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Chibana Chōshin

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Chibana Shōshin.

Chibana Shōshin (1885-1969) était un « Grand Maître » d'arts martiaux okinawaïen.

Biographie

Dès l'âge de 15 ans, il fut le disciple de Ankō Itosu jusqu'à la mort de celui-ci, en 1915.

En 1920 il ouvre un dojo à Shuri en tant que successeur officiel de Ankō Itosu, et nomme son école Kōbayashi-Ryū, ou plutôt Kōbayashi - Shōrin-Ryū.

Shorin est la transcription okinawaienne de Shaolin, et en conserve ses références à la Chine. Kōbayashi est la transcription japonisante de Shaolin, selon l'usage japonais de l'époque, où l'on gommait du langage toutes références à la Chine à cause de la montée du nationalisme japonais et aussi et surtout de la récente guerre sino-japonaise perdue par le Japon.

Les deux transcriptions signifiant : « petite forêt », Maître Chibana a tenu à accoler les deux termes, malgré la redondance, par respect pour ses maîtres, et aussi pour marquer son opposition (de manière pacifiste) au Japon, colonisateur d'Okinawa depuis 1609.

C'est Chibana Shōshin qui désigne Gichin Funakoshi, qui fut l'un de ses condisciples, pour aller, en 1922 à Tokyo, à la requête de Jigoro Kano (le créateur du Judo) faire une démonstration de Tō-de, (main de Chine, nom okinawaien, mais appelé Okinawa-te, main d'Okinawa, par les japonais, et qui plus tard allait devenir le karaté).

En 1956, il fut le premier président de l'Okinawa Karaté-Do Renmei, association qui regroupe l'ensemble des styles de l'île.

Enseignant de très grande réputation, il eut de très nombreux disciples.

Toutefois, ses trois principaux disciples furent Yuchoku Higa, Shuguro Nakazato et Katsuya Miyahira, qui sont, eux aussi restés, dans leur méthodes de transmission, le plus fidèle possible à l'enseignement qu'ils ont reçu. Les deux derniers étaient encore vivants en 2010 et ont chacun un ou plusieurs disciples enseignant en France, respectant scrupuleusement l'héritage qu'ils ont reçu de leur maître.

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes