [[Coupe de France de football 1967-1968|1968]]. Le {{Date|14|avril|2010| en football}}, à Caen, le [[stade Robert-Diochon]] de Rouen n'étant pas homologué, Quevilly s'incline un but à zéro face au [[Paris Saint-Germain]]<ref name="quevilly-psg 2010">{{Lien web| url = http://www.fff.fr/compint/65318/match/65418.shtml | titre = Feuille de match Quevilly 0-1 PSG, Demi-finale de la Coupe de France| éditeur=[[Fédération française de football]] |site = fff.fr |date=14 avril 2010 | consulté le = 22 février 2012}}</ref>. De cette équipe, seuls, l'arrière [[Nicolas Pallois]] et le milieu Fodié Traoré<ref>{{Lien web| url = http://www2.lequipe.fr/redirect-v6/homes/Football/breves2010/20100719_194336_fodie-traore-a-brest.html| titre = Fodie Traoré à Brest| éditeur=[[L'Équipe]] |site =lequipe.fr |date=19 juillet 2010 | consulté le = 25 octobre 2012}}</ref> partent pour tenter une carrière professionnelle. La saison suivante, l'US Quevilly termine en tête de [[Championnat de France amateur de football 2010-2011|sa poule de CFA]] en [[2011 en football|2011]] et accède ainsi au [[Championnat de France de football National|National]].
En 2008, [[Régis Brouard]] est nommé à la tête de l'équipe, sur les conseils du président du [[SM Caen]], club partenaire de l'USQ<ref>{{Lien web |url=http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/nous-avons-beaucoup-de-biens-en-stock-a-meaux-26-04-2012-1971755.php |titre=Régis Brouard, le combattant |éditeur=[[Le Parisien]].fr |date=26 avril 2012 |consulté le=29 octobre 2014}}.</ref>. Pour sa première saison, l'USQ accède en National en terminant {{3e}} de son groupe de CFA, à quatre points du champion rouennais. La saison suivante, si elle ne fait pas mieux en championnat, elle réalise un parcours exceptionnel en [[Coupe de France de football 2009-2010|coupe de France]], éliminant notamment le [[Angers Sporting Club de l'Ouest|SCO Angers]] (L2) puis deux clubs de [[Championnat de France de football|Ligue 1]], le [[Stade rennais]] (1-0)<ref>Arnaud Tulipier, « Quevilly, comme au bon vieux temps » in ''[[France Football]]'', vendredi 12 février 2010, {{numéro|3331}} bis, page 22.</ref> et l'[[Union sportive Boulogne Côte d'Opale|US Boulogne-sur-Mer]] (3-1)<ref>{{Lien web |url=https://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100323_204257_enorme-quevilly.html |titre=Un énorme Quevilly |éditeur=[[L'Équipe]].fr |date=23 mars 2010 |consulté le=29 octobre 2014}}.</ref>. Qualifiée pour les demi-finales, l'équipe imite ainsi celles de [[Coupe de France de football 1926-1927|1927]] et de [[Coupe de France de football 1967-1968|1968]]. Le {{Date|14|avril|2010| en football}}, à Caen, le [[stade Robert-Diochon]] de Rouen n'étant pas homologué, Quevilly s'incline un but à zéro face au [[Paris Saint-Germain]]<ref name="quevilly-psg 2010">{{Lien web| url = http://www.fff.fr/compint/65318/match/65418.shtml | titre = Feuille de match Quevilly 0-1 PSG, Demi-finale de la Coupe de France| éditeur=[[Fédération française de football]] |site = fff.fr |date=14 avril 2010 | consulté le = 22 février 2012}}.</ref>. De cette équipe, seuls, l'arrière [[Nicolas Pallois]] et le milieu Fodié Traoré<ref>{{Lien web| url = http://www2.lequipe.fr/redirect-v6/homes/Football/breves2010/20100719_194336_fodie-traore-a-brest.html| titre = Fodie Traoré à Brest| éditeur=[[L'Équipe]] |site =lequipe.fr |date=19 juillet 2010 | consulté le = 25 octobre 2012}}.</ref> partent pour tenter une carrière professionnelle. La saison suivante, l'US Quevilly termine en tête de [[Championnat de France amateur de football 2010-2011|sa poule de CFA]] en [[2011 en football|2011]] et accède ainsi au [[Championnat de France de football National|National]].


[[File:Quevilly - Lyon Coupe de France.jpg|vignette|alt=Les joueurs de l'US Quevilly et de l'Olympique lyonnais évoluant sur la pelouse du Stade de France lors de la finale de la Coupe de France 2012.|right|Finale de la Coupe de France 2012 au stade de France]]
[[File:Quevilly - Lyon Coupe de France.jpg|vignette|alt=Les joueurs de l'US Quevilly et de l'Olympique lyonnais évoluant sur la pelouse du Stade de France lors de la finale de la Coupe de France 2012.|right|Finale de la Coupe de France 2012 au stade de France]]
Pour son retour au plus haut niveau amateur, Quevilly réalise un départ tonitruant, jusqu'à sa défaite lors du derby contre le [[FC Rouen]]. La suite est plus difficile, et les Quevillais, qui postulent au simple maintien, se concentrent sur la Coupe de France. L'équipe élimine difficilement le TA Rennes aux tirs aux buts en {{32e}} de finale, puis l'[[Angers Sporting Club de l'Ouest|Angers SCO]] et l'[[Union sportive Orléans Loiret football|US Orléans]]. La suite s'inscrit dans les annales du club : en quart de finale, Quevilly reçoit l'[[Olympique de Marseille]], quart de finaliste de la [[Ligue des champions de l'UEFA 2011-2012|Ligue des champions]], à Caen. Les Normands s'imposent après prolongation (3-2) et se qualifient pour les demi-finales. Ils y affrontent le [[Stade rennais football club|Stade rennais]], adversaire qu'ils avaient éliminé deux ans auparavant. Menés après un but de [[Julien Féret]] en début de match, les Quevillais l'emportent grâce aux buts de [[Karim Herouat]] et d'[[Anthony Laup]] dans les ultimes instants<ref>{{Lien web |url=http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Quevilly-l-exploit-in-extremis/276508 |titre=Quevilly, l'exploit in extremis |éditeur=[[L'Équipe]] |site=lequipe.fr |date=11/04/2012 |consulté le=17/04/2012}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.lemonde.fr/sport/article/2012/04/12/les-amateurs-de-quevilly-en-finale-de-la-coupe-de-france_1684078_3242.html |titre=Coupe de France : les Canaris de Quevilly veulent croquer les Lyonnais|auteur= Mustapha Kessous |éditeur=[[Le Monde]].fr |date= 27 avril 2012 |consulté le=29 octobre 2014}}</ref>. Quevilly est la {{2e}} équipe amateur à se qualifier pour une finale de Coupe de France après le [[Calais RUFC]] en [[Coupe de France de football 1999-2000|2000]]. Le {{date|28|avril|2012|en football}}, l'US Quevilly s'incline en finale, au [[Stade de France]], face à l'[[Olympique lyonnais]] sur le score d'un but à zéro<ref>{{Lien web |url=http://www.leparisien.fr/sports/football/en-direct-coupe-de-france-quevilly-face-a-lyon-pour-entrer-dans-l-histoire-28-04-2012-1976293.php |titre=Coupe de France : Lyon a brisé le rêve de Quevilly (1-0) |éditeur=[[Le Parisien]].fr |date=28 avril 2012 |consulté le=29 octobre 2014}}</ref>. Elle finit, par ailleurs, {{13e}} de [[Championnat de France de football National 2011-2012|National]]. Brouard quitte le club pendant l'été pour un club de Ligue 2.
Pour son retour au plus haut niveau amateur, Quevilly réalise un départ tonitruant, jusqu'à sa défaite lors du derby contre le [[FC Rouen]]. La suite est plus difficile, et les Quevillais, qui postulent au simple maintien, se concentrent sur la Coupe de France. L'équipe élimine difficilement le TA Rennes aux tirs au but en {{32e}} de finale, puis l'[[Angers Sporting Club de l'Ouest|Angers SCO]] et l'[[Union sportive Orléans Loiret football|US Orléans]]. La suite s'inscrit dans les annales du club : en quart de finale, Quevilly reçoit l'[[Olympique de Marseille]], quart de finaliste de la [[Ligue des champions de l'UEFA 2011-2012|Ligue des champions]], à Caen. Les Normands s'imposent après prolongation (3-2) et se qualifient pour les demi-finales. Ils y affrontent le [[Stade rennais Football Club|Stade rennais]], adversaire qu'ils avaient éliminé deux ans auparavant. Menés après un but de [[Julien Féret]] en début de match, les Quevillais l'emportent grâce aux buts de [[Karim Herouat]] et d'[[Anthony Laup]] dans les ultimes instants<ref>{{Lien web |url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Quevilly-l-exploit-in-extremis/276508 |titre=Quevilly, l'exploit in extremis |éditeur=[[L'Équipe]] |site=lequipe.fr |date=11/04/2012 |consulté le=17/04/2012}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.lemonde.fr/sport/article/2012/04/12/les-amateurs-de-quevilly-en-finale-de-la-coupe-de-france_1684078_3242.html |titre=Coupe de France : les Canaris de Quevilly veulent croquer les Lyonnais|auteur= [[Mustapha Kessous]] |éditeur=[[Le Monde]].fr |date= 27 avril 2012 |consulté le=29 octobre 2014}}.</ref>. Quevilly est la deuxième amateur à se qualifier pour une finale de Coupe de France après le [[Calais RUFC]] en [[Coupe de France de football 1999-2000|2000]]. Le {{date|28|avril|2012|en football}}, l'US Quevilly s'incline en finale, au [[Stade de France]], face à l'[[Olympique lyonnais]] sur le score d'un but à zéro<ref>{{Lien web |url=http://www.leparisien.fr/sports/football/en-direct-coupe-de-france-quevilly-face-a-lyon-pour-entrer-dans-l-histoire-28-04-2012-1976293.php |titre=Coupe de France : Lyon a brisé le rêve de Quevilly (1-0) |éditeur=[[Le Parisien]].fr |date=28 avril 2012 |consulté le=29 octobre 2014}}.</ref>. Elle finit, par ailleurs, {{13e}} de [[Championnat de France de football National 2011-2012|National]]. Brouard quitte le club pendant l'été pour le [[Clermont Foot 63]] en Ligue 2.


==== L'après Brouard ====
==== L'après Brouard ====


[[Laurent Hatton]], l'homme emblématique du club voisin de [[Pacy Vallée-d'Eure Football|Pacy Vallée-d'Eure]], est nommé entraîneur. Le {{Date|22|septembre|2012|en football}}, Éric Lelièvre, vice-président du [[FC Rouen]], annonce la tenue d'une réunion entre les dirigeants des deux clubs concernant un {{citation|rapprochement}} mais Michel Mallet, président de l'US Quevilly, dément l'information<ref>{{Lien web| url = http://www.paris-normandie.fr/article/seine-maritime/football-la-fusion-fc-rouen-us-quevilly-fait-debat| titre =Football: la fusion FC Rouen-US Quevilly fait débat| éditeur=Paris-Normandie |site =paris-normandie.fr |date=27 septembre 2012 | consulté le = 27 septembre 2012}}</ref>. L'équipe, largement remaniée, manque complètement son début de saison : [[lanterne rouge]] [[Championnat de France de football National 2012-2013|en National]] et éliminée de la [[Coupe de France de football 2012-2013|Coupe de France]] par un club de DH, [[Évreux athletic club Football|Évreux ACF]]. Son entraîneur est licencié en octobre<ref>{{Lien web |url=http://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/2012/10/18/laurent-hatton-n-est-plus-l-entraineur-de-l-us-quevilly-122303.html |titre=Laurent Hatton n'est plus l’entraîneur de l'Us Quevilly |éditeur= France 3 régions |date= 18 octobre 2012 |consulté le=29 octobre 2014}}</ref> et remplacé par [[Farid Fouzari]]<ref>{{Lien web |url=http://www.franceinfo.fr/sports/football/article/quevilly-farid-fouzari-nouvel-entraineur-201489 |titre=Quevilly : Farid Fouzari nouvel entraîneur |éditeur=[[France Info]]|date=8 novembre 2012 |consulté le=29 octobre 2014}}</ref>. Ce dernier ne parvient pas à éviter la relégation qui était déjà envisagée à son arrivée.
[[Laurent Hatton]], l'homme emblématique du club voisin de [[Pacy Vallée-d'Eure Football|Pacy Vallée-d'Eure]], est nommé entraîneur. Le {{Date|22|septembre|2012|en football}}, Éric Lelièvre, vice-président du [[FC Rouen]], annonce la tenue d'une réunion entre les dirigeants des deux clubs concernant un {{citation|rapprochement}} mais Michel Mallet, président de l'US Quevilly, dément l'information<ref>{{Lien web| url = http://www.paris-normandie.fr/article/seine-maritime/football-la-fusion-fc-rouen-us-quevilly-fait-debat| titre =Football: la fusion FC Rouen-US Quevilly fait débat| éditeur=Paris-Normandie |site =paris-normandie.fr |date=27 septembre 2012 | consulté le = 27 septembre 2012}}.</ref>. L'équipe, largement remaniée, manque complètement son début de saison : [[lanterne rouge]] [[Championnat de France de football National 2012-2013|en National]] et éliminée de la [[Coupe de France de football 2012-2013|Coupe de France]] par un club de DH, [[Évreux athletic club Football|Évreux ACF]]. Son entraîneur est licencié en octobre<ref>{{Lien web |url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/2012/10/18/laurent-hatton-n-est-plus-l-entraineur-de-l-us-quevilly-122303.html |titre=Laurent Hatton n'est plus l’entraîneur de l'Us Quevilly |éditeur= France 3 régions |date= 18 octobre 2012 |consulté le=29 octobre 2014}}.</ref> et remplacé par [[Farid Fouzari]]<ref>{{Lien web |url=http://www.franceinfo.fr/sports/football/article/quevilly-farid-fouzari-nouvel-entraineur-201489 |titre=Quevilly : Farid Fouzari nouvel entraîneur |éditeur=[[France Info]]|date=8 novembre 2012 |consulté le=29 octobre 2014}}.</ref>. Ce dernier ne parvient pas à éviter la relégation qui était déjà envisagée à son arrivée.


Emmanuel Da Costa, ancien du FC Rouen, reprend l'équipe en [[Championnat de France amateur de football|CFA]] pour la saison [[Championnat de France amateur de football 2013-2014|2013-2014]], avec l'ambition de voir le club retrouver sa vocation de club formateur<ref>{{Lien web |url=http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/PN-979716/football-national-lus-quevilly-ne-reconduit-pas-fouzari-au-poste-dentraineur-979716 |titre=National : L'US Quevilly ne reconduit pas Fouzari au poste d'entraîneur |éditeur=[[Paris-Normandie]] |date=30 avril 2013 |consulté le=29 octobre 2014}}</ref>. Sa première saison s'achève sur un maintien.
[[Emmanuel Da Costa]], ancien du FC Rouen, reprend l'équipe en [[Championnat de France amateur de football (1993)|CFA]] pour la saison [[Championnat de France amateur de football 2013-2014|2013-2014]], avec l'ambition de voir le club retrouver sa vocation de club formateur<ref>{{Lien web |url=http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/PN-979716/football-national-lus-quevilly-ne-reconduit-pas-fouzari-au-poste-dentraineur-979716 |titre=National : L'US Quevilly ne reconduit pas Fouzari au poste d'entraîneur |éditeur=[[Paris-Normandie]] |date=30 avril 2013 |consulté le=29 octobre 2014}}.</ref>. Sa première saison s'achève sur un maintien, et [[Championnat de France amateur de football 2014-2015|sa seconde]] par une deuxième place du groupe A, à 27 points du premier, [[Club sportif Sedan Ardennes|Sedan]].


Le club retrouve le National à l'issue de la saison 2015-2016.
== Résultats sportifs ==

=== Rapprochement avec le FC Rouen et montée en Ligue 2 (2015-2018) ===
Dans un contexte où les collectivités territoriales versent de moins en moins de subventions aux clubs amateurs, les dirigeants du [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]] et de l'US Quevilly décident un rapprochement en avril 2015 afin de mettre en commun leurs moyens aussi bien financiers que matériels, tout en conservant deux équipes distinctes<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=QRM, dernière pièce de l'édifice Fabius en Seine-Maritime |url=https://footpol.fr/qrm-derniere-piece-de-ledifice-fabius-en-seine-maritime |site=FootPol |date=2020-05-12 |consulté le=2023-02-20}}</ref>. L'équipe première de l'US Quevilly joue désormais sous le nom d'US Quevilly Rouen Métropole, dans le [[stade Robert-Diochon]], partagé par les deux équipes. Ce rapprochement décidé en absence de toute consultation publique suscite un grand rejet de la part des supporters du [[FC Rouen]] qui manifestent à plusieurs reprises leur mécontentement.

Malgré les tensions, le club réussit sportivement avec deux montées successives, en validant dans un premier temps l'accession en [[Championnat de France de football National|National]] à l'issue de la [[Championnat de France amateur de football 2015-2016|saison 2015-2016 de CFA]]. Dès l'année suivante, QRM accède à la [[Championnat de France de football de Ligue 2|Ligue 2]] pour la première fois depuis 1972 en terminant vice champion du [[Championnat de France de football National 2016-2017|championnat national 2016-2017]], le 13 mai 2017.

En pleine saison de Ligue 2, le {{date-|11 décembre 2017}}, les licenciés du [[Football Club de Rouen 1899]] décident de quitter le projet QRM. Après trois saisons, le rapprochement des deux clubs prendra fin à partir du {{date-|30 juin 2018}}, à la fin du [[Championnat de France de football de deuxième division 2017-2018|championnat 2017-2018 de Ligue 2]], durant lequel l'USQRM sera rétrogradé après avoir terminé à la {{19e|place}}.

=== La poursuite du projet QRM (2018-) ===
Malgré le départ du [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]], l'US Quevilly choisit de poursuivre le projet d'un club métropolitain de QRM, en conservant les couleurs rouge et jaune, le financement de la métropole, le [[stade Robert-Diochon]], et en arborant un nouveau logo pour retirer celui du FCR.

Descendu en [[Championnat de France de football National|National]], le club espère retrouver la [[Championnat de France de football de deuxième division|Ligue 2]] dans les deux saisons suivantes, pour conserver son statut professionnel dont tout club bénéficie pendant les deux saisons suivant leur relégation de ligue 2. Cependant, QRM termine {{9e}} lors de sa [[Championnat de France de football National 2018-2019|première saison]], puis 14ème, à un seul point d'être relégué en [[Championnat de France de football de National 2|National 2]], à l'issue de la [[Championnat de France de football National 2019-2020|saison 2019-2020]], arrêtée à cause de la crise sanitaire. Le club perd alors son statut professionnel. La saison suivante sera la bonne. Le {{date-|28 avril 2021}}, à la suite d'une défaite de l'[[Union sportive Orléans Loiret football|US Orléans]], Quevilly confirme son retour en [[Championnat de France de football de deuxième division|Ligue 2]] et dans le monde professionnel.

Pour son retour en [[Championnat de France de football de deuxième division|Ligue 2]] lors de la [[Championnat de France de football de deuxième division 2021-2022|saison 2021-2022]], QRM termine {{18e}} et confirme son maintien en battant le [[Football Club Villefranche Beaujolais|FC Villefranche Beaujolais]] lors des barrages de relégation. La [[Championnat de France de football de deuxième division 2022-2023|seconde saison]] dans l'antichambre de l'élite du football français sera historique pour QRM qui finira avec son meilleur total de points : 50, et son meilleur classement : 11ème

== Palmarès et résultats ==
=== Palmarès ===
=== Palmarès ===
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|+Palmarès de l'Union sportive quevillaise en compétitions officielles
|+Palmarès de l'US Quevilly-Rouen Métropole en compétitions officielles
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! scope=col style="color:#000000; background:#FEF000;" width=450 | Compétitions nationales
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! scope=col style="color:#000000; background:#FEF000;" width=450 | Compétitions régionales
! scope=col style="color:#FEF000; background:#DD0000;" width=450 | Compétitions régionales
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'''Championnats'''
'''Championnats'''
* [[Championnat de France de football de Division 3 (1970-1993)|Division 3]]
* [[Championnat de France de football de National|Championnat de France de National (D3)]]
** Vice-champion : [[Championnat de France de football National 2016-2017|2017]] et [[Championnat de France de football National 2020-2021|2021]]
* [[Championnat de France de football de National 2|Championnat de France amateur (D4)]]
** Vainqueur de groupe : [[Championnat de France amateur de football 2010-2011|2011]] et [[Championnat de France amateur de football 2015-2016|2016]]

'''Anciens championnats'''
* [[Championnat de France de football de Division 3 (1971-1993)|Championnat de France de Division 3 (1971-1993)]]
** Vice-champion : [[Championnat de France de football de Division 3 1972-1973|1973]]
** Vice-champion : [[Championnat de France de football de Division 3 1972-1973|1973]]
* [[Championnat de France amateur de football (1948-1970)|Championnat de France amateurs (1935-1971)]] (4)
** Vainqueur de groupe : 1973
* [[Championnat de France amateur de football (1948-1970)|CFA]] (D3)
** Champion : [[Championnat de France amateur de football 1953-1954|1954]], [[Championnat de France amateur de football 1954-1955|1955]], [[Championnat de France amateur de football 1957-1958|1958]] et [[Championnat de France amateur de football 1966-1967|1967]]
** Champion : [[Championnat de France amateur de football 1953-1954|1954]], [[Championnat de France amateur de football 1954-1955|1955]], [[Championnat de France amateur de football 1957-1958|1958]] et [[Championnat de France amateur de football 1966-1967|1967]]
** Vice-Champion : [[Championnat de France amateur de football 1958-1959|1959]] et [[Championnat de France amateur de football 1962-1963|1963]]
** Vice-champion : [[Championnat de France amateur de football 1958-1959|1959]]
** Vainqueur de groupe : [[Championnat de France amateur de football 1953-1954|1954]], [[Championnat de France amateur de football 1954-1955|1955]], [[Championnat de France amateur de football 1955-1956|1956]], [[Championnat de France amateur de football 1957-1958|1958]], [[Championnat de France amateur de football 1958-1959|1959]],<br> [[Championnat de France amateur de football 1962-1963|1963]], [[Championnat de France amateur de football 1963-1964|1964]], [[Championnat de France amateur de football 1965-1966|1966]], [[Championnat de France amateur de football 1966-1967|1967]] et [[Championnat de France amateur de football 1968-1969|1969]]
** Vainqueur de groupe : [[Championnat de France amateur de football 1955-1956|1956]], [[Championnat de France amateur de football 1962-1963|1963]], [[Championnat de France amateur de football 1963-1964|1964]], [[Championnat de France amateur de football 1965-1966|1966]] et [[Championnat de France amateur de football 1968-1969|1969]]
* [[Championnat de France amateur de football|CFA]] (D4)
** Vainqueur de groupe : [[Championnat de France amateur de football 2010-2011|2011]]


'''Coupes'''
'''Coupes'''
* [[Coupe de France de football|Coupe de France]]
* [[Coupe de France de football|Coupe de France]]
** Finaliste : [[Coupe de France de football 1926-1927|1927]] et [[Coupe de France de football 2011-2012|2012]]
** Finaliste : [[Coupe de France de football 1926-1927|1927]] et [[Coupe de France de football 2011-2012|2012]]
** Demi-finaliste : [[Coupe de France de football 1967-1968|1968]] et [[Coupe de France de football 2009-2010|2010]]
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'''Championnats'''
'''Championnats'''
* [[Ligue de Normandie de football|Division d'Honneur Normandie]] (7)
* [[Ligue de Normandie de football|Division d'Honneur Normandie]] (7)
** Champion : 1934, 1935, 1937, 1938, 1950, 1977 et 1999
** Champion : 1934, 1935, 1937, 1938, 1950, 1977 et 1999
** Vice-Champion : 1922, 1931, 1936, 1945 et 1947
* [[Ligue de Normandie de football|Division d'Honneur Régionale Normandie]] ({{2e}} niveau)
** Vainqueur de groupe : 1990 et 1996
'''Coupes'''
* [[Ligue de Normandie de football|Coupe de Normandie]] (4)
** Vainqueur : 1943, 1954, 1970, 2010
** Finaliste : 1944, 1950, 1951, 1957, 1962, 1974, 1975, 2011
'''Compétitions disparues'''
* [[Championnat de France de football USFSA|Championnat de Normandie USFSA]]
* [[Championnat de France de football USFSA|Championnat de Normandie USFSA]]
** Vice-champion : [[Championnat de France de football USFSA 1907|1907]] et [[Championnat de France de football USFSA 1913|1913]]
** Vice-champion : [[Championnat de France de football USFSA 1907|1907]] et [[Championnat de France de football USFSA 1913|1913]]
'''Coupes'''
* Première série de la Ligue athlétique de Haute-Normandie (1)
* [[Ligue de Normandie de football|Coupe de Normandie]] (4)
** Champion : 1905
** Vice-Champion : 1903 et 1904
** Vainqueur : 1943, 1954, 1970 et 2010
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{{Article connexe|Bilan saison par saison de l'Union sportive quevillaise}}
{{Article connexe|Bilan saison par saison de l'Union sportive quevillaise}}


En vingt-et-une saisons de [[Championnat de France amateur de football (1948-1970)|Championnat de France amateur de « {{3e}} niveau »]] entre [[1949 en football|1949]] et [[1970 en football|1970]], l'US Quevilly remporte à dix reprises son groupe territorial (groupe Ouest en [[1954 en football|1954]], [[1955 en football|1955]], [[1956 en football|1956]], [[1959 en football|1959]], [[1966 en football|1966]] et [[1967 en football|1967]] ; groupe Nord en [[1958 en football|1958]], [[1963 en football|1963]], [[1964 en football|1964]], [[1969 en football|1969]]), se qualifiant ainsi autant de fois au tournoi final, que les Normands enlèvent en [[1954 en football|1954]], [[1955 en football|1955]], [[1958 en football|1958]] et [[1967 en football|1967]].
En vingt-et-une saisons de [[Championnat de France amateur de football (1948-1970)|Championnat de France amateur]] entre [[1949 en football|1949]] et [[1970 en football|1970]], l'US Quevilly remporte à dix reprises son groupe territorial, se qualifiant ainsi autant de fois au tournoi final, que les Normands enlèvent quatre fois.


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{| class="wikitable alternance centre" style="text-align:center"
|+Bilan sportif de l'US Quevilly par compétition
|+Bilan sportif de l'US Quevilly par compétition (1949-2021)
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|[[Championnat de France de football de Ligue 2|D2]] ([[1971 en football|1971]]-[[1973 en football|1973]]) || 2 || 0 || 60 || 59 || 19 || 21 || 20 || 78 || 85 || -7
|[[Championnat de France de football de Ligue 2|D2]] (1970-1972 + 2017-2018) || 3 || 0 || 98 || 101 || 28 || 27 || 43 || 123 || 151 || -28
|-
|-
|[[Championnat de France de football National|National]] ([[2012 en football|2012]]-[[2013 en football|2013]]) || 2 || 0 || 76 || 70 || 16 || 22 || 38 || 79 || 128 || -49
|[[Championnat de France de football National|National]] (2011-2013 + 2016-2017 + 2018-2021) || 4 || 0 || 144 || 173 || 42 || 47 || 55 || 166 || 202 || -36
|-
|-
|[[Championnat de France de football de Division 3 (1970-1993)|D3]] ([[1973 en football|1973]]-[[1978 en football|1978]]) || 4 || 0 || 120 || 138 || 52 || 34 || 34 || 175 || 136 || +39
|[[Championnat de France de football de Division 3 (1970-1993)|D3]] (1973-1978) || 4 || 0 || 120 || 138 || 52 || 34 || 34 || 175 || 136 || +39
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|-
|[[Championnat de France amateur de football (1948-1970)|CFA <small>{{3e}} niveau</small>]] ([[1949 en football|1949]]-[[1970 en football|1970]]) || 21 || 4 || || || || || || || ||
|[[Championnat de France amateur de football (1948-1970)|CFA <small>{{3e|niveau}}</small>]] (1949-1970) || 21 || 4 || || || || || || || ||
|-
|-
|[[Championnat de France amateur de football|CFA <small>{{4e}} niveau</small>]] ([[2003 en football|2003]]-) || 8 || 0 || 272 || 654 || 98 || 89 || 85 || 378 || 326 || +52
|[[Championnat de France amateur de football (1993)|CFA <small>{{4e|niveau}}</small>]] (2002-2011 + 2013-2016) || 12 || 0 || 392 || 746 || 115 || 100 || 87 || 428 || 348 || + 80
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|-
|[[Championnat de France amateur 2 de football|CFA 2]] ([[2000 en football|2000]]-[[2002 en football|2002]]) || 3 || 0 || 90 || 225 || 37 || 25 || 28 || 145 || 117 || +28
|[[Championnat de France amateur 2 de football|CFA 2]] (2000-2002) || 3 || 0 || 90 || 225 || 37 || 25 || 28 || 145 || 117 || +28
|}
|}


=== Parcours en Coupe de France ===
=== Parcours en Coupe de France ===
[[Fichier:US Quevilly - Paris SG 2010.JPG|vignette|alt=Photo de la présentation des équipes lors du match PSG-Quevilly en 2010.|300px|US Quevilly-[[Paris Saint-Germain Football Club|PSG]] au [[Stade Michel-d'Ornano]] à [[Caen]] lors de la demi-finale de l'[[Coupe de France de football 2009-2010|édition 2010]].]]
[[Fichier:US Quevilly - Paris SG 2010.JPG|vignette|upright=1.3|alt=Photo de la présentation des équipes lors du match PSG-Quevilly en 2010.|US Quevilly-[[Paris Saint-Germain Football Club|PSG]] au [[stade Michel-d'Ornano]] à [[Caen]] lors de la demi-finale de l'[[Coupe de France de football 2009-2010|édition 2010]].]]
{{Voir aussi|Parcours de l'Union sportive quevillaise en Coupe de France}}
{{Article connexe|Parcours de l'Union sportive quevillaise en Coupe de France}}


Depuis la création de la [[Coupe de France de football|Coupe de France]] lors de la saison [[1917 en football|1917]]-[[1918 en football|1918]], l'Union sportive quevillaise a atteint à de nombreuses reprises les {{32es}} de finale de l'épreuve et réaliser de nombreux exploits. Avant l'avènement du professionnalisme dans les années 1930, l'US Quevilly atteint la finale de la compétition en [[1927 en football|1927]] en éliminant successivement le [[Ligue du Nord-Pas-de-Calais de football|champion du Nord]] l'[[Amiens Sporting Club Football|Amiens SC]] deux à zéro, son rival et voisin du [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]] sur le même score, puis l'[[Union sportive suisse de Paris|US Suisse]] à Lille sur le score de quatre buts à un avec notamment un quadruplé de [[Lucien Fagris]]<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p256">{{harvsp |texte = Coll. 2007|id = Coupe de France la folle épopée|p = 256}}</ref> et enfin il bat le [[Stade raphaëlois]] en deux matchs à [[Marseille]] (un partout et victoire deux buts à un au second match). En finale, le club normand s'incline lourdement trois à zéro face à l'[[Olympique de Marseille]], l'une des plus grosses équipes de l'époque. L'arrivée du professionnalisme, fait que Quevilly disparait du paysage de la Coupe de France pendant plusieurs années, mais arrive à réaliser de nouveaux exploits en [[1942 en football|1942]] en arrivant en demi-finale de la zone occupée en éliminant [[Le Havre Athletic Club Football Association|Le Havre AC]] deux à zéro, puis le [[Racing Club de France football Colombes 92|Racing Club de Paris]] sur le score d'un but à zéro, avant d'être battu par le [[Stade de Reims]] un à zéro<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p258" />.
Depuis la création de la [[Coupe de France de football|Coupe de France]] lors de la saison 1917-1918, l'Union sportive quevillaise a atteint à de nombreuses reprises les {{32es}} de finale de l'épreuve et réalisé de nombreux exploits. Avant l'avènement du professionnalisme dans les années 1930, l'US Quevilly atteint la finale de la compétition en [[1927 en football|1927]] en éliminant successivement le [[Ligue du Nord-Pas-de-Calais de football|champion du Nord]] l'[[Amiens Sporting Club Football|Amiens SC]] deux à zéro, son rival et voisin du [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]] sur le même score, puis l'[[Union sportive suisse de Paris|US Suisse]] à Lille sur le score de quatre buts à un avec notamment un quadruplé de [[Lucien Fagris]]<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p256">{{harvsp |texte = Coll. 2007|id = Coupe de France la folle épopée|p = 256}}.</ref> et enfin il bat le [[Stade raphaëlois]] en deux matchs à [[Marseille]] (un partout et victoire deux buts à un au second match). En finale, le club normand s'incline lourdement trois à zéro face à l'[[Olympique de Marseille]], l'une des plus grosses équipes de l'époque. L'arrivée du professionnalisme, fait que Quevilly disparait du paysage de la Coupe de France pendant plusieurs années, mais arrive à réaliser de nouveaux exploits en 1942 en arrivant en demi-finale de la zone occupée en éliminant [[Le Havre Athletic Club Football Association|Le Havre AC]] deux à zéro, puis le [[Racing Club de France football Colombes 92|Racing Club de Paris]] sur le score d'un but à zéro, avant d'être battu par le [[Stade de Reims]] un à zéro<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p258" />.


Après la guerre, le club va réaliser de nombreux exploits en éliminant à plusieurs reprises des clubs professionnels, alors qu'il évolue dans le [[Championnat de France amateur de football (1948-1970)|championnat de France amateur de football]] (troisième niveau). Lors de la saison [[1948 en football|1948]]-[[1949 en football|1949]], l'équipe élimine successivement deux clubs de première division, en trente-deuxième de finale le [[Toulouse Football Club (1937)|Toulouse FC]] quatre buts à trois à [[Limoges]] et en seizième de finale le [[Sports réunis Colmar|SR Colmar]] un but à zéro à [[Nancy]]. Quelques années plus tard, en [[1951 en football|1951]]-[[1952 en football|1952]], c'est un club de deuxième division, le [[Sporting Toulon Var|SC Toulon]] qui est éliminé quatre buts à un à [[Clermont-Ferrand]] et deux ans plus tard c'est un autre club de cette division le [[Football Club de Nantes|FC Nantes]] qui est éliminé sur le score d'un but à zéro à [[Cherbourg]]<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p258"/>. L'exploit de cette période, qui voit le club dominer le championnat amateur, arrive lors de la saison [[1967 en football|1967]]-[[1968 en football|1968]] où le club atteint les demi-finales et est le premier club amateur à réaliser cette performance depuis la guerre. Il élimine d'abord en huitième de finale le tenant du titre l'[[Olympique lyonnais]] sur le score d'un but à zéro à [[Amiens]] avec un but à un quart d'heure de la fin de [[Daniel Horlaville]]. En tour suivant, il donne la leçon à l'[[Union sportive du littoral de Dunkerque|US Dunkerque]] qui évolu en seconde division dans un [[Parc des Princes]] à demi démoli en gagnant quatre buts à zéro. C'est dans ce même Parc des Princes, totalement acquis à l'équipe amateur, que l'US Quevilly s'incline en demi-finale face aux [[Football Club des Girondins de Bordeaux|Girondins de Bordeaux]] sur le score de deux buts à un après prolongation en ayant pourtant ouvert la marque sur un but de Leroy<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p259">{{harvsp |texte = Coll. 2007|id = Coupe de France la folle épopée|p = 259}}</ref>.
Après la guerre, le club va réaliser de nombreux exploits en éliminant à plusieurs reprises des clubs professionnels, alors qu'il évolue dans le [[Championnat de France amateur de football (1948-1970)|championnat de France amateur de football]] (troisième niveau). Lors de la saison 1948-1949, l'équipe élimine successivement deux clubs de première division, en trente-deuxième de finale le [[Toulouse Football Club (1937)|Toulouse FC]] quatre buts à trois à [[Limoges]] et en seizième de finale le [[Sports réunis Colmar|SR Colmar]] un but à zéro à [[Nancy]]. Quelques années plus tard, en 1951-1952, c'est un club de deuxième division, le [[Sporting Toulon Var|SC Toulon]] qui est éliminé quatre buts à un à [[Clermont-Ferrand]] et deux ans plus tard c'est un autre club de cette division le [[Football Club de Nantes|FC Nantes]] qui est éliminé sur le score d'un but à zéro à [[Cherbourg]]<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p258"/>. L'exploit de cette période, qui voit le club dominer le championnat amateur, arrive lors de la saison 1967-1968 où le club atteint les demi-finales et est le premier club amateur à réaliser cette performance depuis la guerre. Il élimine d'abord en huitième de finale le tenant du titre l'[[Olympique lyonnais]] sur le score d'un but à zéro à [[Amiens]] avec un but à un quart d'heure de la fin de [[Daniel Horlaville]]. En tour suivant, il donne la leçon à l'[[Union sportive du littoral de Dunkerque|US Dunkerque]] qui évolue en seconde division dans un [[Parc des Princes]] à demi démoli en gagnant quatre buts à zéro. C'est dans ce même Parc des Princes, totalement acquis à l'équipe amateur, que l'US Quevilly s'incline en demi-finale face aux [[Football Club des Girondins de Bordeaux|Girondins de Bordeaux]] sur le score de deux buts à un après prolongation en ayant pourtant ouvert la marque sur un but de Leroy<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p259">{{harvsp |texte = Coll. 2007|id = Coupe de France la folle épopée|p = 259}}.</ref>.


Dans les années 1970, le club disparait puis renait dans les divisions les plus basses du football français. Il doit attendre la saison [[2004 en football|2004]]-[[2005 en football|2005]], pour réaliser un nouveau exploit en Coupe de France en éliminant en trente-deuxième de finale l'[[En Avant Guingamp]], club de seconde division, sur le score d'un but à zéro<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p259"/>. À la fin des années 2000 et début des années 2010, le club va renouer avec les grandes épopées du passé, d'abord en [[2009 en football|2009]]-[[2010 en football|2010]] en atteignant les demi-finales de la compétition en éliminant trois clubs professionnels, un club de [[Championnat de France de football de Ligue 2|Ligue 2]] l'[[Angers Sporting Club de l'Ouest|Angers SCO]] un but à zéro et deux clubs de [[Championnat de France de football|Ligue 1]], d'abord le Stade rennais sur le même score, puis l'[[Union sportive Boulogne Côte d'Opale|US Boulogne]] trois buts à un. En demi-finale, le club est éliminé par le futur vainqueur de l'épreuve, le [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain]] sur le score d'un but à zéro au [[Stade Michel-d'Ornano]] de [[Caen]]<ref name="cdf 2010">{{Lien web|url=http://www.lemonde.fr/sport/article/2010/04/14/coupe-de-france-le-psg-brise-le-reve-de-l-us-quevilly-1-0_1333782_3242.html|titre=Coupe de France : le PSG brise le rêve de l'US Quevilly (1-0)|consulté le=31 mars 2014}}</ref>. Le rêve d'accéder à la finale de la Coupe se réalise pas moins de deux ans plus tard pour l'USQ, pour y arriver ils éliminent une nouvelle fois l'[[Angers SCO]] un but à zéro en seizième de finale et le Stade rennais deux buts à un en demi-finale. Surtout, en quart de finale, ils éliminent l'Olympique de Marseille, alors quart de finaliste de la [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des Champions]], en s'imposant trois buts à deux après prolongation<ref name="cdf 2012">{{Lien web|url=http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Quevilly-l-exploit-in-extremis/276508|titre=Quevilly, l'exploit in extremis|consulté le=1 avril 2014}}</ref>. En finale, le club s'incline contre l'[[Olympique lyonnais]] sur le petit score d'un but à zéro. Il réussit néanmoins l'exploit d'être le second club amateur à arriver un finale après [[Calais Racing Union football club|Calais RUFC]] en [[2000 en football|2000]]<ref name="finale 2012">{{Lien web|url=http://www.rtl.fr/actualites/sport/football/article/coupe-de-france-lyon-met-fin-a-l-aventure-de-quevilly-7747468045|titre=Coupe de France : Lyon met fin à l'aventure de Quevilly !|consulté le=1 avril 2014}}</ref>.
Dans les années 1970, le club disparait puis renait dans les divisions les plus basses du football français. Il doit attendre la saison 2004-2005, pour réaliser un nouvel exploit en Coupe de France en éliminant en trente-deuxième de finale l'[[En Avant Guingamp]], club de seconde division, sur le score d'un but à zéro<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p259"/>. À la fin des années 2000 et début des années 2010, le club va renouer avec les grandes épopées du passé, d'abord en 2009-2010 en atteignant les demi-finales de la compétition en éliminant trois clubs professionnels, un club de [[Championnat de France de football de Ligue 2|Ligue 2]] l'[[Angers Sporting Club de l'Ouest|Angers SCO]] un but à zéro et deux clubs de [[Championnat de France de football|Ligue 1]], d'abord le Stade rennais sur le même score, puis l'[[Union sportive Boulogne Côte d'Opale|US Boulogne]] trois buts à un. En demi-finale, le club est éliminé par le futur vainqueur de l'épreuve, le [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain]] sur le score d'un but à zéro au [[stade Michel-d'Ornano]] de [[Caen]]<ref name="cdf 2010">{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/sport/article/2010/04/14/coupe-de-france-le-psg-brise-le-reve-de-l-us-quevilly-1-0_1333782_3242.html|titre=Coupe de France : le PSG brise le rêve de l'US Quevilly (1-0)|consulté le=31 mars 2014}}.</ref>. Le rêve d'accéder à la finale de la Coupe se réalise pas moins de deux ans plus tard pour l'USQ, pour y arriver, ils éliminent une nouvelle fois l'[[Angers SCO]] un but à zéro en seizième de finale et le Stade rennais deux buts à un en demi-finale. Surtout, en quart de finale, ils éliminent l'Olympique de Marseille, alors quart de finaliste de la [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des Champions]], en s'imposant trois buts à deux après prolongation<ref name="cdf 2012">{{Lien web|url=https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Quevilly-l-exploit-in-extremis/276508|titre=Quevilly, l'exploit in extremis|consulté le=1 avril 2014}}.</ref>. En finale, le club s'incline contre l'[[Olympique lyonnais]] sur le petit score d'un but à zéro. Il réussit néanmoins l'exploit d'être le second club amateur, depuis 1945, à arriver en finale après [[Calais Racing Union Football Club|Calais RUFC]] en 2000<ref name="finale 2012">{{Lien web|url=http://www.rtl.fr/actualites/sport/football/article/coupe-de-france-lyon-met-fin-a-l-aventure-de-quevilly-7747468045|titre=Coupe de France : Lyon met fin à l'aventure de Quevilly !|consulté le=1 avril 2014}}.</ref>. En 2015, le club réalise un nouvel exploit en éliminant en trente-deuxième de finale l'[[Union sportive Orléans Loiret football|union sportive d'Orléans]], club de seconde division aux tirs au but<ref>{{Lien web|titre = Quevilly en vieil habitué|url = http://rmcsport.bfmtv.com/football/coupe-de-france-quevilly-en-vieil-habitue-855555.html|date = }}.</ref>.
En 2017, l'équipe se fait éliminer par EA Guingamp en {{8e}} de finale sur le score de 1-2 dans un stade Diochon complet avec près de {{formatnum:9000}} supporters.


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|+Les {{citation|surprises}} de l'US Quevilly en Coupe de France<ref group="Note">Contre des équipes de première et deuxième division à partir des {{32e}}.</ref>{{,}}<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p259"/>
|+Les {{citation|surprises}} de l'US Quevilly en Coupe de France<ref group="Note">Contre des équipes de première et deuxième division à partir des {{32e}}.</ref>{{,}}<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p259"/>
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|2011-2012 || Demi || Caen || US Quevilly (Nat.) - Stade rennais FC (L1) || 2-1
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|2014-2015 || {{16e}} || Rouen || US Quevilly (CFA) - [[Sporting Club de Bastia|SC Bastia]] (L1) || 1-1{{ap (football)}} 3-1{{Tab (football)}}
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|2015-2016
|{{7e|tour}}
|Rouen
|Us Quevilly (CFA) - [[RC Lens]] (L2)
|2-1
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== Personnalités historiques du club ==
== Personnalités du club ==
=== Historique des présidents ===

=== Présidents ===


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|+Présidents de l'US Quevilly
|+Présidents de l'US Quevilly
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| {{FRA-d}} Firmin Seret || 1904-1910
| {{FRA-d}} Firmin Seret || 1904-1910
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| {{FRA-d}} Marcellin Confiant || 1983-1987
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| {{FRA-d}} Michel Mutel || 1987-2000<ref>{{Lien web| url =http://sport.francetv.fr/football/138231-quevilly-la-d%C3%A9j%C3%A0-fait| titre = Quevilly l'a déjà fait| éditeur=francetv. |site =sport.francetv.fr |date=11 avril 2012 | consulté le = 25 octobre 2012}}</ref>
| {{FRA-d}} Michel Mutel || 1987-2000<ref>{{Lien web| url =http://sport.francetv.fr/football/138231-quevilly-la-d%C3%A9j%C3%A0-fait| titre = Quevilly l'a déjà fait| éditeur=francetv. |site =sport.francetv.fr |date=11 avril 2012 | consulté le = 25 octobre 2012}}.</ref>


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Le premier président connu du club est Firmin Seret nommé lors de l'[[Assemblée générale]] du {{Date|31|août|1904|en football}}<ref group="u" name="siecle USQ p66">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 66}}</ref>. Albert Lebas est nommé président du club en [[1910 en football|1910]]. Il met un véritable terrain de football à disposition du club<ref group="u" name="siecle USQ p64"></ref> et le fait adhérer à la [[Fédération française de football]], nouvellement créée. Il quitte le club en mai [[1920 en football|1920]] en étant nommé président d'honneur<ref group="u" name="siecle USQ p71"></ref>.
Le premier président connu du club est Firmin Seret nommé lors de l'[[Assemblée générale]] du {{Date|31|août|1904|en football}}<ref group="u" name="siecle USQ p66">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 66}}.</ref>. Albert Lebas est nommé président du club en [[1910 en football|1910]]. Il met un véritable terrain de football à disposition du club<ref group="u" name="siecle USQ p64" /> et le fait adhérer à la [[Fédération française de football]], nouvellement créée. Il quitte le club en mai [[1920 en football|1920]] en étant nommé président d'honneur<ref group="u" name="siecle USQ p71" />.


Amable Lozai, cofondateur du club en [[1902 en football|1902]] lui succède. Le club est alors intimement lié à son entreprise navale, puisqu'il embauche les meilleurs ouvriers comme footballeurs<ref group="n" name="sieclenormand p120"></ref>. Il dirige le club jusqu'à son décès en [[1959 en football|1959]] (sauf entre octobre [[1942 en football|1942]] et [[1945 en football|1945]] où il s'est réfugié en [[Afrique du Nord]] en étant remplacé par M. Chauvet)<ref group="u" name="siecle USQ p91"></ref>. Sa femme Micheline Lozai, le seconde durant des années. Elle, qui nettoyait les maillots lors des premières années, lui succède après son décès. À la tête du club, elle est assistée par les présidents délégués et les vice-présidents, comme Gilbert Mille décédé en février [[1971 en football|1971]], puis par un duo composé de son petit-fils, Michel Tron-Lozai et du docteur André Boéda.
Amable Lozai, cofondateur du club en [[1902 en football|1902]] lui succède. Le club est alors intimement lié à son entreprise navale, puisqu'il embauche les meilleurs ouvriers comme footballeurs<ref group="n" name="sieclenormand p120" />. Il dirige le club jusqu'à son décès en [[1959 en football|1959]] (sauf entre octobre [[1942 en football|1942]] et [[1945 en football|1945]] où il s'est réfugié en [[Afrique du Nord]] en étant remplacé par M. Chauvet)<ref group="u" name="siecle USQ p91" />. Sa femme Micheline Lozai, le seconde durant des années. Elle, qui nettoyait les maillots lors des premières années, lui succède après son décès. À la tête du club, elle est assistée par les présidents délégués et les vice-présidents, comme Gilbert Mille décédé en février [[1971 en football|1971]], puis par un duo composé de son petit-fils, Michel Tron-Lozai et du docteur André Boéda.


Robert Beauchamps devient président en [[1978 en football|1978]] jusqu'à son décès en [[1983 en football|1983]]<ref group="u" name="siecle USQ p161"></ref>. Il est remplacé par le vice-président et ancien joueur Marcellin Confiant, président jusqu'en [[1987 en football|1987]], puis président d'honneur jusqu'à son décès en [[1999 en football|1999]]<ref group="u" name="siecle USQ p169">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 169}}</ref>. Michel Muret, président de [[1987 en football|1987]] à [[2000 en football|2000]], précède Michel Mallet, élu en [[2001 en football|2001]] et président en exercice.
Robert Beauchamps devient président en [[1978 en football|1978]] jusqu'à son décès en [[1983 en football|1983]]<ref group="u" name="siecle USQ p161" />. Il est remplacé par le vice-président et ancien joueur Marcellin Confiant, président jusqu'en [[1987 en football|1987]], puis président d'honneur jusqu'à son décès en [[1999 en football|1999]]<ref group="u" name="siecle USQ p169">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 169}}.</ref>. Michel Mutel, président de [[1987 en football|1987]] à [[2000 en football|2000]], précède Michel Mallet, élu en [[2001 en football|2001]] et président en exercice.


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=== Entraîneurs ===
=== Historique des entraîneurs ===
Laurent Scherr est le premier entraîneur connu du club. Issu d'une famille [[Alsace|alsacienne]] qui choisit la France en 1870, il adhère au club dès sa création en [[1902 en football|1902]]<ref group="u" name="siecle USQ p32">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 32}}</ref>. Par la suite, il devint vice-président du club, mais le quitte pour des raisons de santé<ref group="u" name="siecle USQ p33">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 33}}</ref>.
Laurent Scherr est le premier entraîneur connu du club. Issu d'une famille [[Alsace|alsacienne]] qui choisit la France en 1870, il adhère au club dès sa création en [[1902 en football|1902]]<ref group="u" name="siecle USQ p32">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 32}}.</ref>. Par la suite, il devint vice-président du club, mais le quitte pour des raisons de santé<ref group="u" name="siecle USQ p33">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 33}}.</ref>.

[[Bernard Antoinette]] fut nommé entraîneur-joueur en [[1941 en football|1941]], puis simplement entraîneur en [[1945 en football|1945]] après sa carrière de joueur. Sous sa direction, le club remporte trois titres de champion de France amateur, il quitte son poste en [[1966 en football|1966]] et devint conseiller technique régional de la [[Ligue de Normandie de football|Ligue de Normandie]]<ref group="u" name="siecle USQ p42">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 42}}</ref>. Il est remplacé par Jacques Lefèvre, qui remporte le titre de champion de France amateur en [[1967 en football|1967]] et emmène le club en demi-finale de la Coupe de France l'année suivante. Il quitte son poste en [[1972 en football|1972]], sur une défaite en finale du championnat de France amateur, il est remplacé par Pierre Arroyo, alors responsable de la formation des jeunes au sein du club, il est aussi l'entraîneur qui mène les juniors à la victoire en [[Coupe Gambardella]] en 1967<ref group="u" name="siecle USQ p44">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 44}}</ref>.


[[Bernard Antoinette]] fut nommé entraîneur-joueur en [[1941 en football|1941]], puis simplement entraîneur en [[1945 en football|1945]] après sa carrière de joueur. Sous sa direction, le club remporte trois titres de champion de France amateur, il quitte son poste en [[1966 en football|1966]] et devint conseiller technique régional de la [[Ligue de Normandie de football|Ligue de Normandie]]<ref group="u" name="siecle USQ p42">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 42}}.</ref>. Il est remplacé par Jacques Lefèvre, qui remporte le titre de champion de France amateur en [[1967 en football|1967]] et emmène le club en demi-finale de la Coupe de France l'année suivante. Il quitte son poste en [[1972 en football|1972]], sur une défaite en finale du championnat de France amateur, il est remplacé par Pierre Arroyo, alors responsable de la formation des jeunes au sein du club, il est aussi l'entraîneur qui mène les juniors à la victoire en [[Coupe Gambardella]] en 1967<ref group="u" name="siecle USQ p44">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 44}}.</ref>.
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{| class="wikitable alternance" style="display:inline-table; text-align:left;"
{| class="wikitable alternance" style="display:inline-table; text-align:left;"
|+Entraîneurs de l'US Quevilly<ref name=trainers>{{en}} {{lien web |url=http://www.rsssf.com/players/trainers-fran-clubs.html#q |titre=France - Trainers of First and Second Division Clubs |éditeur=[[RSSSF]] |consulté le={{1er}} octobre 2012}}</ref>
|+Entraîneurs de l'US Quevilly<ref name=trainers>{{en}} {{lien web |url=http://www.rsssf.com/players/trainers-fran-clubs.html#q |titre=France - Trainers of First and Second Division Clubs |éditeur=[[RSSSF]] |consulté le={{1er}} octobre 2012}}.</ref>
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| {{FRA-d}} Laurent Scherr ||
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| {{FRA-d}} Michel Delafosse ||
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|+{{invisible|Entraîneurs de l'Union sportive quevillaise (suite)}}
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| {{FRA-d}} Jean Thomas || 1979-?
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| {{FRA-d}} Robert Legros ||
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| {{FRA-d}} Pierre Poldon || -1986
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| {{FRA-d}} Michel Parmentier || 1986-
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| {{FRA-d}} Mahmoud Tiarci ||
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| {{FRA-d}} Hervé Laronce ||
|{{FRA-d}} Michel Parmentier
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| {{FRA-d}} Bernard Broggini || 1998-2000
|{{FRA-d}} Mahmoud Tiarci
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| {{FRA-d}} Éric Fouda || 2000-2005
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| {{FRA-d}} Richard Déziré || 2005-2006
|{{FRA-d}} Hervé Laronce
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{| class="wikitable alternance" style="display:inline-table; text-align:left;"
|+{{invisible|Entraîneurs de l'Union sportive quevillaise (suite)}}
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| {{FRA-d}} Christophe Canteloup || 2006-2007
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| {{FRA-d}} Éric Fouda || 2007-2008
|{{FRA-d}} Bernard Broggini
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| {{FRA-d}} [[Régis Brouard]] || 2008-2012
|{{FRA-d}} Éric Fouda
|2000-2005
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| {{FRA-d}} [[Laurent Hatton]] || 2012
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| {{FRA-d}} David Fouquet || 2012 <small>(intérim)</small>
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| {{FRA-d}} [[Farid Fouzari]] || 2012-2013
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|2005-2006
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| {{FRA-d}} Emmanuel Da Costa || 2013-
|{{FRA-d}} Christophe Canteloup
|2006-2007
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|2007-2008
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|{{FRA-d}} [[Régis Brouard]]
|2008-2012
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|{{FRA-d}} [[Laurent Hatton]]
|2012
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|{{FRA-d}} David Fouquet
|2012 <small>(intérim)</small>
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|{{FRA-d}} [[Farid Fouzari]]
|2012-2013
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|{{FRA-d}} [[Emmanuel Da Costa]]
|2013-2020
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|{{FRA-d}} [[Bruno Irles]]
|2020-2022
|-
|{{FRA-d}} [[Fabien Mercadal]]
|janvier 2022-mai 2022
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|{{FRA-d}} [[Olivier Echouafni]]
|juin 2022-janvier 2024
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|{{FRA-d}} [[Jean-Louis Garcia]]
|janvier 2024-juin 2024
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|{{FRA-d}} David Carré
|juillet 2024-
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=== Joueurs emblématiques ===
=== Anciens joueurs ===


Les premiers joueurs qui marquèrent le club sont ceux qui amènent le club en finale de la [[Coupe de France de football 1926-1927|Coupe en France 1927]]. Notamment le demi [[Philippe Bonnardel]] qui arrive au club en [[1920 en football|1920]] en provenance du [[Red Star|Red Star AC]]<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p257"></ref>, vingt-trois fois international français dont plusieurs fois sous les couleurs quevillaises<ref group="u" name="siecle USQ p77"></ref> c'est autour de lui que va être bâti l'équipe des années 1920<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p257"></ref>, dont deux joueurs [[Angleterre|anglais]], l'attaquant [[Norman Deans]] et le gardien de but [[Walter Poodefoot]]<ref group="u" name="siecle USQ p79"></ref>, ainsi que l'avant-centre [[Lucien Fagris]] qui marque les quatre buts de l'équipe lors du quart de finale contre l'[[Union sportive suisse de Paris|US Suisse]]<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p257"></ref>. Après eux, le club accueille [[René Bihel]], qui joue au club durant deux années de [[1936 en football|1936]] à [[1938 en football|1938]] où il remporte deux titres de champion de Normandie. Par la suite, il fit une brillante carrière en jouant en équipe de France et terminant à plusieurs reprises meilleur buteur du championnat de France professionnel<ref name="rené bihel fff">{{Lien web| url = http://www.fff.fr/individus/selections/visu_fiche.php?id_cat=1&in_no=153| titre = BIHEL René | site = Fff.fr| consulté le = 12 avril 2011}}</ref>.
Les premiers joueurs qui marquèrent le club sont ceux qui amènent le club en finale de la [[Coupe de France de football 1926-1927|Coupe en France 1927]]. Notamment le demi [[Philippe Bonnardel]] qui arrive au club en [[1920 en football|1920]] en provenance du [[Red Star|Red Star AC]]<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p257" />, vingt-trois fois international français dont plusieurs fois sous les couleurs quevillaises<ref group="u" name="siecle USQ p77" /> c'est autour de lui que va être bâti l'équipe des années 1920<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p257" />, dont deux joueurs [[Angleterre|anglais]], l'attaquant [[Norman Deans]] et le gardien de but [[Walter Poodefoot]]<ref group="u" name="siecle USQ p79" />, ainsi que l'avant-centre [[Lucien Fagris]] qui marque les quatre buts de l'équipe lors du quart de finale contre l'[[Union sportive suisse de Paris|US Suisse]]<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p257" />. Après eux, le club accueille [[René Bihel]], qui joue au club durant deux années de [[1936 en football|1936]] à [[1938 en football|1938]] où il remporte deux titres de champion de Normandie. Par la suite, il fit une brillante carrière en jouant en équipe de France et terminant à plusieurs reprises meilleur buteur du championnat de France professionnel<ref name="rené bihel fff">{{Lien web| url = http://www.fff.fr/individus/selections/visu_fiche.php?id_cat=1&in_no=153| titre = BIHEL René | site = Fff.fr| consulté le = 12 avril 2011}}.</ref>.


Pendant les années de guerre, le club se fait remarquer par une épopée en [[Coupe de France de football 1941-1942|Coupe de France en 1942]] qui mène le club en demi-finale de Zone Nord, plusieurs artisans de cette époque, notamment le demi-aile<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p258"></ref> [[Bernard Antoinette]] un ancien [[Équipe de France de football|international français]] qui rejoint le club lors de la saison [[1941 en football|1941]]-[[1942 en football|1942]]. Après sa carrière, il est nommé entraîneur du club<ref group="u" name="siecle USQ p42"/>. Gilbert Mille un avant-centre à forte personnalité<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p258"></ref> arrivé en provenance du FC Rouen qui après sa carrière de joueur devint dirigeant au club jusqu'au poste de vice-président<ref group="u" name="siecle USQ p144"></ref>. L'inter droit Pierre Arroyo arrivé lui aussi en provenance du FC Rouen qui après sa carrière va se reconvertir comme responsable de la formation des jeunes du club<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p258"></ref>.
Pendant les années de guerre, le club se fait remarquer par une épopée en [[Coupe de France de football 1941-1942|Coupe de France en 1942]] qui mène le club en demi-finale de Zone Nord, plusieurs artisans de cette époque, notamment le demi-aile<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p258" /> [[Bernard Antoinette]] un ancien [[Équipe de France de football|international français]] qui rejoint le club lors de la saison [[1941 en football|1941]]-[[1942 en football|1942]]. Après sa carrière, il est nommé entraîneur du club<ref group="u" name="siecle USQ p42"/>. Gilbert Mille un avant-centre à forte personnalité<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p258" /> arrivé en provenance du FC Rouen qui après sa carrière de joueur devint dirigeant au club jusqu'au poste de vice-président<ref group="u" name="siecle USQ p144" />. L'inter droit Pierre Arroyo arrivé lui aussi en provenance du FC Rouen qui après sa carrière va se reconvertir comme responsable de la formation des jeunes du club<ref group="c" name="coupedefrance folleépopée p258" />.


Durant les années 1950, le club va dominer le championnat de France amateur et réaliser quelques exploits en Coupe de France avec des joueurs qui vont profondément marquer l'histoire du club. Guy Lelong, [[Défenseur (football)|arrière central]], arrive au club en [[1951 en football|1951]]. Pendant de longues années, il est le patron de la défense, il est aussi sélectionné quatorze fois en équipe de France amateur dont plusieurs fois comme capitaine, il participe aussi aux [[Jeux méditerranéens de 1955]]. Il aurait pu devenir professionnel, mais a préféré rester fidèle à l'USQ. À la fin de sa carrière, il devient secrétaire général, puis vice-président en [[1971 en football|1971]]<ref group="u" name="siecle USQ p48">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 48}}</ref>. Raymond Césaire, [[Gardien de but (football)|gardien de but]] [[Guadeloupe|Guadeloupéen]]<ref group="u" name="siecle USQ p50">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 50}}</ref>, recalé au [[Football Club de Rouen|FC Rouen]], rejoint l'USQ où il garde la cage pendant de longues années<ref group="u" name="siecle USQ p49">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 49}}</ref> Il est le premier d'une longue série de gardiens de but antillais<ref group="u" name="siecle USQ p113"></ref>. Michel Lefebvre , joueur important du double titre de champion de France amateur [[1954 en football|1954]] et [[1955 en football|1955]], quitte le club en 1955 pour devenir professionnel à l'[[Club sportif Sedan Ardennes|UA Sedan-Torcy]]<ref group="u" name="siecle USQ p103"></ref>. Raymond Durécu, un international amateur, participe aux [[Jeux méditerranéens de 1955]]<ref group="u" name="siecle USQ p105"></ref>. Alfred Krysik est un attaquant qui marque notamment le but vainqueur du match contre le [[Football club de Nantes|FC Nantes]]<ref group="u" name="siecle USQ p103"></ref>. Michel Croquet, le [[Milieu de terrain|meneur de jeu]] des années 1950, a marqué par sa technique et sa vision du jeu. À la fin de sa carrière, il se reconvertit entraîneur au club<ref group="u" name="siecle USQ p47">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 47}}</ref>.
Durant les années 1950, le club va dominer le championnat de France amateur et réaliser quelques exploits en Coupe de France avec des joueurs qui vont profondément marquer l'histoire du club. Guy Lelong, [[Défenseur (football)|arrière central]], arrive au club en [[1951 en football|1951]]. Pendant de longues années, il est le patron de la défense, il est aussi sélectionné quatorze fois en équipe de France amateur dont plusieurs fois comme capitaine, il participe aussi aux [[Jeux méditerranéens de 1955]]. Il aurait pu devenir professionnel, mais a préféré rester fidèle à l'USQ. À la fin de sa carrière, il devient secrétaire général, puis vice-président en [[1971 en football|1971]]<ref group="u" name="siecle USQ p48">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 48}}.</ref>. Raymond Césaire, [[Gardien de but (football)|gardien de but]] [[Guadeloupe|Guadeloupéen]]<ref group="u" name="siecle USQ p50">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 50}}.</ref>, recalé au [[Football Club de Rouen|FC Rouen]], rejoint l'USQ où il garde la cage pendant de longues années<ref group="u" name="siecle USQ p49">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 49}}</ref> Il est le premier d'une longue série de gardiens de but antillais<ref group="u" name="siecle USQ p113" />. Michel Lefebvre, joueur important du double titre de champion de France amateur [[1954 en football|1954]] et [[1955 en football|1955]], quitte le club en 1955 pour devenir professionnel à l'[[Club sportif Sedan Ardennes|UA Sedan-Torcy]]<ref group="u" name="siecle USQ p103" />. Raymond Durécu, un international amateur, participe aux [[Jeux méditerranéens de 1955]]<ref group="u" name="siecle USQ p105" />. Alfred Krysik est un attaquant qui marque notamment le but vainqueur du match contre le [[Football Club de Nantes|FC Nantes]]<ref group="u" name="siecle USQ p103" />. Michel Croquet, le [[Milieu de terrain|meneur de jeu]] des années 1950, a marqué par sa technique et sa vision du jeu. À la fin de sa carrière, il se reconvertit entraîneur au club<ref group="u" name="siecle USQ p47">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 47}}.</ref>.


Le titre de champion de France amateur de [[1967 en football|1967]] et la demi-finale de Coupe de France l'année suivante est marqué par la performance de [[Daniel Horlaville]], un ailier qui intègre le club en [[1962 en football|1962]]<ref group="u" name="siecle USQ p55">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 55}}</ref>. Sélectionné en équipe de France en [[Équipe de France de football en 1970|1970]] pour un match contre la [[Équipe de Roumanie de football|Roumanie]] alors qu'il portait encore le maillot quevillais, il est le dernier amateur à avoir joué en équipe de France<ref group="u" name="siecle USQ p122"></ref>. Il quitte le club en [[1971 en football|1971]] pour passer professionnel au [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain FC]] sur conseil des dirigeants de l'USQ<ref group="u" name="siecle USQ p147"></ref>. [[Michel Delafosse]], un défenseur, remporte plusieurs trophées en jeune avant de porter le maillot de l'équipe A du club. Il participe aussi aux [[Jeux olympiques d'été de 1968|Jeux olympiques de 1968]] et remporte les Jeux Méditerranéens avec l'équipe de France<ref group="u" name="siecle USQ p56">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 56}}</ref>. Gérard Craque connait toutes les sélections de jeunes avant d'intégrer l'équipe A. Il est aussi dans l'équipe qui perd en finale du championnat de France amateur en [[1973 en football|1973]]<ref group="u" name="siecle USQ p58">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 58}}</ref>. [[Michel Parmentier (football)|Michel Parmentier]] participe aux Jeux olympiques de 1968 avec l'équipe de France amateur<ref group="u" name="siecle USQ p120"></ref> et fait partie de l'équipe qui remporte la Coupe Gambardella en 1967<ref group="u" name="siecle USQ p139"></ref>.
Le titre de champion de France amateur de [[1967 en football|1967]] et la demi-finale de Coupe de France l'année suivante est marqué par la performance de [[Daniel Horlaville]], un ailier qui intègre le club en [[1962 en football|1962]]<ref group="u" name="siecle USQ p55">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 55}}.</ref>. Sélectionné en équipe de France en [[Équipe de France de football en 1970|1970]] pour un match contre la [[Équipe de Roumanie de football|Roumanie]] alors qu'il portait encore le maillot quevillais, il est le dernier amateur à avoir joué en équipe de France<ref group="u" name="siecle USQ p122" />. Il quitte le club en [[1971 en football|1971]] pour passer professionnel au [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain FC]] sur conseil des dirigeants de l'USQ<ref group="u" name="siecle USQ p147" />. [[Michel Delafosse]], un défenseur, remporte plusieurs trophées en jeune avant de porter le maillot de l'équipe A du club. Il participe aussi aux [[Jeux olympiques d'été de 1968|Jeux olympiques de 1968]] et remporte les Jeux Méditerranéens avec l'équipe de France<ref group="u" name="siecle USQ p56">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 56}}.</ref>. Gérard Craque connait toutes les sélections de jeunes avant d'intégrer l'équipe A. Il est aussi dans l'équipe qui perd en finale du championnat de France amateur en [[1973 en football|1973]]<ref group="u" name="siecle USQ p58">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 58}}.</ref>. [[Michel Parmentier (football)|Michel Parmentier]] participe aux Jeux olympiques de 1968 avec l'équipe de France amateur<ref group="u" name="siecle USQ p120" /> et fait partie de l'équipe qui remporte la Coupe Gambardella en 1967<ref group="u" name="siecle USQ p139" />.


== Effectif professionnel actuel ==
<div align="center">
Le tableau liste l'effectif professionnel de l'Union sportive Quevilly-Rouen Métropole pour la [[Championnat de France de football National 2024-2025|saison 2024-2025]].<center>{{Feff début
{| class="wikitable alternance" style="display:inline-table; text-align:left;"
|titre=Effectif de l'US Quevilly-Rouen Métropole de la saison 2024-2025<ref>{{Lien web
|+Internationaux A
|url=https://www.qrm.fr/effectif-staff.html
!scope=col style="background:#FEF000; color:#000;"| Joueurs
|site=qrm.fr
!scope=col style="background:#FEF000; color:#000;"| Matchs
|titre=Effectif de l'US Quevilly-Rouen
|-
|consulté le=25 juin 2022
|[[Philippe Bonnardel]] ||1
}}</ref>
|-
|texte=#FEF000|fond=#DD0000|ancien club=oui|contrat=oui|note=oui}}
|[[Daniel Horlaville]] ||1
|}


{{Feff joueur |num=1|prénom=Pierre|nom=Patron|nolink=oui|pos=G|jour=20|mois=8|an=1997|nat=France |ancien club=[[Royal Charleroi Sporting Club|Royal Charleroi SC]]|contrat=2024-2026}}
{| class="wikitable alternance" style="display:inline-table; text-align:left;"
{{Feff joueur |num=30|prénom=Kayne|nom=Bonnevie|nolink=oui|pos=G|jour=22|mois=7|an=2001|nat=France |ancien club=[[Olympique Lyonnais]]|contrat=2023-2026}}
|+Internationaux B
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!scope=col style="background:#FEF000; color:#000;"| Matchs
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!colspan=8 style="background: #DD0000" align=center|
|Marcel Hedier ||?
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{{Feff joueur |num=3|prénom=Ahmed|nom=Soilihi|pos=D|jour=1|mois=7|an=1996|nat=Comores|sel=[[Équipe des Comores de football|Comores]]|ancien club=[[Dinamo Batoumi]]|contrat=2024-2026}}

{{Feff joueur |num=5|prénom=Nadjib|nom=Cissé|nolink=oui|pos=D|jour=22|mois=12|an=2000|nat=Mali|ancien club=[[Stade de Reims]]|contrat=2020-2025}}
{| class="wikitable alternance" style="display:inline-table; text-align:left;"
{{Feff joueur |num=19|prénom=Jason|nom=Tré|nolink=oui|pos=D|jour=18|mois=3|an=1998|nat=France|ancien club=[[Red Star FC]]|contrat=2024-2026}}
|+Internationaux olympiques
{{Feff joueur |num=20|prénom=Yanis|nom=Dede-Lhomme|nolink=oui|pos=D|jour=13|mois=6|an=2002|nat=France|ancien club=[[FC Chambly Oise]]|contrat=2024-2026}}
!scope=col style="background:#FEF000; color:#000;"| Joueurs
{{Feff joueur |num=25|prénom=Nohim|nom=Chibani|nolink=oui|pos=D|jour=6|mois=10|an=2003|nat=France|ancien club=[[Racing Club Pays de Grasse|RC Pays de Grasse]]|contrat=2024-2026}}
!scope=col style="background:#FEF000; color:#000;"| Matchs
{{Feff joueur |num=27|prénom=Théo|nom=Pionnier|nolink=oui|pos=D|jour=21|mois=1|an=2002|nat=France|ancien club=[[OGC Nice]]|contrat=2022-2026}}
{{Feff joueur |num=28|prêt=entrant|prénom=Beres|nom=Owusu|nolink=oui|pos=D|jour=19|mois=9|an=2003|nat=France|ancien club=[[AS Saint-Étienne]]|contrat=2024-2025}}
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!colspan=8 style="background: #DD0000" align=center|
|[[Daniel Horlaville]] ||4
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{{Feff joueur |num=6|prénom=Tony|nom=Njiké|pos=M|jour=29|mois=1|an=1998|nat=France|ancien club=[[La Berrichonne de Châteauroux|LB Châteauroux]]|contrat=2024-2026}}
{{Feff joueur |num=8|prénom=Natanaël|nom=Bouekou|nolink=oui|pos=M|jour=10|mois=5|an=2002|nat=France|ancien club=[[Chamois niortais]]|contrat=2024-2026}}
{{Feff joueur |num=18|prénom=Jordan|nom=Leborgne|pos=M|jour=29|mois=9|an=1995|nat=Guadeloupe|sel=[[Équipe de Guadeloupe de football|Guadeloupe]]|ancien club=[[Football Club Versailles 78|FC Versailles]]|contrat=2024-2026}}
{{Feff joueur |num=22|prénom=Lenny|nom=Pirringuel|pos=M|jour=2|mois=3|an=2004|nat=Bénin|sel=[[Équipe du Bénin de football|Bénin]]|ancien club=[[Girondins de Bordeaux]]|contrat=2024-2026}}
{{Feff joueur |num=26|prénom=Kapo|nom=Sylva|nolink=oui|pos=M|jour=12|mois=10|an=1992|nat=France|ancien club=[[La Berrichonne de Châteauroux|LB Châteauroux]]|contrat=2024-2026}}
{{Feff joueur |num=29 |prénom=Noah|nom=Vandenbossche|nolink=oui|pos=M|jour=7|mois=9|an=2004|nat=France|ancien club=[[AJ Auxerre]]|contrat=2024-2026}}
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!colspan=8 style="background: #DD0000" align=center|
|[[Michel Delafosse]] ||1
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{{Feff joueur |num=7|prénom=Vénuste|nom=Baboula|nolink=oui|pos=A|jour=23|mois=8|an=1998|nat=Centrafrique|sel=[[Équipe de République centrafricaine de football|République centrafricaine]]|ancien club=[[Racing Club de France (football)|Racing CFF]]|contrat=2023-2026}}
{{Feff joueur |num=11|prénom=Isaac|nom=Tshipamba|nolink=oui|pos=A|jour=9|mois=11|an=2000|nat=France|ancien club=Wingate & Finchley FC|contrat=2022-2025}}
{{Feff joueur |num=12|prénom=Yankuba|nom=Jarju|nolink=oui|pos=A|jour=20|mois=8|an=1996|nat=Gambie|ancien club=[[SO Cholet]]|contrat=2024-2026}}
{{Feff joueur |num=17|prénom=Noah|nom=Adekalom|nolink=oui|pos=A|jour=7|mois=1|an=2004|nat=Madagascar|sel=[[Équipe de Madagascar de football|Madagascar]]|ancien club=[[AJ Auxerre]]|contrat=2024-2026}}
{{Feff joueur |num=23|prénom=Yassin|nom=Fortuné|pos=A|jour=30|mois=1|an=1999|nat=France|ancien club=[[Football Club de Sion|FC Sion]]|contrat=2024-2026}}


{{Feff fin
|entraineur=
* {{Feff staff|FRA|David Carré}}
|adjoint=
* {{Feff staff|FRA|Grégory Scaffa}}
* {{Feff staff|FRA|[[William Louiron]]}}
* {{Feff staff|FRA|[[Alain Wathelet]]}}
|physique=
* {{Feff staff|FRA|Simon Lucq}}
* {{Feff staff|FRA|Théo Freulard}}
|gardien=
* {{Feff staff|FRA|David Moulin}}
|kiné=
* {{Feff staff|FRA|Mathieu Hedouin}}
}}

<small>En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge-limite dépassé ou les joueurs ayant pris leur retraite internationale.</small>

{| class="toccolours centre" style="font-size: 90%; border:1px solid #AAA;"
! scope="colgroup" colspan="8" style="background-color:#DD0000; color:#FEF000; text-align: center; font-size: 105.5%;"|Joueurs prêtés
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!scope="col"| {{abréviation|N°|Numéro}} !!scope="col"| {{abréviation|P.|Poste}} !!scope="col"| Nat. !!scope="col"| Nom !!scope="col"| Date de naissance !!scope="col"| Sélection !!scope="col"| Club en prêt !!scope="col"| Contrat
|[[Michel Parmentier (football)|Michel Parmentier]] ||1
|-

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|}
</div>
</center>


== Structures du club ==
== Structures du club ==
=== Stades ===
=== Stades ===
{{Article détaillé|Stade Amable-et-Micheline-Lozai}}
{{Article détaillé|Stade Amable-et-Micheline-Lozai}}
[[Fichier:Diochon honneur.jpg|vignette|upright=1.5|alt=Photo d'une tribune du Stade Robert-Diochon|Le [[Stade Robert-Diochon]], parfois utilisé en [[Coupe de France de football|Coupe de France]].]]
[[Fichier:Diochon honneur.jpg|vignette|alt=Photo d'une tribune du Stade Robert-Diochon|Le [[stade Robert-Diochon]], acueillant QRM pour ses matchs officiels.|287x287px]]
À la création du club en [[1902 en football|1902]], les joueurs jouent sur des terrains où il y a suffisamment de place pour planter des poteaux, avant d'être souvent chassés par les propriétaires des lieux. À cette époque, ils jouent aussi sur des places publiques comme devant la mairie, place de la Demi-Lune, place des Chartreux, quai de France, ou avenue du Grand-Quevilly<ref group="u" name="siecle USQ p62">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 62}}</ref>. Le club dispose ensuite d'un terrain rue Guillaume-Lecointe<ref group="u" name="siecle USQ p63"></ref>. En [[1910 en football|1910]], le club doit abandonner ce terrain qui est alors transformé en carrière.
À la création du club en [[1902 en football|1902]], les joueurs jouent sur des terrains où il y a suffisamment de place pour planter des poteaux, avant d'être souvent chassés par les propriétaires des lieux. À cette époque, ils jouent aussi sur des places publiques comme devant la mairie, place de la Demi-Lune, place des Chartreux, quai de France, ou avenue du Grand-Quevilly<ref group="u" name="siecle USQ p62">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 62}}.</ref>. Le club dispose ensuite d'un terrain rue Guillaume-Lecointe<ref group="u" name="siecle USQ p63" />. En [[1910 en football|1910]], le club doit abandonner ce terrain qui est alors transformé en carrière.


Albert Lebas, président d'honneur de la [[Ligue de Normandie de football|Ligue de Normandie]], devient président d'honneur du club et met un terrain à la disposition du club où est aménagé un véritable terrain de football : le stade de la Porte-de-Diane est inauguré en [[1912 en football|1912]] par un match contre le voisin du [[Football Club de Rouen|FC Rouen]]. En [[1921 en football|1921]] sont construits des tribunes et des vestiaires<ref group="u" name="siecle USQ p64"></ref>. Le {{Date|13|septembre|1954|en football}}, le stade est rebaptisé à l'occasion de la remise du trophée de champion de France amateur par le président de la [[Fédération française de football]] : il s'appelle désormais [[Stade Amable-et-Micheline-Lozai]], en hommage à l'actuel président et cofondateur du club et de sa femme qui a toujours accompagné l'équipe<ref group="u" name="siecle USQ p103"></ref>.
Albert Lebas, président d'honneur de la [[Ligue de Normandie de football|Ligue de Normandie]], devient président d'honneur du club et met un terrain à la disposition du club où est aménagé un véritable terrain de football : le stade de la Porte-de-Diane est inauguré en [[1912 en football|1912]] par un match contre le voisin du [[Football Club de Rouen|FC Rouen]]. En [[1921 en football|1921]] sont construits des tribunes et des vestiaires<ref group="u" name="siecle USQ p64" />. Le {{Date|13|septembre|1954|en football}}, le stade est rebaptisé à l'occasion de la remise du trophée de champion de France amateur par le président de la [[Fédération française de football]] : il s'appelle désormais [[Stade Amable-et-Micheline-Lozai]], en hommage à l'actuel président et cofondateur du club et à sa femme qui a toujours accompagné l'équipe<ref group="u" name="siecle USQ p103" />. Lors des grandes affiches en [[Coupe de France de football|Coupe de France]], le club joue au [[stade Robert-Diochon]] du [[Le Grand-Quevilly|Grand-Quevilly]], dont la capacité est supérieure à celle du stade Lozai.


Depuis 2015, le club joue au [[stade Robert-Diochon]]. Cela entraine des frictions avec le [[Football Club de Rouen 1899|FC Rouen]] qui occupait historiquement le stade mais qui doit régulièrement changer d'enceinte pour laisser les nouveaux résidents jouer, que la métropole a décidé de prioriser en raison de leur meilleur classement sportif. Le club s'entraîne sur le terrain de la ferme, à quelques mètres du [[stade Robert-Diochon]].
Lors des grandes affiches en [[Coupe de France de football|Coupe de France]], le club joue régulièrement au [[stade Robert-Diochon]] de [[Rouen]], dont la capacité est supérieure à celle du stade Lozai.


=== Activités omnisports ===
=== Activités omnisports ===


L'Union sportive de Quevilly est fondée en 1902 comme [[club omnisports]]. Pendant les premières années, outre le football, les membres de l'USQ peuvent ainsi pratiquer plusieurs disciplines comme l'[[athlétisme]], le [[cross-country]], la [[marche à pied|marche]], la [[natation]] et le [[cyclisme]]. Ces différentes sections sportives deviennent très vite réputées dans toute la région, particulièrement celle de cross-country qui participe avec succès aux finales nationales<ref name="siecle USQ p65" group="u">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 65}}</ref>. En 1907, le club se classe première équipe provinciale au National de cross-country, puis troisième l'année suivante au [[Stade olympique Yves-du-Manoir|Stade du Matin]] de [[Colombes]]<ref group="n" name="sieclenormand p120"/>.
L'Union sportive de Quevilly est fondée en 1902 comme [[club omnisports]]. Pendant les premières années, outre le football, les membres de l'USQ peuvent ainsi pratiquer plusieurs disciplines comme l'[[athlétisme]], le [[cross-country]], la [[marche à pied|marche]], la [[natation]] et le [[cyclisme]]. Ces différentes sections sportives deviennent très vite réputées dans toute la région, particulièrement celle de cross-country qui participe avec succès aux finales nationales<ref name="siecle USQ p65" group="u">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 65}}.</ref>. En 1907, le club se classe première équipe provinciale au National de cross-country, puis troisième l'année suivante au [[Stade olympique Yves-du-Manoir|Stade du Matin]] de [[Colombes]]<ref group="n" name="sieclenormand p120"/>.


Au début des [[années 1920]], la section féminine de football fusionne avec le club du Fémina Football Club, faisant du club un des [[Génèse du football féminin|pionniers du football féminin]]<ref name="siecle USQ p74" group="u" />. Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], les équipes d'athlétisme, hommes et femmes, brillent en décrochant plusieurs records départementaux et régionaux<ref group="u" name="siecle USQ p90">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 90}}</ref>.
Au début des [[années 1920]], la section féminine de football fusionne avec le club du Fémina Football Club, faisant du club un des [[Génèse du football féminin|pionniers du football féminin]]<ref name="siecle USQ p74" group="u" />. Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], les équipes d'athlétisme, hommes et femmes, brillent en décrochant plusieurs records départementaux et régionaux<ref group="u" name="siecle USQ p90">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 90}}.</ref>.


L'US Quevilly devient ensuite au fil des ans un club uniquement dédié à la pratique du football. La section athlétisme, encore existante en 1939<ref>{{Article |titre=Partie officielle |périodique=L'athlétisme |éditeur=[[Fédération française d'athlétisme]] |numéro=163 |jour=20 |mois=juillet |année=1939 |pages=3 |lire en ligne=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6452497v/f3.zoom.r=quevilly.langFR |consulté le=26 novembre 2014}}</ref>, voit ainsi la plupart de ses athlètes rejoindre en 1945 le club du CS Petit-Quevilly<ref>{{Article |titre=Mutations |périodique=L'athlétisme |éditeur=[[Fédération française d'athlétisme]] |numéro=8 |jour= |mois= |année=1945 |pages=3 |lire en ligne=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6410694k/f5.image.r=quevilly.langFR |consulté le=26 novembre 2014}}</ref> nouvellement créé<ref>{{Article |titre=Partie officielle |périodique=L'athlétisme |éditeur=[[Fédération française d'athlétisme]] |numéro=7 |jour= |mois= |année=1945 |pages=5 |lire en ligne=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64106935/f7.zoom.r=quevilly.langFR |consulté le=26 novembre 2014}}</ref>.
L'US Quevilly devient ensuite au fil des ans un club uniquement destiné à la pratique du football. La section athlétisme, encore existante en 1939<ref>{{Article |titre=Partie officielle |périodique=L'athlétisme |éditeur=[[Fédération française d'athlétisme]] |numéro=163 |jour=20 |mois=juillet |année=1939 |pages=3 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6452497v/f3.zoom.r=quevilly.langFR |consulté le=26 novembre 2014}}.</ref>, voit ainsi la plupart de ses athlètes rejoindre en 1945 le club du CS Petit-Quevilly<ref>{{Article |titre=Mutations |périodique=L'athlétisme |éditeur=[[Fédération française d'athlétisme]] |numéro=8 |année=1945 |pages=3 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6410694k/f5.image.r=quevilly.langFR |consulté le=26 novembre 2014}}.</ref> nouvellement créé<ref>{{Article |titre=Partie officielle |périodique=L'athlétisme |éditeur=[[Fédération française d'athlétisme]] |numéro=7 |année=1945 |pages=5 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64106935/f7.zoom.r=quevilly.langFR |consulté le=26 novembre 2014}}.</ref>.


=== Aspects juridiques ===
=== Aspects juridiques ===
Ligne 516 : Ligne 604 :
L'US Quevilly, en tant que [[club omnisports]] à sa création, fonde la Ligue athlétique de Haute-Normandie en mars [[1903 en football|1903]] avec plusieurs autres clubs omnisports normands<ref name="Une nouvelle fédération"/>. Le club adhère ensuite rapidement à l'[[Union des sociétés françaises de sports athlétiques]] (USFSA), la plus importante fédération sportive laïque et amateur<ref group="u" name="siecle USQ p67"/>.
L'US Quevilly, en tant que [[club omnisports]] à sa création, fonde la Ligue athlétique de Haute-Normandie en mars [[1903 en football|1903]] avec plusieurs autres clubs omnisports normands<ref name="Une nouvelle fédération"/>. Le club adhère ensuite rapidement à l'[[Union des sociétés françaises de sports athlétiques]] (USFSA), la plus importante fédération sportive laïque et amateur<ref group="u" name="siecle USQ p67"/>.


L'activité football du club s'affilie à la [[Fédération française de football|Fédération française de football association]] le {{date|20|août|1919|en football}} sous le numéro 76<ref group="u" name="siecle USQ p74"/>. Lors de la refondation du club de football en [[1979 en football|1979]] suite à un [[dépôt de bilan]], il adhère à nouveau à la fédération nationale, renommée entre temps Fédération française de football. Le nouveau numéro d'affiliation du club est {{nombre|31562}}. Le numéro complet est {{nombre|531562}}<ref>{{Lien web| url =http://www.fff.fr/la-vie-des-clubs/14293/infos-pratiques | titre = U.S. Quevillaise - Infos club | éditeur=[[Fédération française de football]] |site =fff.fr |date= | consulté le = 26 novembre 2014}}</ref>, le chiffre 5 correspondant à une catégorisation.
L'activité football du club s'affilie à la [[Fédération française de football|Fédération française de football association]] le {{date|20|août|1919|en football}} sous le numéro 76<ref group="u" name="siecle USQ p74"/>. Lors de la refondation du club de football en [[1979 en football|1979]] à la suite d'un [[dépôt de bilan]], il adhère à nouveau à la fédération nationale, renommée entretemps Fédération française de football. Le nouveau numéro d'affiliation du club est {{nombre|31562}}. Le numéro complet est {{nombre|531562}}<ref>{{Lien web| url =http://www.fff.fr/la-vie-des-clubs/14293/infos-pratiques | titre = U.S. Quevillaise - Infos club | éditeur=[[Fédération française de football]] |site =fff.fr |date= | consulté le = 26 novembre 2014}}.</ref>, le chiffre 5 correspondant à une catégorisation.


=== Aspects économiques ===
=== Aspects économiques ===


Rapidement après sa création, le club est lié aux Établissements Navals de la Basse-Seine d'Amable Lozai, l'un des fondateurs du club et président emblématique. Les joueurs du club sont ainsi des employés de l'entreprise<ref group="r" name="racines p263">{{harvsp |texte = Bartissol 1983 |id = Racines du foot français|p = 263}}</ref>.
Rapidement après sa création, le club est lié aux Établissements Navals de la Basse-Seine d'Amable Lozai, l'un des fondateurs du club et président emblématique. Les joueurs du club sont ainsi des employés de l'entreprise<ref group="r" name="racines p263">{{harvsp |texte = Bartissol 1983 |id = Racines du foot français|p = 263}}.</ref>.


Dans les années 1960, la subvention qu'accorde la ville du [[Le Petit-Quevilly|Petit-Quevilly]] au club est de {{formatnum:2000}} francs. Le club vit alors grâce à l'entreprise des Ateliers-Chantiers de la Basse-Seine de la famille Lozai<ref name="lefootquonparleaquevilly">[http://img217.imageshack.us/img217/8283/98444627.jpg Le football tel qu'on le parle à Quevilly] par Roger Briano.</ref>.
Dans les années 1960, la subvention qu'accorde la ville du [[Le Petit-Quevilly|Petit-Quevilly]] au club est de {{formatnum:2000}} francs. Le club vit alors grâce à l'entreprise des Ateliers-Chantiers de la Basse-Seine de la famille Lozai<ref name="lefootquonparleaquevilly">[http://img217.imageshack.us/img217/8283/98444627.jpg Le football tel qu'on le parle à Quevilly] par Roger Briano.</ref>.


En 2012, l'US Quevilly possède 440 licenciés et a un budget de {{unité|1,9|million d’euros}} de budget, dont un million provient des subventions accordées par la ville du [[Le Petit-Quevilly|Petit-Quevilly]], la [[Communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe|CREA]], la Région [[Haute-Normandie]], et le Département de la [[Seine-Maritime]]. Près de {{unité|900000|euros}} de recettes sont par ailleurs obtenues grâce aux dons et aux sponsors tels que [[E.Leclerc]], La [[Matmut]], [[Veolia Environnement]], ou [[Unilever]]<ref>{{Lien web| url =http://www.coterouen.fr/2012/04/11/lusq-ce-club-aux-%C2%AB-valeurs-familiales-%C2%BB/| titre = L’USQ, ce club aux « valeurs familiales »| éditeur=coterouen |site =coterouen.fr |date=11 avril 2012 | consulté le = 25 octobre 2012}}</ref>.
En 2012, l'US Quevilly possède 440 licenciés et a un budget de {{unité|1.9|million d’euros}} de budget, dont un million provient des subventions accordées par la ville du [[Le Petit-Quevilly|Petit-Quevilly]], la [[Communauté d'agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe|CREA]], la Région [[Haute-Normandie]], et le Département de la [[Seine-Maritime]]. Près de {{unité|900000|euros}} de recettes sont par ailleurs obtenues grâce aux dons et aux sponsors tels que [[E.Leclerc]], La [[Matmut]], [[Veolia Environnement]], ou [[Unilever]]<ref>{{Lien web| url =http://www.coterouen.fr/2012/04/11/lusq-ce-club-aux-%C2%AB-valeurs-familiales-%C2%BB/| titre = L’USQ, ce club aux « valeurs familiales »| éditeur=coterouen |site =coterouen.fr |date=11 avril 2012 | consulté le = 25 octobre 2012}}.</ref>.


{| class="wikitable alternance centre" style="text-align:center"
{| class="wikitable alternance centre" style="text-align:center"
|+Budget connus de l'US Quevilly<ref name="dtfoot">{{harvsp |texte = ''DT Foot'' saison 2001 à 2007}}</ref>
|+Budgets prévisionnels de l'US Quevilly<ref name="dtfoot">{{harvsp |texte = ''DT Foot'' saison 2001 à 2007}}</ref>
|-;
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|-
|-
| colspan="2" |US Quevilly
!width="100" style="color:#000000; background:#FEF000;" scope=col |Saison
!width="200" style="color:#000000; background:#FEF000;" scope=col |Budget
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|-
|[[2000 en football|2000]]-[[2001 en football|2001]] || {{unité|1500000|FF}}
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|[[2001 en football|2001]]-[[2002 en football|2002]] || {{unité|2000000|FF}}
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|-
|-
|[[2002 en football|2002]]-[[2003 en football|2003]] || {{unité|534000|€}}
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|-
|[[2004 en football|2004]]-[[2004 en football|2005]] || {{unité|650000|€}}
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|[[2006 en football|2006]]-[[2007 en football|2007]] || {{unité|650000|€}}
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|-
|[[2007 en football|2007]]-[[2008 en football|2008]] || budget non connu
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|-
|[[2008 en football|2008]]-[[2009 en football|2009]] || budget non connu
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|[[2009 en football|2009]]-[[2010 en football|2010]] || budget non connu
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|-
|[[2010 en football|2010]]-[[2011 en football|2011]] || budget non connu
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|-
|-
|[[2011 en football|2011]]-[[2012 en football|2012]] || {{unité|1900000|€}}
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|-
|[[2012 en football|2012]]-[[2013 en football|2013]] || budget non connu
|2012-2013 || budget non connu
|-
|-
|[[2013 en football|2013]]-[[2014 en football|2014]] || budget non connu
|2013-2014 || budget non connu
|-
|-
|[[2014 en football|2014]]-[[2015 en football|2015]] || budget non connu
|2014-2015 || budget non connu
|-
| colspan="2" | QRM
|-
|2015-2016 || {{unité|1500000|€}}
|-
|2016-2017 || {{unité|1800000|€}}
|-
|[[Saison 2017-2018 de l'US Quevilly-Rouen Métropole|2017-2018]]
|{{unité|6200000|€}}
|-
|[[Saison 2018-2019 de l'US Quevilly-Rouen Métropole|2018-2019]]
|{{unité|3500000|€}}
|-
|2019-2020
|{{unité|3500000|€}}
|}
|}


== Image et identité ==
== Image et identité ==
=== Historique du logo ===

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Logo US Quevilly avant 2015.svg|alt=Logo de club de football|<center>Logo avant 2015.</center>
Logo US Quevilly Rouen 2015.svg|alt=Logo de club de football|<center>Logo de 2015 à 2018.</center>
Logo US Quevilly Rouen 2018.svg|alt=Logo de club de football|<center>Logo actuel.</center>
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=== L'amateurisme ===
=== L'amateurisme ===
L'[[amateur]]isme du club est une véritable fierté au club et fait partie de son identité. C'est sous l'impulsion du président Amable Lozai que se développe l'image du footballeur [[ouvrier]], travaillant en [[usine]] en journée pendant la semaine, s'entraînant le soir et jouant les matchs le week-end. La plupart des joueurs travaillent alors au sein des [[Chantier naval|chantiers navals]] de la société Lozai sur le [[Grand port maritime de Rouen|port de Rouen]]. La philosophie du président Lozai est que même le meilleur joueur de l'équipe sera mis dehors s'il ne travaille pas bien au sein de l'usine, et que par contre la promotion sera facile pour les ouvriers-joueurs qui travaillent bien dans l'usine<ref group="n" name="sieclenormand p120"></ref>. Cette image de footballeur-ouvrier permet aussi au club de garder et recruter les meilleurs joueurs amateurs, car en restant à l'USQ ils savent qu'ils ont la possibilité de pratiquer le football dans de bonne condition tout en travaillant<ref group="r" name="racines p264">{{harvsp |texte = Bartissol 1983 |id = Racines du foot français|p = 264}}</ref>.
L'[[amateur]]isme du club est une véritable fierté au club et fait partie de son identité. C'est sous l'impulsion du président Amable Lozai que se développe l'image du footballeur [[ouvrier]], travaillant en [[usine]] en journée pendant la semaine, s'entraînant le soir et jouant les matchs le week-end. La plupart des joueurs travaillent alors au sein des [[Chantier naval|chantiers navals]] de la société Lozai sur le [[Grand port maritime de Rouen|port de Rouen]]. La philosophie du président Lozai est que même le meilleur joueur de l'équipe sera mis dehors s'il ne travaille pas bien au sein de l'usine, et que par contre la promotion sera facile pour les ouvriers-joueurs qui travaillent bien dans l'usine<ref group="n" name="sieclenormand p120" />. Cette image de footballeur-ouvrier permet aussi au club de garder et recruter les meilleurs joueurs amateurs, car en restant à l'USQ ils savent qu'ils ont la possibilité de pratiquer le football dans de bonnes conditions tout en travaillant<ref group="r" name="racines p264">{{harvsp |texte = Bartissol 1983 |id = Racines du foot français|p = 264}}.</ref>.


Le club refuse d'accéder au statut professionnel à plusieurs reprises au cours de son histoire. Ainsi, il refuse l'accession en [[Championnat de France de football de Ligue 2|Division 2]] en [[1972 en football|1972]] pour garder son statut amateur, et est alors rétrogradé une division en dessous<ref group="u" name="siecle USQ p147"></ref>. Dominant les championnats amateurs dans les années 1950, l'US Quevilly est aussi en [[1968 en football|1968]] le premier club amateur à atteindre les demi-finales de la Coupe de France depuis l'instauration du professionnalisme en [[1933 en football|1933]]<ref name="horlaville hommetranquille">[http://img254.imageshack.us/img254/1696/12978106.jpg Daniel Horlaville : L'homme tranquille de Quevilly] par Jacques Touffait.</ref>. Cette épopée en Coupe de France, au cours de laquelle le club élimine plusieurs clubs professionnels, met les joueurs sous les feux des projecteurs médiatiques. Pour autant, les joueurs continuent d'aller travailler chaque jour à l'usine : ils se rendent par exemple tôt au travail dès le lendemain de la demi-finale victorieuse contre les [[Girondins de Bordeaux]].
Le club refuse d'accéder au statut professionnel à plusieurs reprises au cours de son histoire. Ainsi, il refuse l'accession en [[Championnat de France de football de Ligue 2|Division 2]] en [[1972 en football|1972]] pour garder son statut amateur, et est alors rétrogradé une division en dessous<ref group="u" name="siecle USQ p147" />. Dominant les championnats amateurs dans les années 1950, l'US Quevilly est aussi en [[1968 en football|1968]] le premier club amateur à atteindre les demi-finales de la Coupe de France depuis l'instauration du professionnalisme en [[1933 en football|1933]]<ref name="horlaville hommetranquille">[http://img254.imageshack.us/img254/1696/12978106.jpg Daniel Horlaville : L'homme tranquille de Quevilly] par Jacques Touffait.</ref>. Cette épopée en Coupe de France, au cours de laquelle le club élimine plusieurs clubs professionnels, met les joueurs sous les feux des projecteurs médiatiques. Pour autant, les joueurs continuent d'aller travailler chaque jour à l'usine : ils se rendent par exemple tôt au travail dès le lendemain de la demi-finale victorieuse contre les [[Girondins de Bordeaux]].


Lors de son centenaire en [[2002 en football|2002]], le club reçoit des messages de félicitation de plusieurs personnalités et clubs de football. Il est notamment qualifié de {{citation|Meilleur club amateur du {{XXe siècle}} du football français}} par [[Florentino Pérez]] président du [[Real Madrid Club de Fútbol|Real Madrid CF]], [[Lennart Johansson]] président de l'[[Union des associations européennes de football|UEFA]]<ref group="u" name="siecle USQ p13">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 13}}</ref> ou encore [[Michel Hidalgo]] l'entraineur de l'[[Équipe de France de football|équipe de France]] [[Équipe de France de football au championnat d'Europe 1984|championne d'Europe en 1984]]<ref group="u" name="siecle USQ p22">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de Football|p = 22}}</ref>.
Lors de son centenaire en [[2002 en football|2002]], le club reçoit des messages de félicitation de plusieurs personnalités et clubs de football. Il est notamment qualifié de {{citation|Meilleur club amateur du {{XXe siècle}} du football français}} par [[Florentino Pérez]] président du [[Real Madrid Club de Fútbol|Real Madrid CF]], [[Lennart Johansson]] président de l'[[Union des associations européennes de football|UEFA]]<ref group="u" name="siecle USQ p13">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 13}}.</ref> ou encore [[Michel Hidalgo]] l'entraineur de l'[[Équipe de France de football|équipe de France]] [[Équipe de France de football au championnat d'Europe 1984|championne d'Europe en 1984]]<ref group="u" name="siecle USQ p22">{{harvsp |texte = Boëda 2002|id = Un siècle de football|p = 22}}.</ref>.


=== La formation ===
=== La formation ===
L'Union sportive quevillaise est un club formateur important. La formation des jeunes à la pratique du football fait partie intégrante du club depuis l'[[après-guerre]]. Plusieurs joueurs du club remportent ainsi le concours du jeune footballeur, comme Michel Croquet en [[1946 en football|1946]]<ref group="u" name="siecle USQ p94"></ref>. La qualité de la formation est illustrée par le fait que l'USQ est le premier club amateur à remporter la [[Coupe Gambardella]] en [[1967 en football|1967]]. À la fin des années 1980, alors que le club se reconstruit après être reparti de zéro, il est déjà le premier club de jeunes du district fluvial de [[Haute-Normandie]]. Le président Michel Mutel déclare alors que la {{citation|priorité sera toujours donnée à la formation des jeunes}}<ref group="u" name="siecle USQ p166"></ref>.
L'Union sportive quevillaise a la tradition d'être un club formateur durant toute son histoire. La formation des jeunes à la pratique du football fait partie intégrante du club depuis l'[[après-guerre]]. Plusieurs joueurs du club remportent ainsi le concours du jeune footballeur, comme Michel Croquet en [[1946 en football|1946]]<ref group="u" name="siecle USQ p94" />. La qualité de la formation est illustrée par le fait que l'USQ est le premier club amateur à remporter la [[Coupe Gambardella]] en [[1967 en football|1967]]. À la fin des années 1980, alors que le club se reconstruit après être reparti de zéro, il est déjà le premier club de jeunes du district fluvial de [[Haute-Normandie]]. Le président Michel Mutel déclare alors que la {{citation|priorité sera toujours donnée à la formation des jeunes}}<ref group="u" name="siecle USQ p166" />.


{| class="wikitable centre"
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|+Palmarès des équipes réserves et de jeunes de l'US Quevilly
|+Palmarès des équipes réserves et de jeunes de l'US Quevilly
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! scope=col style="color:#000000; background:#FEF000;" | Compétitions nationales et régionales de jeunes
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** Vainqueur : 1967
** Vainqueur : 1967
** Finaliste : 1960
** Finaliste : 1960
* Championnat de Normandie Juniors
* Championnat de Normandie juniors
** Vainqueur : 1959, 1960, 1961, 1964, 1965, 1967, 1968, 1970, 1972, 1973
** Vainqueur : 1959, 1960, 1961, 1964, 1965, 1967, 1968, 1970, 1972, 1973
* Championnat de Normandie Cadets
* Championnat de Normandie Cadets
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=== Supporters et affluences ===
=== Supporters et affluences ===


Lors des deux saisons du club en [[Championnat de France de football de Ligue 2|Division 2]] en [[Championnat de France de football D2 1970-1971|1971]] et [[Championnat de France de football D2 1971-1972|1972]], l'affluence du club est de {{nombre|2814|spectateurs}} lors de la première saison puis de {{nombre|1901|spectateurs}} lors de la seconde saison. Avec le retour du club en [[Championnat de France amateur de football (1993)|Championnat de France amateur de football]] dans les années 2000, l'affluence moyenne se situe autour de {{nombre|450|spectateurs}} par match ({{nombre|411}} en 2005, {{nombre|410}} en 2006, {{nombre|418}} en 2006, {{nombre|516}} en 2009, {{nombre|363}} en 2010 et {{nombre|643}} en 2011). Les bons résultats du club s'accompagnent ensuite d'une hausse de l'affluence moyenne à {{nombre|1137|spectateurs}} lors de la première saison en [[Championnat de France de football National|National]] en [[Championnat de France de football National 2011-2012|2012]], avant de retomber à {{nombre|713|spectateurs}} lors de la [[Championnat de France de football National 2012-2013|seconde saison]] qui voit le club redescendre en CFA<ref name="affluence">{{Lien web|url=http://www.stades-spectateurs.com/affluences-spectateurs,Quevilly.html|titre=Moyennes d'affluences de spectateurs Quevilly|consulté le=20 octobre 2014}}.</ref>.
L'US Quevilly n'a qu'un seul groupe de supporters officiels : les ''{{lang|en|Yellow Warriors}}''<ref>{{Lien web|url=http://www.usquevilly.fr/site/index.php?option=com_k2&view=item&id=1735:appel-des-supporters-yellow-warriors|titre=Appel des supporters "YELLOW WARRIORS"|site=usquevilly.fr|éditeur=[[US Quevilly]]|date=25 mars 2012}}</ref>.


Depuis 2022, un groupe de supporters nommé "Young Block" (YB) supportent le club. Ils sont situés en tribune "Zénith" et ils succèdent au groupe des "Irrésistibles Normands", qui étaient présent depuis l'US Quevilly mais qui ont du cesser leurs activités, dû à un manque de membres. Les tensions sont palpables entre les Young Block et les ultras du FC Rouen. Au retour d'un déplacement le 12 novembre 2022, les YB ont été agressés par un groupe en lien avec le FC Rouen<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Grégory |nom=CARU-THOMAS |titre=Football. Agressions, vol, locaux retournés : la guerre entre les ultras de QRM et du FCR déclarée ? |url=https://www.paris-normandie.fr/id360788/article/2022-11-15/football-agressions-vol-locaux-retournes-la-guerre-entre-les-ultras-de-qrm-et-du |site=Paris-Normandie |date=2022-11-15 |consulté le=2024-03-02}}</ref>.
Lors des deux saisons du club en [[Championnat de France de football de Ligue 2|Division 2]] en [[Championnat de France de football D2 1970-1971|1971]] et [[Championnat de France de football D2 1971-1972|1972]], l'affluence du club est de {{nombre|2814|spectateurs}} lors de la première saison puis de {{nombre|1901|spectateurs}} lors de la seconde saison. Avec le retour du club en [[Championnat de France amateur de football]] dans les années 2000, l'affluence moyenne se situe autour de {{nombre|450|spectateurs}} par match ({{nombre|411}} en 2005, {{nombre|410}} en 2006, {{nombre|418}} en 2006, {{nombre|516}} en 2009, {{nombre|363}} en 2010 et {{nombre|643}} en 2011). Les bons résultats du club s'accompagnent ensuite d'une hausse de l'affluence moyenne à {{nombre|1137|spectateurs}} lors de la première saison en [[Championnat de France de football National|National]] en [[Championnat de France de football National 2011-2012|2012]], avant de retomber à {{nombre|713|spectateurs}} lors de la [[Championnat de France de football National 2012-2013|seconde saison]] qui voit le club redescendre en CFA<ref name="affluence">{{Lien web|url=http://www.stades-spectateurs.com/affluences-spectateurs,Quevilly.html|titre=Moyennes d'affluences de spectateurs Quevilly|consulté le=20 octobre 2014}}</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
=== Notes ===
=== Notes ===
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=== Ouvrages ===
=== Ouvrages ===
'''''Petit-Quevilly dans la cour des Grands, 2002-2012, mise à jour du précédent ouvrage intitulé Union Sportive Quevillaise « Un siècle de Football » 1902-2002'''''
'''''Petit-Quevilly dans la cour des Grands'', 2002-2012, mise à jour du précédent ouvrage intitulé ''Union Sportive Quevillaise - Un siècle de football'', 1902-2002'''
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'''''Les racines du football français'''''
'''''Les Racines du football français'''''
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== Annexes ==
== Annexes ==
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|id = Racines du foot français |titre = Les racines du football français |éditeur = PAC |auteur = Charles et Christophe Bartissol|mois = novembre | année = 1983 |lieu = [[Artigues-près-Bordeaux]] |pages = 285}} {{plume}}
* {{Ouvrage|auteur1=Charles Bartissol|auteur2=Christophe Bartissol|titre=Les Racines du football français|lieu=Artigues-près-Bordeaux|éditeur=PAC|année=1983|mois=novembre|pages totales=285|isbn=|id=Racines du foot français}} {{plume}}
* {{Ouvrage|id = Un siècle de football normand |titre = Un siècle de football normand |éditeur = Editions Charles Corlet | auteur = Jacques Simon |mois = juillet |année = 1998 |lieu = [[Bayeux]] |pages = 120 |isbn = 2-85480-753-7}} {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Jacques Simon|titre=Un siècle de football normand|lieu=Bayeux|éditeur=[[Éditions Charles Corlet]]|année=1998|mois=juillet|pages totales=120|isbn=2-85480-753-7|id=Un siècle de football normand}} {{plume}}
* {{Ouvrage|id = Dictionnaire historique des clubs de football français |titre = Dictionnaire historique des clubs de football français-Tome 2 : Mulhouse - White Rovers | éditeur = Pages de Foot|auteur = Thierry Berthou|année = 2000 |lieu = [[Créteil]]|pages = 317 |isbn = 2-913146-02-3}} {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Thierry Berthou|titre=Dictionnaire historique des clubs de football français-Tome 2|sous-titre=Mulhouse : White Rovers|lieu=Créteil|éditeur=Pages de Foot|année=2000|pages totales=317|isbn=2-913146-02-3|id=Dictionnaire historique des clubs de football français}} {{plume}}
* {{Ouvrage|id = Un siècle de Football |titre = Union Sportive Quevillaise « Un siècle de Football » 1902-2002 |éditeur = Editions Bertout | auteur = André Boëda | mois = mai |année = 2002 |lieu = [[Dieppe (Seine-Maritime)|Dieppe]] |pages = 62 |isbn = 2-86743-465-3}} {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=André Boëda|titre=Union sportive quevillaise|sous-titre=Un siècle de football 1902-2002|lieu=Dieppe|éditeur=Éditions Bertout|année=2002|mois=mai|pages totales=62|isbn=2-86743-465-3|id=Un siècle de football}} {{plume}}
* {{Ouvrage|id = Coupe de France la folle épopée |titre = Coupe de France la folle épopée |éditeur = [[L'Équipe]]|auteur = Collectif |mois = août |année = 2007 |lieu = [[Turin]] |pages = 258 |isbn = 978-2-915535-62-4}} {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Collectif|titre=Coupe de France, la folle épopée|lieu=Turin|éditeur=[[L'Équipe]]|année=2007|mois=août|pages totales=258|isbn=978-2-915535-62-4|id=Coupe de France la folle épopée}} {{plume}}
* {{Ouvrage|id = Coupe de France |titre = Petit-Quevilly dans la cour des Grands |éditeur = Editions EDN |auteur = André Boëda|mois = octobre |année = 2012 |lieu = [[Elbeuf]] |pages = 224 |isbn = 9782954241104}} {{plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=André Boëda|titre=Petit-Quevilly dans la cour des grands|lieu=Elbeuf|éditeur=Éditions EDN|année=2012|mois=octobre|pages totales=224|isbn=978-2-9542411-0-4|id=Coupe de France}} {{plume}}
{{légende plume}}
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=== Vidéographie ===
=== Vidéographie ===
* {{vid}} {{Lien web |url=http://www.dailymotion.com/video/xd1eje_usq-histoire-du-club-de-l-union-spo_sport |titre=Rediffusion sur France 2 d'un reportage de l'ORTF au sujet de la demi-finale de Coupe de France 1968 |site=dailymotion.com |date=14 avril 2010}}
* {{vidéo}} {{Lien web |url=https://www.dailymotion.com/video/xd1eje_usq-histoire-du-club-de-l-union-spo_sport |titre=Rediffusion sur France 2 d'un reportage de l'ORTF au sujet de la demi-finale de Coupe de France 1968 |site=dailymotion.com |date=14 avril 2010}}


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
{{Liens}}
* {{site officiel|http://www.usquevilly.fr/site/}}
* {{site officiel|https://www.qrm.fr/}}
* [http://www.foot-national.com/132-club-Union-Sportive-Quevillaise.html L'Union sportive quevillaise sur foot-national.com]
* [http://www.foot-national.com/132-club-Union-Sportive-Quevillaise.html L'Union sportive quevillaise sur foot-national.com]


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| US Quevilly
| US Quevilly
|Effectif actuel de l'US Quevilly-Rouen Métropole
| Équipes du championnat de France de football D4
| Équipes du championnat de France de football D3
| Football en Normandie
| Football en Normandie
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[[Catégorie:US Quevilly]]
[[Catégorie:Union sportive Quevilly Rouen Métropole]]

Dernière version du 31 octobre 2024 à 19:20

US Quevilly
Logo du US Quevilly
Généralités
Nom complet Union sportive Quevilly Rouen Métropole
Noms précédents Union sportive quevillaise (1902-2015)
Fondation 1902
Statut professionnel 2017-2024
Couleurs Jaune et rouge[1]
Stade Stade Robert-Diochon
(8 372[2] places)
Siège 2, rue Porte de Diane
76140 Le Petit-Quevilly
Championnat actuel National
Président Michel Mallet
Entraîneur David Carré
Site web qrm.fr
Palmarès principal
National[3] Championnat de France amateurs (4)

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
National 2024-2025
0

L'Union sportive de Quevilly Rouen Métropole, abrégée en US Quevilly, Quevilly Rouen Métropole ou parfois QRM, est un club de football français fondé en 1902 sous le nom d'Union sportive quevillaise et situé au Petit-Quevilly, dans la banlieue ouest de Rouen en Normandie.

La mention Rouen Métropole accolée depuis 2015 vient du fait que l'US Quevilly est en partie financée par Métropole Rouen Normandie. Le club n'a de lien ni avec la ville de Rouen, ni avec le FC Rouen, le club historique de cette ville. Il est donc incorrect d'appeler le club Quevilly-Rouen ou US Quevilly-Rouen.

Longtemps dans l'ombre des deux principaux clubs seinomarins, Le Havre AC et le FC Rouen, qui remportent presque tous les titres régionaux jusqu'en 1933, l'US quevillaise profite de leurs passage dans les championnats professionnels cette année-là pour remporter ses premiers titres de champion de Normandie dans les années 1930.

Alors que les championnats professionnels et amateurs sont séparés jusqu'en 1970, l'US quevillaise va s'imposer dans les années 1950 et 1960 comme étant le meilleur club amateur de France, en participant régulièrement aux phases finales du championnat de France amateur et en remportant quatre fois le titre, en 1954, 1955, 1958 et 1967. Malgré ces performances, le club ne cherchera pas à passer professionnel.

Lors de la réunion des championnats professionnel et amateur en 1970, le club est sélectionné sur dossier pour participer à la nouvelle deuxième division, ouverte aux clubs amateurs. Il y évolue pendant deux saisons jusqu'en 1972, avant de déposer de bilan en 1978 alors qu'il est descendu en Division 3, ce qui marque un tournant important dans l'histoire du club.

L'US quevillaise doit repartir du plus bas niveau de la hiérarchie du football français en championnat départemental. Le club remonte les échelons un par un ; il réatteint le niveau national en 1999, puis monte en Ligue 2 en 2017 et passe professionnel pour la première fois.

Le club s'est aussi distingué en atteignant deux fois la finale de la Coupe de France, en 1927 et en 2012.

Carte
Localisation du stade Amable-et-Micheline-Lozai et du stade Robert-Diochon au Petit-Quevilly par rapport à la ville de Rouen.

Débuts du club (1902-1918)

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Les joueurs du Cercle pédestre quevillais prennent la pose après un match
L'équipe du Cercle pédestre quevillais en 1914, club dont est issue l'US Quevilly.

L'Union sportive de Quevilly est fondée le par des membres du Cercle pédestre quevillais (CPQ), dont Amable Lozai et Jules Manneville[n 1], fâchés du refus du CPQ d'acheter un ballon pour la pratique du football. La section football de ce nouveau club omnisports connaît rapidement un grand succès. En 1904 le club forme cinq équipes avec 104 joueurs. Démunis d'installations propres, les joueurs doivent souvent se contenter d'un terrain vague ou d'une place publique[4] où ils plantent des poteaux de but et jouent sans autorisation. Le club parvient finalement à louer un terrain, rue Guillaume-Lecointe[u 1].

Le club est membre fondateur de la Ligue athlétique de Haute-Normandie qui est créée en mars 1903 par plusieurs clubs omnisports normands[5]. La section football participe ainsi au championnat de cette nouvelle ligue : elle est tout d'abord finaliste du championnat de première série à l'issue de la première saison 1903, puis fait de même en 1904, l'équipe remportant ensuite le titre en 1905[n 1].

Le club adhère rapidement à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), la fédération sportive laïque et amateur la plus importante, ce qui permet à la section football de prendre part au championnat de Normandie de l'USFSA[u 2] au sein duquel évoluent deux équipes réputées : le Havre AC (double-champion de France USFSA en 1899 et 1900) ainsi que le FC Rouen, qui se partagent alors l'essentiel des titres régionaux. L'USQ rencontre aussi dans ce championnat d'autre clubs emblématiques de la région tels que le CS havrais, l'US Fécamp ou encore le FC Dieppe[6]. À noter que le club joue également des rencontres amicales contre des clubs parisiens (comme le CA de la Société générale ou l'USA Clichy) et contre d'autres clubs provinciaux comme les Burdigala de Bordeaux, ou encore l'US Tourcoing[u 1]. L'USQ passe à l'époque pour « une des équipes provinciales les plus sérieuses »[7]. Les couleurs jaune et noir du club apparaissent à cette époque, lors d'un match contre l'AS française à la Pâques 1907[u 2].

Son terrain ayant été réquisitionné en 1910 pour être transformé en carrière, le club manque de disparaître. Albert Lebas le sauve en mettant à sa disposition une parcelle pour aménager un vrai terrain de football. Le stade de la Porte-de-Diane, comme il est communément appelé, est inauguré le 13 octobre 1912 lors d'un match contre le FC Rouen[8],[u 3].

La Première Guerre mondiale ralentit les activités et le développement de l'US Quevilly. Les joueurs sont mobilisés et doivent partir pour le front. Ils sont remplacés par ceux qui n'ont pas encore l'âge de porter l'uniforme. Une « Coupe de Rouen » est instituée et le club s'incline en finale contre le FC Rouen sur le score d'un but à zéro, après des décisions arbitrales très controversées. Les jeunes Quevillais battront, ensuite, régulièrement leurs voisins rouennais lors de matchs amicaux[u 4].

De nombreux membres du club meurent dans les tranchées ou sont mutilés. En février 1918, le club est également endeuillé par la mort du vice-président Mettier, qui disparaît des suites d'une longue maladie[u 4]. En novembre 1918, faute de joueurs, le club met ses activités en veille.

Le développement de l'entre-deux-guerres (1919-1939)

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Le , le club adhère à la Fédération française de football association[u 5], nouvellement créée, et participe à la création de la Ligue de Normandie, qui organise un championnat régional. Le club est, à nouveau, en mesure d'aligner quatre équipes, puis rapidement une cinquième, dans son stade aménagé bénévolement par les sociétaires[u 6]. En mai 1920, le président délégué Albert Lebas et le secrétaire Georges Dumesnil démissionnent. Amable Lozai, jusque-là président d'honneur du club, en devient président. Albert Lebas devient président d'honneur et délégué du club auprès de la fédération française. Des travaux sont effectués sur les installations du club et la réfection totale du terrain est réalisée[u 7]. Lors de la saison 1921-1922, le club accueille plusieurs joueurs britanniques, Walter Poodefoot, Iles, Norman Deans, Sloane et les deux frères Wade[u 8], mais le championnat de Normandie est toujours dominé par le FC Rouen et le Havre AC[d 1].

En 1923, le club, qui atteint pour la première fois le stade des 32es de finale de la Coupe de France, bat l'Amiens AC par trois buts à zéro avant d'être éliminé au tour suivant par le RC Roubaix, cinq buts à un[u 6]. En 1927, le club atteint la finale de l'épreuve principale du football français, après avoir éliminé respectivement le champion du Nord, l'Amiens AC, sur le score de deux buts à zéro, ses rivaux du FC Rouen en 8e de finale sur le score de deux buts à zéro, à Lille, l'US Suisse sur le score de quatre buts à un (quatre buts de Lucien Fagris), et à Marseille, le Stade raphaëlois sur deux matchs : 1-1 et 2-1 [c 1].

L'USQ, inférieure techniquement à ses adversaires, compense sa faiblesse par une grande force mentale. La finale est jouée le au Stade olympique de Colombes devant 23 800 spectateurs. L'adversaire, l'Olympique de Marseille, tenant du titre et déjà vainqueur en 1924, fait figure de grand favori. Pour la première fois de l'histoire de la Coupe, le président de la République française Gaston Doumergue, dont le protocole exige le port de la jaquette et du chapeau haut de forme, assiste au match et se fait présenter les joueurs par les présidents des deux clubs. L'exubérance d'Amable Lozai, qui encourage ses joueurs de la voix et du geste, lui fera bousculer le chef de l'État à plusieurs reprises[c 2]. Deux erreurs défensives et un contre à la 89e minute ont raison de l'USQ qui perd le match sur le score de trois buts à zéro[u 10]. Cette défaite n'empêche pas la liesse populaire au retour des joueurs. Un banquet est organisé au Casino de Rouen et le journaliste Gaston Pailhés écrit, en leur honneur, une chanson qu'il nomme « Marche de l'U.S.Q. »[u 11].

Profitant du passage au professionnalisme des deux grands clubs du Havre et de Rouen en 1933, Quevilly remporte ses premiers titres de champion de Normandie en 1934, 1935, 1937 et 1938. Lors de cette dernière saison, le club dispute également une demi-finale du Championnat de France amateur (CFA)[u 12], qui oppose en fin de saison les différents champions régionaux. Ces succès sont rendus possibles grâce au statut de footballeur-ouvrier mis en place par le président Lozai, la grande majorité des joueurs étant alors employés dans ses établissements de chantier naval[d 1].

Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

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La Seconde Guerre mondiale, déclarée en 1939, et le départ des joueurs mobilisés obligent le club à suspendre ses activités jusqu'à la fin de l'année. Les membres restant et le président Lozai parviennent à constituer une équipe première qui obtient de bons résultats dans cette « saison d'attente ». Le club maintient ses équipes réserve, junior et deux minimes mais l'exode interrompt prématurément la saison[u 13]. Pour la saison 1940-1941, le club récupère ses meilleurs joueurs, démobilisés ou libérés. Deux joueurs sont tués au combat, Lucien Lemercier et René Diouris[10], auxquels le président rend hommage le , ainsi qu'aux joueurs encore prisonniers. Les premiers matchs de la saison sont joués sans public du fait de l'interdiction de l'occupant, qui est levée en septembre. Les difficultés de déplacement réduisent le nombre de matchs de la saison[u 13]. La saison suivante est un peu plus normale : le club remporte son championnat et excelle en Coupe de France, où il élimine Le Havre AC et le Racing Club de France et s'incline finalement en demi-finale de la zone occupée face au Stade de Reims, sur le score d'un but à zéro. En 1943, l'US Quevilly remporte pour la première fois la Coupe de Normandie.

La saison 1943-1944 est marquée par la disparition de Firmin Sehet, Président d'honneur et fondateur du club, et la déportation en mai 1944 de Maurice Fournil, André Lucas et Benjamin Remacle pour faits de résistance. Le président Lozai se réfugie en Algérie jusqu'à la fin de la guerre, laissant le poste de président à M. Chauvet. Malgré les bombardements, la pénurie et les problèmes de transport, le club remporte l'épreuve régionale de qualification pour le CFA. En 1944, la finale de la Coupe de Normandie contre le FC Dieppe ne peut se disputer à cause des événements[u 14]. La saison 1944-1945 est marquée par le match amical organisé contre les Royal Marines en octobre 1944 pour récolter des fonds en faveur d'Henri Mallet, un membre du club amputé d'un bras à la suite d'un bombardement. Le club termine deuxième du championnat de Normandie, marqué par le forfait de nombreuses équipes à cause du manque d'équipement, comme l'illustre un match mémorable contre Le Havre AC où les Quevillais disputent la première mi-temps à sept contre onze à la suite d'une crevaison qui empêche le reste de l'équipe d'arriver à temps[u 15]. En Coupe de France, le club est éliminé par le Stade français en 32e de finale[11].

Le Championnat de France amateur (1946-1970)

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La montée en CFA

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Après l'armistice de 1945, le club ré-intègre la Division d'honneur de Normandie, dont il termine troisième en 1946, deuxième en 1947 et troisième en 1948[n 2]. Un nouveau Championnat de France amateur (CFA), comprenant 48 clubs est créé. La troisième place acquise par l'USQ, après un match compliqué contre le FC Dieppe, lui permet d'être intégré à la première édition de ce championnat national[u 16]. Le club n'évite pas la relégation malgré un excellent parcours en Coupe de France, où ils éliminent les professionnels des SR Colmar et du Toulouse FC avant d'échouer en 8e de finale contre le RC Paris, futur vainqueur de l'épreuve.

Après un court passage en Division d'Honneur, puisqu'il remporte le titre de champion de Normandie en 1949, il retrouve le CFA. En coupe de Normandie, il s'incline en finale contre le SM Caen[u 17], devenu son principal rival régional parmi les clubs amateurs.

Domination du football amateur

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En 1950, pour son retour, le club intègre le groupe Nord du Championnat de France amateur et termine 7e sur douze. En Coupe de France, il échoue 32e de finale contre le Lille OSC et perd en finale de la Coupe de Normandie contre le SPN Vernon, dans un match faussé par de nombreux incidents selon le camp quevillais. La même année, meurt Jules Manneville, l'un des cofondateurs du club. Lors de la saison 1951-1952, le club termine à la 3e place du groupe Nord de CFA, une bonne performance confirmée par un parcours brillant en Coupe de France au cours duquel il élimine notamment les professionnels du SC Toulon puis Annecy FC, pour chuter en 8e de finale contre le FC Rouen au Stade de la Cavée Verte du Havre[u 17]. La saison suivante le club termine quatrième, malgré de nombreux blessés tout au long de la saison. Le club est battu en 32e de finale de la Coupe de France et en quart de finale de la Coupe de Normandie.

En 1953-1954, le club intègre le groupe Ouest du Championnat de France amateur avec un effectif sans changement majeur. Le stade est rénové et un terrain annexe est ouvert[u 18]. La saison, qui coïncide avec le cinquantenaire du club, est exceptionnelle. En Coupe de France, l'équipe bat les professionnels du FC Nantes en 32e de finale, grâce à un but de Kryzyk mais, au tour suivant, s'incline au Havre devant le Lille OSC après avoir mené au score pendant plus d'une heure de jeu. En championnat, après un départ difficile, elle réalise une superbe remontée au classement et, le , une victoire à Brest lui assure la première place du groupe et la qualification pour la poule finale du Championnat de France amateur[u 19]. Lors de ce tournoi à cinq, l'USQ remporte son premier match à domicile contre l'équipe amateur des Girondins de Bordeaux, tenant du titre, deux buts à zéro, puis va chercher le match nul, deux partout, sur le terrain de l'équipe amateur du Stade de Reims, favori de la compétition. Deux nettes victoires, sur le terrain du FC Mulhouse, trois buts à zéro, puis le à domicile face au SC Draguignan, huit buts à zéro, permettent à l'US Quevilly d'être sacré champion de France amateur pour la première fois[u 20]. La saison se termine en apothéose avec une victoire en Coupe de Normandie contre le FC Rouen à Fécamp[u 21].

Pour la saison 1954-1955, Michel Lefèbvre, l'un des piliers de l'équipe, est recruté par les professionnels de l'UA Sedan-Torcy (avec lequel il remporte la Coupe de France en 1956). Le , le bureau décide de renommer le « Stade de la Porte-de-Diane » en « Stade Amable et Micheline Lozai ». L'inauguration a lieu quelques jours plus tard avec la remise du trophée de champion de France amateur par le président de la Fédération française. Cette saison est aussi bonne que la précédente puisque le club termine premier du groupe Ouest de CFA avec 36 points (quatre de plus que la saison précédente), devant l'équipe B du RC Paris[u 21]. En poule finale le club bat Annecy FC, deux buts à un, le RC Vichy, quatre buts à un, mais s'incline face à l'US Bruay, un but à zéro. Le match du titre, joué contre l'AS Giraumont, est gagné par l'USQ, cinq buts à zéro. Le club remporte pour la deuxième fois consécutive le titre de champion de France amateur, une performance inédite. En Coupe de France, le club est éliminé en 16e de finale par le SC Draguignan après avoir battu Villedieu, l'AS Choisy-le-Roi et le RC Arras. En Coupe de Normandie il atteint la finale grâce à une victoire de l'équipe réserve face au FC Dieppe à l'extérieur (l'équipe A étant trop accaparée par la CFA pour disputer ce match). En finale, une équipe mixte réserve et A s'incline face au FC Rouen sur le score de deux buts à zéro[u 22]. Ces bons résultats permettent à trois joueurs quevillais, Durécu, Lelong et le gardien Césaire, de porter le maillot de l'équipe de France amateur à l'occasion des Jeux méditerranéens de 1955[u 23].

La saison 1955-1956 voit le départ de Cocagne et l'arrivée de nombreux jeunes joueurs de qualité[u 23]. Pour la troisième fois de suite le club remporte le groupe Ouest du CFA, devant le SO Cholet. En poule finale, l'US Quevilly est opposé à trois équipes B de clubs professionnels. L'équipe s'incline sur le terrain de l'AS Saint-Étienne sur le score de cinq buts à zéro, à domicile devant le FC Mulhouse sur le score d'un but à zéro puis, se reprend et bat les réserves du Stade de Reims et des Girondins de Bordeaux, tous deux sur le score de deux buts à zéro, pour terminer à la troisième place. En Coupe de France, le club s'incline, avant les 32es de finale, contre l'AC Cambrai sur le score de deux buts à un et, en finale de la Coupe de Normandie, devant le SPN Vernon[u 24]. La saison suivante le club retourne dans la zone Nord du CFA et termine deuxième derrière l'US Maubeuge. En Coupe de France, il est éliminé en seizième de finale par l'AS Cannes sur le score de deux buts à zéro. En 1957-1958, le club parvient à se qualifier de nouveau pour la poule finale du CFA. Une victoire sur le FC Mulhouse, trois buts à zéro, lui permet de jouer le titre lors d'un match décisif contre l'Annecy FC[u 25]. Mené un but à zéro à la pause, les Quevillais inscrivent sept buts en seconde période et remportent leur troisième titre de champion de France amateur[u 26].

Les années post-Amable Lozai

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Le , le président et cofondateur du club Amable Lozai décède. Sa femme Micheline lui succède à la présidence du club, où il est décidé de continuer dans l'esprit du footballeur-ouvrier insufflé par Amable Lozai[u 27]. Cette disparition coïncide avec un certain recul sportif, l'US Quevilly termine 3e du Groupe Ouest en 1959-1960, 2e du Groupe Nord la saison suivante et 3e de ce même groupe lors de la saison 1961-1962[d 2]. En 1963, le déplacement de l'USQ en Corse pour disputer le titre face au Gazélec d'Ajaccio est perturbé par de nombreux incidents et le match sera perdu[Note 1]. Un match d'appui doit être joué entre le Gazélec d'Ajaccio et l'AS Brestoise, que les Corses remportent six buts à un, ce qui leur offre le titre de champion de France amateur aux dépens de l'USQ, qui considère avoir été floué[u 28].

Les deux années suivantes voient s'opérer un renouvellement en profondeur de l'effectif avec l'intégration de plusieurs jeunes dont Lemaire, Craque, Delafosse, Leroy et surtout Daniel Horlaville en provenance d'Oissel. En 1965, l'entraîneur Bernard Antoinette, présent à la tête de l'équipe depuis vingt-cinq ans, cède sa place à Jacques Lefèvre, pour occuper un poste à la Ligue de Normandie[u 28].

Cauchois
Girard
Caplet
Wilk
Berger
Senente
Richaud
Gay
Ancelle
Lerebours

En 1966-1967, le club se qualifie pour la finale du Championnat de France amateur, contre l'Entente Fontainebleau Bagneaux Nemours à Malakoff. À la mi-temps l'USQ est menée deux buts à zéro. Dès le retour des vestiaires, un but de Ferrier, seul devant le but, réveille les espoirs des Normands. Lemaire sauve une balle de troisième but sur la ligne. Alors que la défense de l'EFBN recule, une frappe de trente-cinq mètres d'Antoine Dobat à un quart d'heure de la fin du match permet au club d'égaliser. À deux minutes de la fin un cafouillage dans la surface de l'EFBN permet à Serge Meyer de récupérer la balle aux six mètres et de marquer le troisième but des Quevillais. Pour la quatrième fois de son histoire l'USQ est sacrée champion de France amateur[u 30].

La même année l'US Quevilly réalise l'exploit de remporter la Coupe Gambardella, compétition qui oppose des équipes françaises de joueurs de moins de 19 ans. La finale face aux jeunes du Stade français, club de D1, a lieu au Parc des Princes en lever de rideau du match amical FC Nantes-FC Barcelone devant 25 000 spectateurs[u 31]. Les Quevillais ouvrent le score à la 17e minute par Gay qui déborde l'ensemble de la défense parisienne pour marquer d'une frappe puissante. Les Parisiens égalisent au début de la seconde mi-temps, avant que Senente marque le but de la victoire des Normands d'un coup franc de 35 mètres tiré à ras de terre. La fin du match est dominée par les jeunes de l'USQ qui manquent de peu de marquer un troisième but[u 32]. L'USQ est le premier club amateur à remporter le trophée[u 31]. L'équipe réserve remporte aussi le championnat d'Honneur, l'équipe C le championnat de Promotion d'Honneur, les juniors, minimes et les vétérans remportent leurs championnats respectifs, ainsi que la Coupe Bonnet, pour les vétérans. L'équipe des cadets est la seule section de l'USQ à ne pas remporter son championnat et termine deuxième[u 33].

À la suite de ce doublé inédit, l'USQ devient le « club à battre » lors de la saison 1967-1968. En championnat, le club termine à la seconde place du groupe, derrière le CS Pierrots de Strasbourg[u 34]. La saison est rehaussée par un excellent parcours en Coupe de France. En 32e de finale, l'USQ bat le Stade héninois, deux buts à zéro et en 16e, l'AC Mouzon, quatre buts à zéro[u 35]. Le 8e de finale a lieu le à Amiens contre le tenant du titre de la Coupe, l'Olympique lyonnais. Au terme d'un match compliqué, mais bien géré par la défense quevillaise, le but vainqueur est marqué par Daniel Horlaville à la 78e minute. En quart de finale l'USQ est confronté à l'USL Dunkerque, club de Division 2. Contre toute logique sportive, le « petit » écrase le « gros » par quatre buts à zéro. La demi-finale, organisée au Parc des Princes le , oppose l'USQ aux Girondins de Bordeaux[u 36]. Quelques jours avant le match, l'entraîneur Jacques Lefèvre est pris d'appendicite. 18 000 à 20 000 spectateurs assistent au match. L'USQ ouvre le score à la 13e minute par Jean-Pierre Leroy mais Massé égalise à la 34e minute. La suite du match est assez brutale et les amateurs de l'USQ poussent les professionnels bordelais jusqu'en prolongation. À la 99e minute, Duhayot marque le but vainqueur pour les Girondins[u 37],[12].

De la Division 2 à la dissolution (1970-1978)

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En 1970, la Fédération française de football modifie la structure des championnats. Il est notamment décidé la mise en place d'un championnat de Division 2 « open » regroupant des clubs professionnels, semi-professionnels et amateurs, tandis que le CFA est remplacé par la nouvelle « Division 3 ». Les performances et la notoriété de l'USQ lui permettent d'intégrer la nouvelle Division 2, une évolution nécessaire pour conserver sa place parmi l'élite du football amateur, mais coûteuse[u 38]. Avant le début de la saison la fusion du club quevillais avec son voisin du FC Rouen est envisagée par les dirigeants des deux clubs, pour des raisons à la fois financières et sportives. Le comité directeur de l'USQ rejette finalement le projet malgré l'avis favorable du président Gilbert Mille[u 39].

Le championnat débute par un match nul contre le FC Rouen, trois buts partout. Plus tard, le club affronte le Paris Saint-Germain FC devant 25 000 spectateurs. Le , le président Gilbert Mille disparaît. Quinze jours plus tard Daniel Horlaville se blesse grièvement lors du match contre l'US Le Mans. Malgré cela, le club termine à une très honorable 7e place pour sa première saison en Division 2, devant le SM Caen et le Havre AC[u 40]. En Coupe de France, l'USQ est éliminée en 32e de finale par le Stade rennais FC, futur vainqueur de l'épreuve[u 41]. Michel Tron-Lozai, vice-président depuis trois ans et petit-fils du président historique est élu président par le comité directeur[u 42].

Le second exercice en Division 2 est beaucoup moins bon et le club termine 12e sur seize. Les dirigeants décident de mettre fin à l'aventure de la Division 2, estimant que les moyens financiers ne sont plus suffisants pour, notamment, faire installer dans le stade le système d'éclairage obligatoire pour les compétitions en nocturne. Ils estiment aussi que les déplacements sont trop long pour des joueurs amateurs[u 42]. Le club obtient sa rétrogradation administrative en Division 3[u 43], mais demande quand même à jouer, pour l'honneur, le barrage de relégation pour le maintien, qu'il remporte face à l'AS Strasbourg. Malgré la rétrogradation, le club conserve tous ses joueurs, à l'exception de deux atteints par la limite d'âge[u 44], et recrute même, Neil McLeod, un ailier anglais pour disposer ainsi d'une équipe compétitive. En juin 1973 le club dispute la finale du Championnat de France de Division 3 contre le CS Vittel, après avoir battu, à l’extérieur, le SC Hazebrouck sur le score d'un but à zéro et, à domicile, la réserve du FC Nantes sur le score de cinq à zéro. Le match aller de la finale a lieu à l’extérieur et l'USQ s'incline, deux buts à un. Le match retour est disputé le à Rouen. Le CS Vittel bat l'USQ sur le même score et remporte titre de champion de France de Division 3[u 45]. La saison suivante le club termine 4e de la zone Ouest et perd en finale de la Coupe de Normandie contre Le Havre AC[u 46]. La saison 1974-1975 est mauvaise, sportivement et financièrement. Le club termine dixième de son groupe de D3[d 1] et le , le président réunit les cadres du club pour les avertir de l'état très préoccupant des finances. Pour cette raison, le club est rétrogradé en Division d'honneur de Normandie pour la saison suivante[u 46].

La première saison en Division d'honneur de Normandie est décevante avec une 4e place[d 1]. La suivante est nettement meilleure avec une première place au classement qui permet théoriquement au club de retrouver la Division 3. Mais la montée est, dans un premier temps, refusée, car l'USQ est soupçonnée, selon la presse, de ne pas respecter l'article 6 du statut de l'arbitre qui prévoit qu'un club de Division d'honneur doit être contrôlé par deux arbitres. Les dirigeants rendent public l'engagement d'un deuxième arbitre, menacent de faire appel et finalement obtiennent l'autorisation d'évoluer en division 3. La saison est très mauvaise et l'USQ est sportivement reléguée après un dernier match nul contre Le Havre AC, trois partout, tandis que son rival dans la lutte pour le maintien, l'US Concarneau triomphe contre la réserve du FC Rouen. Relégué, les caisses vides, abandonné par ses sponsors et sans aucun soutien des instances du football français et normand, le club est contraint au dépôt de bilan. Les archives et les trophées disparaissent, tandis que les joueurs se dispersent dans les clubs de la région[u 46].

La reconstruction (1979-1999)

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Robert Beauchamp, retraité rouennais et entraîneur des « poussins », s'associe avec quatre passionnés, Jean Thomas, Marcel Debrée, Daniel Leboucher et Michel Mazier pour reconstruire le club[u 46]. Le , il renait officiellement et demande sa réintégration à la Ligue de Normandie de football, à un rang digne de son passé, la promotion d'honneur. La Ligue vote à l'unanimité pour son inscription dans la plus basse division, la quatrième division de district de Seine-Maritime, soit huit échelons plus bas que lors de sa disparition[u 47]. Robert Beauchamps prend la présidence du club[u 48] qui compte quarante-deux licenciés et une centaine d'enfants entraînés par des seniors de retour.

Le redémarrage se fait progressivement et il faut attendre 1986-1987 pour que l'USQ atteigne la promotion d'honneur (PH) de Normandie avec un titre de vice-champion de 1re division de district. Cette même saison le club atteint les demi-finales de la Coupe de Normandie. À peine promu, le club ambitionne déjà la montée en Division supérieure régionale (DSR). Michel Parmentier est chargé d’entraîner le jeune effectif, qui parvient à atteindre cet objectif dès la première saison[u 49]. Deux ans plus tard le club est champion de Division d'Honneur Régionale (DHR) et monte en Division d'Honneur (DH), l'élite régionale. Un court passage de deux saisons puisque l'équipe est rétrogradée en 1992. Quatre saisons plus tard, le club retrouve la Division d'Honneur. En 1999, le club remporte la DH de Normandie et obtient son retour dans les championnats nationaux : l'USQ est en Championnat de France amateur 2 (CFA 2), le 5e et petit échelon national[u 50].

Retour dans les championnats nationaux (2000-2017)

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L'ère Fouda-Déziré

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Les joueurs de l'US Quevilly et du Paris FC se présentent face au public avant le match.
L'équipe (en jaune) lors du match contre Paris FC du au Stade Charléty

En 2000, Éric Fouda est nommé entraîneur[13]. Deux ans plus tard, la 2e place, derrière la réserve de l'Amiens SC, permet au club d'être promu en championnat de France amateur (CFA)[14]. En 2004 et 2005, le club joue le haut du tableau en CFA, sans participer, toutefois, à la lutte pour la première place. En 2005, l'équipe atteint les 8e de finale de la Coupe de France, après avoir éliminé le FC Rouen, Le Havre AC et l'En Avant de Guingamp. Les Normands s'inclinent finalement contre Sedan. Fouda, quitte le club pour Jura Sud Foot.

Richard Déziré, venu de l'US Raon-l'Étape, le remplace. Malgré le maintien du club en CFA et l'accession de l'équipe réserve en CFA 2, il est limogé à la fin de la saison. Son successeur est Christophe Canteloup, venu de Pacy. La saison en championnat est difficile, mais le club atteint les 32e de finale de la Coupe de France, ce qui lui vaut de recevoir l'AS Monaco au stade Robert-Diochon devant plus de 12 000 spectateurs. En fin de saison, Christophe Canteloup est remercié à son tour. Éric Fouda est rappelé en 2007 et devient manager général[15]. Les objectifs sont ambitieux : le club vise l'accession en championnat National dès 2010. La Coupe de France est l'occasion de briller encore pour les quevillais, qui atteignent une nouvelle fois les 32e de finale où ils s'inclinent face aux Girondins de Bordeaux, au stade Jules-Deschaseaux du Havre. Malgré une saison réussie sportivement, Éric Fouda pour raisons familiales annonce son départ[15],[16].

Nouveaux exploits en Coupe de France

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En 2008, Régis Brouard est nommé à la tête de l'équipe, sur les conseils du président du SM Caen, club partenaire de l'USQ[18]. Pour sa première saison, l'USQ accède en National en terminant 3e de son groupe de CFA, à quatre points du champion rouennais. La saison suivante, si elle ne fait pas mieux en championnat, elle réalise un parcours exceptionnel en coupe de France, éliminant notamment le SCO Angers (L2) puis deux clubs de Ligue 1, le Stade rennais (1-0)[19] et l'US Boulogne-sur-Mer (3-1)[20]. Qualifiée pour les demi-finales, l'équipe imite ainsi celles de 1927 et de 1968. Le , à Caen, le stade Robert-Diochon de Rouen n'étant pas homologué, Quevilly s'incline un but à zéro face au Paris Saint-Germain[21]. De cette équipe, seuls, l'arrière Nicolas Pallois et le milieu Fodié Traoré[22] partent pour tenter une carrière professionnelle. La saison suivante, l'US Quevilly termine en tête de sa poule de CFA en 2011 et accède ainsi au National.

Les joueurs de l'US Quevilly et de l'Olympique lyonnais évoluant sur la pelouse du Stade de France lors de la finale de la Coupe de France 2012.
Finale de la Coupe de France 2012 au stade de France

Pour son retour au plus haut niveau amateur, Quevilly réalise un départ tonitruant, jusqu'à sa défaite lors du derby contre le FC Rouen. La suite est plus difficile, et les Quevillais, qui postulent au simple maintien, se concentrent sur la Coupe de France. L'équipe élimine difficilement le TA Rennes aux tirs au but en 32e de finale, puis l'Angers SCO et l'US Orléans. La suite s'inscrit dans les annales du club : en quart de finale, Quevilly reçoit l'Olympique de Marseille, quart de finaliste de la Ligue des champions, à Caen. Les Normands s'imposent après prolongation (3-2) et se qualifient pour les demi-finales. Ils y affrontent le Stade rennais, adversaire qu'ils avaient éliminé deux ans auparavant. Menés après un but de Julien Féret en début de match, les Quevillais l'emportent grâce aux buts de Karim Herouat et d'Anthony Laup dans les ultimes instants[23],[24]. Quevilly est la deuxième amateur à se qualifier pour une finale de Coupe de France après le Calais RUFC en 2000. Le , l'US Quevilly s'incline en finale, au Stade de France, face à l'Olympique lyonnais sur le score d'un but à zéro[25]. Elle finit, par ailleurs, 13e de National. Brouard quitte le club pendant l'été pour le Clermont Foot 63 en Ligue 2.

L'après Brouard

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Laurent Hatton, l'homme emblématique du club voisin de Pacy Vallée-d'Eure, est nommé entraîneur. Le , Éric Lelièvre, vice-président du FC Rouen, annonce la tenue d'une réunion entre les dirigeants des deux clubs concernant un « rapprochement » mais Michel Mallet, président de l'US Quevilly, dément l'information[26]. L'équipe, largement remaniée, manque complètement son début de saison : lanterne rouge en National et éliminée de la Coupe de France par un club de DH, Évreux ACF. Son entraîneur est licencié en octobre[27] et remplacé par Farid Fouzari[28]. Ce dernier ne parvient pas à éviter la relégation qui était déjà envisagée à son arrivée.

Emmanuel Da Costa, ancien du FC Rouen, reprend l'équipe en CFA pour la saison 2013-2014, avec l'ambition de voir le club retrouver sa vocation de club formateur[29]. Sa première saison s'achève sur un maintien, et sa seconde par une deuxième place du groupe A, à 27 points du premier, Sedan.

Le club retrouve le National à l'issue de la saison 2015-2016.

Rapprochement avec le FC Rouen et montée en Ligue 2 (2015-2018)

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Dans un contexte où les collectivités territoriales versent de moins en moins de subventions aux clubs amateurs, les dirigeants du FC Rouen et de l'US Quevilly décident un rapprochement en avril 2015 afin de mettre en commun leurs moyens aussi bien financiers que matériels, tout en conservant deux équipes distinctes[30]. L'équipe première de l'US Quevilly joue désormais sous le nom d'US Quevilly Rouen Métropole, dans le stade Robert-Diochon, partagé par les deux équipes. Ce rapprochement décidé en absence de toute consultation publique suscite un grand rejet de la part des supporters du FC Rouen qui manifestent à plusieurs reprises leur mécontentement.

Malgré les tensions, le club réussit sportivement avec deux montées successives, en validant dans un premier temps l'accession en National à l'issue de la saison 2015-2016 de CFA. Dès l'année suivante, QRM accède à la Ligue 2 pour la première fois depuis 1972 en terminant vice champion du championnat national 2016-2017, le 13 mai 2017.

En pleine saison de Ligue 2, le , les licenciés du Football Club de Rouen 1899 décident de quitter le projet QRM. Après trois saisons, le rapprochement des deux clubs prendra fin à partir du , à la fin du championnat 2017-2018 de Ligue 2, durant lequel l'USQRM sera rétrogradé après avoir terminé à la 19e place.

La poursuite du projet QRM (2018-)

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Malgré le départ du FC Rouen, l'US Quevilly choisit de poursuivre le projet d'un club métropolitain de QRM, en conservant les couleurs rouge et jaune, le financement de la métropole, le stade Robert-Diochon, et en arborant un nouveau logo pour retirer celui du FCR.

Descendu en National, le club espère retrouver la Ligue 2 dans les deux saisons suivantes, pour conserver son statut professionnel dont tout club bénéficie pendant les deux saisons suivant leur relégation de ligue 2. Cependant, QRM termine 9e lors de sa première saison, puis 14ème, à un seul point d'être relégué en National 2, à l'issue de la saison 2019-2020, arrêtée à cause de la crise sanitaire. Le club perd alors son statut professionnel. La saison suivante sera la bonne. Le , à la suite d'une défaite de l'US Orléans, Quevilly confirme son retour en Ligue 2 et dans le monde professionnel.

Pour son retour en Ligue 2 lors de la saison 2021-2022, QRM termine 18e et confirme son maintien en battant le FC Villefranche Beaujolais lors des barrages de relégation. La seconde saison dans l'antichambre de l'élite du football français sera historique pour QRM qui finira avec son meilleur total de points : 50, et son meilleur classement : 11ème

Palmarès et résultats

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Palmarès de l'US Quevilly-Rouen Métropole en compétitions officielles
Compétitions nationales Compétitions régionales

Championnats

Anciens championnats

Coupes

Championnats

Coupes

Bilan sportif

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En vingt-et-une saisons de Championnat de France amateur entre 1949 et 1970, l'US Quevilly remporte à dix reprises son groupe territorial, se qualifiant ainsi autant de fois au tournoi final, que les Normands enlèvent quatre fois.

Bilan sportif de l'US Quevilly par compétition (1949-2021)
Championnat Saisons Titres J Pts G N P Bp Bc Diff
D2 (1970-1972 + 2017-2018) 3 0 98 101 28 27 43 123 151 -28
National (2011-2013 + 2016-2017 + 2018-2021) 4 0 144 173 42 47 55 166 202 -36
D3 (1973-1978) 4 0 120 138 52 34 34 175 136 +39
CFA 3e niveau (1949-1970) 21 4
CFA 4e niveau (2002-2011 + 2013-2016) 12 0 392 746 115 100 87 428 348 + 80
CFA 2 (2000-2002) 3 0 90 225 37 25 28 145 117 +28

Parcours en Coupe de France

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Photo de la présentation des équipes lors du match PSG-Quevilly en 2010.
US Quevilly-PSG au stade Michel-d'Ornano à Caen lors de la demi-finale de l'édition 2010.

Depuis la création de la Coupe de France lors de la saison 1917-1918, l'Union sportive quevillaise a atteint à de nombreuses reprises les 32es de finale de l'épreuve et réalisé de nombreux exploits. Avant l'avènement du professionnalisme dans les années 1930, l'US Quevilly atteint la finale de la compétition en 1927 en éliminant successivement le champion du Nord l'Amiens SC deux à zéro, son rival et voisin du FC Rouen sur le même score, puis l'US Suisse à Lille sur le score de quatre buts à un avec notamment un quadruplé de Lucien Fagris[c 3] et enfin il bat le Stade raphaëlois en deux matchs à Marseille (un partout et victoire deux buts à un au second match). En finale, le club normand s'incline lourdement trois à zéro face à l'Olympique de Marseille, l'une des plus grosses équipes de l'époque. L'arrivée du professionnalisme, fait que Quevilly disparait du paysage de la Coupe de France pendant plusieurs années, mais arrive à réaliser de nouveaux exploits en 1942 en arrivant en demi-finale de la zone occupée en éliminant Le Havre AC deux à zéro, puis le Racing Club de Paris sur le score d'un but à zéro, avant d'être battu par le Stade de Reims un à zéro[c 2].

Après la guerre, le club va réaliser de nombreux exploits en éliminant à plusieurs reprises des clubs professionnels, alors qu'il évolue dans le championnat de France amateur de football (troisième niveau). Lors de la saison 1948-1949, l'équipe élimine successivement deux clubs de première division, en trente-deuxième de finale le Toulouse FC quatre buts à trois à Limoges et en seizième de finale le SR Colmar un but à zéro à Nancy. Quelques années plus tard, en 1951-1952, c'est un club de deuxième division, le SC Toulon qui est éliminé quatre buts à un à Clermont-Ferrand et deux ans plus tard c'est un autre club de cette division le FC Nantes qui est éliminé sur le score d'un but à zéro à Cherbourg[c 2]. L'exploit de cette période, qui voit le club dominer le championnat amateur, arrive lors de la saison 1967-1968 où le club atteint les demi-finales et est le premier club amateur à réaliser cette performance depuis la guerre. Il élimine d'abord en huitième de finale le tenant du titre l'Olympique lyonnais sur le score d'un but à zéro à Amiens avec un but à un quart d'heure de la fin de Daniel Horlaville. En tour suivant, il donne la leçon à l'US Dunkerque qui évolue en seconde division dans un Parc des Princes à demi démoli en gagnant quatre buts à zéro. C'est dans ce même Parc des Princes, totalement acquis à l'équipe amateur, que l'US Quevilly s'incline en demi-finale face aux Girondins de Bordeaux sur le score de deux buts à un après prolongation en ayant pourtant ouvert la marque sur un but de Leroy[c 4].

Dans les années 1970, le club disparait puis renait dans les divisions les plus basses du football français. Il doit attendre la saison 2004-2005, pour réaliser un nouvel exploit en Coupe de France en éliminant en trente-deuxième de finale l'En Avant Guingamp, club de seconde division, sur le score d'un but à zéro[c 4]. À la fin des années 2000 et début des années 2010, le club va renouer avec les grandes épopées du passé, d'abord en 2009-2010 en atteignant les demi-finales de la compétition en éliminant trois clubs professionnels, un club de Ligue 2 l'Angers SCO un but à zéro et deux clubs de Ligue 1, d'abord le Stade rennais sur le même score, puis l'US Boulogne trois buts à un. En demi-finale, le club est éliminé par le futur vainqueur de l'épreuve, le Paris Saint-Germain sur le score d'un but à zéro au stade Michel-d'Ornano de Caen[31]. Le rêve d'accéder à la finale de la Coupe se réalise pas moins de deux ans plus tard pour l'USQ, pour y arriver, ils éliminent une nouvelle fois l'Angers SCO un but à zéro en seizième de finale et le Stade rennais deux buts à un en demi-finale. Surtout, en quart de finale, ils éliminent l'Olympique de Marseille, alors quart de finaliste de la Ligue des Champions, en s'imposant trois buts à deux après prolongation[32]. En finale, le club s'incline contre l'Olympique lyonnais sur le petit score d'un but à zéro. Il réussit néanmoins l'exploit d'être le second club amateur, depuis 1945, à arriver en finale après Calais RUFC en 2000[33]. En 2015, le club réalise un nouvel exploit en éliminant en trente-deuxième de finale l'union sportive d'Orléans, club de seconde division aux tirs au but[34]. En 2017, l'équipe se fait éliminer par EA Guingamp en 8e de finale sur le score de 1-2 dans un stade Diochon complet avec près de 9 000 supporters.

Les « surprises » de l'US Quevilly en Coupe de France[Note 2],[c 4]
Saison Tour Ville Match Score
1941-1942 8e Rouen US Quevilly (Am.) - Le Havre AC (D1) 2-0
1941-1942 Quart Rouen US Quevilly (Am.) - RC Paris (D1) 1-0
1948-1949 32e Limoges US Quevilly (CFA) - Toulouse FC (D1) 4-3
1948-1949 16e Nancy US Quevilly (CFA) - SR Colmar (D1) 1-0
1951-1952 32e Clermont-Ferrand US Quevilly (CFA) - SC Toulon (D2) 4-1
1953-1954 32e Cherbourg US Quevilly (CFA) - FC Nantes (D2) 1-0
1967-1968 8e Amiens US Quevilly (CFA) - Olympique lyonnais (D1) 1-0
1967-1968 Quart Paris US Quevilly (CFA) - US Dunkerque (D2) 4-0
2004-2005 32e Le Petit-Quevilly US Quevilly (CFA) - En Avant de Guingamp (L2) 1-0
2009-2010 16e Le Petit-Quevilly US Quevilly (CFA) - Angers SCO (L2) 1-0
2009-2010 8e Rouen US Quevilly (CFA) - Stade rennais FC (L1) 1-0
2009-2010 Quart Rouen US Quevilly (CFA) - US Boulogne (L1) 3-1
2011-2012 16e Le Petit-Quevilly US Quevilly (Nat.) - Angers SCO (L2) 1-0
2011-2012 Quart Caen US Quevilly (Nat.) - Olympique de Marseille (L1) 3-2ap
2011-2012 Demi Caen US Quevilly (Nat.) - Stade rennais FC (L1) 2-1
2014-2015 32e Le Petit-Quevilly US Quevilly (CFA) - US Orléans (L2) 3-3ap 5-3tab
2014-2015 16e Rouen US Quevilly (CFA) - SC Bastia (L1) 1-1ap 3-1tab
2015-2016 7e tour Rouen Us Quevilly (CFA) - RC Lens (L2) 2-1

Personnalités du club

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Historique des présidents

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Présidents de l'US Quevilly
Nom Période
Firmin Seret 1904-1910
Albert Lebas 1910-1920
Amable Lozai 1920-1959
Micheline Lozai 1959-1971
Michel Tron-Lozai 1971-1979
André Boeda 1971-1979
Robert Beauchamps 1979-1983
Marcellin Confiant 1983-1987
Michel Mutel 1987-2000[35]
Michel Mallet 2001-

Le premier président connu du club est Firmin Seret nommé lors de l'Assemblée générale du [u 51]. Albert Lebas est nommé président du club en 1910. Il met un véritable terrain de football à disposition du club[u 3] et le fait adhérer à la Fédération française de football, nouvellement créée. Il quitte le club en mai 1920 en étant nommé président d'honneur[u 7].

Amable Lozai, cofondateur du club en 1902 lui succède. Le club est alors intimement lié à son entreprise navale, puisqu'il embauche les meilleurs ouvriers comme footballeurs[n 1]. Il dirige le club jusqu'à son décès en 1959 (sauf entre octobre 1942 et 1945 où il s'est réfugié en Afrique du Nord en étant remplacé par M. Chauvet)[u 14]. Sa femme Micheline Lozai, le seconde durant des années. Elle, qui nettoyait les maillots lors des premières années, lui succède après son décès. À la tête du club, elle est assistée par les présidents délégués et les vice-présidents, comme Gilbert Mille décédé en février 1971, puis par un duo composé de son petit-fils, Michel Tron-Lozai et du docteur André Boéda.

Robert Beauchamps devient président en 1978 jusqu'à son décès en 1983[u 48]. Il est remplacé par le vice-président et ancien joueur Marcellin Confiant, président jusqu'en 1987, puis président d'honneur jusqu'à son décès en 1999[u 52]. Michel Mutel, président de 1987 à 2000, précède Michel Mallet, élu en 2001 et président en exercice.

Historique des entraîneurs

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Laurent Scherr est le premier entraîneur connu du club. Issu d'une famille alsacienne qui choisit la France en 1870, il adhère au club dès sa création en 1902[u 53]. Par la suite, il devint vice-président du club, mais le quitte pour des raisons de santé[u 54].

Bernard Antoinette fut nommé entraîneur-joueur en 1941, puis simplement entraîneur en 1945 après sa carrière de joueur. Sous sa direction, le club remporte trois titres de champion de France amateur, il quitte son poste en 1966 et devint conseiller technique régional de la Ligue de Normandie[u 55]. Il est remplacé par Jacques Lefèvre, qui remporte le titre de champion de France amateur en 1967 et emmène le club en demi-finale de la Coupe de France l'année suivante. Il quitte son poste en 1972, sur une défaite en finale du championnat de France amateur, il est remplacé par Pierre Arroyo, alors responsable de la formation des jeunes au sein du club, il est aussi l'entraîneur qui mène les juniors à la victoire en Coupe Gambardella en 1967[u 56].

Entraîneurs de l'US Quevilly[36]
Nom Période
Laurent Scherr
Léon Rio
Philippe Bonnardel
Pestre
Ternon
Bernard Antoinette 1948-1966
Jacques Lefèvre 1966-1972
Pierre Arroyo 1972-1974
Michel Croquet 1974-1975
Michel Delafosse
Jean Thomas 1979-?
Robert Legros
Pierre Poldon -1986
Christian Senente 1986
Michel Parmentier 1986-
Mahmoud Tiarci
Hervé Laronce
Bernard Broggini 1998-2000
Éric Fouda 2000-2005
Richard Déziré 2005-2006
Christophe Canteloup 2006-2007
Éric Fouda 2007-2008
Régis Brouard 2008-2012
Laurent Hatton 2012
David Fouquet 2012 (intérim)
Farid Fouzari 2012-2013
Emmanuel Da Costa 2013-2020
Bruno Irles 2020-2022
Fabien Mercadal janvier 2022-mai 2022
Olivier Echouafni juin 2022-janvier 2024
Jean-Louis Garcia janvier 2024-juin 2024
David Carré juillet 2024-

Anciens joueurs

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Les premiers joueurs qui marquèrent le club sont ceux qui amènent le club en finale de la Coupe en France 1927. Notamment le demi Philippe Bonnardel qui arrive au club en 1920 en provenance du Red Star AC[c 1], vingt-trois fois international français dont plusieurs fois sous les couleurs quevillaises[u 10] c'est autour de lui que va être bâti l'équipe des années 1920[c 1], dont deux joueurs anglais, l'attaquant Norman Deans et le gardien de but Walter Poodefoot[u 11], ainsi que l'avant-centre Lucien Fagris qui marque les quatre buts de l'équipe lors du quart de finale contre l'US Suisse[c 1]. Après eux, le club accueille René Bihel, qui joue au club durant deux années de 1936 à 1938 où il remporte deux titres de champion de Normandie. Par la suite, il fit une brillante carrière en jouant en équipe de France et terminant à plusieurs reprises meilleur buteur du championnat de France professionnel[37].

Pendant les années de guerre, le club se fait remarquer par une épopée en Coupe de France en 1942 qui mène le club en demi-finale de Zone Nord, plusieurs artisans de cette époque, notamment le demi-aile[c 2] Bernard Antoinette un ancien international français qui rejoint le club lors de la saison 1941-1942. Après sa carrière, il est nommé entraîneur du club[u 55]. Gilbert Mille un avant-centre à forte personnalité[c 2] arrivé en provenance du FC Rouen qui après sa carrière de joueur devint dirigeant au club jusqu'au poste de vice-président[u 41]. L'inter droit Pierre Arroyo arrivé lui aussi en provenance du FC Rouen qui après sa carrière va se reconvertir comme responsable de la formation des jeunes du club[c 2].

Durant les années 1950, le club va dominer le championnat de France amateur et réaliser quelques exploits en Coupe de France avec des joueurs qui vont profondément marquer l'histoire du club. Guy Lelong, arrière central, arrive au club en 1951. Pendant de longues années, il est le patron de la défense, il est aussi sélectionné quatorze fois en équipe de France amateur dont plusieurs fois comme capitaine, il participe aussi aux Jeux méditerranéens de 1955. Il aurait pu devenir professionnel, mais a préféré rester fidèle à l'USQ. À la fin de sa carrière, il devient secrétaire général, puis vice-président en 1971[u 57]. Raymond Césaire, gardien de but Guadeloupéen[u 58], recalé au FC Rouen, rejoint l'USQ où il garde la cage pendant de longues années[u 59] Il est le premier d'une longue série de gardiens de but antillais[u 28]. Michel Lefebvre, joueur important du double titre de champion de France amateur 1954 et 1955, quitte le club en 1955 pour devenir professionnel à l'UA Sedan-Torcy[u 21]. Raymond Durécu, un international amateur, participe aux Jeux méditerranéens de 1955[u 23]. Alfred Krysik est un attaquant qui marque notamment le but vainqueur du match contre le FC Nantes[u 21]. Michel Croquet, le meneur de jeu des années 1950, a marqué par sa technique et sa vision du jeu. À la fin de sa carrière, il se reconvertit entraîneur au club[u 60].

Le titre de champion de France amateur de 1967 et la demi-finale de Coupe de France l'année suivante est marqué par la performance de Daniel Horlaville, un ailier qui intègre le club en 1962[u 61]. Sélectionné en équipe de France en 1970 pour un match contre la Roumanie alors qu'il portait encore le maillot quevillais, il est le dernier amateur à avoir joué en équipe de France[u 34]. Il quitte le club en 1971 pour passer professionnel au Paris Saint-Germain FC sur conseil des dirigeants de l'USQ[u 43]. Michel Delafosse, un défenseur, remporte plusieurs trophées en jeune avant de porter le maillot de l'équipe A du club. Il participe aussi aux Jeux olympiques de 1968 et remporte les Jeux Méditerranéens avec l'équipe de France[u 62]. Gérard Craque connait toutes les sélections de jeunes avant d'intégrer l'équipe A. Il est aussi dans l'équipe qui perd en finale du championnat de France amateur en 1973[u 63]. Michel Parmentier participe aux Jeux olympiques de 1968 avec l'équipe de France amateur[u 37] et fait partie de l'équipe qui remporte la Coupe Gambardella en 1967[u 32].

Effectif professionnel actuel

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Le tableau liste l'effectif professionnel de l'Union sportive Quevilly-Rouen Métropole pour la saison 2024-2025.

Effectif de l'US Quevilly-Rouen Métropole de la saison 2024-2025[38]
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[Note 3] Nom Date de naissance Sélection[Note 4] Club précédent Contrat
1 G Drapeau de la France Patron, PierrePierre Patron 20/08/1997 (27 ans) Royal Charleroi SC 2024-2026
30 G Drapeau de la France Bonnevie, KayneKayne Bonnevie 22/07/2001 (23 ans) Olympique Lyonnais 2023-2026
3 D Drapeau des Comores Soilihi, AhmedAhmed Soilihi 01/07/1996 (28 ans) Comores Dinamo Batoumi 2024-2026
5 D Drapeau du Mali Cissé, NadjibNadjib Cissé 22/12/2000 (23 ans) Stade de Reims 2020-2025
19 D Drapeau de la France Tré, JasonJason Tré 18/03/1998 (26 ans) Red Star FC 2024-2026
20 D Drapeau de la France Dede-Lhomme, YanisYanis Dede-Lhomme 13/06/2002 (22 ans) FC Chambly Oise 2024-2026
25 D Drapeau de la France Chibani, NohimNohim Chibani 06/10/2003 (21 ans) RC Pays de Grasse 2024-2026
27 D Drapeau de la France Pionnier, ThéoThéo Pionnier 21/01/2002 (22 ans) OGC Nice 2022-2026
28 D Drapeau de la France flèche vers la droite Owusu, BeresBeres Owusu 19/09/2003 (21 ans) AS Saint-Étienne 2024-2025
6 M Drapeau de la France Njiké, TonyTony Njiké 29/01/1998 (26 ans) LB Châteauroux 2024-2026
8 M Drapeau de la France Bouekou, NatanaëlNatanaël Bouekou 10/05/2002 (22 ans) Chamois niortais 2024-2026
18 M Drapeau de la Guadeloupe Leborgne, JordanJordan Leborgne 29/09/1995 (29 ans) Guadeloupe FC Versailles 2024-2026
22 M Drapeau du Bénin Pirringuel, LennyLenny Pirringuel 02/03/2004 (20 ans) Bénin Girondins de Bordeaux 2024-2026
26 M Drapeau de la France Sylva, KapoKapo Sylva 12/10/1992 (32 ans) LB Châteauroux 2024-2026
29 M Drapeau de la France Vandenbossche, NoahNoah Vandenbossche 07/09/2004 (20 ans) AJ Auxerre 2024-2026
7 A Drapeau de la République centrafricaine Baboula, VénusteVénuste Baboula 23/08/1998 (26 ans) République centrafricaine Racing CFF 2023-2026
11 A Drapeau de la France Tshipamba, IsaacIsaac Tshipamba 09/11/2000 (24 ans) Wingate & Finchley FC 2022-2025
12 A Drapeau de la Gambie Jarju, YankubaYankuba Jarju 20/08/1996 (28 ans) SO Cholet 2024-2026
17 A Drapeau de Madagascar Adekalom, NoahNoah Adekalom 07/01/2004 (20 ans) Madagascar AJ Auxerre 2024-2026
23 A Drapeau de la France Fortuné, YassinYassin Fortuné 30/01/1999 (25 ans) FC Sion 2024-2026
Entraîneur(s)
  • David Carré
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Simon Lucq
  • Théo Freulard
Entraîneur(s) des gardiens
  • David Moulin
Kinésithérapeute
  • Mathieu Hedouin

Légende

En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge-limite dépassé ou les joueurs ayant pris leur retraite internationale.

Joueurs prêtés
P. Nat. Nom Date de naissance Sélection Club en prêt Contrat

Structures du club

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Photo d'une tribune du Stade Robert-Diochon
Le stade Robert-Diochon, acueillant QRM pour ses matchs officiels.

À la création du club en 1902, les joueurs jouent sur des terrains où il y a suffisamment de place pour planter des poteaux, avant d'être souvent chassés par les propriétaires des lieux. À cette époque, ils jouent aussi sur des places publiques comme devant la mairie, place de la Demi-Lune, place des Chartreux, quai de France, ou avenue du Grand-Quevilly[u 64]. Le club dispose ensuite d'un terrain rue Guillaume-Lecointe[u 1]. En 1910, le club doit abandonner ce terrain qui est alors transformé en carrière.

Albert Lebas, président d'honneur de la Ligue de Normandie, devient président d'honneur du club et met un terrain à la disposition du club où est aménagé un véritable terrain de football : le stade de la Porte-de-Diane est inauguré en 1912 par un match contre le voisin du FC Rouen. En 1921 sont construits des tribunes et des vestiaires[u 3]. Le , le stade est rebaptisé à l'occasion de la remise du trophée de champion de France amateur par le président de la Fédération française de football : il s'appelle désormais Stade Amable-et-Micheline-Lozai, en hommage à l'actuel président et cofondateur du club et à sa femme qui a toujours accompagné l'équipe[u 21]. Lors des grandes affiches en Coupe de France, le club joue au stade Robert-Diochon du Grand-Quevilly, dont la capacité est supérieure à celle du stade Lozai.

Depuis 2015, le club joue au stade Robert-Diochon. Cela entraine des frictions avec le FC Rouen qui occupait historiquement le stade mais qui doit régulièrement changer d'enceinte pour laisser les nouveaux résidents jouer, que la métropole a décidé de prioriser en raison de leur meilleur classement sportif. Le club s'entraîne sur le terrain de la ferme, à quelques mètres du stade Robert-Diochon.

Activités omnisports

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L'Union sportive de Quevilly est fondée en 1902 comme club omnisports. Pendant les premières années, outre le football, les membres de l'USQ peuvent ainsi pratiquer plusieurs disciplines comme l'athlétisme, le cross-country, la marche, la natation et le cyclisme. Ces différentes sections sportives deviennent très vite réputées dans toute la région, particulièrement celle de cross-country qui participe avec succès aux finales nationales[u 65]. En 1907, le club se classe première équipe provinciale au National de cross-country, puis troisième l'année suivante au Stade du Matin de Colombes[n 1].

Au début des années 1920, la section féminine de football fusionne avec le club du Fémina Football Club, faisant du club un des pionniers du football féminin[u 5]. Durant la Seconde Guerre mondiale, les équipes d'athlétisme, hommes et femmes, brillent en décrochant plusieurs records départementaux et régionaux[u 66].

L'US Quevilly devient ensuite au fil des ans un club uniquement destiné à la pratique du football. La section athlétisme, encore existante en 1939[39], voit ainsi la plupart de ses athlètes rejoindre en 1945 le club du CS Petit-Quevilly[40] nouvellement créé[41].

Aspects juridiques

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L'US Quevilly, en tant que club omnisports à sa création, fonde la Ligue athlétique de Haute-Normandie en mars 1903 avec plusieurs autres clubs omnisports normands[5]. Le club adhère ensuite rapidement à l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), la plus importante fédération sportive laïque et amateur[u 2].

L'activité football du club s'affilie à la Fédération française de football association le sous le numéro 76[u 5]. Lors de la refondation du club de football en 1979 à la suite d'un dépôt de bilan, il adhère à nouveau à la fédération nationale, renommée entretemps Fédération française de football. Le nouveau numéro d'affiliation du club est 31 562. Le numéro complet est 531 562[42], le chiffre 5 correspondant à une catégorisation.

Aspects économiques

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Rapidement après sa création, le club est lié aux Établissements Navals de la Basse-Seine d'Amable Lozai, l'un des fondateurs du club et président emblématique. Les joueurs du club sont ainsi des employés de l'entreprise[r 1].

Dans les années 1960, la subvention qu'accorde la ville du Petit-Quevilly au club est de 2 000 francs. Le club vit alors grâce à l'entreprise des Ateliers-Chantiers de la Basse-Seine de la famille Lozai[43].

En 2012, l'US Quevilly possède 440 licenciés et a un budget de 1,9 million d’euros de budget, dont un million provient des subventions accordées par la ville du Petit-Quevilly, la CREA, la Région Haute-Normandie, et le Département de la Seine-Maritime. Près de 900 000 euros de recettes sont par ailleurs obtenues grâce aux dons et aux sponsors tels que E.Leclerc, La Matmut, Veolia Environnement, ou Unilever[44].

Budgets prévisionnels de l'US Quevilly[45]
Saison Budget
US Quevilly
2000-2001 1 500 000 FF
2001-2002 2 000 000 FF
2002-2003 534 000 
2004-2004 650 000 
2005-2006 650 000 
2006-2007 650 000 
2007-2008 budget non connu
2008-2009 budget non connu
2009-2010 budget non connu
2010-2011 budget non connu
2011-2012 1 900 000 
2012-2013 budget non connu
2013-2014 budget non connu
2014-2015 budget non connu
QRM
2015-2016 1 500 000 
2016-2017 1 800 000 
2017-2018 6 200 000 
2018-2019 3 500 000 
2019-2020 3 500 000 

Image et identité

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L'amateurisme

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L'amateurisme du club est une véritable fierté au club et fait partie de son identité. C'est sous l'impulsion du président Amable Lozai que se développe l'image du footballeur ouvrier, travaillant en usine en journée pendant la semaine, s'entraînant le soir et jouant les matchs le week-end. La plupart des joueurs travaillent alors au sein des chantiers navals de la société Lozai sur le port de Rouen. La philosophie du président Lozai est que même le meilleur joueur de l'équipe sera mis dehors s'il ne travaille pas bien au sein de l'usine, et que par contre la promotion sera facile pour les ouvriers-joueurs qui travaillent bien dans l'usine[n 1]. Cette image de footballeur-ouvrier permet aussi au club de garder et recruter les meilleurs joueurs amateurs, car en restant à l'USQ ils savent qu'ils ont la possibilité de pratiquer le football dans de bonnes conditions tout en travaillant[r 2].

Le club refuse d'accéder au statut professionnel à plusieurs reprises au cours de son histoire. Ainsi, il refuse l'accession en Division 2 en 1972 pour garder son statut amateur, et est alors rétrogradé une division en dessous[u 43]. Dominant les championnats amateurs dans les années 1950, l'US Quevilly est aussi en 1968 le premier club amateur à atteindre les demi-finales de la Coupe de France depuis l'instauration du professionnalisme en 1933[46]. Cette épopée en Coupe de France, au cours de laquelle le club élimine plusieurs clubs professionnels, met les joueurs sous les feux des projecteurs médiatiques. Pour autant, les joueurs continuent d'aller travailler chaque jour à l'usine : ils se rendent par exemple tôt au travail dès le lendemain de la demi-finale victorieuse contre les Girondins de Bordeaux.

Lors de son centenaire en 2002, le club reçoit des messages de félicitation de plusieurs personnalités et clubs de football. Il est notamment qualifié de « Meilleur club amateur du XXe siècle du football français » par Florentino Pérez président du Real Madrid CF, Lennart Johansson président de l'UEFA[u 67] ou encore Michel Hidalgo l'entraineur de l'équipe de France championne d'Europe en 1984[u 68].

La formation

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L'Union sportive quevillaise a la tradition d'être un club formateur durant toute son histoire. La formation des jeunes à la pratique du football fait partie intégrante du club depuis l'après-guerre. Plusieurs joueurs du club remportent ainsi le concours du jeune footballeur, comme Michel Croquet en 1946[u 16]. La qualité de la formation est illustrée par le fait que l'USQ est le premier club amateur à remporter la Coupe Gambardella en 1967. À la fin des années 1980, alors que le club se reconstruit après être reparti de zéro, il est déjà le premier club de jeunes du district fluvial de Haute-Normandie. Le président Michel Mutel déclare alors que la « priorité sera toujours donnée à la formation des jeunes »[u 50].

Palmarès des équipes réserves et de jeunes de l'US Quevilly
Équipe réserve Compétitions nationales et régionales de jeunes
  • DH Normandie (3)
    • Champion en 1965, 1967, 2006.
  • DHR de Haute-Normandie (1)
    • Champion en 2005 (gr. A).
  • Coupe Gambardella
    • Vainqueur : 1967
    • Finaliste : 1960
  • Championnat de Normandie juniors
    • Vainqueur : 1959, 1960, 1961, 1964, 1965, 1967, 1968, 1970, 1972, 1973
  • Championnat de Normandie Cadets
    • Vainqueur : 1959, 1960
  • Coupe de Normandie Cadets
    • Vainqueur : 1966, 1972

Supporters et affluences

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Lors des deux saisons du club en Division 2 en 1971 et 1972, l'affluence du club est de 2 814 spectateurs lors de la première saison puis de 1 901 spectateurs lors de la seconde saison. Avec le retour du club en Championnat de France amateur de football dans les années 2000, l'affluence moyenne se situe autour de 450 spectateurs par match (411 en 2005, 410 en 2006, 418 en 2006, 516 en 2009, 363 en 2010 et 643 en 2011). Les bons résultats du club s'accompagnent ensuite d'une hausse de l'affluence moyenne à 1 137 spectateurs lors de la première saison en National en 2012, avant de retomber à 713 spectateurs lors de la seconde saison qui voit le club redescendre en CFA[47].

Depuis 2022, un groupe de supporters nommé "Young Block" (YB) supportent le club. Ils sont situés en tribune "Zénith" et ils succèdent au groupe des "Irrésistibles Normands", qui étaient présent depuis l'US Quevilly mais qui ont du cesser leurs activités, dû à un manque de membres. Les tensions sont palpables entre les Young Block et les ultras du FC Rouen. Au retour d'un déplacement le 12 novembre 2022, les YB ont été agressés par un groupe en lien avec le FC Rouen[48].

Notes et références

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  1. Plusieurs incidents marquent le déplacement des Quevillais, dont la délégation subit des tapages nocturnes à l'hôtel. Le match est marqué par des débordements du public, ainsi que des violences sur la pelouse et le banc. La déstabilisation fait son œuvre et le Gazélec marque quatre buts en vingt minutes
  2. Contre des équipes de première et deuxième division à partir des 32e.
  3. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  4. Seule la sélection la plus importante est indiquée.

Petit-Quevilly dans la cour des Grands, 2002-2012, mise à jour du précédent ouvrage intitulé Union Sportive Quevillaise - Un siècle de football, 1902-2002

  1. a b et c Boëda 2002, p. 63.
  2. a b et c Boëda 2002, p. 67.
  3. a b et c Boëda 2002, p. 64.
  4. a et b Boëda 2002, p. 69.
  5. a b et c Boëda 2002, p. 74.
  6. a et b Boëda 2002, p. 70.
  7. a et b Boëda 2002, p. 71.
  8. Boëda 2002, p. 72.
  9. Boëda 2002, p. 76.
  10. a et b Boëda 2002, p. 77.
  11. a et b Boëda 2002, p. 79.
  12. Boëda 2002, p. 85.
  13. a et b Boëda 2002, p. 89.
  14. a et b Boëda 2002, p. 91.
  15. Boëda 2002, p. 93.
  16. a et b Boëda 2002, p. 94.
  17. a et b Boëda 2002, p. 95.
  18. Boëda 2002, p. 96.
  19. Boëda 2002, p. 101.
  20. Boëda 2002, p. 102.
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  29. Boëda 2002, p. 130.
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  34. a et b Boëda 2002, p. 122.
  35. Boëda 2002, p. 118.
  36. Boëda 2002, p. 119.
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  39. Boëda 2002, p. 141.
  40. Boëda 2002, p. 143.
  41. a et b Boëda 2002, p. 144.
  42. a et b Boëda 2002, p. 146.
  43. a b et c Boëda 2002, p. 147.
  44. Boëda 2002, p. 150.
  45. Boëda 2002, p. 152.
  46. a b c et d Boëda 2002, p. 156
  47. Boëda 2002, p. 157.
  48. a et b Boëda 2002, p. 161.
  49. Boëda 2002, p. 164.
  50. a et b Boëda 2002, p. 166.
  51. Boëda 2002, p. 66.
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  53. Boëda 2002, p. 32.
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  55. a et b Boëda 2002, p. 42.
  56. Boëda 2002, p. 44.
  57. Boëda 2002, p. 48.
  58. Boëda 2002, p. 50.
  59. Boëda 2002, p. 49
  60. Boëda 2002, p. 47.
  61. Boëda 2002, p. 55.
  62. Boëda 2002, p. 56.
  63. Boëda 2002, p. 58.
  64. Boëda 2002, p. 62.
  65. Boëda 2002, p. 65.
  66. Boëda 2002, p. 90.
  67. Boëda 2002, p. 13.
  68. Boëda 2002, p. 22.

Un siècle de football normand

  1. a b c d et e Simon 1998, p. 120.
  2. Simon 1998, p. 121.

Coupe de France la folle épopée

  1. a b c et d Coll. 2007, p. 257.
  2. a b c d e et f Coll. 2007, p. 258.
  3. Coll. 2007, p. 256.
  4. a b et c Coll. 2007, p. 259.

Dictionnaire historique des clubs de football français

  1. a b c et d Berthou 2000, p. 317.
  2. Berthou 2000, p. 318.

Les Racines du football français

  1. Bartissol 1983, p. 263.
  2. Bartissol 1983, p. 264.

Autres références

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  2. « Stade Robert-Diochon » (consulté le ).
  3. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  4. Comme celle de la mairie ou de la Demi-Lune.
  5. a et b « Une nouvelle fédération », La Justice, no 9505,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en)Frédéric Pauron, « France 1892-1919 », sur rsssf.com, Rec.Sport.Soccer Statistics Foundation.
  7. « La prochaine saison dans les clubs », La Vie sportive du Nord et du Pas-de-Calais, no 43,‎ , p. 4-5 (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Le nouveau terrain de l'U.S.Q. », Le Journal de Rouen,‎ , p. 4
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  10. « René Marcel Diouris Mort pour la France le 16-06-1940 (Aube, 61 - Orne) », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr, Ministère de la Défense (consulté le ).
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  45. DT Foot saison 2001 à 2007
  46. Daniel Horlaville : L'homme tranquille de Quevilly par Jacques Touffait.
  47. « Moyennes d'affluences de spectateurs Quevilly » (consulté le ).
  48. Grégory CARU-THOMAS, « Football. Agressions, vol, locaux retournés : la guerre entre les ultras de QRM et du FCR déclarée ? », sur Paris-Normandie, (consulté le )

Bibliographie

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  • Charles Bartissol et Christophe Bartissol, Les Racines du football français, Artigues-près-Bordeaux, PAC, , 285 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jacques Simon, Un siècle de football normand, Bayeux, Éditions Charles Corlet, , 120 p. (ISBN 2-85480-753-7) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Thierry Berthou, Dictionnaire historique des clubs de football français-Tome 2 : Mulhouse : White Rovers, Créteil, Pages de Foot, , 317 p. (ISBN 2-913146-02-3) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • André Boëda, Union sportive quevillaise : Un siècle de football 1902-2002, Dieppe, Éditions Bertout, , 62 p. (ISBN 2-86743-465-3) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Collectif, Coupe de France, la folle épopée, Turin, L'Équipe, , 258 p. (ISBN 978-2-915535-62-4) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • André Boëda, Petit-Quevilly dans la cour des grands, Elbeuf, Éditions EDN, , 224 p. (ISBN 978-2-9542411-0-4) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Vidéographie

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Liens externes

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