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EAN : 9782351780831
300 pages
Gallmeister (05/02/2015)
3.76/5   133 notes
Résumé :
Un soldat en Irak doit abattre des chiens qui se nourrissent de cadavres, puis, quelques mois après, reprendre place sur son canapé dans une banlieue résidentielle où femme et labrador l’attendent. Un marine affecté aux “Affaires mortuaires” identifie, transporte et inhume des combattants indistinctement Irakiens et Américains. Pendant ce temps, un jeune officier se voit assigner la tâche absurde d’améliorer la vie des civils en leur apprenant à jouer au base-ball. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
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Qu'ils soient soldat, aumônier ou artilleur, homme de terrain ou employé administratif, chacun des douze narrateurs de « Fin de mission » a vécu la guerre en Irak à sa façon et n'est pas ressorti indemne de son expérience...


A travers leurs regards, Phil Klay nous dépeint avec talent la réalité d'un monde en guerre, dans lequel la violence côtoie la peur, l'absurde se heurte à la raison et où le dégoût se mêle bien souvent à l'incompréhension. Douze histoires impressionnantes de réalisme, qui ne cherchent pas à cacher la misère d'un pays en souffrance, ni l'horreur d'un quotidien où meurent des innocents, où il faut tuer pour ne pas crever, où l'on devient un héros au prix de sa vie…


Dénonçant aussi bien la bêtise de certains dirigeants américains, qui mettent en danger la vie de soldats par leur simple incompétence, que la barbarie des insurgés qui torturent et abandonnent des innocents à la mort, l'auteur nous offre une vision très nuancée de la guerre, sans manichéisme. Il nous parle de toutes ces vies détruites et bouleversées, de l'incapacité à se reconstruire quand on a connu l'horreur des combats et côtoyé la mort d'aussi près.


Loin d'offrir une vision esthétisée de la guerre, comme on en trouve souvent dans les films et les romans, l'auteur opte pour un réalisme glaçant. Ici, les cadavres pourrissent dans les rues, dévorés par les chiens errants, les mines n'attendent que votre passage pour exploser, la peur vous prend et ne vous lâche plus, agissant directement sur vos sphincters... Alors, pour calmer les tensions, il y a les nuits blanches à jouer sur la Nintendo, les bordels et leurs maladies vénériennes et les histoires qu'on se raconte pour se donner du courage…


En tant qu'ancien Marine ayant servi en Irak, Phil Klay nous parle d'un univers qu'il connait bien, nous offrant, à travers ce recueil sublime et intense de douze nouvelles, un regard à la fois lucide et averti sur la guerre. La narration à la première personne nous plonge directement dans la tête de ces soldats engagés au nom de l'honneur et de la gloire. Une narration d'autant plus vivante et effrayante qu'elle est réaliste et sans pathos. Une écriture brute, franche et sans langue de bois, mais qui n'est pas dépourvue de beauté et d'humour. Phil Klay parvient à éviter tout jugement de valeur et ne tombe pas dans un discours pro-américain de l'engagement, préférant évoquer la description du quotidien de l'armée vu de l'intérieur. Un recueil passionnant et saisissant, qui a valu à son auteur de recevoir un National Book Award amplement mérité ! A lire absolument !


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Quel choc ! Cela va être difficile de transcrire tout ce que ce livre a suscité . Il s'agît d'une dizaine de nouvelles centrées sur la guerre en Irak et plus particulièrement , le retour d'expérience de marines. Ils ont été affectés à la logistique, à la propagande, au service mortuaire, à l'artillerie, à l'infanterie. Ils sont prêtres, seconde classe, commandant. Ils sont blancs, noirs, arabes. Ils sont mutilés, dévastés psychologiquement . Ils attendent la mort, poursuivent leurs études , ne comprennent plus leur femme, boivent. Mais tous ont été changés.

C'est un livre absolument remarquable car le point de vue l'auteur est neutre quand à l'utilité de la guerre, de cette guerre en Irak. Il n'est pas là pour nous dire "c'est bien " ou "c'est mal". Il est là pour rétablir des vérités .Même si elles sont dures à entendre.
Philip Klay est un vétéran d'Irak et cela se ressent.Rien n'est fortuit. La réaction d'un marine à son premier mort, l'attente de la confirmation de la mort à travers une lunette thermique, cela ne s'invente pas.
Que dire de l'étude de la guerre sans arme ? La distribution de tenue de base ball aux petits Irakiens, ou la propagande diffusée dans les villes assiégées.
On rencontre des marines d'une humanité absolue, venus chasser les insurgés mais protéger la population civile. On trouve aussi des commandants venus pour tuer, entrainant tout le régiment derrière eux avec toutes les conséquences physiques et mentales imaginables.
On croise des soldats qui s'évertuent à apprendre l'apiculture aux veuves irakiennes et d'autres qui provoquent pour mieux attaquer.
Lorsque les marines sont de retour aux USA, on est dans du plus classique . L'incompréhension du monde , l'alcool , la dépression , l'isolement.Mais également ceux qui s'appuient sur leur statut de vétéran pour s'élever socialement.
L'armée US n'en sort pas grandie, ni salie d'ailleurs. Je l'ai trouvée plus humaine que ce que je pensais.
Comme d'habitude, la religion fout le bordel . Là, c'est entre chiites et sunnites. Si l'on comptait sur une année les morts liés à la religion, la Covid ne serait en effet qu'une gripette insignifiante. Ce problème local est , comme le reste, montré avec beaucoup de recul, sans position péremptoire.
C'est le livre le plus fort que j'ai pu lire sur la guerre "moderne", mais je ne suis pas un expert. Ce livre a reçu le prix du meilleur livre américain 2014, ça ne veut rien dire mais quand même ...
je vous le conseille bien évidemment.
J'en profite pour présenter mes voeux à ceux qui lirait ces quatre lignes insignifiantes. Je vous souhaite, comme je le fais à mes élèves , d'être heureux. Démerdez vous comme vous voulez mais soyez heureux.
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Sans la lecture commune initiée par Gwen, je n'aurais sans doute jamais entendu parler de ce bouquin. Et ça aurait été vraiment dommage. Ce recueil de nouvelles est un véritable coup de coeur. C'est un ouvrage remarquable, brillant, un livre important.

Phil Klay a servi lors de la guerre en Irak. Il n'était pas dans une unité de combat mais a côtoyé de près des hommes qui ont vécu la guerre de façon directe. Avec ce recueil, Klay, qui a vu et entendu ces hommes, veut faire entendre leurs voix, essayer d'expliquer aux civils ce qu'est la guerre, ce qu'elle fait aux hommes qui la font. Pour cela, tout au long des récits, il va adopter des angles, des points de vue différents, esquissant par petites touches le portrait flou mais marquant de la guerre et de ses conséquences sur les hommes. Flou, parce que le langage est par nature toujours incomplet, certaines choses ne peuvent être vécues qu'intérieurement, aucun mot ne peut les retranscrire dans leur vérité absolue. Mais Klay s'approche de cette vérité totale.

Sur le fil de la lecture commune, Flaubauski soulignait avec justesse que ce livre était très éloigné d'un roman pacifiste tel « A l'ouest rien de nouveau » de Remarque. Elle remarquait que « Fin de mission » était plus brut de décoffrage, plus sec. Je la rejoins totalement sur ce point. Selon moi, le roman de Remarque est imprégné d'espoir malgré les horreurs de la guerre dépeinte, un espoir en l'Homme. J'ai eu l'impression que « Fin de mission » n'était pas imprégné de cet espoir. Les hommes qui font ici la guerre ne savent pas vraiment pourquoi ils la font, même s'ils ont choisi d'être là. Il n'y a pas vraiment d'idéologie ni d'idéal qui sous-tend leur engagement. Parfois simplement le sentiment de servir leur pays mais au final la plupart de ces hommes donnent l'impression d'être là pour rien. Il n'y a pas grand-chose d'autre que l'ennui et la violence, froide, clinique qui ne sert à rien et qui ne sert rien.
Pour autant, et c'est là une des grandes qualités de cet ouvrage, l'auteur ne fait pas preuve d'un pacifisme béat. Son propos n'est pas de s'interroger sur la nécessité de la guerre. le propos est plutôt de s'intéresser à la façon dont elle est faite et les répercussions qu'elle a sur les hommes qui la font, leurs proches, la société qui les voit revenir différents.

En général, dans un recueil de nouvelles, il y a du bon et du moins bon. Ici, on va du très bon à l'excellence. Il n'y a rien à jeter, chaque texte est une réussite, certains se hissant au niveau de petits chefs-d'oeuvre.

Je recommande plus que chaudement ce bijou de la littérature américaine. C'est intelligent, c'est stimulant, c'est bien écrit, c'est parfois drôle (si, si, je vous jure ! Un humour acide qui fait rire jaune mais qui fait rire), c'est émouvant, c'est riche, c'est profond. Formidable !
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Fin de mission(s), OK, mais quid de la fin de la guerre ? Ce recueil de nouvelles traitant du conflit en Irak laisse supposer que l'homme n'en a pas terminé avec la guerre. Et du point de vue nord-américain, ayant dans sa manche la plus puissante armée au monde, et la plus organisée à en croire les vétérans, elle semble devoir durer toujours.

Phil Klay a servi pendant ce conflit et il livre dans ce recueil de nouvelles - davantage un recueil de témoignages de mon point de vue même s'ils sont traités par la fiction - une approche très humaine de la réalité du terrain. L'auteur ne place pas ses récits dans un contexte économicopolitique mais bien humain, avec, entre les lignes, une réelle sensibilité.

Phil Klay donne la parole à différents profils de marines : infanterie, supports logistiques et administratifs, aumônier, vétérans, officiers... Il faut avoir le coeur bien accroché devant le spectacle des horreurs de la guerre. le style est brut mais avec un angle narratif qui sonne juste et qui laisse au lecteur toute liberté d'opinion et d'interprétation.

Les nouvelles qui m'ont le plus marquée sont "Fin de mission", "Opération d'influence" et "Histoires de guerre". A travers ce recueil, on en apprend bien davantage sur la guerre en Irak que ce qu'en laissait transparaître un JT à l'époque. On sort aussi édifié sur le rapport à la guerre des Américains. Conflits mondiaux du XXème siècles, guerres de Corée, du Vietnam, d'Afghanistan, d'Irak... la psychologie américaine se comprend aussi (surtout ?) à travers les prismes du patriotisme et du guerrier.


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Ce recueil de nouvelles signé Phil Klay nous emmène sur les champs de guerre d'Irak et d'Afghanistan. Lui même ancien du corps de marine, Klay raconte le quotidien de ces soldats engagés dans des conflits qui font la fierté de l'Amérique mais qui porte un regard lucide, glaçant sur les blessures psychologiques à la fin de ces missions. La peur, la bravoure, l'absurdité des combats, la difficulté de retrouver les siens après le chaos du terrain, Phil Klay dans un style très réalisme qui fait froid dans le dos, décrit aussi l'impossibilité de compréhension des proches, les horreurs vécues et la difficulté de la réinsertion quand autant d'images terrifiantes hantent la mémoire des soldats.
Klay n'évite rien, ces portraits sont aussi touchants que terrifiants. Fin de Mission mais surtout début d'auteur remarquable.
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critiques presse (6)
Actualitte
10 mars 2015
Brillant, déconcertant ou glaçant, cet ensemble de nouvelles interpelle et interroge, va bien au-delà de l'opposition pour ou contre la guerre.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LeSoir
10 mars 2015
En douze nouvelles, Phil Klay traduit l’expérience de la guerre d’Irak. Impressionnant.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Telerama
18 février 2015
La guerre en Irak, par un tout jeune vétéran. En douze nouvelles coups de poing, Phil Klay dit la fureur des combats, les longs moments d'ennui. Et surtout la difficulté à reprendre place dans le choeur des hommes.
Lire la critique sur le site : Telerama
Liberation
16 février 2015
Les narrateurs de Phil Klay composent chacun à leur manière avec la guerre (l’un est aumônier, un autre dans les services mortuaires, un autre encore chargé d’introduire le base-ball en Irak), l’humour se mêle à l’abomination des situations. Il y a les hommes qui tuent pour la première fois, ceux qui voudraient calculer la part de responsabilité de chacun dans un tir d’artillerie.
Lire la critique sur le site : Liberation
LaLibreBelgique
12 février 2015
De janvier 2007 à février 2008, Phil Klay a servi, au sein du corps des marines, dans la province irakienne d’Anbar. De cette expérience, il a tiré douze nouvelles d’une belle intensité, rassemblées sous le titre "Fin de mission" ("Redeployment"). Ce recueil lui a valu le National Book Award 2014 et l’attention de Barack Obama, qui a recommandé tout récemment sa lecture sur CNN.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Lexpress
05 février 2015
Le plus étonnant, avec Fin de mission (Redeployment, en anglais), qui restera comme l'un des grands livres de guerre, c'est que, au terme de ces 300 pages musclées de fureur et de folie humaines, vous en redemandez. Serait-ce dû à l'intelligence de coeur de l'auteur, à l'impartialité de son ton et à la notable propension à douter de ses personnages ?
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Levin avait été touché au cou. Son gilet pare-balles n'aurait rien changé. Mais j'imagine que pour le sergent-major, comme pour la plupart des gens, il fallait qu'il y ait une certaine rationalité dans la mort. Une raison pour chaque victime. J'avais vu la même piètre théodicée lors d'enterrements civils. En cas de maladie pulmonaire, le défunt était certainement fumeur. En cas de maladie cardiaque, c'était un amateur de viande rouge. Il fallait une sorte de causalité, même la plus ténue, pour aseptiser tout cela. Comme si la mortalité était un jeu avec des règles, où l'univers était rationnel et où le Dieu qui le supervisait nous manœuvrait comme des pions sur un échiquier, les doigts enfoncés dans les flancs du monde.
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L'année dernière, à Thanksgiving, on parlait avec mon grand-père de la Corée et du fait que plus personne ne se souvient de cette période, et il disait que si on voulait s'y prendre de la bonne manière, ce n'était pas un film sur la guerre qu'il fallait faire, mais un film sur un gosse qui grandit. Sur la fille dont il tombe amoureux et qui lui brise le cœur, et sa décision de s'engager dans l'armée après la Deuxième Guerre mondiale. Ensuite, il fonde une famille, et son premier enfant vient au monde et il découvre alors ce que ça veut dire accorder de l'importance à la vie, avoir une raison de vivre et tenir à quelqu'un. Et puis c'est la Corée, et il est envoyé là-bas, il est enthousiaste et effrayé à la fois, il se demande s'il sera courageux et il ressent une sorte de fierté, et puis dans les soixante dernières secondes du film, on les met dans des bateaux pour les faire débarquer à Incheon et là, il est touché par une balle avant d'atteindre le rivage et il se noie dans moins d'un mètre d'eau et la caméra ne fait même pas un gros plan sur lui, le film se termine comme ça, tout simplement. Ça, ça serait un film de guerre.
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Écoutez, Falloujah a connu des périodes bien pire que celles-là. Al-Qaida abandonnait les cadavres dans la rue, ils coupaient les doigts des gens parce qu'ils fumaient. Dans tous les quartiers, ils avaient un local à torture, toutes sortes de saloperies complètement dingues, et vous pensez que les enfants ne voient rien de tout cela ?
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- Si un véhicule roule vers vous à grande vitesse, disait l'instructeur aux Marines rassemblés, il se pourrait qu'il s'agisse d'un attentat-suicide, mais ce pourrait aussi être simplement un Irakien agacé et affolé qui essaie d'arriver à l'heure à son travail. Si les deux premières mesures de la riposte graduée ne donnent rien, vous pouvez tirer une balle devant le voiture, en essayant de ne pas blesser...
A cet instant, le colonel se leva d'un bond et arrêta le cours.
- Quand nous tirons, nous tirons pour tuer.
Les Marines rugirent d'approbation.
- Je ne veux pas qu'un de mes Marines se fasse tuer parce qu'il a hésité, poursuivit le colonel. Les Marines ne tirent pas de coup de semonce.
L'instructeur, un capitaine, en resta médusé. On ne contredit pas un lieutenant-colonel, surtout devant ses hommes, et il ne dit rien, mais l'unité tout entière venait d'apprendre à ne pas tenir compte des règles du corps expéditionnaire des Marines. Les soldats avaient bien reçu le message. Tuez.

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Vicar dormait la tête sur mes genoux, se réveillant chaque fois que je tendais la main pour lui donner de petits morceaux de salami. Le vétérinaire avait dit à Cheryl que c’était mauvais pour lui, mais il avait bien droit à quelque chose de bon. Souvent, quand le le caressais, je touchais une de ses tumeurs et ça devait lui faire mal. On avait l’impression que tout lui faisait mal, remuer la queue, manger sa pâtée. Marcher. Rester assis. Et quand il vomissait, ce qui arrivait un jour sur deux, il avait des hauts-le-cœur comme s’il était en train de s’étrangler, accélérant pendant une bonne vingtaine de secondes avant que quelque chose ne sorte. Ce qui m’inquiétait, c’était le bruit. Ça ne me faisait rien de nettoyer le tapis.
Et puis Cheryl rentrait, nous regardait en secouant la tête puis dans un sourire, elle disait :
– Eh ben, vous faites une belle équipe, tous les deux.
Je voulais avoir Vicar près de moi, mais je ne supportais pas de le regarder. Je pense que c’est pour ça que j’ai laissé Cheryl me traîner hors de la maison, ce week-end là. On a pris ma prime de combat et on acheté des tas de choses. C’est comme ça que l’Amérique riposte aux terroristes.
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Vidéo de Phil Klay
Phil Klay - Fin de mission .Phil Klay vous présente son ouvrage "Fin de mission" aux éditions Gallmeister. Traduit de l'américain par François Happe. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/klay-phil-fin-mission-9782351780831.html Notes de Musique : Cryptonite by Hellmood B. Ware. Free Music Archive. www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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