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Turin

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Turin
Torino
Turin
De haut en bas et de gauche à droite : Panoramique, Palais royal, Borgo Medioevale, Mole Antonelliana, Palais Madame, Gran Madre et Monte dei Cappuccini sur le , Piazza San Carlo.
Blason de Turin
Armoiries
Drapeau de Turin
Drapeau
Noms
Nom piémontais Turin
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région du Piémont Piémont 
Ville métropolitaine Turin 
Maire
Mandat
Stefano Lo Russo (PD)
2021-2026
Code postal 10100
Code ISTAT 001272
Code cadastral L219
Préfixe tel. 011
Démographie
Gentilé Turinois (en français)
torinesi (en italien)
turinèis (en piémontais)
Population 841 600 hab. ([1])
Densité 6 473 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 00″ nord, 7° 42′ 00″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 715 m
Superficie 13 001 ha = 130,01 km2
Divers
Saint patron Jean le Baptiste
Fête patronale
Localisation
Localisation de Turin
Localisation dans la ville métropolitaine de Turin.
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Turin
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Turin
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Turin
Liens
Site web www.comune.torino.it

Turin (en piémontais : Turin /tyˈɾɪŋ/ ; en italien : Torino /toˈrino/) est une ville italienne, chef-lieu de la ville métropolitaine de Turin et de la région du Piémont. Turin a été la capitale des États de Savoie de 1563 à 1713, du royaume de Sicile de 1713 à 1720, du royaume de Sardaigne de 1720 à 1861 et du royaume d'Italie de 1861 à 1865.

Géographie

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Turin est traversée selon un axe nord-sud par le fleuve , et selon un axe est-ouest par le 45e parallèle. La ville est bordée à l'est par la colline turinoise qui surplombe la ville, et à l'ouest par les Alpes avec le val de Suse.

L'agglomération de Turin compte près de 1 700 000 habitants, tandis que son aire urbaine compte 2 200 000 habitants, ce qui en fait la quatrième plus grande ville d'Italie.

Le boom économique, souvent appelé il miracolo economico, a été particulièrement marqué à Turin dans les années de l'après-guerre (migration intérieure des gens du Sud et de la Vénétie vers le Nord-Ouest) et l'agglomération reste un poumon économique du pays avec de nombreuses activités, notamment industrielles : automobiles et sous-traitance (Fiat), micro-informatique (Olivetti), construction ferroviaire, assurances (Toro, Reale Mutua), banques (San Paolo, CRT), transports routiers, mode et textile (Borbonese, Carlo Pignatelli, Kristina Ti, Fisico, Brooksfield, Jaggy, Kappa, Superga), industries agroalimentaire et dérivées (Lavazza, Martini).

Le climat de Turin est de type continental humide à été chaud (Cfa selon la classification de Köppen), caractéristique du Nord de l’Italie, avec comme particularité de forts écarts de température entre l'hiver et l'été qui lui donnent une tendance continentale. La pluviométrie atteint un maximum au printemps (et un maximum secondaire au mois d'octobre). En outre, la ville est soumise à la proximité climatique des Alpes et à des vents de foehn.

Climat à Turin
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) −3 −1 2 6 10 14 16 16 13 7 2 −2
Température maximale moyenne (°C) 6 8 13 17 21 25 28 27 23 17 11 7
Ensoleillement (h) 4 4 5 6 6 7 8 7 6 5 4 4
Précipitations (mm) 41 53 77 104 120 98 67 80 70 89 76 42
Humidité relative (%) 75 75 67 72 75 74 72 73 75 79 80 80
Source : Il meteo[2]

Environnement

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Turin vue du Monte Cappuccini.

Selon les chiffres communiqués en 2016 par l'Agence européenne de l'environnement, la moyenne annuelle de concentration de particules en suspension atteint 29 µg/m3 à Turin, alors que la limite européenne autorisée est de 25. La ville est en outre fortement polluée à l'ozone et au dioxyde d'azote, ce dernier, de 70 µg/m3, dépasse largement la moyenne annuelle limite de 40 µg/m3[3].

La porte palatine de Turin.

L'histoire de Turin débute au IIIe siècle av. J.-C. quand, le long de la rive du Pô, s'installent les premières tribus celtiques, les Taurins à la recherche de plaines cultivables. Elles sont appelées taurines, d’où le nom de leur première implantation : Taurasia. Toute la Gaule cisalpine, dont la cité des Taurins, est soumise peu à peu par Rome au cours des IIIe et IIe siècles av. J.-C. En 218 av. J.-C., les Tauriens sont alliés de Rome : leur petite forteresse est assiégée et prise lors de la traversée des Alpes par Hannibal avec ses fameux éléphants ; le chef carthaginois fait alliance avec les Insubres de Milan et autres peuples celtes et ligures de la plaine du Pô.

À l'époque de Jules César, on fait construire la Porta Palatina (« porte palatine ») présente aujourd'hui à côté de la place de la République.

Piazza San Carlo.

Turin est refondée le de l’an 9 av. J.-C., à l'époque romaine par Auguste, sous le nom d'Augusta Taurinorum. Le blason municipal illustre cette origine avec son taureau doré. En 312 la ville est prise par Constantin Ier.

Après la chute de l'Empire romain, la ville fut conquise par les Lombards, puis par les Francs de Charlemagne (773). Elle appartient ensuite à la maison d’Ivrée, du milieu du Xe siècle au milieu du XIe siècle. Après le mariage d'Adélaïde de Suse avec, Othon, le fils d'Humbert Ier de Savoie, la famille des comtes de Savoie en hérite. En 1419, la Savoie annexe la majorité du Piémont.

Développement

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La ville prend son essor en 1563, lorsqu'elle devient la capitale des États de Savoie à la place de Chambéry. En 1706, pendant la bataille de Turin, les Français assiègent la ville pendant 117 jours sans la conquérir. Elle devient la capitale du royaume de Sicile quand cette île est attribuée au duc de Savoie par le traité d'Utrecht en 1713, puis de celui de Sardaigne en 1720 après échange des îles et des titres royaux. Devenue la capitale d'un royaume européen, Turin compte environ 90 000 habitants à l'époque.

En 1798, Turin est prise par les Français, lors de la constitution de la République piémontaise. Le , la ville est occupée pendant deux semaines par les troupes austro-russes du général russe Alexandre Souvorov. Ce dernier, le , après une victoire contre la République française à la bataille de la Trebbia, restaure la monarchie en rétablissant le roi de Sardaigne Charles-Emmanuel IV de Savoie sur son trône[4]. Mais la ville est reprise par les Français, en 1800, après la bataille de Marengo.

De 1802 à 1814, Turin devient le chef-lieu du département du Pô. Au XIXe siècle, après l'occupation française sous la Révolution et le Premier Empire, elle devient en peu de temps une imposante capitale.

Turin va lancer le processus d'unification de l'Italie, grâce à Victor-Emmanuel et Camillo Cavour, personnalité politique qui donne le nom de Risorgimento à ce processus d'unification. Avec la participation active de Giuseppe Garibaldi et l'appui militaire du Second Empire français, ces trois hommes vont réussir à unifier l'Italie.

Ainsi, en 1861, Turin est la première capitale du royaume d'Italie, avant de perdre ce rôle en 1865 au profit de Florence, puis de Rome en 1870[5]. Les 21 et , lors du massacre de Turin, des dizaines d'ouvriers sont tués dans la répression sanglante d'une manifestation[6]. En 1871, le tunnel du Fréjus est ouvert, ce qui transforme Turin en un nœud de communication important entre l'Italie et la France. La ville compte alors 250 000 habitants. Quelques-uns des monuments les plus emblématiques de la ville, comme le musée égyptien ou le Mole Antonelliana, sont construits durant cette période.

Palais Madame.

La ville industrielle

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Depuis 1899, Turin est le siège historique du constructeur automobile Fiat. Une exposition internationale des arts décoratifs modernes se tient à Turin en 1902, à l'apogée de l'Art nouveau, et la ville accueille l'Exposition universelle en 1911. À l'époque, Turin passe à 430 000 habitants.

Après la Première Guerre mondiale, les conflits entre les travailleurs et les industriels s'aggravent. Les premières grèves ont lieu ; en 1920, au cours du Biennio rosso, l'usine du Lingotto est occupée. Les ouvriers de la ville forment des comités d’usine, élisent leurs représentants, sur le modèle des soviets. Le patronat adresse une fin de non-recevoir aux demandes des travailleurs[6]. Turin devient un centre industriel important au cours de la première partie du XXe siècle, grâce principalement à l'industrie automobile, de sorte que la ville gagne le surnom de la capitale de l'automobile.

Turin est la cible de bombardements stratégiques des Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale ; elle est lourdement endommagée par les raids aériens. La ville est une cible en raison de sa production industrielle, dont Fiat, qui produit des avions, des chars et des automobiles pour l'effort de guerre de l'Axe. Turin est libérée par les partisans italiens le après une insurrection générale. « La population de la ville et les ouvriers d'usine en particulier durent assumer l'essentiel des combats. La bataille fit rage autour des usines occupées par les travailleurs - Lancia, Spa, Grandi Motori, Fiat Mirafiori, Ferriere, et bien d'autres. Les ouvriers résistèrent avec détermination jusqu'à ce que les partisans contre-attaquent, balayant les restes des forces fascistes[7]. »

Turin moderne

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Turin vue de Superga.

Après la Seconde Guerre mondiale, Turin est rapidement reconstruite et sa base industrielle connaît un développement considérable durant les années 1950 et 1960, ce qui attire des centaines de milliers de migrants venus des régions du sud de l'Italie. En 1957, la ville partage avec Bordeaux le Prix de l'Europe[8]. La population atteint 1 million d'habitants en 1960 et culmine à près de 1,2 million en 1971. Dans les années 1970 et 1980, la crise de l'industrie automobile frappe durement la ville, et sa population commence à décroître fortement, perdant plus d'un quart de son total en 30 ans.

Après 35 jours de grève, la marche des quarante mille le à Turin[9] est une manifestation antisyndicale qui pousse le syndicat à clore le conflit par un accord en faveur de Fiat. En quelques années, le nombre de salariés du groupe Fiat chute de 200 000 à 120 000 dans tout le pays[10].

En 1983, l'équipe municipale menée par le communiste Novelli depuis huit ans est contrainte à la démission en raison de leur implication dans une affaire de corruption pour des opérations immobilières et de travaux publics, pour laquelle sont arrêtés le chef du groupe communiste à l'assemblée régionale du Piémont, trois adjoints municipaux socialistes et d'autres membres des administrations régionale et municipale[11].

En 2006, Turin accueille les XXes Jeux olympiques d'hiver. Les investissements effectués à cette occasion dans la ville et les infrastructures — telles que le métro — contribuent à sa modernisation.

En 2012, Turin accueille la dix-huitième édition du festival international de chant choral, Europa Cantat.

Le , une bousculade lors de la projection de la finale de la Ligue des champions fait 2 morts et 1 526 blessés.

Le , l'Union européenne de radio-télévision (UER) et le radiodiffuseur italien RAI ont annoncé que la ville accueillerait le Concours Eurovision de la chanson 2022 au Pala Alpitour, à la suite de la victoire de l'Italie au concours de 2021. Les demi-finales du concours ont eu lieu les 10 et et la finale le . Cela aura été la première fois que Turin accueille le concours[12].

Administration

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Turin est divisée en 10 arrondissements qui ne correspondent pas nécessairement aux quartiers historiques de la ville.

Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1946 Giovanni Roveda PCI  
1946 1948 Celeste Negarville PCI  
1948 1951 Domenico Coggiola PCI  
1951 1962 Amedeo Peyron DC  
1962 1964 Giovanni Carlo Anselmetti DC  
1964 1965 Luciano Jona PLI  
1965 1968 Giuseppe Grosso DC  
1968 1970 Andrea Guglielminetti DC  
1970 1973 Giovanni Porcellana DC  
1973 1973 Guido Secreto PSI  
1973 1975 Giovanni Picco DC  
1975 1985 Diego Novelli PCI  
1985 1987 Giorgio Cardetti PSI  
1987 1990 Maria Magnani Noya PSI  
1990 1992 Valerio Zanone PLI  
1992 1993 Giovanna Cattaneo Incisa PRI  
1993 2001 Valentino Castellani DS  
2001 2011 Sergio Chiamparino PD  
2011 2016 Piero Fassino PD  
2016 2021 Chiara Appendino M5S  
2021 en cours Stefano Lo Russo PD  
Les données manquantes sont à compléter.
  • Villaretto ;
  • Reaglie ;
  • Cavoretto.

Communes limitrophes

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Venaria Reale, Settimo Torinese, Borgaro Torinese, San Mauro Torinese, Collegno, Rivoli, Baldissero Torinese, Grugliasco, Pino Torinese, Orbassano, Pecetto Torinese, Beinasco, Moncalieri, Nichelino.

Démographie

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Tableau des résidents étrangers à Turin en 2008[13]
Pays de naissance Population
Drapeau de la Roumanie Roumanie 47 675
Drapeau du Maroc Maroc 17 532
Drapeau du Pérou Pérou 7 041
Drapeau de l'Albanie Albanie 5 371
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 4 441
Drapeau de l'Égypte Égypte 3 291
Drapeau de la Moldavie Moldavie 2 951
Drapeau des Philippines Philippines 2 713
Drapeau du Nigeria Nigeria 2 645
Drapeau du Brésil Brésil 1 804
Drapeau de la Tunisie Tunisie 1 604
Drapeau de l'Équateur Équateur 1 345
Drapeau du Sénégal Sénégal 1 312
Drapeau de la France France 1 171
Drapeau de l'Espagne Espagne 656
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 637
Drapeau du Bangladesh Bangladesh 592

Le document le plus ancien sur la population de Turin date de l'année 1377 : cette année-là, la ville compte 4 200 habitants. En 1598, ils sont 11 600, 36 400 en 1631, 80 700 en 1799, 137 000 en 1848[14].

Habitants recensés (en milliers)


Le Lingotto.
Fiat 500, (1957)-(2007).

Turin est un centre industriel important où se trouve l'ancien siège de l'entreprise automobile Fiat, maintenant situé aux Pays-Bas depuis le rachat de Chrysler par le groupe Fiat (FIAT-Chrysler). La ville a un PIB de 58 milliards de dollars et est la 78e ville la plus riche en pouvoir d'achat.

Turin est le foyer du complexe industriel du Lingotto, qui fut à une époque la plus grande usine automobile du monde, et abrite aujourd'hui un centre des congrès, une salle de concert, un multiplexe, une galerie d'art, un centre commercial et un hôtel. Les autres grandes entreprises fondées à Turin sont Lancia, Pininfarina, Bertone, Sparco, Italdesign, Ghia, Fioravanti, Stola, Intesa Sanpaolo le grand groupe bancaire, Borbonese et Mialuis dans le cuir, Kristina Ti et Fisico dans le prêt-à-porter, Carlo Pignatelli dans le vêtement de mariage, Kappa dans le sport, Superga, Invicta (1821), Laura Tonatto, Nicolao 1804 et Xerjoff dans le monde des parfums haut de gamme, Lavazza et Vergnano dans le café, Martini & Rossi et les fabriques de chocolat Caffarel, Streglio, Guido Gobino, Domori.

La ville est également connue pour son industrie de l'aéronautique (Alenia). Les modules Harmony, Columbus et Tranquillité, composants de la Station spatiale internationale, ainsi que la coupole et tous les MPLM ont été produits à Turin. Les projets des futurs lanceurs européens au-delà d'Ariane 5 seront aussi gérés depuis Turin, par la nouvelle société NGL, une filiale d'EADS (70 %) et la Leonardo Division des Avions (30 %).

Turin est aussi le berceau de quelques-unes des principales entreprises du pays, telles Telecom Italia, la RAI, et le cinéma. La plupart de ces industries ont déménagé depuis leur siège dans d'autres parties de l'Italie, mais Turin conserve encore le musée national du Cinéma (dans le bâtiment du môle d'Antonelli).

Turin s'est aussi imposée comme une destination touristique de plus en plus populaire, soit la 203e dans le monde en 2008, avec environ 240 000 arrivées internationales chaque année. Elle est la 10e destination de l'Italie après Rome, Milan, Venise, Florence, Naples, Palerme, Rimini, Vérone et Gênes.

La gare de Turin-Porta-Susa.

Transport ferroviaire

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Sur le plan ferroviaire, la ville de Turin est desservie par cinq gares : Porta Susa, Turin-Lingotto, Turin-Stura, Turin-Rebaudengo Fossata et Porta Nuova qui est la gare principale disposée en terminus. Elle se trouve au débouché de la ligne du Mont-Cenis, qui par le tunnel ferroviaire du Fréjus, relie les réseaux ferroviaires français et italiens Trenitalia, la ville est ensuite reliée au reste du pays par le réseau InterCity (horaire cadencé) et les ETR 500 (trains à grande vitesse). Une ligne de train à grande vitesse (TGV, TAV en italien) reliant Lyon à Turin via Chambéry, comprenant plusieurs tunnels sous les Alpes, et couplée à une ligne nouvelle de transports de marchandises, est en projet. Elle pourrait être mise en service vers 2025. Par ailleurs, la ligne à grande vitesse Turin-Milan a été mise en service le . Le tronçon entre Turin et Novare a déjà été mis en service en 2005. Cette ligne permet de raccorder Turin au réseau à grande vitesse Milan-Rome-Naples. Une ligne est en construction entre Milan et Trieste, à l'est.

Transport en commun

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Le métro de Turin.

Turin dispose d'un réseau de tramways. Une ligne de chemin de fer à crémaillère relie le quartier de Sassi à la basilique de Superga. Une ligne de métro automatique de type véhicule automatique léger (VAL) a été inaugurée à l'occasion des Jeux olympiques d'hiver : elle a d'abord relié la place XVIII Dicembre, près de la gare de Porta Susa, à la périphérie ouest de la ville, avant d'être prolongée jusqu'à la gare de Porta Nuova en 2007, au quartier du Lingotto en 2011 et à la Piazza Benghazzi en 2021.

Transport aérien

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L'aéroport Sandro-Pertini de Turin Caselle est situé à 16 km au nord du centre-ville. Il est relié à la ville par une autoroute (Raccordo Autostradale Torino-Caselle) et par un train.

L'Université de Turin.

Chaque année, la ville de Turin accueille 100 000 étudiants[15].

Turin abrite l'une des plus anciennes universités d'Italie, l'université de Turin, qui se classe toujours parmi les meilleures universités d'Italie. Une autre université établie dans la ville est l'École polytechnique de Turin, qui se classe parmi les 50 premières universités dans le monde et numéro 1 en Italie[16]. L'école de commerce ESCP Europe, classée parmi les 10 meilleures écoles de commerce en Europe, a également un campus à Turin. Ces dernières années, deux petits établissements de langue anglaise de l'enseignement supérieur ont été ouverts (St. John International University, International University College de Turin).

En 2023, Turin accueillera le congrès mondial d’espéranto[17].

Littérature

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Depuis de nombreux siècles et notamment depuis la création de la cour du duché de Savoie, Turin a attiré les écrivains.

L'un des écrivains les plus célèbres du XVIIe siècle est Giambattista Marino, qui, en 1608, s'installe à la cour de Charles-Emmanuel Ier de Savoie, bien qu'il y ait pourtant subi une tentative d'assassinat par un rival, Gaspar Murtola, et a ensuite été emprisonné pendant un an pour ce qu'il avait dit et écrit contre le duc, et peut-être pour cela, en 1615, il quitta Turin et s'installa en France.

Les principales figures littéraires au cours de l'époque baroque à Turin ont été Emanuele Tesauro et Alessandro Tassoni, puis le poète Vittorio Alfieri qui y a séjourné pendant quelque temps. La situation était très différente au XIXe siècle, surtout après que la ville est devenue un point de référence pour l'unification italienne et, ultérieurement, la capitale du royaume d'Italie. En effet, dans ces années de nombreux écrivains résidaient dans la ville : Tommaseo, Settembrini et John Meadows ou encore Olimpia Savio, une femme majeure de la littérature et de la culture de cette époque.

À la fin du XIXe et début du XXe siècle, Turin accueillait des écrivains comme Guido Gozzano, Edmondo De Amicis, Emilio Salgari et Dino Segre, connu sous le pseudonyme de Pitigrilli.

Turin a un rôle très important dans la littérature italienne après la Seconde Guerre mondiale : elle agit comme un catalyseur avec la maison d'édition fondée en 1933 par Giulio Einaudi auprès de laquelle ont travaillé des intellectuels renommés dont Felice Balbo, Norberto Bobbio, Italo Calvino, Cesare Cases, Gianfranco Contini, Oreste del Buono, Carlo Dionisotti, Franco Fortini, Carlo Fruttero, Leone Ginzburg, Natalia Ginzburg, Antonio Giolitti, Franco Lucentini, Massimo Mila, Carlo Muscetta, Cesare Pavese, Giaime Pintor, Vittorio Strada, Franco Venturi, Elio Vittorini[18].

La Mole Antonelliana, siège du musée national du cinéma, à Turin.

Turin est la ville par laquelle le cinéma a été introduit en Italie, en raison de la proximité historique, géographique et culturelle avec le cinéma français et les frères Lumière de Lyon. C'est à Turin, en , que les inventeurs ont effectué le repérage du premier tournage d'un film jamais produit en Italie et, en novembre, dans la Via Po, la première représentation devant un public payant.

Certains des premiers films italiens ont d'abord été diffusés à Turin à partir de 1907. Ce fut le cas du film de Giovanni Pastrone, Cabiria, en 1914, l'un des premiers films à succès de l'histoire.

En 1956, le musée national du Cinéma a ouvert, d'abord hébergé dans le Palazzo Chiablese, puis, à partir de 2000, dans le bâtiment de la Mole Antonelliana. Dans les années 1980 un groupe d'universitaires et de critiques de Turin a donné naissance, avec le soutien des autorités locales, au festival du film, qui depuis 1997 a été rebaptisé le « Festival du film de Turin » pour obtenir un point de référence au niveau international, en particulier pour le cinéma expérimental et de la jeunesse, en second lieu après le Festival du film de Venise en Italie.

Se tiennent également dans la ville le Festival du film Lovers (festival LGBT), le Festival international du cinéma féminin, le Festival du film Sottodiciotto lié aux thèmes de l'adolescence, CinemAmbiente et VIEW Conference, un événement consacré à la réalité virtuelle.

Aujourd'hui, Turin est un des centres principaux du cinéma et de la télévision en Italie.

Le duc Emmanuel-Philibert de Savoie a permis à Turin de devenir un important tribunal et les ducs avaient l'ambition de transformer la ville en une grande capitale artistique et culturelle. C'est pourquoi un grand nombre d'artistes de grande réputation, en particulier les architectes et les planificateurs, comme Carlo di Castellamonte et son fils Amedeo, Guarino Guarini et, au XVIIIe siècle, Filippo Juvarra ont fait construire de beaux bâtiments.

Quant à la peinture et les arts visuels, Turin devient un point de référence, en particulier au XXe siècle. Dans les années 1920, grâce au peintre Felice Casorati, qui a inspiré un certain nombre d'étudiants, appelé le groupe des six de Turin, dont Carlo Levi, Henry Paolucci, Gigi Chessa, Francis Menzio, Nicola Galante et Jessie Boswell. Dans ce courant également, deux artistes importants : le sculpteur Umberto Mastroianni et l'architecte Carlo Mollino.

Entre les années 1960 et 1970, Turin est devenue le centre international de l'Arte Povera, avec la présence dans la ville d'artistes tels que Alighiero Boetti, Mario Merz, Giuseppe Penone, Piero Gilardi et Michelangelo Pistoletto.

Ces années sont marquées par l'influence artistique forte d'un designer, Armando Testa, le fondateur de l'agence de publicité. Opèrent actuellement dans la ville des artistes établis, comme Ugo Nespolo et Carol Rama.

La première organisation internationale des étudiants

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C'est à Turin que fut fondée le par le Turinois Efisio Giglio-Tos la Corda Fratres - Fédération internationale des étudiants, appelée aussi Corda Fratres - F.I.D.E. ou simplement Corda Fratres, une organisation internationale, ni politique, ni religieuse, ni commerciale, ni humanitaire, festive et fraternelle d'étudiants.

Disparue dans les années 1920, elle compta des dizaines de milliers d'adhérents sur les cinq continents et fut la première — et seule à ce jour — société festive et carnavalesque universelle et la première association internationale des étudiants.

Un foyer d'idées politiques

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Portrait d'Antonio Gramsci.

Lors du Risorgimento, la ville de Turin devient le foyer de la lutte pour l'unification italienne. Au début, ce plan a été poursuivi par un groupe de modérés du Piémont catholique et fidèle à la monarchie : parmi eux se trouvaient Vincenzo Gioberti, Cesare Balbo et Massimo d'Azeglio, convaincus que l'unification de l'Italie serait une fédération dirigée par le pape et par l'armée de Charles-Albert de Sardaigne. Tel était le plan du néo-guelfisme, une pensée politique fondée sur l'unification derrière le pape.

Camillo Cavour a repris certaines de leurs idées, mais dans un sens plus libéral et progressiste. Il rejetait l'insurrection et la vision démocratique de Giuseppe Mazzini, il était un partisan d'un programme de réformes économiques et sociales qui devait conduire d'abord le Piémont et puis l'Italie, grâce à l'alliance des élites de la péninsule, au niveau des nations avancées. Devenu Premier ministre, Cavour s'oriente vers un système d'alliances avec Napoléon III et le Royaume-Uni qui conduisent des gouvernements libéraux. Cavour a encouragé la liberté d'association, les sociétés d'aide mutuelle et l'éducation populaire.

Un renouvellement de la pensée libérale est venu avec le nouveau siècle, en raison de la participation massive et accrue à la vie politique et la croissance du mouvement ouvrier, incarnées par Piero Gobetti.

Gobetti condamnait la classe dirigeante libérale qui a conduit au fascisme, tout en se considérant comme l'héritier de la pensée de Cavour. Toutefois, Gobetti incluait le prolétariat et la bourgeoisie dans le moteur du renouveau moral et politique de la nation.

Dans la même ville, immédiatement après la Première Guerre mondiale, Antonio Gramsci, Palmiro Togliatti, Angelo Tasca et Umberto Terracini avaient donné naissance au magazine « Le nouvel ordre », qui constituait le noyau du Parti communiste italien en 1921. Ce magazine condamnait les socialistes réformistes, en prenant exemple sur les conseils d'usine soviétique et l'expérience de la ligne de la lutte politique.

Turin a été au centre de la culture politique italienne grâce à l'apport de nombreux intellectuels après la Seconde Guerre mondiale, entre autres, le groupe d'étudiants et de professeurs qui ont servi dans les rangs de la Justice et la Liberté et Parti de l'action, les héritiers de la pensée Gobetti (entre autres, Cesare Pavese, Massimo Mila, Natalia Ginzburg, Alessandro Galante Garrone, Vittorio Foa et Norberto Bobbio).

La ville a accueilli les Jeux olympiques d'hiver en 2006.

Jeux olympiques 2006

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Turin a accueilli les Jeux olympiques d'hiver du 10 au .

La ville est également renommée pour ses équipes de football, la Juventus et le Torino FC. La Juventus est le club le plus titré d'Italie et aussi le plus soutenu au niveau national. Les tifosi du « Toro », de leur côté, affirment que dans la ville c'est leur équipe qui totalise le plus grand nombre de supporters.

Le Stadio delle Alpi a été l'un des stades d'accueil pour la Coupe du monde de football de 1990. Il a été démoli en 2006 pour faire place au nouveau stade de la Juventus : le Juventus Stadium.

Torino Football Club

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Créé en 1906, le club du taureau fut l'une des premières équipes de football italienne. En 1949, dans la catastrophe aérienne de Superga, un avion transportant près de l'ensemble de l'équipe du FC Torino (à cette époque, l'équipe la plus importante en Italie et connue comme la Grande Torino) s'est écrasé dans la basilique de Superga dans les collines de Turin. 31 personnes périrent dans le crash.

Lors de l'été 2018, le club s'offre les services de Cristiano Ronaldo pour environ 105 millions d'euros dans ce que les médias italiens ont appelé « l'affaire du siècle ». Ce transfert est réalisé alors que les recettes de la Juventus ont plus que doublé en cinq ans (+107 %), en passant de 195 millions d'euros en 2012 à 406 en 2017[19].

La FISA (Fédération internationale d'aviron) a été fondée à Turin en 1892.

Gastronomie

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Le Bicerin.

Les entreprises de production de chocolat à Turin produisent un chocolat typique, appelé Gianduiotto, du nom de Gianduja, un masque de la Commedia dell'arte locale, ainsi que de nombreux autres types de chocolat. Chaque année, la ville organise CioccolaTò, un festival de deux semaines consacré au chocolat avec les principaux producteurs de chocolat piémontais, comme Caffarel, Streglio, Venchi et autres, ainsi que certaines grandes sociétés internationales, telles Lindt & Sprüngli.

La chaîne de magasins de produits alimentaires Eataly ouvre son premier point de vente au Lingotto en . Le concept s'exporte dans d'autres villes italiennes (Milan, Bari, Rome, Gênes...) ainsi qu'à l'étranger (Moscou, Tokyo, New York, Boston...)[20].

Le Bicerin est né dans un café turinois, il est reconnu depuis 2001 comme produit piémontais traditionnel. Du côté des boissons, la ville connait plusieurs spécialités comme le Vermouth, le San Simone. Turin a même inventé son propre soda, le Mole Cola qui tire son nom de la Mole Antonelliana.

Monuments et curiosités

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Carte
Carte interactive du patrimoine de Turin.

Le complexe des Résidences de la Maison royale de Savoie à Turin et dans les villes voisines de Rivoli, Moncalieri, Venaria Reale, Agliè, Racconigi, Stupinigi, Pollenzo et Govone a été déclaré patrimoine mondial par l'UNESCO en 1997.

  • Le corso Francia, l'avenue la plus longue de Turin,
  • Les rues avec arcades qui totalisent 18 kilomètres de promenades abritées et en font une caractéristique de cette ville au climat alpin,
Église Gran Madre.
Photo Mario Gabinio.

Architecture civile

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  • La Mole Antonelliana, haute de 167 mètres, domine la ville de sa silhouette caractéristique. Construite à l'origine pour servir de synagogue, c'est aujourd'hui un musée du cinéma,
  • Turin est une des villes italiennes des cafés historiques : cafés prestigieux, centenaires, bicentenaires, ceux-ci sont un foyer culturel et culinaire, tels que le Mulassano, qui, en 1925, fit importer le tramezzino de l'Amérique en Italie, où ce petit sandwich de mie de pain est devenu extrêmement apprécié par les Italiens. Des cafés tels que le Fiorio, ont été fréquentés par d'importantes personnalités culturelles et politiques telles que Friedrich Nietzsche, Mark Twain et Cavour,
  • Beaucoup de bâtiments témoignent de la spécificité du baroque piémontais, presque l'unique exemple (à part l'église Saint-Bruno-les-Chartreux, à Lyon) de style baroque où les constructions ne sont pas peintes et où les briques sont apparentes.
  • Le bourg médiéval dans le parc du . Une reconstitution de village médiéval avec la vision du romantisme du XIXe siècle,
  • Le théâtre Regio, une des plus prestigieuses scènes d'opéra d'Italie,
  • Le Lingotto est une ancienne usine Fiat, transformée en centre commercial et centre de congrès par Renzo Piano. Le Lingotto est célèbre pour sa piste d'essai automobile sur son toit.

Édifices religieux

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Sphinx au musée égyptologique de Turin.

Parcs et jardins

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La fontaine lumineuse du parc du Valentino, en 1961.

Le parc le plus populaire de la ville est le parc du Valentino. En 1961 pour les célébrations d'Italia 61 (cent ans de l'unité italienne), une exposition internationale bien renommée Flor 61 (Fleurs du monde entier à Turin) se tient dans le parc : 800 exposants de 19 nations participent à cette exposition. Pour l'occasion, le projet d'éclairage du parc, de ses fontaines et de ses chemins, est accompli par Guido Chiarelli, ingénieur en chef à la mairie.

Les autres parcs importants sont : le Parco della Pellerina, le Parco del Colletto et le parc Rignon récent Colonnetti. Autour de la ville, il existe plusieurs autres parcs, comme le parc de la Mandria et le Parco della Palazzina di Caccia di Stupinigi, et ceux situés sur les collines de Turin.

De nombreux parcs sont plus petits, ils se trouvent dans les différents quartiers : il y a aussi 240 terrains de jeux installés dans ces parcs. Le maire Amedeo Peyron a réalisé dans le début des années 1960 le premier jardin en Italie avec des jeux pour les enfants.

Les jardins de Turin comprennent l'Orto Botanico dell'Università di Torino, un jardin botanique historique.

Personnalités liées à la ville

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XVIe et XVIIe siècles

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Ordre chronologique

XVIIIe siècle

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Ordre chronologique

XIXe siècle

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Ordre chronologique

XXe siècle

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Ordre chronologique

Citoyens d'honneur

Résidents notables

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Rita Levi Montalcini.
Giovanni Agnelli.
Alessandro Del Piero.

Jumelages et accords de collaboration

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La ville de Turin est jumelée avec[22] :

La ville entretient des accords de collaboration avec[22] :

Galerie de photos

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Notes et références

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  1. « https://demo.istat.it/?l=it »
  2. (it) « Clima Torino », sur Il meteo
  3. « Pollution de l'air: voici les points noirs de la carte européenne », sur Nice-Matin, .
  4. Data.bnf.fr, Piémont (Italie) -- 1798-1799 (République piémontaise), consulté le .
  5. Géraldine Djament-Tran, « Le débat sur Rome capitale (1861-1871) : choix de localisation et achèvement de la construction nationale italienne », Revue historique, Presses universitaires de France, vol. 2009/1, no 649,‎ , p. 99–118 (ISBN 9782130573104, ISSN 0035-3264, DOI 10.3917/rhis.091.0099, lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b Gaël De Santis, « Turin, terre de soulèvements ouvriers », sur L'Humanité,
  7. Paul Ginsborg A History of Contemporary Italy. Society and Politics, 1943-1988, 1990, page 67.
  8. Source.
  9. (it) « IL GIORNO DEI QUARANTAMILA », sur repubblica.it
  10. Guido Crainz, « Les transformations de la société italienne », sur cairn.info
  11. « Italie Les scandales de Turin et de Rome secouent fortement l'opinion publique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (en-GB) « Turin, Italy, to host the 66th Eurovision Song Contest in May 2022 🇮🇹 », sur Eurovision.tv,‎ (consulté le ).
  13. Statistiche demographique fiche ISTAT.
  14. André Covino (trad. Justin Dogliani), Turin, description illustrée, Turin, Imp. Ch. Favale et Cie, , 177 p., p. 32.
  15. (it) Paolo Coccorese, « Università a Torino, uno studente vale 437 euro », sur torino.corriere.it, (consulté le ).
  16. Classement académique des universités mondiales, publié par l'Institute of Higher Education de Shanghai Jiao Tong University, dans l'ingénierie, la technologie et des sciences informatiques.
  17. (eo) « Universala Esperanto-Asocio : Gazetaraj Komunikoj », sur uea.org (consulté le ).
  18. Severino Cesari, Colloquio con Giulio Einaudi, Torino 2007.
  19. « Prix des transferts : pourquoi le mercato va continuer à battre des records - Foot - Transferts », sur L'Équipe, (consulté le ).
  20. « Les Galeries Lafayette lancent la campagne d'Eataly - Les Echos », sur www.lesechos.fr (consulté le ).
  21. ou bien 1765.
  22. a et b Gemellaggi e Accordi.

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Articles connexes

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Liens externes

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