Retrouvez vos "Live Books" du neuvième numéro de Gérard Part En Live ici :
De beaux jours à venir de Megan Kruse et Héloïse Esquie aux éditions 10-18
https://www.lagriffenoire.com/104144-divers-litterature-de-?
Toxique de Niko Tackian aux éditions Livre de Poche
https://www.lagriffenoire.com/102121-divers-polar-toxique.h?
Fantazmë de Niko Tackian aux éditions Calmann-Lévy
https://www.lagriffenoire.com/102451-divers-polar-fantazme.?La Voix des vagues de Jackie Copleton et Freddy Michalski aux éditions Pocket
https://www.lagriffenoire.com/108011-divers-litterature-la-?
La Valse des arbres et du ciel de Jean-Michel Guenassia aux éditions Livre de Poche
https://www.lagriffenoire.com/106030-divers-litterature-la-?
Les grands duels qui ont fait le monde de Alexis Brézet et Vincent Trémolet de Villers aux éditions Pocket
https://www.lagriffenoire.com/106811-encyclopedie-les-grand?
Les indésirables de Diane Ducret aux éditions J'ai Lu
https://www.lagriffenoire.com/100303-divers-litterature-les?
New York odyssée de Kristopher Jansma aux éditions Livre de Poche
https://www.lagriffenoire.com/102490-divers-litterature-new?
Un clafoutis aux tomates cerises de Véronique de Bure aux éditions J'ai Lu
https://www.lagriffenoire.com/100415-divers-litterature-un-?
Villa Taylor de Michel Canesi et Jamil Rahmani aux éditions Livre de Poche
https://www.lagriffenoire.com/107879-divers-litterature-vil?
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Gérard Collard - Jean-Edgar Casel
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Et à present dans la pénombre du Starlight,Amy pensait à toutes les choses qu'à dix- huit ans elle avait abandonnées,toutes ces années auparavant - sa mère ,avec sa gentillesse et don inquiétude ; son père ,qui était rentré du Vietnam quand elle n'était qu'une toute petite fille ,mais qui n'était jamais rentré tout à fait ,en réalité ; sa meilleure amie,Jennifer ,et son vieux chien ,Sam
Nous nous entraînions à la survie .Nous arrachions les feuilles d'épilobe et les mâchions jusqu'à ce qu'il ne reste dans la bouche qu'une boulette d'herbe amère .Nous trouvions des buissons de mûres et buvions à même le ruisseau.
Nous nous installions dans une vieille barque abandonnée dans les bois.
Il devait exister un bar pour chaque solitude. Un bar pour chaque histoire triste, et une pour chaque joie.
Tout le monde porte un lieu en soi, me suis-je dit.
Cela ne change rien si l'on en part pour toujours.
Même si l'on n'y revient jamais, ce lieu demeure à l'intérieur de nous.
C'était comme si je m'étais endormis et que je m'étais réveillée dans un paysage de sécheresse extrême, plus vieille, avec un autre nom, et sans frère. Je me suis mise à rêver que mon père nous poursuivait. Ces nuits-là, j'ai appliqué toutes les tactiques que je connaissais. Pour disparaître réellement, vous devez tout changer. Oubliez votre ancien "vous" n'est plus et ne reviendra jamais. Je me le répétais encore et encore ; je m'appelle Lena Harris, j'ai treize ans, je vis seule avec ma mère, ici présente, depuis le jour de ma naissance.
Lydia m'a dit mon frère, tu sais le truc que les filles, elles ressentent pour les garçons.? Eh bien moi, je ressens la même chose.Je me dis que je pourrais bien me marier avec un garçon un jour.
"Elle voulait autre chose pour Jackson. Elle voulait toutes les promesses lumineuses que transmettaient ces voix d'espoir, les rues chaudes et accueillantes dans lesquelles tous et toutes défilaient. Elle voulait qu'il reçoive ce qui lui était dû, que le monde s'ouvre à lui. Elle voulait lui donner tout ça, le lui offrir sur un plateau. Elle ne voulait pas qu'il vive une minute de plus la pauvre vie étriquée qui le cernait déjà alors que tout cela l'attendait ici."
« Tout ce qu’ils avaient fait à ce moment-là, c’était à cause de son père. S’il emmenait Lydia dans les bois, c’est parce que son père les y forçait, parce que son égoïsme et sa cruauté les contraignaient à sortir de la maison. Tous ces moments de jeux ne correspondaient qu’à une illusion de liberté. Les moments où ils pendaient qu’ils maîtrisaient leur destin, c’étaient en fait ceux-là même où son père avait vraiment gagné. »
« Il en eut la certitude et il se promit en cet instants, dans la cabine du semi-remorque, au plus profond de son coeur, qu’il ne reverrait jamais son père. »
Puis ils se retrouvèrent dans un champs et Don lui passa une carabine, métallique et froide. Il leva le canon et cligna de nouveau de l’œil - il n'y voyait rien. Son doigt sur la détente - Brusquement Don s'appuyait sur lui. "Contre ton épaule !" cria-t-il, entourant Jackson de ses bras par derrière, posant la crosse du fusil sur l'épaule de Jackson, contre sa poitrine. "Si tu le mets comme ça... ça va t'arracher l'épaule..." Et ils se mirent à s'embrasser. Il laissa le fusil tomber à ses pieds