Modification de Njinga du Ndongo et du Matamba

Attention :

Vous modifiez actuellement cette page en tant qu’utilisateur non enregistré. Si vous publiez vos modifications, votre adresse IP sera conservée dans l’historique public de cette page. En créant un compte, vous pouvez masquer votre adresse IP et bénéficier d’autres avantages.
Pour vous familiariser avec l'édition, voyez comment modifier une page.

Créer un compte Se connecter

'''Anna''', '''Anne''', '''Ana de Sousa Nzinga Mbande''' ou '''[[Nzinga Nkuwu|Njinga]] Mbandi'''<ref group="Note">La forme ''Njinga'' est la plus exacte et correcte en [[kimbundu]], la reine étant née dans une population [[Mbundu (peuple d'Afrique)|Mbundu]] d’Angola. Les premiers missionnaires l'écrivaient d’ailleurs sous la forme ''Ginga''. Sur sa statue en Angola, le nom inscrit est bien « Mwene Njinga Mbandi ». L'équivalent en [[kikongo]] est « Nzinga ». Jean Cuvelier, qui travaillait alors dans le Congo belge, dans sa biographie de la reine publiée en 1957, utilisa l’orthographe kikongo et contribua ainsi à répandre cette forme dans la littérature et les médias.</ref>{{,}}<ref>''Njinga, reine d’Angola'', 2° éd. 2014, {{p.|397-398}} (note de John Thornton et Xavier de Castro).</ref>, connue également sous le nom de '''Nzinga du Ndongo et du Matamba''', née vers [[1583]] et morte le {{date|17 décembre 1663}}, est une reine du [[royaume de Ndongo]] et du [[royaume de Matamba]] dans l'actuel [[Angola]].

Peu connue en Occident, elle est aujourd'hui un [[Emblème|symbole national]] [[Angola|angolais]] et l'une des figures de la résistance africaine face au colonialisme, en raison de son long combat contre les [[Portugal|Portugais]].

De par ses talents de diplomate et sa maîtrise des questions commerciales et religieuses, elle est également reconnue comme un modèle de gouvernance féminine.

Encore aujourd’hui, la figure de Nzinga continue d’inspirer les cinéastes et producteurs de télévision, à l'image du film biographique ''[[Njinga, Rainha de Angola]]'' sorti en 2013 ainsi que la série documentaire [[Reines africaines#Première saison : Njinga|''Njinga'']] diffusée sur [[Netflix]].

== Enfance et ascension ==
Nzinga est née en [[1581]]<ref name=":1">{{Lien web |titre=Njinga Mbandi biography {{!}} Women |url=https://en.unesco.org/womeninafrica/njinga-mbandi/biography |site=en.unesco.org |consulté le=2020-11-04}}.</ref>, sept ans après la première expédition militaire portugaise sur les côtes de l'Angola<ref name=ChristianRuby/>.

Son enfance se déroule dans l'entourage de son père, le souverain du [[royaume de Ndongo]]<ref name="ChristianRuby" />, le [[Ngola (titre)|Ngola]] Kiluanji et la reine Kangela, qui ont également trois autres enfants : un fils, Mbandi, et deux filles, Kifunji et Mukambu.

De l'ethnie [[Mbundu (peuple d'Afrique)|Mbundu]]<ref name="nyang">{{Lien web |langue=en-US |prénom=Nassoumi |nom=Nyang |titre=Nzinga Mbande the warrior Queen of Angola |url=https://afrika-news.com/nzinga-mbande-warrior-queen-angola/ |site=Afrika News |date=2017-08-02 |consulté le=2020-11-04}}.</ref>, elle est prénommée ''Njinga'' car elle est née avec le [[cordon ombilical]] autour du cou (« ''kujinga'' » signifiant « tordre » ou « enrouler » en [[kikongo]] ainsi qu'en [[kimbundu]]).

La tradition veut que les enfants nés ainsi deviendraient des adultes fiers et hautains ; une femme sage aurait dit à sa mère que Nzinga serait reine un jour.

Elle se souvient avoir été choyée par son père, qui l'autorise à l'assister lorsqu'il gouverne son royaume et qui l'emmène avec lui lorsqu'il va faire la guerre.
 
== Contexte de son ascension ==
{{Article détaillé|Histoire de l'Angola}}
Dans les récits nationaux postérieurs à la colonisation, Njinga est devenue une icône de la lutte anticoloniale<ref name=ChristianRuby/>, mais l'historienne américaine Heywood a raconté dans un livre de 2016 comment ce règne s'est d'abord inscrit dans la mémoire populaire<ref name="ChristianRuby">''Quand une certaine Afrique résistait au commerce des esclaves'' par Christian Ruby, chargé de cours à l’ESAD-TALM, commission Recherches du ministère de la Culture le 7 septembre 2018
[https://www.nonfiction.fr/article-9518-quand-une-certaine-afrique-resistait-au-commerce-des-esclaves.htm]. </ref>.

Depuis l'[[Union ibérique]] de 1580, qui lui donne le contrôle du Portugal, l'Espagne décide de fortement augmenter ses importations d'esclaves africains<ref name=Filipa/>, en particulier pour les mines d'argent du [[Département de Potosí|Potosi]], la plus importante du monde. Au milieu des [[années 1610]], elle a atteint [[Rescapés noirs du White Lion en 1619 en Virginie#Contexte diplomatique, économique et militaire|son niveau historique de production et l'afflux d'argent-métal en Europe dope la demande de produits coloniaux, en particulier le sucre du Brésil]].

{{cita|L'année 1617 fut très importante dans la conquête de l’Angola}}<ref name=HeywoodThornton/>, avec la fondation du futur deuxième plus grand port de la traite négrière<ref name=HeywoodThornton/> et l'arrivée du gouverneur [[Luis Mendes de Vasconcellos]]<ref name=HeywoodThornton/>, qui va y rester quatre ans. Dans un mémoire au Roi de 1616, ce vétéran des guerres portugaises en Asie<ref name=HeywoodThornton/>, qui a épousé la fille d'un des plus importants négriers portugais<ref name=HeywoodThornton/>, explique que la traite négrière, {{cita|qui est si importante pour les finances de votre Majesté}}, n'est possible d'être {{cita|maintenue}}<ref name=HeywoodThornton/> à l'échelle requise que par l'envoi d'une armée portugaise plus importante en Angola<ref name=HeywoodThornton/>. De fait, la guerre qu'il mènera dans l'intérieur des terres va justifier l'envoi de plus en plus de troupes portugaises<ref name=HeywoodThornton/>.

[[Luis Mendes de Vasconcellos]] propose de ne plus utiliser les guerriers imbangala<ref name=HeywoodThornton/>, connus pour vivre de vols et de meurtres<ref name=HeywoodThornton/>, mais de lancer une guerre de conquête sous la forme d'une grande offensive purement portugaise<ref name=HeywoodThornton/> comme celle réussie un quart de siècle plus tôt en Angola<ref name=HeywoodThornton/>. Mais l'offensive portugaise ne suffira pas, malgré l'aide de renforts obtenus de Lisbonne<ref name=HeywoodThornton/> et il sera obligé de recourir à l'aide des Imbangala, groupe spécialisé dans le vol des troupeaux et le meurtre des éleveurs<ref>''Fighting for Honor. The History of African Martial Art Traditions in the Atlantic World'' par M. Thomas J. Desch-Obi, en 2008 aux University of South Carolina Press [https://www.google.fr/books/edition/Fighting_for_Honor/HNYwa1VeLIIC?hl=fr&gbpv=1&dq=Imbangala&pg=PA21&printsec=frontcover]. </ref>.

{{cita|Son action militaire est alors directement guidée par l'objectif d'obtenir le plus possible d'esclaves par tous les moyens possibles}} tandis que {{cita|des négriers, à la fois noirs et blancs accompagnent les troupes portugaises et les groupes d'Imbangala}}<ref name=HeywoodThornton/>.

Le roi [[Alvare III du Kongo]] proteste en 1617<ref name=HeywoodThornton/> contre cette nouvelle politique dans une lettre au pape<ref name=HeywoodThornton/>, qui ouvre une enquête<ref name=HeywoodThornton/>, ce qui amène en 1618 à condamner officiellement le recours aux supplétifs imbangala<ref name=HeywoodThornton/>.

Dès 1618, [[Luis Mendes de Vasconcellos]] réprime l'opposition à sa politique menée par le chef de Matamba, frère de la reine N'Ginga. À la même époque, le négrier [[António Fernandes de Elvas]], de la même confrérie religieuse, vient d'obtenir l'[[asiento]], monopole d'approvisionnement de l'Empire espagnol : il doit livrer 5000 esclaves par an entre le 27 septembre 1615 et le {{1er}} avril 1623<ref name="Filipa">Ribeiro da Silva, Filipa (2011). ''Dutch and Portuguese in Western Africa: Empires, Merchants and the Atlantic System, 1580-1674.'' BRILL.{{ISBN|978-9004201514}}.</ref>. Son mandat a causé le plus grand mouvement d'esclaves africains vers les Amériques depuis le début de la traite, la plupart en provenance de Luanda : entre 1619 et 1624, {{formatnum:11328}} Africains ont été achetés et portés à Carthagène. Cela n'a été interrompu que par la prise de Bahia et le blocus temporaire de Luanda, opérés par la [[Compagnie néerlandaise des Indes occidentales]]. Ils partent vers deux principaux lieux, [[Carthagène des Indes]] (Colombie moderne) et Veracruz (Mexique moderne)<ref name=Filipa/>, et de là vers le Venezuela, les Antilles et Lima puis la mine d'argent du [[Potosí]]. Les historiens estiment que la partie terrestre du voyage cause plus de morts que la traversée de l'Atlantique<ref>Bystrom, Kerry (2017). ''The Global South Atlantic''. Fordham Univ Press.{{ISBN|978-0823277896}}.</ref>.

L'évêque du Congo dénonce lui aussi ces pratiques et la capture de près de 4000 Africains chrétiens en 1619<ref name=HeywoodThornton/>, l'année où un [[Rescapés noirs du White Lion en 1619 en Virginie#Des chrétiens originaires d'une ville de l'intérieur de l'Angola|raid massif a lieu parmi les chrétiens de la ville d'Angoleme]]. Une partie d'entre eux, détournée par un corsaire hollandais, sont connus comme les [[rescapés noirs du White Lion en 1619 en Virginie]]. Au cours de cette même année 1619, les Imbangala finissent par se désolidariser des Portugais<ref name=HeywoodThornton/> et rallient les forces du roi angolais, le Ngola Mbande<ref name=HeywoodThornton/>, tandis que le pays est dévasté<ref name="HeywoodThornton">''Central Africans, Atlantic Creoles, and the Foundation of the Americas, 1585-1660'' par Linda M. Heywood, John K. Thornton, aux Cambridge University Press en 2007 [https://www.google.fr/books/edition/CentralAfricans_Atlantic_Creoles_and_th/S42CypbRTlQC?hl=fr&gbpv=1&dq=Luis+Mendez+de+Vasconcellos+ANGOLA+SLAVES&pg=PA117&printsec=frontcover]. </ref>.

Jinga du Ndongo et du Matamba travaillera alors à l'alliance avec les [[Kongos|Kongolais]], pour créer un large front anti-portugais<ref name=Découverte/> allant des Kongolais aux Hollandais<ref name=Découverte/>, notamment après 1621, quand Vasconcellos est remplacé par {{Lien|langue=pt|trad=João Correia de Sousa|João Correia de Sousa}} (1621-1623). Ce dernier attaque dès sa prise de fonction le Kongo, pour annexer le [[Royaume Kasanze|Kasanze]], région boisée vassale, située juste au nord de [[Luanda]]. En plein milieu de cette crise, le roi Alvare III meurt le {{Date-|4|mai|1622}}<ref name="Thornton 2010 237"> {{Article|prénom1=John et Andrea|nom1=Thornton and Mosterman|titre=Une réinterprétation de la guerre kongo-portugaise de 1622 selon de nouvelles preuves documentaires|périodique=The Journal of African History|volume=51|année=2010|date=juillet 2010|passage=237.}} </ref>. Correia de Sousa, qui espérait manipuler le successeur du roi, l'un de ses jeunes fils, est déçu lorsque les électeurs désignent plutôt Pierre II.

Le gouverneur ordonne alors au capitaine-major Pedro de Sousa Coelho, à la tête de {{unité|30000|Portugais}}, de supplétifs mbundu et d'un contingent d'Imbangala, d'envahir la province Kongo de Mbamba<ref name="caatfa"> {{Ouvrage|langue=en|prénom1=John|nom1=Thornton|auteur2=Linda M. Heywood|titre=Centrafricains, créoles de l'Atlantique et la Fondation des Amériques, 1585-1660|passage=138.|lieu=New York (N.Y.)|éditeur=[[Cambridge University Press]]|année=2007|date=septembre 3, 2007|pages totales=370|isbn=978-0-521-77065-1|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=S42CypbRTlQC&printsec=frontcover}} </ref>. La bataille de Mbumbi est gagnée le {{Date|18|12|1622}} par l'Angola contre le [[royaume du Kongo]]. Ce dernier expulse ensuite les troupes portugaises, à l'issue de leur premier conflit armé, qui dure de [[1622]] à [[1623]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=John K.|nom1=Thornton|titre=A history of west central Africa to 1850|passage=131.|lieu=Cambridge|éditeur=[[Cambridge University Press]]|année=2020|pages totales=365|isbn=978-1-107-56593-7}}</ref>, en gagnant notamment la [[bataille de Mbanda Kasi]], en janvier 1623.

Des émeutes anti-portugaises éclatent dans tout le Kongo, causant des massacres. Le nouveau roi [[Pierre II du Kongo]] tente de les éviter mais finalement le royaume du Kongo déclare la guerre à l'[[Angola portugais]] en prenant l'offensive contre des territoires sous sa domination. Autre conséquence, sa lettre adressée en 1622 à la république des [[Provinces-Unies]], proposant une alliance militaire aux Hollandais<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=John K.|nom1=Thornton|titre=A history of west central Africa to 1850|passage=128-136 Portguese-Kongo war: 1622-1623.|lieu=Cambridge|éditeur=[[Cambridge University Press]]|année=2020|pages totales=365|isbn=978-1-107-56593-7}}</ref> afin de combattre les Portugais<ref name="Découverte">''Njinga: Histoire d'une reine guerrière (1582-1663)'', par Linda M. Heywood Aux éditions La Découverte, 23 août 2018 [https://books.google.fr/books?id=sjxlDwAAQBAJ&pg=PT180&lpg=PT180&dq=1622+heywood+hollandais+angola&source=bl&ots=bfkwcHsr63&sig=ACfU3U2zLq59iAraArKFmOfbbT47K_g6SQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiB4Z-dm9PxAhVG3IUKHZPvD2EQ6AF6BAgjEAI#v=onepage&q=1622%20heywood%20hollandais%20angola&f=false].</ref>.

Peu mentionnée dans les sources portugaises, elle a été enregistrée dans une correspondance entre les [[Kongos|Kongolais]] et leurs alliés hollandais<ref>{{Ouvrage | langue=en | prénom1=John | nom1=Thornton | titre=A re-interprétaion of the Kongo-Portuguese war de 1622 according to new documentary evidence | volume=51, no. 2 | éditeur=The Journal of African History | année=2010 | pages totales=235-248 | isbn= | jstor=40985072}}.</ref>.

La conséquence est l'éviction du gouverneur portugais Pedro de Sousa Coelho (1623) de [[Luanda]] et la libération des sujets kongolais emmenés comme esclaves dans les campagnes précédentes. Autre conséquence, [[Pierre II du Kongo|Pierre II]] recherche une alliance durable avec l'[[Empire colonial hollandais]] dans le but d'expulser totalement les Portugais de la région<ref>{{Ouvrage|langue=en|nom1=Green, Toby, 1974-|titre=A fistful of shells|sous-titre=West Africa from the rise of the slave trade to the age of revolution|lieu=Chicago|éditeur=[[University of Chicago Press]]|année=2019|pages totales=613|isbn=978-0-226-64457-8|oclc=1051687994|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1051687994}}.</ref>.

La [[Compagnie néerlandaise des Indes occidentales]] vient alors d'être fondée fin 1621 par [[Dierick Ruiter]] et [[Willem Usselincx]], deux farouches opposants au trafic d'esclaves<ref name="PaysBasEtTraiteNoirs">''Les Pays-Bas et la traite des Noirs'', par P. C. Emmer et Mireille Cohendy, page 27.</ref>, qui ont une bonne connaissance de sa pratique dans l'empire portugais, à la suite de leurs voyages sur les côtes du [[Sénégal]] et d'[[Angola]] dès 1612, puis au [[Brésil]] en 1617. Dans son livre paru en 1623, ''Le flambeau de la marine'', [[Dierick Ruiter]] dénonce la traite négrière portugaise : {{"|On gagne de l'argent de façon scandaleuse en vendant et en achetant des êtres humains}}<ref name="PaysBasEtTraiteNoirs"/>.

Conséquence des liens épistolaires entre Angolais et Néerlandais, en 1624, les Néerlandais tentent de s'emparer de Luanda par deux fois<ref name=Demaret/>, après la prise de Salvador de Bahia, au Brésil<ref name=Demaret/>, lors de deux expéditions menées par Philip van Zuylen puis [[Piet Hein]]<ref name="Demaret">« Stratégie militaire et organisation territoriale dans la colonie d’Angola (XVI e – XVII e siècles) » par Mathieu Demaret, ''Défense et colonies dans le monde atlantique, {{sp-|XV|-|XX}}'', 2014 [https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01492112/document]. </ref>.

En 1624, à la mort du prince héritier d'Angola, la nouvelle de l'accession de sa sœur au trône d'Angola et de son opposition aux déportations d'esclaves déclenche des fuites d'esclaves de Luanda qui vont se réfugier sur les îles de Quindonga, sur le fleuve Kwanza<ref name="Monteiro">''Angola and the River Congo'' - Volume 1, en page 10 par Joachim John Monteiro·en 1875 [https://www.google.fr/books/edition/Angola_and_the_River_Congo/C8wNAAAAQAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=cambambe%22silver+mines%22&pg=PA10&printsec=frontcover]. </ref>{{,}}<ref>''La Reine Ginga et comment les Africains ont inventé le monde'' par José Eduardo Agualusa, Éditeur Anne-Marie Métailié en 2017 [https://www.google.fr/books/edition/La_Reine_Ginga_et_comment_les_Africains/89HXDwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=reine+ginga+esclaves+hollandais&printsec=frontcover]. </ref>, alors que sa rivale à la cour de Dongo, Hari, qui était opposée à un leadership féminin, jura allégeance aux Portugais.

En 1631, elle dépose la reine [[Mwongo Matamba]] et s'accapare son trône en y déplaçant la capitale de son royaume<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Anthony|nom1=Appiah|prénom2=Henry Louis|nom2=Gates (Jr.)|titre=Africana: The Encyclopedia of the African and African American Experience|éditeur=Oxford University Press|date=2005|isbn=978-0-19-517055-9|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=TMZMAgAAQBAJ&pg=RA2-PA756&dq=%22Mwongo+Matamba%22&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwiN7oW44JqHAxXF-gIHHeGECR4Q6AF6BAgIEAI#v=onepage&q=%22Mwongo%20Matamba%22&f=false|consulté le=2024-07-09}}</ref>.

== Ascension ==
La première mention de Nzinga dans les archives européennes remonte à [[1622]] lorsque son frère, devenu le [[Ngola (titre)|Ngola]] Mbande en 1617<ref name=":1" />, veut amener les Portugais à retirer une forteresse bâtie sur ses terres et à lui restituer certains de ses sujets tenus captifs. En 1621-1622, il recourt à sa sœur<ref>''Nzinga Mbende, reine stratège, guerrière et diplomate'' [https://histoireparlesfemmes.com/2014/05/12/nzinga-mbende-reine-stratege-guerriere-et-diplomate/].</ref> et l'envoie à une conférence de paix à [[Luanda]] avec le gouverneur du [[Portugal]] João Correia de Sousa.

Ainsi envoyée en ambassade à Luanda, elle refuse en 1622 de s'asseoir par terre face au représentant du Portugal assis sur un trône<ref name=ChristianRuby/>. Deux ans après, au décès du prince héritier, son frère s'empare du trône en assassinant son neveu<ref name=ChristianRuby/>. Les Portugais, qui se méfient d'elle depuis deux ans, nomment un autre prétendant<ref name=ChristianRuby/>, mais elle conserve de fait le pouvoir<ref name=ChristianRuby/>.

== Prise du pouvoir et règne ==
[[Fichier:Queen Nzinga 1657.png|thumb|Nzinga lors des négociations avec le gouverneur portugais en 1657 à Luanda.]]

L'objectif du Ngola Mbande était de récupérer la forteresse d'Ambaca (que le prédécesseur de Correia de Sousa, Mendes de Vasconcelos, avait construite en [[1618]] sur son territoire), de récupérer certains de ses sujets tenus captifs (notamment des groupes de [[servage|serfs]] ''ijiko)'', et de convaincre le gouverneur de faire cesser les raids des mercenaires imbangala à son service. Le gouverneur accéda à toutes ses demandes et signa un traité de paix ; les avis divergent toutefois sur le fait que Nzinga accepta un statut de vassalité ou non. Une histoire veut que le gouverneur n'offrit aucune chaise à Nzinga, l'invitant à s'asseoir sur une paillasse pendant les négociations, ce qui, selon la tradition Mbundu, ne convenait qu'aux subordonnés. Refusant de s'abaisser ainsi, Nzinga ordonna à l'une de ses esclaves de se mettre à quatre pattes pour s'asseoir sur son dos.

Nzinga se convertit au [[christianisme]], possiblement pour renforcer son traité de paix avec le Portugal, et adopta le nom de ''Dona Ana de Sousa'' en hommage à l'épouse du gouverneur, qui est sa marraine<ref name="nyang" />. Le Portugal n'honora cependant pas sa part du traité, refusant de se retirer d'Ambaca, de rendre les sujets du Ndongo et de contenir les assauts des Imbangala.

Cet échec poussa le frère de Nzinga au suicide, convaincu qu'il ne pourrait jamais récupérer ce qu'il avait perdu à la guerre. Des rumeurs circulèrent accusant Nzinga de l'avoir empoisonné, rumeurs que le Portugal reprit à son compte pour refuser de la reconnaître comme le successeur de son frère.

Nzinga assura la régence de son neveu et fils de son frère, Kaza, alors sous la garde des Imbangala. Nzinga envoya des émissaires le chercher, puis le fit assassiner. Elle endossa ensuite le pouvoir au Ndongo<ref name=":2">{{Lien web |titre=Njinga Mbandi, reine du Ndongo et du Matamba |url=https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000225510 |éditeur=[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]] Bibliothèque Numérique |consulté le=06/06/2020}}.</ref>. En [[1624]], elle signait ses lettres ''Madame du Ndongo'' puis, à compter de [[1626]], elle prit le titre de ''Reine du Ndongo''<ref>{{Article |titre=Angola : Anne Zingha, reine du Ndongo et du Matamba |périodique=JeuneAfrique.com |date=2018-05-03 |lire en ligne=http://www.jeuneafrique.com/549021/culture/angola-anne-zingha-reine-du-ndongo-et-du-matamba/ |consulté le=2018-05-08}}.</ref>.

== Cannibalisme, infanticides et cruautés ==
{{citation|Adoptant les coutumes des [[Jaga]], elle fait régner dans son [[Quilombo (esclavage)|Quilombo]] une atmosphère continuelle d'horreur et de terreur. Le cannibalisme et l'infanticide sont institutionnalisés. Imitant la fondatrice des rites Jaga, [[Tembandumba]], elle pilonne un bébé dans un mortier pour en faire l'onguent magique conférant le courage guerrier. Elle arrache le cœur d'enfants qu'on lui apporte et le dévore, ou bien, sans attendre qu'ils soient nés, éventre leur mère pour s'en emparer. A tout propos, pour satisfaire ses caprices, elle fait exécuter des quantités de malheureux individus, puis oblige ses valets à nettoyer la place sous ses yeux en léchant le sang répandu<ref name="De la traite à la colonisation : les Portugais en Angola">{{Article|prénom1=W. G.|nom1=Randles|titre=De la traite à la colonisation : les Portugais en Angola|périodique=Annales|volume=24|numéro=2|pages=289–304|date=1969|doi=10.3406/ahess.1969.422054|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1969_num_24_2_422054|consulté le=2024-03-20}}</ref>.}}

=== Alliance avec les Pays-Bas ===

Via des alliances avec les Hollandais, elle {{cita|occupe des terres, s’assure une base arrière}}, et multiplie les exploits militaires<ref name=ChristianRuby/>. Mais les Hollandais la trahiront ensuite et abandonneront l'Angola aux Portugais<ref name=ChristianRuby/>, l'obligeant à signer des accords avec ces derniers puis à se convertir au christianisme pour obtenir la paix avec le Portugal<ref name=ChristianRuby/> et la reconnaissance par le pape Alexandre VII de son statut de « reine chrétienne », jusqu'à sa mort, le 17 décembre 1663<ref name=ChristianRuby/>.

En [[1641]], les [[Pays-Bas]], soutenus par l' [[royaume du Kongo|Empire Kongo]], s'emparèrent de [[Luanda]]. Nzinga s'empressa de leur envoyer un émissaire et conclut une alliance avec eux contre le Portugal. Espérant, grâce à l'aide des Pays-Bas, reconquérir ses territoires perdus, elle déplaça sa capitale vers Kavanga, au nord des anciens domaines du Ndongo. En [[1644]], elle défit l'armée portugaise à Ngoleme mais fut incapable de conclure. Deux ans plus tard, elle essuya une défaite à Kavanga, vit sa sœur capturée et ses archives saisies, ce qui révéla son alliance avec le Kongo. Ces mêmes archives révélèrent que sa sœur avait tenu une correspondance secrète avec elle, lui révélant des plans portugais. Les sources divergent quant au sort que connut sa sœur. Certaines affirment qu'elle fut noyée dans le [[Kwanza (fleuve)|Kwanza]] en rétorsion, d'autres qu'elle parvint à s'échapper et à gagner l'actuelle [[Namibie]].

Les Pays-Bas envoyèrent alors des renforts à Nzinga depuis Luanda et cette dernière remporta une victoire en [[1647]] avant d'assiéger la capitale portugaise de Masangano. Cependant, le Portugal, avec l'aide du [[Brésil]], reprit Luanda l'année suivante et Nzinga se replia sur Matamba d'où elle continua à défier les armées portugaises. Passé l'âge de soixante ans, elle assurait toujours personnellement la conduite de ses armées sur les champs de bataille.

=== Une souveraine diplomate et instruite ===
Anne Zingha était une femme instruite. En plus de sa langue maternelle, elle parlait portugais, atout de taille pour traiter avec ses adversaires. Elle connaissait également l'histoire et les populations portugaises, ce qui lui permettait de s'adapter aux situations de négociation avec une connaissance parfaite des enjeux.

Redoutable stratège et diplomate, l'ensemble de son règne a consisté à préserver l'intégrité territoriale de son royaume, par la négociation avec les Portugais. Anna Zingha envoyait régulièrement des espions à Luanda étudier l'entraînement des troupes portugaises, afin de préparer son armée aux combats. Elle utilisait les enjeux religieux et commerciaux pour négocier avec les Portugais.

La promesse de conversion des peuples du Ndongo et du Matamba au christianisme était sa principale monnaie d'échange : elle s'est elle-même fait baptiser en 1623, lors d'une visite à Luanda<ref>''Njinga. Histoire d'une reine guerrière (1582-1663)'' par Linda M. HEYWOOD en 2018 aux Editions La Découverte [https://www.google.fr/books/edition/Njinga/sjxlDwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=0]. </ref>.

Bien plus tard, elle sut aussi jouer les Capucins contre les jésuites, qui faisaient la promotion du trafic d'esclaves<ref>L. Heywood, ''Njinga. Histoire d'une reine guerrière'' (1582-1663), fiche de lecture le 8 septembre 2018 par Marc Escola [https://www.fabula.org/actualites/l-heywood-njinga-histoire-d-une-reine-guerriere-1582-1663_86544.php].</ref>, en profitant des rivalités au sein du monde catholique après la Restauration portugaise de 1640<ref>Jean-Pierre Bat, [https://www.liberation.fr/debats/2016/05/25/une-reine-d-angola-du-xviie-siecle-ressuscite-dans-le-quartier-latin_1816918 « Figure éminente de l’Afrique centrale du {{s-|XVII}}, la reine Njinga d’Angola reprend vie grâce aux éditions Chandeigne »], ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 25 mai 2016.</ref>, quand la papauté a demandé à l'ordre des Capucins de s'impliquer plus en Afrique, afin que la politique de l'Église soit plus équilibrée que celle des Jésuites portugais.

=== Dernières années : paix et conversion ===
En 1657, d'un commun accord, le fleuve Lucala est accepté comme frontière entre l'Angola et le [[Royaume de Matamba|Matamba]]. À partir de 1655, la reine Jinga, cédant à la persuasion des missionnaires capucins italiens, se laisse convertir au christianisme. Elle fait construire une église en pierre, Santa Maria de Matamba, terminée en 1663. Son [[Quilombo (esclavage)|Quilombo]] devient un modèle de piété ; de peur que l'oisiveté ne conduise les dames de sa cour au libertinage, elle fait venir de Luanda des femmes portugaises pour leur apprendre la broderie. Lorsqu'elle reçoit des Blancs, elle fait préparer une table à l'européenne, avec de l'argenterie<ref name="De la traite à la colonisation : les Portugais en Angola" />.

En [[1657]], fatiguée de ses incessantes luttes, Nzinga signa un traité de paix avec le Portugal. Elle y inséra une clause engageant les Portugais à soutenir le maintien de sa famille au pouvoir et, faute d'un fils pour lui succéder, elle tenta de marier sa sœur à João Guterres Ngola Kanini. Le mariage ne fut toutefois pas autorisé, les prêtres affirmant que ce dernier avait déjà une femme à Ambaca.

Malgré de nombreuses tentatives de [[coup d'État]], en particulier du Kasanje, dont les groupes imbangala rôdaient toujours au sud, elle mourut paisiblement le {{date-|17 décembre 1663}} au Matamba, à l'âge de {{nobr|80 ans}}. Une [[guerre civile]] éclata mais Francisco Guterres Ngola Kanini parvint à lui succéder.

== Postérité ==
=== Héritage en Angola ===
[[File:Nzinga Mbandi Queen of Ndongo and Matamba SEQ 09 Ecran 4.png|vignette|Illustration de [[Pat Masioni]] pour ''Njinga Mbandi, reine du Ndongo et du Matamba'' (série [[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|Unesco]])<ref name=":0">Série ''Femmes dans l'histoire de l'Afrique'', Unesco [http://fr.unesco.org/womeninafrica/].</ref>, représentant sa statue érigée à [[Kinaxixi]].]]
Aujourd'hui, elle reste un repère culturel et une figure historique essentielle afin de comprendre la construction de l'identité angolaise.

Durant la [[Guerre d'indépendance de l'Angola|guerre de libération de l'Angola]] (1961 – 1974), sa mémoire a souvent été rappelée par les leaders de l'indépendance, qui l'ont érigée en icône. En 1975, à l'indépendance du pays, une statue a été érigée en son honneur à Luanda, comme symbole de la résistance et de la liberté.

Aujourd'hui les Angolais se souviennent de Nzinga pour ses compétences politiques et diplomatiques ainsi que pour sa brillante tactique militaire<ref>{{Ouvrage |prénom1=Bagieu, Pénélope (1982 - |nom1=....). |titre=Culottées : des femmes qui ne font que ce qu'elles veulent. 1 |lieu=Paris |éditeur=Gallimard bande dessinée |pages totales=141 |isbn=978-2-07-060138-7 |isbn2=2070601382 |oclc=960192089 |lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/960192089 |consulté le=2019-01-29}}.</ref>. Une grande artère porte son nom à Luanda et une statue fut érigée à Kinaxixi en [[2002]] à l'occasion du {{27e|anniversaire}} de l'indépendance. {{refnec|Les femmes angolaises se marient souvent près de la statue.|date=novembre 2024}}.

Son souvenir a inspiré de grandes figures de la résistance du parti Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA), comme [[Deolinda Rodríguez de Almeida]], Iena Engracia ou encore Vastok Inga. Son exemple a également marqué la société angolaise, où les femmes sont relativement bien représentées dans l'armée, la police, au gouvernement, et dans les secteurs publics et privés angolais<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Solène Leroux|titre=Angola : Anne Zingha, reine du Ndongo et du Matamba|périodique=Jeune Afrique|date=3 mai 2018|lire en ligne=https://www.jeuneafrique.com/549021/culture/angola-anne-zingha-reine-du-ndongo-et-du-matamba/|consulté le=03/02/2022}}.</ref>.

La Banque de réserve nationale d'Angola (BNA) a émis une série de pièces en hommage à Nzinga « en reconnaissance de son rôle dans la défense de l'autodétermination et de l'identité culturelle de son peuple ».

=== Figure anticolonialiste et féministe ===
Cependant l'esprit de résistance et de liberté de Zingha dépassera bientôt les frontières angolaises, devenant un symbole de la lutte contre la colonisation européenne. Peu connue en Occident, elle est cependant devenue l'une des figures de la résistance africaine face au colonialisme<ref name=":3">{{Lien web |auteur=Mathilde Ragot |titre=Qui était Nzinga Mbandi, indétrônable reine africaine guerrière et stratège ? |url=https://www.geo.fr/histoire/qui-etait-nzinga-mbandi-indetronable-reine-africaine-guerriere-et-stratege-213542 |site=Geo |date=15 février 2023}}</ref>. Encore encore, Anne Zingha fait partie des figures majeures de l'histoire de l'Afrique<ref name=":2" />.

En raison de ses talents de diplomate et de sa grande maîtrise des questions commerciales et religieuses de son époque, elle est également reconnue comme un modèle de gouvernance féminine<ref name=":3" />, notamment chez les mouvements [[Féminisme|féministes]].

Avec [[Kimpa Vita]], elle fait partie des figures militantes féminines majeures de l'histoire de l'Afrique<ref>{{Lien web |auteur=Jean-Pierre Bat |titre=Une reine d’Angola du XVIIe siècle ressuscite dans le Quartier Latin |url=https://www.liberation.fr/debats/2016/05/25/une-reine-d-angola-du-xviie-siecle-ressuscite-dans-le-quartier-latin_1816918/ |site=Libération |date=25 mai 2016}}</ref>.

== Historiographie ==
Si Njinga avait collaboré avec les autorités portugaises et admis leur contrôle sur ses États<ref name=ChristianRuby/>, le récit officiel des autorités portugaises de l'époque, très contesté, vise à entretenir {{cita|la résolution idéale d’un conte de fée colonial}}<ref name=ChristianRuby/>.

Afin de permettre une relation plus équilibrée et plus proche des faits, Linda M. Heywood, professeure d'histoire à l'université de Boston<ref name=ChristianRuby/>, a mis neuf ans à réunir la documentation, recoupant les sources portugaises, jugées partiales<ref name=ChristianRuby/>, avec celles des bibliothèques en Angola, Italie, France, Vatican, Brésil, Angleterre, et Pays-Bas et les archives sur les îles (sur le fleuve Dande, sur le Kwanza, sur le Bengo, les îles Kindonga), de territoires qui ne portent plus leurs noms d'époque (Ndongo, Matamba, etc.)<ref name=ChristianRuby/>.

== Dans la culture populaire ==
=== Littérature ===
La littérature française lui doit le sujet du roman de M. L. Castilhon, ''Zingha, reine d'Angola, Histoire africaine en deux parties'', Paris, 1769<ref name="De la traite à la colonisation : les Portugais en Angola" />.

=== Au cinéma ===
* ''[[Njinga, Rainha de Angola]] (en portugais : Njinga, Rainha de Angola)'', film historique et d'action angolais sorti en 2013 qui s'inspire de la vie de Nzinga Mbandi, avec [[Lesliana Pereira]] dans le rôle principal<ref>{{Imdb titre|titre=Njinga Rainha de Angola|id=3463004}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|titre=Njinga Rainha de Angola|lire en ligne=http://www.imdb.com/title/tt3463004/|consulté le=2020-05-31}}.</ref>.

=== Dans la bande dessinée ===
* ''Nzinga, reine du Ndongo et du Matamba'', un chapitre de la bande dessinée {{Ouvrage |prénom1=Pénélope |nom1=Bagieu |titre=[[Culottées]] 1 - Des femmes qui ne font que ce qu'elles veulent |lieu=Paris |éditeur=[[Éditions Gallimard|Gallimard]] |année=2016 |pages totales=141 |isbn=978-2-07-060138-7}} est consacré au destin de la reine.
* ''Njinga, la lionne du Matamba'', série de bande dessinée de [[Jean-Pierre Pécau]] (scénariste) et Alessia De Vincenzi (illustratrice) est publiée dans la collection « Les Reines de sang » aux [[Delcourt (éditions)|Éditions Delcourt]]. Le premier tome a été publié en septembre 2020, le deuxième en novembre 2022<ref>{{Lien web |titre=Les Reines de sang - Njinga, la lionne du Matamba T01 |url=https://nouveautes-editeurs.bnf.fr/annonces.html?id_declaration=10000000586315&titre_livre=Les_Reines_de_sang_-_Njinga,_la_lionne_du_Matamba_T01 |site=Nouveautés Éditeur - BnF |consulté le=2020-10-09}}.</ref>.
* Nzinga, sous le nom de la reine Maryam, est une héroïne de la BD ''La République du Crâne'', [[Éditions Gallimard|Gallimard]], 2022, 223 pages, de [[Vincent Brugeas]] et Ronan Toulhoat.

=== Documentaire ===
La première saison de la série documentaire ''[[Reines africaines]]'', produite par [[Jada Pinkett Smith]] et diffusée en 2023 sur [[Netflix]], lui est consacrée. Dans la série, Njinga est interprétée par l'actrice américaine Adesuwa Oni<ref>{{article|date=2023-02-15|titre=The Story Behind the Netflix Series African Queens: Njinga|url=https://time.com/6256012/african-queens-njinga-true-story/|consulté le=2023-04-15|périodique=Time|langue=en|archive-date=2023-04-11|archive-url=https://web.archive.org/web/20230411050139/https://time.com/6256012/african-queens-njinga-true-story/}}</ref>.

=== Dans les jeux vidéo ===
* Elle peut être sélectionnée comme dirigeante du Congo dans ''[[Civilization VI]]'' (via un [[DLC (Jeu vidéo)|DLC]] sorti le 21 novembre 2022).

== Notes et références ==
=== Notes ===
<references group="Note"/>

=== Références ===
{{Références}}

== Voir aussi ==
=== Article connexe ===
* [[Liste de femmes monarques]]
* [[Guerre néerlando-portugaise en Angola (1641-1648)]]
* [[Reconquête de l'Angola]] (1648)

=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage |auteur1=Antonio Cavazzi de Montecuccolo |langue originale=it |titre=Njinga, reine d'Angola, 1582-1663 : la relation d'Antonio Cavazzi de Montecuccolo, 1687 |lieu=Paris |éditeur=[[Chandeigne]] |année=2014 |pages totales=446 |isbn=978-2-36732-087-8 |numéro d'édition=2}}
*{{Article |prénom1=Catherine |nom1=Gallouët |titre=Farouche, touchante, belle et cannibale : transmissions et permutations des représentations de Njinga, reine d'Angola du 17e au 18e siècle |périodique=Dix-huitième siècle |numéro=44 |date=2012-09-12 |issn=0070-6760 |doi=10.3917/dhs.044.0253 |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-dix-huitieme-siecle-2012-1-page-253.htm |consulté le=2018-05-10 |pages=253–272}}.
* {{Ouvrage |auteur1=Jean-Michel Deveau |titre=La reine Nzingha et l'Angola au {{s-|XVII|e}} |lieu=Paris |éditeur=[[Éditions Karthala|Karthala]] |année=2015 |pages totales=163 |isbn=978-2-8111-1085-7}}
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=Elizabeth Orchardson-Mazrui |titre=Nzinga, the warrior queen |lieu=Nairobi |éditeur=Jomo Kenyatta Foundation |année=2006 |pages totales=205 |isbn=978-9966-22-547-4}}
*  {{Ouvrage |langue=pt |auteur1=Inocência Mata |titre=A rainha Nzinga Mbandi |sous-titre=história, memória e mito |lieu=Lisbonne |éditeur=Edições Colibri |année=2014 |pages totales=223 |isbn=978-989-689-184-8}}
*{{Ouvrage |auteur1=Linda H. Heywood |langue originale=en |titre=Njinga : Histoire d'une reine guerrière (1582-1663) |titre original=Njinga of Angola: Africa’s Warrior Queen |lieu=Paris |éditeur=[[La Découverte]] |année=2018 |présentation en ligne=https://www.nonfiction.fr/article-9518-quand-une-certaine-afrique-resistait-au-commerce-des-esclaves.htm}}
*{{Article |auteur1=[[Fadi El Hage]] |titre=L'odyssée de Njinga, l'African Queen |périodique=[[Guerres & Histoire]] |numéro=55 |date=Juin 2020 |issn=2115-967X |pages=80}}.
*{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Kit|nom1=Heyam|titre=Before We Were Trans : a new history of gender.|passage=8|éditeur=Basic Books|date=2022|isbn=1-5293-7775-7|isbn2=978-1-5293-7775-0|isbn3=1-5293-7774-9|oclc=1295807327|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1295807327%7Cconsulté le=2022-07-06}}.

=== Liens externes ===
{{liens}}
* [http://fr.unesco.org/womeninafrica/njinga-mbandi Njinga Mbandi] sur le site de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|Unesco]].
* {{Lien web |auteur=[[Michel Chandeigne]] |titre=La terrible et fascinante histoire de la reine Njinga d’Angola (1582-1663) |url=https://www.mixcloud.com/etonnantsvoyageurs/la-terrible-et-fascinante-histoire-de-la-reine-njinga-dangola-michel-chandeigne/ |éditeur=[[Étonnants Voyageurs]] sur [[Mixcloud]] |année=2014 |consulté le=06/06/2020}}.

{{Portail|Histoire|Histoire militaire|Femmes|Afrique|Angola|monarchie|politique}}

[[Catégorie:Histoire de l'Angola]]
[[Catégorie:Femme monarque du XVIe siècle]]
[[Catégorie:Femme monarque du XVIIe siècle]]
[[Catégorie:Femme de l'histoire africaine - UNESCO]]
[[Catégorie:Roi de Matamba]]
[[Catégorie:Roi de Ndongo]]
[[Catégorie:Personnalité angolaise du XVIe siècle]]
[[Catégorie:Personnalité angolaise du XVIIe siècle]]
[[Catégorie:Monarque du XVIIe siècle en Afrique]]
[[Catégorie:Naissance en 1583]]
[[Catégorie:Décès en décembre 1663]]

Afin que les participants à cette page puissent rapidement comprendre vos modifications, merci de les résumer ci-dessous (par exemple, ajout d'un paragraphe, mise en forme…) :

Ne copiez pas de texte, ni d'une page web, ni d'un autre support : respectez le droit d'auteur (aide).
Vos apports doivent être vérifiables : citez vos sources (aide).

En publiant votre contribution, vous acceptez de la placer irrévocablement sous licence CC BY-SA 4.0 et GFDL. Vous acceptez d’être crédité via un hyperlien ou une URL vers l’article auquel vous contribuez. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails (aide).

Annuler Aide pour la modification (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre)

Caractères spéciaux : æ Æ à À â Â ä Ä á Á · ç Ç · € é É è È ê Ê ë Ë · î Î ï Ï í Í · œ Œ ô Ô ö Ö ó Ó · ù Ù û Û ü Ü ú Ú · ÿ Ÿ · « » {{subst:}} {{}} {{|}} [[]] [[|]] [] “” · — – → • ’ | … ~ ± # @ ¹ ² ³ ⁴ ⁵ ⁶ ⁷ ⁸ ⁹ ⁰ ½   (aide sur les caractères spéciaux)

Entités de Wikidata utilisées sur cette page

Mbande a Ngola : Libellé : fr, Libellé : en, Titre, Liens de site, Déclaration : P21, Libellé : mul
Ngola Mbande : Déclaration : P569, Déclaration : P21, Libellé : fr, Libellé : mul, Libellé : en, Titre, Liens de site
reine : Déclaration : P2521, Libellé : fr, Titre
Royaume de Ndongo : Déclaration : P2521, Libellé : fr, Titre
reine régnante : Déclaration : P2521, Titre, Déclaration : P2354, Déclaration : P2389, Déclaration : P453, Déclaration : P361, Déclaration : P108, Déclaration : P276, Déclaration : P1001, Liens de site
Nzinga du Ndongo et du Matamba : Titre, Liens de site, Quelques déclarations, Libellé : fr, Divers (par ex. alias, existence d’entité), Description : fr
Barbara Mukambu Mbandi : Déclaration : P569, Déclaration : P21, Libellé : fr, Titre
Caculo Cabaça : Libellé : fr, Titre, Déclaration : P361, Liens de site
Royaume du Matamba : Déclaration : P2521, Libellé : fr, Titre, Déclaration : P21

Modèles utilisés par cette page :

Modèle:" (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:' (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:, (voir la source) (protégé)
Modèle:1er (voir la source) (protégé)
Modèle:27e (voir la source) (protégé)
Modèle:Article (voir la source) (protégé)
Modèle:Article détaillé (voir la source) (protégé)
Modèle:Autorité (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Catégorisation badges (voir la source) (protégé)
Modèle:Cita (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Citation (voir la source) (protégé)
Modèle:Classes début infobox (voir la source) (protégé)
Modèle:Confusion (voir la source) (protégé)
Modèle:Date (voir la source) (protégé)
Modèle:Date- (voir la source) (protégé)
Modèle:Dictionnaires (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Fix (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:ISBN (voir la source) (protégé)
Modèle:Imdb titre (voir la source) (protégé)
Modèle:Imdb titre/Identifiant (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Imdb titre/Sans suivi (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Imdb titre/Section (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Imdb titre/Section/Intitulé section (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Infobox Biographie2 (voir la source) (protégé)
Modèle:Infobox en Lua (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Italique si non précisé (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Lang (voir la source) (protégé)
Modèle:Langue (voir la source) (protégé)
Modèle:Lien (voir la source) (protégé)
Modèle:Lien web (voir la source) (protégé)
Modèle:Liens (voir la source) (protégé)
Modèle:Multiparamètres-Lien (voir la source) (protégé)
Modèle:Méta bandeau (voir la source) (protégé)
Modèle:Méta bandeau de section (voir la source) (protégé)
Modèle:Méta lien vers portail (voir la source) (protégé)
Modèle:Méta lien vers portail/Catégorisation (voir la source) (protégé)
Modèle:Nobr (voir la source) (protégé)
Modèle:Nombre romain vers arabe (voir la source) (protégé)
Modèle:Ordinal (voir la source) (protégé)
Modèle:Ouvrage (voir la source) (protégé)
Modèle:P. (voir la source) (protégé)
Modèle:Portail (voir la source) (protégé)
Modèle:Portail Afrique (voir la source) (semi-protégé)
Modèle:Portail Angola (modifier)
Modèle:Portail Femmes (modifier)
Modèle:Portail Histoire (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Portail Histoire militaire (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Portail femmes (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Portail histoire (voir la source) (protégé)
Modèle:Portail histoire militaire (voir la source) (protégé)
Modèle:Portail monarchie (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Portail politique (voir la source) (protégé)
Modèle:Premier non vide (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Refnec (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Référence nécessaire (voir la source) (protégé)
Modèle:Références (voir la source) (protégé)
Modèle:S- (voir la source) (protégé)
Modèle:S mini- (voir la source) (protégé)
Modèle:Site officiel (voir la source) (semi-protection étendue)
Modèle:Sp- (voir la source) (protégé)
Modèle:Suivi des biographies (voir la source) (protégé)
Modèle:Trim (voir la source) (protégé)
Modèle:Unité (voir la source) (protégé)
Modèle:Vérification siècle (voir la source) (protégé)
Module:Autorité (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bandeau (voir la source) (protégé)
Module:Bandeau/Class (voir la source) (protégé)
Module:Bases (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/architecture (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/art (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/astronomie (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/audiovisuel (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/bande dessinée (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/géographie (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/jeu (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/jeu vidéo (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/littérature (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/militaire (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/mode (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/multidisciplinaires (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/musique (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/organisation (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/pornographie (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/recherche (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/religion (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/santé (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/spectacle (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/sport (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/tourisme (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/transport (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/vie publique (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Bases/vivant (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Biblio (voir la source) (protégé)
Module:Biblio/Article (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Biblio/Commun (voir la source) (protégé)
Module:Biblio/Lien web (voir la source) (protégé)
Module:Biblio/Ouvrage (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Biblio/Références (voir la source) (protégé)
Module:Catégorisation badges (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Chiffres romains (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Correction syntaxique (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Country data (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Country data/liste (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Date (voir la source) (protégé)
Module:Date/Data (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Date complexe (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Dictionnaire Wikidata/Distinctions (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Dictionnaire Wikidata/Grades militaires (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Dictionnaires (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:FParser (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Fix (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Infobox (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Infobox/Biographie (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Infobox/Biographie/Chartes (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Infobox/Fonctions (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Infobox/Fonctions/Personne (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Infobox/Localdata (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Iterateurs (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Langue (voir la source) (protégé)
Module:Langue/Data (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Lien interwiki (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Lien interwiki/data catégorisation (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Linguistique (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Manipulation formatage (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Multiparamètres (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Noble (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Nombre2texte (voir la source) (protégé)
Module:Nombre2texte/Data (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Outils (voir la source) (protégé)
Module:P. (voir la source) (protégé)
Module:Propriétés (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Site officiel (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:String (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Suivi des biographies (voir la source) (protégé)
Module:Suivi des biographies/données (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:TableBuilder (voir la source) (protégé)
Module:Unité (voir la source) (protégé)
Module:Unité/Data (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Utilitaire (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Weblink (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Wikidata (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Wikidata/Chemin (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Wikidata/Chemin/Path (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Wikidata/Chemin/Resultat (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Wikidata/Chemin/parser (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Wikidata/Hiérarchie des langues (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Wikidata/I18n (voir la source) (semi-protection étendue)
Module:Yesno (voir la source) (protégé)

Catégories cachées dont cette page fait partie :

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Njinga_du_Ndongo_et_du_Matamba ».