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Calédonie ensemble

Calédonie ensemble
Calédonie ensemble
Image illustrative de l'article Calédonie ensemble
Logo officiel
Présentation
Leader Philippe Gomès
Fondation 11 octobre 2008
Siège 13, route du Vélodrome
98800 Nouméa
Secrétaire général Philippe Michel
Secrétaires généraux adjoints Sonia Lagarde - Hélène Iekawé - Michel Lasnier
Portes-paroles Philippe Dunoyer - Gérard Poadja
Membres du gouvernement de Nouvelle-Calédonie Philippe Gomès, Philippe Dunoyer et Hélène Iekawé
Idéologie Centre-droit, Social-libéralisme, Autonomisme, Anti-indépendantisme
Affiliation internationale aucune
Affiliation européenne aucune
Couleurs bleu, orange
Site web www.caledonieensemble.nc
Présidents du groupe
au Congrès Philippe Michel
Représentation du parti
Congrès
10/54
Province Sud
11/40
Province Nord
1/22
Province Îles
0/14


Calédonie ensemble est un parti politique de Nouvelle-Calédonie formé officiellement lors du Congrès fondateur du Kuendu Beach à Nouville à Nouméa le 11 octobre 2008. Il est alors créé par des dissidents de l'Avenir ensemble, parti anti-indépendantiste créé en 2004 et au pouvoir seul jusqu'en 2007, qui se veulent les défenseurs de l'idéologie d'origine de ce dernier mouvement. Emmenés par le président de la Province Sud Philippe Gomès, ils reprochent à l'Avenir ensemble, sous la direction de Didier Leroux et Harold Martin, d'être devenu « l'otage politique » du Rassemblement-UMP.

De l'ancienne Avenir ensemble, Calédonie ensemble a emporté la majorité des élus à l'Assemblée de la Province Sud (16 sur 20) et donc au Congrès (12 sur 17). Toutefois, les 4 membres élus par le groupe encore uni de l'Avenir ensemble en 2007 (et notamment le président de l'exécutif, Harold Martin), ainsi que l'unique élue en 2004 du parti en Province Nord (Armande Duraisin), sont restés fidèles à Didier Leroux.

Sommaire

Positionnement

Principes fondamentaux

Les dirigeants de Calédonie ensemble ont défini ce nouveau parti comme[1] :

  • « un mouvement politique territorial », mettant en avant la nécessité d'avoir des élus locaux sur l'ensemble de la Nouvelle-Calédonie et se voulant pluri-ethnique,
  • « non indépendantiste », ce qui l'inscrit pleinement à la droite de l'échiquier politique néo-calédonien, d'autant que la plupart de ses meneurs ont clairement soutenu Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle de 2007 et sont très proches (si ce n'est membres) de l'Union pour un mouvement populaire (UMP).
  • « favorable au maintien de la paix et au dialogue avec la mouvance indépendantiste », ce qui implique un attachement fort à l'application de l'Accord de Nouméa et une négociation permanente avec les indépendantistes. Pour cela, ils sont opposés à l'idée d'un référendum sur l'indépendance dès 2014 (comme proposé par le président du Rassemblement-UMP, Pierre Frogier, afin de remédier le plus tôt possible à la question de l'avenir institutionnel de l'archipel), et sont favorables à une solution consensuelle (à savoir, dans l'esprit de Calédonie ensemble, d'une forte autonomie tout en restant dans la République française, ou encore « une petite nation au sein de la nation française ») qui rendrait finalement inutile tout référendum d'autodétermination qui selon eux ne pourrait que faire replonger la Nouvelle-Calédonie dans les affrontements ethniques et politiques qu'elle a connu dans les années 1980.
  • le parti de « la cohésion sociale, du respect et de la solidarité », tout en rejetant « l'assistanat destructeur », ce qui le rapproche d'une certaine tendance sociale libérale. Le parti prône ainsi son attachement à la réalisation des « 75 propositions », liste des promesses et des projets que l'Avenir ensemble avait annoncés vouloir réaliser s'il arrivait au pouvoir lors des élections de 2004 et qui comportait de nombreuses dispositions sociales[2].

Programme des provinciales de 2009

Calédonie ensemble a axé sa campagne pour les élections provinciales du 10 mai 2009 autour du slogan « Le rêve calédonien ». Il comprend les thèmes suivants[3],[4] :

  • Transferts de compétences : révision des compensations financières promises par l'État au VIIe Comité des signataires du 8 décembre 2008 (jugées insuffisantes) pour le transfert de l'enseignement.
  • Avenir institutionnel : « Garantir la paix civile en privilégiant le dialogue avec les indépendantistes et le consensus politique », en rejetant le référendum « pour ou contre l'indépendance » selon lui facteur de « tensions et de ralentissement économique pour le pays », et prônant « une nouvelle solution consensuelle, qui s'articulera autour d'une très large autonomie de la Calédonie au sein de la France »,
  • Économique et social : « Rétablir l'égalité des chances » (réussite scolaire, accès au logement, solidarité envers les personnes âgées ou dépendantes, meilleur contrôle des richesses) avec :
    • lutte contre la vie chère par une « loi antitrust » limitant à 25 % les parts de marché pour chaque groupe de la grande distribution, afin de « mettre fin au duopole actuel et de créer plus de concurrence », mais aussi l'encadrement des marges bénéficiaires et de la tarification des prestations bancaires,
    • 1 000 logements sociaux construits par an,
    • prêt à taux zéro pour l'accès à la propriété des classes moyennes,
    • jusqu'à 51 % de parts pour la Nouvelle-Calédonie dans le capital de la Société Le Nickel (SLN),
    • taxes sur les richesses, dont une redevance appliquée au « grand tuyau » de Vale Inco,
    • revalorisation des bas salaires de 15 % compensée par une diminution des charges sociales, minimum vieillesse de 90 000 F CFP et augmentation de 20 000 F CFP des petites retraites,
    • gratuité des transports en communs pour les personnes âgées,
    • création d'un « fonds d'intervention souverain ».
  • Transports : mise en place de transports en communs en site propre de type tramway ou monorail dans le Grand Nouméa (reprise d'une promesse phare de la liste « Changer, c'est capital » de Sonia Lagarde aux élections municipales de 2008 à Nouméa), ainsi qu'« un aménagement des points d’entrée de Nouméa ».
  • Culture : création d'un « village d'artistes » et construction d'une salle de spectacle de type Zénith.
  • Sécurité : lutte contre la délinquance en restructurant la cellule familiale, Philippe Gomès souhaitant ne pas « stigmatiser les familles mais les accompagner au plus près », et par la construction de trois foyers d'accueil pour délinquants.

Élus

Au Gouvernement

Calédonie ensemble obtient sa première représentation au sein du 8e gouvernement issu de l'Accord de Nouméa et élu le 5 juin 2009, par le biais d'une liste commune anti-indépendantiste qui obtient alors 7 des 11 membres de l'exécutif. Parmi eux, 3 sont issus de Calédonie ensemble, dont son président, Philippe Gomès :

  • Philippe Gomès, président du gouvernement, chargé des secteurs des mines, de l'énergie, du transport aérien international, également responsable des questions relatives aux transferts de compétences et à la recherche,
  • Philippe Germain, chargé des secteurs de l'économie, de l'industrie, du travail, du commerce extérieur, également responsable des questions monétaires et de crédit et du suivi du dialogue social,
  • Philippe Dunoyer, chargé des secteurs de la santé, de la famille, de la solidarité, du handicap, également responsable du suivi de la construction du Médipôle de Koutio, des questions relatives au logement et des relations avec le Congrès.

Suite à la chute de ce gouvernement Gomès par la démission en bloc le 17 février 2011 des membres issus de l'UC et leurs suivants de liste, Calédonie ensemble décide de faire tomber à son tour tous les gouvernements suivants dès leur élection tant que le Congrès n'aurait pas été dissout et des élections provinciales anticipées organisées. Ainsi, tous les membres de la liste qu'il a présenté à l'élection du 9e gouvernement le 3 mars 2011 (sauf Philippe Gomès, qui veut continuer à porter la voix de son mouvement au sein de l'exécutif tant que celui-ci gèrera les affaires suivantes) démissionnent en bloc. Cette liste, soutenue par le RPC Jean-Luc Régent et la non inscrite (et ex-RPC) Nathalie Brizard, avait obtenu 2 sièges sur les 11 à pourvoir :

Pour l'élection du 10e gouvernement le 17 mars 2011, la liste de Calédonie ensemble obtient 15 voix, à savoir 3 de plus que deux semaines auparavant, soit les 10 de son groupe et celles du RPC Jean-Luc Régent et de la non inscrite (et ex-RPC) Nathalie Brizard, mais aussi les 2 du LMD (Simon Loueckhote et Pascale Doniguian-Panchou) et une dissidente de l'Avenir ensemble, Corine David. Par conséquent, Calédonie ensemble gagne 3 des 11 sièges à pouvoir. Suivant sa stratégie, c'est cette fois Philippe Gomès qui démissionne avec l'ensemble des suivants de liste. Les 3 membres Calédonie ensemble du 10e gouvernement sont :

Le 1er avril 2011, lors de l'élection du 11e gouvernement, Calédonie ensemble obtient 13 voix (Jean-Luc Régent, Nathalie Brizard et Corine David ont maintenu leur soutien mais Simon Loueckhote, absent, a donné procuration à une élue de l'Avenir ensemble et Pascale Doniguian-Panchou n'est plus membre du Congrès du fait du retour de Sylvie Robineau de l'Avenir ensemble), et les mêmes trois élus sur 11. À cette occasion, c'est au tour d'Hélène Iekawé de démissionner avec ses suivants de liste :

Le 10 juin 2011, le 12e gouvernement est constitué et Calédonie ensemble obtient une nouvelle fois 13 voix (Jean-Luc Régent, Nathalie Brizard et Corine David ont maintenu leur soutien), et les mêmes trois élus sur 11, qui, pour la première fois en trois mois, ne présentent pas de démission le jour même de l'installation de l'exécutif :

Au Congrès

À sa création

Le 5 août 2008, avant même donc que les futurs fondateurs de Calédonie ensemble n'aient officiellement quitté l'Avenir ensemble, le groupe de ce dernier parti au Congrès, qui comportait 17 élus sur 54, éclate entre :

  • 12 élus qui fondent un nouveau groupe appelé « Union pour un avenir ensemble », présidé par Philippe Michel. Ce groupe a pris désormais le nom de Calédonie ensemble.
  • 4 élus fidèles à l'Avenir ensemble officielle et à sa direction. Leur nombre étant insuffisant pour former un groupe politique à eux seuls, ils s'allient avec les 2 élus d'un petit parti anti-indépendantiste lui aussi récemment créé après l'éclatement de la section locale du Front national, le Mouvement calédonien français, pour former un intergroupe de 6 membres présider par Didier Leroux.
  • 1 élue, Christiane Gambey, la seule membre indépendantiste de la liste Avenir ensemble en 2004, qui refuse de choisir entre les deux camps et siège comme non-inscrite.

Après les élections provinciales de 2009

Depuis le 10 mai 2009, Calédonie ensemble dispose de dix élus au Congrès, dont 9 provenant de la Province Sud, et un de la Province Nord. Dans le cadre du « rassemblement républicain » formé par les principales forces politiques non-indépendantistes, le parti obtient pour l'un de ses membres, Léonard Sam, la première vice-présidence de l'institution, jusqu'au 1er avril 2011. De ce fait, Léonard Sam a exercé l'intérim de la présidence de l'élection de Harold Martin à la tête du gouvernement le 3 mars 2011 jusqu'à la désignation de Rock Wamytan comme nouveau locataire du perchoir le 1er avril suivant, puis de nouveau de la notification de l'invalidation par le Conseil d'État de cette élection le 1er août 2011 à la réélection de Rock Wamytan dix-huit jours plus tard. La désignation du président et du bureau le 1er avril avait été contestée par Calédonie ensemble, qui avait d'ailleurs boycotté la séance, donnant lieu à un recours devant la plus haute juridiction administrative de l'État qui va lui donner raison. Depuis le début de la crise institutionnelle le 3 mars 2011, Calédonie ensemble s'est rapproché du RPC (1 élu, Jean-Luc Régent), de l'Union pour un destin calédonien (UDC, parti créé en avril 2011 par deux élues divers-droite, l'ex-RPC Nathalie Brizard et l'ex-Avenir ensemble Corine David) mais aussi occasionnellement du LMD (2 élus, Simon Loueckhote et Pascale Doniguian-Panchou).

En Province Sud

À sa création

Tous les élus provinciaux et congressistes de Calédonie ensemble proviennent de la Province Sud, présidée par Philippe Gomès. Calédonie ensemble est donc désormais le parti majorité (de manière relative toutefois) dans l'assemblée de cette province, avec 16 élus sur 40. Il détient également 2 des trois vice-présidences (Sonia Lagarde et Philippe Michel), la troisième étant détenue par Christiane Gambey.

Après les élections provinciales de 2009

Depuis le 10 mai 2009, Calédonie ensemble ne dispose plus que de 11 sièges sur 40, ce qui en fait le deuxième groupe de l'Assemblée derrière le Rassemblement-UMP (15 sièges). Avec ce dernier et les 8 élus de l'Avenir ensemble-LMD, il a passé à l'origine un accord de partage des institutions : celui-ci a conduit le président du Rassemblement-UMP Pierre Frogier à la tête de la Province et son secrétaire général à la première vice-présidence, tandis que les secondes et troisièmes reviennent aux élus de Calédonie ensemble Philippe Michel et Sonia Lagarde. Le 27 octobre 2011, Pierre Frogier démissionne de la présidence afin de provoquer un renouvellement de tout le bureau le 9 novembre suivant et ainsi exclure les deux élus Calédonie ensemble, désormais dans l'opposition, de l'exécutif provincial.

En Province Nord

Calédonie ensemble ne dispose que d'un élu sur 22 à l'Assemblée de la Province Nord depuis le 10 mai 2009 en la personne de Gérard Poadja qui a quitté le Rassemblement-UMP et rejoint Philippe Gomès au début de l'année 2009 pour protester contre la désignation comme tête de liste dans le Nord de Léontine Ponga par Pierre Frogier, sans avoir tenu compte du résultat des primaires organisées auprès des militants.

Dans les communes

Sur les 7 mairies conservées ou obtenues par l'Avenir ensemble aux élections municipales de 2008, trois maires se sont officiellement investis dans la création de Calédonie ensemble :

  • Corine Voisin, maire de La Foa depuis 2008 (14 sièges sur 23), fidèle de Philippe Gomès qui était l'ancien maire de la commune,
  • Thierry Song, maire de Thio depuis 2005, réélu depuis 2008 (9 sièges sur 23).
  • Léon-Joseph « Jo » Peyronnet, maire de Moindou depuis 2008 (5 sièges sur 15).

Si le maire de Bourail, Jean-Pierre Aïfa, ne semble pas s'être prononcé en faveur de l'un des deux camps, sa majorité communale est représentée par son adjoint Patrick Robelin au sein de la direction collégiale du parti, tandis qu'une autre adjointe, Annick Jore, est également officiellement une militante du parti.

Parmi les groupes minoritaires élus sous l'étiquette Avenir ensemble ou apparentés dans d'autres conseils municipaux, certains se sont également affiliés à Calédonie ensemble :

  • À Nouméa, les numéros 1 et 4 de la liste « Changer, c'est capital"e" », eux-mêmes issus alors de l'Avenir ensemble, Sonia Lagarde et Frédéric de Greslan, ont participé à la fondation de Calédonie ensemble et font partie de sa direction collégiale. Leur liste était arrivée en deuxième position aux municipales et dispose depuis de 9 sièges sur 53.
  • À Dumbéa, l'ancien maire (de 1989 à 2008, sous les couleurs de l'Avenir ensemble à partir de 2004) Bernard Marant, battu aux élections municipales par le Rassemblement-UMP Georges Naturel, a lui aussi rejoint Calédonie ensemble[5]. Son groupe « Dumbéa Demain » compte 5 membres.
  • Au Mont-Dore, le groupe « Avenir ensemble » composé de 4 membres après l'élection en 2008 s'est scindé en deux. Deux d'entre eux (Xavier Vergès et Solange Wamytan-Poli, avec le soutien de l'ancien maire de 2001 à 2003, Réginald Bernut) fondent l'association municipale « Droit de cité » et soutiennent Calédonie ensemble[6]. Les deux autres (l'ancienne tête de liste de 2008, Jean-Yves Maléjac, et Lawrence Sagnol) restent à l'Avenir ensemble tendance Martin.
  • À Païta, ce n'est pas à partir du groupe de l'Avenir ensemble (qui reste fidèle à son maire Harold Martin) que Calédonie ensemble obtient des élus, mais du ralliement de l'ancienne tête de liste du Rassemblement-UMP en 2008, Louisa Bréhé. Elle a démissionné du parti de Pierre Frogier en avril 2009 en estimant que : « Quoi qu'en dise Pierre Frogier, le Rassemblement est un mouvement qui continue de mépriser ses membres et ses responsables mélanésiens, et je dirais même que les choses vont en s'aggravant »[7]. Elle est alors intégrée à la liste Calédonie ensemble pour les élections provinciales du 10 mai 2009 dans le Sud (en 18e place).
  • À Poindimié, Bernard Nénou, fils du défunt député Maurice Nénou, a rejoint Calédonie ensemble dont il est membre du comité directeur et s'est allié à Gérard Poadja pour constituer la liste « Une Province pour Tous » dans le Nord aux provinciales de 2009. Il s'est fait élire à Poindimié en 2008 sur une liste commune avec l'ancien maire Francis Poadouy du LKS (celui a rejoint la liste Avenir ensemble dans le Nord aux provinciales de 2009), « Poindimié pour Tous », qui a obtenu 4 conseillers municipaux.
  • À l'Île des Pins, la liste « Kwegnii ensemble » de Mickaël Lémé à l'élection anticipée d'août 2008 était déjà soutenue par l'Avenir ensemble tendance Gomès, et donc finalement par Calédonie ensemble. Elle a obtenu 2 élus sur 19, et Mickaël Lémé est le 1er adjoint au maire Rassemblement-UMP Hilarion Vendégou.
  • À Sarraméa, les quatre élus de la liste apolitique du maire sortant (ex-Palika) Antoine Nemeubreux (élu en 4e place), « Sarraméa dans la continuité », ont rejoint Calédonie ensemble.
  • À Farino, une des trois élus de la liste « Ensemble pour Farino » de 2008, Luté Barbou, a rejoint Calédonie ensemble.

Wilfried Weiss et Robert Courtot faisaient tous deux partie de la liste Avenir ensemble emmenée par Éric Babin en Province Nord aux élections provinciales du 10 mai 2009. Enfin, Harold Martin, maire de Païta, est le principal pilier de la direction actuelle de l'Avenir ensemble aux côtés de Didier Leroux.

Élections nationales

Sénatoriales de 2011

Pour les élections sénatoriales du 25 septembre 2011, Calédonie ensemble, lors de son conseil politique réuni à Koné le 20 août 2011, décide de présenter des candidats pour les deux sièges à pourvoir. Ils se maintiennent tous deux au second tour, et ne sont pas élus :

  • Philippe Dunoyer (suppléante : Hélène Iekawé) : 72 voix (14,37 %, 6e score sur 10) au premier tour, 68 (13,57 %, 6e résultat sur 7) au second.
  • Gérard Poadja (suppléante : Corine Voisin) : 67 voix (13,37 %, 7e score sur 10) au premier tour, 63 (12,57 %, 7e et dernier résultat) au second.

Références

Voir aussi

Liens internes

Lien externe


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Calédonie ensemble de Wikipédia en français (auteurs)

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