Micro Economy Today 14th Edition Schiller Solutions Manual 1
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Chapter 5
CONSUMER CHOICE
LEARNING OBJECTIVES: After reading this chapter the students should know:
LECTURE LAUNCHERS
How long will this chapter take? Two 75-minute class periods.
This would be a good opportunity to use a 3-5 minute writing exercise at the
beginning of class.
2. A great launching point for the lectures on the demand for goods is to talk about how
people spend their money. Figure 5.1 is also a great place to begin your discussion on
The Demand for Goods.
3. Ask students what happens to the satisfaction they get from each slice of pizza as they eat
more and more pizza in a single night.
All students will admit that eventually the additional satisfaction from each slice
diminishes. This is a great way to introduce the concept of utility and marginal
utility.
Students often believe the following statements are true. The correct answer is explained after
the incorrect statement is presented.
1. The law of demand and the law of diminishing marginal utility are the same. Students
often confuse utility and demand. Utility refers only to expected satisfaction. Demand
refers to both preferences and ability to pay.
2. The person for whom a good or service has the greatest utility has the greatest desire
for more of it. Utilities of one good for many people cannot be compared. Utilities of
various goods for one person can be compared. Marginal utility with respect to price,
not total utility, is the best indicator of how to make a choice.
3. An expected price change has the same effect as a change in the current price. If prices
are expected to rise in the near future, people will demand more of the commodity today
in order to beat the rise in price. Demand increases and the quantity demanded will rise.
However, if the price rises today, by the law of demand people reduce the quantity
demanded. Furthermore, demand itself does not change. A current price change and an
expected price change have very different effects.
4. When a buyer buys a good, the demand for the good decreases. Demand refers only to
the willingness and ability of a buyer to buy. The potential for purchase, not the actual
purchase, is the focus of demand. Demand is defined over a given period of time. If a
buyer buys a good during the period of time, he or she is still counted as demanding the
good-even after it is purchased.
ANNOTATED OUTLINE
I. Introduction
A. A major concern of microeconomics is to answer the following questions:
1. How do we decide how much of any good to buy?
2. Why do we feel so good about our purchases?
3. Why do we buy certain products but not others?
— C’est bien fait, dit Gisgon. Mais je mentirais si je disais que j’en
souhaite autant au tyrien. Il a les trois quarts des marchandises dans ses
flancs, et si nous le rejoignons, je tiens à le rejoindre non endommagé. La
destinée de ces coquins étant de périr, je suis d’avis qu’une bonne corde
est préférable pour eux à vingt-quatre heures de séjour au fin fond de la
mer. Voilà ce que je pense.
« Fille hellène, sœur par le sang, veux-tu être la reine des Doriens
d’Hellotis ? »
Chryséis leva les yeux, et regarda le Dorien d’un air assuré. Puis,
mettant la main sur l’épaule d’Hannon, elle dit fermement :
« Dzeus m’a donnée à celui-ci ; c’est avec lui que je veux rester. »
Le Dorien frappa du pied avec dépit.
— Quand il serait le dernier des matelots, dit Chryséis, mon cœur est
à lui. Dzeus le veut ainsi, et sa déesse Astarté m’a déjà sauvée du péril.
Le roi monta sur son char avec colère, et s’éloigna rapidement, sans
détourner la tête.
« Aujourd’hui, dit Hannon à Chryséis en revenant à bord, je t’ai
vraiment conquise. Maintenant, que pouvons-nous craindre ? La dame
des cieux t’a faite sa prêtresse, et tu protéges nos navires.
« Phéaciens, nous dit-il, rois de la mer, vous qui voyez les merveilles
du monde, que les dieux conduisent vos vaisseaux noirs. Pour moi, mes
yeux sont fatigués. Je ne puis plus voir les campagnes, les troupeaux, les
guerriers et leurs belles armures. A peine puis-je apercevoir la lumière du
soleil. Mais les déesses Mousae, qui habitent le fleuve Pénée et ses
fraîches montagnes, m’ont appris les chants et l’harmonie, et je vais
partout, célébrant les exploits des guerriers et des rois conducteurs de
peuples. »
HOMÉROS CHANTE LES EXPLOITS DES GUERRIERS ET DES ROIS.
HOMÊROS.
Dans l’après-midi, après avoir fait nos adieux à nos compatriotes qui
se chargèrent de nos commissions et d’une lettre que je fis écrire pour le
roi Hiram, je fis voile vers l’est, profitant du vent favorable. Je me
dirigeai d’abord au nord, pour passer entre Céphallénie et Leucade. De là
je n’avais plus qu’à courir directement à l’est, pour arriver sur la pointe
sud du grand golfe des Iapyges. Le Cabire, qui nous précédait d’environ
dix stades, contourna le premier la pointe nord de l’île de Céphallénie.
Comme nous arrivions à notre tour et que la pointe de l’île nous masquait
encore le Cabire, il me sembla que j’entendais, dans sa direction au loin,
des cris et des appels de trompette. Je fis mettre les rameurs en place et
forcer de vitesse. En dépassant la pointe de l’île, les cris et les sonneries
devinrent plus distincts. Je fis aussitôt sonner l’alarme à mon tour et faire
les préparatifs de combat. Quand la côte de Céphallénie m’eut démasqué
la vue, j’aperçus le Cabire, à moins de six stades de nous, entouré de plus
de vingt grandes barques hellènes, qui grouillaient autour de lui. Il y en
avait bien une cinquantaine d’autres, qui arrivaient en débandade du sud
de l’île. Elles l’avaient contournée par l’ouest, pendant que nous la
longions par l’est, ce qui nous avait empêchés de les voir ; le Cabire, en
doublant la pointe, était tombé au milieu d’elles, comme dans une
embuscade, sans quoi sa vitesse lui aurait permis de se tenir aisément
hors de portée et de ne pas se laisser entourer.
LE CABIRE NOUS PRÉCÉDAIT D’ENVIRON DIX STADES.
Le tonnage du Cabire était trop faible pour qu’il pût être muni d’un
éperon, de sorte qu’il se défendait à coups de flèches et de traits, tournant
sans cesse en cercle pour éviter les tentatives d’abordage. Il avait
d’ailleurs été complétement surpris, n’ayant vu les Hellènes qu’au
moment où il se trouvait déjà au milieu d’eux.
« Tout à l’heure nous allons nous prendre corps à corps. Les plus
alertes, ceux qui sont habitués aux vaisseaux, sauteront avec moi sur le
pont du Cabire. Les autres combattront ici de pied ferme avec Chamaï.
Dans cette presse, on n’a pas de place pour manier la lance : donc, bas les
piques, et aux épées !
Bicri, ses archers, et les gens des machines firent pleuvoir sur les
barques qui se jetaient sur nous, de droite et de gauche, une grêle de
pierres, de traits, de flèches et de pots à feu. Hannibal et ses hommes se
pelotonnèrent sur l’avant, l’épée en main, le bouclier pendu au cou, et
prêts à bondir. Chamaï et les siens, groupés autour du mât, n’attendaient
que la vue de l’ennemi pour charger. Bicri et ses archers jetèrent leurs
arcs et tirèrent leurs épées et leurs couteaux. Jonas, cessant de souffler,
plaça proprement sa trompette à ses pieds et saisit un énorme levier que
deux hommes remuaient difficilement et qui servait à tirer l’ancre du
fond.
Une barque hellène s’effondra sous notre choc ; notre avant s’éleva
un moment, soulevé par la barque que nous abordions, comme si nous la
tenions sous nos genoux.
Deux barques s’étaient collées, l’une à nos flancs, l’autre sous notre
arrière, et les Helli sautaient de tous côtés sur notre pont. D’un coup de
pointe, lancé à bras raccourci, je crevai la poitrine au premier qui venait
sur moi, la lance levée. Je vis Hannon, qui profitait bien de ses leçons
d’escrime, parer du bras gauche le coup de lance d’un autre et riposter
d’un coup d’épée, porté la main haute, qui le frappa entre le cou et
l’épaule. Je vis Chamaï moulinant son épée, se baissant et se relevant
avec une agilité extraordinaire, un Hellène qui reculait devant lui s’abattre
lourdement sur le pont ; un autre qui, se comprimant le ventre, chancela,
puis tomba sous les pieds des combattants, et un troisième qui
s’accroupissait en se tenant la tête à deux mains, pendant que le sang
coulait entre ses doigts. Je vis Bicri qui sautait du haut de l’arrière au
milieu d’un groupe de trois ou quatre hommes et qui roulait pêle-mêle
avec eux, puis se relevait tout seul, son épée ensanglantée d’une main et
son poignard de l’autre ; je vis Himilcon qui, saisissant un homme à la
gorge, le collait au mât et lui enfonçait son épée dans le flanc. J’entendis
les mugissements de Jonas et le bruit de son levier qui tournoyait avec un
sifflement de tempête, défonçant les crânes, cassant les bras, effondrant
les poitrines, broyant les omoplates, fracassant les côtes, brisant les
jambes, ruinant les colonnes vertébrales et réduisant les clavicules en
bouillie.
« Faut-il les enfiler tous ? me dit l’archer en remettant une flèche sur
sa corde.
Quant au reste de nos agresseurs, ils s’en allaient aussi vite qu’ils
pouvaient, les uns entiers, les autres avariés, se cahotant et se traînant
péniblement sur la mer, dans le plus beau désordre, sans crier ni se vanter.
Mais on entendait de loin des hurlements et des gémissements de femmes
qui pleuraient les morts, les guerriers tués ou noyés. La nuit tombait tout
à fait, et pour ces gens-là une navigation de nuit est une terrible affaire.
Ceux qui avaient réchappé à la bataille devaient se croire perdus une
seconde fois, à l’approche des ténèbres.
On voyait, dans la masse confuse de ces barques, la lueur de
plusieurs incendies allumés par les pots à feu du Dagon. Amilcar et
Asdrubal obtinrent de moi de se mettre à la poursuite du gros de la flotte :
je fis passer à leur bord trente hommes avec Chamaï et Bicri, et en les
attendant, je m’occupais d’amariner les deux barques d’escorte qu’ils
avaient abandonnées devant nous et les trois du convoi qui restaient à
notre portée. Il n’y restait plus un homme debout ; je n’y trouvai qu’une
quinzaine de morts, que je fis jeter à l’eau après les avoir dépouillés. Je
remis au lendemain matin l’inspection du butin que nous avions conquis,
et je fis débarrasser le pont de l’Astarté des cadavres des Hellènes et
d’une douzaine de leurs blessés qu’on jeta à l’eau. Onze de mes hommes
avaient été tués et vingt-trois blessés dans cette vive affaire. Nos morts
furent enveloppés d’étoffes et placés à l’avant, les uns à côté des autres,
pour être confiés aux flots le lendemain, après qu’on aurait fait les
invocations et les prières nécessaires. Malgré notre fatigue, nous dûmes
encore passer cette nuit à recueillir les armes et les flèches éparses sur le
navire, à tout remettre en ordre, à laver les flaques de sang sur le pont,
enfin réparer le désordre inévitable après un si rude combat. Le Dagon et
le Cabire revinrent avec trois prises et vingt-deux prisonniers. Je fis
passer les quinze que j’avais déjà sur le Dagon, qui avait le moins
souffert ; et tous les prisonniers ensemble, après avoir été liés, furent
enfermés provisoirement dans la cale. Le Cabire avait huit morts et dix
blessés ; le Dagon, trois morts et sept blessés. Vingt-trois morts et
quarante blessés étaient une grosse perte pour nous ; elle prouvait le
courage et l’acharnement des Hellènes. Si ces gens avaient eu la moindre
notion des choses de la mer, si leurs bateaux n’avaient pas été si mal
aménagés et si incapables de manœuvrer, s’ils avaient eu un peu
l’habitude de combattre sur des vaisseaux et des armes plus appropriées
que leurs grandes lances à ce genre de combat, nous eussions été
certainement perdus : ils nous auraient tous massacrés. Parmi nos blessés
se trouvaient Amilcar, Gisgon, Hannon qui avait une estafilade à l’épaule,
Chamaï, un coup de lance dans le bras, et Himilcon, la tête contusionnée.
Les blessures des deux premiers, quoique graves, n’étaient pas
dangereuses, et celles des trois derniers assez légères pour ne pas les
empêcher de faire leur service. Le maître matelot Hadlaï avait été tué
raide, et Hannibal avait eu toutes ses armes faussées. Le grand Jonas avait
cinq coups de lance, qu’il qualifiait d’écorchures. Il se frotta tout le corps
d’huile et d’onguent et déclara que cette lutte, accompagnée d’une petite
saignée, lui avait fait le plus grand bien et donné un prodigieux appétit et
une soif extraordinaire. Quant aux Hellènes, ils avaient eu au moins cinq
cents hommes tués ou noyés. J’avais trouvé vingt-six cadavres sur le pont
de l’Astarté, et le Cabire en avait jeté trente-huit à l’eau.
INTERROGATOIRE DU PRISONNIER.
— Et de quelle ville ?
— Nous sommes de la campagne, du mont Parnasse ; nous n’avons
pas de ville.
A ces mots, les larmes vinrent aux yeux de cet homme, et tous les
autres éclatèrent en pleurs et en sanglots.
— Eh bien, alors ! leur dis-je. Vous êtes des hommes, et vous vouliez
faire la guerre.
— C’est bon, lui dis-je. Dzeus l’a voulu ainsi, vous n’y pouvez rien
changer. Pourquoi nous avez-vous attaqués ?
Le chef des six Phokiens que j’avais pris comme soldats, et qui
s’appelait Aminoclès, vint moi timidement.