François Martin de Vitré
François Martin de Vitré | ||
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Información personal | ||
Nombre en francés | François Martin | |
Nacimiento | 1575 | |
Fallecimiento | 1631 | |
Nacionalidad | Francesa | |
Información profesional | ||
Ocupación | Explorador y boticario | |
François Martin de Vitré (ca. 1575 - ca. 1631) fue un boticario y aventurero francés originario de la ciudad de Vitré, en Bretaña, que viajó a Asia oriental en 1601-1603 llegando hasta Sumatra. Parece haber ejercido como cirujano de su nave[1] y fue el primer francés en escribir un relato de viajes al Lejano Oriente,[1] aunque había sido precedido en ese destino por varios compatriotas comerciantes, como Jean Parmentier en 1529.
Biografía
[editar]François Martin de Vitré era aprendiz-boticario. Había hecho el Tour de France du compagnonnage como aprendiz y en tal calidad había pasado por la ciudad de Montpellier.[2] Había pasado más de 10 años de aprendizaje y luego siguió en la Universidad de Medicina, los cursos profesados para los aprendices-boticarios. Después de haber obtenido las cartas acreditativas el 13 de marzo de 1597, partió para otra ciudad.
En diciembre de 1600 se formó una compañía comercial francesa mediante la asociación de comerciantes de Saint-Malo, Laval y Vitré, para comerciar con las Molucas y Japón.[3] Dos barcos, el Croissant y el Corbin, fueron enviados alrededor del cabo de Buena Esperanza el 18 de mayo de 1601, embarcando François Martin en el primero, posiblemente como cirujano. El 20 de julio de 1602 el Corbin naufragó en las islas Maldivas, comenzando la aventura de François Pyrard de Laval, que logró volver a Francia en 1611.[3][4]
El segundo barco, el Croissant, en el que iba François Martin de Vitré, llegó a Ceylon el 24 de julio y negoció con el sultanato de Aceh. Después de tomar un cargamento de pimienta y otras especies, el Croissant dejó Sumatra el 20 de noviembre. En el viaje de regreso el barco quedó en tal mal estado que el 22 de mayo de 1603 tuvo que transferir el cargamento a un barco holandés en el cabo de Finisterre, desembarcándolo el 13 de junio en el puerto de Plymouth.[4]
François Martin, junto con François Pyrard, fueron algunos de los primeros comerciantes franceses que visitaron la India. Fueron a Surat y también visitaron la ciudad de Guyarat.[5] En sus Memoires [Memorias], François Martin escribió que el mundo estaba aprendiendo de China en ese momento.[6]
Da en su obra una descripción detallada de los medicamentos encontrados en los países visitados, con la mención de sus usos médicos, mientras termina su trabajo en un estudio sobre el escorbuto y su tratamiento.
A su regreso, Enrique IV le solicitó que escribiese el relato de sus viajes, que publicó en 1604.[1] La narración de François Martin suscitó un fuerte entusiasmo por los viajes a Asia, y desde 1604 hasta 1609, tras el regreso de François Martin, Enrique IV intentó establecer una Compañía Francesa de las Indias Orientales (que solamente lograría fundarse en 1666) basándose en el modelo de Inglaterra y Países Bajos.[1][4][7]
El rey le recompensó mediante una patente del 27 de mayo de 1604,[8] que le convirtió en boticario y abrió una farmacia en Rennes.[9]
Désirant, autant qu'il se peult, le biem et avancement de notre bien aimé maistre François Martin, sachant le soing qu'il a eu dès son aage de se rendre capable d'exercer la pharmacie, et que, pour en avoir plus grande et particulière cognoissance, il a, depuis quatre ou cinq ans, avecque beaucoup de périlz, paynes et diespance, faict le vorage des Indes Orientalles entreprins par le feu sieur de la Bardelière, par nostra permission et soubz notre auctorité; auquel voiage, outre ce qu'il s'est acquis d'industrie et de oognoiss&nce de la phis 'grande partye des simples, bois, gommes et autres matières' de plus commung usaige et praticque en ladite pharmacie; il mérite aussi quelque recognoissance du service et assistance qu'il a donné à tous ceulx qui, avecq ledict feu sieur de la Bardelière, ont faict ledict voiage en tant de griefves1 malladies, périls et accïdans qui leur sont survenuz; voularas d'ailleurs qu'il ait, dès à présent, et pour l'advenir, quelque vaccation et lieu arresté pour s'occuper et avoir moien de vivre, affin que aux occasions qui s'offriront de faire quelque aultre voiage auxdictes Isles, nous Payons en main et tousjours à propos ptcmr nous en servir. Nous, pour ces causes, et après que les sieurs Du Laurens, nostre médecin ordinaire et premier de la Reyne, nostre très ehère espouse, Maistre Théodore Mayerne Turquet, aussi nostre médecin, et Mes. Raymond de la Livre et Sébastien Bodinet, noz apoticquaire» et valetz de chambre ordinaires, nous ont, par le certitfficat cy attaché soubz le c'ontreseel de nostre chancellier, donné toutes assurances avoir faict preuve certaine de la suffisance et capacité dudict Martin en la théorieque et praticque de l'adicte pharmacie; à icelluy Martin, Nous, de nostre grâce spécial, plaine puissance et authorité royal, avons permis et permettons, par ces présentes signées1 de nostre main, d'exercer ledict art de pharmacie en icelle villa deiRennes, et par tout ailleurs! où il voudira s'habituer, et là luy avons donné et donnons pouvoir de dresser et avoir bouticque, vacquer, s'emploier et servir à toutes les functions dudict art ndellement et charitable menet tav ecq le soing que le debvoir dudict art requiert pour le bien et la santé du public, sans estre tenu à faire aucun chef d'oeuvre, souffrir et soubir aucun autre examen de sa suffisance audict art que ce que nosdicts médecins nous ont déclaré de bouche et certiffié luy en avoir faict faire, ne qu'il soit aussi abstrainct, pour son establissement, réception et institution, paier aucuns festins, faire despances, ne contribuer À autres inútiles despances ausquelles ceulx dudict art, lors de leur réception, peuvent estre tenpz en nostre ville; de toutes lesquelles choses Nous avons, de nos mesme grâce, pouvoir et auctorité que dessus, dispensé et dispensons1 ledict Martin par lesdictes présente. Au bas de ce document il se trouve une annotation disant : « En vertu des lettres ci dessus et le certiffîcat des médecins; et appoticaires du Roy, led. Martin y nommé a tenu (bouticque d'appoticairie en la ville de Rennes en Bretaigne. » |
En 1609, se añadió a la obra de Martin un diccionario de lengua malaya, pero ese añadido puede ser el trabajo de Pierre-Olivier Malherbe, también de Vitré, quien acababa de regresar de una gira mundial de 27 años y que reivindicaba ser el primer francés en realizar una circunnavegación.[1]
Obras
[editar]- Description du premier voyage fait aux Indes orientales par les Français en l'an 1603, contenant les mœurs, les lois, façon de vivre, religions et habits des Indiens París 1604 digitilizada
- Description et Remarque des animaux, épiceries, drogues aromatiques et fruits qui se trouvent aux Indes
- Traité du scorbut, qui est une maladie étrange qui survient à ceux qui voyagent en ces contrées París, 1609, in-12.
Se ve que su Description des Indes no puede referirse más que a Sumatra; es exacto y anuncia un espíritu juicioso.
Véase también
[editar]- Las relaciones Francia-Asia (en francés)
Notas
[editar]- ↑ a b c d e Asia in the Making of Europe p.393
- ↑ Louis Irisou a relevé deux fois sa signature sur les registres de la Corporation des Maîtres-Apothicaires:
- Le 10 septembre 1595, il signe au procès-verbal de l'élection du procureur, ou abbé, des compagnons. Le 23 octobre 1596, il est immatriculé après avoir été examiné par les consuls de l'état et, reconnu capable, il appose son paraphe sur le registre des « matricules . Il est chez la demoiselle Marguerite Barrière, veuve de François Montchal, à la Boutique Verte. Cette boutique avait alors pour facteur agréé par la Corporation, un compagnon-apothicaire, nommé Jean Magnol, faisant la gérance au compte de la veuve. Jean Magnol reçu maître peu d'années après, a pris le fonds à son nom, s'est fixé à Montpellier, où il a fait souche et est devenu le grand-père du botaniste Antoine Magnol. Voir : Archives Dép. Hérault, E, Apotihic, reg. 6 (15174-1656), f. 88 et 83.
- ↑ a b Asia in the Making of Europe, Volume III: A Century of Advance. Book 1 by Donald F. Lach p.93-94 [1]
- ↑ a b c The Cambridge history of the British Empire p.61.
- ↑ Indian merchants and entrepreneurs in historical perspective by Makrand Mehta p.25 [2]
- ↑ China and Europe: images and influences in sixteenth to eighteenth centuries by Thomas H. C. Lee p.153 [3]
- ↑ A history of modern India, 1480-1950 by Claude Markovits p.144: The account of the experiences of François Martin de Vitré "incited the king to create a company in the image of that of the United Provinces"
- ↑ Bibl. de 1a Fac. de Pharan. de Paris. Archives de la Compagnie des Marchands-Apothicaires de Paris, Reg. 3, f8 96 et suiv.
- ↑ Par lettres patentes d'Henri IV du 27 mai 1604, octroyées en considération des services rendus au roi en faisant le voyage des Indes Orientales, il est permis à François Martin d'ouvrir boutique de pharmacie à Rennes, en retagne, et d'y exercer son art sans avoir à subir d'examen devant la corporation des maîtres-apothicaires de cette ville et sans avoir à faire de chef-d'uvre ou à payer des droits d'entrée excessifs.
Referencias
[editar]- El artículo de la Wikipedia en francés recoge como única bibliografía:
- Louis Irisou, François Martin, apothicaire et explorateur, Revue d'histoire de la pharmacie, Vol.34, n.º 116 , p. 105-112. [4]
Enlaces externos
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