Cowpunk
Origines stylistiques | Punk rock[1], new wave[1], rock sudiste, roots rock, country, country rock |
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Origines culturelles | Fin des années 1970 au Royaume-Uni, et début des années 1980 à Los Angeles |
Instruments typiques | Chant, guitare, basse, batterie, claviers |
Popularité | Underground, modérée pendant les années 1990 |
Voir aussi | Chronologie du punk rock, swamp pop, garage rock, post-punk |
Genres dérivés
Genres associés
Le cowpunk, ou country punk, est un sous-genre musical du punk rock ayant émergé au Royaume-Uni et en Californie à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Il mélange punk rock ou new wave à la musique country, au folk, et au blues[1],[2]. Certains musiciens de la scène sont désormais associés à la country alternative ou au roots rock.
Histoire
[modifier | modifier le code]Un article du New York Times rédigé en 1984 utilise le terme de cowpunk pour catégoriser la musique influencée par le country et non encore associée aux groupes punk et new wave. L'article parle brièvement de l'histoire musicale, du moins celle des États-Unis, expliquant que pendant les années 1980, de nombreux groupes punk et new wave commençaient à acheter des albums de country, puis à faire des reprises rapides de leurs chansons préférées, et que les nouveaux groupes se sont formés et centrés sur cette idée. En 1984, des douzaines de groupes britanniques et américains commencent à « personnaliser la musique country pour la familiariser avec la génération MTV » ; par exemple, le groupe de pop orienté country Boothill Foot Tappers, le groupe de new wave Yip Yip Coyote et des groupes américains comme X, The Blasters, Meat Puppets, Rubber Rodeo, Rank and File, Jason and the Scorchers, et Violent Femmes[1].
Groupes
[modifier | modifier le code]Les groupes du cowpunk incluent The Beat Farmers, The Blasters, Blood on the Saddle, Green On Red, The Gun Club, The Cramps, The Knitters, Lone Justice, The Long Ryders, Los Lobos, Glen Meadmore, Mojo Nixon et Skid Roper, Rank and File, The Rave-Ups, Social Distortion[3], Tex and the Horseheads, Wall of Voodoo[4], et X[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Robert Palmer, « Young Bands Make Country Music for the MTV Generation », New York Times, , H23
- (en) Gerald Haslam, Workin' Man Blues: Country Music in California (Berkeley: University of California Press, 1999) covers all of the major movements in California Country music from the Hollywood Cowboys to Country Rock. He also includes a chapter on the 1980s and the "Los Angeles renaissance" of country-styled "roots", rockabilly and cowpunk music and interviews members of The Blasters, Los Lobos, X/The Knitters, Lone Justice, Dwight Yoakam, Rosie Flores, Rank and File and The Beat Farmers. Kurt Wolff in The Rough Guide to Country Music (Londres : Rough Guides, 2000) also highlights chapters covering major California contributions to Country Music: Hollywood Cowboys, The Bakersfield Sound and Country Rock as well as California's contribution to Western Swing. Under chapters dealing with Dwight Yoakam and Alternative Country, Wolf mentions the influence of Los Angeles and its 1980s "roots" music scene.
- (en) Jane Ganahl, « Mike Ness' cowpunk sound », San Francisco Chronicle, (consulté le ).
- Steve Taylor, A to X of Alternative Music, Continuum International Publishing Group, , 320 p. (ISBN 0-8264-8217-1, lire en ligne), p. 276..