Marcq-en-Barœul
Marcq-en-Barœul | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Bernard Gérard (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 59700 | ||||
Code commune | 59378 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marcquois(e) | ||||
Population municipale |
39 356 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2 803 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
1 058 474 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 40′ 16″ nord, 3° 05′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 16 m Max. 51 m |
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Superficie | 14,04 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Lille (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lille-2 | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Géolocalisation sur la carte : Nord
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Liens | |||||
Site web | marcq-en-baroeul.org | ||||
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Marcq-en-Barœul est une commune française située dans le département du Nord en région Hauts-de-France, faisant partie de la Métropole européenne de Lille. Ses habitants sont appelés les Marcquois et les Marcquoises.
Historiquement village de maraîchers et d'horticulteurs, Marcq-en-Barœul a connu un essor économique et industriel au XIXe siècle avec l'industrie textile et une importante activité commerciale[1]. La ville s'est ensuite considérablement développée et dynamisée à partir des années 1980 avec la création de plusieurs parcs d'affaires[2] et compte aujourd'hui près de 3500 entreprises sur son territoire[3].
Marcq-en-Barœul est la cinquième ville la plus peuplée et la quatrième puissance économique de la Métropole européenne de Lille[4],[5]. C'est à Marcq-en-Barœul que les branches du « Grand Boulevard » (artère qui relie Lille à Roubaix et Tourcoing) se rejoignent.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Marcq-en-Barœul est une ville du nord de la banlieue lilloise, située en bordure du pays de Ferrain, en Flandre romane.
Elle est traversée par une rivière canalisée, la Marque.
Le nom de « Marcq » - comme celui de la rivière - signifie à la fois marais et frontière, ce qui n'est pas incompatible car à cette époque, la notion de frontière correspond moins à une ligne arbitraire qu'à des zones relativement désertes entre deux peuples.
Le Barœul est une ancienne région englobant Marcq-en-Barœul, Mons-en-Barœul et une partie de l'actuelle Villeneuve-d'Ascq.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Wasquehal, Villeneuve-d'Ascq, Bondues, Lille, La Madeleine, Marquette-lez-Lille, Mons-en-Barœul et Mouvaux.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Becque de marcq[6], la Becqueterie[7] et le Chemin Poivré[8],[9],[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[10].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 673 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 9 km à vol d'oiseau[13], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Marcq-en-Barœul est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 60 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[19]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (83,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (61,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,2 %), terres arables (12,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %)[22]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Quartiers
[modifier | modifier le code]La ville est découpée en 8 quartiers :
- Belles terres
- Bourg - Centre-ville
- Briquetterie
- Buisson / May-Four / Pellevoisin
- Croisé-Laroche / Rouges-Barres
- Mairie / Quesne
- Plouich / Clemenceau / Calmette
- Pont / Montplaisir
Environnement
[modifier | modifier le code]La qualité de l'eau de la Marque s'est fortement améliorée[réf. nécessaire] depuis les records de pollution des années 1970 puisqu'un important chantier de requalification a été engagé pour plus de 40 millions d'euros cofinancés par l'Europe. La gestion de cette rivière canalisée est désormais de la compétence de la Communauté Urbaine de Lille. la ville redécouvre aussi le triangle des rouges-barres, friche ferroviaire et espace de nature spontanée, enclavée sur douze hectares entre trois voies ferrées, qu'elle partage avec la ville de Mons-en-Barœul. L'Agenda 21 communal incite la population et les entreprises à mieux gérer, protéger et restaurer la nature qui est restée très présente à Marcq puisqu'un tiers de son territoire est en zone agricole protégée par le SCOT soit 500 hectares. Après vingt ans de négociation entre l'association du Triangle des Rouges-Barres, RFF (le propriétaire du site) et les deux villes où se situe le terrain, le triangle s'est ouvert au public (sur rendez-vous ou en visites guidées) en . Les visiteurs peuvent ainsi prendre connaissance des mesures de gestion restauratoire, écologique et donc différenciée mises en place (prairie pâturée par des poneys, restauration de la roselière, mare…) avec la contribution d'associations de protection de la nature et du site.
L'usine Lesaffre se trouve en plein cœur de la ville. La fabrication de levure se fait par fermentation. C'était une source de pollution olfactive qui a été largement maitrisée[réf. nécessaire] grâce à des travaux importants.
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Le , le Grand Boulevard est ouvert entre Lille, Roubaix et Tourcoing. Marcq-en-Barœul se situe sur le nœud du boulevard. La commune est également traversée par l'autoroute A22 et la RN356.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]En étant sur le nœud du tramway d'Alfred Mongy, Marcq-en-Barœul est desservie par les deux lignes (Roubaix et Tourcoing). Le tramway s'arrête sur cinq stations de commune soit : Saint-Maur, Buisson, Brossolette, Clemenceau - Hippodrome et Croisé Laroche. Cette dernière station fait le nœud entre les deux lignes. En allant vers Tourcoing, la ligne T s'arrête également à Foch, Le Quesne, Cerisaie - Centre d'affaires et Château Rouge. Seule la station Acacias est desservie sur la ligne R, en allant vers Roubaix.
La commune est également desservie par les lignes de bus du réseau Ilévia : Lianes 5 et 91, lignes 50, 86, 88, C10A, C10B et Corolle 3.
Transports ferroviaires
[modifier | modifier le code]Même si la commune est traversée par les lignes de Fives à Mouscron (frontière) et de Lille aux Fontinettes, elle n'a pas de gare. La plus proche est celle de La Madeleine.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Issue du germanique marko, « marécage ». Le nom de Marcq renvoie aux notions de marais et de frontière[23].
Marck-bij-Rijsel en flamand[24].
Histoire
[modifier | modifier le code]La ville fut au début une zone peu habitée entre les peuples Atrébates et Ménapiens. Puis, après la conquête romaine de Jules César, la ville fut colonisée comme le prouve la découverte d'une villa gallo-romaine mise au jour près de la Marque (la rivière devenue aujourd'hui canal) en 1965. La ville, comme le reste de la région, fut ensuite envahie par les peuples germaniques.
Au Moyen Âge, la commune devint le territoire de chasse des rois carolingiens. Puis la ville devint un centre dans lequel la bourgeoisie s'installa et déteindra sur le pouvoir local pendant quelque temps à l'aide du suffrage censitaire ou encore sous le Consulat et l'Empire. La Révolution et les évènements qui l'ont suivie ou encore la guerre de 1870 n'auront pas d'incidence sur la vie de la commune d'environ 2 700 habitants.
La garnison de Menin brûla la plus grande partie des maisons de ce village en 1580.
En 1667, Louis XIV logea à Marcq, au château dit la Tour-de-Marcq. La Bonne-Maison des Ladres était un hôpital qui rendit de grands services au XIIIe siècle ; en , Walter, évêque de Tournai, fit un règlement qui établit que les frères et sœurs de cette maison auraient à demeurer séparés les uns des autres, et que les frères auraient soin des hommes malades, et les sœurs des femmes et filles, ce qui fut approuvé par la comtesse Jeanne. Les biens de cette maison passèrent, par arrêt du Conseil du , à l'hôpital Saint-Sauveur de Lille pour l'indemniser des pertes que cet établissement avait essuyées.
En mai 1682, des lettres données à Saint-Cloud confirment le titre de comte pour Pierre de Croix, chevalier, seigneur de Wasquehal,Marcq-en-Barœul, Mourbecque, Flers, Escou, Belsage, Esquesme, etc., colonel du régiment royal de cavalerie wallonne en 1673, puis brigadier des armées du roi en 1676, puis commandant de cavalerie dans la place de Saint-Omer, et dans celle d'Aire (Aire-sur-la-Lys), Bergues, Dunkerque, Gravelines, Furnes, Bourbourg, Cassel et Ypres. Il obtient également de décorer ses armes d'une couronne de marquis et la faculté d'appliquer le titre de comte sur la terre de son choix[25].
Jacques Legroux fut curé de Marcq de 1730 à 1734 ; il est auteur de plusieurs ouvrages, dont un seul a été imprimé sous le titre suivant : Summa statutorum Synodalium cumprœvia sinopsi vitœ episeoporum Tornacensium. On voit son épitaphe dans la chapelle de gauche de l'église de Marcq-en-Barœul.
Des implantations d'industries ont lieu à la fin du XIXe-début XXe, avec les risques inhérents à ce genre d'activité : le , la fabrique de feux d'artifice de la Rianderie explose et fait trois morts[26].
Les guerres mondiales vont l'affaiblir comme les autres villes de la région, mais grâce à l'industrie, la ville à la sortie de la guerre ou pendant l'entre-deux-guerres voit son économie et sa population exploser pour stagner depuis les années 1970. Pour exemple, la construction d'infrastructures comme l'hippodrome des Flandres en 1931.
C'est à Marcq-en-Barœul que la chocolaterie Delespaul-Havez a fabriqué le premier Carambar en 1954.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique de développement durable
[modifier | modifier le code]- La commune s'est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[30].
- La ville a également mis en place une prime vélo et une aide à l'achat d'une trottinette électrique[31].
- Dans le cadre d'un projet (forêt urbaine), la Ville propose à des habitants volontaires un arbre à planter à leur domicile. L'enjeu est 6 000 nouveaux arbres plantés entre 2020 et 2026.[1]
Jumelages
[modifier | modifier le code]- Gladbeck (Allemagne) depuis [32];
- Ealing (Angleterre) depuis [32];
- Poggibonsi (Italie) depuis [32];
- Kuurne (Belgique) depuis [32];
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[33],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 39 356 habitants[Note 6], en évolution de +0,15 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 18 122 hommes pour 20 448 femmes, soit un taux de 53,02 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune de Marcq-en-Barœul fait partie de l'académie de Lille.
- Éducation
- Groupes scolaires (école élémentaire et école maternelle) :
- Publics
- École élémentaire Jules-Ferry
- École élémentaire Marcel-Pagnol
- École maternelle Marie-Curie
- École maternelle Henri-Matisse
- École élémentaire Victor-Hugo
- École maternelle Georges-Méliès
- École élémentaire Charles-Péguy
- École maternelle Françoise-Dolto
- École élémentaire Raymond-Derain
- École maternelle Blaise-Pascal
- École maternelle Cognacq-Jay
- École élémentaire Louis-Pasteur
- Groupe scolaire « Arbre-Vert »
- Groupe scolaire Léonard-de-Vinci (anciennement école élémentaire Montaigne et école maternelle Desrousseaux)
- Groupe scolaire Niki-de-Saint-Phalle (anciennement école élémentaire Paul-Langevin)
- École européenne Lille Métropole
- Privés
- Notre-Dame de Lourdes (maternelle + élémentaire)
- École élémentaire Jean-Bosco
- École maternelle Notre-Dame des Jeunes
- École Saint-Aignan (maternelle + élémentaire)
- École Saint-Christophe (maternelle + élémentaire)
- Publics
- Cinq collèges
- Collège Rouges-Barres (public)
- Collège du Lazaro (public)
- École européenne Lille métropole (public)
- Collège privé de Marcq (privé)
- École Jeannine-Manuel (privé)
- Quatre lycées
- Lycée Yves-Kernanec (public)
- Lycée professionnel régional Alfred-Mongy (public)
- École Jeannine-Manuel (privé)
- Lycée privé de Marcq (privé)
- CEPI Management de la Chambre de commerce et d'industrie de Lille Métropole.
- Un institut médico-éducatif, Le Mesnil de la Beuvrecque, géré par l'Association des Papillons blancs de Roubaix Tourcoing
- Groupes scolaires (école élémentaire et école maternelle) :
Sports
[modifier | modifier le code]Hippisme
[modifier | modifier le code]La ville de Marcq-en-Barœul possède un champ de courses hippiques : l'hippodrome Serge-Charles, le seul en activité dans le département du Nord. Construit en 1931, cet espace vert de trente hectares est ouvert au public et est un des plus beaux de l'agglomération. Il comporte :
- une piste intérieure en herbe, réservée aux galopeurs, longue de 1 500 mètres et dotée d'une ligne droite finale de 350 mètres ;
- une piste extérieure en cendrée, réservée aux trotteurs, développant 1 665 mètres et dotée d'une ligne droite d'arrivée longue de 380 mètres.
En son centre est aménagé le Golf des Flandres.
Golf
[modifier | modifier le code]La ville compte deux golfs :
- Le Golf des Flandres, aménagé sur l'hippodrome Serge-Charles ;
- Le Decathlon Marcq-en-Baroeul Inesis Golf Park
Rugby à XV
[modifier | modifier le code]La ville de Marcq-en-Barœul héberge un club de rugby à XV, l'Olympique marcquois rugby. Créé en 1971, le club a accédé en Fédérale 2 en fin de saison 2016/2017. Il compte 600 licenciés et appartient au Comité des Flandres ; son école de rugby est classée première des Flandres et première au Nord de Paris.
Le club bénéficie d'un parrainage avec le Stade toulousain depuis 1999, grâce à Gérard Labbe, ancien président de la section amateur du Stade Toulousain et Marcquois de naissance. Les rencontres ont lieu au stade Georges Defrance, qui en fut son premier président. En 2012, les minimes de l'OMR ont organisé et gagné le Super Challenge de France Espoirs, qui oppose les clubs de fédérale.
Depuis le début de la saison 2017-2018, l'équipe sénior joue les matchs à domicile au Stadium Nord à Villeneuve-d'Ascq
Hockey sur Gazon
[modifier | modifier le code]- Le PHC (Polo Hockey Club)
Volley-ball
[modifier | modifier le code]Le Volley Club Marcq-en-Barœul joue en première division durant deux ans au début des années 2000. Le club évolue actuellement en Ligue A Féminine, la première division nationale.
Tennis
[modifier | modifier le code]La Ligue des Flandres de tennis, qui dépend de la Fédération française de tennis, a son siège sur le territoire de la commune et a accueilli sur ce site des compétitions d'envergure nationale et internationale[38]. La ville accueille en 1987, le premier tour de la Coupe Davis où l'équipe de France bat la Corée du Sud par 5 victoires à zéro[39]. En 2014 puis en 2017, l'équipe de France s'entraîne à Marcq-en-Barœul afin de préparer la finale de Coupe Davis qui se joue au stade Pierre-Mauroy[40].
Handball
[modifier | modifier le code]En 1970 naît l'Olympique Marcquois Handball qui sera dissous en 1991 pour donner naissance au club de Marcq Handball. Ce dernier augmente en nombre de licenciés, donne naissance à de multiples équipes qui évolueront en championnat départemental et se voit mettre à disposition un éducateur sportif par la mairie. À partir de 2000, l'accent est mis sur la professionnalisation et le club étend ses ambitions au niveau régional. En 2009, le MHB organise son premier tournoi international qui deviendra annuel, accueillant des équipes venues de tout l'Europe. Un an plus tard, le Cécihand est créé au sein du club. En 2011, l'association dirigée par Didier Vanhuys compte 260 licenciés et 13 équipes qui évoluent dans les championnats départementaux et régionaux.
Football
L'Olympique Marcquois de Football, crée en 1921 évolu en Championnat de France de football de National 3, et joue au stade Georges Niquet (2500 places), et parfois au Stadium Lille Métropole.
Sports aériens
[modifier | modifier le code]Bien que non situé sur son territoire mais contigu, l'aérodrome du nord de la métropole lilloise porte le nom d'aérodrome de Lille - Marcq-en-Baroeul. La ville fait partie des 4 communes qui gère l'aérodrome.
L'aérodrome propose de nombreuses activités aériennes : aviation légère, planeur, parachutisme, ULM, aéromodélisme, montgolfière... Au total 12 clubs sont présents.
L'aérodrome propose également une piste de BMX homologuée[41] et des circuits de randonnées[42]
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2021, le revenu fiscal moyen de 29 490 euros et le revenu fiscal médian par ménage était de 28 390 €, bien supérieur à la médiane départementale (20 750 €) et nationale (22 400 €)[43].
Cela situe Marcq-en-Barœul à la 78ème place du classement des villes des Hauts-de-France selon le revenu fiscal moyen[43], et au 1794ème rang parmi les 32 917 communes de métropole en termes de niveau de vie[44],[45],[46],[47].
Ville résidentielle aisée, Marcq-en-Barœul est la commune de plus de 20 000 habitants la plus riche du département du Nord[1], classée en 2015 dix-septième ville de France pour la proportion de foyers redevables de l'ISF[48].
Emploi
[modifier | modifier le code]Le taux de chômage de la commune s'élevait, en 2020, à 9,9 %, un chiffre inférieur à la moyenne nationale (12,7 %) et très largement inférieur à la moyenne départementale (16,3 %)[49].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Au cœur de la Métropole Lilloise, Marcq-en-Barœul fait partie de la « couronne nord » de la Communauté urbaine de Lille Métropole qui regroupe plus de 1 500 unités économiques (dont 500 commerces et services). 80 % d'entre elles font partie du secteur tertiaire avec la communication, les banques, l'informatique, les professions libérales, les NTIC, etc.
Il existe aussi de grands groupes industriels dans l'agroalimentaire comme le Groupe Lesaffre (leader mondial de la levure), Eurocandy (fabricant du Carambar), Groupe Holder (PAUL, Ladurée…), etc.
Ces infrastructures sont réparties dans les zones industrielles suivantes :
Domaine du Buisson, Espace République, Parc de la Campagnerie, Parc d'Affaires du Château Rouge, Parc du Cheval Blanc, Parc Europe, Parc des Rouges Barres, Parc de la Marque, Parc d'entreprises de la Pilaterie.
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Hôtel de Ville, construit en 1936 et inauguré le , les architectes René Gobillon et Gaston Trannoy.
- La maison Art-Déco Jules Notelaers, 21 avenue Foch, réalisée en 1933 par l'architecte belge R. Vandenheede, inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1995[50].
- L'hôtel classique, situé avenue de la République, a été réalisé par l'architecte Maillard. Il a été construit entre 1926 et 1929, à la demande d'Ernest Desurmont, un industriel parisien, auteur du pneu de vélo entoilé. L'hôtel classique détient un jardin à la Française. Aujourd'hui, il abrite le Conservatoire communal de Marcq-en-Barœul.
- La maison Duprez, construite en 1933 par l'architecte Paul Duprez, se situe à l'angle de la rue Delcenserie, fait partie d'un groupe de quatre. Celle-ci accroche le regard par sa forme complexe. La façade principale, celle de l'entrée, se détache telle une tour. Le décor se compose de frises en mosaïque représentant des feuilles de chênes-houx, nom affiché de cette maison[51].
- Une ancienne forge, située dans le bourg de la ville, daterait du XIXe siècle, et est faite entièrement de briques à l'extérieur, et à l'intérieur, les murs sont à rouges-barres. Aujourd'hui, on peut voir une partie consacrée à l'ancienne forge, et le reste est une librairie.
- Le patrimoine ferroviaire de l'ancien dépôt de tramway de Ilévia, dont plusieurs machines sont classées monument historique.
Lieux de cultes et de piété
[modifier | modifier le code]Catholiques
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Vincent, place du Général De Gaulle, du XVIe siècle, inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1987[52]. Elle renferme notamment deux toiles de Pharaon de Winter de 1881 (Les saintes femmes au tombeau et L'adoration des bergers). Elle fait partie de la paroisse de la Bonne Nouvelle.[2]
- L'église Saint-Louis, rue Pasteur. Elle fait partie de la paroisse Jean XXIII.
- L'église Saint-Paul, est de style flamand, et se situe du Général Gallieni. Elle fait partie de la paroisse Jean XXIII.
- L'église Notre-Dame-des-victoires, rue Jacquard, construite en 1976-1977, par l'architecte Paul Dessauvages, de facture moderne. Elle fait partie de la paroisse Jean XXIII. Depuis juin 2020, l'église a la spécificité d'accueillir une paroisse particulière: la paroisse Mar Charbel, du nom du saint moine éponyme. À la suite du souhait de plusieurs familles, libanaises, franco-libanaises et irakiennes, un prêtre maronite, envoyé par Mgr Nasser Gemayel, officie au moins une fois par mois, en français, en arabe et en syriaque[53]. En accord avec l'archevêque lillois, la paroisse Mar Charbel (signifiant Saint Charbel) dépend donc l'éparchie maronite de France et d'Europe. Cette création s'inscrit aussi dans des liens de fraternité et de solidarité antérieurs puisque la paroisse Jean XXIII est jumelée, depuis 2007, avec la paroisse libanaise Saint-Élie à Antélias.
- L'église du Sacré-Cœur, rue de l'Abbé Lemire, construite en 1986, et consacrée le 21 juin 1987. L'église fait partie de la paroisse de la Bonne Nouvelle.
- La Chapelle Saint-Jean du Quesne , rue Hélène Boucher, qui fait partie de la paroisse de la Bonne Nouvelle.
- L'église Notre-Dame-de-Pellevoisin de Lille, appartenant au doyenné de Marcq-en-Barœul mais située sur le sol de la commune de Lille.
- Les calvaires Destombes (pavé stratégique) et Breton (avenue de la Marne).
- La Chapelle du Collège et lycée privé de Marcq, chemin du Collège, réalisée par l'architecte Charles Leroy (sauf le clocher).
- La Chapelle du Lazaro, rue du Lazaro, classée monument historique en 1951[54].
- La Chapelle de la maison de retraite Saint-Maur, rue Christophe Collomb.
- La chapelle carrière Dal, construite en 1888.
- L'oratoire Saint-Maur. Ce dernier fut construit par les Sœurs de l'Enfant-Jésus en 1871.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Famille Scrive, famille d'industriels
- Jean-Jacques Fockedey (1758-1853), homme politique, membre de la Convention
- Charles Leroy (1816-1879), architecte néogothique
- Charles de Gaulle (écrivain) (1837-1880), écrivain, défenseur de la langue bretonne et du celtisme. Il est l'oncle du général de Gaulle qui porte le même prénom que lui
- Gustave Mesureur (1847-1925), fondateur de l'Association pour les réformes républicaines, puis du Comité d'action pour les réformes républicaines, il devient en 1901 le premier président du Parti radical-socialiste
- Pharaon de Winter (1849-1924), peintre
- Hector Franchomme (1860-1939), ingénieur Centralien de Lille, fait construire une usine chocolatière à Marcq-en-Barœul, future fabrique du Carambar
- Gaston Trannoy (1880-1955), architecte de la mairie
- Paul Hantson (1897-1952), gymnaste, et champion de France d'athlétisme à six reprises.
- Solange Lamblin (1900-1984), femme politique
- André Cheuva (1908-1989), footballeur et entraineur, vainqueur de la Coupe de France à quatre reprises, record de victoire qu'il partage avec Guy Roux
- Gérard Deledalle (1921-2003), philosophe
- André Gernez (1923-2014), médecin adepte des méthodes dites non conventionnelles
- Jean Debuf (1924-2010), haltérophilie, médaillé de bronze aux Jeux olympiques d'été de 1956
- Serge Charles (1927-1994), maire de Marcq-en-Barœul
- Philippe Noiret (1930-2006), acteur, il a reçu deux César du meilleur acteur
- Jean Verdun (1931), écrivain
- Pierre-Étienne Heymann (1935), comédien, metteur en scène et pédagogue français
- Bernard Sinclair (1937-2015), baryton associé au répertoire d'opéra-comique et d'opérette, mais aussi d'opéra
- Marc Ronet (1937), peintre
- Francis-Charles Pollet (1945), industriel, fondateur de Promod
- Élisabeth Bourgois (1950), écrivain
- Jean-René Lecerf (1951), homme politique
- Vahid Halilhodžić (1952) entraîneur du LOSC Lille entre 1998 et 2002
- Bernard Gérard (1953), homme politique
- Christian Wasselin (1959), écrivain, musicologue
- Hervé Ghesquière (1963-2017), journaliste de télévision
- Mathieu Maton (1981), footballeur, vainqueur du Championnat d'Europe des moins de 19 ans 2000 avec l'équipe de France
- Benjamin Bollen (1984), acteur français et également spécialisé dans le doublage
- Mathieu Horb (1985), joueur de rugby à XV et à sept
- Julie Debever (1988), footballeuse
- Gradur (1990) rappeur, il y vit actuellement
- Samanta Jimenez (1993), joueuse néerlandaise de volley-ball
- François Vérove (1962-2021), tueur en série et motard de la garde républicaine
Culture et animations
[modifier | modifier le code]- Un cinéma, le Colisée-Lumière équipé des dernières technologies (3D).
- Une médiathèque, La Corderie (Elle tient son nom de l'ancienne corderie Delobel dans laquelle elle a été construite). Elle possède également un hall d'exposition.
- Une école de musique, d'art dramatique et de danse.
- Un orchestre à cordes Arcangelo.
- Plusieurs salles d'expositions.
- Deux théâtres
- Théâtre Charcot
- Théâtre de la Rianderie
- Le Musée régional des télécommunications en Flandres
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Marcq-en-Barœul se blasonnent ainsi : « D'argent à la croix d'azur. » |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lille (partie française) comprend une ville-centre et 59 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Marcq-en-Barœul » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Marcq-en-Barœul, « un art de vivre » », sur La Voix du Nord, (consulté le )
- « À MARCQ-EN-BARŒUL, LES PARCS D'AFFAIRES ET D'ACTIVITÉS EN PLEINE MUTATION », sur La Voix du Nord, (consulté le )
- « Entreprises », sur Ville de Marcq-en-Baroeul (consulté le )
- « Voici les 15 communes les plus peuplées dans le Nord selon le dernier recensement », sur actu.fr, (consulté le )
- « Entreprises », sur Ville de Marcq-en-Baroeul (consulté le )
- Sandre, « la Becque de marcq »
- Sandre, « la Becqueterie »
- Sandre, « le Chemin Poivré »
- « Fiche communale de Marcq-en-Barœul », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- « SAGE Marque Deûle », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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- Notice no PA00135489, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Marcq-en-baroeul.org - 9 - Chêne-houx »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur marcq-en-baroeul.org (consulté le ).
- Notice no PA00107738, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Nouvelles des paroisses catholiques de l'Armentiérois n°68 (pages 20 et 21), journal paroissial trimestriel, mars 2021.
- Notice no PA00107737, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul Delsalle, Histoire de Marcq-en-Baroeul, Éditions des Beffrois,
- Patrick Ansar, Chapelles, calvaires et oratoires de Marcq-en-Barœul
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Joël Marcq et Serge Le Roux, « Introduction », Marché et organisations, vol. 4, no 2, (ISSN 1953-6119 et 2264-525X, DOI 10.3917/maorg.004.0011)