Nothing Special   »   [go: up one dir, main page]

Aller au contenu

DGA Techniques hydrodynamiques

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 12 janvier 2014 à 14:45 et modifiée en dernier par Skouratov (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

DGA Techniques hydrodynamiques
Image illustrative de l’article DGA Techniques hydrodynamiques

Type d’ouvrage Centre d'essais et de recherche
Contrôlé par Drapeau de la France France
Coordonnées 49° 15′ 37″ nord, 1° 10′ 59″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
DGA Techniques hydrodynamiques
Géolocalisation sur la carte : Eure
(Voir situation sur carte : Eure)
DGA Techniques hydrodynamiques

Le centre DGA Techniques hydrodynamiques (anciennement bassin d'essais des carènes) est un centre d'essais et de recherche en hydrodynamique et hydroacoustique navale, dépendant de la Direction générale de l'Armement (DGA) du ministère de la défense français, situé à Val-de-Reuil dans le département de l'Eure en Haute-Normandie.

Dans ce centre d'essais sont testées les maquettes des grands programmes navals de la Marine nationale (bâtiment de surface ou sous-marin).

Histoire

Initialement localisé à Paris sur un terrain de 8 hectares se trouvant entre le boulevard du Général-Martial-Valin, le boulevard périphérique et l'avenue de la Porte-de-Sèvres, dans le 15e arrondissement, le premier bassin du centre a été inauguré le , en présence de son principal initiateur, Émile Bertin. Pendant plusieurs décennies, cet outil d'expérimentation reste unique en Europe[1].

Afin de préparer le transfert des activités vers les installations plus modernes de Val-de-Reuil, les moyens d'essais du site parisien furent fermés progressivement à partir des années 1990, le dernier qui resta en activité jusqu'en en 2009 fut le bassin de giration. Le site « historique » fut livré aux pelleteuses tout au long de l'année 2010 afin de permettre la construction des bâtiments du « Projet Balard », opération immobilière destinée à regrouper à Paris, sur un même site, le ministère de la Défense, certains de ses services et divers États-majors.

Moyens d'essais

Par ordre chronologique de mise en service :

Site de Paris[2]

L'ensemble des bassins désignés ci-dessous sont l'œuvre des frères Auguste et Gustave Perret[3] et furent démolis les uns après les autres entre février et décembre 2010.

  • Bassin no 1, mis en service en 1906 est situé le long du boulevard Victor, bassin de traction long de 160 mètres.
  • Cuve à houle de Paris, mise en service en 1936.
  • Bassin de giration, mis en service en 1942, de forme circulaire d'un diamètre de 60 m et d'une profondeur de 5,5 m. Ce bassin permettait l'étude de la manœuvrabilité des bâtiments de surface et des sous-marins. Son bras de traction pouvait atteindre la vitesse de 17°/s. Il fut l'un des rares moyens de ce type dans le monde et resta en activité jusqu'en 2009. Le bâtiment fut démoli en juin 2010[4].
  • Bassin no 2, mis en service en 1950, de près de 145 m de long.
  • Bassin no 3, mis en service en 1970, mesure 220 m de long, 13 m de large et 4,5 m de profondeur. Sa plateforme était capable d'atteindre la vitesse de 8,5 m/s. Ce moyen était équipé d'un générateur de houle.

Les bassins du site de Paris ont progressivement été fermés au fur et à mesure du transfert des activités dans les bassins plus récents et plus grands de Val de Reuil. Le bassin de giration est resté en activité jusqu'en 2009. En 2010 les anciens bassins de Paris ont été détruits pour faire place au chantier de construction du nouveau site du ministère de la défense.

Site de Val-de-Reuil

  • Grand tunnel hydrodynamique, mis en service en 1988.
  • Cuve à houle Roger Brard, mis en service en 1999. Cuve de 30 m de long, 10 m de large, profondeur variable. Générateur à houle oblique
  • B600, mis en service en 2001, bassin de traction de 550 m de long, 15 m de large et 7 m de profondeur. Ce moyen est destiné à l'origine à remplacer les bassins de tractions parisien. Sa plateforme est capable d'atteindre la vitesse de 12 m/s. Son générateur de houle peut créer des vagues de 1 m d'amplitude.
  • cuve d'expérimentation hydrobalistique (moyen spécifique)
  • petit tunnel hydrodynamique

Par ailleurs, DGA Techniques hydrodynamiques dispose sur le site de Val de Reuil de moyens de calcul numérique puissants utilisés en complément des essais pour simuler des écoulements (CFD: Computational Fluid Dynamics) en résolvant les équations de Navier-Stokes, équations de la mécanique des fluides, et prédire le comportement des navires.

Voir aussi

Notes et références

  1. (fr) Pour plus de détails sur le complexe, voir cet article du site meretmarine.com.
  2. Le bassin d'essai des carènes du boulevard Victor. Résumé d'un article de Philippe Virat in Bull. Soc. hist. & arch. du XVème arrondt de Paris – N° 4 – 5 - 6".
  3. « Le « bassin des carènes » et le service technique des constructions navales à Balard : un exemple de cité scientifique à Paris », sur Ministère de la Culture et de la Communication (consulté le )
  4. « A Balard, la fin du bassin de giration pour l'essai des carènes », sur Secret défense (consulté le )

Liens externes