Une femme douce (film, 1969)
Réalisation | Robert Bresson |
---|---|
Acteurs principaux | |
Pays de production | France |
Genre | Drame, romance |
Durée | 105 minutes |
Sortie | 1969 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Une femme douce est un film français de Robert Bresson sorti en 1969. Le scénario est inspiré de la nouvelle La Douce de Dostoïevski.
Une version restaurée est sortie en salles en France le [1].
Synopsis
[modifier | modifier le code]Une jeune femme vient de se suicider. Près du corps, sous le regard de la vieille servante, le mari s’interroge et revit leur passé. Jeune fille pauvre, elle venait souvent dans sa boutique de prêteur sur gages. Il l'a aimée, a insisté pour l’épouser. Très vite, blessée par sa froideur et sa jalousie, elle s’est enfermée dans le silence…
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Réalisation : Robert Bresson
- Assistants réalisateurs : Jacques Kébadian et Mylène Van der Mersch
- Scénario, adaptation, dialogues : Robert Bresson, d'après la nouvelle La Douce de Dostoïevski
- Photographie : Ghislain Cloquet, assisté d'Emmanuel Machuel
- Montage : Raymond Lamy
- Son : Jacques Lebreton et Urbain Loiseau
- Musique : Jean Wiener, morceaux d'Henry Purcell
- Scripte: Geneviève Cortier
- Décors : Pierre Charbonnier
- Productrice : Mag Bodard
- Production : Les Films Paramount, Marianne Productions, Parc Film
- Genre : Drame et romance
- Format : 1.66
- Durée : 90 min.
- Date de sortie :
- France :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Dominique Sanda : Elle
- Guy Frangin : Lui
- Jeanne Lobre : Anna, la bonne
- Claude Ollier : Le médecin
Production
[modifier | modifier le code]Le film a été tourné dans l'appartement du peintre Olivier Mosset, au no 31 de la rue de l'Échaudé dans le 6e arrondissement de Paris à l'été 1968[2].
Analyse
[modifier | modifier le code]Le film comporte le duel final d'escrime entre Hamlet et Laërte, issu de la pièce de William Shakespeare.[réf. souhaitée]
Distinctions
[modifier | modifier le code]Le film a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs, en sélection parallèle du festival de Cannes 1969[3].
Références
[modifier | modifier le code]- Une femme douce § Copie restaurée
- Philippe Azoury, « Un zeste de Zanzibar », Libération, (lire en ligne)
- Édition 1969, site officiel de la Quinzaine des réalisateurs.
- Georges Sadoul, Dictionnaire des films.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- La Douce de Alexandre Borissov (1960)
- Gentle Spirit (łagodna) de Poitr Dumala - court métrage d'animation (1985).
- Nazar de Mani Kaul (1989)
- The Shade de Raphaël Nadjari (1999)
- Une femme douce, de Sergei Loznitsa (2017).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Wagner, « une femme douce », Téléciné no 155, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , p. 36-37, (ISSN 0049-3287)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :