Pierre-Alexandre Fradet
Doctorat en philosophie, Université Laval de Québec/École Normale Supérieure de Lyon, thèse intitulée "L'apport philosophique du sens commun : Bergson, Cavell, Deleuze et le renouveau du cinéma québécois", 2013-2017, thèse soutenue à l'ENS de Lyon le 19 juillet 2017 (mention d'excellence décernée à l'unanimité, ULaval)
Maîtrise en philosophie (option recherche), Université de Montréal, mémoire sur la philosophie française contemporaine, sous la direction de Iain Macdonald, diplôme obtenu en 2013 (mention exceptionnelle pour le mémoire et multiples contrats d'auxiliaire d'enseignement)
B.A. ès arts spécialisé en philosophie, Université de Montréal, diplôme obtenu en 2010 (mention d'excellence et contrat d'auxiliaire de recherche)
Attestation d'études d'allemand, Goethe-Institut, Montréal, printemps 2011
Attestation d'études de grec ancien, Montréal, été 2011
Attestation d'études de latin, Montréal, été 2010
Attestation d'études d'anglais avancé, Language Link College, Londres, Angleterre, été 2005
DEC en sciences humaines (profil société), Cégep de Drummondville, diplôme obtenu en 2006 (finaliste au titre de personnalité de l'année pour l'implication sociale et les résultats académiques)
Membre depuis 2013 de l'Association québécoise des critiques de cinéma (AQCC) et de la Fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRESCI)
Supervisors: Thomas De Koninck (ULaval) et Pierre-François Moreau (ENS Lyon)
Address: pierreafradet@gmail.com
Maîtrise en philosophie (option recherche), Université de Montréal, mémoire sur la philosophie française contemporaine, sous la direction de Iain Macdonald, diplôme obtenu en 2013 (mention exceptionnelle pour le mémoire et multiples contrats d'auxiliaire d'enseignement)
B.A. ès arts spécialisé en philosophie, Université de Montréal, diplôme obtenu en 2010 (mention d'excellence et contrat d'auxiliaire de recherche)
Attestation d'études d'allemand, Goethe-Institut, Montréal, printemps 2011
Attestation d'études de grec ancien, Montréal, été 2011
Attestation d'études de latin, Montréal, été 2010
Attestation d'études d'anglais avancé, Language Link College, Londres, Angleterre, été 2005
DEC en sciences humaines (profil société), Cégep de Drummondville, diplôme obtenu en 2006 (finaliste au titre de personnalité de l'année pour l'implication sociale et les résultats académiques)
Membre depuis 2013 de l'Association québécoise des critiques de cinéma (AQCC) et de la Fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRESCI)
Supervisors: Thomas De Koninck (ULaval) et Pierre-François Moreau (ENS Lyon)
Address: pierreafradet@gmail.com
less
InterestsView All (34)
Uploads
Books by Pierre-Alexandre Fradet
Qu’on se rassure : aucun de ces philosophes n’a la prétention de dévoiler une fois pour toutes l’essence même de la réalité. Mais leurs œuvres font bien voir à quelles absurdités on s’expose lorsqu’on affirme que le monde est au pire un tissu de mensonges, au mieux une construction intégrale. En s’attardant tour à tour à leurs diverses réflexions, cet ouvrage n’entend pas jouer la carte de Lionel Groulx contre celle de Paul-Émile Borduas, la carte de la tradition contre celle de la modernité, la carte du passé contre celle de l’avenir ; il cherche plutôt à montrer qu’existe, avant et après la Révolution tranquille, une philosophie québécoise digne de la plus grande attention.
*
Docteur en philosophie en cotutelle à l’École normale supérieure de Lyon et à l’Université Laval, Pierre-Alexandre Fradet a mené des recherches postdoctorales sur la philosophie québécoise à l’Université de Montréal. Il a publié plusieurs livres, dont Philosopher à travers le cinéma québécois (Hermann), Derrida-Bergson. Sur l’immédiateté (Hermann) et Une vie sans bon sens. Regard philosophique sur Pierre Perrault (Nota bene, avec Olivier Ducharme). Il a codirigé deux dossiers de revue : l’un sur le cinéma québécois et la philosophie pour Nouvelles Vues (avec Sylvano Santini), l’autre sur le réalisme spéculatif pour Spirale (avec Tristan Garcia). Lauréat de l’un des Grands prix du journalisme indépendant, il enseigne avec passion au Cégep de Saint-Laurent.
Que doit-on comprendre au juste par l’expression « cinéma vécu » chez Pierre Perrault? Si elle a été maintes fois analysée sous l’angle de la théorie cinématographique et sous celui de la technique, cet ouvrage se propose de l’examiner du point de vue de la philosophie. Convoquant les écrits de Friedrich Nietzsche, de Quentin Meillassoux, de Michel Henry, de Pierre Bourdieu et de Gilles Deleuze, les auteurs cherchent à montrer que la vie se déploie chez Perrault selon deux versants principaux : la concrétisation et le devenir.
Loin de n’avoir aucun sens, l’expérience vécue paraît dès lors posséder au moins deux significations essentielles, que Perrault lui attribue autant dans ses films que dans ses essais et ses poèmes.
Le présent ouvrage est le premier à serrer de près la relation entre ces deux philosophes, dont les pensées reflètent à elles seules certains des tournants qu’a connus le XXe siècle. Son objectif est triple : circonscrire étroitement l’objet du litige entre Derrida et Bergson, trop peu souligné par les commentateurs, et dont ce livre montre qu’il n’est pas annulé par un accord partiel ; tirer au clair les diverses raisons qui amènent l’un à s’en prendre à l’intuition, l’autre à embrasser la méthode intuitive ; établir que certains arguments de Bergson, bien qu’ils connaissent un regain d’intérêt et engagent la pensée dans des voies prometteuses, complémentaires de celles du réalisme spéculatif, semblent mériter un nouvel étayage.
Papers by Pierre-Alexandre Fradet
Philosophes, historiens et critiques d’art, artistes également,reviennent sur deux décennies d’expérimentations qui a vu notre monde bouleversé par la généralisation d’Internet jusqu’à ce que cette omniprésence du numérique en signe la quasi-disparition.
Divisé en 3 parties : «infinitude», «hyperproduction», «sans nous», ETC MEDIA devient une plate-forme pour naviguer dans notre époque et pour mieux comprendre un futur dont les signes avant-coureurs restent profondément ambivalents, promesse et menace tout à la fois.
Post-digital, accélérationnisme ou matérialisme spéculatif sont moins des concepts à la mode souvent mal interprétés par le milieu de l’art contemporain, qu’ils ne forment la constellation d’un monde en train de périr et de naître.
ABSTRACT : The aim of this article is to illuminate the speculative side of the work of Charles De Koninck by creating a dialogue with contemporary speculative thought. In order to do so we first try to sum up the way in which Quentin Meillassoux and Iain Hamilton Grant (whose reading of Schelling bears a resemblance to certain vitalist ideas of Bergson) rehabilitate knowing what is real itself, after which we point to similarities and differences regarding the viewpoints of these authors and Charles De Koninck. Included in the themes discussed, which all concern the issue of what is real, are the difference between " being-in-itself " and " being-for-itself " , finalism, indeterminism and alternatives that ontology offers for the concepts of becoming and of substance (Tristan Garcia).
Qu’on se rassure : aucun de ces philosophes n’a la prétention de dévoiler une fois pour toutes l’essence même de la réalité. Mais leurs œuvres font bien voir à quelles absurdités on s’expose lorsqu’on affirme que le monde est au pire un tissu de mensonges, au mieux une construction intégrale. En s’attardant tour à tour à leurs diverses réflexions, cet ouvrage n’entend pas jouer la carte de Lionel Groulx contre celle de Paul-Émile Borduas, la carte de la tradition contre celle de la modernité, la carte du passé contre celle de l’avenir ; il cherche plutôt à montrer qu’existe, avant et après la Révolution tranquille, une philosophie québécoise digne de la plus grande attention.
*
Docteur en philosophie en cotutelle à l’École normale supérieure de Lyon et à l’Université Laval, Pierre-Alexandre Fradet a mené des recherches postdoctorales sur la philosophie québécoise à l’Université de Montréal. Il a publié plusieurs livres, dont Philosopher à travers le cinéma québécois (Hermann), Derrida-Bergson. Sur l’immédiateté (Hermann) et Une vie sans bon sens. Regard philosophique sur Pierre Perrault (Nota bene, avec Olivier Ducharme). Il a codirigé deux dossiers de revue : l’un sur le cinéma québécois et la philosophie pour Nouvelles Vues (avec Sylvano Santini), l’autre sur le réalisme spéculatif pour Spirale (avec Tristan Garcia). Lauréat de l’un des Grands prix du journalisme indépendant, il enseigne avec passion au Cégep de Saint-Laurent.
Que doit-on comprendre au juste par l’expression « cinéma vécu » chez Pierre Perrault? Si elle a été maintes fois analysée sous l’angle de la théorie cinématographique et sous celui de la technique, cet ouvrage se propose de l’examiner du point de vue de la philosophie. Convoquant les écrits de Friedrich Nietzsche, de Quentin Meillassoux, de Michel Henry, de Pierre Bourdieu et de Gilles Deleuze, les auteurs cherchent à montrer que la vie se déploie chez Perrault selon deux versants principaux : la concrétisation et le devenir.
Loin de n’avoir aucun sens, l’expérience vécue paraît dès lors posséder au moins deux significations essentielles, que Perrault lui attribue autant dans ses films que dans ses essais et ses poèmes.
Le présent ouvrage est le premier à serrer de près la relation entre ces deux philosophes, dont les pensées reflètent à elles seules certains des tournants qu’a connus le XXe siècle. Son objectif est triple : circonscrire étroitement l’objet du litige entre Derrida et Bergson, trop peu souligné par les commentateurs, et dont ce livre montre qu’il n’est pas annulé par un accord partiel ; tirer au clair les diverses raisons qui amènent l’un à s’en prendre à l’intuition, l’autre à embrasser la méthode intuitive ; établir que certains arguments de Bergson, bien qu’ils connaissent un regain d’intérêt et engagent la pensée dans des voies prometteuses, complémentaires de celles du réalisme spéculatif, semblent mériter un nouvel étayage.
Philosophes, historiens et critiques d’art, artistes également,reviennent sur deux décennies d’expérimentations qui a vu notre monde bouleversé par la généralisation d’Internet jusqu’à ce que cette omniprésence du numérique en signe la quasi-disparition.
Divisé en 3 parties : «infinitude», «hyperproduction», «sans nous», ETC MEDIA devient une plate-forme pour naviguer dans notre époque et pour mieux comprendre un futur dont les signes avant-coureurs restent profondément ambivalents, promesse et menace tout à la fois.
Post-digital, accélérationnisme ou matérialisme spéculatif sont moins des concepts à la mode souvent mal interprétés par le milieu de l’art contemporain, qu’ils ne forment la constellation d’un monde en train de périr et de naître.
ABSTRACT : The aim of this article is to illuminate the speculative side of the work of Charles De Koninck by creating a dialogue with contemporary speculative thought. In order to do so we first try to sum up the way in which Quentin Meillassoux and Iain Hamilton Grant (whose reading of Schelling bears a resemblance to certain vitalist ideas of Bergson) rehabilitate knowing what is real itself, after which we point to similarities and differences regarding the viewpoints of these authors and Charles De Koninck. Included in the themes discussed, which all concern the issue of what is real, are the difference between " being-in-itself " and " being-for-itself " , finalism, indeterminism and alternatives that ontology offers for the concepts of becoming and of substance (Tristan Garcia).