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Saujon

Saujon

45° 40′ 17″ N 0° 55′ 40″ W / 45.6713888889, -0.927777777778

Saujon
La rue Carnot, axe piétonnier du centre-ville
La rue Carnot, axe piétonnier du centre-ville
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Canton Saujon
Code commune 17421
Code postal 17600
Maire
Mandat en cours
Pascal Ferchaud
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Site web saujon.fr
Démographie
Population 6 528 hab. (2008)
Densité 362 hab./km²
Gentilé Saujonnais
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 17″ Nord
       0° 55′ 40″ Ouest
/ 45.6713888889, -0.927777777778
Altitudes mini. 0 m — maxi. 20 m
Superficie 18,01 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Saujon est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Saujonnais et les Saujonnaises.

Saujon est aujourd'hui la dixième ville du département[1] et elle occupe le deuxième rang parmi les 31 communes de la Communauté d'agglomération Royan Atlantique à laquelle elle adhère.

Ancienne baronnie ayant appartenu au cardinal de Richelieu, Saujon s'est développée comme port fluvial sur la Seudre avec son avant-port de Ribérou. Grâce à l'excellence de sa situation géographique en Saintonge, elle devient dès la seconde moitié du XIXe siècle une importante gare ferroviaire, puis au siècle suivant, un carrefour routier incontournable. Grâce à ce rôle de transit et d'échanges, Saujon est devenue une ville de forte tradition commerciale et de services, étant particulièrement renommée pour ses foires mensuelles[2]. En périphérie de la ville, Saujon a développé une zone d'activités comportant de nombreux magasins, entrepôts et entreprises, ainsi qu'un centre commercial récemment agrandi.

Depuis la fin du XIXe siècle, Saujon est également devenue une station thermale renommée[3], ainsi qu'une station touristique recherchée faisant partie de la frange continentale de la Côte de Beauté, la ville étant dotée d'équipements d'accueil de qualité (hôtels, restaurants, campings) et de nombreuses structures culturelles et sportives (salle de spectacles La Salicorne, base de loisirs de La Lande, berges de la Seudre, piscine, stades et gymnases[4]).

Sommaire

Géographie

Situation

Article connexe : Presqu'île d'Arvert.
Carte de la commune de Saujon au sein de la Charente-Maritime
Position de Saujon en Charente-Maritime

Saujon est située dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, dans l'arrière-pays royannais, faisant partie de la Saintonge maritime. Administrativement rattachée à l'arrondissement de Saintes, Saujon exerce la fonction de chef-lieu de canton depuis le début de la création du département.

Occupant un site fluvial au bord de l'estuaire de la Seudre, la ville dispose d'un avant-port, Ribérou, qui s'est développé à l'endroit précis où les eaux de la marée se font encore sentir permettant la navigation fluviale maritime dès le Moyen Âge. La création de Saujon et son essor ultérieur sont donc liés à son site fluvial qui, aujourd'hui, représente davantage un atout touristique avec la navigation de plaisance.

Axes de communication

Saujon est avant tout un important carrefour routier en Saintonge où rayonnent pas moins de cinq axes importants qui la relient à Saintes et Royan via la RN150, La Tremblade le long de la rive gauche de la Seudre, Marennes le long de la rive droite de la Seudre et Cozes en direction de Bordeaux.

La ville de Saujon est contournée par une voie rapide à 2X2 voies, la RN 150, qui lui permet de n'être qu'à environ 10 minutes du centre-ville de Royan, importante ville et station balnéaire de la région, et à moins de 20 minutes de Saintes, capitale historique de la Saintonge et deuxième ville de la Charente-Maritime.

Située sur la voie ferroviaire Saintes-Royan, Saujon possède une gare SNCF.

Lieux-dits et hameaux

Plusieurs hameaux et lieux-dits sont situés sur la commune, certains d'entre eux étant de peuplement très ancien. Chaillonais, à proximité de la route conduisant à Médis, tirerait son nom du mot « chaille », signifiant caillou, possible allusion, soit à la nature du sol (riche en cailloux anguleux d'origine siliceuse), soit à la présence dans le passé d'un mégalithe aujourd'hui disparu. Ancienne seigneurie datant duXIVe siècle, le hameau possède toujours un château dont la construction s'est étalée du XVe siècle au XIXe siècle.

Les anciens villages de La Lande et de l'Illate, au nord-ouest, sont en voie d'urbanisation et tendent à devenir des quartiers de la ville. Jusqu'à la révolution, le village de l'Illate était le siège d'une paroisse dépendant de l'abbaye de Sablonceaux.

Le lieu-dit Le Breuil était autrefois le siège d'une importante commanderie gérée par l'ordre des hospitaliers de Jerusalem[5].

Enfin, non loin de la route conduisant à Saint Sulpice de Royan, un lieu-dit, l'Hôpiteau, trouverait son origine dans un ancien hospice médiéval ou une léproserie.

Communes limitrophes

Hydrographie

Un ruisseau tributaire de la Seudre à Saujon

La commune est principalement traversée par la Seudre et par plusieurs ruisseaux qui lui servent d'affluents, tel le Peudrit, partiellement canalisé et qui se jette dans le fleuve à la hauteur du port de Ribérou.

Climat

Le climat dont bénéficie la Charente-Maritime est un climat océanique tempéré de type aquitain, marqué par un ensoleillement moyen assez important. La pluviosité y est modérée, les précipitations ne dépassant pas 1200 mm par an. Les températures, quant à elles, varient en moyenne de +5 °C en hiver à +20 °C en été. Les îles et l'ensemble du littoral de la Charente-Maritime se caractérisent par un climat particulièrement doux en hiver, et rafraîchissant l'été, grâce aux influences océaniques perpétuellement en mouvement. Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'océan Atlantique, ont favorisé un véritable micro-climat de type sub-aquitain et l'existence d'une végétation déjà méridionale. Ainsi la flore se caractérise-t-elle par la présence étonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, et même les mimosas se mettent à fleurir dès le mois de janvier. Aux essences déjà méridionales du chêne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent une forte présence de palmiers, figuiers, orangers et même oliviers. Il existe toutefois un contraste entre le littoral, assez sec et ensoleillé et l'intérieur des terres, davantage pluvieux. La pluviométrie passe ainsi de 750 mm sur le littoral à 950 mm en Haute Saintonge.

Données générales

Données climatiques à La Rochelle
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18,0 12,6 9,2 16,1
Ensoleillement (h) 84 111,0 174,0 212,0 239,0 272,0 305,0 277,0 218,0 167,0 107,0 85,0 2 250,0
Précipitations (mm) 82,5 66,1 57,0 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990[6].


Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40
Saujon[7] 2250 755 4 13 26
Paris 1 630 642 15 19 13
Nice 2 668 767 1 31 1
Strasbourg 1 633 610 30 29 65
Brest 1 492 1 109 9 11 74

Tempête de décembre 1999

La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par l'ouragan Martin, du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan.

Toponymie

Le nom de la commune proviendrait soit du gaulois sau (sel) et de on (eau), soit de l'anthroponyme gallo-romain Salvio, qui pourrait laisser supposer la présence d'un domaine à l'emplacement de la ville actuelle[8].

Histoire

Protohistoire et Antiquité

Il y a plusieurs millénaires, la Seudre formait un vaste golfe marin ponctué de nombreuses îles, où plusieurs groupes humains semblent s'être sédentarisés dès les temps protohistoriques, comme semble l'attester les restes d'outils et de céramique retrouvés en quelques endroits épars de la commune. Sur ce qui était à cette époque une petite presqu'île, au site du hameau de La Graupe, il est possible de voir les restes de plusieurs dolmens servant probablement aux cultes funéraires. L'un d'entre eux est assez bien conservé, et se compose de cinq dalles formant une salle, probable restes d'un monument bien plus important ou d'une allée couverte.

Quelques siècles avant J.-C., la région est occupée par une peuplade celte, les Santons, qui y introduisent leur civilisation essentiellement rurale, caractérisée par de petites communautés villageoises qui rassemblaient des paysans, des artisans et des commerçants, ainsi que des pêcheurs. Les Santons ont fondé leur "capitale" à Pons, sur un oppidum dominant la vallée de la Seugne, mais ce n'était à l'époque qu'un gros village fortifié.

Après la conquête romaine de 58 av. J.-C., les Romains introduisent par contraste avec les Santons la civilisation urbaine. C'est pourquoi, ils ont préféré développer le site de Mediolanum Santonum sur la Charente pour y établir leur capitale. Il semblerait que les Santons aient occupé primitivement le site même de Saujon, qui n'était alors qu'un petit village de pêcheurs. Cependant, il est plus que certain que les Romains se sont rapidement emparés de ce lieu en raison de sa position particulière sur le fleuve, et l'ont alors activement occupé pour y établir les bases d'un "vicus", c'est-à-dire un bourg gallo-romain.

D'ailleurs, en 1911, lors d'une campagne de fouilles archéologiques, des vestiges d'un temple gallo-romain ont été découverts, démontrant que la cité eut une occupation gallo-romaine importante, fort probablement à partir du premier siècle de l'ère chrétienne lors de l'apogée de Mediolanum Santonum.

Moyen Âge

Après la chute de l'empire de Rome, Saujon deviendra un village de plus en plus prospère, grâce à sa position privilégiée et à l'essor du commerce du sel. Un prieuré, dédié à saint Martin est rapidement édifié, mais il est pillé au début du IXe siècle par les vikings.
Un peu plus tardivement, pendant la guerre de Cent Ans, Saujon se dotera d'un puissant château fort, ancêtre de l'actuel château situé non loin de la place Richelieu.

Les guerres de religion

Les guerres de religion furent ici comme ailleurs particulièrement destructrices, et plusieurs édifices de la ville furent saccagés. Parmi ceux-ci, les principales églises de la ville, Saint-Martin et Saint-Jean-Baptiste. À cette époque, la baronnie est un fief réformé, tenu par le seigneur de Campet, un important chef huguenot, et la majorité de la population professe la foi protestante[9].

En 1632, le cardinal de Richelieu se rend à Saujon. Celui-ci semble séduit par les possibilités économiques et militaires de la ville. Il acquiert la baronnie en 1638 et fait construire à l'emplacement du vieux manoir des Campet un château, décrit par l'ingénieur Claude Masse comme « Le plus beau qui se puisse voir à 20 lieues à la ronde »[9]. Il songe au percement d'un canal reliant la Seudre à la Gironde, mais sa mort le 4 décembre 1642 interrompt le projet.

La prospérité économique

Au XIXe siècle, la ville se développe considérablement suite à la création de nouvelles infrastructures portuaires. En 1842, Jules Dufaure inaugure le port de Ribérou. C'est une époque de grande prospérité qui voit la ville se doter de nouvelles artères, et l'édification de belles maisons bourgeoises en pierre de taille, dont on peut voir de nombreux exemples, notamment rue Carnot ainsi que près du port. Néanmoins, en 1876, l'arrivée du chemin de fer sonne le glas des activités portuaires.
Pourtant, la ville sut se reconvertir bien vite, grâce à un médecin spécialisé dans le traitement des maladies nerveuses, le docteur Dubois. Il fonda le premier établissement thermal le 7 février 1888 et sut tirer parti des vertus du climat et des sources pour traiter de nombreuses maladies psychosomatiques.

Aujourd'hui, Saujon reste une importante station thermale, mais également une ville tournée vers le commerce et le tourisme, sachant tirer profit de sa situation géographique, à proximité de l'agglomération royannaise.

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Politique et Administration

Administration municipale

De 1789 à 1799, en vertu de la loi du 14 décembre 1789, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune âgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt équivalent au moins à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799) revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après les lois organiques 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus au suffrage censitaire pour six ans.

Du 3 juillet 1848 à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855. Après 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons).

Ce n'est que le 28 mars 1882, qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votée, et qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du 5 avril 1884 fixe le mandat à quatre ans, durée portée le 10 avril 1929 à six ans[10].

L'ancienne commune de L'Îllatte fut rattachée au Gua en 1795 mais fut agrégée à Saujon en 1893.

Liste des maires

Liste des derniers maires
Période Identité Étiquette Qualité
  1965 Jean Gaultier    
1965 1969 André Albert    
1969 1973 Paul Bureau    
1973 1977 Dejust    
1977 1983 Henri Georges Dubois    
1983 1989 André Brillouet    
1989 1995 Henri Georges Dubois    
1995 2001 André Brillouet    
2001   Pascal Ferchaud PRG Conseiller général

Canton

En 1790, c'est la ville de Saujon qui, étant la plus peuplée et la plus dynamique, fut choisie pour devenir le chef-lieu du canton nouvellement créé rassemblant alors seize communes et, ce, malgré sa situation géographique excentrée. Cette décision fut ressentie comme une injustice par de nombreuses communes du nord du canton, à une époque où les transports étaient particulièrement difficiles. Le canton disposait d'une petite ouverture sur l'estuaire de la Gironde avec la commune de Saint-Georges-de-Didonne.

Les municipalités rurales de La Clisse, Luchat, Pisany, Rétaud, Thézac et Varzay envoyèrent une lettre aux autorités du district de Saintes pour que le village de Pisany, selon elles, mieux situé, soit nommé chef-lieu à la place de Saujon, mais cette demande fut finalement rejetée.

Le canton de Saujon faisait déjà partie de l'ancien district de Saintes jusqu'à la refonte de la carte administrative de 1800.

A partir de 1801, il fut définitivement intégré à l'arrondissement de Saintes et subit quelques modifications territoriales par amputation des communes de Rétaud qui intégra le canton de Gémozac et de Varzay qui fut annexée à celui de Saintes-Sud[12].

En 1973, lors d'un redécoupage de la carte administrative, le canton a été amputé de la commune de Saint-Georges-de-Didonne qui forme avec une fraction de la commune de Royan le nouveau canton de Royan-Est. Le canton de Saujon compte depuis cette année-là treize communes.

Intercommunalité

Saujon fait partie, comme 30 autres communes de la périphérie royannaise, de la communauté d'agglomération Royan Atlantique.

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saujon depuis 1793. D’après le recensement Insee de 2007, Saujon compte 6 404 habitants (soit une augmentation de 19 % par rapport à 1999).

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 524 2 200 2 200 1 837 2 122 2 279 2 217 2 444 2 564
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 2 826 2 889 2 957 2 891 3 039 3 130 3 292 3 132 3 222
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 3 355 3 155 3 137 2 852 2 963 3 015 3 063 3 469 3 182
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 3 428 3 801 4 426 4 777 4 891 5 395 6 281 6 404 6 528
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusque 1962[13], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[14],[15]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (41,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (28,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,9 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,2 %, 15 à 29 ans = 14 %, 30 à 44 ans = 13,8 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 39,5 %) ;
  • 53,9 % de femmes (0 à 14 ans = 11,3 %, 15 à 29 ans = 11,4 %, 30 à 44 ans = 13,4 %, 45 à 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 44,1 %).
Pyramide des âges à Saujon en 2007 en pourcentage[16]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,9 
90 ans ou +
2,3 
14,6 
75 à 89 ans
17,0 
24,0 
60 à 74 ans
24,8 
18,5 
45 à 59 ans
19,8 
13,8 
30 à 44 ans
13,4 
14,0 
15 à 29 ans
11,4 
14,2 
0 à 14 ans
11,3 
Pyramide des âges de la Charente-Maritime en 2007 en pourcentage[17]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,5 
90 ans ou +
1,5 
8,6 
75 à 89 ans
11,9 
16,4 
60 à 74 ans
17,1 
21,3 
45 à 59 ans
21,1 
19,1 
30 à 44 ans
18,5 
16,8 
15 à 29 ans
14,7 
17,3 
0 à 14 ans
15,1 

Économie

Article détaillé : Économie de la Charente-Maritime.

L'économie de la commune est essentiellement tournée vers les services et le commerce. La commune compte une zone d'activité (Z.A. La croix du bourdon) ainsi qu'une zone industrielle qui lui est attenante (Z.I. Pré du canal). Deux centres commerciaux sont installés sur le territoire communal : l'un du groupe Intermarché, l'autre du groupe Super U. Deux enseignes de hard-discount, Lidl et Leader Price, sont également présentes à Saujon.

Les halles de Saujon

En 2004, 41 entreprises ont vu le jour à Saujon, portant le nombre total d'entreprises présentes sur l'ensemble du territoire communal à 288. Parmi celles-ci, 96 sont dédiées au commerce (soit 33,3 %), 48 au secteur du bâtiment (16,7 %), 45 à l'éducation et à la santé (15,6 %), 43 aux services aux particuliers (14,9 %), 20 aux services aux entreprises (6,9 %) et 10 à l'industrie agro-alimentaire (3,5 %). Avec un chiffre d'affaires de 18 millions d'euros, la société Mélodia est la plus importante entreprise de la ville[18]. Le thermalisme représente également un secteur économique important.

En 1999, le taux de chômage était supérieur à la moyenne nationale (18 % contre 12,9 %). Le taux d'activité des personnes entre 20 et 59 ans était légèrement inférieur aux chiffres nationaux, soit 79 % à Saujon contre 82,2 % au plan national. Parmi les actifs, 37,7 % sont employés, 24,8 % ouvriers, 11,6 % artisans et chefs d'entreprises, 6,1 % cadres. L'agriculture, autrefois prédominante, ne représente plus que 1,8 % des emplois[19].

Si l'agriculture n'occupe plus la place qu'elle a longtemps tenue dans la vie communale, la ville de Saujon est toujours le siège de foires mensuelles, lesquelles existent depuis presque 200 ans. De même, les halles accueillent toujours les marchés hebdomadaires.

Héraldique

blason

Parti, au premier d'azur à la fasce acompagnée en chef d'un croissant, et en pointe d'une coquille, le tout d'argent, qui est Campet de Saujon, au second d'argent, à trois chevons de gueules, qui est Du Plessis-Richelieu. » accompagné de cette devise : CAMPÉ EN RICHE LIEU.
tel que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1883).

Lieux et monuments

L'Église Saint-Jean-Baptiste

L'église Saint-Jean-Baptiste

L'église Saint-Jean-Baptiste est un monument au style très sobre qui fut édifié entre 1679 et 1683, sur les plans de l'architecte Jacques Guérinet. Il se compose d'un unique vaisseau flanqué de deux chapelles, le tout terminé par une abside aujourd'hui aveugle. Le plafond, voûté en anse de panier, est entièrement lambrissé depuis une campagne de restauration effectuée dans les années 1960. À l'intérieur, on peut admirer des vitraux réalisés par le maître-verrier bordelais Dagrand, et datés de 1913 à 1922, ainsi qu'une chaire de pierre et une tribune d'orgue comportant des colonnes en stuc.

Si l'église en elle même ne comporte que peu d'éléments décoratifs, quatre chapiteaux provenant d'une ancienne église romane aujourd'hui disparue, dédiée à saint Martin, ont été placés sur des colonnes et incorporés à la nef en 1912. Ceux-ci datent des XIIe et XIIIe siècles[20] et représentent notamment la pesée des âmes, thème relativement courant au Moyen Âge. Sur l'un d'eux, saint Michel donne la main à une âme qui vient d'être sauvée, sous les yeux d'un démon couvert de pustules.

L'extérieur de l'édifice est également d'une grande sobriété : seules quelques sculptures représentant des soleils, traditionnel symbole du pouvoir du roi Louis XIV ornent la façade et le clocher. Celui-ci, particulièrement massif mais relativement peu élevé, est couronné par une flèche en ardoise assez inhabituelle dans la région.

L'église a subi en 2007 une campagne de restauration complète qui lui a rendu son cachet originel.

Le château

Le château de Saujon

Le premier château de la ville fut édifié dès 1475 pour le chevalier Olivier de Coëtivy, sénéchal de Guyenne et seigneur de Saujon, sur autorisation du roi Louis XI. En 1533, Denis-Pierre de Campet, un noble huguenot, épouse Isabeau de Jagonnas, et obtient par ce mariage les terres de Saujon et les paroisses environnantes. En 1632, le cardinal de Richelieu, de passage dans la région, est déduit par les possibilités économiques et stratégiques de la ville. Il obtient une ordonnance royale forçant le propriétaire du château, Samuel de Campet, à vendre ses terres, et en devient propriétaire en 1638. C'est lui qui ordonne la reconstruction totale du château, afin de faire de la vieille forteresse médiévale une demeure d'agrément. Les travaux commenceront en 1639, sous la surveillance de monseigneur Henri d'Escoubleau de Sourdis, archevêque de Bordeaux, mais le cardinal mourra quelques années plus tard, en 1642, avant de voir l'achèvement de son château.
L'édifice actuel comporte de nombreux éléments architecturaux datant de cette époque, mais il sera largement remanié au XIXe siècle.

La capitainerie

La capitainerie

La capitainerie est une maison éclusière située à proximité du quai Dufaure, dans le quartier du port de Ribérou.

Elle fut construite en même temps que les autres installations portuaires, soit dans la seconde partie du XIXe siècle. Cet édifice se compose à l'extérieur d'une façade formée de cinq travées, d'inspiration classique.

L'intérieur, d'une superficie de 78 mètres carrés, abrite un système d'écluses conçu pour réguler le débit de la Seudre et du ruisseau du Peudrit, qui passe sous le bâtiment avant de se jeter dans le port.

Les thermes

La première pierre du centre thermal fut posée en 1888, sous l'impulsion du docteur Dubois, spécialiste des maladies nerveuses établi à Saujon. Le bâtiment se compose d'une façade néo-classique rythmée par huit colonnes de pierre, inspirée par l'architecture des temples de l'Antiquité.
Des travaux d'agrandissement ont par la suite sensiblement modifié la structure de l'édifice, lui donnant son apparence actuelle. Un vaste parc entoure le centre thermal. On peut y voir de nombreux chalets de curistes datant du début du XIXe siècle.

Le minage

Le minage, actuel office de tourisme

Le minage, qui abrite actuellement les locaux de l'office du tourisme de la commune, tient son nom d'un terme qui désignait sous l'ancien régime un droit perçu sur les marchandises. Situé à proximité des anciennes halles de la place de l'église (détruites en 1900), il servait à la gestion des produits vendus sur les marchés. Le bâtiment actuel, influencé par l'architecture néoclassique, date de 1856.

Salle de spectacle La salicorne

Cette salle de spectacle de style avant-gardiste accueille régulièrement des manifestations culturelles, des pièces de théâtre ou des concerts. Son acoustique est particulièrement propice aux concerts de musique classique. D'une capacité d'environ 600 places, elle se situe dans le quartier de La lande.

Le port de Ribérou

Le port de Ribérou marque le début de l'estuaire de la Seudre. Le pont à écluses sépare les eaux (douce en amont, saumâtre dans le port et le chenal vers l'estuaire.

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Équipements et services

Enseignement

L'ancienne école communale

Les écoles

La ville est équipée de deux écoles maternelles : l'école maternelle Gambetta, située au niveau de l'avenue du même nom, ainsi que l'école maternelle La Taillée, qui se situe rue Jules-Ravet.

Saujon possède également un groupe scolaire public et une école privée catholique, l'école Sainte-Jeanne-d'Arc.

Le collège André Albert

Un collège public, le Collège André-Albert, est implanté dans la commune. La modernisation des bâtiments a été réalisée en 2007 et a été entièrement financée par le Conseil général de Charente-Maritime. A la rentrée 2010, ce collège a reçu 774 élèves qui sont enseignés par 50 professeurs, c'est l'un des tout premiers collèges publics de Charente-Maritime par ses effectifs et le nombre d'enseignants[21].

Culture

Une médiathèque est présente en centre-ville. Elle succède à l'ancienne bibliothèque municipale qui était autrefois située dans une salle du château. Elle occupe désormais un immeuble de la rue Carnot, la principale artère piétonne de la ville. Elle se compose de deux niveaux : le rez-de-chaussée est dédié à la consultation des ouvrages, tandis que le premier étage abrite un club informatique.

Santé

Dans le domaine de la santé, la ville est dominée par les activités de la station thermale qui est devenue le premier employeur de la cité occupant aujourd'hui 110 personnes. A côté de cette activité en plein développement, Saujon dispose d'une gamme étendue de services médicaux, paramédicaux et médico-sociaux[22].

La station thermale

Le climat tempéré et sédatif de Saujon, associé aux sources thermales, font de cette ville un lieu de soin des affections psychosomatiques[23].

Le thermalisme à Saujon remonte à 1860. Créé par le docteur Louis Dubois, l'établissement thermal a été rénové à la fin du XIXe siècle, puis de nouveau au cours du XXe siècle. Les chalets constituent à la fois une zone de villégiature et une zone de cure.

La source des chalets est constituée d'eaux bicarbonatées calciques (CaCO3), chlorurées sodiques (NaCl), magnésiennes (Mg) et oligométalliques.

L'établissement est destiné au traitement des maladies psychosomatiques : insomnie,stress, anxiété, spasmophilie. Il reçoit en moyenne annuelle plus de 2 200 patients.

Les activités médicales

La ville dispose de trois cabinets de médecine générale dont deux sont situés en centre-ville, le troisième dans le quartier de La Lande, sur la route du Gua.

De plus, la ville est équipée de quelques cabinets de médecins spécialistes dont les disciplines relèvent de la psychiatrie et de l'ophtalmologie.

Saujon est équipée d'un centre de radiologie médicale et échographie. Elle fait partie des onze villes du département à être pourvue d'un cabinet IRM[N 1].

Saujon a également trois cabinets de soins dentaires, tous implantés dans la ville.

Si le centre hospitalier le plus proche est celui de Royan pour les interventions les plus courantes, la ville dépend en fait du Centre Hospitalier de Saintonge situé à Saintes, à plus d’une vingtaine de kilomètres au nord-est. Ce dernier offre une palette très étendue de soins, étant le plus grand hôpital de toute la partie centrale et méridionale du département de la Charente-Maritime.

Les activités paramédicales

Saujon dispose d'une gamme bien étoffée de professions paramédicales où se trouvent des cabinets en infirmerie et soins à domicile, kinésithérapie, diététique, pédicure-podologie, orthophonie et ostéopathie auxquels il convient d'y mentionner la présence d'un laboratoire d'analyses de biologie médicale[N 2].

La ville possède en outre trois pharmacies dont deux spécialisées en orthopédie générale, un opticien-lunettier et un audioprothésiste.

Saujon dispose d'un service agréé d'ambulances dont les interventions ont lieu en partie dans le canton.

La ville est équipée d'un centre de secours où les pompiers sont habilités à intervenir dans les situations d'urgence médicale. Ce centre, qui relève du SDIS de la Charente-Maritime[N 3], dépend plus précisément du Centre de secours principal de Royan.

Enfin, Saujon est équipée de deux cliniques vétérinaires qui exercent leurs activités sur l'ensemble de son canton.

Les activités médico-sociales

Saujon dispose avec la Résidence Sud-Saintonge d'une importante structure d'accueil pour personnes âgées dont une unité médicalisée de type EHPAD pour les personnes dépendantes et dispose en tout de 123 lits[24]. Le groupe ORPEA y a fixé son siège départemental et gère six autres résidences pour personnes âgées en Charente-Maritime[N 4].

Sports

Article connexe : Sport en Charente-Maritime.

Les équipements sportifs

Depuis plusieurs années, les différentes municipalités ont mis l'accent sur le développement des infrastructures sportives.

Aujourd'hui, la ville de Saujon compte deux gymnases, une salle de gymnastique, un stade de football, un stade de rugby, une salle de billard, un dojo, un skate-park, un boulodrome et plusieurs courts de tennis[25].

Le gymnase Noël-Meunier sert de lieu d'entraînement au basket-club de Saujon, l'une des associations sportives de la ville, tandis que le gymnase Jules-Ravet est principalement utilisé par le club de football saujonnais, le club de twirling et l'union gymnique saujonnaise.

La ville s'est également équipée d'une base nautique aménagée en bord de Seudre et d'un centre aquatique avec piscine municipale.

Les activités sportives

Plusieurs clubs d'art martiaux cohabitent dans la cité. Tous se réunissent au dojo de la ville : club d'aïkido[26], de judo, de karaté, et de capoera.

Saujon abrite également une association de canoë-kayak, se réunissant à la base nautique.

La ville possède aussi un club de tennis.

Mais la notoriété sportive de Saujon est due davantage à son club de rugby, le Royan-Saujon rugby club dont l'un des terrains d'entraînement est le stade Le Saoult. Il évolue depuis la saison 2010-2011 en championnat de Fédérale 3 où se trouve également un autre club de Charente-Maritime, celui de Saintes[27].

Vie locale

Cultes

La ville de Saujon compte une paroisse catholique, faisant partie du diocèse de La Rochelle et de l'archidiocèse métropolitain de Poitiers (avant 2002, de l'archidiocèse métropolitain de Bordeaux).

Le culte réformé est célébré au temple protestant de Saujon.

Une église évangélique est également présente dans la commune.

Tissu associatif

La ville de Saujon compte plusieurs associations[28] visant toutes les tranches d'âges.

Les activités proposées peuvent être sportives, mais elles couvrent un plus large spectre : association Victoria station ou Lire ensemble (animations pour les jeunes enfants), association 200% Guilde des jeux destinée en priorité aux adolescents, associations culturelles (théâtre, philatélie, histoire et archéologie, Saintonge littéraire...), à vocation folklorique (association les batégails) ou destinées aux aînés.

Jumelage

Lieux touristiques

Aux alentours

Personnalités liées à la commune

Notes

  1. Les autres villes de la Charente-Maritime équipées au moins d'un centre de radiologie médicale sont par ordre alphabétique les suivantes : Jonzac, Marennes, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron et Surgères.
  2. Liste des villes de la Charente-Maritime équipées au moins d'un laboratoire d'analyses de biologie médicale (par ordre alphabétique) : Aytré, Châtelaillon-Plage, Jonzac, Marans, Marennes, Montendre, Pons, Puilboreau, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon, Surgères, Tonnay-Charente et La Tremblade. A cette liste de 19 villes s'ajoute le centre rural de Montguyon dans la Double Saintongeaise.
  3. Service Départemental d'Incendie et de Secours dont le siège départemental est fixé à Périgny
  4. Les autres établissements privés du groupe ORPEA sont situés à La Rochelle, Saintes, Médis, Saint-Georges-de-Didonne, Saint-Palais-sur-Mer et Soubise

Sources et références

  1. En 2007, elle se situe après les villes suivantes : 1 - La Rochelle, 2 - Saintes, 3 - Rochefort, 4 - Royan, 5 - Aytré, 6 - Saint-Jean-d'Angély, 7 - Tonnay-Charente, 8 - Lagord, 9 - Périgny.
  2. où a été célébré le bicentenaire de cette activité commerciale Culture et Loisirs à Saujon sur le site de l'Office de Tourisme de Saujon et du Val de Seudre
  3. L'eau et ses bienfaits à Saujon
  4. / Tous les sports à Saujon et en Charente-Maritime
  5. La commanderie hospitalière du Breuil-du-Pas à Saujon
  6. (fr) Climatologie mensuelle à La Rochelle sur infoclimat.fr. Consulté le 22 octobre 2009
  7. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
  8. Mairie de Saujon
  9. a et b Saujon : histoire de la seigneurie-baronnie, par Pierre Bouchoulle
  10. La décentralisation, site de l'Assemblée nationale
  11. Liste des maires de Saujon
  12. Le canton de Saintes-Sud a subi par la suite des modifications. Depuis 1985, il a été scindé en deux cantons, celui de Saintes-Ouest où se trouve la commune de Varzay et de Saintes-Est.
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 6 août 2010
  14. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 6 août 2010
  15. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 6 août 2010
  16. Évolution et structure de la population à Saujon en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 août 2010
  17. Résultats du recensement de la population de la Charente-Maritime en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 août 2010
  18. (fr)L'encyclopédie des villes de France sur L'internaute. Consulté le 19 février 2010
  19. (fr)Emploi à Saujon sur L'internaute. Consulté le 19 février 2010
  20. in Saintonge : Guides Gallimard, page 136
  21. Fiche de présentation du Collège de Saujon
  22. Site de l'annuaire de la santé
  23. Centre thermal de Saujon
  24. La résidence Sud-Saintogne à Saujon
  25. Activités à Saujon
  26. Aïkido-club de Saujon
  27. Royan Saujon Rugby
  28. Associations à Saujon
  29. (de)Willkommen im Luftkurort Bosau am Grossen Plöner See! sur Site officiel de Bosau. Consulté le 19 février 2010
  30. Le train des mouettes

Voir aussi

Articles connexes

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Saujon de Wikipédia en français (auteurs)

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