Airwars
Airwars est une organisation non gouvernementale composée de journalistes et de chercheurs[1]. Elle est fondée à Londres à l'été 2014 ; son directeur est le britannique Chris Woods, un ancien journaliste de la BBC[2],[3]. Au cours de la guerre civile syrienne et de la seconde guerre civile irakienne, elle tient le compte du nombre de victimes civiles causées par les frappes aériennes menées par la coalition internationale et la Russie[1]. À l'été 2017, Airwars dispose de huit employés à temps plein et à temps partiel et de douze volontaires installés en Irak, en Jordanie, en Turquie, aux Pays-Bas et aux États-Unis[2]. La plupart d’entre eux sont d'origine syrienne ou irakienne[2].
Airwars estime que du au , au moins 6 136 à 9 315 civils ont été tués par les frappes de la coalition internationale, dont 3 509 à 5 383 en Syrie et 1 549 à 2 299 en Irak[4]. Airwars estime également qu'au moins 2 210 à 2 984 civils ont été tués par les frappes aériennes de la Russie entre le et le [5]. Il fait aussi état de 17 166 à 25 483 allégations non-vérifiées de victimes civiles causées par la coalition à la date du [4] et de 11 251 à 15 740 allégations non-vérifiées de victimes civiles causées par la Russie à la date du [5].
Liens externes
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Observatoire syrien des droits de l'homme
- Réseau syrien des droits de l'homme
- Centre de documentation des violations en Syrie
Références
[modifier | modifier le code]- Fabien Leboucq, Victimes civiles en Irak et Syrie : qui croit encore aux chiffres de la coalition ?, Libération, 18 novembre 2017.
- Tristan de Bourbon, Qui tue des civils en Syrie et en Irak? Une ONG brise le tabou, 24 heures, 28 juin 2017.
- Lisa Barrington, Syrie: Amnesty met en garde sur le sort des civils piégés à Rakka, Reuters, 24 août 2017.
- Airwars, Civilian and ‘friendly fire’ casualties?
- Airwars, Alleged civilian casualties from Russian airstrikes in Syria