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Marianna Bacinetti

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Marianna Bacinetti
Portrait de la marquise Florenzi avec une ferronière par Joseph Karl Stieler en 1831 (galerie des beautés du château de Nymphenburg)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
FlorenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Conjoint
Evelino Waddington (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Ludovico Florenzi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

La marquise Marianna Florenzi (née Bacinetti en 1802 à Ravenne et morte le à Florence) est une aristocrate italienne qui fut traductrice de textes philosophiques et amie de Louis Ier de Bavière. Elle représentait l'idéal féminin d'une femme cultivée de son époque.

Fille du comte Giuseppe Bacinetti, originaire de Ravenne, Marianna Bacinetti épouse à l'âge de dix-sept ans à Pérouse le marquis Ettore Florenzi di Rasina, dont elle eut un fils, Ludovico, et une fille, Carlotta.

Elle est présentée au roi Louis Ier de Bavière au carnaval de 1821 et leur amitié se prolonge pendant quarante-cinq ans. Elle le rencontre une trentaine de fois, souvent à la villa La Colombella près de Pérouse ou au château d'Ascagnano. Environ trois mille lettres de la marquise au roi (et près de mille cinq-cents réponses) sont conservées. Cette correspondance se trouve aujourd'hui en partie à Pérouse à la Casa Silvestri, siège du surintendant des archives de la province de l'Ombrie. Le roi lui demande souvent son avis, même dans les affaires de l'État.

Devenue veuve en 1832, la marquise épouse en 1836 à Florence, un aristocrate anglais, Evelyn Waddington.

Profondément cultivée et lectrice de textes philosophiques, Marianna Bacinetti est la première femme à étudier les sciences naturelles à l'université de Pérouse. Elle traduit la Monadologie de Leibniz de l'allemand en italien et répand en Italie les textes de Kant, Schilling et Spinoza. Elle est proche du mouvement pour l'unité italienne. Elle publie entre autres vers 1850 Alcune riflessioni sopra il socialismo e il comunismo (Quelques réflexions sur le socialisme et le communisme), mais certains de ses ouvrages sont mis à l'Index par le Vatican.

Heinrich Maria von Hess l'a portraitisée en 1824 et Joseph Karl Stieler en 1831 ; ce dernier portrait orne la galerie des Beautés que Louis met en place au château de Nymphenburg.

La famille Florenzi est aujourd'hui éteinte et la villa La Colombella est désormais un centre d'études dépendant de l'université de Pérouse.

Bibliographie

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  • Jean Delisle, Portraits de traductrices, Ottawa, Les Presses de l'Université; Arras, Artois Presses Université, collection Traductologie, 2002

Liens externes

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