rable et la durée demi-longue, par opposition à celle de la variété suivante.
En position médiane ou finale, en contact avec des voyelles ou avec des consonnes non dentales, on a un l vélaire ordinaire ; la pointe de la langue est sensiblement à la même place que dans la la[sic] variété L, mais la partie frontale de la langue vient toucher simplement les dents, l’énergie articulatoire est beaucoup moindre et l’émission d’air plus brève. La vélarisation est la même. Le rapport de l à L est le même que celui de n à N (cf. § 26).
L’une et l’autre variété sont sonores et sont susceptibles d’être partiellement assourdies au voisinage d’un h (cf. § 238).
l (= L ou = l) se rencontre en contact avec des voyelles ou avec des consonnes vélaires.
lɑ꞉ (lá) « jour » ; lɑg (lag) « faible » ; lɑ̃꞉n (lán) « plein » ; lᴀᴜm (lom) « maigre » ; lᴀᴜrtʹ (labhairt) « parler » ; lᴜꞏəχ (luach) « prix » ; löʃg̬ʹɩmʹ (loiscim) « j’allume » ; lᴇ̈꞉ (laogh) « veau » ; lᴇ̈꞉ᵊχ (laoch) « héros » ; lɪ꞉mʹ (luighim) « je suis couchée » ; slɑ̃꞉n (slán) « bien portant » ; slɔgə (slogadh) « avaler » ; dlɪ꞉ (dlaoi) « brin de paille ».
ən tlᴜꞏɛgʹ (an tsluaigh) « de l’armée », gén. de ən slᴜꞏə (sluagh) « l’armée ».
gʲaᴜltə (geallta) « promis », de gʹαlɩmʹ (geallaim) « je promets » ; gᴀᴜldə (gallda) « protestant » ; bʹì꞉arlə (béarla) « langue anglaise ».
§ 78. C’est la variété faible de l qu’on a dans :
bɑləv (balbh) « muet » ; blɑdər (bladar) « flatter » ; klo꞉kə (clóca) « manteau » ; dʹαləg (dealg) « épine » ; dᴜꞏəlgəs (dualgas) « devoir » ; glɑ̃꞉n (glán) « propre » ; sɑlən (salann) « sel » ; ɔlk (olc) « mauvais ».
bʷᴇ̈꞉ᵊl (baoghal) « danger » ; gʹαl (geal) « blanc » ; ʃɑ꞉l ou ʃʲɑ꞉l (shawl) « châle ».
l partiellement assourdi devant h :