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Hugues XII de Lusignan

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Hugues XII de Lusignan
Titres de noblesse
Seigneur de Lusignan
Comte de la Marche
Comte d’Angoulême
Seigneur de Fougères
Seigneur de Porhoët
Biographie
Naissance
Av. 1241
Décès
Ap. 25 août 1270
Carthage
Sépulture
Époque
Période d'activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Isabelle de Lusignan
Alix de Lusignan
Marie de Lusignan
Guy de Lusignan
Yolande de Lusignan
Conjoint
Enfants
Autres informations
Grands-Parents
Conflit
Faits d'armes
Prise de Carthage ⚔
Héritier
Armoiries d'Hugues XII de Lusignan

Hugues XII de Lusignan (av. 1241-ap. ) est un haut aristocrate poitevin de la maison de Lusignan. Il est seigneur de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême (1250-1270). Son mariage avec Jeanne de Fougères, riche héritière bretonne, lui apporte les baronnies de Fougères et du Porhoët. Vers 1260, Hugues XII semble acquérir les possessions de la maison d'Aubusson.

Hugues XII de Lusignan participe à la huitième croisade menée par le roi de France Louis IX. Hugues XII, tout comme son souverain, y perd la vie à la suite d’une épidémie de dysenterie en .

Hugues XII de Lusignan[1] est le fils de Hugues XI le Brun (v. 1221-1250), comte de la Marche (1249-1250) et d'Angoulême (1246-1250), et de Yolande de Bretagne (1218-1272), comtesse de Penthièvre (1236-1263), fille de la duchesse de Bretagne, Alix de Thouars (1200-1221) et de Pierre Mauclerc (v. 1187-1250), puîné de la maison capétienne de Dreux. Sa grand-mère paternelle est la comtesse-reine Isabelle d’Angoulême (v. 1188/92-1246).

Hugues XII est apparenté aux rois d'Angleterre[2] et aux ducs de Bretagne[3]. Ses oncles Henri III d'Angleterre (-), Jean Ier de Bretagne (1217/18-), Guy de Lusignan (ap. 1222-ap. ), seigneur de Cognac, Geoffroy Ier de Lusignan (v. 1223-1274), seigneur de Jarnac, et Guillaume Ier de Valence (v. 1227-), comte de Pembroke[4], lui permettent d'entretenir un puissant réseau familial et politique.

Comme nombre de ses aïeux, Hugues XII se croise et décède lors d'une expédition en Orient. Son arrière-grand-père, Hugues IX le Brun, décède à Damiette le [5] et son grand-père, Hugues X de Lusignan, le à Damiette également[6]. Son père, Hugues XI le Brun, suit son seigneur, Alphonse de Poitiers, lors de la septième croisade et décède le à la bataille de Fariskur en Égypte[7].

Possessions et gouvernement

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Mineur à la mort de son père, Hugues est placé sous la régence de sa mère, Yolande de Bretagne, jusqu'en 1257. Elle gouverne en son nom les comtés de la Marche et d'Angoulême. Le , encore mineur, Hugues XII de Lusignan prend possession du gouvernement de ses comtés et prête allégeance à son suzerain Alphonse de Poitiers pour le comté de la Marche et pour les châteaux de Lusignan et de Crozant[8]. Il tient de sa mère les seigneuries de Chilly et de Longjumeau[9],[10].

En 1259, Hugues XII de Lusignan se signale par ses violences contre l'évêque Robert de Blaye et le clergé d'Angoulême[11],[12].

Vers 1262, Gui II d'Aubusson, très endetté, vend la vicomté à Hugues XII dans des circonstances mal cernées[13],[14],[15],[16],[17].

En 1263, son oncle Jean Ier, duc de Bretagne, reprend possession du comté de Penthièvre et l'échange contre des terres situées en Île-de-France et en Champagne : les seigneuries de la Fère-en-Tardenois, de Chilly et de Longjumeau[18].

Le , avant de partir en Tunisie, il institue son fils aîné, le futur Hugues XIII le Brun, héritier de ses biens et le désigne comme son successeur[9],[19].

Huitième croisade

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« Saint Louis assiège Tunis durant la huitième croisade (1270) - Enluminure »[20]

En , Hugues XII de Lusignan rejoint l'armée du roi de France, Louis IX, à Aigues-Mortes[21], sûrement accompagné par plusieurs membres de son entourage familial : son épouse Jeanne de Fougères, son oncle Guy de Lusignan[22], seigneur de Cognac[23] ainsi que sa cousine Eustachie de Lusignan[24] qui décède, sans doute de maladie, à Carthage[25].

Après une étape à Cagliari, le , la flotte arrive devant Carthage le jeudi 17 dans l'après-midi et débarque le 18 au matin[26]. L'armée s'empare de la ville le où elle se retranche[27],[28],[29].

Décès et succession

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Dès le début du mois d'août, les forces croisées sont frappées par une épidémie de fièvre et de dysenterie qui les décime. Hugues XII meurt à Carthage[30] de dysenterie entre le décès de Louis IX, le [31],[32], et l'hommage des barons français à son fils Philippe III le Hardi, deux jours plus tard[33],[34].

Mineur, son fils aîné, Hugues XIII le Brun, lui succède dans ses titres sous la tutelle de sa mère Jeanne de Fougères[35],[16],[36].

Mariage et descendance

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Jeanne de Fougères

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Jeanne (av. 1242-ap. 1273) est la fille unique de Raoul III de Fougères (v. 1205-1256), baron de Fougères et seigneur de Porhoët (1212-1256), et d'Isabelle de Craon (ap. 1223-ap. 1271)[37],[3].

Le , Hugues XII de Lusignan épouse Jeanne de Fougères, la plus riche héritière du duché de Bretagne. La cérémonie est célébrée par Étienne, abbé de Savigny, et se déroule au château de Fougères[38]. Le mariage est enregistré le [39].

Jeanne de Fougères fait son testament le lundi à Touvre[40] et vit encore plusieurs années.

Descendance

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Hugues XII et Jeanne ont sept enfants, dont six connus :

Sceaux et armoiries

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Sceau [1257]

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Avers : Rond, 65 mm[45],[46],[47],[48].

Description : Type équestre de chasse, à droite, le cheval au pas, le cavalier, tête nue, vêtu d'une cotte, tient de la main gauche ramenée devant lui les rênes de sa monture, et, de la droite un petit chien sur la croupe du cheval ; le cor, passé en bandoulière, flotte derrière lui.

Légende : ✠ S • HVGONIS : DE : LEZIGNE : COMITIS : MARCHIE : ET : ENGOLISME

Légende transcrite : Sigillum Hugonis de Lezignan, comitis Marchie et Engolisme.

Contre-sceau : Rond, 36 mm[49],[46],[47],[50].

Description : Écu burelé de douze pièces sur champ de rinceaux.

Légende : ✠ SECRETVM MEVM

Légende transcrite : Secretum meum.

Commentaire : Appendu à un parchemin (largeur 300 mm x haut 286 mm, dont 31 mm de repli), scellé du sceau d'Hugues XII de Lusignan en cire brune, sur double queue de parchemin, Paris, AN, J//192, n°29[51] (Longpont, le samedi )[8].

Sceau [1270]

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Avers : Rond, 72 mm[52],[53],[54],[55].

Description : Type équestre de chasse, à droite, le cheval au galop, le cavalier, tête nue, vêtu d'une cotte, tient de la main gauche les rênes de sa monture, et, de la droite un petit chien sur la croupe du cheval ; sous le ventre de ce dernier une quintefeuille, dans le champ derrière le cavalier, un cor.

Ce sceau se distingue du précédent par la position de la main droite et l'ajout d'une rose sous le cheval.

Légende : ✠ S' • HVGONIS DE LEZI................. CHIE

Légende transcrite : Sigiiium Hugonis de Leziniaco, comitis Marchie.

Contre-sceau : Rond, 72 mm[56],[53],[54],[57].

Description : Écu burelé de vingt-deux pièces sur champ de rinceaux

Légende : ✠ ET EN..............FULGERIARUM

Légende transcrite : Et Engolisme, domini Fulgeriarum.

Commentaires :

Appendu à un parchemin (largeur 222 mm x haut 575 mm), scellé du sceau d'Hugues XII de Lusignan, en cire blanche, sur double queue de parchemin, Paris, AN, J//407, no 4[58] ()[9],[19].

Appendu à un parchemin (largeur 159 mm x haut 103 mm, dont 28 mm de repli), scellé du sceau d'Hugues XII de Lusignan en cire blanche sur cordon de lin blanc, AD 86, sceau no 170[59] (Abbaye de Nouaillé, )[60].

Armoiries [1257]

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Blason Blasonnement :
Écu burelé d'argent et d'azur de douze pièces
Commentaires : Blason d'Hugues XII de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, d'après l'empreinte d'un contre-sceau de 1257.

Références[49],[46],[47],[50]

Armoiries [1270]

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Blason Blasonnement :
Écu burelé d'argent et d'azur de vingt-deux pièces
Commentaires : Blason d'Hugues XII de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, seigneur de Fougères, d'après les empreintes d'un contre-sceau de 1270.

Références[56],[53],[54],[57]

Notes et références

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  1. Nom patronymique attesté dans les chartes.
  2. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 12 (« Liens de parenté entre Lusignan, Plantagenêt et Montfort »), p. 171.
  3. a et b Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 17 (« Les Lusignan et la Bretagne (v. 1230-1314) »), p. 176.
  4. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 20 (« Les enfants d'Hugues X et d'Isabelle d'Angoulême (1221-1296) »), p. 179.
  5. chap. VI « Liber duelii Christiani in obsidione Damiate », dans Quinti belli sacri scriptores minores sumptibus Societatis illustrandis Orientis latini monumentis (éd. Reinhold Röhricht), Genève, Fick, (lire en ligne), De expugnatione quinta & quorundam principum obitu : XXXVII, p. 158 :

    « Tertio idus Augusti comes de Marchia sine vulnere obiit, super quo Christiani valde doluerunt. »

    1219, 11 août, Damiette : Décès d'Hugues IX, comte de la Marche.

  6. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. V : A. D. 1248 à A. D. 1259, Londres, Longman, (lire en ligne), Obiit Hugo Brun, comes de Marchia, p. 89-90.
  7. Matthieu Paris (éd. Henry Richards Luard), Matthæi Parisiensis, Monachi Sancti Albani, Chronica Majora, vol. V : A. D. 1248 à A. D. 1259, Londres, Longman, (lire en ligne), p. 158 :

    « Hugo Brunus comes de Marchia, cujus pater paulo ante obiit apud Damiatan »

  8. a et b Layettes du trésor des chartes (éd. Joseph de Laborde), t. III : de l'année 1247 à l'année 1260, Paris, Plon, (lire en ligne), no 4372 : Hugo de Lezigniaco, comes Marchiæ et Enolismæ, ab Alphonso, comite Pictavensi et Tolosano, in hominem ligium receptus, quamvis ad ætatem legitimam nondum pervenerit, eidem comiti se castra sua traditurum esse pollicetur, quotiescumque fuerit requisitus, p. 375-376.
    1257, samedi 22 septembre, Longpont : Hugues [XII] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême a demandé au comte de Poitiers et de Toulouse, Alphonse, de la recevoir à l'hommage bien qu'il n'ait pas atteint sa majorité. Alphonse ayant acquiescé, il lui fait hommage lige pour le comté de la Marche et les châteaux de Lusignan et de Crozant. Il promet de mettre ses châteaux à sa disposition à chaque réquisition. S'il enfreignait ces dispositions, qu'il faisait la guerre au comte et qu'il refusait de se présenter à la cour comtale sur convocation, il serait astreint à payer une amende de 10 000 livres tournois. Sa mère, Yolande [de Bretagne] et son oncle, Guy de Lusignan, seigneur de Cognac, sont garants.
  9. a b et c Layettes du trésor des chartes (éd. Élie Berger), t. IV : de l'année 1261 à l'année 1270, Paris, Plon, (lire en ligne), no 5630 : Testamentum Hugonis de Lezigniaco, comitis Marchiæ, p. 413-415.
    1270, 1er février : Hugues [XII] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, seigneur de Fougères fait son testament. Il demande que toutes ses dettes soient payées. Il institue son fils, Hugues [XIII], héritier de ses biens et le constitue son successeur. Il demande que Yolande, sa fille aînée, reçoive le fief vicomtal d'Angoulême ou bien une rente de 100 livres et la somme de 1000 livres, desquelles seraient déduites 100 livres si elle épousait Renaud [III] de Pons qui lui a emprunté cet argent. Jeanne reçoit une rente de 100 livres, Marie et Isabelle, une rente de 60 livres. Il donne à son fils Guy 1000 livres qu'il assied sur le château d'Archiac avec ses dépendances qui doivent lui revenir à la mort de son oncle Guy [seigneur de Cognac]. Si cette seigneurie ne suffit pas, elles seront assises sur les terres qu'il tient de sa mère, Yolande de Bretagne, en France et en Champagne. Son épouse [Jeanne de Fougères] doit recevoir le château d'Ahun et les revenus qui lui reviennent assignés sur la Marche à l'exception des châtellenies de Crozant et d'Aubusson. Il demande que 200 livres soient distribuées à ses serviteurs qui ne partent pas avec lui, en fonction de leur mérite et de leur travail. Il demande que 250 livres soient remises au chevalier Pierre de Torçay à qui il les doit et qu'il reste en pleine possession de ce qu'il lui a donné. Il lègue une valeur totale de 151 livres à vingt-cinq établissements, 200 livres pour marier les jeunes filles, une rente de 10 livres à l'abbaye de Valence pour l'établissement d'une chapelle pour le salut de son âme et de celle de ses parents, de 60 livres et de 100 sous respectivement à Angoulême et à Lusignan pour fonder des anniversaires. Il laisse la garde de sa terre à son oncle, Geoffroy [Ier] de Lusignan [seigneur de Jarnac]. S'il venait à mourir avant la majorité de ses enfants, il demande que leur garde soit assurée par sa mère [Yolande de Bretagne] et si ce n'est pas possible, par son frère Guy [coseigneur du Dorat], et si aucun ne le peut, il sera assuré par le seigneur Aubert Sénéchal. Comme il a pleine confiance dans l'amour et la fidélité de son oncle, il le dispense de rendre compte de sa gestion mais en revanche, tout autre gardien devra rendre un compte semestriel. Il demande que le testament de son père soit accompli par ses exécuteurs et que le douaire de sa mère soit respecté. Il autorise ses exécuteurs à vendre des bois et des forêts à hauteur de 600 livres si c'est nécessaire pour accomplir ses legs. Il institue exécuteurs testamentaires son oncle Geoffroy, Hélie, abbé de Nouaillé, Pierre de Torçay, Aubert Sénéchal, Simon de Baudiment et maître Arnaud Faber.
  10. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 43 (« L'arborescence des châteaux »), p. 202
  11. Les olim ou registres des arrêts rendus par la cour du roi (éd. Jacques Claude Beugnot), t. I : 1254-1273, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), V, p. 93.
    1259, 11 novembre, Parlement de Paris : Arrêt du parlement de Paris contre Hugues [XII] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême. L'enquête menée par le seigneur Amaury de Meudon a prouvé les dommages et les graves violences commises par le sénéchal d'Angoulême et ses gens contre l'évêque, Robert de Blaye. Le roi défend au sénéchal d'agir désormais contre l'évêque et le chapitre et le condamne. Le jugement est suspendu à cause d'une composition entre les parties.
  12. Correspondance administrative d'Alfonse de Poitiers (éd. Auguste Molinier), t. II, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), no 1901 : Pro archidiacono Engolismensi, p. 454-455.
    1260-1265 : Alphonse, comte de Poitiers, a appris par une lettre du pape que Hugues [XII] de Lusignan, comte de la Marche avait expulsé violemment Thomas, archidiacre d'Angoulême, et ses hommes de sa maison et avait détenu en prison ses amis contre la justice, ce qui lui déplaît et lui ordonne d'arranger tout cela.
  13. Antoine Thomas, « Les archives du comté de la Marche », Bibliothèque de l’École des Chartes, vol. 42,‎ , p. 41. (lire en ligne)
  14. Cyprien Pérathon, Histoire d'Aubusson : La vicomté, la ville, les tapisseries, la maison d'Aubusson, Limoges, Ducourtieux, (lire en ligne), p. 27-28.
  15. Antoine Thomas, « Hérec de Beaujeu, maréchal de France et les derniers vicomtes d'Aubusson », Bulletin de correspondance de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, Guéret,‎ , p. 17-32. (lire en ligne)
  16. a et b Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), LIV, p. 114-119.
    1273, 3 avril : Pierre Ebrard, chevalier, et son fils Roger Ebrard, valet, confirment en faveur de Jeanne de Fougères, comtesse de la Marche et d'Angoulême et dame de Fougères, et gardienne de ses enfants, la vente qu'ils avaient fait à son mari, Hugues [XII], comte de la Marche et d'Angoulême et seigneur de Fougères de tous les droits qu'ils avaient reçu de leur épouse et mère défunte, Alix [sœur de Gui II, vicomte d'Aubusson], dans la vicomté d'Aubusson pour une rente de 100 livres assise en la châtellenie de Guéret.
  17. Didier Delhoume et Christian Rémy, « Le phénomène vicomtal en Limousin, IXe – XVe siècles », dans Hélène Débax (dir.), Vicomtes et vicomtés dans l'occident médiéval, Toulouse, Presses universitaires du Midi, (lire en ligne), Annexe 1 : Le Limousin, terre de vicomtes / La deuxième génération (Xe siècle) / Aubusson, § 20.
  18. Actes de Jean Ier, duc de Bretagne (1237-1286) (éd. Marjolaine Lémeillat), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Sources médiévales de l'Histoire de Bretagne », , p. 199-200.
  19. a et b Recueil des documents de l'abbaye de Fontaine-le-comte (XIIe – XIIIe siècles) (éd. Georges Pon), t. LXI : Archives historiques du Poitou, Poitiers, Société des archives historiques du Poitou, (présentation en ligne), no 110, p. 151-155.
  20. Grandes Chroniques de France, Paris, Département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, coll. « manuscrit français » (no 2813), xive siècle (lire en ligne), fo 299 vo.
  21. « Majus chronicon Lemovicense : a Petro Coral et aliis conscriptum », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (éd. Joseph-Daniel Guigniaut et Natalis de Wailly), t. XXI, Paris, Imprimerie Impériale, (lire en ligne), p. 775-776, § I-A :

    « Tunc rex Franciæ Ludovicus et rex Navarræ, gener ipsius regis, comes Pictavensis, frater suus, comes Atrebatensis, nepos ipsius, comes Nivernensis, filius ejus, comes Britanniæ, cum innumerabili exercitu prælatorum, archiepiscoporum et episcoporum, comitum et aliorum baronum diversarum terrarum, comes Marchiæ, cum innumerabili populo, erant ad portum qui nominatur Aquæ Mortuæ »

  22. Second fils d'Hugues X de Lusignan et d'Isabelle d'Angoulême.
  23. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 1020-1021 :

    « Guy de Cognac n'est jamais cité dans les documents qui concernent l'expédition mais sa prise de croix et l'absence de toute attestation, du 4 avril 1270 au 3 septembre 1273, nous autorisent à penser qu'il faisait partie de l'expédition. »

  24. Épouse de Dreux III de Mello et fille de Geoffroy Ier de Lusignan (v. 1223-1274), seigneur de Jarnac.
  25. Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne avec des documents inédits et des pièces justificatives, t. V : Règne de Hugues IV (suite), Dijon, Darantière, (lire en ligne), no 3880, p. 442 :

    « Hic jacet illustris mulier Eustasia, uxor quondam domini Droconis de Merloto, Edoardi illustris regis Anglorum consanguinea, que apud Chartaginem migravit ad Dominum, anno Dom... CC.LXX... »

    1270 ?, abbaye de Fontenay
  26. Xavier Hélary, La Dernière Croisade : Saint Louis à Tunis (1270), Paris, Perrin, (lire en ligne Accès limité [PDF]), chap. 6 (« Le débarquement et les premières opérations / Le débarquement »), p. 140-142.
  27. « Majus chronicon Lemovicense : a Petro Coral et aliis conscriptum », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (éd. Joseph-Daniel Guigniaut et Natalis de Wailly), t. XXI, Paris, Imprimerie Impériale, (lire en ligne), p. 776, § C :

    « In crastinum octabarum Nalivitatis beati Johannis, rex et duo filii sui et legatus el alii intraverunt naves, Sardiniam venerunt porti post regem, sine magno certamine obtinuerunt deinde Carthaginem quamdam civitatem. »

  28. Xavier Hélary, La Dernière Croisade : Saint Louis à Tunis (1270), Paris, Perrin, , 149-152. (lire en ligne Accès limité [PDF]), chap. 6 (« Le débarquement et les premières opérations / La prise de Carthage (24 juillet) »)
  29. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 1021.
  30. Guillaume Guiart (éd. Natalis de Wailly et Léopold Delisle), « La branche des royaus lingnages », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XXII, Paris, Victor Palmé, (lire en ligne), p. 206.
    1270, vers le 26 août, Carthage : Mort d'Hugues XII.
  31. Jacques Le Goff, Saint Louis, Gallimard, (lire en ligne Accès limité [PDF]), chap. VII (« D’une croisade à l’autre et à la mort (1254-1270) »), p. 345.
  32. Xavier Hélary, La Dernière Croisade : Saint Louis à Tunis (1270), Paris, Perrin, (lire en ligne Accès limité [PDF]), chap. 7 (« L’arrivée de Charles d’Anjou / L'épidémie »), p. 166-168.
  33. « Majus chronicon Lemovicense : a Petro Coral et aliis conscriptum », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (éd. Joseph-Daniel Guigniaut et Natalis de Wailly), t. XXI, Paris, Imprimerie Impériale, (lire en ligne), p. 776, § E-F :

    « Comes Marchiæ et plures alii mortui sunt »

  34. Xavier Hélary, La Dernière Croisade : Saint Louis à Tunis (1270), Paris, Perrin, (lire en ligne Accès limité [PDF]), chap. 7 (« L’arrivée de Charles d’Anjou / Les succès des croisés »), p. 171-172.
  35. Les olim ou registres des arrêts rendus par la cour du roi (éd. Jacques Claude Beugnot), t. I : 1254-1273, Paris, Imprimerie royale (lire en ligne), VIII, p. 854-855.
    1271, 24 mai, Parlement de Paris : Jeanne de Fougères, [veuve d'Hugues XII de Lusignan], comtesse de la Marche et d'Angoulême, s'est plainte de ce qu'après la mort de son époux en croisade, Pierre de Saux, sénéchal de Périgord, ait fait saisir le château d'Angoulême et fait prêter aux habitants de la ville un serment contraire aux usages anciens. Le roi de France, Philippe [III], rend en plein Parlement de Paris, un arrêt qui annule le serment et ordonne au sénéchal de ne pas laisser des sergents royaux demeurer dans la terre de la comtesse d'Angoulême et y faire des actes de juridiction.
  36. Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême, (éd. Jean Nanglard), Angoulême, (lire en ligne), Quomodo et qualiter comites Engolismenses solebant facere homagium episcopis, p. 54-55.
    1273, juillet, Vars : Jeanne de Fougères, comtesse d'Angoulême, veuve d'Hugues [XII] de Lusignan, fait hommage lige, au nom de son fils, Hugues [XIII], à l'évêque d'Angoulême, Pierre [III] Raymond, pour le fief vicomtal de la Rochefoucauld.
  37. Frédéric Morvan, « Les seigneurs de Fougères du milieu du XIIe au milieu du XIVe siècle », Bulletin et Mémoires de la société d'histoire et d'archéologie du Pays de Fougères, vol. XLI,‎ , p. 21-25 (lire en ligne [PDF])
  38. Julien Bachelier, « Une histoire en Marche : Fougères et la Normandie au Moyen Âge (début XIe -milieu du XIVe siècle », Revue de l’Avranchin et du Pays de Granville, vol. 88,‎ , p. 423-529. (lire en ligne [PDF])
  39. « E Chronico Savigniacensi : depuis 1130 jusqu'à 1390 », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (éd. Natalis de Wailly, Léopold Delisle et Charles Jourdain), t. XXIII, Paris, H. Welter, (lire en ligne), p. 585, § J :

    « Anno Domini M.CC.LIII, IV kalendas Februarii, Hugues, comes Marchiæ, desponsavit Jobannam, unicam filiam Radulfi, domini Fulgeriarum, in dicto castro, præsente venerabili patre Stephano, tunc abbate Savigniacensi, qui offcium illius sacramenti solempniter celebravit, et multis aliis nobilibus utriusque sexus. »

  40. Layettes du trésor des chartes (éd. Élie Berger), t. IV : de l'année 1261 à l'année 1270, Paris, Plon, (lire en ligne), no 5519  : Testament de Jeanne de Fougères, comtesse de la Marche et d'Angoulême, p. 341-344.
    1269, mai 20, Touvre : Jeanne de Fougères, épouse d'Hugues [XII] de Lusignan, comtesse de la Marche et d'Angoulême fait son testament. Elle établit son fils Hugues [XIII], héritier universel pour tout ce qui ne sera pas mentionné dans le testament. Elle attribue à ses filles, Yolande, Jeanne, Marie et Isabelle une rente de 500 livres à assigner sur son héritage. Comme elle est enceinte, elle assigne à l'enfant, s'il naît et qu'il vit, si c'est une fille, 500 livres, si c'est un garçon, qu'il reçoive un héritage selon la coutume de Bretagne. De même, si elle a d'autres enfants mâles, elle demande que son fils aîné les pourvoie selon la coutume et si elle enfante d'autres filles, qu'elles reçoivent une rente de 300 livres. Si son fils n'avait pas de descendants, elle demande que son héritage aillent à ses frères et si aucun d'entre-eux n'avait de fils, il devrait revenir à sa fille aînée puis à ses cadettes. Elle demande également de vérifier que les parts attribuées à ses filles n'excèdent pas le tiers de son héritage ou, si c'est le cas, de les réduire, auquel cas sa fille aînée aurait 500 livres de rente et le reste serait réparti équitablement entre ses autres filles. Elle choisit l'abbaye de Savigny comme lieu de sépulture. Elle demande que soient payées toutes ses dettes à tous les créanciers qui pourront les prouver. Elle laisse différentes sommes à trente-sept membres de sa maison et fait trente-neuf legs aux établissements religieux, parmi lesquels elle demande de nourrir les Franciscains d'Angoulême pendant une semaine à partir du jour de sa mort et fonde un anniversaire dans la cathédrale d'Angoulême. Elle laisse 200 livres pour la Terre sainte et 20 livres pour payer trois hommes qui feront le pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle pour ses enfants. Elle lègue à son fils Hugues les anneaux de Fougères et de Porhoët, son cercle d'or à Yolande, ses deux couronnes à Jeanne et à Isabelle et sa ceinture à Marie. Elle établit comme exécuteurs testamentaires les archevêques de Tours et de Bordeaux, les évêques de Rennes et d'Angoulême, son mari, Hugues [XII], Raoul Teysson, Guillaume [IV] Paynel, seigneur de Hambye et de Bréhal, et Hélie de Mustelien.
  41. Fils d'Amanieu VI d'Albret et de Mathe de Bordeaux et frère aîné d'Amanieu VII d'Albret, seigneur d'Albret.
  42. Fils de Geoffroy de Joinville (1225/1233-), 1er baron Geneville et de Mahaut de Lacy (av. 1231-).
  43. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 877 :

    « Jean de Vescy contracte en 1279 un mariage "per verba de presenti" avec Marie de Lusignan, sœur d'Hugues XIII, sous la houlette de Guy de Cognac. Neuf ans plus tard, en décembre 1288, Hugues XIII négocie un nouveau contrat de mariage entre Marie et Étienne II de Sancerre. Par ailleurs, son testament de 1283 demande qu'elle reçoive le revenu qui lui avait été attribué dans celui de leur père. Cette clause, qui ne concerne que Marie, laisse penser qu'elle est alors célibataire. Or, quand Jean de Vescy meurt le 10 février 1289, il est marié à Isabelle de Beaumont. L'absence d'informations supplémentaires nous amène à supposer une séparation intervenue très tôt entre les deux époux. »

  44. chartularium monasterii Fontis-Ebraldi, in diœcesi Pictaviensi ; quod Rogerius de Gaignieres partim ex chartis, partim ex magno ejusdem abbatiæ chartulario describi curavit (manuscrit latin, copie du XVIIIe siècle pour Roger de Gaignières, d'après original perdu), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 5480 (1)), xviiie siècle (lire en ligne), fo 340 :

    « Univ[ersis presentis litteras inspecturis], Hugo Bruni, comes Marche et Engolisme, dominus Fulgoriarum, salutem. Nos Hysabelli dilecti sorori nostre moniali abbacie de Fonte Ebraudi damus, pro provisione sua in dicta abbacia vel membris ejusdem eidem honorabiliter facienda, quaterviginti libras turonensis annui redditus infra. Datum sub sigillo nostro mense Novembris [anno Domini] M° CC° LXX° VII°. »

    1277, novembre : Hugues [XIII] le Brun, comte de la Marche et d'Angoulême et seigneur de Fougères, donne à sa sœur Isabelle, moniale à l'abbaye de Fontevraud, pour son entretien, une rente de 80 livres tournois.
  45. Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 842 : Hugues XII, Comte de la Marche et d'Angoulême (1259), p. 399.
  46. a b et c Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , no 424, p. 220 & pl. XIV.
  47. a b et c Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. II (« Comtes de la Marche et d'Angoulême / Hugues XII de Lusignan, sceau [1257] »), p. 288-290.
  48. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Hugues XII de Lusignan - premier - sceau », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  49. a et b Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 842 bis : Hugues XII, Comte de la Marche et d'Angoulême (1259) / contre-sceau, p. 399.
  50. a et b SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Hugues XII de Lusignan - sceau secret », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  51. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 2 : Annexes 1 et 2 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 2 : Catalogue d'actes, chap. 721 (« 1257, 22 septembre, Longpont »), p. 341.
  52. Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 843 : second sceau (1289), p. 399
  53. a b et c Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , no 425, p. 220, & pl. XIV.
  54. a b et c Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. II (« Comtes de la Marche et d'Angoulême / Hugues XII de Lusignan, sceau [1270] »), p. 290-291.
  55. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Hugues XII de Lusignan - deuxième - sceau », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  56. a et b Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 843 bis : revers, p. 399.
  57. a et b SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Hugues XII de Lusignan - Revers », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  58. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 2 : Annexes 1 et 2 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 2 : Catalogue d'actes, chap. no 903 (« 1270, 1er février »), p. 430-431.
  59. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 2 : Annexes 1 et 2 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 2 : Catalogue d'actes, chap. n°914 (« 1270, 10 avril »), p. 436.
  60. Manuscrits de Dom Fonteneau, t. XXII : Documents provenant de l'abbaye de Nouaillé (1200-1624) (manuscrit latin et français, copie du XVIIIe siècle, par Dom Fonteneau, d'après original parchemin), Poitiers, Médiathèque François Mitterrand, (lire en ligne), p. 303 :

    « Universis presentes litteras inspecturis Hugo comes Marchie et Engolisme dominus Fulgeriarum, salutem in Domino. Noveritis quod nos compositioni et tractatui compositionis inite et habite inter religiosum virum Heliam, abbatem Nobiliacensis, et Guillelmum Chenini, militem et Guillelmum de Vergnia, valetum, super hiis que dicti miles et valetus in villis de Boeretia, de Espinet et de Perros et earum pertinenciis asserbant de habere, et habere debere, consentimus et specialem ac expressum consensum adhibemus et composicionum predictam ex dicta, scientia et voluntate propria totaliter affirmamus, et eam firmiter et inviolabiliter et inconcusse tam a dictis partibus, quam a nobis et nostris heredibus seu successoribus nostris, quatenus tangit nos vel tangere potest, volumus in perpetuum observari. In cujus rei certitudinem nos dictus comes huic presenti scripto sigillum nostrum duximus apponendum. Datum die Jovis post Ramos palmarum, anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo. »

    1270, 10 avril : Hugues [XII] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, seigneur de Fougères, confirme un accord entre Hélie, abbé de Nouaillé, d'une part et Guillaume Chenin, chevalier, et Guillaume de la Vergne, écuyer, d'autre part, au sujet de leurs prétentions que ces gentilshommes sur les terres de Bouresse, de l'Espinet et de Perros.

Sources et bibliographie

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Sources sigillographiques

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Bibliographie

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  • Julien Bachelier, « Une histoire en Marche : Fougères et la Normandie au Moyen Âge (début XIe - milieu du XIVe siècle) », Revue de l’Avranchin et du Pays de Granville, vol. 88, , p. 423-529. [lire en ligne]
  • Frédéric Morvan, « Les seigneurs de Fougères du milieu du XIIe au milieu du XIVe siècle », Bulletin et Mémoires de la société d'histoire et d'archéologie du Pays de Fougères, t. XLI, 2003, p. 1-40. [lire en ligne]
  • Frédéric Morvan, « Les règlements des conflits de succession dans la noblesse bretonne au XIIIe siècle », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 116, no 2, 2009, p. 7-54. [lire en ligne]
  • Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., . [lire en ligne]

Articles connexes

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