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Sainte-Gemme (Indre)

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Sainte-Gemme
Sainte-Gemme (Indre)
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement Le Blanc
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Brenne
Maire
Mandat
Jean-Louis Marcq
2020-2026
Code postal 36500
Code commune 36193
Démographie
Gentilé Saint-Gemmois
Population
municipale
253 hab. (2021 en évolution de −5,95 % par rapport à 2015)
Densité 7,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 51′ 11″ nord, 1° 20′ 24″ est
Altitude Min. 94 m
Max. 138 m
Superficie 32,5 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Châteauroux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Blanc
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Sainte-Gemme
Géolocalisation sur la carte : France
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Sainte-Gemme
Géolocalisation sur la carte : Indre
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Sainte-Gemme
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Sainte-Gemme
Liens
Site web http://www.sainte-gemme-indre.fr

Sainte-Gemme est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Géographie

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Localisation

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La commune est située dans l'ouest[1] du département, dans la région naturelle de la Brenne, au sein du parc naturel régional de la Brenne.

Les communes limitrophes[1] sont : Saulnay (6 km), Vendœuvres (6 km), Arpheuilles (7 km), Saint-Genou (8 km), Buzançais (8 km) et Mézières-en-Brenne (10 km).

Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Châteauroux (28 km), Le Blanc (32 km), Issoudun (51 km) et La Châtre (58 km).

Carte
Localisation de la commune de Sainte-Gemme

Hameaux et lieux-dits

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Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Touche Renard,le Chatelier, la Poterie et la Ronde[2].

Géologie et hydrographie

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La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].

Le territoire communal est arrosé par la rivière Claise[2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 732 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Murs à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communication et transports

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Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 24, 58, 58A, 63B et 926[10].

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Châteauroux[10], à 31 km.

Sainte-Gemme est desservie par la ligne Q du Réseau de mobilité interurbaine[11].

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[10], à 34 km.

Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée 46[2].

Au , Sainte-Gemme est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteauroux, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,9 %), prairies (22,6 %), terres arables (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), zones humides intérieures (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), zones urbanisées (0,7 %), eaux continentales[Note 2] (0,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[17] de la commune :

Date du relevé 2013
Nombre total de logements 193
Résidences principales 62,7 %
Résidences secondaires 19,2 %
Logements vacants 18,1 %
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 86,8 %

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Sainte-Gemme est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Brenne, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Gemme.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 198 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 181 sont en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

Ce commune tire son nom de sainte Gemme de Saintonges. Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Les Sablons[23].

Ses habitants sont appelés les Saint-Gemmois[24].

La commune fut rattaché de 1973 à 2015 au canton de Mézières-en-Brenne.

Politique et administration

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La commune dépend de l'arrondissement du Blanc, du canton du Blanc, de la première circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Cœur de Brenne[13].

Elle est jumelée depuis 2000, avec la commune de Nidzica, en Pologne.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Charles de Lejay de Bellefond DVD  
2004 mars 2008 Joffrette Pornet ? ?
mars 2008[25] mars 2014 Marinette Champenois ? Secrétaire
mars 2014[26] Cyril Fourier ? ?
En cours Jean-Louis Marcq[27] [SE] Ouvrier
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 253 habitants[Note 3], en évolution de −5,95 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
473590538611622674583595606
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
607600592588617620623618604
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
597631592581526535500454485
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
423362294267284273266264264
2018 2021 - - - - - - -
258253-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune ne possède pas de lieu d'enseignement.

Manifestations culturelles et festivités

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Équipement culturel

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La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

La commune se situe dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de Buzançais[13].

La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage des fromages Valençay[32] et Sainte-maure-de-touraine[33].

Culture locale et patrimoine

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  • Église
  • Monument aux morts

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b et c « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
  2. a b et c « Sainte-Gemme » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
  3. « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Sainte-Gemme et Murs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Murs », sur la commune de Murs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Murs », sur la commune de Murs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. a b et c « Sainte-Gemme », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
  11. « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
  12. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  13. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Sainte-Gemme ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châteauroux », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Site de l'Insee : Sainte-Gemme (Indre), consulté le 6 septembre 2016.
  18. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Sainte-Gemme », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  23. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, (lire en ligne).
  24. « Nom des habitants des communes françaises, Sainte-Gemme », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
  25. « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
  26. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
  27. « Des années difficiles en perspective », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre,‎ (lire en ligne).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
  33. « Sainte-maure-de-touraine », sur le site de l'Institut national de l'origine et de la qualité, consulté le 19 février 2018.