génie mécanique
Formulaire
de mécanique
Pièces de constructions
Youde Xi ong
Y. Q i a n — Z . X i on g — D. P i c a rd
Formulaire de mécanique
Pièces de constructions
Du même auteur
Y. Xiong. – Formulaire de résistance des matériaux, G00525, 2002.
Y. Xiong. – Formulaire de mécanique, Transmission de puissance, G11918, 2006.
Chez le même éditeur
J.C. Doubrère. – Résistance des matériaux, G11009, 2001.
Formulaire de mécanique
Pièces de constructions
Youde Xiong
ÉDITIONS EYROLLES
61, bld Saint-Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com
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d’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands Augustins, 75006 Paris.
© Groupe Eyrolles, 2007, ISBN : 978-2-212-12045-5.
Table des matières
Chapitre 1
Généralités
1
I – Généralités
1-1 But de l’étude d’un système mécanique
1-2 Pièces de constructions des mécaniques
II – Pièces mécaniques pour assurer les fonctionnements
des pièces de transmission de puissance
2-1 Axe
2-2 Accouplements élastiques
2-3 Roulement
2-4 Paliers lisses
III – Liaisons pour assurer la fixation ou la position des pièces
3-1 Liaisons fixées
3-2 Liaisons élastiques
IV – Résistance des matériaux d’un solide
4-1 Contrainte normale dans la transaction ou compression simple
4-2 Allongement unitaire simple
4-3 Conditions de résistance des matériaux
4-4 Déformations simples
4-5 Flexion de poutre
4-6 Stabilité de l’équilibre élastique – flamebement (formule d’Euler)
4-7 Contrainte de contact et formule de Hertz
4-8 Caractéristiques élastiques des matériaux
4-9 Caractéristiques des sections
3
3
4
6
6
6
7
9
10
10
22
29
29
30
30
31
32
35
36
36
37
Chapitre 2
Axes et Arbres cannelés
39
I – Axe
1-1 Fixation des pièces sur l’axe
1-2 Résistance des matériaux de l’axe
II – Cannelure
2-1 Cannelures à flancs parallèles
2-2 Cannelures à flancs en développante de cercle
41
41
44
46
47
50
2-3 Dentelures rectilignes
2-4 Petites dentelures rectilignes
2-5 Stries radiales
2-6 Recommandations
55
56
57
59
Chapitre 3
Roulements
61
I – Généralité
1-1 Généralité
1-2 Règles générales de montage
1-3 Paramètre influant sur le montage
1-4 Fixation
II – Efforts dans les roulements
2-1 Charge dynamique de base des roulements C
2-2 Charge statique de base C
2-3 Charge dynamique équivalente P
2-4 Charge de roulements à contact oblique
2-5 Précharge des roulements
III – Type de roulements et leurs charges supportées
3-1 Généralité
IV – Résistance des matériaux des roulements
4-1 Résistance des matériaux en fatigue
4-2 Déformation permanente des roulements et charge statique de base
4-3 Résistance des matériaux au contact
4-4 Vitesse admissible
4-5 Lubrification
V – Choix des roulements
5-1 Méthode de calcul pratique pour contrôler un roulement choisi
5-2 Déterminer les types de roulement et leurs dimensions
63
63
63
64
64
71
71
77
75
87
89
91
91
129
129
134
138
144
144
159
159
159
Chapitre 4
Ressorts
163
I – Généralités
1-1 Fonction des ressorts
1-2 Matières pour ressort
1-3 Type de ressort
1-4 Effort supporté par ressort
1-5 Energie stockée par ressort
1-6 Critères des ressorts
II – Ressort hélicoïdal cylindrique de compression
2-1 Caractéristiques
2-2 Formes des fils des ressorts et leurs caractéristiques
III – Ressort hélicoïdal conique de compression
3-1 Caractéristiques de ressort de compression conique
3-2 Résistance des matériaux de ressort en compression conique
IV – Ressort hélicoïdal cylindrique de traction à spires
4-1 Caractéristiques
4-2 Caractéristiques du ressort hélicoïdal cylindrique de traction
165
165
165
165
170
172
172
173
173
174
190
190
191
196
196
198
4-3 Charge supportée par le ressort
4-4 Résistance des matériaux de ressort
4-5 Résistance des matériaux des boucles
V – Ressort de torsion
5-1 Ressort de torsion cylindrique à spires
5-2 Barre de torsion
5-3 Ressort de torsion à spirale
VI – Rondelles ressorts (type Belleville)
6-1 Rondelles ressorts à seule pièce
6-2 Association de rondelles
6-3 Dimensions et charges admissibles
6-4 Courbe caractéristique des rondelles ressorts
VII – Ressort à couronnes coniques
7-1 Caractéristiques
7-2 Résistance des matériaux
7-3 Déterminer les dimensions du ressort
VIII – Ressort à lame
8-1 Ressorts à lame simple
8-2 Ressorts à lames multiples
IX – Ressort de forme
9-1 Ressort de forme en feuillard
9-2 Ressort de forme en fil
X – Caractéristiques des matières pour ressorts
10-1 Généralités
10-2 Fils
10-3 Feuillard
10-4 Phénomène de relaxation
10-5 Fatigue
198
199
201
206
206
216
218
231
231
234
236
237
239
239
239
242
246
246
249
256
256
273
275
275
276
280
281
284
Chapitre 5
Amortisseurs élastiques et pneumatiques
I – Amortisseurs élastiques
1-1 Caractéristiques des amortisseurs élastiques en traction ou compression
1-2 Amortisseurs élastiques en compression simple
II – Amortisseurs pneumatiques
2-1 Caractéristiques amortisseurs pneumatiques
2-2 Résistance des matériaux des amortisseurs pneumatiques
III – Amortisseurs courants
3-1 Suspensions métalliques – amortisseurs métalliques
3-2 Suspensions élastiques – supports élastiques
3-3 Articulations élastiques
302
302
304
320
320
321
326
327
331
334
Chapitre 6
Boulonnerie et vis
337
I – Généralité des boulonneries
1-1 Filets
1-2 Boulons
II – Charge s’appliquant sur les assemblages boulonnés
2-1 Charge statique s’appliquant sur le bouton
2-2 Allongement et efforts dynamiques dans l’assemblage
339
339
344
348
348
357
2-3 Tenue d’un boulon sous une haute température
2-4 Tenue d’un boulon sous basse température
III – Résistance des matériaux des boulons
3-1 Résistance des matériaux d’un boulon dans le cas d’absence de précharge
3-2 Résistance des matériaux d’un boulon dans le cas de précharge
3-3 Résistance des matériaux des boulons dans le cas d’absence de précharge
3-4 Résistance des matériaux des boulons dans le cas de précharge
3-5 Résistance des matériaux du boulon et des pièces assemblées
3-6 Caractéristiques mécaniques des vis
IV – Classification de boulonnerie-visserie
4-1 Méthode de classification des vis
4-2 Rondelles
4-3 Goupilles et clous
V – Dimensions et caractéristiques des boulons et visserie
5-1 Dimensions et caractéristiques des vis courantes
5-2 Dimensions et caractéristiques des boulons courants
5-3 Dimensions et caractéristiques des écrous courants
VI – Freinage des vis et des écrous
6-1 Freinage à sécurité relative
6-2 Freinage à sécurité absolue
358
359
360
360
361
365
366
367
377
384
384
386
386
388
388
394
395
396
396
400
Chapitre 7
Goupilles
337
I – Définitions
II – Types de goupilles
2-1 Goupilles coniques
2-2 Goupilles de positionnement coniques
2-3 Goupilles cylindriques
2-4 Goupilles cannelées
2-5 Goupilles élastiques
2-6 Goupilles spiralées
2-7 Goupilles épingles
2-8 Goupilles clip
2-9 Goupilles cylindriques fendues
III – Déterminations des goupilles
3-1 Résistance de matériaux des goupilles
3-2 Détermination des goupilles cylindriques pleines
3-3 Détermination des goupilles élastiques
403
404
404
405
407
411
420
422
424
426
427
429
429
430
430
Chapitre 8
Clavettes
433
I – Le clavage longitudinal
1-1 Clavetage libre
1-2 Clavetage forcé
II – Le clavetage transversal
III – Le clavetage tangentiel
3-1 Clavettes rondes
3-2 Clavettes vélo
435
435
446
449
450
450
Chapitre 9
Rivets
453
I – Description
II – Types de rivetages
III – Rivetage massif
3-1 Pose d’un rivet
3-2 Types d’assemblages des tôles
3-3 Positionnement des rivets
3-4 Matériaux
3-5 Longueurs des rivets
3-6 Différents rivets à tige cylindrique pleine
3-7 Détermination de la longueur des rivets
3-8 Détermination du diamètre des rivets
3-9 Représentation symbolique des rivets
IV – Rivets à tige cylindrique creuse
4-1 Rivets creux
4-2 Rivets aveugles
V – Rivets cannelés à expansion
VI – Clinchage
VII – Résistance des matériaux des rivets
455
456
456
456
457
457
458
459
459
464
465
465
466
466
467
472
474
475
Chapitre 1
GÉNÉRALITÉS
GÉNÉRALITÉS
I
GÉNÉRALITÉS
1-1
But de l’étude d’un système mécanique
Un mécanisme est un organisme de transmission du mouvement ou de la puissance d’une
pièce du mécanisme à une autre.
But de l’étude d’un mécanisme :
1/ Mouvement de mécanisme à la demande (déplacement ; vitesse ; accélération et leurs
équations)
2/ Type de transmission de mouvement :
-
Transmission des puissances : courroie trapézoïdale ; courroie synchrone ;
chaînes et roues dentées ; engrenages…
Transformation des formes des mouvements : changer la vitesse ; transformer
le mouvement de rotation en mouvement rectiligne ; transformer le mouvement
rectiligne en un mouvement de rotation ; transformer le mouvement de rotation
en mouvement oscillant…
3/ Contrôler les transmissions des mouvements et des puissances de mécanisme :
-
Assurer les fonctions de transmission du mouvement (déplacement ; vitesse ;
accélération)
Assurer les transmissions des puissances
Déterminer la résistance des matériaux de toutes les pièces de mécanisme
4/ Modifier les pièces de transmission (s’il est nécessaire) :
-
Ajout de cannelure
Ajout de bouts d’arbres cylindriques et coniques
Ajout de carré d’entraînement
5/ Ajout de pièces des mécaniques pour assurer le fonctionnement des mécanismes et les
fixations.
3
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
1-2
Pièces de constructions des mécaniques
Les pièces appelées de constructions des mécaniques assurent le fonctionnement des
pièces de transmission de puissance.
Elles sont également assurées par un assemblage de système de mécanisme, et fixées
sur le terrant ou sur le supporteur.
1-2-1
Pièces mécaniques pour assurer les fonctionnements des pièces de transmission de
puissance
1/ Pièce pour la transmission de puissance ou l’installation des pièces de
transmission de puissance
•
Arbres ou axe
2/ Pièce pour réduite le frottement entre deux pièces
•
Roulements
3/ Pièce pour le clavetage
•
•
•
•
1-2-2
Pièces mécaniques pour la fixation ou la position des pièces
1/
Pièces pour liaisons fixes :
•
•
•
•
2/
3/
Vis et écrou
Goupilles
Rivée
Pièces de pincement
Pièces pour liaisons élastiques :
•
•
Amortisseur
Ressort (pour la fixation ou la position des pièces)
Pièces pour la position des pièces :
•
•
•
•
•
4
Clavette
Dentelures
Stries
Cannelure
Anneau d’arrêt
Segments d’arrêt
Rondelle
Goupille
Lardon
GÉNÉRALITÉS
1-2-3
Pièces pour autre fonction : par exemple la boîte, les pièces pour lubrification… etc.
Dans ce livre nous ne parlerons pas de ces pièces.
Tableau 1-1 Pièces de construction mécanique et leurs utilisations pratiques
Pièces de construction
mécanique
1/ Axe
2/ Arbres cannelés
3/ Roulements
Utilisations dans les constructions et les industriels
a/ Installer les engrenages, came, bielle, manivelle, poulie et câble..
b/ Installer couramment des roulements sur les deux extrémités
c/ Pour installer des pièces sur l’axe et déplacer avec l’axe nous
avons besoin de pièces de fixation. Ex. : anneaux d’arrêt ; freins
d’axes en fil ; segments d’arrêt ; cannelures ; clavette dentelures ;
stries…
Pour transmettre des efforts importants
a/ Installer l’axe sur deux ou plusieurs roulements
b/ Réduire la perte de frottement pendant la transmission de
puissance
Assurer les diverses fonctions :
4/ Ressorts
a/ Mouvement autour d’une position donnée
b/ Limitation d’efforts
c/ Rattrapage d’un jeu du à l’usure
d/ Dilatation due à un échauffement
e/ Amortissement de vibrations
f/ Contact d’une pièce avec une autre
g/ Freinage d’écrous
5/ Vis et écrou
6/ Rivet
a/ Assembler les pièces mécaniques
b/ Fixer la pièce sur le bois ; le béton ; l’acier ou la terre
Pour l’assemblage des pièces :
Nous les utilisons souvent pour assembler deux tôles en aciers.
Une goupille sert à assurer :
7/ Goupille
a/ une immobilisation d’une pièce par rapport à une autre
b/ un positionnement relatif
8/ Clavetage
Un clavetage s’agit d’une liaison complète réalisée par adhérence et
obstacle si glissement.
5
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
II
Pièces mécaniques pour assurer les fonctionnements des pièces de transmission de
puissance
2-1
Axe : (voir chapitre 2)
L’axe est pour supporter les pièces mécaniques. Quand l’axe supporte les pièces de
transmission de puissance, nous appelons aussi un arbre.
2-2
Accouplements élastiques : (voir R. Quatremer « Construction mécanique »)
Les accouplements élastiques sont des composants de transmission de puissance entre deux
pièces. Nous pouvons aussi considérer qu’il est une liaison élastique pour assurer la
transmission de puissance de deux arbres. Si les axes de deux arbres ne sont pas sur la
même ligne, les défauts de position des arbres provoquent des déformations de
l’accouplement. Les transmissions de puissance sont assurées.
Il existe deux types d’accouplement élastique :
-
Modèle Minifex pour puissance faible (3 à 20 kW)
Modèle Jubolstra pour puissance moyennes (15 à 100 kW)
Tableau 1-2 Accouplements élastiques
Types des
accouplements
élastiques
1/ Modèle
Minifex
2/ Modèle
Jubolstra
Caractéristiques
a/ Il est constitué de deux manchons non
alésés en aluminium ou en fonte,
comportant chacun deux doigts
d’entraînement, et d’un élément
élastique.
b/ Les éléments en caoutchouc sont de
bonne rigidité aux sollicitations
alternées.
c/ Il faut veiller à ce que les manchons ne
s’écartent pas axialement, au risque de
faire sortir les doigts d’entraînement
des armatures collées sur le
caoutchouc.
a/ Il est constitué de deux manchons en
acier matrice et d’un élément de forme
hexagonale en caoutchouc.
b/ Le caoutchouc est précontraint par une
atténuation efficace des irrégularités de
couples.
c/ Il accepte des désalignements
importants et se démonte radialement.
d/ Le couple maximal est peu fréquent et
non périodique.
Figures
GÉNÉRALITÉS
2-3
Roulement
Les roulements sont pour réduire la perte de l’énergie de frottement et assurer la translation
de puissance.
Tableau 1-3 Roulement
Types de paliers lisses
1/ Roulement à bille
Caractéristiques
Figures
1/ Il en existe à une et à deux rangées de
billes. Ce sont les roulements les plus
utilisés, car en termes de prix, ils ont le
meilleur rapport performance.
d D
2/ Il peut supporter des charges radiales
et des charges axiales.
3/ La profondeur des chemins de
roulements permet une bonne rigidité.
2/ Roulements à
rouleaux
1/ Le roulement à rouleaux est conçu
pour supporter des charges radiales
importantes. La surface de contact étant
plus importante que pour les billes, il
permet donc de supporter de plus fortes
charges. Il permet aussi des vitesses de
rotation élevées.
B
d D
2/ Le support des charges axiales dépend
par contre de la fabrication du roulement.
Plus le support doit être important, plus il
faut faire un chemin de roulement
profond afin que les bagues prennent
appuis sur les rouleaux.
3/ Roulements à
aiguilles
1/ Les roulements à aiguilles sont assez
particuliers. Ils ont une forme très
allongée.
2/ Ils permettent de supporter de fortes
charges radiales dans un encombrement
très réduit.
3/ Ils n’acceptent aucune charge axiale.
B
d
Fw D
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Types des roulements
4/ Roulements à
rouleaux coniques
Caractéristiques
B
1/ Le roulement à rouleaux coniques est un
roulement à contact angulaire.
2/ Il peut supporter les charges radiales
importantes. Pour la charge axiale il dépend
de son angle de contact. Plus l’angle sera
grand, plus les charges axiales supportables
seront grandes.
5/ Butées à billes
Figures
F
Fr
1/ La butée a un faible frottement comme
les roulements, mais ne permet pas de
guider radialement l’arbre en rotation.
2/ La butée à simple effet (une rangée de
billes) n’admet des charges axiales que
dans un seul sens.
3/ La butée à double effet supporte la
charge axiale dans les deux sens.
4/ Il faut une charge axiale minimale pour
garantir le roulement des billes et le bon
fonctionnement de la butée.
6/ Butées à rouleaux
Ce type de butée est très rare.
7/ Roulements
linéaires
Ces roulements sont utilisés pour des
guidages linéaires donc pour obtenir une
liaison glissière. Mais chaque roulement,
pris individuellement, peut permettre de
créer une liaison pivot glissant ou une
glissière.
d D
T
d
D
GÉNÉRALITÉS
2-4
Paliers lisses
Tableau 1-4 Paliers lisses
Types de paliers lisses
Caractéristiques
Matériaux
principaux
a/ Au cour de fonctionnement, il se crée
un film d’huile entre le coussinet.
b/ La détermination de ces coussinets
s’effectue en utilisant l’abaque, qui
donne la charge admissible en
fonction de la fréquence de rotation
de l’arbre.
Matériaux frittés
imprégné d’huile
a/ Ils permettent d’amortir les
vibrations.
b/ Ils doivent être arrêtés en translation
puisqu’ils ne sont pas montés
serrés.
En polyamide (Nylon)
En polymères haute
performance
3/ Coussinets massifs
Ils sont usinés dans la masse, moulés ou
en matériaux corroyés.
Voir NF ISO 4379,
4382-1 et 4362-2
4/ Coussinet en carbone
Ils sont utilisés pour des températures
de fonctionnement allant jusqu’à 400°C
1/ Coussinets frittés
2/ Coussinets en matériau
thermoplastique
5/ Coussinets en tôle revêtue
Ils sont fabriqués en déposant une
couche mince d’un matériau fritté sur
une tôle plane. Ensuite, des bandes sont
découpées puis roulées.
Les trous, gorges ou rainures éventuels
pour l’arrivée du lubrifiant sont
effectués avant roulage.
9
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
III
Liaisons pour assurer la fixation ou la position des pièces
3-1
Liaisons fixées
3-1-1
Liaisons fixées rigides permanents
Tableau 1-5 Liaisons fixées rigides permanents
Liaisons
1/. Liaison de
sertissage
Caractéristiques
Cette fixation est obtenue par la
déformation permanente de l’une
des parties de la pièce métallique.
(Dans cet ouvrage nous ne
présenterons pas cette liaison.)
2/. Liaison par
soudage
Cette fixation entre des pièces
métalliques est obtenue par
soudage.
(Dans cet ouvrage nous ne
présenterons pas cette liaison.)
3/. Liaison par
collage
Cette fixation est obtenue par la
colle. Le choix de la colle en
fonction des efforts entre deux
pièces collées et les matériaux des
pièces.
(Dans cet ouvrage nous ne
présenterons pas cette liaison.)
4/. Liaison par
rivetage
10
Cette fixation est obtenue par la
mise en place de plusieurs rivets
entre les pièces. Le métal des rivets
doit être malléable à froid ou à
chaud pour permettre le
refoulement de la métallière.
Figures
GÉNÉRALITÉS
3-1-2
Assemblages rigides démontables
Dans cette liaison les pièces assemblées doivent être entièrement solidaires de l’autre tout
en pouvant être démontables et remontées à volonté.
3-1-2-1 Assemblage plan sur plan
Tableau 1-6 Assemblage plan sur plan
Cas de l’assemblage
Figures
1/ Boulon
L
d
d1
2/ Goupille et écrou
3/ Vis d’assemblage
4/ Vis de pression
5/ Bride
11
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3-1-2-2 Assemblages cylindriques
Tableau 1-7 Assemblages cylindriques
Cas
1/ Boulon
Caractéristiques
1/ Supprimer quatre
degrés de liberté entre
deux pièces assemblées.
Les autres degrés de
liberté sont obtenus par le
boulon.
2/ Assurer une liaison
fixe par boulon.
2/ Bague conique
fendue
1/ Supprimer quatre
degrés de liberté entre
deux pièces assemblées.
Les autres degrés de
liberté sont obtenus par
obscène.
2/ Assurer une liaison
fixe par bague.
3/ Vis
1/ Supprimer quatre
degrés de liberté entre
deux pièces assemblées.
Les autres degrés de
liberté sont obtenus par
obscène.
2/ Assurer une liaison
fixe par vis
4/ Clavette
1/ Supprimer quatre
degrés de liberté entre
deux pièces assemblées.
Les autres degrés de
liberté sont obtenus par
obscène.
2/ Assurer une liaison
fixe par clavette.
Figures
GÉNÉRALITÉS
3-1-2-2 Assemblage conique
Tableau 1-8 Assemblage conique
Cas
Caractéristiques
1/ Vis
1/ Supprimer cinq degrés
de liberté entre deux
pièces assemblées. Le
sixième degré est
supprimé par vis.
2/ Écrou + Clavette
parallèle
1/ Supprimer cinq degrés
de liberté entre deux
pièces assemblées. Le
sixième degré est
supprimé par l’écrou.
2/ Assurer une liaison par
clavette parallèle.
3/ Écrou + Clavette
disque
1/ Supprimer cinq degrés
de liberté entre deux
pièces assemblées. Le
sixième degré est
supprimé par l’écrou.
2/ Assurer une liaison par
clavette disque.
4/ Clavette
transversale
1/ Supprimer cinq degrés
de liberté entre deux
pièces assemblées. Le
sixième degré est
supprimé par le mixte.
2/ Assurer une liaison par
clavette transversale.
Figures
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3-1-2-4
Assemblage prismatique
Tableau 1-9 Assemblage prismatique
Cas
1/ Vis et écrou
Caractéristiques
Figures
1/ Le prisme étant de
section carrée.
2/ Supprimer cinq degrés
de liberté entre deux
pièces assemblées. Le
sixième degré est
supprimé par vis et écrou.
1/ Le prisme étant de
section carrée ou
rectangulaire...
2/ Vis
2/ Supprimer cinq degrés
de liberté entre deux
pièces assemblées. Le
sixième degré est
supprimé par boulon et
écrou.
3-1-2-5
Assemblage hélicoïdal
Tableau 1-10 Assemblage prismatique
Cas
1/ Vis serrée à
fond de filet
Caractéristiques
1/ Il permet de supprimer cinq
degrés de liberté.
2/ Le sixième degré est supprimé
par un arrêt en transmission (à
fond de filet)
Figures
GÉNÉRALITÉS
Cas
Caractéristiques
2/ Vis serrée avec
arrêt contre un
épaulement
Figures
1/ Il permet de supprimer
cinq degrés de liberté.
2/ Le sixième degré est
supprimé par un
épaulement.
3/ Vis avec utilisation
d’un écrou comme
contre-écrou
1/ Il permet de supprimer
cinq degrés de liberté.
2/ Le sixième degré est
supprimé par un écrou.
3-1-3
Guidages en translation
Les guidages en translation entre deux pièces sont réalisés par des assemblages rigides
démontables. La liaison est une liaison glissière.
3-1-3-1 Assemblages prismatiques
Les assemblages prismatiques donnent une liaison glissière sur les surfaces en contact des
pièces. Ces surfaces de contact peuvent être les formes que nous souhaitons. (Voir le
tableau 1-11)
Tableau 1-11 Forme de surfaces en contact entre deux pièces
(Exemples)
Exemples
Figures
1/ Deux plans orthogonaux
Exemples
Figures
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2/ Forme en té
3/ Forme en trapèze appelée queue
d’aronde
3-1-3-2 Assemblages cylindriques
1/
La forme des surfaces en contact donne une liaison pivot glissant. Il est nécessaire
d’ajouter au moins un élément pour obtenir une liaison glissière.
2/
Pour éviter l’arc – broutement, la longueur de guidage doit être supérieure à la longueur
limite.
3/
Nous utilisons les roulements ; ou le fortement fluide, ou le magnétisme pour diminuer
l’usure.
GÉNÉRALITÉS
Tableau 1-12 Assemblages cylindriques
(Exemples)
Exemples
1/ Coulisseaux entre deux
cylindres
2/ Coulisseaux entre deux
cylindriques et un plan
3/ Clavettes parallèles
Figures
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Exemples
4/ Goupille cylindrique
5/ Vis à téton
6/ Cannelures
7/ Dentelures
Figures
GÉNÉRALITÉS
3-1-4
Guidages en rotation (liaisons en rotation)
Les liaisons en rotation entre deux pièces sont réalisées par des assemblages rigides
démontables. La liaison est une liaison pivot, glissant ou sphérique.
L’assemblage est constitué d’un alésage et d’un arbre.
3-1-4-1 Assemblages cylindriques
De par la forme des surfaces en contact, ces assemblages donnent une liaison pivot
glissant. Pour avoir une liaison pivot nous ajoutons au moins un élément.
Pour réduire les frottements, nous pouvons utiliser le roulement ; le frottement sur
pointe ; le palier fluide ou sur coussin d’aire ou le palier magnétique.
Pour obtenue une liaison temporaire nous pouvons utiliser un verrou parallèle à l’axe de
rotation, un verrou parallèle radial ou par une bille et un ressort.
Tableau 1-13 Assemblages cylindriques
Éléments ajoutés
1/ Un plan en opposition à l’effort axial
2/ Deux plans si l’effort axial est de sens
variable
3/ Un anneau élastique et un plan
Figures
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Éléments ajoutés
Figures
4/ Vis à téton dans une gorge
3-1-4-2 Assemblages coniques
Les assemblages donnent une liaison pivot à condition que l’effort axial soit dirigé dans
le bon sens. En général, ils devront ajouter au moins un élément.
Tableau 1-14 Assemblages coniques
Éléments ajoutés
1/ Cône seul
2/ Deux cônes en opposition : montage dit
entre pointes.
Figures
A
B
GÉNÉRALITÉS
3-1-4-3 Rotules
Il n’est pas nécessaire d’ajouter en élément parce que la forme sphérique des surfaces en
contact donne directement la liaison rotule.
Pour diminuer les frottements nous utilisons les roulements.
L’alésage doit être en deux parties pour montage.
Tableau 1-15 Alésage
Alésage
1/ Les deux partie de l’alésage.
2/ Les deux partie de l’alésage passe
un élément
Figures
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3-2
Liaisons élastiques
La liaison élastique est utilisée chaque fois qu’il est nécessaire d’absorber une énergie
(fin de course), d’amortir un mouvement (suspension automobile) ou de filtre des
vibrations (machines tournantes). Elle est également utilisée pour montages
hyperstatiques.
3-2-1
Principe
La liaison entre deux solides est caractérisée par les propriétés suivantes :
-
3-2-2
La liaison entre les deux solides s’effectue par l’intermédiaire d’un élément
déformable.
Le déplacement relatif d’un solide par rapport à l’autre solide provoque la déformation
de l’élément intermédiaire.
La déformation de l’élément intermédiaire génère des forces qui s’opposent au
mouvement d’un solide par rapport à l’autre solide.
Caractéristiques
L’élément intermédiaire de la liaison élastique entre deux solides peut être schématisé par
un ressort et un amortisseur montés en parallèle.
3-2-2-1
Élastique, rigidité
-
L’élasticité de se déformer avec une amplitude sensiblement proportionnelle à la
charge, et, de manière réversible.
-
Les rigidités linéaires sont :
Kx =
-
δx
;
Ky =
Fy
δy
Kz =
;
Fz
δz
Les rigidités de torsion, appelées parfois « couple de rappel », sont les rapports du
moment appliqué suivant une direction sur le déplacement angulaire suivant cette
même direction :
Cx =
22
Fx
Mx
θx
;
Cy =
My
θy
;
Cz =
Mz
θz
;
GÉNÉRALITÉS
3-2-2-2
Amplitude
L’amplitude du mouvement est une donnée fondamentale qui permettra de choisir les
constituants de l’élément intermédiaire.
3-2-2-3
Amortissement
L’amortissement est dû à un effort de freinage permettant de l’amplitude du
mouvement.
Il existe deux catégories d’amortissement :
-
3-2-2-4
l’amortissement de frottement
l’amortissement visqueux qui requiert un effort de freinage proportionnel à la
vitesse du déplacement relatif entre les deux solides.
Vibrations :
La plupart des machines sont soumises à des sollicitations périodiques alternées. Ces
sollicitations provoquent des mouvements d’oscillations ou de vibrations classées en
deux types :
3-2-2-5
-
les vibrations propres, obtenues si la masse est écartée de sa position d’équilibre
d’une distance suivant un axe. La liaison élastique permet un amortissement de
cette vibration.
-
les vibrations forcées (ou entretenue), obtenue si la machine est soumise à un
effort suivant un axe précis. Si la liaison est parfaitement rigide, la vibration est
intégralement transmise au support. La courbe représentative de cet effort est
identique.
Bruits
La liaison élastique ne traite que les bruits solidiens. Ces bruits proviennent de la mise en
vibration des structures (sol, murs plafond). Une liaison élastique atténue la propagation
prés de la source (machine).
3-2-2-6
Choc
Le choc que subit une machine peut être représenté par la variation de l’excitation, c'està-dire de l’effort, dans le temps. Cet effort est d’une intensité importante par rapport à sa
durée.
La liaison élastique permet de diminuer et d’étaler cet effort dans le temps.
L’accélération provoquée par un choc peut être destructrice. Les vibrations engendrées
peuvent, en effet, conduire à la détérioration ou la rupture de certains constituants du
mécanisme.
23
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3-2-3
Constituants liaisons élastiques
3-2-3-1
Ressorts métalliques
Quatre familles de ressorts métalliques
1/ Ressorts de compression :
-
Ressorts cylindriques de compression
Ressorts coniques de compression
Ressorts coniques en volume
Rondelles « Belleville »
Ressorts diaphragme
2/ Ressorts de traction
3/ Ressorts de torsion
-
Ressorts cylindriques de torsion
Ressorts en spirale
Ressorts de torsion
4/ Ressorts de flexion : ressorts à lames
3-2-3-2
Ressorts pneumatiques :
Il existe deux types de ressorts pneumatiques :
-
Ressorts dits à gaz
Ressorts dits pneumatiques
Leurs avantages par rapport aux ressorts mécaniques :
-
L’effort est presque linéaire sur une grande course.
Ils ont même encombrement pour une large plage de poussée.
La vitesse de déplacement est modulable dans les 2 sens, mais elle est
constante sur la course pneumatique.
-
La poussée nominale est dès les premiers millimètres.
Il est possible de faire varier la courbe des efforts.
Sa vitesse réduit en fin de course. La longueur d’amortissement est
modulable.
-
Sécurité : pas de rupture brutale (perte progressive de gaz en cas de
détérioration).
Esthétique et propre
-
24
GÉNÉRALITÉS
3-2-3-3
Amortisseurs
Le rôle principal d’un amortisseur est de réduire au maximum les oscillations dues aux
vibrations et aux chocs.
Les types d’amortisseurs :
-
mécaniques
hydrauliques ou pneumatiques
magnétiques
Tableau 1-16 Comparaison de différents de amortisseurs
Amortisseurs
a/ Vérin hydraulique de
freinage
Caractéristiques de force
Grande force de freinage en
début de course
Caractéristiques d’amortisseur
-
b/ Ressorts mécaniques et
butées élastiques
Grande force de freinage en
fin de course
-
c/ Amortisseur
pneumatique de fin de
course
Grande force de freinage en
fin de course
-
d/ Amortisseurs industriels
Force de freinage constante
-
-
La masse est freinée trop
brutalement au début.
La plus grande partie de
l’énergie est dissipée en début
de course
La masse est freinée par une
force croissante tout au long de
la course jusqu’à l’arrêt.
Les ressorts gardent l’énergie
pour la restituer. De ce fait, la
masse rebondit.
La courbe de croissance très
forte à cause de la
compressibilité de l’aire.
La plus grande partie de
l’énergie est dissipée en fin de
course
La masse est freinée de
manière optimale grâce à une
force de freinage constante
tout au long de la course.
Ces amortisseurs réceptionnent
les masses en douceur et
freinent celle-ci de manière
constante sur toute la course.
25
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3-2-3-4
Amortisseurs industriels
Ce sont des amortisseurs hydrauliques.
1/
2/
Avantages de amortisseur industriels :
-
Énergie absorbée : pour une même force de réaction, l’amortisseur industriel
absorbe plus d’énergie. Ceci permet d’augmenter la vitesse de production de
80 % à 100 %.
-
Force de réduction : pour une même quantité d’énergie absorbée, la force de
réaction avec l’amortisseur industriel est beaucoup plus faible. La charge sur
le bâti est diminuée de 70 % à 80 %.
-
Temps de freinage : pour une même quantité d’énergie absorbée, l’amortisseur
industriel diminue le temps de freinage de 60 % à 70 %
Orifices de l’amortisseur :
Les amortisseurs comportent un ou plusieurs orifices.
-
Amortisseur à orifice simple :
Ce type d’amortisseur fournit une grande force résistante au début de la course
lorsque la vitesse d’impact est la plus élevée.
-
Amortisseur à orifices multiples :
La position des orifices détermine que les caractéristiques de l’amortissement sont
linéaires, progressifs ou auto-compensés :
3-2-3-5
.
l’amortissement conventionnel : il offre une décélération linéaire constante
sur toute la course ;
.
l’amortissement progressif : la force résistante est minimale à impact, ce qui
permet de protéger les charges et mécanismes fragiles ;
.
l’amortissement auto-compensé.
Éléments mixtes :
Cet élément se comporte comme s’ils comprenaient, à la fois, un ressort et un
amortisseur.
1/
Articulations élastiques
Les articulations élastiques comportent une partie en matière du type élastomère. Cet
élastomère leur confère la propriété d’être à la fois un ressort et un amortisseur.
26
GÉNÉRALITÉS
Caractéristiques des articulations élastiques :
Les déformations ou les mouvements possibles sont :
-
la flèche sous charge axiale ;
la flèche sous charge radiale ;
l’angle de torsion sous l’effet du moment axiale ;
l’angle conique sous l’effet du moment radial
Deux familles d’articulation élastiques :
-
Articulations élastiques simples : Leur raideur est constante ou continûment variable.
Il existe deux modèles de base dans certaines dimensions, en version butée latérale.
Tableau 1-17 Articulations élastiques simples
Modèles des
articulations
élastiques simples
1/ Silentbloc
2/ Flexibloc
-
Caractéristiques
Figures
a/ Il est constitué d’une bague
élastomère emmanchée à force entre
deux tubes métalliques.
b/ Les efforts supportés sont limités
par l’adhérence de l’élastomère
(adhérite) sur les tubes.
a/ Il est réalisé en faisant adhérer un
bloc d’élastomère sur deux tubes
métalliques.
b/ C’est la rupture de l’élastomère
dans la masse ou à l’interface tube/
élastomère qui limite les efforts
supportés par le Flexibloc.
Articulations élastiques évoluées : leur raideur est très variable.
Tableau 1-18 Articulations élastiques évoluées
Modèles des articulations
élastiques simples
1/ Articulation à collerette
Caractéristiques
a/ L’articulation avec une
collerette (d= 12 ou
16 mm)
b/ La raideur varie selon le
sens à partir de la course.
Figures
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Modèles des
articulations
élastiques simples
2/ Articulation
lamifiée
Caractéristiques
a/ Pour augmenter la raideur axiale,
nous plaçons un tube métallique dans
l’élastomère.
b/ L’augmentation de la raideur axiale
par insertion d’un tube métallique
dans l’élastomère.
3/ Articulation
alvéolée
a/ En plaçant des alvéoles de tailles
différentes à certains endroits, nous
pouvons faire varier la rigidité
radiale.
b/ La raideur radiale est variable en
plaçant des alvéoles dans l’élastomère
4/ Articulation
tourbillonnante
Fluidbloc
5/ Articulation
Silenbloc à bords
rabattus
6/ Articulation
Sphériflex
a/ Le Fluidbloc comporte un
élastomère fixé sur tube intérieur et
peut glisser sur le tube extérieur.
b/ Il donne la possibilité de rotation
complète avec une rigidité en
torsion minimum.
c/ Le mouvement est lubrifié par un
produit approprié.
a/ L’articulation Silenbloc existe à
bords rabattus.
b/ Il permet d’augmenter la charge
radiale.
a/ C’est une rotule acceptant des
charges radiale et axiale relativement
élevées.
b/ Il existe la rotule Sphériflex pour d
de 16 mm à 44 mm.
Figures
GÉNÉRALITÉS
2/
Supports élastiques :
Les supports élastiques, comme les articulations, comportent une partie en matière
plastique du type élastomère.
Lorsque les éléments du mécanisme n’ont pas à être liés entre eux, il suffit d’utiliser
des butées.
Il existe des supports hydrauliques qui associent un élément porteur métal - élastomère
à un dispositif hydraulique. Ces systèmes sont utilisés sur véhicules automobiles pour
améliorer le confort tant vibratoire qu’acoustique.
3-2-3-6
Suspension oléopneumatique de voiture
Cette suspension oléopneumatique est un cas particulier puisque, si elle comporte,
comme toute suspension classique de voiture, un amortisseur, il n’y a pas de ressort.
Celui-ci est remplacé par un volume d’azote.
En plus, une commande centralisée permet de règler la hauteur de l’assiette du véhicule
en agissant sur la voiture d’huile contenu dans l’accumulateur. Les dernières évolutions
du système sont également pilotées par un calculateur en fonction de la conduite.
IV
Résistance des matériaux d’un solide
-
4-1
Contrainte normale dans la traction ou compression simple
Allongement unitaire simple
Conditions de résistance des matériaux
Déformations simples
Flexion de poutre
Stabilité de l’équilibre élastique - flambement
Contrainte de contact et formule Hertz
Contrainte normale dans la traction ou compression simple :
σ
Fx
x
traction
section S
Figure 1-4 Contrainte normale
29
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
-
Contrainte de traction ou de compression
σ=
Fx
S
avec :
Fx
S
4-2
effort en traction ou en compression perpendiculaire à la section
transversale S
en N
aire de section transversale de la poutre
en mm2
Allongement unitaire simple
ε=
∆L
L
Si l’allongement unitaire simple ε est négatif, c'est un raccourcissement.
F
F
∆L
L
Figure 1-5 Allongement
4-3
Conditions de résistance des matériaux
1/ Condition des déformations maximales :
La flèche de flexion ne doit pas passer la flèche admissible:
f ≤ [ fa ]
[ fa ] est la flèche admissible
2/Condition des contraintes normales élastiques maximaux :
[ ]
σ ≤ σp
σe
σp
Ks
30
et
résistance élastique limite
contrainte pratique
coefficient de sécurité
σp =
σe
Ks
GÉNÉRALITÉS
4-4
Déformations simples : (voir XIONG Youde Formulaire de résistance des matériaux)
Tableaux 1-5 Déformations et contraintes
Charges
1/ Effort
normal
Effets produits par la charge
1/ Traction et compression simple
y
(concentré
ou
uniforme)
Contraintes
σx
σx =
Fx
Fy
σy =
σx
σy
Fx
Fx
S
Fy
S
Fz
σz =
S
Fx
Fy
2/ Effort
tranchant
Contrainte
tangentielle :
Cisaillement :
T
τ=
γ
T
S
Torsion :
3/ Moment
de torsion
Mt
Mt
y
Mtx
Mtx
x
εy =
εz =
∆L x σ x
=
L
Ex
∆L y
L
=
σy
Ey
∆L z σ z
=
L
Ez
Angle de
distorsion :
γ =
1 T
G S
G module
d’élasticité
transversale
Contrainte
tangentielle :
Angle de torsion :
τ=ρ
τ max =
Mty
εx =
S surface
T effort tranchant
T
Mty
Allongement
unitaire :
x
z
Fx
Contrainte
normale :
Déformations
Mτ
I0
Mτ
⎛ I0 ⎞
⎜ ⎟
⎝ v ⎠
ρ rayon de giration
ν coefficient de
POISSON
θ=
1 Mτ
G I0
Mτ moment de
torsion
G module
d’élasticité
transversale
I0 moment d’inertie
31
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Charges
Effets produits par la charge
Contraintes
Déformations
Contrainte
normale :
Angle de rotation par
la flexion :
Flexion :
y
4/ Moment
fléchissant
Mz
Mz
σx
θ
y
z
σx =
x
y
θ ≈ tan θ
Mz
⎛ Iz
⎜⎜
⎝ y
⎞
⎟⎟
⎠
=
∫
M
f
EI
dx + c1
ou
z
σx =
σx θ
x
My
My
⎛Iy
⎜
⎜ z
⎝
Flèche :
⎞
⎟
⎟
⎠
y=
My
z
⎛ Mf
∫∫ ⎜⎝
⎞
dx⎟ dx + c 2
EI
⎠
Mx, My Mz moment de flexion suivant les directions x, y, z.
E module d’élasticité longitudinale
Iz, Iy moment d’inertie suivant la direction z, y.
4-5
Flexion de poutre : (voir XIONG Youde Formulaire de résistance des matériaux)
Réaction
des appuis
R et M
Charge
1/ Charge concentrée à
l’extrémité :
RA = P
P
L
A
Moment de flexion
Mmax
fx =
M x = − Px
M A = − PL
B
P
a
f x − AC =
RA = P
b
C
A
L
B
M A = − Pa
Px 3
(3L − x )
6 EI
f max = f B =
2/ Charge concentrée :
32
Flèche
fx
fmax
PL3
3EI
Px 2
(3a − x)
6 EI
Pa 3
3EI
M x − AC = − P(a − x )
fc =
M x −CB = 0
f max = f B =
Pa 2
(3L − a )
6 EI
GÉNÉRALITÉS
Réaction des
appuis
R et M
Charge
3/ Charge
uniformément répartie :
A
MA =−
B
L
qL2
2
Flèche
fx
fmax
Mmax
⎛
L2 + x 2
M x = q⎜ Lx −
⎜
2
⎝
R A = qL
q
Moment de flexion
M max = −
⎞
⎟
⎟
⎠
fx =
qL2
2
qL4
24 EI
f max =
⎛ 6x 2 4x 3 x 4
⎜
− 3 + 4
⎜ L2
L
L
⎝
qL4
8EI
f x − AD =
4/ Couple :
Cx 2
2 EI
L
a
b
D
A
B
C
RA = 0
M x − AD = C
MA =C
M x − DB = 0
f max = f B =
fD =
5/ Charge concentrée :
RA =
L
P
a
A
b
B
C
Pb
L
Pa
RB =
L
R A = RB
=
q
A
L
B
qL
2
Ca
a
(L − )
2
EI
Ca 2
2 EI
M x ( AC ) =
Pbx
L
f x ( AC ) =
Pbx 2
[L − b 2 − x 2 ]
6 EIL
M x ( CB ) =
Pa ( L − x )
L
f x (CB ) =
Pa ( L − x)
[ x(2 L − x) − a 2 ]
6 EIL
M c = M max =
6/ Charge
uniformément
répartie :
⎞
⎟
⎟
⎠
Mx =
Pab
L
qx
( L − x)
2
en cas x = L/2
M max =
2
qL
8
Si
x=
( L2 − b 2 )
3
(a
2
+ 2ab
3
)
3
f max
Pb
=
9 EIL
fx =
q
( xL3 − 2 x 3 L + x 4 )
24 EI
f max = f L / 2 =
5qL4
384 EI
33
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Charge
Réaction des appuis
R et M
7/ Couple en un
point quelconque :
Moment de flexion
Mmax
C
RA =
L
M x ( AD )
C
= x
L
C
D
A
a
B
b
RB = −
L
C
L
Pb 2
2 L3
⋅ (3L − b)
8/ Charge
concentrée :
y
P
a
b
MB
C
A
Pa
2 L3
⋅ (3L2 − a 2 )
RB =
x
B
L
RA
MB = −
9/ Charge uniforme
partielle :
q
C
A
a
b
L
⎡ 6a a 3 ⎤
+ ⎥
⎢8 −
L L3 ⎥⎦
⎣⎢
qa ² ⎛⎜
a2 ⎞
6− 2 ⎟
B RB =
8 ⎜⎝
L ⎟⎠
qa 2 ⎛⎜
a2 ⎞
MB = −
2− 2 ⎟
⎜
8 ⎝
L ⎟⎠
RA =
10/ Charge répartie:
qa
8
RA = RB =
qL
2
C
( L − x)
L
L
=−
∑P=qL
11/ Charge
concentrée :
a
P
b
MA
A
RA =
B
C
RA
34
L
qL2
12
Pb 2
(3a + b)
L3
Pa 2
RB =
(a + 3b)
L3
MB
RB
2
Pab
L2
Pa 2b
MB = − 2
L
MA = −
MC =
Pab
2
2L
Pab 2
2 L3
( 2 a + b)
(3L − b)
f x=a =
f x ( AC ) =
P( L − a ) 2 x
12 EIL3
+ a) x 2 − 3aL2 )]
M c − max = 0,174 PL
M x ( AC ) = R A x −
qx 2
2
f x =c = −
2 Pa 2 b 2
3
L
Si a<b
L2
Si a >b
Pa 2 b
L2
[
(
(
]
)
)
qL4 x 2 2 x 3 x 4
− 3 + 4)
(
24 EI L2
L
L
2
qx
=
( L − x) 2
24 EI
qL4
f x=L / 2 =
384 EI
fx =
fc =
Pa3b3
3EIL3
2aL
et a > b
3a + b
2 Pa3b 2
f max=
3EI (3a + b) 2
2bL
Si x = L −
et a < b
3b + a
2 Pa 2b3
f max=
3EI (a + 3b) 2
Si x =
Pab 2
Pa
(3L2 − 5a 2 )
96 EI
q
(x − a )4 − x 4
24 EI
R
+ A x 3 − 3L2 x
6 EI
qx 3
+
L − b3
6 EI
R2
= A
2a
(-M)max =
Pa ( L − x) 2
fx =
M max = M x = R A / q
(-M)max =
[(2 L
[3L( L2
12 EIL3
− a 2 ) − (3L2 − a 2 )( L − x)]
Pour a = 0,366 L
MC = −
Cab
(b − a )
3EIL
f x (CB ) = −
q
(6 xL − 6 x 2 − L2 )
12
qL2
M x= L / 2 =
24
MA = MB
B
A
MB =−
Mx =
q
f x ( DB )
+ ( 2 L2 + 3a 2 ) x − 3a 2 L]
Pab
2 L2
⋅ ( L + a)
RB
Cx
[ x 2 − L2 + 3b 2 ]
6 EIL
C
=
[ x 3 − 3Lx 2
6 EIL
f x ( AD ) =
M x ( DB )
=−
RA =
Flèche
fx
GÉNÉRALITÉS
4-6
Stabilité de l’équilibre élastique - flambement (formule d'Euler) : (voir XIONG Youde
Formulaire de résistance des matériaux)
Fc
Figure 1-6 Stabilité de l’équilibre élastique
4-6-1
Définition :
Les pièces élancées ou les pièces à voile mince soumises aux charges de compression. Quand
les valeurs des charges arrivent à une valeur importante, les pièces comprimées commencent à
perdre l'équilibre, se déformant entièrement ou partiellement par flambement, déversement,
voilement ou cloquage. Ces pièces ne peuvent donc plus être utilisées. Cette limite des charges
se traduit par une contrainte critique σc ou une charge critique Fc. Ce phénomène de résistance
des matériaux s’appelle stabilité de l’équilibre élastique.
4-6-2
Crique de stabilité de l’équilibre élastique
La charge doit être inférieure de la charge critique de flambement ou la contrainte doit être
inférieure de la contrainte critique. Comment déterminer la charge critique, nous le
trouverons dans le chapitre suivant.
1/ Charge critique de flambement (Formule d'Euler) :
Fc =
π 2 EI αβ
(µL )2
=η
EI αβ
Fc ≥ k s F p
L2
2/ Contrainte critique :
σc =
Fc π 2 E
= 2
A
λ
σ c ≥ k s [R e ]
avec :
E
Iαβ
A
L
µ
η
λ
module d'élasticité longitudinale
en N/mm2 (MPa)
moment d'inertie minimal (moment d'inertie principal)
en mm4
surface des sections transversales
en mm2
longueur d'utilisation
en mm
coefficient des fixations
coefficient de stabilité de l'équilibre
µL
élancement des pièces λ =
I αβ
A
Fc
Fp
[Re]
ks
charge critique de flambement
charge appliquée
contrainte admissible
coefficient de sécurité
ks = 4 à 5 pour l'acier ; ks = 8 à 10
en N
en N
en N/mm2 (MPa)
pour la fonte ; ks = 10 pour le bois
35
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
4-7
Contrainte de contact et formule de HERTZ
Quand deux corps sont en contact sous une pression P, ils produisent des contraintes et
des déformations sur les surfaces de contact. Cette contrainte s’appelle la contrainte au
contact, et cette déformation s’appelle la déformation au contact des surfaces.
P
contrainte au
contact
point de contact
Formule HERTZ :
La contrainte de contact maximum au contact doit être égale ou inférieure à la contrainte
admissible au contact. La contrainte maximum peut être calculée avec la formule de HERTZ :
σc =
N
⋅
⎛1 1⎞
⎜⎜ ± ⎟⎟
⎝ r1 r2 ⎠
π ⋅ L ⎛ 1 −ν 12
⎜
⎜ E1
⎝
avec :
4-8
N
L
r1 et r2
E1 et E2
ν1 et ν2
en MPa
⎞
⎟
⎟
⎠
force normale entre les deux solides
longueur du contact entre les deux solides
rayons courbure de deux solides au point du contact
module longitudinal de deux solides
coefficients de Poisson de deux solides
Caractéristiques élastiques des matériaux :
Masse
volumique
ρ
Acier
36
1 −ν 22
+
E2
kg/dm3
7,8
Fonte acier
Cuivre
Nickel
Bois
7,8
8,8
8,9
Verre – glace
Béton
200 kg/m3
Marbre
Granit
2,4-2,7
1,8-2,45
2,6-2,7
2,6-3
Module
d’élasticité
longitudinal
E
MPa
N/mm2
2,05 * 105
Module de
d’élasticité
transversale
G
MPa
N/mm2
0,79 * 105
Coefficient
de Poisson
Coefficient
d’allongement
ν
A
0,29∼0,3
%
1,8∼10
1,15 * 105
1,25 * 105
2,20 * 105
0,1 * 105 ∼
0,005 * 105
0,56 * 105
0,45 * 105
0,48 * 105
0,29∼0,3
0,34
10∼16
0,52 * 105
0,49 * 105
0,006 * 105
0,22 * 105
0,25
0,20
0,20
GÉNÉRALITÉS
4-9
Caractéristiques des sections
Section de la poutre
vy
Cas 1
Aire de
section
S
mm2
Moment d’inertie
par rapport à
l’axe x et y
Ix, Iy
mm4
Distances de
G aux fibres
extrêmes
v
mm
S = ab
Ix = ab3 /12
vx = b/2
Iy = a3b /12
vy = a/2
Module de
résistance en
flexion
Wx, Wy
mm3
ab ²
6
a ²b
Wy =
6
Wx =
y
G
x
x
b
vx
y
a
y
Cas 2
h
b( H 3 − h3 )
Ix =
12
b3 ( H − h)
Iy =
12
S = b( H − h)
x H
b
y
Cas 3
S=
d
x
r
Cas 4
D
G
4
vx
Ix = Iy =
S=
x
π
4
π
64
vx = 0,5 H
vy =0,5 b
d4
νx =
= 0,0491d 4
Iρ =
y
d
πd
2
πd 4
32
= 0,0491(D4 − d 4 )
Iρ =
π
32
D3
Wx = Wy
D
2
D
νy =
2
νx =
π
= (D4 − d 4 )
64
vx
Wx = W y =
d
2
= 0,0982d 4
I x = Iy
( D2 − d 2 )
b( H 3 − h3 )
6H
b2 ( H − h)
Wy =
6
Wx =
=
π
32 D
(D 4 − d 4 )
= 0,0982
π 4
(D − d 4 )
32
(D 4 − d 4 )
D
= 0,0982(D4 − d 4 )
G
S
Ix, Iy
centre d’inertie de la section
aire de section
moment d’inertie par rapport à l’axe X, Y I x = y 2 ds;
∫
Iy =
s
Iρ
∫x
2
ds; I 0 = I x + I y
s
∫
moment d’inertie central principal I x = ρ 2 dr
v1 et v2 distances de G aux fibres extrêmes suivant des axes différents
ν y = x max ; ν x = y max
Wx, Wy, module de résistance en flexion correspondant à Ix, Iy Wx =
Iy
Iy
Ix
I
=
= x ; Wy =
x max v y
y max v x
Wρ
module de résistance élastique en flexion correspondant à Iρ
Wρ =
Iρ
ρ
37
Chapitre 2
A X ES ET ARBRES CANNELÉS
AXES ET ARBRES CANNELÉS
I
AXE
L’axe sert à supporter les pièces mécaniques. Quand l’axe est installé de pièces de
transmission de puissance, nous l’appelons aussi un arbre.
1-1
Fixation des pièces sur l’axe
1-1-1
Fixations axiales des pièces sur l’axe
Tableau 1-1 Fixations axiales des pièces sur l’axe
Fixation axiale
1.Utiliser
l’épaulement
l’axe
Figure
Caractéristiques
En générale :
de
La hauteur de l’épaule set :
a = (de 0,07 à 0,1) ⋅ d
La largeur de l’épaule est :
b = 1,4 ⋅ a
2/ Utiliser Une
entretoise entre
deux pièces
L’entretoise n’a pas besoin
d’être fixée sur l’axe.
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Fixation axiale
Figure
Caractéristiques
Facilement monter et démonter.
3/ Utiliser une
vis à
l’extrémité
Cette fixation est utilisée quand la
charge axiale supportée par la
pièce de transmission de puissance
est faible Le moment maximum
transmissible est :
4/ Utiliser des
vis fixées
directement
sur la pièce
M max = Q ⋅
d
2
Q étant l’effort déporté à une
distance de d/2.
5/ Utiliser des
anneaux
élastiques
pour l’arbre
La structure est simple.
Elle supporte de petites charges
axiales.
NF E 22-163
NF E 22-165
1-1-2
Fixations radiales des pièces sur l’axe
Tableau 1-2 Fixations radiales des pièces sur l’axe
Fixation
radiale
1/ Utiliser les
différentes
goupilles
Figure
Caractéristiques
La goupille est une cheville
métallique qui sert à immobiliser
une pièce par rapport à l’axe.
AXES ET ARBRES CANNELÉS
Fixation
radiale
Figure
Caractéristiques
2/ Utiliser les
différents
clavetages
Le clavetage est destiné à assurer
une liaison fixe ou une liaison en
rotation entre deux pièces.
3/ Utiliser
cannelures et
dentelures
(voir plus loin dans ce chapitre)
Les cannelures et dentures se
trouvent directement sur l’axe.
Nous n’avons pas besoin d’autre
pièce.
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
1-2
Résistance des matériaux de l’axe
1-2-1
Résistance en torsion
Déterminer la dimension de l’axe si nous connaissons la charge appliquée :
Tableau 1-3 Déterminer le diamètre de l’axe
Par la condition de résistance de torsion
Axes
Section
1/ Axe creux tube
Diamètre de l’axe
d
d ≥3
2/ Axe pleine
d
R
Mt
[Τ]
1-2-2
5M t
[τ ]
d ≥3
⋅3
1
(1 − R )
4
5M t
[τ ]
diamètre de l’axe
rapport de diamètre intérieur d et extérieur D R = d / D
moment de torsion supporté par l’axe
contrainte de torsion admissible
Résistance en flexion
La flexion de l’axe dépend non seulement du moment de flexion, mais aussi de la
torsion. Pour mesurer l’influence du moment de torsion, nous utilisons le
coefficient de torsion α.
La valeur de ce coefficient de torsion est déterminée par les formules ci-dessous.
a/ Si la contrainte de torsion est variée en cycle symétrique, le coefficient de
torsion est :
α =1
b/ Si la contrainte de torsion est variée en cycles pouls :
α ≈ 0,7
c/ Si la contrainte de torsion est restée la constante :
α ≈ 0,65
Tableau 1-4 Déterminer le diamètre de l’axe
Par la condition de résistance de flexion
Axes
Section
Contrainte
σ
en N/mm2
1/ Axe creux Type
σ=
10 M 2f + (αM t )2
d
3
Diamètre de l’axe
D
en mm
⋅
1
(1 − R )
4
d≥
3
10 M 2f + (αM t )2
[σ ]
⋅3
1
(1 − R )
4
σ ≤ [σ ]
2/ Axe plein
σ=
10 M 2f + (αM t )2
d3
d ≥3
10 M 2f + (αM t )2
[σ ]
d
Mt
[σ]
diamètre de l’axe
en mm
moment de torsion supporté par l’axe en N. mm
contrainte de torsion admissible en N/mm2
R
Mf
α
rapport de diamètre intérieur d et extérieur D R = d / D
moment de flexion supporté par l’axe en N. mm
coefficient de torsion
AXES ET ARBRES CANNELÉS
σ ≤ [σ ]
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
II CANNELURE
Les cannelures et dentelures sont destinées à assurer une liaison fixe ou une liaison en
rotation entre deux pièces lorsque le couple à transmettre entre ces deux pièces est
important.
Il existe deux types de cannelures selon la forme de leurs flancs :
-
les cannelures à flancs parallèles
les cannelures à flancs en développante de cercle.
Tableau 1-5 Dentelure et cannelures
Dentelure et cannelures
Dentelure petite commande
Dentelure rectiligne
Cannelures à flancs parallèles
Cannelures à flancs en
développante de cercle
Figures
AXES ET ARBRES CANNELÉS
2-1 Cannelures à flancs parallèles : (voir la norme NF E 22-131)
Ces cannelures sont simples. Par contre, le centrage n’étant pas très précis, ces
cannelures ne conviennent pas pour de grandes vitesses de rotation.
Figure 2-1 Cannelures à flancs parallèles
Remarque : la représentation du jeu entre l’arbre et l’alésage sur D est exagérée.
Figure 2-2 Jeu entre l’arbre et l’alésage
2-1-1
Désignation
Moyeu cannelé à flancs parallèles de d x D x L
Arbre cannelé à flancs parallèles de d x D x L - glissant
NF E 22-131
NF E 22-131
Pour l’arbre, la fonction est précisée.
2-1-2
Trois séries des cannelures à flancs parallèles :
1/
Série légère plutôt utilisée pour les assemblages fixes : le centrage s’effectue par
le diamètre d ;
2/
Série moyenne plutôt utilisée pour les assemblages glissants sans charge : le
centrage s’effectue par le diamètre d ;
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3/
2-1-3
Série forte plutôt utilisée pour les assemblages glissants sous charge : le
centrage s’effectue par le diamètre D.
Détail de la cannelure pour les séries légère et moyenne :
Figure 2-3 Détail de la cannelure pour les séries légère et moyenne
2-1-4
1/
Dimensions des cannelures à flancs parallèles :
Dimensions de la série légère en fonction du nombre n de cannelures
Tableau 2-6 Dimensions de la série légère
n
d
23
26
28
6
6
6
32
36
42
46
52
56
62
8
8
8
8
8
8
8
10
10
10
10
10
A:
48
D
B
E maxi
G-K
d’ mini
R maxi
A
26
30
32
6
6
7
1,25
1,84
1,77
0,3
0,3
0,3
22,10
24,60
26,70
0,2
0,2
0,2
4
6,3
6,3
36
40
46
50
58
62
68
6
7
8
9
10
10
12
1,89
1,78
1,68
1,61
2,72
2,76
2,48
0,4
0,4
0,4
0,4
0,5
0,5
0,5
30,42
34,50
40,40
44,62
49,70
53,60
59,82
0,3
0,3
0,3
0,3
0,5
0,5
0,5
7,2
7,2
7,2
7,2
12
12
12
72
82
78
12
2,54
0,5
69,60
0,5
15
92
88
12
2,67
0,5
79,32
0,5
15
10
98
14
2,36
0,5
89,44
0,5
15
0
108
16
2,23
0,5
99,90
0,5
22,5
11
120
18
3,23
0,5
108,80
0,5
22,5
2
surface d’appui équivalente en mm2 par mm de longueur de cannelure qui
correspond à 75 % de la surface théorique.
AXES ET ARBRES CANNELÉS
2/ Dimensions de la série moyenne : en fonction du nombre n de cannelures :
Tableau 2-7 Dimensions de la série moyenne
n
d
D
B
E maxi
G-K
d’ mini
R maxi
A
6
6
6
6
6
6
6
6
11
13
16
18
21
23
26
28
14
16
20
22
25
28
32
34
3
3,5
4
5
5
6
6
7
1,5
1,5
2,1
1,9
2
2,3
3
3
0,3
0,3
0,3
0,3
0,3
0,3
0,4
0,4
9,9
12,0
14,5
16,7
19,5
21,3
23,4
25,9
0,2
0,2
0,2
0,2
0,2
0,2
0,3
0,3
4
4
6,3
6,3
6,3
8,5
9,9
9,9
8
8
8
8
8
8
8
32
36
42
46
52
56
62
38
42
48
54
60
65
72
6
7
8
9
10
10
12
3,3
3
2,9
4,1
4
4,7
5
0,4
0,4
0,4
0,5
0,5
0,5
0,5
29,4
33,5
39,5
42,7
48,7
52,2
57,8
0,3
0,3
0,3
0,5
0,5
0,5
0,5
13,2
13,2
13,2
18
18
21
24
10
10
10
10
10
72
82
92
100
112
82
92
102
112
125
12
12
14
16
18
5,4
5,4
5,2
4,9
6,4
0,5
0,5
0,5
0,5
0,5
67,4
77,1
87,3
97,7
106,3
0,5
0,5
0,5
0,5
0,5
30
30
30
37,5
41,25
3/ Dimensions de la série forte : en fonction du nombre n de cannelures :
Tableau 2-8 Dimensions de la série forte
n
d
D
B
A
10
10
10
10
10
10
10
10
10
10
16
18
21
23
26
28
32
36
42
46
20
23
26
29
32
35
40
45
52
56
2,5
3
3
4
4
4
5
5
6
7
9
12
12
14,25
14,25
16,5
18,75
21,75
22,5
22,5
(à suivre)
49
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
(Suite)
n
d
D
B
A
16
16
16
16
20
20
20
20
52
56
62
72
82
92
102
112
60
65
72
82
92
102
115
125
5
5
6
7
6
7
8
9
27
31,5
36
36
45
45
61,5
61,5
2-1-5
Assemblage : les tolérances à appliquer dépendent de la fonction à assurer.
Tableau 2-9
Type de montage
Tolérances sur l’arbre
Tolérances sur l’arbre
d
D
B
Glissant
f7
a 11
d 10
Glissant juste
g7
a 11
f9
Fixe
h7
a 11
h 10
Tableau 2-10
Traitement après
brochage
Tolérances sur l’alésage
Tolérances sur l’alésage
d
D
B
Non traité
H7
H 10
H9
Traité
H7
H 10
H 11
Remarque : pour faciliter le brochage, la longueur du moyeu ne doit pas excéder 2,5 d.
2-2
Cannelures à flancs en développante de cercle :
NF E 22-141
Le centrage obtenu étant très bon, ces cannelures sont utilisées pour de grandes
vitesses de rotation.
50
AXES ET ARBRES CANNELÉS
Figure 2-4 Cannelures à flancs en développante de cercle
2-2-1 Cannelures à angle de pression de 20°
NF E 22-141
La définition de ces cannelures est fondée sur celle des engrenages. De ce fait, elles
seront réalisées avec les mêmes machines et les mêmes outils que les engrenages
cylindriques à denture droite.
1/ Le centrage du moyeu sur l’arbre est assuré :
• soit par les flancs de la denture (centrage recommandé, car très précis) ;
• soit par le diamètre extérieur de l’arbre avec le diamètre intérieur du moyeu.
2/ Caractéristiques :
Tableau 2-11 Caractéristiques des cannelures à angle de pression de 20°
Caractéristiques
Symboles
Diamètre nominal
Module
Pas
A
m
Nombre de
cannelures
Diamètre primitif
Angle de pression
d = m⋅Z
Diamètre de base
p = p⋅m
Z
a = 20°
d b = m ⋅ Z ⋅ cos α
Caractéristiques
Symboles
Diamètre extérieur du
moyeu :
• Centrage sur les flancs
• Centrage extérieur
D1 = A+0,3.m
D1 = A
Diamètre intérieur du moyeu
Diamètre intérieur de l’arbre
D = A- 2.m
d1 = A - 2,4.m
Diamètre extérieur de l’arbre :
• Centrage sur les flancs
• Centrage extérieur
d2 = A - 0,2.m
d2 = A
51
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3/ Tolérances :
• Sur l’arbre : d2 d7 pour un centrage extérieur ;
• Sur le moyeu : D H7 pour un centrage sur flancs et D1 R7 pour un centrage
extérieur.
4/ Modules :
• Série primaire, recommandée, définie par des sous-multiple de 10 : 0,5 – 1 –
1,25 – 1,5 – 1,667 – 2,5 – 5 – 10 mm.
• Série secondaire définie par des sous-multiple de 7,5 : 0,75 – 3,75 – 7,5 mm.
Tableau 2-12
Valeurs du nombre de cannelures Z
en fonction du diamètre nominal A et du module m
m
A
0,5
0,75
1
1,25
1,667
m
A
2,5
3,75
m
A
5
m
A
7,5
10
4
6
20
6
40
6
110
13
5
8
25
8
45
7
120
14
6
10
6
30
10
6
50
8
130
15
7
12
7
35
12
7
55
9
140
17
12
8
14
9
40
14
9
60
10
150
18
13
6
9
16
10
7
45
16
10
65
11
160
19
14
10
18
11
8
6
50
18
11
70
12
170
21
15
12
22
14
10
8
55
20
13
75
13
180
22
16
15
28
18
13
10
7
60
22
14
80
14
190
23
17
17
21
15
12
8
65
24
15
85
15
200
25
18
20
25
18
14
10
70
26
17
90
16
220
27
20
25
23
18
13
75
28
18
95
17
240
30
22
30
28
22
16
80
30
19
100
18
260
33
24
35
33
26
19
85
32
21
105
19
280
35
26
30
22
90
34
22
110
20
300
38
28
40
45
25
95
36
23
120
22
320
30
50
28
100
38
25
130
24
340
32
55
31
105
26
140
26
360
34
60
34
110
27
150
28
380
36
120
30
160
30
400
38
Les valeurs du nombre de cannelures
à utiliser de préférence sont en gras.
52
130
33
170
32
140
35
180
34
150
38
190
36
200
38
AXES ET ARBRES CANNELÉS
5/ Désignation :
- Moyeu cannelé à flancs en développante de A x Z x m
NF E 22-141
- Arbre cannelé à flancs en développante de A x Z x m - glissant NF E 22-141
Pour l’arbre, la fonction est précisée.
2-2-2 Cannelures à angle de pression supérieur à 20°
NF ISO 4156-1, 2 et 3
La définition de ces cannelures est fondée sur un centrage uniquement sur les flancs.
Les angles de pression sont de 30°, 37,5° et 45°.
Il existe deux types de fonds, comme précisé sur le dessin ci-dessus :
-
fond plat
fond plein rayon.
1/ Modules :
• Pour les angles de pression de 30° ou 37,5° : 0,5 – 0,75 – 1 – 1,25 – 1,5 – 1,75 –
2 – 2,5 – 3 – 4 – 5 – 6 – 8 – 9 – 10 mm.
• Pour les angles de pression de 45° : 0,25 – 0,5 – 0,75 – 1 – 1,25 – 1,5 – 1,75 – 2 –
2,5 mm.
2/ Ajustements :
• Ajustements :
Tableau 2-13 Ajustements
Ajustement
Serrés
Incertains
avec jeu
H/h
Symboles
H/k
H / js
H/f
H/e
H/d
• Degrés de tolérance : 4, 5, 6 et 7
3/ Cannelures à fond plat
Ces cannelures sont utilisées dans des zones dont la section est faible (pièces
tubulaires) ainsi que pour des raisons économiques (taillage avec fraise-mère, outilpignon ou broches courtes).
53
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 2-5
Cannelures à fond plat
4/ Caractéristiques :
Tableau 2-14 Caractéristiques des cannelures à fond plat
Communes
(1) Diamètre nominal
(2) Module
Moyeu
m
DIE : diamètre mineur
DII : diamètre mineur
Z
DEE : diamètre
majeur
DEI : diamètre majeur
D = m⋅Z
(3) Nombre de cannelures
(4) Pas
(5) Angle de pression
Arbre
p = p⋅m
α
5/ Cannelures à fond plein rayon
Le plein rayon permet de supporter de fortes charges et d’obtenir une grande résistance
à la fatigue.
Figure 2-6 Cannelures à fond plein rayon
54
AXES ET ARBRES CANNELÉS
2-3
Dentelures rectilignes
NF E 22-151
Ces dentelures sont plutôt réservées aux petits diamètres. Elles sont surtout utilisées
pour obtenir le calage angulaire réglable d’un organe de commande en assemblage fixe
donc sans glissement sous charge.
Figure 2-7 Dentelures rectilignes
1/
Caractéristiques :
Tableau 2-15 Caractéristiques des dentelures rectilignes
Communes
Diamètre nominal
A
d = m⋅Z
Diamètre primitif
Module :
m
Nombre de
Z
p
=
p⋅m
dentelures
Pas
Arbre
Moyeu
d1 : diamètre à fond de
dentelure
2/
Modules : 0,5 – 0,75 – 1 – 1,5 – 2 mm.
3/
Dimensions :
D1 : diamètre intérieur
D2 : diamètre à fond de
dentelure
Tableau 2-16 Dimensions des dentelures rectilignes
A
m
Z
d
d1
D1
D2
8
10
12
14
16
18
20
22
24
31
15,5
15
15,3
16,2
35
17,5
17
17,3
18,2
39
19,5
19
19,3
20,2
43
21,5
21
21,3
22,2
31
23,5
22,5
23
24,3
0,5
15
7,5
7
7,3
8,2
19
9,5
9
9,3
10,2
23
11,5
11
11,3
12,2
27
13,5
13
13,3
14,2
27
0,75
35
26,5
25,5
26
27,3
30
39
29,5
28,5
29
30,3
55
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
(suite)
A
m
Z
d
d1
D1
D2
4/
33
36
32
32
31
31,6
33,4
1
35
35
34
34,6
36,4
39
38
38
37
37,6
39,4
42
45
27
40,5
39
39,9
42,6
1,5
29
43,5
42
42,9
45,6
48
31
46,5
45
45,9
48,6
52
56
60
25
50
48
49,2
52,8
2
27
54
52
53,2
56,8
29
58
56
57,2
60,8
Désignation :
Dentelure rectiligne de A x Z
NF E 22-151
2-4 Petites dentelures rectilignes
NF L 32-350
Ces petites dentelures sont utilisées sur des petits diamètres pour obtenir le calage
angulaire, éventuellement réglable, d’un organe de commande. L’immobilisation de
l’organe est obtenue par pincement, goupillage…
Figure 2-8
56
Petites dentelures rectilignes
AXES ET ARBRES CANNELÉS
Figure 2-9
Petites dentelures rectilignes : détails
Tableau 2-17 Dimensions des petites dentelures rectilignes
d
Z
da
db
Di
8
10
15
25
36
48
6,9
8,9
13,9
7,8
9,8
14,8
7,1
9,1
14,1
L mini
10,5
14
18
t
5,5
7
9
s mini
6,7
8
12
g mini
4
5
6
Applications : petites leviers de commande, axes de volants, de robinets…
Désignation : Dentures pour axe de d
NF L 32-350
2-5 Stries radiales
NF L 32-630
Les stries radiales permettent d’obtenir une liaison par obstacles entre deux
pièces avec une possibilité de réglage angulaire.
Elles sont réalisées par fraisage ou par matriçage.
57
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Figure 2-10
Montage de stries radiales
R=h/2
60 °
Figure 2-11
Stries radiales : détails
Tableau 2-18 Dimensions des stries radiales
58
D
d
20
8
25
10
Séries normales
Z
H
Séries fines
h
Z
H
h
0,91
1,13
60
0,2
90
0,75
32
12
40
16
1,81
0,91
50
20
2,27
1,13
63
25
1,90
80
32
100
40
120
50
90
120
1,45
2,42
2,27
2,72
120
0,3
0,97
1,43
1,81
0,2
AXES ET ARBRES CANNELÉS
2-6
Recommandations
Lorsque les cannelures sont obtenues par fraisage, si l’arbre doit comporter un
épaulement, le diamètre et/ou la position de ce dernier doivent tenir compte du
diamètre de la fraise.
Fraise
S
Figure 2-12 Fraisage
Tableau 2-19 Diamètre arbre et diamètre de la fraise
Diamètre arbre
d
en mm
10 à 30
30 à 60
60 à 100
100 à 150
Diamètre de la fraise
S minimal
en mm
65
75
85
90
Si le fraisage est suivi d’une rectification, il faut tenir compte du fait que la meule aura
un diamètre de 150 mm environ.
59
Chapitre 3
ROULEMENTS
ROULEMENTS
I
GÉNÉRALITE
1-1
Généralité :
Bague extérieur
cage
Élément roulant
Bague intérieure
d D
Bagues : les bagueurs extérieures et intérieures comportent les chemins de roulement.
Eléments roulants : les éléments roulants peuvent être les billes ; les rouleaux
cylindriques ou coniques et les aiguilles.
Cage :
1-2
La cage sert à maintenir les éléments roulants. Elle ne participe pas à la
transmission des puissances.
Règles générales de montage :
Une bague de roulement tourne par rapport à la direction de la charge. Nous avons besoin
de serrer la bague de roulement avec les règles suivantes :
1/
Cette bague montée serrée doit être immobilisée axialement.
2/
La bague doit être montée avec un ajustement libre, si la direction de la
charge est fixe par rapport à la bague.
3/
Il faut toujours prévoir la dilatation de l’arbre par rapport à l’alésage.
4/
Les épaulements, contre lesquels les bagues viennent en appui, doivent
avoir une hauteur définie dans les catalogues des fabricants.
Conseils de montage :
1/
L’effort axial appliqué à un arbre doit être encaissé par le roulement ou
la butée le plus proche du point d’application de cet effort afin d’éviter
le flambage de l’arbre.
2/
Lors du montage d’une butée, les efforts radiaux doivent être encaissés
par un roulement placé proche de cette butée.
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
1-3
Paramètres influant sur le montage :
Lorsqu’une bague de roulement tourne par rapport à la direction de la charge, il est
nécessaire de la monter avec un ajustement serré.
Les paramètres influant sur le montage sont : la charge ; la température ; la dureté.
-
Si la charge est élevée, elle peut entraîner une ovalisation de la bague intérieure et
diminue son serrage sur l’arbre.
-
Si la température de la bague intérieure diffère de celle de l’arbre, le serrage sur
l’arbre peut être changé par dilatation.
-
Dureté : Pour les roulements sans bague ou les douilles à aiguilles, la dureté
insuffisante du chemin de roulement peut entraîner une rapide détérioration.
1-4
Fixation axiale des bagues :
1-4-1
Bague se trouve à l’intérieure :
La fixation axiale des bagues peut être par :
- l’écrou à encoche et la rondelle – frein pour un réglage progressif
- l’anneau élastique pour monter une gorge (peu encombrant)
- une entretoise pour serrer plusieurs éléments simultanément.
- un manchon de démontage (le roulement doit toujours s’appuyer contre une surface
plane de l’arbre.
- manchon de serrage pour monter sur des arbres lisses.
- épaulement sur l’arbre.
1-4-2
Bague se trouve à l’extérieure :
La fixation axiale des bagues peut être par :
- l’anneau élastique : pour monter dans un gorge (peu encombrant).
- une entretoise : pour serrer plusieurs éléments simultanément. (Elle doit être
accompagnée d’un moyen d’immobilisation.
- un chapeau : pour assurer simultanément l’immobilisation et l’étanchéité.
- épaulement : un moyen simple et fiable.
64
1-5
Montage des roulements : (Voir le réf 9)
Type de roulement
Type d’arbre
Type de montage
Figure
1/ Arbre tournant par rapport à la direction de la charge :
1/ Montage des
Cas 1 Roulements
arbres longs
rigides à billes ou
à rotules
Ces roulements sont
montés avec la règle
des six points qui est
effectué quatre plus
deux points. (voir la
figure gauche).
(1)
1
(2)
2
3
4
Il permet la dilatation
de l’arbre.
2/ Arbre fixe par rapport à la direction de la charge :
P.C.
Le carré blanc représente un appui avec un ajustement serré.
Le carré noir représente un appui avec un ajustement glissant.
1
(1)
2
3
4
(2)
ROULEMENTS
(à suivre)
65
Type d’arbre
Cas 1 (Suite)
2/ Montage des
arbres courts
Roulements
rigides à billes ou
à rotules
Type de montage
Ces roulements sont
montés avec la règle des
six points qui soit en
quatre plus deux points
soit en trois plus trois
points. (voir la figure
gauche).
Figure
1/ Arbre tournant par rapport à la direction de la charge :
1
3
2
(3)
(2)
(1)
Il permet la dilatation de
l’arbre.
P.C.
Le carré blanc représente un appui avec un ajustement serré.
Le carré noir représente un appui avec un ajustement glissant.
(3)
3
1
2
(2)
(1)
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
66
(Suite)
Type de roulement
Type de roulement
Type d’arbre
Cas 1 (Suite)
2/ (suite) Montage
Roulements
des arbres
rigides à billes ou
courts
à rotules
Type de montage
Ces roulements sont
montés avec la règle des
six points qui soit en
quatre plus deux points
soit en trois plus trois
points. (voir la figure
gauche).
Figure
2/ Arbre fixe par rapport à la direction de la charge :
1
2
3
(1)
(2)
(3)
Il permet la dilatation de
l’arbre.
P.C.
Le carré blanc représente un appui avec un ajustement serré.
Le carré noir représente un appui avec un ajustement glissant.
1
3
2
(1)
(2)
(3)
ROULEMENTS
67
Type de montage
Figure
1/ Arbre tournant par rapport à la direction de la charge :
Montage mixte
Cas 2 Roulements
rigides à billes ou Ces roulements sont montés avec la
règle des huit points. (voir la figure
à rouleaux
gauche).
cylindriques
5
6
1
2
8
7
3
4
Il permet la dilatation de l’arbre.
2/ Arbre fixe par rapport à la direction de la charge :
P.C.
1/ Le carré blanc représente un appui avec un ajustement
serré.
Le carré noir représente un appui avec un ajustement
glissant.
2/ Les bagues des roulement à rouleaux cylindriques ne
sont pas liées en translation par les éléments roulants.
De ce fait, il est nécessaire d’empêcher la translation
des deux bagues.
5
6
1
2
8
7
3
4
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
68
Type de roulement
Type de roulements
Cas 3
Type de montages
Montage des roulements à billes à contact oblique ou à
roulements coniques
1/ Arbre tournant par rapport à la direction de la charge, montage en X :
Ces roulements sont montés avec la règle des quatre points
2/ Arbre fixe par rapport à la direction de la charge, montage en O :
4
1
2
2
1
3
Montage en X
o2 S2 S1 o1
Fr2
Fr1
Fa
3
4
Montage en O
S1
Fr1
o1
Fa
o2
S2
Fr2
ROULEMENTS
Type de montages
Figure
1/ Butée à billes à simple effet :
Cas 4 Butées à billes ou Les butées doivent avoir :
à rouleaux
- une bague centrée sur l’arbre
- l’arbre de la bague centrée dans
l’alésage
Charge
axiale
2/ Butée à billes à double effet :
Charge
axiale
altemées
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Type de roulement
ROULEMENTS
II
EFFORTS DANS LES ROULEMENTS :
2-1
Charge dynamique de base des roulements C :
La charge dynamique de base est la charge radiale, constante en grandeur et direction,
sous laquelle un groupe de roulements apparemment identiques, avec bague extérieure
immobile, atteint une durée nominale égale à 1 million de tours de la bague intérieure.
Pour les butées, il s’agit d’1 million de tours de l’une des deux rondelles par rapport à
l’autre.
Selon la théorie de HERTZ, la capacité de charge serait proportionnelle au diamètre des
billes DW2. La charge admissible est pour une certaine durée dépend des dimensions des
éléments roulements, du nombre d’éléments roulants par rangée, du nombre de rangées
d’éléments roulants, de l’angle de contact, de l’intimité du contact des éléments roulants
et des chemins de roulement, du types de roulement, du rapport entre les dimensions
internes du roulement et les propriétés de la matière.
2-1-1
Charge dynamique de base des roulements à billes C :
C = f c (i cos α ) 0,7 z 2 / 3 F ( D w )
avec :
pour D w < 25,4 , F ( D w ) = D w1,8 ;
fonction de F ( D w ) :
pour D w > 25,4 , F ( D w ) = 3,647 D w1, 4
z
i
fc
nombre d’éléments roulements par rangée
nombre de rangées de billes
coefficient (voir le tableau 2-1)
Tableau 3-1 Coefficient fc
Roulements et butées à billes
Coefficient
fc
⎛ 2 ⋅ ri
f c = λ ⋅ g c ⋅ f 1 ⋅ f 2 ⋅ ⎜⎜
⎝ 2 ⋅ ri − D w
⎞
⎟
⎟
⎠
Roulements et butées à rouleaux
0, 41
f c = ν ⋅ λ ⋅ g c ⋅ f1 ⋅ f 2
Paramètre pour calculer le coefficient fc
Paramètre
gc
Paramètre
Ci / Ce
⎡ ⎛C
g c = ⎢1 + ⎜⎜ i
⎢ ⎝ Ce
⎣
⎞
⎟
⎟
⎠
10 / 3 ⎤
−0 , 3
⎥
⎥
⎦
⎛ r 2 ⋅ re − D w
Ci
= f 3 ⎜⎜ i ⋅
Ce
⎝ re 2 ⋅ ri − D w
⎞
⎟
⎟
⎠
0, 41
⎡ ⎛C
g c = ⎢1 + ⎜⎜ i
⎢ ⎝ Ce
⎣
Ci
=
Ce
⎞
⎟
⎟
⎠
9/ 2 ⎤
−2 / 9
⎥
⎥
⎦
f3
(à suivre)
71
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
(suite)
Paramètres pour calculer le coefficient fc
Roulements à billes
Roulements à rouleaux
f 1 = 4,1
f 1 = 21,2
f1
Paramètres
γ 0,3 (1 − γ )1,39
(1 + γ )1 / 3
f2
f2 =
f3
⎛ 1− γ
f 3 = 1,04 ⋅ ⎜⎜
⎝1+ γ
γ=
γ
⎞
⎟⎟
⎠
f2 =
1, 72
⎛ 1− γ
f 3 = 1,04 ⋅ ⎜⎜
⎝1+ γ
D w cos α
dm
γ=
Butées à billes
f1
f2
Paramètres
f2 =
α ≠ 90°
f 1 = 10η
γ 0,3 (1 − γ )1,39
(1 + γ )1 / 3
f 2 = γ 0 ,3
1, 72
f3
γ
⎞
⎟⎟
⎠
143 / 108
D w cos α
dm
Butées à rouleaux
α = 90°
f 1 = 10η
⎛ 1− γ ⎞
⎟⎟
f 3 = ⎜⎜
⎝ 1+ γ ⎠
D cos α
γ= w
dm
γ 2 / 9 (1 − γ ) 29 / 27
(1 + γ )1 / 4
f2 =
α ≠ 90°
f 1 = 56,2η
α = 90°
f 1 = 56,2η
γ 2 / 9 (1 − γ ) 29 / 27
(1 + γ )1 / 4
f2 = γ 2/9
143 / 108
f3 = 1
γ=
Dw
dm
⎛ 1− γ ⎞
⎟⎟
f 3 = ⎜⎜
⎝ 1+ γ ⎠
D cos α
γ= w
dm
f3 = 1
γ=
Dw
dm
avec :
ri
re
dm
Dm
Ci
Ce
rayon de la gorge de la bague intérieure, en mm
rayon de la gorge de la bague extérieure, en mm
diamètre de la circonférence passant par le centre des éléments roulants,
en mm
diamètre d’un élément roulant, en mm
rapport des capacités de charge de la bague intérieure et de la bague
extérieure
η
1
3
facteur de réduction de butée. η = 1− sin α pour les butées à billes ;
η = 1− 0,15 sin α pour les butées à rouleaux
72
ROULEMENTS
α
λ
angle de contact
coefficient en tenant compte des tensions supplémentaires de différentes sortes en
relation avec le type de roulement (voir le tableau 3-2)
Tableau 3-2 Valeurs de coefficient λ
Type de roulement ou de butée
Coefficient λ
Roulements à rotule sur billes
Roulements rigides à une rangée de billes
Roulements démontables à billes à contact
Roulement à une ou deux rangées de billes à contact
Roulements rigides à deux rangées de billes
Butée à simple effet à une rangée de billes
Roulements à rouleaux à contact linéaire sur deux chemins de roulement
- Roulements à rouleaux cylindriques
- Roulements à rouleaux coniques
Roulements à rouleaux à contact ponctuel sur l’un des chemins de
roulement et contact sur l’autre
- Roulement à rotule sur rouleaux avec épaulements de guidage
fixes
- Roulements à rouleaux cylindriques courts avec un chemin de
Roulement bombé
- Roulements à rouleaux coniques avec un chemin de
Roulement bombé
Butée à rotule sur rouleaux
Roulements à rouleaux cylindriques à contact linéaire modifié sur les
deux chemins de roulement
Les longueurs de rouleaux sont inférieures de 2,5 Dm
Roulements à rotule sur rouleaux à contact linéaire modifié sur les deux
chemins de roulement, rouleaux symétriques et bague de guidage
libre axialement
1
0,95
0,95
0,95
0,90
0,90
2-1-2
0,45
0,54
0,54
0,65
Charge dynamique de base de roulement à rouleaux C :
C = f c ( i ⋅ L a cos α ) 7 / 9 z 3 / 4 D w
avec :
Dm
La
z
i
fc
α
diamètre d’un élément roulant en mm (pour les rouleaux coniques Dm
est le diamètre moyen.)
longueur effective du rouleau (longueur de contact entre rouleau et
chemin de roulement) en mm
nombre d’éléments roulements par rangée
nombre de rangées de billes
coefficient (voir le tableau 3-1)
angle de contact
73
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2-1-3
Charge dynamique de base de butée C :
Il n’y a pas de différence essentielle entre les roulements et les butées. Le terme de butée
est donné aux roulements à grand angle de contact (généralement entre 45° et 90°), les
bagues ont alors la forme de rondelle. Nous utilisons les butées pour supporter les
charges axiales. La charge dynamique de base est transformée en charge axiale.
1/
Pour les butées à une rangée de billes avec α = 90° , la charge dynamique de base est :
C = f c z 2 / 3 F ( Dw )
avec :
fonction de F ( D w ) :
pour D w < 25,4 , F ( D w ) = D w1,8 ;
pour D w > 25,4 , F ( D w ) = 3,647 D w1, 4
z
fc
2/
nombre d’éléments roulements par rangée
coefficient (voir le tableau 3-1)
Pour les butées à une rangée de billes avec α ≠ 90° , la charge dynamique de base est :
C = f c (cos α ) 0,7 tgα ⋅ z 2 / 3 F ( D w )
avec :
fonction de F ( D w ) :
pour D w < 25,4 , F ( D w ) = D w1,8 ;
pour D w > 25,4 , F ( D w ) = 3,647 D w1, 4
z
fc
α
3/
nombre d’éléments du roulement par rangée
coefficient (voir le tableau 3-1)
angle de contact
Pour les butées à une rangée de billes avec α = 90° , la charge dynamique de base est :
C = f c ( L a ) 7 / 9 z 3 / 4 (D w )29 / 27
avec :
Dm
La
z
fc
74
diamètre d’un élément roulant en mm
longueur effective du rouleau (longueur de contact entre rouleau et
chemin de roulement) en mm
nombre d’éléments roulements par rangée
coefficient (voir le tableau 3-1)
ROULEMENTS
4/
Pour les butées à une rangée de billes avec α ≠ 90° , la charge dynamique de base est :
C = f c ( L a cos α ) 7 / 9 tgα ⋅ z 3 / 4 (D w )29 / 27
avec :
Dm
La
z
i
fc
α
2-2
diamètre d’un élément roulant en mm
longueur effective du rouleau (longueur de contact entre le rouleau et le
chemin de roulement) en mm
nombre d’éléments du roulement par rangée
nombre de rangée de billes
coefficient (voir le tableau 3-1)
angle de contact
Charge statique de base C0 :
La charge statique de base est la charge radiale pour les roulements, ou axiale et centrée
pour les butées, sous laquelle la déformation permanente totale, au contact d’un des
chemins de roulement et de l’élément roulant le plus chargé, atteint 0,0001 du diamètre
de cet élément roulant.
Donc la charge statique de base, noté C0, est déterminée par les déformations
permanentes qui apparaissent au contact des éléments roulants et des chemins de
roulement ou bien par le risque de rupture de certaines parties du roulement. La charge
statique de base est liée à l’osculation des deux contacts des éléments roulants avec les
bagues et aux propriétés de la matière.
La charge peut agir à l’arrêt sans que des bruits ou vibrations se produisent, pendant que
la machine est sous de plus faibles charges.
La direction de la charge statique de base est radiale dans le cas d’un roulement. Elle est
axiale dans le cas d’une butée.
A partir de la relation entre la charge sur le roulement et la charge maximale sur les
éléments roulants, nous déterminons la charge de base statique. Nous supposons que la
déformation permanente totale ne peut pas dépasser 0,0001 du diamètre de l'élément
roulant. Dans le calcul nous pouvons calculer la charge statique spécifique permise k0
pour un roulement déterminé. (voir le tableau 3-3)
Tableau 3-3 Coefficient k0
Type de roulement ou butée
Roulements démontables à billes
Roulements à rotule sur billes
Butées à billes
Roulements rigides à billes
Roulements à rouleaux
Coefficient k0
1,5
1,7
5
6,2
11
75
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Pour les roulements rigides à deux rangées de billes ou pour les roulements à
rouleaux longs insuffisamment guidés, la charge de base statique se trouve plus
ou moins réduite. Les valeurs de coefficient doivent avoir une réduction.
2-2-1
Charge statique de base des roulements à billes C0 :
C0 =
1
k 0 ⋅ i ⋅ z ⋅ cos α ⋅ (D w )2
5
avec :
Dm
z
i
k0
α
2-2-2
diamètre d’un élément roulant en mm
nombre d’éléments du roulement par rangée
nombre de rangées de billes
coefficient (voir le tableau 3-3)
angle de contact
Charge statique de base des roulements à rouleaux C0 :
C0 =
1
k 0 ⋅ i ⋅ z ⋅ cos α ⋅ D w ⋅ L a
5
avec :
Dm
z
i
k0
α
La
2-2-3
diamètre d’un élément roulant en mm
nombre d’éléments du roulement par rangée
nombre de rangées de billes
coefficient (voir le tableau 3-3)
angle de contact
longueur effective du rouleau (longueur de contact entre le rouleau et le
chemin de roulement) en mm
Charge statique de base des butées à billes C0 :
C 0 = k 0 ⋅ i ⋅ z ⋅ sin α ⋅ (D w )2
avec :
Dm
z
i
k0
α
2-2-4
diamètre d’un élément roulant en mm
nombre d’éléments du roulement par rangée
nombre de rangées de billes
coefficient (voir le tableau 3-3)
angle de contact
Charge statique de base des butées à rouleaux C0 :
C 0 = k 0 ⋅ i ⋅ z ⋅ sin α ⋅ D w ⋅ L a
avec :
Dm
z
76
diamètre d’un élément roulant en mm
nombre d’éléments du roulement par rangée
ROULEMENTS
i
k0
α
La
nombre de rangées de billes
coefficient (voir le tableau 3-3)
angle de contact
longueur effective du rouleau (longueur de contact entre le rouleau et le
chemin de roulement) en mm
La charge statique de base admissible se trouve dans le chapitre 4-2.
2-3
Charge dynamique équivalente P
La charge dynamique équivalente P est une charge dans des conditions identiques à
celles valables pour la détermination de la charge de base dynamique C. Nous pouvons
aussi dire que, la charge dynamique équivalente P est la charge fictive dont l’influence
sur la durée serait la même que celle des charges agissant réellement.
Pour les roulements symétriques (ex : roulements rigides à billes, roulements à rouleaux
cylindriques et tous les roulements à deux rangées), nous supposons que la charge est
purement radiale.
Pour les roulements à une rangée d’éléments roulants, à contact oblique, la charge
dynamique équivalente P est la composante radiale de l’effort sous lequel la demicirconférence de la bague est chargée.
Nous supposons que, par rapport à la direction de la charge P, la bague intérieure tourne
tandis que la bague extérieure reste immobile.
Pour les butées, la charge de base, correspond à une charge axiale et centrée. La charge
dynamique équivalente P est une charge axiale équivalente lorsque la charge réelle ne
remplit pas ces conditions.
La charge admissible, pour un roulement au repos est déterminée à l’aide d’une charge
dynamique équivalente correspondant bien, que dans ce cas.
Si la vitesse de rotation est variable, nous pouvons calculer avec la vitesse moyenne.
A partir des efforts axiaux Fa et radiaux Fr nous déterminons la charge équivalente.
2-3-1
Charge dynamique équivalente pour tous les types de roulement P, si la charge est
constante (sauf les roulements à rouleaux cylindriques):
Pour
Fa
≥ 1,5 tgα , la charge dynamique équivalente de roulement est :
Fr
P = XFr + YFa
77
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Pour
Fa
≥ 1,5 tgα ou α = 0 , la charge dynamique équivalente de roulement est :
Fr
P = Fr
avec :
P
Fr
Fa
α
X
charge dynamique équivalente
composant radial de la charge réelle
composant axial de la charge réelle
angle du contact
coefficient radial du roulement
X = 1−
Y
η
coefficient axial du roulement
Y=
η
0,6
0,4
η
cot α
1
3
facteur de réduction de butée. η = 1− sin α pour les butées à billes ;
η = 1− 0,15 sin α pour les butées à rouleaux
2-3-2
Charge dynamique équivalente des roulements à deux rangées P
constante :
1/ Pour
Fa
≥ 1,5 tgα , la charge dynamique équivalente de roulement est :
Fr
P = X 1 Fr + Y1 Fa
avec :
P
Fr
Fa
α
X1
charge dynamique équivalente
composant radial de la charge réelle
composant axial de la charge réelle
angle du contact
coefficient radiale du roulement
Pour les roulements à billes X 1 = 1,62 X
Pour les roulements à rouleaux X 1 = 1,71X
Y1
78
coefficient axial du roulement
Pour les roulements à billes Y1 = 1,62Y
Pour les roulements à rouleaux Y1 = 1,71Y
si la charge est
ROULEMENTS
2/ Pour
Fa
< 1,5 tgα , la charge équivalente de roulement est :
Fr
P = X 2 Fr + Y2 Fa
avec :
P
Fr
Fa
α
X2
Y2
charge dynamique équivalente
composant radial de la charge réelle
composant axial de la charge réelle
angle du contact
coefficient radial du roulement X 2 = 1
coefficient axial du roulement
Y2 = Y1 −
2-3-3
-
1− X1
cot α
1,5
Charge dynamique équivalente de butée Pm :
Butée à l’angle de contact α = 90° :
Les butées, dont l’angle de contact α = 90° , ne peut pas supporter de charge radiale, et la
charge axiale dynamique équivalente pour une charge centrée d’intensité variable est
déterminée par l’équation ci-dessous :
Fm = (F1 ρ a1 + F2 ρ a 2 + ...)1 / ρ
⎡
=⎢
⎢
⎣
∑ (F
n
L
ρ N n )⎤
1/ ρ
⎥
⎥
⎦
Si la charge varie à peu près linéairement entre Fmin et Fmax nous pouvons utiliser une
formule avec une bonne approximation
Fm =
1
2
Fmin + Fmax
3
3
Cette formule détermine la charge moyenne. Elle est applicable dans le cas où la
direction de charge est constante.
79
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
-
Butée supportant certaines charges radiales :
« Il existe des types de butées qui peuvent supporter certaines charges radiales, leur rôle
étant d’abord de supporter des efforts axiaux, nous les caractérisons par leur charge de
base dynamique axiale. » (Voir la figure 3-1). La butée à rotule sur rouleaux est un de ces
types.
Figure 3-1 Butée à rotule sur rouleaux
La charge dynamique équivalente P est :
P = Y ⋅ Pa
avec :
X
Y
Pa
coefficient radial (voir le tableau 3-4)
coefficient axial (voir le tableau 3-4)
charge axiale dynamique équivalente
- Pour les butées supportant certaines charges radiales :
Pa =
X
Fr + Fa
Y
et
X
= Xa
Y
- Pour les roulements à rotule sur rouleaux et à rouleaux coniques :
X a = tgα
Tableau 3-4-1 Coefficient X et Y
Type de
roulements
Fa
C 0r
Roulements à rotule sur
rouleaux
Roulements à rouleaux
coniques
Roulement à une rangée
d’éléments roulants
Fa / Fr ≤ k e
Fa / Fr > k e
X
Y
X
1
0
0,4
0,4 cot α
Y
1
0
0,4
0,4 cot α
Roulement à deux rangées
d’éléments roulants
Fa / Fr ≤ k e
X
Y
Fa / Fr > k e
X
Y
Facteur
e
1 0,45 cot α
0,67 0,67 cot α
1,5 tgα
1 0,45 cot α
0,67 0,67 cot α
1,5 tgα
(à suivre)
80
ROULEMENTS
Type de
roulements
Roulements
rigides à billes
sans encoche de
remplissage
α =0
α = 5°
Fa
C 0r
0,014
0,028
0,056
0,084
0,11
0,17
0,014
0,028
0,056
0,085
0,110
0,170
0,280
0,420
0,014
0,029
0,057
0,086
0,110
0,170
0,290
0,430
0,015
0,029
0,058
0,087
0,120
0,170
0,290
0,440
-
Roulement à une rangée
d’éléments roulants
Fa / Fr ≤ k e
X
1
1
1
1
1
1
Y
0
0
0
0
0
0
1
0
Fa / Fr > k e
X
0,56
0,56
0,56
0,56
0,56
0,56
Y
2,30
1,99
1,71
1,55
1,45
1,31
1
0
0,46
1
0
0,44
1
0
0,43
0,39
0,33
Roulements à rotule sur
billes
1
0
0,4
0,4 cot α
Roulements démontables
à billes
1
0
0,5
2,5
α = 15°
α = 20°
α = 30°
α = 45°
Fa / Fr ≤ k e
X
1
1
1
1
1
1
1
-
1,88
1,71
1,52
1,41
1,34
1,23
1,10
1,01
1,47
1,40
1,30
1,23
1,19
1,12
1,02
1,00
1,00
0,76
0,50
Roulemment à
α = 10°
billes à
contact
oblique
Roulement à deux rangées
d’éléments roulants
1
1
1
1
1
Y
0
0
0
0
0
0
2,78
2,40
2,07
1,87
1,75
1,58
1,39
1,26
2,18
1,98
1,76
1,63
1,55
1,42
1,27
1,17
1,65
1,57
1,46
1,38
1,34
1,26
1,14
1,12
1,09
0,78
0,47
1 0,42 cot α
-
-
Fa / Fr > k e
X
0,56
0,56
0,56
0,56
0,56
0,56
0,78
0,75
0,72
0,70
0,63
0,54
Y
2,30
1,99
1,71
1,55
1,45
1,31
3,74
3,23
2,78
2,52
2,36
2,13
1,87
1,69
3,06
2,78
2,47
2,29
2,18
2,00
1,79
1,64
2,39
2,28
2,11
2,00
1,93
1,82
1,66
1,63
1,63
1,24
0,81
0,65 0,65 cot α
-
-
(suite)
Facteur
e
0,19
0,22
0,26
0,28
0,31
0,34
0,23
0,26
0,30
0,34
0,36
0,40
0,45
0,50
0,29
0,32
0,36
0,38
0,40
0,44
0,49
0,54
0,38
0,40
0,43
0,46
0,47
0,50
0,55
0,56
0,57
0,80
1,34
1,5 tgα
0,2
81
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2-3-4
Charge dynamique équivalente des roulements P en tenant compte des conditions de
rotation :
P = X ⋅ V k ⋅ Fr + Y ⋅ Fa
avec :
P
Fr
Fa
α
X
Y
Vk
charge équivalente
composant radial de la charge réelle
composant axial de la charge réelle
angle du contact
coefficient radial du roulement (voir le tableau 3-4)
coefficient axial du roulement (voir le tableau 3-4)
facteur de vitesse
Si La bague intérieure tourne par rapport à la direction de la charge, la
bague intérieure restant fixe, le facteur est Vk =1.
Dans le cas contraire, 1,05 ≥ V k > 1,00 .
Tableau 3-4-2 Coefficient X et Y
en tenant compte des conditions de rotation
Roulement à une rangée
d’éléments roulants
Butée supportant certaine
charge radiale
Type de
roulements
Fa
C0
Roulements
rigides à
billes sans
encoche de
remplissage
α =0
0,025
0,04
0,07
0,13
0,25
0,50
α
20°
Roulements
25°
à billes à
30°
contact
35°
oblique
40°
Roulements à rotule
sur billes
Roulements
démontables à billes
Roulements à rotule
sur rouleaux
Roulements à
rouleaux coniques
82
Fa
≤e
V k Fr
Roulement à deux rangées
d’éléments roulants ou deux
roulements à une rangée
d’éléments roulants montés
symétriquement
Fa
>e
V k Fr
X
1
1
1
1
1
1
X
1
1
1
1
1
Y
0
0
0
0
0
0
Y
0
0
0
0
0
X
0,56
0,56
0,56
0,56
0,56
0,56
X
0,43
0,41
0,39
0,37
0,35
Y
2,0
1,8
1,6
1,4
1,2
1,0
Y
1,00
0,87
0,76
0,66
0,57
1
0
0,4
0,4 cot α
1
0
0,5
1
0
1
0
Fa
≤e
V k Fr
X
1
1
1
1
1
1
X
1
1
1
1
1
Y
0
0
0
0
0
0
Y
1,09
0,92
0,78
0,66
0,55
Fa
>e
V k Fr
X
0,56
0,56
0,56
0,56
0,56
0,56
X
0,70
0,67
0,63
0,60
0,57
Y
2,0
1,8
1,6
1,4
1,2
1,0
Y
1,63
1,41
1,24
1,07
0,93
Facteur
e
0,65
0,65 cot α
0,22
0,24
0,27
0,31
0,37
0,44
e
0,57
0,68
0,80
0,95
1,14
1,5 tgα
-
-
-
0,2
1
0,45 cot α
0,67
0,67 cot α
1,5 tgα
1
0,45 cot α
0,67
0,67 cot α
1,5 tgα
1
0,42 cot α
2,5
-
0,4
0,4 cot α
0,4
0,4 cot α
ROULEMENTS
Si les charges sont variables en intensité aussi bien qu’en direction, la charge dynamique
équivalente est donnée par la relation :
⎛ L ( X ⋅ V ⋅ F + Y ⋅ F ) ρ dN ⎞
k
r
a
⎟
P=⎜
⎜
⎟
L
⎝0
⎠
1/ ρ
∫
Si la charge varie constamment, la charge dynamique équivalente est :
P=
1
( X ⋅Vk Fr + Y ⋅ Fa )min + 2 ( X ⋅V k Fr + Y ⋅ Fa )max
3
3
avec :
L
N
N
L
P
Fr
Fa
α
X
Y
ρ
Vk
2-3-5
durée de roulement (en nombre de cycle)
millions des tours par un cycle
fraction utilisée de la capacité de résistance du roulement à la fatique
charge dynamique équivalente
composant radial de la charge réelle
composant axial de la charge réelle
angle du contact
coefficient radial du roulement (voir le tableau 3-4)
coefficient axial du roulement (voir le tableau 3-4)
exposant qui est fonction du contact entre les pistes et les éléments
roulants
ρ = 3 pour les roulements à billes ; ρ = 10 / 3 pour les roulements à
rouleaux
facteur de vitesse
Si La bague intérieure tourne par rapport à la direction de la charge, la
bague intérieure restant fixe, le facteur est, Vk =1.
Dans le cas contraire, 1,05 ≥ V k > 1,00 .
Charge dynamique équivalente moyenne Pm (si les charges sont variables en fonction
du temps) :
Si les charges ou les vitesses de rotations sont périodiques suivant une variable, la charge
dynamique équivalente moyenne Pm est :
⎛ L ( X ⋅ F + Y ⋅ F ) ρ dN ⎞
r
a
⎟
Pm = ⎜
⎜
⎟
N
⎝0
⎠
1/ ρ
∫
avec :
N
millions de tours par un cycle
83
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
N
L
X
Y
ρ
1/
fraction utilisée de la capacité de résistance du roulement à la fatigue
coefficient radial du roulement (voir le tableau 3-4)
coefficient axial du roulement (voir le tableau 3-4)
exposant qui est en fonction du contact entre les pistes et les éléments
roulants
ρ = 3 pour les roulements à billes ; ρ = 10 / 3 pour les roulements à
rouleaux.
Les charges s’appliquent aux roulements suivant l’ordre de P1 – P2 – P3 - …
correspondant aux vitesses de rotations n1 – n2 – n3 - ... et suivant les durées de temps t1
– t2 – t3 - ...
P/N
P1
Pm
P3
P2
N1
N2
N3
N
Figure 3-2 Charges équivalentes variables (1)
La charge dynamique équivalente moyenne Pm est :
⎛ P ρ n t + P2 ρ n 2 t 2 + P3 ρ n3 t 3 + ... ⎞
⎟
Pm = ⎜ 1 1 1
⎜
⎟
N
⎝
⎠
1/ ρ
avec :
N
n1
t1
ρ
2/
N = n1t1 + n 2 t 2 + n3 t 3 + ...
vitesse de rotation correspondant à la charge P1
temps pendant lequel la charge P1 s’applique.
exposant qui est en fonction du contact entre les pistes et les éléments
roulants
ρ = 3 pour les roulements à billes, ρ = 10 / 3 pour les roulements à
rouleaux.
Les vitesses de rotation restent constantes. Les charges dynamiques équivalentes varient
constamment entre Pmin et Pmax.
La charge dynamique équivalente moyenne Pm est :
Pm =
84
1
( Pmin + 2 Pmax )
3
ROULEMENTS
avec :
Pmax
Pmin
charge dynamique équivalente maximum
charge dynamique équivalente minimum
P/N
Pmax
Pm
Pmin
t
Figure 3-2 Charges équivalentes variables (2)
3/
Les roulements supportent une charge constante F1 (ex : les poids de pièces tournantes) et
une autre charge F2 avec les valeurs constantes et les directions variables (ex : la force
centrifuge).
F1
F2
Figure 3-2 Charges équivalentes variables (3)
La charge dynamique équivalente moyennes Pm est :
Pm = φ m ( F1 + F2 )
φ m est une fonction de
F1
. Nous déterminons φ m avec la figure 3-3.
F1 + F2
φm
1,0
0,9
0,8
0,7
F1
F1 + F2
0,1
0,3
0,5
0,7
0,9
Figure 3-3 Fonction φ m
85
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2-3-6
-
Charge équivalente statique P0 :
Charge équivalente pour les roulements au repos P0 (charge équivalente statique) :
La charge équivalente pour les roulements au repos est une charge équivalente statique.
La charge équivalente statique est calculée par la formule suivante :
P0 = X 0 Fr + Y0 Fa
avec :
P0
Fr
Fa
X0
Y0
charge équivalente statique
composant radial de la charge statique maximale
composant axial de la charge statique maximale
coefficient radial statique du roulement (voir le tableau 3-5)
coefficient axial statique du roulement (voir le tableau 3-5)
Tableau 3-5 Coefficient X0 et Y0
Type de roulement
Roulements rigides à
billes sans encoche
de remplissage
Roulements à billes à
contact oblique
Roulement à rotule
sur billes
Roulement à rotule
sur les rouleaux et
roulements à
rouleaux coniques
86
Angle
du
contact
Roulement à une rangée
d’éléments roulants
Roulements à deux
rangées d’éléments
roulants
α
X0
Y0
X0
Y0
α = 0°
0,6
0,5
0,6
0,5
α
α
α
α
α
0,5
0,5
0,5
0,5
0,5
0,42
0,38
0,33
0,29
0,26
1
1
1
1
1
0,84
0,76
0,66
0,58
0,52
-
0,5
0,22 cot α
1
0,44 cot α
α ≠ 0°
0,5
0,22 cot α
1
0,44 cot α
= 20°
= 25°
= 30°
= 35°
= 40°
ROULEMENTS
-
Charge axiale équivalente pour les butées P0 :
Si l’angle du contact des butées est inférieur à 90°, les butées peuvent donc supporter
certaines charges radiales. Le rapport entre leurs capacités de charge statique radiale et
axiale est égal à Y0. La charge équivalente axiale statique est :
Pa 0 = 2,3Fr tgα + Fa
avec :
Pa0
α
Fr
Fa
charge équivalente axiale statique
angle du contact
composant radial de la charge statique maximale
composant axial de la charge statique maximale
Pour les butées à simple effet, cette formule n’est plus exacte si Fr > 0,44 Fa cot α . Fr ne
doit pas dépasser 0,67 Fa cot α .
Si une butée au repos doit supporter une charge axiale excentrée, nous devons calculer la
charge équivalente axiale statique.
2-4 Charge des roulements à contact oblique :
2-4-1
Centres des charges :
o
Roulement à billes
à contact oblique
o
Roulement à rouleaux
coniques
Figure 3-4 Centres des charges
2-4-2
Efforts intérieurs axiaux :
Lorsque les roulements à contact oblique supportent des charges radiales, ils produisent
des efforts intérieurs axiaux supplémentaires.
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
-
Pour les roulements à billes à contact oblique, l’effort intérieur axial supplémentaire est :
S = e ⋅ Fr
avec :
e
Fr
-
facteur (voir le tableau 3-4)
charge radiale
Pour roulement à rouleaux coniques, l’effort intérieur axial supplémentaire est :
S=
Fr
2Y
avec :
Fr
Y
2-4-3
charge radiale
coefficient axial (voir le tableau 3-4 en supposant V k = 1 )
Efforts axiaux pour les roulements coniques à deux rangées :
1/ Deux rangées disposées normales :
o2 S2 S1 o1
Fr2
Fa
Fr1
Figure 3-5 Deux rangées disposées normales
- Si S1 + Fa > S 2 les efforts axiaux sur les roulements sont :
Fa1 = S1
Fa 2 = S1 + Fa
- Si S1 + Fa < S 2 les efforts axiaux sur les roulements sont :
Fa1 = S 2 − Fa
Fa 2 = S 2
ROULEMENTS
2/ Deux rangées disposées inverses :
S1
o1
Fa
o2
Fr1
S2
Fr2
Figure 3-6 Deux rangées disposées inverses
- Si S1 + Fa > S 2 les efforts axiaux sur les roulements sont :
Fa1 = Fa + S1
Fa 2 = S1
- Si S1 + Fa < S 2 les efforts axiaux sur les roulements sont :
Fa1 = S 2
Fa 2 = S 2 − Fa
Si la direction de la force axiale Fa est à l’inverse des figures, nous avons besoin de charger
-Fa au lieu de Fa.
2-5
Précharge des roulements :
Dans les montages de roulements nous devons prévoir un jeu de fonctionnement qui
s’obtient par les applications d’une précharge. Le jeu peut être positif ou négatif selon les
applications. Dans la majorité des cas le jeu doit être positif.
La précharge peut être radiale ou axiale selon le type de roulement.
Les effets de la précharge sont :
*
*
*
*
*
Augmenter la rigidité de roulement.
Augmenter la durée de vie pour un jeu, que nous choisissons dans la courbe de
la durée en fonction du jeu.
Compenser l’usure et le « tassement ».
Guidage plus précis de l’arbre.
Diminution du bruit de fonctionnement.
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Détermination de la précharge :
La précharge peut être exprimée comme un effort ou comme une distance ; ou comme un
couple de frottement dans le roulement, mais l’effort est la spécification première.
La précharge appropriée, à la température de fonctionnement, dépend de la charge
appliquée au roulement. Les roulements à contact oblique peuvent supporter des charges
radiales et axiales. Toutes charges radiales donnent naissance à une poussée axiale
induite. L’effort axial produit dans le roulement sera :
- Pour les roulements à billes à contact oblique :
Fa = eF r
- Pour les roulements à rouleaux coniques :
Fa = 1,5 ⋅F r / Y
avec :
Fr
e
charge radiale appliquée
facteur (voir le tableau 3-4-1)
Pour les roulements isolés nous pouvons utiliser la même formule, mais il faut vérifier la
charge de base. Si la force extérieure est faible, le nombre des éléments roulants
supportant la charge sera moindre et la capacité de charge du roulement sera réduite.
La précharge dépend aussi de la rigidité du montage, qui comprend; la déformation
totale de roulement ; la déformation élastique des roulements ; l’élasticité de l’arbre et du
logement ; les ajustements des bagues et la déformation élastique de tous les autres
composants du champ de force.
La déformation élastique axiale et radiale d’un roulement dépend de sa conception
interne : des conditions de contact ; du nombre et du diamètre des éléments roulants et de
l’angle de contact.
90
ROULEMENTS
III
TYPE DE ROULEMENTS ET LEURS CHARGES SUPPORTÉES
3-1
Généralité :
3-1-1
Charge minimale Fim,:
Lorsque les roulements fonctionnent à vitesse élevée, les forces d’inertie agissant sur les
billes (ou les rouleaux) et la cage et le frottement dans le lubrifiant peuvent avoir une
influence défavorable sur les conditions de rotation du roulement et des mouvements de
glissement nuisible entre billes (ou rouleaux) et chemins.
Tous les roulements doivent d’être soumis à une charge minimale, notée Fim, , pour
fonctionner de façon satisfaisante
3-1-2
Durée nominale L : (voir ce chapitre 4-1)
C’est la durée atteinte ou dépassée par 90 % des roulements apparemment identiques et
en nombre suffisant fonctionnant dans les mêmes conditions.
Dans le type considéré et pour la durée de vie désirée nous rechercherons le roulement
qui présente la capacité de charge dynamique C supérieur à celle calculée. Nous pouvons
aussi après avoir choisi un roulement calculer sa durée de vie nominale sous charge
équivalente P.
3-1-3
Comment choisir le type de roulement (voir ce chapitre V) :
Le choix d’un roulement se fait suivant en fonction des critiques de:
-
la nature des efforts à encaisser : (intensité, direction ...)
. Charge radiale : chaque roulement encaisse sa charge radiale sauf les butées et les
roulements à aiguilles.
. Charge axiale : en général, elle est encaissée par le roulement dit fixe ou la butée. Pour les
roulements à rouleaux coniques ou les roulements à contact oblique, les
efforts radiaux induisent une force axiale supplémentaire et les deux
roulements se partagent l’effort axial.
-
les conditions d’utilisation (lubrification, nature du montage, fonctionnement avec
chocs…)
-
la vitesse de rotation maximale à ne pas dépasser
-
l’encombrement dimensionnel à respecter
91
Tableau 3-6-1
Type de
roulements
Figure
1. Roulements
rigides à billes
à une rangée
Roulements rigides à billes à une rangée
Charge radiale mini
Frm
en N
⎛νn ⎞
Frm = k r ⎜
⎟
⎝ 1000 ⎠
d D
Symbole :
Avantage : Grande
capacité de charge dans le
sens axial et radial.
Peuvent être préférés aux
butées à vitesses élevées.
Inconvénient : Rigide,
donc exige un parallélisme
rigoureux entre l’arbre et
le logement.
Utilisation : grandes
vitesses ; boite de vitesse
arbres courts rigides…
2/3
⎛ dm ⎞
⎜⎜
⎟⎟
⎝ 100 ⎠
2
Charge dynamique
équivalente P
en N
- Pour les roulements montés
séparément ou par paire selon
disposition en T :
Charge statique équivalente
P0
en N
- Pour les roulements montés
séparément ou par paire selon
disposition en T :
Frm charge radiale minimale en N Si F / F ≤ e
P0 = 0,6 Fr + 0,5Fa
P = Fr
a
r
kr facteur de charge radiale
P = XFr + YFa
Si Fa / Fr > e
ν
viscosité de l’huile à la
- Pour les roulements montés par
température de
2
- Pour les roulements montés par paire disposition en 0 ou en X :
fonctionnement en mm /s
paire disposition en 0 ou en X :
n
vitesse de rotation tr/min
dm diamètre moyen du roulement
P0 = Fr + 1,7 Fa
P = Fr + Y1 Fa
Si Fa / Fr ≤ e
d m = 0,5 ⋅ (d + D )
Si Fa / Fr > e
kr facteur de charge radiale
P = 0,75 Fr + Y2 Fa
Série
Série 618
Série 619, 160
Série 60,161 et
162
Série 63
Série 64
Série 42
Série 43
Facteur
kr
15
20
25
30
35
50
60
Valeur de X et Y
Fa
≤e
Fr
X
Y
0 ,025
1,00
0,00
0,04
1,00
0,00
0,07
1,00
0,00
0,13
1,00
0,00
0,25
1,00
0,00
0,50
1,00
0,00
Fa
>e
Fr
X
Y
0,56
2,00
0,56
1,80
0,56
1,60
0,56
1,40
0,56
1,20
0,56
1,00
0,22
0,24
0,27
0,31
0,37
0,44
Fa/C0
e
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3-1 Types de roulements et les charges supportées : (réf : SKF « Catalogue général »)
Tableau 3-6-2
Roulements rigides à billes à une rangée (1)
Série 00
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
huile
Statique Dynamique graisse
C
C0
D
B
15
17
20
25
30
32
35
42
47
55
8
8
8
8
9
224
250
305
365
585
400
430
500
560
865
22
19
18
14
12
28
24
22
17
15
35
40
45
50
62
68
75
80
9
9
10
10
695
780
930
1000
950
1020
1200
1250
10
9,5
9,0
8,5
13
12
11
10
55
60
65
70
75
90
95
100
110
115
11
11
11
13
13
1220
1320
1460
1500
2000
1500
1530
1630
2160
2200
7,5
6,7
6,3
6,0
5,6
9,0
8,0
7,5
7,0
6,7
80
85
90
100
110
125
130
140
150
170
14
14
16
16
19
2360
2500
2900
3250
4250
2550
2600
3200
3400
4400
5,3
5,0
4,8
4,3
3,8
6,3
6,0
5,6
5,0
4,5
d
D
B
10
12
15
17
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
100
110
120
130
140
30
32
35
40
47
52
62
72
80
85
90
100
110
120
125
130
140
150
160
180
200
215
230
250
09
10
11
12
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
28
30
34
38
40
40
42
ROULEMENTS
d
Série 02
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
Statique Dynamique graisse
huile
C0
C
224
390
24
30
310
530
22
28
355
600
19
24
450
735
17
20
620
980
15
18
695
1080
12
15
1000
1500
10
13
1370
1960
9,0
11
1660
2360
8,5
10
1860
2550
7,5
9,0
1960
2700
7,0
8,5
2500
3350
6,3
7,5
2800
3650
6,0
7,0
3400
4300
5,3
6,3
3750
4750
5,0
6,0
4050
5100
4,8
5,6
4500
5600
4,5
5,3
5300
6400
4,3
5,0
6100
7350
3,8
4,5
6800
9500
3,4
4,0
10000
11200
3,0
3,6
10000
11200
2,8
3,4
11200
12000
2,6
3,2
12200
12700
2,4
3,0
93
d
D
B
10
12
15
17
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
110
35
37
42
47
52
62
72
80
90
100
110
120
130
140
150
160
170
180
190
200
215
240
11
12
13
14
15
17
19
21
23
25
27
29
31
33
35
37
39
41
43
45
47
50
Roulements rigides à billes à une rangée (2)
Série 03
Vitesse =
Charge de base
n*1000
daN
Statique Dynamique graisse
huile
C0
C
375
465
540
655
780
1140
1460
1800
2240
3000
3600
4150
4800
5600
6300
7200
8000
9000
9800
11000
13200
16600
620
750
880
1040
1220
1730
2160
2550
3150
4050
4750
5500
6300
7100
8000
8650
9500
10200
11000
11800
13400
15600
20
19
17
16
13
11
9,0
8,5
7,5
6,7
6,3
5,6
5,0
4,8
4,5
4,3
3,8
3,6
3,4
3,2
3,0
2,6
26
24
20
19
16
14
11
10
9,0
8,0
7,5
6,7
6,0
5,6
5,3
5,0
4,5
4,3
4,0
3,8
3,6
3,2
Série 04
Vitesse =
Charge de base
n*1000
daN
Statique Dynamique graisse
huile
C0
C
d
D
B
17
20
62
72
17
19
1180
1660
1760
2360
12
10
15
13
25
30
80
90
21
23
1960
2400
2750
3350
9,0
8,5
11
10
35
40
100
110
25
27
3100
3650
4250
4900
7,0
6,7
8,5
8,0
45
50
120
130
29
31
4550
5200
5850
6700
6,0
5,3
7,0
6,3
55
60
140
150
33
35
6300
6950
7650
8300
5,0
4,8
6,0
5,6
65
70
160
180
37
42
7800
10400
9150
11000
4,5
3,8
5,3
4,5
75
190
45
11400
11800
3,6
4,3
-
-
-
-
-
-
-
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
94
Tableau 3-6-3
Tableau 3-7-1 Roulements à rotule sur deux rangées de billes
Figure
Type de
roulements
Charge radiale mini
Frm
en N
C1
2. Roulements à
rotule sur
deux rangées
de billes
Symbole :
Charge statique
équivalente P0
en N
La charge minimale radiale :
⎛νn ⎞
Frm = k r ⎜
⎟
⎝ 1000 ⎠
D
Charge dynamique
équivalente P
en N
d
2/3
⎛ dm ⎞
⎜⎜
⎟⎟
⎝ 100 ⎠
2
avec :
Frm charge radiale minimale en
N
ν
viscosité de l’huile à la
température de
fonctionnement en mm2/s
n
vitesse de rotation tr/min
dm diamètre moyen du
roulement
P = Fr + Y1 Fa
P0 = 0,6 Fr + 0,5Fa
Si Fa / Fr > e
P = 0,65 Fr + Y2 Fa
La valeur du coefficient
Les valeurs du coefficient e, Y0 pour chaque
Y1 et Y2 pour chaque
roulement est donnée
roulement sont données dans dans le tableau 3-5
le tableau suivent.
ROULEMENTS
Généralité : La bague extérieure à un
chemin sphérique.
Avantages : La bague intérieure et le
d m = 0,5 ⋅ (d + D )
jeu de billes peuvent osciller autour
kr facteur de charge radiale
du centre du roulement (quelques
degrés). Recommander lorsque le
Série de roulements
kr
parallélisme arbre – logement est
difficile à assurer.
Série 32
80
Inconvénients : Le contact billes
Série 32A
60
/chemin est moins bon que dans un
roulement rigide.
Série 32E
90
Utilisation : Dans les cas où prévoit
une flexion de l’arbre. Ou dans les
Série 33
95
cas de parallélisme non assuré.
Série 33A
70
Paliers de transmissions.
Série 33E
110
Si Fa / Fr ≤ e
P = XFr + YFa
Série de
dimensions
Série de
diamètres
Fa
≤e
Fr
10
->
17
40
->
45
30
->
35
22
50
->
60
65
->
110
10
->
20
25
->
35
2,0
2,3
2,9
2,7
3,4
3,6
1,3
1,7
0,65
3,1
40
->
45
03
50
->
65
70
->
85
15
->
17
2,0
23
30
->
45
20
->
25
50
->
85
15
->
17
2,3
2,4
1,8
0,65
2,2
25
->
50
55
->
80
1
1
1
1
X
Y
e
20
->
25
X
Y
Fa
>e
Fr
02 et 12
2,5
2,8
1,2
0,65
1,5
1,6
0,65
3,6
4,2
4,5
5,2
5,6
2,0
2,6
3,1
3,5
3,8
2,8
3,4
3,9
4,5
1,9
2,3
2,5
0,31 0,27
0,23
0,21
0,19
0,17
0,5
0,37
0,31
0,28
0,26
0,34
0,29
0,25
0,23
0,52
0,43
0,39
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
96
Tableau 3-7-2 Valeurs des coefficients Y1 et Y2
pour les roulements à rotule sur deux rangées de billes
Tableau 3-7-3 Roulements à rotule sur deux rangées de billes
Série 22
Série 12
D
B
10
12
15
17
20
25
30
35
40
45
50
30
32
35
40
47
52
62
72
80
85
90
9
10
11
12
14
15
16
17
18
19
20
55
60
65
70
75
80
85
90
100
100
110
120
125
130
140
150
160
180
21
22
23
24
25
26
28
30
34
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
huile
Statique Dynamique graisse
C
C0
137
415
24
30
150
475
22
28
204
570
19
24
240
600
18
22
315
765
15
18
400
930
13
16
560
1200
10
13
630
1200
9,0
11
800
1460
8,5
10
900
1660
7,5
9,0
1000
1730
7,0
8,5
1250
1430
1560
1730
1960
2160
2600
2900
3550
2040
2320
2360
2650
2900
3050
3750
4300
5300
6,3
5,6
5,3
5,0
4,8
4,5
4,0
3,8
3,4
7,5
6,7
6,3
6,0
5,6
5,3
4,8
4,5
4,0
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
Statique Dynamique graisse
huile
C0
C
176
560
22
28
196
570
20
26
212
585
18
22
275
750
17
20
380
965
14
17
d
D
B
10
12
15
17
20
30
32
35
40
47
14
14
14
16
18
25
30
35
40
45
52
62
72
80
85
18
20
23
23
23
415
550
780
900
1000
965
1180
1660
1730
1760
11
9,5
8,5
7,5
7,0
14
12
10
9,0
8,5
50
55
60
65
70
90
100
110
120
125
23
25
31
31
31
1050
1250
1560
2000
2120
1760
2040
2600
3350
3400
6,3
6,0
5,3
5,0
4,8
7,5
7,0
6,3
6,0
5,6
75
80
85
130
140
150
31
2,0
2,0
2200
2450
2900
3400
3750
4500
4,5
4,0
3,8
5,3
4,8
4,5
ROULEMENTS
d
97
Série 23
Série 03
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
huile
Statique Dynamique graisse
C0
C
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
Statique Dynamique graisse
huile
C0
C
d
D
B
18
16
15
17
42
47
13
14
265
365
735
965
17
14
20
17
11
9,5
14
12
20
25
52
62
15
17
390
585
965
1370
12
9,5
15
12
2400
3000
8,5
7,0
10
8,5
30
35
72
80
19
21
750
950
1630
1930
9,0
7,5
11
9,0
1560
1930
3450
4150
6,3
5,6
7,5
6,7
40
45
90
100
23
25
1180
1530
2280
2900
6,7
6,3
8,0
7,5
40
43
2360
2800
4900
5700
5,3
4,8
6,3
5,6
50
55
110
120
27
29
1700
2160
3350
3900
5,6
5,0
6,7
6,0
130
140
46
48
3250
3800
6700
7360
4,5
4,0
5,3
4,8
60
65
130
140
31
33
2550
2800
4400
4750
4,5
4,3
5,3
5,0
150
160
170
51
55
58
4400
5100
5700
8300
9300
10400
3,8
3,4
3,2
4,5
4,0
3,8
70
75
80
150
160
170
35
37
39
3400
3650
4050
5700
6100
6800
4,0
3,8
3,6
4,8
4,5
4,3
d
D
B
15
17
42
47
17
19
325
405
915
1100
15
13
20
25
52
62
21
24
540
750
1370
1860
30
35
72
80
25
31
1000
1290
40
45
90
100
33
36
50
55
110
120
60
65
70
75
80
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
98
Tableau 3-7-4 Roulements à rotule sur deux rangées de billes
Tableau 3-8-1 Roulements à billes à contact oblique à une rangée
Type de
roulements
3-1-1.
Roulements
à billes à
contact
oblique
à une rangée
Symbole :
Figure
d D
Charge statique équivalente
Charge dynamique
Charge radiale mini
P0 en N
équivalente P
en N
Frm en N
La charge minimale requise à
- Pour les roulements
- Pour les roulements
appliquer aux roulements montés
exécution B et BE montées exécution B et BE montées
séparément ou par paire selon
séparément ou par paire
séparément ou par paire
disposition en T, dans de tels cas elle selon disposition en T :
selon disposition en T :
peut être tirée de
P = Fr
Si Fa / Fr ≤ 1,14
Fam
C ⎛ n dm ⎞
= k a 0 ⎜⎜
⎟
1000 ⎝ 100000 ⎟⎠
2
Si Fa / Fr > 1,14
P = 0,35 Fr + 0,57 Fa
Pour les paires de roulements
disposées en 0 ou en X :
Généralités : Ces roulements
sont en général montés par
paires en opposition. Les
bagues extérieures et
intérieures doivent être fixées
latéralement. L’angle de
contact est de 40°. Les
chemins de roulements sont
décalés l’un par rapport à
l’autre.
2/3
⎛ dm ⎞
⎟⎟
⎜⎜
⎝ 100 ⎠
2
Fam charge axiale minimale en N
Frm charge radiale minimale en N
C0 charge statique de base,
respectivement pour roulement
isolé et paire de roulements en N
kr facteur de charge radiale
ν
viscosité de l’huile à la
température de fonctionnement
en mm2/s
n
vitesse de rotation tr/min
dm diamètre moyen du roulement
d m = 0,5 ⋅ (d + D )
Facteur de charge axiale ka
Facteur de charge radiale kr
- Pour les roulements
montés par paire
disposition en 0 ou en X :
Si Fa / Fr ≤ 1,14
- Pour les roulements montés
par paire disposition en 0 ou
en X :
P0 = Fr + 0,52 Fa
P = Fr + 0,55 Fa
Si Fa / Fr > 1,14
P = 0,57 Fr + 0,93Fa
Fa et Fr sont la charge
axiale et la charge radiale,
agissant sur la paire de
roulements
Série 72 BE
Série 72 B
1,4
1,2
95
80
Fa et Fr sont la charge axiale
et la charge radiale, agissant
sur la paire de roulements
Série 73 BE
1,6
100
Série 73 B
1,4
90
ROULEMENTS
Avantages : le contact
bille/chemin permet une
charge axiale importante.
Inconvénients : Le montage
par paire est rigide donc
sensible aux alignements.
⎛νn ⎞
Frm = k r ⎜
⎟
⎝ 1000 ⎠
P0 = 0,5Fr + 0,26 Fa
Série 02
d
D
B
10
12
15
17
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
110
30
32
35
40
47
52
62
72
80
85
90
100
110
120
125
130
140
150
160
170
180
200
9
10
11
12
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
28
30
32
34
38
Série 03
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
huile
Statique Dynamique graisse
C
C0
212
305
365
465
640
765
1100
1500
1860
2120
2320
2900
3600
4250
4650
4900
5600
6400
7500
8650
9150
11400
380
540
620
765
1020
1140
1560
2080
2450
2750
2850
3600
4300
4900
5300
5500
6200
6950
8150
9300
10000
11800
19
17
16
14
11
9,5
8,5
7,5
6,7
6,3
5,6
5,3
4,8
4,3
4,3
4,0
3,6
3,4
3,2
3,0
2,8
2,4
28
24
22
19
16
14
12
10
9,0
8,5
7,5
7,0
6,3
5,6
5,6
5,3
4,8
4,5
4,3
4,0
3,8
3,4
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
Statique Dynamique graisse
huile
C0
C
d
D
B
15
17
20
25
30
42
47
52
62
72
13
14
15
17
19
530
710
815
1220
1660
900
1140
1340
1900
2400
14
12
10
8,5
7,5
19
17
15
12
10
35
40
45
50
55
80
90
100
110
120
21
23
25
27
29
2000
2500
3350
4000
4650
2800
3450
4500
5200
6100
7,0
6,3
5,6
5,0
4,5
9,5
8,5
7,5
6,7
6,0
60
65
70
75
80
130
140
150
160
170
31
33
35
37
39
5400
6200
7200
8000
9000
6950
7800
8800
9650
10400
4,3
4,0
3,6
3,4
3,2
5,6
5,3
4,8
4,5
4,3
85
90
100
110
180
190
215
240
41
43
47
50
10000
11200
15000
19000
11200
12000
14600
17300
3,0
2,8
2,4
2,0
4,0
3,8
3,4
3,0
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
100
Tableau 3-8-2 Roulements à billes à contact oblique à une rangée
Tableau 3-9-1 Roulements à billes à contact oblique à une rangée
Montage par paire
Type de
roulements
3-1-2.
Roulements
à billes à
contact
oblique
à une rangée
Montage
par paire
Généralités :
Disposition en O
Disposition en X
Disposition en T
Ces roulements sont en
général montés par paires
en opposition. Les bagues
extérieures et intérieures
doivent être fixées
latéralement. L’angle de
contact est de 40°.
Les charges de base
s’entendent pour une paire
de roulements.
Avantages : le contact
bille/chemin permet une
charge axiale importante.
P = XFr + YFa
Montages
Fa / Fr ≤ 1,14
Fa / Fr > 1,14
X
Y
X
Y
Disposition en T
1
0
0,35
0,57
Disposition en O et X
1
0,55
0,57
0,93
ROULEMENTS
Inconvénients : Le
montage par paire est
rigide donc sensible aux
alignements.
Série 02
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
huile
Statique Dynamique graisse
C0
C
730
1000
12
17
930
1250
10
15
1280
1660
9,0
13
1530
1830
8,0
11
2200
2550
7,0
9,5
Série 03
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
Statique Dynamique graisse
huile
C0
C
1420
1860
9,5
14
1630
2160
8,5
12
2450
3050
7,5
10
3320
3800
6,3
8,5
4000
4550
5,6
7,5
d
D
B
17
20
25
30
35
40
47
52
62
72
12
14
15
16
17
8,0
7,0
6,7
6,0
5,6
40
45
50
55
60
80
85
90
100
110
18
19
20
21
22
5000
6700
8000
9300
10800
5600
7200
8500
9300
11200
5,5
4,5
4,0
3,6
3,4
6,7
6,0
5,3
4,8
4,5
3,8
3,4
3,2
3,2
2,8
5,0
4,5
4,3
4,3
3,8
65
70
75
80
85
120
125
130
140
150
23
24
25
26
28
12400
14400
16000
18000
20000
12700
14300
15300
16600
18000
3,2
2,8
2,6
2,4
2,2
4,3
3,8
3,6
3,4
3,2
2,6
2,4
2,2
2,0
1,9
3,8
3,4
3,2
3,0
2,8
90
100
110
120
160
180
200
-
30
34
38
-
22400
30000
38000
41600
19300
23600
28000
29000
2,0
1,8
1,7
1,6
3,0
2,6
2,4
2,2
d
D
B
15
17
20
25
30
35
40
47
52
62
11
12
14
15
16
35
40
45
50
55
72
80
85
90
100
17
18
19
20
21
3000
3720
4240
4640
5800
3000
4000
4500
4650
5700
6,0
5,3
5,0
4,5
4,3
60
65
70
75
80
110
120
125
130
140
22
23
24
25
26
7200
8500
9300
9800
11200
6950
7800
8650
8800
10000
85
90
95
100
110
150
160
170
180
200
28
30
32
34
38
12800
15000
17300
18300
22800
11200
13200
15000
16300
19000
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
102
Tableau 3-9-2 Roulements à billes à contact oblique à une rangée
Montage par paire
Tableau 3-10-1 Roulements à deux rangées de billes à contact oblique
Type de
roulements
Figure
3-2. Roulements
à deux
rangées de
billes à
contact
oblique
Charge radiale mini
Frm en N
La charge radiale minimale requise à
appliquer aux roulements à deux
rangées est
⎛νn ⎞
Frm = k r ⎜
⎟
⎝ 1000 ⎠
2/3
⎛ dm ⎞
⎟⎟
⎜⎜
⎝ 100 ⎠
Avantage :
Les roulements supportent
des charges axiales dans les
deux sens.
Inconvénients :
Les roulements exigent une
très bonne coaxialité de
l’alésage et de l’arbre.
Utilisation :
d m = 0,5 ⋅ (d + D )
facteur de charge radiale
Série de
roulements
Série 32
facteur de charge
radiale kr
80
Série 32 A
60
Série 32 E
90
Série
33
95
Série 33 A
70
Série 33 E
110
Si Fa / Fr ≤ 0,86
P = Fr + 0,73Fa
- Pour les roulements à deux
rangées de billes à contact
oblique avec un angle de
contact de 32°
P0 = Fr + 0,63Fa
Si Fa / Fr > 0,86
P = 0,62 Fr + 0,17 Fa
Fa et Fr sont la charge axiale et
la charge radiale, agissant sur
la paire de roulement
ROULEMENTS
Iles sont utilisées dans les
montages où les
déformations élastiques
doivent être faciles.
Frm charge radiale minimale en N
ν
viscosité de l’huile à la
température de fonctionnement
en mm2/s
n
vitesse de rotation tr/min
dm diamètre moyen du roulement
kr
Charge statique équivalente
P0 en N
2
avec :
Symbole :
Charge dynamique
équivalente P en N
Série 32
Série 33
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
huile
Statique Dynamique graisse
C0
C
450
720
16
22
550
815
15
20
550
815
13
18
800
1140
10
15
1090
1560
9,0
13
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
Statique Dynamique graisse
huile
C0
C
d
D
B
15
17
20
25
42
47
52
62
19,0
22,2
22,2
25,4
915
1270
1370
1960
1370
1900
1900
2600
10
9,5
8,5
7,5
15
14
12
10
11
9,5
8,0
7,5
6,7
30
35
40
45
50
72
80
90
100
110
30,2
34,9
36,5
39,7
44,4
2700
3550
4500
5500
7200
3450
4400
5400
6550
8000
6,3
5,6
5,0
4,5
4,0
8,5
7,5
6,7
6,0
5,3
4,6
4,3
3,8
3,6
3,2
6,3
5,6
5,0
4,8
4,3
55
60
65
70
75
120
130
140
150
160
49,2
54,0
58,7
63,5
68,3
7800
9500
11000
12700
13700
8650
10000
11600
13400
14000
3,6
3,4
3,2
2,8
2,6
4,8
4,5
4,3
3,8
3,6
3,2
2,8
2,6
2,4
2,0
4,3
3,8
3,6
3,4
3,0
80
85
90
100
170
180
190
215
68,3
73,0
73,0
82,6
15600
17600
20800
26000
16000
17600
20000
23200
2,4
2,2
2,0
1,8
3,4
3,2
3,0
2,6
d
D
B
10
12
15
17
20
30
32
35
40
47
14,3
15,9
15,9
17,5
20,6
25
30
35
40
45
52
62
72
80
85
20,6
23,8
27,0
30,2
30,2
1340
2000
2750
3200
3650
1700
2450
3350
3800
4050
8,0
7,0
6,0
5,6
5,0
50
55
60
65
70
90
100
110
120
125
30,2
33,3
36,5
38,1
39,7
4250
4800
6200
6800
6950
4650
5200
6400
6800
6800
75
80
85
90
100
130
140
150
160
180
41,3
44,4
49,2
52,4
60,3
7800
9500
10400
12500
15600
7500
9150
9800
11600
14400
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
104
Tableau 3-10-2 Roulements à billes à contact oblique à deux ranges
Tableau 3-11-1 Roulements à une rangée de rouleaux cylindriques
Type de
roulements
4-1.
Roulements
à une
rangée de
rouleaux
cylindriques
Symbole :
B
d D
Généralité : Ils permettent le
déplacement axial.
Avantage : Ils supportent des
charges axiales importantes. Ils
conviennent à des grandes
vitesses.
Inconvénients : Exigent une
bonne coaxialité entre l’arbre et
le logement.
Utilisation : Paliers pour
charges radiales importantes,
moteurs électriques,
turbocompresseurs...
Charge dynamique
équivalente P
en N
2
Quand
les
roulements
à
⎛
4 n ⎞ ⎛ dm ⎞
⎟⋅⎜
⎟
Frm = k r ⎜⎜ 6 +
rouleaux cylindriques sont
n r ⎟⎠ ⎜⎝ 100 ⎟⎠
⎝
utilisés comme paliers libres et
Frm charge radiale minimale soumis à des charges purement
en N
radiales, la charge dynamique
kr facteur de charge radiale équivalente est :
Série 10 : kr =10
Série 2,3 et 4 : kr =150
P = Fr
Série 22: kr =200
Si des roulements à rouleaux
Série 23 : kr =250
cylindriques avec épaulements
n
vitesse de rotation
sur les bagues intérieures et
en tr/min
extérieures sont utilisés, sur un
nr vitesse de base pour la l’arbre, axialement dans un
lubrification à l’huile
sens ou les deux, la charge
en tr/min
dynamique équivalente est :
dm diamètre moyen du
roulement
Si Fa / Fr ≤ e
P = Fr
d m = 0,5 ⋅ (d + D ) en mm
Si Fa / Fr > e
Coefficient k1 et k2
P = 0,92 Fr + YFa
Roulement exécution EC
e coefficient de calcul
1,5
1,0
k1
e=2 pour les roulements séries
0,15
0,10
k2
10, 2, 3 et 4
Autres roulements
e=3 pour les roulements séries
Charge radiale mini
Frm
en N
k1
0,5
0,3
k2
0,05
0,03
22 et 23
Y coefficient axial
Y=0,6 pour série 10,2, 3 et 4
Y=0,4 pour série 22 et 23
Charge axiale dynamique
Fa-adm en N
Les roulements avec
épaulements sur les bagues
intérieures et extérieures peuvent
supporter des charges axiales en
plus des charges radiales.
La valeur de la charge axiale
admissible ne dépend pas de la
résistance à la fatigue, il dépend
de la lubrification, de la
température de fonctionnement
et de la dissipation de la chaleur
hors du roulement.
La charge axiale admissible est :
Fa − adm =
k1C 0 10 4
− k 2 Fr
n ⋅ (d + D)
C0 charge statique de base en N
Fr composant radial en tr/min
n vitesse de rotation en tr/min
d diamètre d’alésage du
roulement en mm
D diamètre extérieur du
roulement en mm
k1 coefficient (voir à gauche)
k2 coefficient (voir à gauche)
105
ROULEMENTS
Ils existent en
différentes
versions
suivant la
position de
l’épaulement.
Figure
d
D
B
15
17
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
120
130
140
35
40
47
52
62
72
80
85
90
100
110
120
125
130
140
150
160
170
180
190
200
215
230
250
11
12
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
28
30
32
34
36
38
40
40
42
Série 02
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
huile
Statique Dynamique graisse
C
C0
425
815
19
24
520
980
17
20
735
1340
15
18
880
1530
12
15
1200
2040
10
13
1760
2900
9,0
11
2400
3800
8,5
10
2550
4000
7,5
9,0
2750
4250
7,0
8,5
3400
5100
6,3
7,5
4300
6200
5,6
6,7
5100
7200
5,3
6,3
5100
8800
5,0
6,0
6300
9650
4,8
5,6
6800
11000
4,5
5,3
7800
13400
4,3
5,0
10000
15000
3,8
4,5
11200
16000
3,6
4,3
12500
16000
3,4
4,0
13700
18300
3,2
3,8
16600
22000
3,0
3,6
18300
23600
2,8
3,4
20400
25500
2,6
3,2
23600
29000
2,4
3,0
d
D
B
15
17
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
95
100
105
110
120
130
140
47
52
62
72
80
90
100
110
120
130
140
150
160
170
180
190
200
215
225
240
260
280
300
14
15
17
19
21
23
25
27
29
31
33
35
37
39
41
43
45
47
49
50
55
58
62
Série 03
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
Statique Dynamique graisse
huile
C0
C
865
1560
14
17
1160
2040
12
15
1500
2600
9,5
12
2000
3400
8,5
10
2700
4300
8,0
9,5
3250
5100
6,7
8,0
4550
6950
6,3
7,5
5200
8000
5,6
6,7
6700
10000
5,0
6,0
7650
11200
4,8
5,6
8500
12500
4,5
5,3
10200
14600
4,0
4,8
12500
17600
3,8
4,5
12500
17600
3,6
4,3
14600
20400
3,4
4,0
16000
22000
3,2
3,8
19000
25000
3,0
3,6
22000
29000
2,8
3,4
25500
33500
2,6
3,2
29000
37500
2,4
3,0
34000
44000
2,2
2,8
40500
51000
2,0
2,8
45500
57000
1,9
2,4
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
106
Tableau 3-11-2 Roulements à une rangée de rouleaux cylindriques
Tableau 3-11-3 Roulements à une rangée de rouleaux cylindriques
Série 23
Vitesse =
Charge de base
n*1000
daN
Statique Dynamique graisse
huile
C0
C
Série 04
Vitesse =
Charge de base
n*1000
daN
Statique Dynamique graisse
huile
C0
C
D
B
14
11
9,5
30
90
23
3400
5500
7,5
9,0
7,0
6,3
5,6
8,5
7,5
6,7
35
40
45
100
110
120
25
27
29
4400
5700
6950
6800
8800
10400
6,7
6,0
5,6
8,0
7,0
6,7
11000
13400
15300
5,0
4,8
4,3
6,0
5,6
5,0
50
55
60
130
140
150
31
33
35
8650
8650
10600
12700
12900
15300
5,0
4,8
4,3
6,0
5,6
5,0
12900
16000
20000
17300
20400
25000
4,0
3,8
3,4
4,8
4,5
4,0
65
70
75
160
180
190
37
42
45
12700
16300
17300
18000
22400
24000
4,0
3,6
3,4
4,8
4,3
4,0
20000
22800
24000
30000
35500
25000
28500
30000
36000
42500
3,2
3,0
2,8
2,6
2,4
3,8
3,6
3,4
3,2
3,0
80
85
90
95
100
200
210
225
240
250
48
52
54
55
58
20000
22800
26000
28000
32000
27500
31000
34500
37500
41500
3,2
3,0
2,6
2,6
2,4
3,8
3,6
3,4
3,2
3,0
D
B
20
25
30
52
62
72
21
24
27
1860
2450
2900
2900
3800
4550
11
9,0
8,0
35
40
45
80
90
100
31
33
36
3800
5100
6700
5700
7300
9500
50
55
60
110
120
130
40
43
46
8000
9800
11400
65
70
75
140
150
160
48
51
55
80
85
90
95
100
170
180
190
200
215
58
60
64
67
73
107
ROULEMENTS
d
d
Type de
roulements
Figure
Charge radiale mini
Frm
en N
B
4-2.
Roulements
à deux
rangées de
rouleaux
cylindriques
d D
Caractéristique : Les
roulements peuvent être à
alésage cylindrique ou
conique.
Avantage : Offrent une
grande capacité de charge
radiale pour un
encombrement minimum.
Inconvénients : Ne
supportent aucun effort
axial.
Charge dynamique équivalente
P
en N
Quand les roulements à rouleaux
cylindriques sont utilisés comme
des paliers libres et soumis à des
charges purement radiales, la
charge dynamique équivalente
est :
Charge axiale dynamique
Fa-adm
en N
2
Les
roulements
avec
⎛
4 n ⎞ ⎛ dm ⎞
⎟⎟ ⋅ ⎜⎜
⎟⎟
Frm = k r ⎜⎜ 6 +
épaulements sur les bagues
n r ⎠ ⎝ 100 ⎠
⎝
intérieures et extérieures peuvent
supporter des charges axiales en
avec :
plus des charges radiales.
Frm charge radiale minimale
La valeur de la charge axiale
en N
P = Fr
admissible ne dépend pas de la
n
vitesse de rotation en
résistance à la fatigue, il dépend
tr/min
de la lubrification, de la
Si les roulements à rouleaux
nr vitesse de base pour la
cylindriques avec épaulements sur température de fonctionnement
lubrification à l’huile
les bagues intérieure et extérieure et la dissipation de la chaleur
en tr/min sont utilisés pour l’arbre
hors du roulement.
dm diamètre moyen du
La charge axiale admissible est :
axialement dans un sens ou le
roulement
deux, la charge dynamique
d m = 0,5 ⋅ (d + D )
k1C 0 10 4
équivalente est :
F
=
− k 2 Fr
a
−
adm
en mm
n ⋅ (d + D)
kr facteur de charge radiale Si F / F ≤ e
P = Fr
a
r
Si Fa / Fr > e
C0 charge statique de base en N
Série
facteur de
Fr composant radial en tr/min
P = 0,92 Fr + YFa
charge radiale
n vitesse de rotation en tr/min
kr
d diamètre d’alésage du
e coefficient de calcul
Série 10
100
roulement en mm
e=2 pour roulement séries 10, 2, 3
Série 2, 3, 4
150
D
diamètre
extérieur du
et 4
roulement en mm
e=3 pour roulements séries 22 et
Série 22
200
coefficient (voir le cas 4-1)
k
1
23
Série 23
250
k2 coefficient (voir le cas 4-1)
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
108
Tableau 3-12-1 Roulements à deux rangées de rouleaux cylindriques
Tableau 3-12-2 Roulements à deux rangées de rouleaux cylindriques
Série 30
Charge de base
daN
Vitesse =
n*1000
D
B
Statique
C0
Dynamique
C
graisse
Huile
30
35
55
62
19
20
1800
2450
2500
3200
11
9,5
14
12
40
45
68
75
21
23
2800
3350
3650
4250
9,0
8,0
11
9,5
50
55
80
90
23
26
3650
4900
4500
6000
7,5
6,7
9,0
8,0
60
65
95
100
26
26
5400
5600
6300
6400
6,3
6,0
7,5
7,0
70
75
110
115
30
30
7350
7350
8300
8300
5,3
5,0
6,3
6,0
80
85
90
125
130
140
34
34
37
9300
10000
11600
10200
10600
12200
4,8
4,5
4,3
5,6
5,3
5,0
109
ROULEMENTS
d
Type de
roulements
Figure
Charge radiale mini
Frm
en N
B
La charge radiale
minimale est:
5. Roulements
à rotule sur
rouleaux
Symbole :
Charge dynamique
équivalente
P
en N
La charge dynamique
équivalente est :
Charge statique
équivalente
P0
en N
La charge statique
équivalente est :
Frm = 0,02C
avec :
d D
Frm charge radiale minimale Si Fa / Fr ≤ e
en N
C charge dynamique de
P = Fr + Y1 Fa
base en N
La charge axiale
admissible est:
Caractéristique : Les roulements existent
avec alésage cylindrique ou conique.
(conicité 1/12=8,33%)
Avantage : Ils supportent des charges plus
élevées que les roulements à rotule à
billes. Nous pouvons admettre un
déversement de la bague intérieure par
rapport à la bague extérieure.
Inconvénients : les vitesses de rotation sont
limitées.
Fa − adm = 3Bd
avec :
B largeur du roulement en
mm
d diamètre d’alésage du
roulement en mm
P0 = 0,6 Fr + 0,5Fa
Si Fa / Fr > e
P = 0,67 Fr + Y2 Fa
Les valeurs des
coefficients e, Y1 et Y2
pour chaque roulement
qui se trouvent dans le
tableau suivant.
La valeur du coefficient Y0
pour chaque roulement qui
se trouve dans le tableau
3-5
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 3-13-1 Roulements à rotule sur rouleaux
Tableau 3-13-2 Roulements à rotule à deux rangées de rouleaux
Charge dynamique équivalente P
en N
P = XFr + YFa
Série de
dimensions
22
Série de
diamètres
25
à 35
Y
50
à 100
40
à 50
1
X
Fa
≤0
Fr
40
à 45
23
2,1
2,5
80
à 200
1
2,9
1,8
0,67
X
55
à 75
1,9
2,0
0,67
Fa
>0
Fr
Y
3,7
4,4
2,7
2,9
3,0
0,32
0,27
0,23
0,35
0,35
0,34
111
ROULEMENTS
e
3,1
Série 22
Série 23
Charge de base
daN
d
D
Vitesse =
n*1000
Charge de base
daN
d
B
Statique Dynamique graisse
C
C0
D
Vitesse =
n*1000
B
huile
Statique Dynamique graisse
C0
C
huile
25
30
35
52
62
72
18
20
23
2160
3000
4050
3100
4250
5500
7,0
6,0
5,0
9,0
7,5
6,3
-
-
-
-
-
-
-
40
45
50
80
85
90
23
23
23
4750
5100
5400
6400
6700
6950
4,5
4,3
3,8
5,6
5,3
4,8
40
45
50
90
100
110
33
36
40
7350
9500
12000
9800
12000
15300
4,3
3,8
3,4
5,6
4,8
4,3
55
60
65
100
110
120
25
28
31
6700
8300
10000
8650
10600
12500
3,4
3,2
2,8
4,3
4,0
3,6
55
60
65
120
130
140
43
46
48
13700
16600
18000
17300
20400
22000
3,0
2,8
2,4
3,8
3,6
3,2
70
75
80
125
130
140
31
31
33
10400
11000
12700
12900
13400
15300
2,6
2,4
2,2
3,4
3,2
3,0
70
75
80
150
160
170
51
55
58
21200
25500
27500
25500
30000
32500
2,2
2,0
1,9
3,0
2,8
2,6
85
90
100
150
160
180
36
40
46
14600
18300
23600
17600
21200
27000
2,0
1,9
1,8
2,8
2,6
2,4
85
90
100
180
190
215
60
64
73
31000
36500
47500
36500
41500
53000
1,8
1,8
1,7
2,4
2,4
2,2
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
112
Tableau 3-13-3 Roulements à rotule à deux rangées de rouleaux
Tableau 3-14-1 Douilles à aiguilles à cages et roulements à aiguilles
Figure
Type de
roulements
Charge radiale mini
Frm
en N
Frm = 0,02C
6.
Douilles à
aiguilles à
cages
C
Fw D
avec :
Frm charge radiale minimale
en N
C charge dynamique de base
en N
Charge dynamique
équivalente
P
en N
Charge axiale dynamique
Fa-adm
en N
Les douilles à aiguilles ne Les douilles à aiguilles ne
peuvent supporter que des peuvent supporter que des
charges radiales.
charges radiales.
P = Fr
P0 = Fr
Généralités : Les douilles avec fond assurent une bonne étanchéité évitant les couvercles. Il
faut les monter dans un logement rigide. L’emmanchement serré des douilles dans
leurs logements rend inutile les arrêts axiaux. Ils peuvent supporter la charge axiale.
Avantage : L’encombrement est faible pour une capacité de charge élevée.
Inconvénients : Exigent une excellente coaxialité logement/arbre.
Frm = 0,02C
B
7.
avec :
Roulements
à aiguilles
d
Fw D
Les roulements à aiguilles Les roulements à aiguilles
ne peuvent supporter que ne peuvent supporter que
des charges radiales.
des charges radiales.
113
ROULEMENTS
Frm charge radiale minimale
en N
P = Fr
P0 = Fr
C charge dynamique de base
en N
Généralité : Ces roulements ont une forme très allongée. Ils sont utilisés avec ou sans
bague intérieure. Avec une bague ils évitent le traitement de l’arbre. Ils n’acceptent
aucune charge axiale.
Avantage : Ils supportent de grandes charges radiales pour un faible encombrement.
Inconvénients : Exigent une excellente coaxialité logement/arbre.
Charge de base
daN
d
D
Vitesse =
n*1000
B
Charge de base
daN
d
Statique
C0
Dynamique
C
huile
D
Vitesse =
n*1000
B
Statique
C0
Dynamique
C
huile
4
5
8
9
8
9
87
129
154
213
45
40
20
22
26
28
16
16
1100
1200
1130
1190
12
11
6
7
10
11
9
9
162
178
255
275
37
34
25
28
32
35
20
20
1800
1970
1770
1850
9,5
8,5
8
9
12
13
10
10
234
275
335
375
30
27
30
35
37
42
20
20
2130
2460
1950
2110
8,0
7,0
10
12
14
16
10
10
290
350
390
440
24
20
40
45
47
52
20
20
2800
3100
2260
2400
6,0
5,5
14
16
20
22
12
12
485
550
630
690
17
15
50
55
58
63
25
28
4450
5100
3400
3700
4,8
4,4
18
24
16
960
1030
13
60
68
32
7100
4700
4,0
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
114
Tableau 3-14-2 Douilles à aiguilles à cages
Tableau 3-14-3 Roulements à aiguilles
Série 49
Série 49
Charge de base
daN
d
Fw
D
Vitesse =
n*1000
Charge de base
daN
d
B
Statique
C0
Dynamique
C
huile
Fw
D
Vitesse =
n*1000
B
Statique
C0
Dynamique
C
huile
14
16
20
22
24
28
13
13
13
540
630
770
750
830
940
24
23
20
50
55
60
58
63
68
72
80
85
22
25
25
4250
5300
5700
4100
5000
5200
7,0
6,5
6,0
17
20
22
22
25
28
30
37
39
13
17
17
810
1480
1680
970
1860
2020
18
16
14
65
70
75
72
80
85
90
100
105
25
30
30
5900
8400
8700
5300
7500
7600
5,5
5,0
4,7
25
28
30
30
32
35
42
45
47
17
17
17
1770
1870
1970
2090
2160
2220
13
13
11
80
85
90
90
100
105
110
120
125
30
35
35
9300
12600
13400
7900
9800
10100
4,4
4,0
3,8
32
35
40
45
40
42
48
50
52
55
62
68
20
20
22
22
2600
2750
3700
3900
2700
2800
3800
3950
10
9,5
8,5
7,5
95
100
110
120
110
115
125
135
130
140
150
160
35
40
40
45
13800
14300
15200
20900
11300
11300
11700
16100
3,6
3,5
3,2
3,0
115
ROULEMENTS
10
12
15
Figure
Type de
roulements
Charge radiale mini
Frm
en N
B
La charge radiale
minimale est :
8. Roulements
à rouleaux
coniques à
une rangée
Frm = 0,02C
avec :
Frm charge radiale minimale
en N
C charge dynamique de
base
en N
F
d D
Fr
La charge axiale sur
roulement est :
Fa =
0,5 Fr
Y
Les valeurs du coefficient Y
pour chaque roulement sont
données dans le tableau
suivant.
Avantage : - Les roulements à rouleaux
coniques peuvent supporter des charges
importantes, des charge axiales
dépendantes de son angle de contact.
- leur jeu de fonctionnement est réglable.
Inconvénients : leur vitesse d’utilisation est
limitée.
Charge dynamique
équivalente
P en N
Charge statique
équivalente
P0 en N
La charge dynamique
équivalente est :
La charge statique
équivalent est :
Si Fa / Fr ≤ e
P = Fr
P = Fr
Si Fa / Fr > e
P0 = 0,5 Fr + Y0 Fa
Si P0 < Fr :
P0 = Fr
P = 0,4 Fr + YFa
Les valeurs des
coefficients e et Y pour
chaque roulement sont
données dans le tableau
suivant.
La valeur du
coefficient Y0 pour
chaque roulement est
donnée dans le tableau
dimensionnel.
Généralités :
- les génératrices des rouleaux et du chemin de roulement de la bague
intérieure ont un même sommet sur l’axe du roulement.
- les bagues intérieures et extérieures doivent être immobilisées
axialement.
- ils sont normalement montés par paires en opposition.
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 3-15-1 Roulements à rouleaux coniques à une rangée
Tableau 3-15-2 Roulements à rouleaux coniques à une rangée
Charge de base
daN
d
42
40
47
52
47
40
47
62
62
45
58
55
72
52
65
55
80
68
90
75
95
B
13
12
14
15
18
12
14
17
17
12
19
20
19
15
21,5
14
21
22
23
24
26,5
Y
2,1
1,7
2,1
2,0
1,16
1,88
1,27
2,00
0,72
1,88
1,07
2,06
0,72
1,88
1,10
2,06
0,72
2,12
0,72
2,04
0,69
e
0,28
0,35
0,28
0,30
0,52
0,32
0,47
0,30
0,83
0,32
0,56
0,29
0,83
0,32
0,55
0,29
0,83
0,28
0,83
0,29
0,87
Charge de base
daN
d
Stati. Dynam. graisse
C0
C
huile
1270
1100
1600
2000
2150
2300
1650
2650
2320
2700
2850
2900
2900
1880
3650
2000
3800
4400
4750
5100
5250
13000
13000
12000
11000
11000
10000
10000
9000
7500
9000
7000
6800
6700
6700
6200
6500
6000
6300
5300
6000
5000
1930
1630
2360
2900
2850
3350
2200
3800
3250
3800
3600
3600
4050
2350
4500
2600
5200
5000
6300
5600
6890
9000
9000
8500
8000
8000
7500
7500
6700
5600
6500
5500
6200
5000
6000
4800
5800
4500
5500
4000
5000
3700
D
B
Y
e
Stati.
C0
50
50
55
55
60
60
65
65
70
70
75
75
80
80
85
85
90
90
95
95
80
105
80
115
95
130
125
130
110
140
115
150
125
160
130
180
140
175
145
180
24
29
17
31
27
31
42
33,5
31
35,5
31
38
36
41
36
41
39
45
39
45
1,9
0,69
1,94
0,69
1,83
0,72
1,88
0,69
2,10
0,69
2,00
0,69
2,10
0,69
2,00
0,72
2,20
0,72
2,10
0,69
Vitesse
n=tr /min
0,31
0,87
0,31
0,87
0,33
0,83
0,32
0,87
0,28
0,87
0,30
0,87
0,28
0,87
0,30
0,83
0,27
0,83
0,28
0,87
5600
6340
3800
7840
7650
9650
16800
9950
10800
11460
11800
13360
15300
14900
16600
16600
19600
16000
20000
18950
Dynam. graisse
C
5850
8340
4200
10190
7850
12200
17650
12430
11000
14440
11200
16450
14300
18750
15300
20800
18600
20400
19000
22600
4500
3400
3500
3000
3400
2600
3200
2400
3200
2200
3000
2000
2600
1900
2600
1800
2200
1700
2200
1500
huile
6000
4500
5500
4000
5000
3600
4500
3000
4300
2800
4000
2600
3600
2400
3500
2400
3200
2400
3200
2000
117
ROULEMENTS
15
17
17
20
20
22
22
25
25
28
28
30
30
32
32
35
35
40
40
45
45
D
Vitesse
n=tr /min
Figure
Type de
roulements
H
9. Butées à
billes
Symbole :
d
D
Charge axiale mini
Frm
en N
Si les butées tournent à grande
vitesse où les forces d’inertie
agissant sur les billes et la cage,
les frottements dans le lubrifiant
peuvent avoir une influence
défavorable sur les conditions de
rotation dans la butée et entraînent
des mouvements de glissement
nuisibles entre les billes et les
chemins, les butées devront être
soumises à une charge axiale
minimale.
Charge dynamique Charge statique
équivalente
équivalente
P en N
P0 en N
Pour les butées à
billes à simple et à
double effet, la
charge dynamique
équivalente est :
Pour les butées à
billes à simple et
à double effet, la
charge
dynamique
équivalente est :
La charge axiale minimale est :
Généralité : les butées n’admettent aucun
déversement entre les rondelles. Elles ne
permettent pas de guider radialement l’arbre en
rotation. Il faut une force axiale minimale pour le
fonctionnement et la butée.
Avantage : Encaisse des forces axiales importantes
dans un seul sens.
Inconvénients : Les butées à billes ne servent pas au
guidage en rotation, pour cela il faut prévoir des
roulements. Leur vitesse de rotation est limitée.
⎛ n ⎞
Fam = A ⋅ ⎜
⎟
⎝ 1000 ⎠
2
avec :
Fam charge axiale minimale
en N
n vitesse de rotation
A facteur de charge axiale
La valeur du facteur A pour
chaque roulement est donnée dans
le catalogue des fabricants.
(voir le tableau 3-16-2)
P = Fa
P0 = Fa
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 3-16-1 Butées à billes
Tableau 3-16-2 Butées à billes à simple effet
Série 12
Série 11
D
H
A
10
12
15
17
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
100
24
26
28
30
35
42
47
52
60
65
70
75
85
90
95
100
105
110
120
135
9
9
9
9
10
11
11
12
13
14
14
16
17
18
18
19
19
19
22
25
1,10
0,81
1,00
1,20
2,20
4,40
5,80
7,30
13,0
16,0
20,0
31,0
44,0
49,0
56,0
97,0
100
120
190
380
1120
1220
1340
1560
2160
2850
3200
3800
5100
5600
6100
7500
9150
9500
10200
11000
11400
12200
15300
21600
765
780
815
880
1160
1400
1430
1530
2080
2120
2200
2700
3200
3200
3250
3400
3450
3550
4550
6550
7
7
6,3
6,3
5,6
4,8
4,5
4,3
3,8
3,4
3,4
3,0
2,6
2,4
2,4
2,2
2,0
2,0
1,8
1,7
9,5
9,5
8,5
8,5
7,5
6,3
6,0
5,6
5,0
4,5
4,5
4,0
3,6
3,2
3,2
3,2
3,0
3,0
2,6
2,4
d
D
H
A
10
12
15
17
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
100
26
28
32
35
40
47
52
62
68
73
78
90
95
100
105
110
115
125
135
150
11
11
12
12
14
15
16
18
19
20
22
25
26
27
27
27
28
31
35
38
1,10
0,81
1,00
1,20
2,20
4,40
5,80
7,30
13,0
16,0
20,0
31,0
44,0
49,0
56,0
97,0
100
120
190
380
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
huile
Statique Dynamique graisse
C
C0
1370
1530
2000
2160
3050
4050
4750
6300
7500
8500
9000
12900
14300
15300
16000
17000
17600
21600
26500
33500
980
1020
1200
1250
1700
2120
2240
3000
3400
3600
3650
5400
5600
5700
5850
6000
6100
7350
9000
11200
6,0
5,6
5,3
5,3
4,3
3,8
3,6
3,2
2,8
2,6
2,4
2,0
1,9
1,8
1,8
1,7
1,7
1,6
1,5
1,3
8,0
7,5
7,0
7,0
5,6
5,0
4,8
4,3
3,8
3,6
3,4
3,0
2,8
2,6
2,6
2,4
2,4
2,2
2,0
1,8
119
ROULEMENTS
d
Charge de base
Vitesse =
daN
n*1000
huile
Statique Dynamique graisse
C
C0
Figure
Type de
roulements
H
10. Butées à
rouleaux
cylindriques
d
D
Charge axiale mini
Frm
en N
Si les butées tournent à grande
vitesse où les forces d’inertie
agissant sur les rouleaux et la cage,
les frottements dans le lubrifiant
peuvent avoir une influence
défavorable sur les conditions de
rotation dans la butée et entraînent
des mouvements de glissement
nuisibles entre les rouleaux et les
chemins, les butées devront être
soumises à une charge axiale
minimale.
Charge dynamique
équivalente
P en N
Charge statique
équivalente
P0 en N
Pour les butées à
rouleaux cylindriques, la
charge dynamique
équivalente est :
Pour les butées à
rouleaux cylindriques,
la charge dynamique
équivalente est :
P = Fa
P0 = Fa
La charge axiale minimale est:
Généralité : les butées n’admettent aucun
déversement entre les rondelles. Elles
ne permettent pas de transmettre de
charge radiale. Il faut une force axiale
minimale pour le fonctionnement de la
butée.
Avantage : Encaisse des forces axiales
importantes dans un seul sens.
⎛ n ⎞
Fam = A ⋅ ⎜
⎟
⎝ 1000 ⎠
2
avec :
Fam charge axiale minimale en N
n vitesse de rotation
A facteur de charge axiale
La valeur du facteur A pour
chaque roulement est donnée dans
le catalogue des fabricants.
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
120
Tableau 3-17 Butées à rouleaux cylindriques
Tableau 3-18-1 Butées à aiguilles
Figure
Type de
roulements
Charge axiale mini
Frm
en N
h
11. Butées à
aiguilles
A1
A
Charge dynamique
équivalente
P
en N
Si les butées tournent à grande
vitesse où les forces d’inertie
agissant sur les aiguilles et la cage, Pour les butées à aiguilles,
la charge dynamique
les frottements dans le lubrifiant
équivalente est :
peuvent avoir une influence
défavorable sur les conditions de
rotation dans la butée et entraînent
des mouvements de glissement
nuisibles entre les rouleaux et les
P = Fa
chemins, les butées devront être
soumises à une charge axiale
minimale.
La charge axiale minimale est :
Charge statique
équivalente
P0
en N
Pour les butées à
aiguilles, la charge
dynamique
équivalente est :
P0 = Fa
Fam = 0,0005 ⋅ C 0
avec :
Fam charge axiale minimale en N
121
ROULEMENTS
C0 charge statique de base en N
Générales : les butées à aiguilles s’agitent Avantage : Encaisse des fortes charges axiales à une vitesse élevée.
retenues par une simple cage. Pour une lubrification à la graisse, prendre ¼ des valeurs de l’huile.
Inconvénients : Les surfaces durcies de roulement doivent être parfaitement planes et
perpendiculaires à l’axe.
Charge de base
daN
A1
A
Charge de base
daN
Vitesse =
n*1000
h
A1
Statique
C0
Dynamique
C
huile
A
Vitesse =
n*1000
h
Statique
C0
Dynamique
C
huile
15
16
28
29
2,75
2,75
1640
1720
980
1000
11
10
50
55
70
78
4,0
5,0
6500
8400
2750
3300
3,9
3,5
17
18
30
31
2,75
2,75
1800
1955
1030
1080
10
9,0
60
65
86
90
4,75
5,25
10700
11500
3850
4050
3,2
3,0
20
25
35
42
2,75
3,0
2110
2650
1130
1270
8,5
7,0
70
75
95
100
5,25
5,75
11500
12100
4650
4750
2,9
2,7
30
35
47
52
3,0
3,5
3150
3700
1410
1540
6,0
5,5
80
85
105
110
5,75
5,75
12700
13200
4850
4950
2,6
2,4
40
45
60
65
3,5
4,0
5200
5800
2410
2500
4,7
4,3
90
100
120
135
6,5
7,0
18400
25500
6300
7800
2,3
2,0
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
122
Tableau 3-18-2 Butées à aiguilles
Tableau 3-19-1 Butées à rotule sur rouleaux
Figure
Type de
roulements
Charge axiale mini
Frm
en N
La charge axiale minimale est :
12. Butées à
rotule sur
rouleaux
⎛ n ⎞
Fam = 1,8Fr + A ⋅ ⎜
⎟
⎝ 1000 ⎠
H
2
Si 1,8Fr < 0,0005C 0
Symbole :
Fam
⎛ n ⎞
= 0,0005C 0 + A ⋅ ⎜
⎟
⎝ 1000 ⎠
2
avec :
d
B
D
Fam charge axiale minimale
en N
Fr composant radial de la charge
pour les butées soumises à une
charge combinée en N
C0 charge statique de base en N
n vitesse de rotation
A facteur de charge axiale
Générale : Le chemin de roulement sphérique autorise un
léger déversement de la rondelle – logement par
rapport à l’axe de rotation.
P = Fa + 1,2 Fr
Si la butée est disposée de
telle façon qu’elle peut
compenser le battement
axial et le faux - rond de
rotation par des mouvements
relatifs entre les rondelles, à
condition que Fr ≤ 0,55 Fa ,
la charge dynamique
équivalente est :
Charge statique
équivalente
P0
en N
Pour les butées à rotule sur
rouleaux, à condition que
Fr ≤ 0,55 Fa , la charge
dynamique équivalente
est :
P0 = Fa + 2,7 Fr
P = 0,88 ⋅ (Fa + 1,2 Fr )
Avantage : Des charges radiales peuvent être encaissées.
Inconvénients : La charge de base est très élevée.
ROULEMENTS
La valeur du facteur A pour chaque
roulement est donnée dans le
catalogue des fabricants.
Charge dynamique
équivalente
P
en N
Pour les butées à rotule sur
rouleaux, à condition que
Fr ≤ 0,55 Fa , la charge
dynamique équivalente est :
Type de
roulements
Générales
Galets de came
Galets-supports
Les galets - supports sont
dans le principe des
roulements à aiguilles ou à
1. Galets de came, type étroit rouleaux cylindriques à
bague extérieure épaisse, ils
peuvent supporter de plus
Les galets de came étroits,
dérivent du roulement rigide à fortes charges que les galets
de cames dérivés de
billes. Ils ont une bande de
roulements à billes mais
roulement bombée et sont
n’ont pas les mêmes
protégés par des joints.
possibilités de vitesse.
Types des Galets de came
13. Galets
Générales : les galets sont des roulements
à bague extérieure épaisse conçus pour
supporter des charge élevées et des chocs.
Capacité de charge : Contrairement aux
roulements, dont la bague extérieure est
soutenue entièrement dans la longueur, la
bague extérieure d’un galet est en contact,
avec la piste conjuguée- rail ou came par
exemple, que sur une surface très réduite,
dont la taille dépend de la forme de la
Types des Galets -supports
bande de roulement et de la charge.
2. Galets de cames, type
1. Galets supports sans
large
Utilisation : D’une mise en œuvre simple,
maintien axial
- Galets supports RSTO
ils conviennent dans tous types de
Les galets de cames du type
et STO
mécanismes à cames, convoyeurs… etc.
large ont été développés à
partir des roulements à billes à - Galets supports NAST2Z
contact oblique à deux
Types des Galets :
rangées, mais leur angle de
contact est de 25°.
- Galets de came
2. Galets supports avec
- Galets-supports
maintien axial
- Galets supports NATR
- Gales de came avec axe
- Galets supports NATV
.
- Galets supports NUTR
Gales de came avec axe
Les galets de came avec
axe sont des
galets -supports non
séparables, prêts au
montage, dans lesquels la
bague intérieure est
remplacée par un axe.
Celui-ci est fileté, ce qui
permet une fixation facile
et rapide du galet sur un
élément de machine
approprié, au moyen
d‘un écrou six-pans.
Types des Galets de
came avec axe
-
Galets de came
avec axe KR
Galets de came
avec axe KRV
Galets de came
avec axe NUKR
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
124
Tableau 3-20 Galets
Tableau 3-20-1 Galets de came
B
Désignation
32
361200R
305800C-2Z
361201R
305801C-2Z
361202 R
305802 C-2Z
361203 R
305803 C-2Z
361204 R
305804 C-2Z
361205 R
305805 C-2Z
361206 R
305806 C-2Z
361207 R
305807 C-2Z
35
40
47
52
62
72
80
9
14,0
10,0
15.9
11,0
15,9
12,0
17,5
14,0
20,6
15,0
20,6
16,0
23,8
17,0
27,0
10
10
12
12
15
15
17
17
20
20
25
25
30
30
35
35
Charge de base
en N
Dynamique Statique
C
C0
4620
2000
7410
4050
6240
2600
9950
5200
7020
3200
11100
6400
8840
4150
13800
8300
11400
5400
18200
11000
12700
6800
19900
13400
17400
9300
27600
18600
22100
11800
35100
24000
305802 C-2Z
Limites de fatigue
en N
Roulement Galets de came
Pu
Pu
100
85
190
173
132
110
250
224
160
134
300
270
200
176
380
355
280
232
530
465
335
285
620
570
475
400
900
800
655
500
1220
1020
Charges radiales maximales
en N
Dynamique
Statique
Fr
F0 r
3400
4900
9000
12900
3250
4650
8300
12000
5000
7200
12200
17600
8150
11600
19300
27500
7350
10600
17000
24500
12900
18300
30500
44000
14300
20400
34000
49000
12700
18000
31000
44000
ROULEMENTS
Diamètre
D
361200R
Dimensions
mm
B
d
d D
C
Dimensions
mm
C
E
Diamètre
D
16
19
24
30
32
35
40
47
52
62
72
80
85
90
RSTO 5
RSTO 6
RSTO 8
RSTO 10
RSTO 12
RSTO 15
RSTO 17
RSTO 20
RSTO 25
RSTO 30
RSTO 35
RSTO 40
RSTO 45
RSTO 50
7,8
9,8
9,8
11,8
11,8
11,8
15,8
15,8
15,8
19,8
19,8
19,8
19,8
19,8
10
13
15
20
22
26
29
32
37
46
50
58
63
68
E D
Charge de base
en N
Dynamique Statique
C
C0
2510
3740
4130
8250
8800
9130
14200
16100
16500
22900
25500
23800
25100
26000
2500
4500
5400
8800
9800
10600
17600
21200
22800
34500
40500
39000
43000
45500
Limites de fatigue
en N
Roulement Galets de came
Pu
Pu
290
630
695
1250
1500
1960
3050
3350
4000
6950
7350
7650
9150
10600
270
500
600
1040
1180
1270
2080
2500
2700
4250
5000
4750
5300
5700
Charges radiales maximales
en N
Dynamique
Statique
Fr
F0 r
3550
4250
7500
8500
8300
7100
12000
18600
18000
23600
36000
34500
34500
34500
5000
6100
10800
12200
12000
10000
17300
26500
26000
33500
51000
49000
50000
50000
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
126
Tableau 3-20-2 Galets supports sans maintien axial
Tableau 3-20-3 Galets supports avec maintien axial
B
d
Dimensions
mm
B
d
Diamètre
D
16
19
24
30
32
40
12
12
12
12
14
15
15
15
15
15
16
19
20
21
5
5
6
6
8
8
10
10
12
12
15
15
17
17
3140
3140
3470
3470
4730
5280
6440
6440
6600
6600
9130
9520
13800
10500
3200
3200
3800
3800
6400
6100
8000
8000
8500
8500
10600
13700
16600
14600
Limites de fatigue
en N
Roulement Galets de came
Pu
Pu
415
415
510
510
865
880
1100
1100
1250
1250
1900
2200
2850
2400
345
345
415
415
720
695
880
880
950
950
1270
1560
2000
1730
Charges radiales maximales
en N
Dynamique
Statique
Fr
F0 r
2900
2900
3800
3800
7350
5200
7800
7800
7650
7650
7800
11400
11400
12500
4150
4150
5500
5500
10400
7350
11200
11200
10800
10800
11200
16300
16300
18000
127
ROULEMENTS
35
NATR 5
NATR 5 PP
NATR 6
NATR 6 PP
NAST 8-2Z
NATR 8
NATR 10
NATR 10 PP
NATR 12
NATR 12 -PP
NAST 15 -2Z
NATR 15
NAST 17 2Z
NATR 17
Charge de base
en N
Dynamique Statique
C
C0
D
D d1
C
Dimensions
mm
C
d
B
Diamètre
D
16
19
22
26
30
32
35
KR16
KR16PP
KR19
KR19PP
KR22
KR22PP
KR26
KR26PP
KR30
KR30PP
KR32
KR32PP
KR35
KR35PP
11
6
28
11
8
32
12
10
36
12
10
36
14
12
40
14
12
40
18
16
52
B
Charge de base
en N
Dynamique Statique
C’
C0
3140
3140
3470
3470
4400
4400
4840
4840
6440
6440
6710
6710
9520
9520
3200
3200
3800
3800
5000
5000
6000
6000
8000
8000
8500
8500
13700
13700
Limites de fatigue
en N
Roulement Galets de came
Pu
Pu
415
415
510
510
735
735
735
735
1100
1100
1100
1100
2200
2200
345
345
415
415
560
560
655
655
880
880
950
950
1560
1560
Charges radiales maximales
en N
Dynamique
Statique
Fr
F0 r
2900
2900
3800
3800
4250
4250
9300
9300
7800
7800
10600
10600
11400
11400
4150
4150
5500
5500
6000
6000
13200
13200
11200
11200
15000
15000
16300
16300
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
128
Tableau 3-20-4 Gales de came avec axe
ROULEMENTS
IV
RESISTANCE DES MATÉRIAUX DES ROULEMENTS :
Les raisons pour lesquelles un roulement ne peut plus être utilisé, sont les suivantes : la
fatigue ; la flèche de déformation trop importante ; l’usure due aux frottements.
Les contrôles de résistances de roulement comprennent trois domaines :
4-1
1/
Pour la résistance des matériaux en fatigue des roulements, nous contrôlons la
durée de vie. La fatigue vient de la charge dynamique sur le roulement.
2/
Pour les déformations des roulements, nous contrôlons la charge statique. La
charge statique provoque la déformation de roulement. Pour éviter une
déformation importante, chaque roulement doit avoir une charge nominale. Elle
est déterminée par les dimensions et les types de roulements.
3/
Pour les problèmes d’usure, nous contrôlons la résistance de matériaux au
contact. C’est-à-dire nous contrôlons le frottement entre les chemins de
roulement et les éléments roulants, qui dépendent de la surface de roulement et la
résistance au contact de roulement.
Résistance des matériaux en fatigue : (Durée des roulements)
La résistance des matériaux en fatigue des roulements se traduit par la durée de vie des
roulements.
Pendant la rotation des roulements, les efforts répétés sur les roulements, occasionnent
une fatigue de la matière. Cette fatigue se traduit par la formation de craquelures et
produit ensuite un écaillage sur les surfaces des chemins de roulement.
La résistance des matériaux en fatigue est mesurée par la durée de vie de roulement, ou la
durée de roulement, que nous appelons le nombre de tours ou le nombre d’heures de
fonctionnement à la vitesse constante. Celle-ci peut être effectuée avant l’apparition des
premiers signes de fatigue (écaillage) sur une bague ou un élément de roulement.
4-1-1
Relation entre la charge et la durée
L’équation de la durée de roulement :
⎛C ⎞
L=⎜ ⎟
⎝P⎠
avec :
C
P
L
ρ
ρ
charge de base dynamique (correspondant à une durée nominale d’1 million de
tours), en daN
charge équivalente sur le roulement
en daN
durée nominale en millions de tours sous une charge P
coefficient de la résistance au contact
ρ = 3 pour les roulements à billes ; ρ = 10 / 3 pour les roulements à rouleaux
129
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 3-20 Rapport de la charge dynamique et charge équivalente de roulement
C
Durée L
P
en millions
de tours Roulem. Roulem.
à
à
billes rouleaux
130
Durée L
en
millions
de tours
C
P
Roulem. Roulem.
à
à
billes rouleaux
Durée L
en
millions
de tours
C
P
Roulem. Roulem.
à
à
billes rouleaux
0,50
0,75
1,00
1,50
2,00
3,00
0,793
0,909
1,000
1,140
1,260
1,440
0,812
0,917
1,000
1,130
1,230
1,390
100
120
140
160
180
200
4,64
4,93
5,19
5,43
5,65
5,85
3,98
4,20
4,40
4,58
4,75
4,90
1500
1600
1700
1800
1900
2000
11,4
11,7
11,9
12,2
12,4
12,6
8,97
9,16
9,31
9,48
9,63
9,78
4
5
6
8
10
12
1,59
1,71
1,82
2,00
2,15
2,29
1,52
1,62
1,71
1,87
2,00
2,11
250
300
350
400
450
500
6,30
6,69
7,05
7,37
7,66
7,94
5,24
5,54
5,80
6,03
6,25
6,45
2200
2400
2600
2800
3000
3500
13,0
13,4
13,8
14,1
14,4
15,2
10,1
10,3
10,6
10,8
11,0
11,5
14
16
18
20
25
30
2,41
2,52
2,62
2,71
2,92
3,11
2,21
2,30
2,38
2,46
2,63
2,77
550
600
650
700
750
800
8,19
8,43
8,66
8,88
9,09
9,28
6,64
6,81
6,98
7,14
7,29
7,43
4000
4500
5000
5500
6000
7000
15,9
16,5
17,1
17,7
18,2
19,1
12,0
12,5
12,9
13,2
13,6
14,2
35
40
45
50
3,27
3,42
3,56
3,68
2,91
3,02
3,13
3,23
850
900
950
1000
9,47
9,65
9,83
10,0
7,56
7,70
7,82
7,94
8000
9000
10000
12500
20,0
20,8
21,5
23,2
14,8
15,4
15,8
16,9
60
70
80
90
3,91
4,12
4,31
4,48
3,42
3,58
3,72
3,86
1100
1200
1300
1400
10,3
10,6
10,9
11,2
8,17
8,39
8,59
8,79
15000
17500
20000
25000
24,7
26
27,1
29,2
17,9
18,7
19,5
20,9
ROULEMENTS
Dans le tableau 3-1, la valeur du rapport des charges C/P est pour des durées exprimées
en millions de tours.
Si la vitesse est constante, il est en général plus simple de calculer avec une durée Lh
exprimée en heures de fonctionnement. Nous avons :
L = 60 ⋅10 −6 L h ⋅ n
avec :
vitesse
en tr/min
durée nominale en millions de tours sous une charge P
n
L
En introduisant cette valeur L dans la formule de durée, nous pouvons calculer la charge
de base dynamique pour chaque durée Lh que nous choisirons.
4-1-2
Formule de durée nominale de roulement
La durée nominale est la durée atteinte ou dépassée par 90% des roulements
apparemment identiques et en nombre suffisant fonctionnant dans les mêmes conditions.
Sur une base des données hypothétiques de charge et de vitesse, nous tenons compte de
l’expérience acquise avec des machines similaires et choisirons généralement R = 0,9 .
Nous obtenons d’une durée L10 , appelée la durée nominale. L10 se calcule par la formule
ISO. Voir ci-dessous :
⎛C ⎞
L10 = ⎜ ⎟
⎝P⎠
1
C
= (L10 ) ρ
P
ou
ρ
( F-3-1)
avec :
L10
C
P
ρ
durée nominale
en millions de tours
charge dynamique de base
en N
charge dynamique équivalente en N
exposant qui est en fonction du contact entre les pistes et les éléments
roulants
ρ =3
pour les roulements à billes
ρ = 10 / 3 pour les roulements à rouleaux
Si la vitesse de rotation est constante, la durée nominale de roulement en heures de
fonctionnement est :
L10 h =
10 6 ⎛ C ⎞
⎜ ⎟
60 ⋅ n ⎝ P ⎠
ρ
ou
L10 h =
10 6
L10
60 ⋅ n
131
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
avec :
L10h
n
C
P
ρ
4-1-3
durée nominale, en heures de fonctionnement
vitesse de rotation
en tr/min
charge dynamique de base
en N
charge dynamique équivalente en N
exposant qui est en fonction du contact entre les pistes et les éléments
roulants
ρ =3
pour les roulements à billes
ρ = 10 / 3 pour les roulements à rouleaux
Formule de durée corrigée :
Dans la formule de F3-1, la durée est basée sur une expérience. La formule de durée
corrigée représente les influences des coefficients : fiabilité, matière et conditions de
fonctionnement. Cette formule a été adoptée par l’ISO en 1977.
L’hypothèse de la formule de durée corrigée est :
-
Les conditions de fonctionnement du roulement sont bien connues.
Les charges peuvent être calculées et elles comprennent l’ensemble des efforts et de
la flexion de l’arbre.
La formule de durée corrigée est :
⎛C ⎞
L na = a1 a 2 a 3 ⎜ ⎟
⎝P⎠
ρ
avec :
Lna
a1
a2
a3
C
P
ρ
durée corrigée en million de tours (l’indice n représente la différence
entre 100% et la fiabilité considérée)
coefficient de fiabilité
coefficient de matière
coefficient de condition de fonctionnement
charge dynamique de base
en N
charge dynamique équivalente en N
exposant qui est en fonction du contact entre les pistes et les éléments
roulants
ρ =3
pour les roulements à billes
ρ = 10 / 3 pour les roulements à rouleaux
Dans les conditions de fonctionnement usuelles, nous avons a1 = a 2 = a 3 = 1 , pour la
fiabilité admise de 90% avec une matière correspondant aux charges dynamiques de base.
La formule de durée corrigée est identique à la formule de durée nominale.
132
ROULEMENTS
P.C
1/
Les coefficients a1, a2, a3 sont : voir réf. suivante.
Coefficient de fiabilité a1:
Le coefficient de fiabilité permet de déterminer la durée réelle. Il compte les fiabilités de
l’ensemble des roulements.
Tableau 3-21 Coefficient de fiabilité
Fiabilité de
roulement
Durée
corrigée
Lna
Coefficient de
fiabilité
a1
2/
90%
95%
96%
97%
98%
99%
L10a
L5a
L4a
L3a
L2a
L1a
1
0,62
0,53
0,44
0,33
0,21
Coefficient de matière a2 :
Le coefficient de matière est présent dans les matières que nous utilisons pour les
roulements. (Voir ISO 281/1-1977).
3/
Coefficient de conditions de fonctionnement a3 :
Le facteur est lié à la lubrification et à la température de fonctionnement. La valeur de v1
donne la viscosité d’huile de base requise à la température de fonctionnement.
Pour que les roulements effectuent des mouvements d’oscillation au lieu de rotation, il
faut utiliser dans le diamètre 1 une vitesse de rotation équivalente n :
n=
2γ
n osc
180
avec :
n
nosc
γ
4-1-4
vitesse de rotation équivalente
fréquence d’oscillation,
amplitude d’oscillation,
en tr/min
en cycle/min
en degrés
Charge de base dynamique C :
(Voir dans ce chapitre 3-1)
133
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
4-2
Déformation permanente de roulements et charge statique de base:
4-2-1
Déformation permanente de roulements :
La résistance des matériaux des roulements en déformation permanente limitée se traduit
par la charge de base statique admissible. Nous appelons, charge de base statique
admissible, lorsque la contrainte produite par cette charge arrive à son maximum.
Les charges admissibles ne sont pas limitées par la fatigue des matériaux, mais elles sont
limitées par les déformations permanentes causées par les charges aux contacts.
Les roulements sont conçus de telle manière que sous leur chargement statique maximum
de base C0 , la déformation permanente totale de l’élément roulant n’excède pas 0,01%
du diamètre de l’élément roulant.
Dans la pratique, les roulements sont utilisés sous des charges au moins 5 fois plus faible
que C0. Et une déformation permanente sur le diamètre est égal à 1/10 000 ème du
diamètre de l’élément roulant.
δ << 0,01% D w
δ = 0,0001D w
La charge statique de base est définie comme la charge radiale qui crée au niveau du
contact, entre l’élément roulant et le chemin de roulement, le plus chargé une pression de
HERTZ de :
-
4200 MPa
4600 MPa
4000 MPa
pour les roulements à billes
pour les roulements à rotule sur billes
pour les roulements à rouleaux
En général nous choisissons les roulements à partir d’une durée de roulement. Mais dans
les cas ci-dessous nous devons choisir les roulements à partir de la charge de base
statique admissible. (Voir réf. 3)
134
-
Le roulement est à l’arrêt, soumis à une charge continue ou intermittente (chocs) ;
-
Le roulement effectue sous charge, de faibles mouvements d’oscillation ou
d’alignement ;
-
Le roulement chargé tourne à petite vitesse. Sa durée exigée est très courte.
-
Les roulements supportent des chocs importants en dehors du fonctionnement
normal.
ROULEMENTS
4-2-2
Charge de base statique nominale :
Les formules ci-dessous sont utilisées dans les cas suivants :
-
Pour les roulements à billes et les roulements à billes à contact oblique :
. Les rayons de courbure du chemin intérieur des roulements sont inférieurs à 0,52
Dw.
. Les rayons de courbure du chemin extérieure des roulements sont inférieurs à 0,53
Dw.
1/
-
Pour les butées : le rayon de courbure du chemin est inférieur de 0,54 Dw.
-
Pour les roulements à rotule : le rayons de courbure du chemin intérieur est inférieur
de 0,53 Dw.
Charge de base statique nominale radiale de roulement à billes :
C 0 r = k 0 a ⋅ i ⋅ z ⋅ cos α ⋅ (D w )2
avec :
Dw
z
i
k0a
α
2/
diamètre d’une bille roulante en mm
nombre d’éléments du roulement par rangée
nombre de rangée de billes
coefficient (voir le tableau 3-22)
angle de contact
Charge de base statique nominale radiale de roulement à rouleaux :
⎛ D cos α ⎞
⎟ ⋅ i ⋅ z ⋅ D we ⋅ La ⋅ cos α
C 0 r = 44 ⋅ ⎜1 − we
⎜
⎟
D
w
ρ
⎝
⎠
avec :
Dwe
Dρ w
La
z
i
α
diamètre d’un rouleau roulant en mm
diamètre de roulement
en mm
longueur effective du rouleau (longueur de contact entre le rouleau et
le chemin de roulement)
en mm
nombre d’éléments du roulement par rangée
nombre de rangée de billes
angle de contact
135
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3/
Charge de base statique nominale axiale de butée à billes :
C 0 a = k 0 a ⋅ i ⋅ z ⋅ sin α ⋅ (D w )2
avec :
diamètre d’une bille roulante en mm
nombre d’éléments du roulement par rangée
nombre de rangée de billes
coefficient (voir le tableau 3-22)
angle de contact
Dw
z
i
k0a
α
4/
Charge de base statique nominale radiale de butée à rouleaux :
⎛ D cos α
C 0 a = 220 ⋅ ⎜1 − we
⎜
Dρ w
⎝
⎞
⎟ ⋅ i ⋅ z ⋅ D we ⋅ La sin α ⋅
⎟
⎠
avec :
Dwe
Dρ w
La
z
i
α
diamètre d’un rouleau roulant en mm
diamètre de roulement en mm
longueur effective du rouleau (longueur de contact entre le rouleau et le
chemin de roulement) en mm
nombre d’éléments du roulement par rangée
nombre de rangée de billes
angle de contact
Tableau 3-22 Coefficient de charge de base statique nominale k0a
Rapport
D w cos α
D ρw
0
0 ,01
0,02
0,03
0,04
0,05
Coefficient
k0a
Roulements à billes Roulements à rotule
14,7
1,9
14,9
2,0
15,1
2,0
15,3
2,1
15,5
2,1
15,7
2,1
Butées
61,6
60,8
59,9
59,1
58,3
57,5
(à suivre)
136
ROULEMENTS
(suite)
Rapport
D w cos α
D ρw
Coefficient
k0a
Roulements à billes Roulements à rotule
Butées
0,06
0,07
0,08
0,09
0,10
15,9
16,1
16,3
16,5
16,4
2,2
2,2
2,3
2,3
2,4
56,7
55,9
55,1
54,3
53,5
0,11
0,12
0,13
0,14
0,15
16,1
15,9
15,6
15,4
15,2
2,4
2,4
2,5
2,5
2,6
52,7
51,9
51,2
50,4
49,6
0,16
0,17
0,18
0,19
0,20
14,9
14,7
14,4
14,2
14,0
2,6
2,7
2,7
2,8
2,8
48,8
48,0
47,3
46,5
45,7
0,21
0,22
0,23
0,24
0,25
13,7
13,5
13,2
13,0
12,8
2,8
2,9
2,9
3,0
3,0
45,0
44,2
43,5
42,7
41,9
0,26
0,27
0,28
0,29
0,30
12,5
12,3
12,1
11,8
11,6
3,1
3,1
3,2
3,2
3,3
41,2
40,5
39,7
39,0
38,2
0,31
0,32
0,34
0,36
0,38
0,40
11,4
11,2
10,7
10,3
9,8
9,4
3,3
3,4
3,5
3,6
3,7
3,8
37,5
36,8
35,3
-
137
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
4-2-3
Charge statique de base nécessaire :
C 0 = s 0 P0
avec :
charge statique de base
en N
charge statique équivalente
en N
coefficient de sécurité statique (voir le tableau 3-23)
C0
P0
s0
Tableau 3-23 Coefficient de sécurité s0
Coefficient de sécurité s0
Type de
fonctionnement
Régulier
sans
vibration
Normal
Chocs
prononcés
4-3
Roulement en rotation
Exigences de silence de fonctionnement
Faibles
Normales
Elevées
Roulement en
l’arrêt
Roulem.
à bille
Roulem.
à
rouleaux
Roulem.
à bille
Roulem.
à
rouleaux
Roule.
à bille
0,5
1
1
1,5
2
3
0,4
0,8
0,5
1
1
1,5
2
3,5
0,5
1
≤0,5
≤2,5
≤0,5
≥3
≥2
≥4
≥1
≥2
Roulem. Roulem.
à
à bille
rouleaux
Roulem.
à
rouleaux
Résistance des matériaux au contact (frottement des roulements) :
La résistance totale au roulement est constituée du frottement de roulement et de
glissement :
-
dans les contacts des roulements ;
dans les zones de contact entre les éléments roulants et la cage ;
dans les surfaces de guidage des éléments roulants et de la cage ;
La résistance totale au roulement est constituée aussi du frottement dans la lubrification
et du frottement dans le glissement des joints d’étanchéité des roulements protégés.
Le frotement dans un roulement dépend de la charge ; le type et la taille du roulement ; la
vitesse de la rotation du roulement ; les propriétés du lubrifiant et la quantité de lubrifiant.
La contrainte au contact entre les chemins de roulement et les éléments roulants, doit être
inférieure aux valeurs suivantes.
-
138
Pour les roulements à billes, la contrainte limite au contact est de 4200 MPa.
Pour les roulements à rouleaux, la contrainte limite au contact est de 4000 MPa.
ROULEMENTS
4-3-1
Moment de frottement :
1/ Formule approximative du moment de frottement :
M = 0,5µ ⋅ F ⋅ d
avec :
M
F
d
µ
moment de frottement
en N.mm
charge appliquée sur le roulement
en N
diamètre d’alésage du roulement
en mm
coefficient de frottement du roulement (voir le tableau 3-24)
Tableau 3- 24 Coefficient de frottement µ
Type de roulement
Roulements rigides à billes
Roulements à rotule sur billes
Roulements à billes à contact
oblique - une rangée
Roulements à billes à contact
oblique – deux rangées
Roulements à rouleaux
cylindrique – avec cage
Roulements à rouleaux
cylindrique- à rouleaux jointifs
Roulements à quatre points de
contact
Coef. de
Type de roulement
frottement
µ
0,0015
Roulements à aiguilles
0,0010
Roulements à rotule sur rouleaux
0,0020
Roulements à rouleaux coniques
Cœff. de
frottement
µ
0,0025
0,0018
0,0018
0,0024
Butées à billes
0,0013
0,0011
Butées à rouleaux cylindriques
0,0050
0,0020
Butées à aiguilles
0,0050
0,0024
Butées à rotule sur rouleaux
0,0018
Dans les conditions de l’utilisation de cette formule:
- la charge équivalente égale 0,1 de la charge dynamique. P ≈ 0,1C
- une bonne lubrification
- la condition de fonctionnement normal
2/ Formule précise du moment de frottement :
Le moment résistant total M d’un roulement est :
M = M 0 + M1
avec :
M1
M0
moment résultant de la charge
moment indépendant de la charge
139
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Le moment de frottement M1 provient des déformations élastiques et des mouvements de
glissement qui se produisent dans les zones de contact.
M t = f 1 P1 ad m b
avec :
M1
f1
P1
dm
a, b
moment dépendant de la charge
facteur dépendant du type de roulement et de la charge appliquée
charge déterminant le moment de frottement
en N
diamètre moyen du roulement d m = 0,5 ⋅ (d + D)
en mm
exposants dépendants du type de roulement (voir le tableau 3-26)
Tableau 3-25 Facteur f1 et P1
Type de roulement
Roulements rigides à billes
Facteur f1
f1=0,0001 (P0 / C 0 )0,55
Charge P1
P1 = 3Fa − 0,1Fr
->0,0006 (P0 / C 0 )0,55
Roulements à rotule sur billes
f1=0,0003 (P0 / C 0 )0, 4
P1 = 1,4Y2 Fa + 0,1Fr
Roulements à billes à contact oblique
- une rangée
- deux rangées, une rangée, appariés
Roulements à quatre points de contact
f1=0,0001 (P0 / C 0 )0,33
P1 = Fa − 0,1Fr
P1 = 1,4 Fa − 0,1Fr
Roulements à rouleaux cylindriques avec
cage
- série 10
- série 2
- série 3
- série 4, 22, 23
Roulements à rouleaux cylindriques jointifs
Roulements à aiguilles
Roulements à rotule sur rouleaux
- série 213
- série 222
- série 223
- série 230, 241
- série 231
- série 232
- série 239
- série 240
Roulements à rouleaux coniques
- une rangée
- une rangée, appariés
140
f1=0,0001 (P0 / C 0 )0,33
f1=0,0001 (P0 / C 0 )0,33
f1= 0,0002
f1= 0,0003
f1= 0,00035
f1= 0,0004
f1= 0,00055
f1= 0,002
f1= 0,00022
f1= 0,00015
f1= 0,00065
f1= 0,001
f1= 0,00035
f1= 0,00045
f1= 0,00025
f1= 0,0008
f1= 0,0004
f1= 0,0004
P1 = 1,5Fa + 3,6 Fr
P1 = Fa
P1 = Fa
P1 = Fa
Si Fr / Fa < Y2
P1 = 1,35Y2 Fa
Si Fr / Fa ≥ Y2
[
P1 = Fr 1 + 0,35(Y2 Fa / Fr )3
]
ROULEMENTS
Type de roulement
Butées à billes
Butées à rouleaux cylindriques
Butées à aiguilles
Butées à rotule sur rouleaux
- série 292E
- série 292
Facteur f1
Charge P1
f1=0,0008 (Fa / C 0 )0,33
f1= 0,0015
P1 = Fa
P1 = Fa (Fr max ≤ 0,55 Fa )
f1= 0,00023
f1= 0,0003
Tableau 3-26 Facteur a et b
Exposants
Type de roulement
Tous (sauf les roulements à rotule sur rouleaux)
Roulements à rotule sur rouleaux
Série 213
Série 222
Série 223
Série 230
Série 231, 232, 239
Série 240,241
4-3-2
a
1
b
1
1,35
1,35
1,35
1,5
1,5
1,5
0,2
0,3
0,1
-0,3
-0,1
-0,2
Moment de frottement des roulements cylindriques :
Si les roulements supportent une charge axiale, le moment résistant total M d’un
roulement est :
M = M 0 + M1 + M 2
avec :
M0
M1
M2
moment indépendant de la charge
moment résultant de la charge
moment de frottement dépendant de la charge axiale en Nmm
M 2 = f 2 ⋅ Fa ⋅ d m
Fa
dm
f2
charge axiale appliquée
en N
diamètre moyen du roulement d m = (d + D)
en mm
facteur dépendant du type de roulement et de la lubrification (voir le
tableau 3-27)
141
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 3-27
Facteur f2 pour le roulement à rouleaux cylindriques
Roulements
Facteur f2
Roulements avec cage :
- exécution EC
- autres roulements
Roulements à rouleaux jointifs :
- une rangée
- deux rangées
4-3-3
Lubrification-graisse
Lubrification-huile
0,003
0,009
0,002
0,006
0,006
0,015
0,003
0,009
Moment de frottement des roulements avec joint d’étanchéité :
Quand les roulements sont munis de joints à frottement, les pertes de puissance
résultantes du joint peuvent dépasser celles du roulement lui-même.
-
Le moment de frottement des joints pour un roulement protégé des deux côtés est estimé :
2
⎛d+D⎞
⎟ + f4
M 3 = ⎜⎜
⎟
⎝ f3 ⎠
avec :
M0
M1
M3
d
D
f3
f4
moment indépendant de la charge
moment résultant de la charge
moment de frottement des joints
diamètre d’alésage du roulement
diamètre extérieur du roulement
facteur (voir le tableau 3-28)
facteur (voir le tableau 3-28)
en N.mm
en N.mm
en mm
en mm
Tableau 3-28 Facteur f 3 et f 4
Roulement (exécution)
Roulement rigide à billes
Roulement à rotule sur billes
Roulement à billes à contact oblique
Roulement à aiguilles
Roulement à rouleaux cylindriques jointifs
142
Facteur f 3
Facteur f 4
20
10
20
25
10
50
ROULEMENTS
-
Le moment de frottement total d’un roulement protégé des deux côtés par des joints
d’étanchéité est :
M = M 0 + M1 + M 3
avec :
M0
M1
M3
-
moment indépendant de la charge
en N.mm
moment résultant de la charge
moment de frottement des joints
en N.mm
Le moment de frottement total d’un roulement protégé d’un côté par des joints
d’étanchéité est :
M = M 0 + M1 +
M3
2
avec :
M0
M1
M3
4-3-4
moment indépendant de la charge
moment résultant de la charge
moment de frottement des joints
en N.mm
en N.mm
en N.mm
Perte de puissance et température du roulement :
1/ Perte de puissance :
La perte de puissance dans le roulement produit par frottement, se calcul par la formule :
N R = 1,05 × 10 −4 ⋅ M ⋅ n
avec :
NR
n
M
perte de puissance
vitesse de rotation
moment de frottement total du roulement
en W
en tr/min
en N.mm
M = M 0 + M1 + M 2 + M 3
M1
M3
M2
moment résultant de la charge
en N.mm
moment de frottement des joints
en N.mm
moment de frottement dépendant de la charge axiale en Nmm
M 2 = f 2 ⋅ Fa ⋅ d m
Fa
dm
charge axiale appliquée
diamètre moyen du roulement d m = (d + D)
en N
en mm
143
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
f2
facteur dépendant du type de roulement et de la lubrification (voir le
tableau 3-27)
2/ Température du roulement :
La température du roulement est estimée :
∆T =
NR
ws
avec :
∆T
NR
ws
différence entre la température du roulement et l’environnement
en C°
perte de puissance
en W
facteur de refroidissement
en W/C°
Le facteur ws de refroidissement représente la chaleur à éliminer du roulement par degré
de différence de température entre le roulement et l’environnement.
4-4
Vitesse admissible (température et lubrifiant) :
La vitesse admissible est une limite de la vitesse de fonctionnement. Cette limite est fixée
par la température admissible ; la lubrification utilisée et les matériaux des éléments du
roulement.
4-5
Lubrification :
Nous utilisons essentiellement des graisses ou des huiles minérales pour la lubrification
des roulements. Pour choisir la graisse appropriée, il faut tenir compte des conditions de
fonctionnement des roulements.
-
Température du lubrifiant et la plage de température d’utilisation :
La température de fonctionnement est déterminée par le choix du lubrifiant.
Dans le cas où il y a peu de changement de température, nous utilisons de la graisse à
chaud, qui convient entre –20°C et 55°C.
Les graisses au lithium admettent des températures de –30° à 100°C. Nous pouvons les
utiliser pour la basse température. Les graisses au lithium pour basse température sont
généralement utilisables de –55°C à +70°C environ.
144
ROULEMENTS
La plage de température d’utilisation d’une graisse dépend du type d’huile de base ; de
l’épaississant utilisé et des additifs.
-
Lubrification à la graisse :
La graisse est utilisée pour lubrifier les roulements dans les cas normaux, parce que la
graisse présente l’avantage d’être plus facilement retenue dans le montage.
Les graisses lubrifiantes sont des huiles minérales ou synthétiques épaissies, l’agent
épaississant étant habituellement un savon métallique.
La viscosité de l’huile de base sert à former un film lubrifiant séparant les surfaces du
roulement.
La viscosité de l’huile de base des graisses normalement utilisées pour les roulements se
situe entre 15 à 500 mm2/s.
-
Lubrification à l’huile :
La lubrification à l’huile est utilisée dans le cas où les vitesses de rotation et les
températures de fonctionnement sont trop élevées pour permettre l’emploi de la graisse.
Le mode de lubrification le plus simple est par bain d’huile. Pour la vitesse élevée et la
température haute nous utilisons une lubrification par circulation. A la très grande vitesse,
pour avoir une quantité d’huile suffisante nous pouvons utiliser la lubrification par jet
d’huile.
Dans ce cas l’huile est injectée latéralement dans le roulement par un ou plusieurs
gicleurs. Nous pouvons utiliser la lubrification de l’air/huile pour les températures basses
et les vitesses élevées.
Dans les pages suivantes nous présenterons la façon de contrôler le choix du type de
lubrification.
Nous contrôlons l’épaisseur du film de graisse ou d’huile et le rapport d’épaisseur du film
et la tolérance de surface des roulements.
4-5-1
Lubrification des roulements à billes : (méthode de calcul pratique)
4-5-1-1 Paramètres déterminant pour la lubrification :
145
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
1/ Rayon de courbure principale et fonction de rayon principal :
Tableau 3-29 Rayon de courbure principale et fonction de rayon principal
Roulement à billes
α
Roulement à billes
à rotule
α
Dm
R0
Butée à billes
Dm
Dw
D1
Rayon de courbure
principal :
Rayon de courbure
principal :
Billes
et
ρ i = ρ 11 + ρ 12 + ρ 21 + ρ 22
ρ i = ρ11 + ρ12 + ρ 21 + ρ 22
bague
inté- = 2 + 2 + 2 ⎛⎜ γ ⎞⎟ − 1 = 2 + 2 + 2 cos α − 1
D w D w D w ⎜⎝ 1 − γ ⎟⎠ D w f i
Dw Dw
D1
Dw f i
rieure
4
1
2 cos α
2γ ⎞
1 ⎛
1
⎟
⎜4 − +
=
−
+
=
⎟
⎜
D
f
D
D1
Dw ⎝
fi 1− γ ⎠
w
i wi
∑
∑
Fonction de rayon de
courbure :
1
2γ
+
fi 1− γ
F (ρ i ) =
1
2γ
4− +
fi 1− γ
Fonction de rayon de
courbure :
1
2 cos α
+
f i Dw
D1
F (ρ i ) =
4
1
2 cos α
−
+
Dw f i Dw
D1
Rayon de courbure
principal :
∑ρ
i
= ρ11 + ρ12 + ρ 21 + ρ 22
=
2
2
1
+
+0−
Dw Dw
Dw fi
=
1
Dw
⎛
1⎞
⎜4 − ⎟
⎜
fi ⎟⎠
⎝
Fonction de rayon de
courbure :
F (ρ i ) =
1
4 f i −1
(à suivre)
ROULEMENTS
(suite)
Roulement à billes
Roulement à billes
à rainure pour segment
d’arrêt dans la bague
extérieure
Rayon de courbure principal : Rayon de courbure
principal :
∑ρ
Billes
et
bague
extérieure
e
= ρ11 + ρ12 + ρ 21 + ρ 22
2
2
2 ⎛ γ
⎜
=
+
−
D w D w D w ⎜⎝ 1 − γ
2γ ⎞
1 ⎛
1
⎟
⎜4 −
=
−
⎜
Dw ⎝
f e 1 − γ ⎟⎠
Fonction de rayon de
courbure :
⎞
1
⎟⎟ −
D
⎠
w fe
1
2γ
−
fe 1− γ
F (ρ e ) =
1
2γ
−
4−
fe 1− γ
∑ρ
e
= ρ11 + ρ12 + ρ 21 + ρ 22
Butée à billes
Rayon de courbure
principal :
∑ρ
e
= ρ11 + ρ12 + ρ 21 + ρ 22
=
2
2
1
1
+
+
−
Dw Dw R0 R0i
=
2
2
1
+
+0−
Dw Dw
Dw f e
=
1
2
−
Dw R0
=
1 ⎛
1 ⎞
⎜4 − ⎟
Dw ⎜⎝
f e ⎟⎠
Fonction de rayon de
courbure :
F (ρ e ) = 0
Fonction de rayon de
courbure :
F (ρ e ) =
1
4 f e −1
avec :
fe et fi
Dw
γ=
Dρ w
2/
coefficients dépendants du rayon des chemins de roulement. En général
leurs valeurs sont entre 0,515 et 0,525
diamètre d’une bille roulante en mm
Dw
cos α
D ρw
diamètre du roulement
en mm
Rayon de courbure équivalent suivant la direction du mouvement des billes :
Aux points de contact entre le chemin extérieur de roulement et les billes :
Rx =
Dw
(1 + γ )
2
Aux points de contact entre le chemin intérieur de roulement et les billes :
Rx =
Dw
(1 − γ )
2
avec :
Dw
diamètre d’une bille roulante en mm
147
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
γ=
Dw
cos α
D ρw
Dρ w
3/
diamètre du centre de l’élément roulant
en mm
Rayon de courbure équivalent perpendiculaire à la direction du mouvement de
bille :
Aux points de contact entre le chemin extérieur de roulement et les billes :
Ry e =
Dw f e
2 f e −1
Aux points de contact entre le chemin intérieur de roulement et les billes :
Ry i =
Dw f i
2 f i −1
avec :
fe et fi
Dw
facteurs de rayon de courbure des chemins de roulement. En général
leurs valeurs sont entre 0,515 et 0,525
diamètre d’une bille roulante en mm
4-5-1-2 Charge maximum supportée par l’élément roulant Qmax :
5 Fa
connaisant la charge axiale Fa et le nombre de billes Z.
Z
1/
Choisir la charge Q0 =
2/
Calculer la déformation permanente :
La déformation permanente totale admissible au contact d’élément roulant et du chemin
de roulement étant fixée à 0,0001 du diamètre de l’élément roulant δ / D w = 0,0001 , nous
obtenons la déformation élastique :
-
aux points de contact du chemin intérieur de roulement et les billes :
δ i = 2,79 × 10 −4 K i ⋅ 3 Qo2
-
∑ρ
aux points de contact du chemin extérieur de roulement et les billes :
δ e = 2,79 × 10 − 4 K e ⋅ 3 Qo2
148
i
∑ρ
e
ROULEMENTS
avec :
ρ
Q0
rayon de courbure de chemin de bague
charge minimum
La déformation totale au contact (déplacement radial) est :
δ = δ i + δ e = 2,79 × 10 −4 ( K i
PS
∑ρ
1/ 3
i
+ Ke
∑ρ
1/ 3
2/3
e ) ⋅ Qo
:
Pour déterminer les coefficients Ki et Ke, nous utilisons la méthode de déformation aux
contacts :
*
Pour les roulements à billes les coefficients d’équation d’ellipse sont : (voir XIONG
Youde Résistance des matériaux :
A=
1⎛ 1
1 ⎞
⎟
⎜⎜
−
2 ⎝ R1 R 2 ⎟⎠
B=
1⎛ 1
1 ⎞
⎟
⎜⎜
+
2 ⎝ R1 R 2 ⎟⎠
P
R1
R3
R2
*
Pour les roulements à rouleaux, les coefficients d’équation d’ellipse sont: (voir
XIONG Youde Résistance des matériaux :
A=
⎞
⎟⎟
⎠
1⎛ 1
1
⎜⎜
−
2 ⎝ R2 R4
B=
1⎛ 1
1
⎜⎜
+
2 ⎝ R1 R3
⎞
⎟
⎟
⎠
R1
P
R3
R2
R4
Avec les coefficients d’équation d’ellipse nous pouvons trouver le coefficient K dans le
tableau 3-30.
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 3-30
Coefficient K
A/B
K
A/B
K
A/B
K
A/B
K
1,0000
1,0000
0,3518
0,9432
0,1739
0,8566
0,04032
0,6409
0,9623
0,9999
0,3410
0,9400
0,1603
0,8451
0,03823
0,6333
0,9240
0,9997
0,3301
0,9366
0,1462
0,8320
0,03613
0,6251
0,8852
0,9992
0,3191
0,9329
0,1317
0,8168
0,03400
0,6164
0,8459
0,9985
0,3080
0,9290
0,1166
0,7990
0,03183
0,6071
0,8059
0,9974
0,2967
0,9248
0,1010
0,7775
0,02962
0,5970
0,7652
0,9960
0,2853
0,9203
0,09287
0,7650
0,02737
0,5860
0,7238
0,9942
0,2738
0,9155
0,08456
0,7509
0,02508
0,5741
0,6816
0,9919
0,2620
0,9102
0,07600
0,7349
0,02273
0,5608
0,6384
0,9889
0,2501
0,9045
0,06715
0,7163
0,02033
0,5460
0,5942
0,9852
0,2380
0,8983
0,05797
0,6943
0,01787
0,5292
0,5489
0,9804
0,2257
0,8916
0,04838
0,6675
0,01533
0,5096
0,5022
0,9744
0,2132
0,8841
0,04639
0,6613
0,01269
0,4864
0,4540
0,9667
0,2004
0,8759
0,04439
0,6549
0,00993
0,4574
0,4040
0,9566
0,1873
0,8668
0,04237
0,6481
0,00702
0,4186
0,00385
0,3579
3/
Déterminer le coefficient ε de répartition de charge de roulement et la fonction de
répartition jx(ε) :
a/ Pour les roulements à billes nous calculons le coefficient ε de répartition de charge avec
la formule ci-dessous :
ε=
ur
1⎛
⎜1 −
2 ⎜⎝ 2δ + u r
⎞
⎟⎟
⎠
avec :
ur
δ
jeu radial de roulement
déformation permanente au contact
A partir du coefficient ε de répartition de charge, nous déterminons la fonction de
répartition jr(ε) grâce à tableau 3-31.
150
ROULEMENTS
Tableau 3-31 Fonction de répartition de charge jr(ε)
Jr(ε)
Roulement au Roulement au
contact sur
contact au
une ligne
point
ε
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
1/Z
0,1156
0,1590
0,1892
0,2117
0,2288
0,2416
0,2505
1/Z
0,1268
0,1737
0,2055
0,2286
0,2453
0,2568
0,2636
ε
0,8
0,9
1,00
1,25
1,67
2,50
5,00
∞
Jr(ε)
Roulement au Roulement au
contact sur
contact au
une ligne
point
0,2559
0,2576
0,2546
0,2289
0,1871
0,1339
0,0711
0
Pour les roulements à contact oblique, nous calculons les valeurs de
b/
0,2658
0,2628
0,2523
0,2078
0,1589
0,1075
0,0544
0
Fr
tan α . En
Fa
utilisant le tableau 3-32 nous déterminons le coefficient ε et la fonction jr(ε).
Tableau 3-31 Coefficient ε et fonction de répartition de charge jr(ε)
Roulement au contact à point
Roulement au contact sur une ligne
Fr
tan α
Fa
Jr(ε)
Fr
tan α
Fa
Jr(ε)
ε
1,0000
0,9663
0,9318
0,8964
0,8601
0,8225
0,7835
0,7427
0,6995
0,6529
0,6000
0,4338
0,3088
0,1850
0,0831
0
1/Z
0,1156
0,1590
0,1892
0,2117
0,2288
0,2416
0,2505
0,2559
0,2576
0,2546
0,2289
0,1871
0,1339
0,0711
0
1,0000
0,9613
0,9215
0,8805
0,8380
0,7939
0,7480
0,6999
0,6486
0,5920
0,5238
0,3598
0,2340
0,1372
0,0611
0
1/Z
0,1268
0,1737
0,2055
0,2286
0,2453
0,2568
0,2636
0,2658
0,2628
0,2523
0,2078
0,1589
0,1075
0,0544
0
0,0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
1,0
1,25
1,67
2,5
5,0
∞
151
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
4/
Calculer la charge maximale :
Q max =
Fr
z ⋅ J (ε )
avec :
z
Fr
Jx(ε)
5/
nombre de billes de roulement
charge radiale
répartition de charge de roulement
Comparons la charge maximale Q max avec la charge supposée Qo. S’il y a trop de
différence entre Qo et Q max, nous devons supposer une autre valeur de la charge Qo et
refaire le même calcul jusqu’à ce que Qo et Q max soient proches ou égaux.
4-5-1-3
Calcul de la vitesse moyenne au point de contact entre les éléments roulants et la bague
intérieure ou extérieure.
V=
π
120
nD pm (1 − γ 2 )
avec :
vitesse de rotation
diamètre du centre de l’élément roulant
diamètre d’une bille roulante en mm
n
Dρ w
Dw
γ=
4-5-1-4
en tour / min
en mm
Dw
cos α
D ρw
Module équivalent d’élasticité longitudinale des roulements :
E' =
E
2,07 × 10 5
= 2,25 × 10 5 MPa
=
1 −ν
1 − 0,3
avec :
E
ν
4-5-1-5
-
152
module d’élasticité longitudinale en N/mm2 (MPa)
Pour l’acier E = 2,07 × 10 5 MPa
coefficient de POISSON
Epaisseur minimum du film lubrifiant :
Pour l’intérieur de chemin de bague du roulement l’épaisseur minimum du film de
lubrifiant est :
ROULEMENTS
hmin −i = 3,63 ⋅ U i0,68 G 0,89Wi −0,073 (1 − e −0,68ki ) R xi
avec :
Ui =
Wi =
η i ⋅V
E ' R xi
Q max
E ' R xi2
G = α1 E'
V
E’
Rxi
ηo
αi
vitesse moyenne
module équivalent d’élasticité longitudinale
en N/mm2 (MPa)
rayon de courbure équivalent (voir ce chapitre 4-5-1-1)
viscosité de la graisse en mm2/s
coefficient de consistance, pour la graisse α i = 0,5 à 3,6 × 10 −8 Pa −1 ,
en général α i = 2,3 × 10 −8 Pa −1
-
Pour l’extérieur du chemin de bague du roulement, l’épaisseur minimum du film de
lubrifiant est :
hmin −i = 3,63 ⋅ U e0,68 G 0,89We−0,073 (1 − e − 0,68ke ) R xe
avec :
Ue =
We =
V
E’
Rxi
ηo
αi
η e ⋅V
E ' R xe
Q max
2
E ' R xe
vitesse moyenne
module équivalent d’élasticité longitudinale
en N/mm2 (MPa)
rayon de courbure équivalent (voir ce chapitre 4-5-1-1)
viscosité de la graisse en mm2.s
coefficient de consistance, pour la graisse α i = 0,5 à 3,6 × 10 −8 Pa −1 , en
général α i = 2,3 × 10 −8 Pa −1
4-5-1-6
Ecarts géométriques moyens des états de deux surfaces en contact :
δ = δ 12 + δ 22
δ1 et δ2
écarts géométriques des états de deux surfaces en contact
153
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
4-5-1-7
Rapport de film de lubrifiant
λ=
hmin
δ
3,5
Durée LR
3,0
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
0
1
2
3
5
7 10
Rapport de film λ
Dans la figure, la courbe de rapport du film nous montre lorsque λ ≥ 3 , la durée de vie est
plus grande. Donc nous souhaitons que le rapport du film de lubrifiant soit λ ≥ 3
Exemple 3-1
Un roulement à billes: diamètre de roulement D pw = 65mm ; Diamètre de
billes D w = 12,7 mm ; nombre de billes z = 9 ; Rayon de courbure du chemin de roulement
ri = re = 6,604mm . Ecarts géométriques des états de surface de billes et de chemin de
bague δ 1 = 0,0625µ m ; δ 2 = 0,175µ m . Charge radiale Fr = 8900 N ; Vitesse de roulement
n = 3820tr / min ; Viscosité de la graisse η 0 = 0,04 Pa ⋅ s . Le coefficient de consistance
α = 2,3 × 10 8 Pa −1 . Le jeu radial de roulement u r = 0,015mm .
Vérifier l’épaisseur de film de lubrifiant de roulement.
(1)
Calculer les facteurs de rayon de courbure des chemins intérieurs et extérieurs du
roulement :
fi = fe =
(2)
Rapport des diamètres :
γ=
154
ri
r
= e = 0,52
Dw Dw
Dw
= 0,1954
D pw
ROULEMENTS
(3)
En utilisant le tableau nous avons :
∑ρ
i
⎛
2γ ⎞
1
⎜4 − +
⎟
⎜
f i 1 − γ ⎟⎠
⎝
1 ⎛
1
2 × 0,1954 ⎞
=
+
⎜4 −
⎟ = 0,202mm
12,7 ⎜⎝
0,52 1 − 0,1954 ⎟⎠
=
1
Dw
⎛ 1
2γ ⎞
⎜ +
⎟
⎜ f 1− γ ⎟
⎝ i
⎠
F (ρ i ) =
⎛
1
2γ
⎜4 − +
⎜
fi 1− γ
⎝
∑ρ
e
⎞
⎟
⎟
⎠
= 0,94
⎛
2γ ⎞
1
⎜4 − −
⎟
⎜
f i 1 − γ ⎟⎠
⎝
1 ⎛
1
2 × 0,1954 ⎞
=
−
⎜4 −
⎟ = 0,138mm −1
12,7 ⎜⎝
0,52 1 − 0,1954 ⎟⎠
=
1
Dw
.
⎛ 1
2γ ⎞
⎜ +
⎟
⎜ f 1− γ ⎟
⎝ i
⎠
F (ρ i ) =
⎛
1
2γ
⎜4 − −
⎜
fi 1− γ
⎝
(4)
⎞
⎟
⎟
⎠
= 0,912
Rayon de courbure équivalent aux points de contact :
Dw
(1 − γ ) = 5,11mm
2
D
= w (1 + γ ) = 7,55mm
2
R xi =
R xe
R yi =
f i ⋅ Dw
= 165,1mm
2 f i −1
R ye = R yi = 165,1mm
-
Les coefficients de l’ellipse :
⎛ R yi ⎞
⎟
k i = 1,0339 ⋅ ⎜⎜
⎟
Rxi
⎠
⎝
⎛ R ye
k e = 1,0339 ⋅ ⎜⎜
⎝ R xe
0,636
⎞
⎟
⎟
⎠
= 9,428
0, 636
= 7,355
155
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
(5)
En utilisant la méthode HERTZ nous pouvons déterminer les coefficients :
K i = 0,603
K e = 0,660
(6)
Supposons que la charge radiale minimum est :
Qo =
(7)
5 ⋅ Fr 5 × 8900
=
= 4944,4 N
z
9
Déformation au point de contact :
( ∑ρ
δ = 2,79 × 10 −4 K i
1/ 2
i
+ Ke
∑ ρ )⋅ Q
1/ 2
e
2/3
o
= 1,939 × 10 − 4 × Qo2 / 3 = 0,0563mm
(8)
Coefficient ε de répartition de charge :
ε=
(9)
ur
1⎛
⎜1 −
2 ⎜⎝ 2δ + u r
⎞ 1⎛
0,015
⎞
⎟⎟ = ⎜⎜1 −
⎟⎟ = 0,44
2
×
0
,
0563
+
0
,
015
2
⎝
⎠
⎠
En utilisant le tableau 3-31 nous déterminons la fonction de répartition de charge jr(ε) :
J r (ε ) = 0,2160
(10)
Calculer la charge minimum :
Q max =
(11)
Fr
8900 N
=
= 4578 N
zJ r 9 × 0,2160
Comme il y a trop de différence entre Q0 et Q min, donc nous supposons Q0 = 4578 N et
recalculons à partir du septième (7) :
- déformation au point de contact :
( ∑ρ
δ = 2,79 × 10 −4 K i
1/ 2
i
+ Ke
∑ ρ )⋅ Q
1/ 2
e
= 1,939 × 10 − 4 × Qo2 / 3
= 1,939 × 10 − 4 × 4578 2 / 3 = 0,0535mm
- coefficient ε de répartition de charge :
ε=
ur
1⎛
⎜1 −
2 ⎜⎝ 2δ + u r
⎞
⎟⎟ = 0,438
⎠
- Fonction de répartition de charge jr(ε) :
J r (ε ) = J (0,438) = 0,2154
156
2/3
o
ROULEMENTS
- charge minimum :
Q max =
Fr
8900 N
=
= 4590 N
zJ r 9 × 0,2154
Le résultat Q max = 4590 N est proche de Q0 = 4578 N . Donc nous considérons que la
charge minimum est Q max = 4590 N .
(12)
Vitesse moyenne au point de contact entre les éléments roulants et la bague intérieure
ou extérieure.
π
V=
nD pm (1 − γ 2 ) = 6252,3mm / s
120
(13)
Epaisseur minimum du film de lubrifiant:
Pour l’acier, le module équivalent d’élasticité longitudinale des roulements est :
E ' = 2,07 × 10 5 MPa
Le coefficient de consistance est en général α i = 2,3 × 10 −8 Pa −1
Les coefficients équivalents sont :
Ui =
Ue =
Wi =
We =
η i ⋅V
E ' R xi
η e ⋅V
E ' R xe
Q max
E ' R xi2
Q max
2
E ' R xe
= 2,174 × 10 − 4
= 1,472 × 10 − 4
= 7,79 × 10 − 4
= 3,57 × 10 − 4
G = α 1 E ' = 5175
-
Pour l’intérieur du chemin de roulement, l’épaisseur minimum du film de lubrifiant
est :
hmin −i = 3,63 ⋅ U i0,68 G 0,89Wi −0,073 (1 − e −0,68ki ) R xi
= 0,554 µ m
-
Pour l’extérieur du chemin de roulement, l’épaisseur minimum du film de lubrifiant
est :
hmin −i = 3,63 ⋅ U e0,68 G 0,89We−0,073 (1 − e −0,68ke ) R xe
= 0,660µ m
157
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
(14)
Ecarts géométriques moyens de l’état des deux surfaces en contact :
δ = δ 12 + δ 22 = 0,186µ m
(15)
Rapport du film de lubrifiant
λ=
hmin
δ
= 2,98
1,2 ≤ λ ≤ 3 donc le roulement est accepté.
4-5-2
Lubrification des roulements à rouleaux :
*
Le processus du calcul est normalement le même que le roulement à billes :
- La méthode de détermination de la charge minimum Qmin
- La façon de calcul du rapport de film de lubrifiant
*
Les différences sont suivantes :
(1)
La charge sur la longueur unitaire est :
q=
Lr
(2)
Qmax
Lr
longueur de rouleaux
L’épaisseur minimum du film de lubrifiant est :
-
Pour l’intérieur du chemin de roulement, l’épaisseur minimum du film de lubrifiant
est :
hmin −i = 0,154 ⋅ α 10,54 (η 0 n )0,7 D w0, 43 D ρ0,w7 × (1 − γ )1,13 (1 + γ )0,7
-
q 0,13
Pour l’extérieur du chemin de roulement, l’épaisseur minimum du film de lubrifiant
est :
hmin −i = 0,154 ⋅ α 10,54 (η 0 n )0,7 D w0, 43 D ρ0,w7 × (1 + γ )1,13 (1 − γ )0,7
158
E ' −0,03
E ' −0,03
q 0,13
ROULEMENTS
V
CHOIX DES ROULEMENTS :
5-1
Méthode de calcul pratique pour contrôler un roulement choisi :
1. Calculer la charge réelle :
Dans un premier temps, nous déterminons la résultante des forces appliquées au
roulement. Pour un roulement à contact oblique, le point d’application de la charge
doit être le centre des poussées.
Par la suite nous calculons les composants axiaux Fa et radiaux Fr de cette résultante.
-
Charge radiale : chaque roulement encaisse une charge radiale (sauf les
butées à aiguilles.)
-
Charge axiale : en général, la charge est encaissée par le roulement dit fixe
ou la butée. Pour les roulements à rouleaux coniques ou le roulement à
contact oblique la charge radiale induit une force axiale.
2. Déterminer la charge équivalente P :
P = XFr + YFa
Pour déterminer X et Y, nous utilisons le rapport de Fa/Fr et nous le comparons à une
valeur. Pour un roulement rigide à billes nous devons calculer de plus Fa/C0.
3. Contrôler la durée de roulement :
⎛C ⎞
L10 = ⎜ ⎟
⎝P⎠
5-2
5-2-1
ρ
Déterminer les types de roulement et leurs dimensions :
Déterminer les types de roulement :
Les conditions sur le choix d’un type de roulement sont :
1/
chaque type de roulement est utilisé selon les différents cas et présente des
caractéristiques différentes. Par exemple, les roulements rigides à billes peuvent
supporter des charges radiales modérées et des charges axiales. Tandis que les
roulements à rotule sur rouleaux admettent des charges radiales élevées.
159
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2/ Quand nous choisissons un roulement, nous devons aussi voir l’espace disponible.
* Pour les petits diamètres d’arbre, nous pouvons choisir tous les types de roulement
à billes, nous pouvons également choisir les roulements à aiguilles.
* Pour les grands diamètres d’arbre, nous choisirons les roulement à rouleaux
cylindriques, ou les roulements à rotule sur rouleaux, ou les roulements à rouleaux
coniques ou les roulements rigides à billes.
3/ Les charges supportées par les roulements sont importantes pour le choix d’un
roulement. En général nous examinons :
•
•
•
•
Intensité de la charge (c’est un facteur qui détermine la taille du roulement)
Direction de la charge : charge radiale ; charge axiale
Charge combinée (le résultat d’une charge axiale et d’une charge axiale)
Couple (si la charge est excentrée appliquée sur le roulement, il se produit
des couples de renversement)
4/ Vitesse de rotation :
La vitesse de rotation du roulement est limitée par la température de fonctionnement
maximale admissible.
5/ Silence de fonctionnement
6/ Rigidité
7/ Possibilité de déplacement axial
8/ Montage et démontage…
5-2-2
Déterminer les dimensions des roulements :
1/
Déterminer les dimensions des roulements par la durée de vie de roulement : (voir ce
chapitre partie 4)
⎛C ⎞
L10 = ⎜ ⎟
⎝P⎠
ρ
ou
1
C
= (L10 ) ρ
P
avec :
L10
C
P
160
durée de vie nominale
en millions de tours
charge dynamique de base
en N
charge dynamique équivalente en N
ROULEMENTS
ρ
2/
exposant qui est en fonction du contact entre les pistes et les éléments
roulants
ρ = 3 pour les roulements à billes
ρ = 10 / 3 pour les roulements à rouleaux
Déterminer les dimensions des roulements par la charge statique de base
Nous rappelons la méthode dans le chapitre précédent.
*
Charge statique équivalente :
P0 = X 0 Fr + YO Fa
avec :
Fr
Fa
X0
Y0
*
composant radial de la charge
composant axial de la charge
coefficient radial de roulement
coefficient axial de roulement
en N
en N
Charge statique de base nécessaire :
C 0 = s 0 P0
avec :
C0
P0
s0
*
charge statique de base
en N
charge statique équivalente
en N
coefficient de sécurité statique (voir le tableau 3-23)
Contrôle de la capacité de charge statique :
s0 =
C0
P0
Si le roulement a été choisi par la durée de vie, nous utilisons la formule pour le
contrôler. Si la valeur s0 obtenue est inférieure à la valeur de principe, nous choisirons un
roulement ayant une charge statique de base plus élevée.
161
Chapitre 4
RESSORTS
RESSORTS
I
GENERALITES :
1-1
Fonction des ressorts :
Le ressort est une liaison élastique. Nous pouvons dire aussi : le ressort est un composant
mécanique élastique destiné à se déformer. Chaque fois qu’il est soumis à l’action d’une
force, il absorbe une énergie en se déformant progressivement tout en amortissant le
mouvement et/ou en filtrant des vibrations. En fin de course, il restitue l’énergie
emmagasinée jusqu’à la reprise de sa forme initiale.
Les fonctions principales des ressorts sont :
-
1-2
Amortissement et réduction des chocs (ex : suspensions de voitures).
Emmagasinement de l’énergie (ex : Horloge).
Contrôle de mouvement (ex : Ressort de soupape).
Mesure de charge (ex : Balance).
Matières pour ressort :
Afin d’assurer l’élasticité du ressort, on utilise des métaux de hautes limites élastiques :
- les aciers tréfilés durs (ressorts hélicoïdaux classiques)
- les aciers trempés à l’huile (ressorts de soupapes)
- les aciers inoxydables (ressorts pour l’industrie alimentaire)
- le titane (ressorts en aviation)
- le bronze béryllium (ressorts sans magnétisme)
L’annexe A présente les caractéristiques des matières pour ressorts.
1-3
Types de ressort
Les ressorts sont classés à partir de la sollicitation subie. Les ressorts travaillent soit en
traction, soit en compression, soit en torsion, soit en flexion.
1-3-1
Ressorts métalliques :
Les familles des ressorts métalliques :
1/ Ressorts de compression :
Cette famille est la plus répondue. Le fil enroulé travaille essentiellement en torsion
(analogie avec une barre de torsion enroulée en hélice).
165
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 4-1 Types des ressorts de compression
Ressort
(1) Ressorts
cylindriques
de
compression
Caractéristique
a/ Ce type de ressort est fait pour supporter
la charge de compression.
b/ Le fil du ressort travaille en torsion.
c/ Le ressort est souvent meulé aux deux
extrémités.
d/
Les spires deviennent jointives, en
contact les unes avec les autres, en cas de
surcharge le ressort réagit comme un
solide, ce qui le protège de la rupture.
(2) Ressorts
coniques de
compression
Les ressorts coniques de compression sont
très peu encombrants en position comprimée.
(3) Ressorts
coniques à
volutes
Les ressorts coniques à volutes sont très peu
encombrants en position comprimée.
(4) Rondelles
ressorts
a/ De forme tronconique, les rondelles
ressorts permettent de réaliser simplement et
« sur mesure » des ressorts de compression à
l’unité ou en petites séries.
b/ L’utilisation d’empilages sont possibles :
en série, en parallèle ou une combinaison des
deux.
c/ L’utilisateur peut choisir entre plusieurs
raideurs et plusieurs déformations.
d/ les rondelles ressorts sont faites pour
supporter la charge de compression. Ils ont
comme caractéristiques :
-Rondelles
« Belleville »
- Petite hauteur.
- Grande raideur.
- Relation force / flèche non linéaire.
Figure
RESSORTS
Ressort
(5) Ressorts
diaphragme
Caractéristique
Figure
a/ Le ressort diaphragme est un ressort
conique fendu radialement.
b/ Les ressorts diaphragmes sont utilisés
dans les cas :
- l’encombrement est réduit.
- l’effort
produit
doit
être
sensiblement constant.
2/ Ressorts de traction :
Tableau 4-2 Types des ressorts de traction
Ressort
(1) Ressort
hélicoïdal
cylindrique
de traction
Caractéristique
Figure
a / Ces ressorts sont habituellement
réalisés en fil rond et à spires jointives.
b/ Le métal est sollicité à la torsion dans
la partie active du ressort et en flexion
et torsion sur une portion de l’attache.
c/ Le ressort hélicoïdal de traction est fait
pour supporter la charge de traction.
d/ Les ressorts de traction peuvent avoir
des attaches différentes.
(2) Ressort
hélicoïdale
conique de
traction
3/ Ressorts de torsion :
Tableau 4-3 Types des ressorts de torsion
Ressort
(1) Ressorts
cylindriques
de torsion
Caractéristique
a/ Ce type de ressort est fait pour
supporter la charge de torsion.
b/ Le fil du ressort travaille en
flexion.
c/ Le ressort est souvent monté sur
un axe.
Figure
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Ressort
Caractéristique
(2) Ressorts en
spirale
(Ressort
hélicoïdal de
torsion)
a/ Ce type de ressort est fait pour
supporter la charge de torsion.
b/ La matière travaille en flexion.
c/ Le ressort a un grand diamètre et
une petite hauteur.
(3) Barre de
torsion
a/ Les ressorts en barres de torsion
sont des barres cylindriques
pleines soumises à un moment
suivant leur axe.
b/
Figure
Elles sont munies, à chaque
extrémité,
de
cannelures
permettant leur ancrage.
c/ La barre de torsion est utilisée
dans les suspensions automobile.
4/ Ressorts de flexion : - Ressorts à lames
Tableau 4-4 Types des ressorts à lames
Ressort
Caractéristique
(1) Ressorts
à lames
a/ Une lame peut être assimilée à une
poutre de section constante
encastrée à une extrémité. L’autre
extrémité supporte la charge. Elle
est donc soumise à la flexion.
b/
Lorsqu’un ressort est constitué de
plusieurs lames en flexion, celles-ci
glissent les unes sur les autres. Ce
frottement absorbe de l’énergie et
amorti le mouvement.
c/ Le ressort à lame est utilisé pour les
voitures (de moins en moins), les
camions, les wagons.
Figure
RESSORTS
Ressort
Caractéristique
(2) Ressort
de forme
en fil
a/ Ce type de ressort pourrait
supporter plusieurs charges.
Figure
b/ Il est généralement fabriqué par
des machines de pliage.
a/ Ce type de ressort pourrait
supporter plusieurs charges.
(3) Ressort
de forme
en feuillard
b/
1-3-2
Le ressort est généralement
fabriqué par des machines à multi
coulisseaux ou des presses.
Ressorts pneumatiques :
Il existe deux types de ressorts pneumatiques :
-
Ressorts pneumatiques à gaz
Ressorts dits pneumatiques
Leurs avantages par rapport aux ressorts mécaniques :
-
L’effort est presque linéaire sur une grande course.
Ils ont un même encombrement pour une large plage de poussée.
La vitesse de déplacement est modulable dans les 2 sens, mais elle est
constante sur la course pneumatique.
La poussée nominale est dés les premiers millimètres.
Il est possible de faire varier la courbe des efforts
Sa vitesse réduit en fin de course. La longueur d’amortissement est
modulable.
Sécurité : pas de rupture brutale (perte progressive de gaz en cas de
détérioration.
Esthétique et propre
169
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Ressort
(1) Ressorts à
gaz
(Dans le cas la
fonction entre
la charge et la
flèche est
linéaire)
(2) Ressorts
pneumatique
( Ressort amortisseur)
(Dans le cas la
fonction entre
la charge et la
flèche est
linéaire)
Caractéristique
Figure
a/ Le ressort à gaz est constitué d’un tube
de précision dans lequel se place une
tige d’acier rectifiée et chromée ou
nitrurée équipée d’un ensemble guide
de sortie avec joint, et d’un piston,
obturé en fond sur le tube par un
couvercle.
b/ Le ressort est utilisée en poussée, en
équilibrage ou en amortissement.
a/ La forme du ressort pneumatique est
libre. Nous pouvons décider les
raideurs souhaitées de toutes les
dimensions.
b/ Son module d’élasticité est petit, nous
pouvons
obtenir
une
grande
déformation.
c/ Le ressort pneumatique a un très bon
amortissement et supporte bien les
chocs.
d/
Le ressort
pneumatique peut
supporter des charges venants de
différentes directions.
1-4 Effort supporté par ressort :
1-4-1
Elasticité et rigidité :
L’élasticité est la faculté de se déformer avec une amplitude sensiblement proportionnelle
à la charge, et, de manière réversible.
Les rigidités linéaires sont les rapports de l’effort appliqué suivant une direction sur le
déplacement suivant cette même direction :
kx =
Fx
;
x
ky =
Fy
y
kz =
;
Fz
z
en N/mm
Les rigidités de torsion, appelées parfois « couple de rappel », sont les rapports du
moment appliqué suivant une direction sur le déplacement angulaire suivant cette même
direction :
Cx =
Mx
;
x
Cy =
My
y
;
Cz =
Mz
z
en Nm/rad
RESSORTS
1-4-2
Effort supporté par un ressort :
L’effort supporté par le ressort est lié à l’allongement ou au raccourcissement du ressort.
Le rapport est :
F = K ⋅x
F
avec :
x
K raideurs des ressorts
x allongement ou raccourcissement de des
ressorts suivant la direction de x
Dans les cas où nous montons plusieurs ressorts, les raideurs assemblées se calculent :
Tableau 4-6 Raideurs assemblées
Façons de montage
Cas 1
Les ressorts sont
montés en séries.
Raideurs assemblées
K=
Figure
1
1
1
1
+
+
K1 K 2 K 3
avec :
K1, K2 et K3 raideurs
des ressorts 1, 2 et 3
Les raideurs peuvent
être jusqu’à n ressorts.
Cas 2
Les ressorts sont
montés en parallèles.
K = K1 + K 2 + K 3
avec :
K1, K2 et K3 raideurs
des ressorts 1, 2 et 3
Les raideurs peuvent
être jusqu’à n ressorts.
171
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Dans le cas où nous utilisons les ressorts avec l’amortisseur.
L’effort devient :
F
F = K ⋅ x + C ⋅ x'
avec :
K
x déplacement d’ensemble
x’ vitesse de déplacement d’ensemble
C amortissement de l’amortisseur
1-5
C
Energie stockée par ressort :
Pour les trois familles des ressorts l’énergie stockée est :
Es =
1
M tα
2
avec :
Es
Mt
α
1-6
énergie stockée
couple appliquant sur le ressort M t = F ⋅ α
angle de torsion
en joule
en N.m
en rad
Critères des ressorts :
Le ressort doit subir les conditions mécaniques de fonctionnement et les conditions des
résistances des matériaux. C'est-à-dire le ressort puisse fonctionne pendant la durée voulue
sans avoir de déformation permanente ni de cassure.
1/ Choisir une matière : La matière doit adapter aux contraintes de l’environnement :
température, milieux corrosifs, etc.
2/ Dimensionner les ressorts
Le ressort doit pouvoir rentrer dans le logement prévu. Comme le ressort
est souvent un composant clé d’un mécanisme, il est conseillé de faire
d’abord la conception du ressort et de déterminer ensuite son logement.
Pour qu’un ressort de torsion travaille en position de fermeture maximale, il
ne doit pas être serré sur l’axe du guidage.
3/ Prévoir le fonction de ressort : Le ressort doit avoir une bonne position initiale et
finale sous les charges prévues.
172
RESSORTS
4/ Contrôler la résistance des matériaux :
-
Contrainte :
La contrainte maximale doit être inférieure à la limite élastique de la
matière pour un ressort statique et un ressort quasi statique.
La contrainte maximale tolérée est encore plus faible pour un ressort
travaillant en dynamique. En cas de nécessité, des tests doivent être
réalisés.
Raideur
Déformation des ressorts
II
RESSORT HELICOIDAL CYLINDRIQUE DE COMPRESSION
2-1 Caractéristiques
Un ressort hélicoïdal cylindrique de compression est un composant mécanique conçu pour
supporter des charges (forces) sur l’axe du ressort. Il doit toujours être guidé à ses deux
extrémités et de préférence par son diamètre intérieur.
Une fois que le ressort subit une charge, il se comprime et diminue en longueur. Quand on
décharge le ressort complètement, il revient à la longueur initiale. Les spires ne sont pas
jointives à l’état initial du ressort. Quand le ressort est sous charge, le fil travaille à la torsion.
Pour avoir un bon plan d’appui, les deux extrémités peuvent être meulées à ¾ de tour. Ces
ressorts peuvent avoir des extrémités différentes :
Tableau 4-7 Type de ressorts cylindrique de compression
Forme
Exécution
A
Non rapprochée, non meulée
B
Rapprochée, non meulée
C
Non rapprochée, meulée
Figure
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Forme
Exécution
Figure
D
Rapprochée, meulée
E
Rapprochée, en forme de « queue de
cochon »
F
Rapprochée et dirigée vers le centre
Les caractéristiques d’un tel ressort sont :
-
le diamètre intérieur Di
la longueur L
le diamètre du fil d
le pas p
la raideur K en N/mm. L’effort de compression pour une variation de longueur
∆L du ressort est
F = K ⋅ ∆L
Figure 4-1 Ressort hélicoïdal cylindrique de compression
2-2
Formes des fils des ressorts et leurs caractéristiques :
Un ressort hélicoïdal cylindrique de compression est le plus souvent fabriqué en fil de
section ronde, mais aussi de section carrée ou rectangulaire.
RESSORTS
2-2-1 Ressort hélicoïdal cylindrique de compression à fil rond :
2-2-1-1 Caractéristique :
1.
Diamètre moyen du ressort :
D=
D e + Di
= D e − d = Di + d
2
avec :
De
Dr
d
2.
diamètre extérieur du ressort
diamètre intérieur du ressort
diamètre du fil
en mm
en mm
en mm
Rapport conseillé d’enroulement D/d :
Le rapport d’enroulement D/d est un coefficient important pour le ressort de
compression.
Si le rapport D/d est petit le ressort est raide. Le rapport conseillé d’enroulement est :
d (mm)
0,2-0,4
0,45 - 1
1,1 – 2,2
2,5 - 6
7 - 16
18- 42
D
d
7-14
5 - 12
5 - 10
4-9
4-8
4-6
3.
Pas conseillé du ressort :
p < 0,5 D
4. Longueur du ressort:
Tableau 4-8 Longueur des ressorts
Types des ressorts
Longueur du
ressort
Nombre de
spires actives
Non
meulées
L = n ⋅ p + 3d
n = N −2
Meulées
L = n ⋅ p + 2d
n = N −2
Spires
rapprochées
Figures
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Types des ressorts
Longueur du
ressort
Nombre de
spires actives
Meulées
L = n⋅ p + d / 2
n = N − 1,5
Couplées
L = n⋅ p + d
n = N − 1,5
Figures
Spires non
rapprochées
L
n
N
d
5.
Longueur du ressort
nombre de spires actives
nombre de spires
diamètre du fil
en mm
en mm
Augmentation du diamètre extérieur lorsque le ressort est comprimé à bloc :
∆D e = 0,1 ⋅
p ² − 0.8 ⋅ p ⋅ d − 0,2d 2
D
avec :
D
p
d
6/
diamètre moyen du ressort
pas du ressort
diamètre du fil
en mm
en mm
en mm
Ecart minimal entre les deux spires utiles voisines :
-
Ressorts statiques façonnés à froid :
S a = 0,0015
-
D²
+ 0,1 ⋅ d
d
Ressorts dynamiques façonnés à froid :
D²
⎛
⎞
S a = ⎜ 0,0015
+ 0,1 ⋅ d ⎟ ⋅ 1,5
d
⎝
⎠
-
Ressorts statiques façonnés à chaud :
S a = 0,02 ⋅ ( D + d )
RESSORTS
-
Ressorts dynamiques façonnés à chaud :
S a = 0,04 ⋅ ( D + d )
avec :
Sa
D
d
2-2-1-3
Ecart minimal entre 2 spires utiles voisines
diamètre moyen du ressort
diamètre du fil
en mm
en mm
en mm
Charge supportée par ressort et provoquant une flèche
F
Figure 4-2 Charge supportée par ressort et provoquant une flèche
F=
G⋅d 4 ⋅ f
8⋅ D3 ⋅ n
avec :
F
G
f
D
n
d
charge supportée par le ressort
module d’élasticité transversale (module de Coulomb)
flèche
diamètre moyen du ressort
nombre de spires actives
diamètre du fil
en N
en N/mm2
en mm
en mm
en mm
2-2-1-4 Résistance des matériaux
1/
Raideur de ressort hélicoïdal cylindrique de compression K :
K=
F G⋅d 4
=
f 8n ⋅ D 3
avec :
D
F
d
G
f
diamètre moyen du ressort
en mm
charge supportée par le ressort
en N
diamètre du fil
en mm
module d’élasticité transversale (G=80 000 N/mm2) pour acier
en MPa ( N/mm2)
flèche
en mm
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2/
Résistance des matériaux en cisaillement :
-
Résistance des matériaux en cisaillement de ressort de compression
La contrainte de cisaillement subie par le ressort doit être inférieure ou égale à la
contrainte admissible. La contrainte subie par le ressort est :
F
Figure 4-4 Déformation en cisaillement
τ=
8⋅ D ⋅ F ⋅ k
π ⋅d3
=
8⋅ F ⋅ k ⋅C 3
π ⋅D2
et
τ ≤ [τ ]
avec :
[τ]
D
F
d
k
contrainte admissible
en MPa(N/mm2)
diamètre moyen du ressort
en mm
charge supportée par le ressort de compression
en N
diamètre du fil
en mm
coefficient de rapport des diamètres (ou coefficient de courbure)
D
−1
0,615
d
+
D
D
4 −4
d
d
D
+ 0,5
C + 0,5
= d
ou k ≈
C − 0,5 D
− 0,75
d
D
courbure (rapport de diamètre) C =
d
4C − 1 0,615
k=
+
=
R
4C − 4
C
4
- Contrainte de cisaillement dans une spire
τ0 =
16 M t
π ⋅d
3
=
2,55 F ⋅ D
d3
Mt =
FD
2
Figure 4-5 Contrainte de cisaillement dans une spire
RESSORTS
Contrainte maximum de cisaillement dans une
spire : (statique)
1,7
1,6
1,5
1,4
τ max = K sτ 0
Contrainte minimum de cisaillement dans une
spire : (dynamique)
1,3
1,2
1,1
1,0
τ max = K d τ 0
Ks et Kd sont les coefficients de concentration de
contraintes correspondants à l’utilisation.
La valeur de τ 0 =
16 M t
π ⋅d 3
un calcul approximatif.
Kd
Ks
D/d
2
4
6
8
10
12
14
Figure 4-6 Coefficients de
concentration de contraintes
correspond au cas d’un fil droit avec courbure négligée et permet
2/ Déformation du ressort de compression - Flèche du ressort de compression
f =
8n ⋅ F ⋅ D 3
G⋅d 4
en mm
avec :
D
F
d
G
diamètre moyen du ressort
en mm
charge supportée par le ressort
en N
diamètre du fil
en mm
module d’élasticité transversale (G =80 000 N/mm2 pour l’acier)
3/ Résistance au flambage des ressorts de compression :
Quand la longueur du ressort est supérieure à 4D ou 5D, nous devons contrôler le risque de
flambage. Pour éviter le flambage les ressorts doivent être maintenus, ou guidés aux deux
extrémités, ou guidés totalement.
La charge critique de flambage est :
Fc = K ⋅ L0 ⋅ C L
avec :
Fc
K
L0
D
CL
charge critique de flambage
raideur
longueur libre au repos
diamètre moyenne du ressort
coefficient dépendant de L0/D
en N
en N/mm
en mm
en mm
179
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 4-9 Coefficient dépendant de L0/D
L0/D
CL
Ressort guidé aux
extrémités
Ressort non guidé aux
extrémités
1
2
3
4
5
6
7
8
0,72
0,71
0,68
0,63
0,53
0,38
0,26
0,19
0,72
0,63
0,38
0,20
0,11
0,07
0,05
0,04
Condition de résistance au flambage
La charge supportée par le ressort doit être inférieure ou au moins égale à la charge critique de
flambage
F ≤ Fc
Remarque :
Les règles de choix du rapport L0/D sont :
(1) En général pour que le ressort soit stable, les rapports L0/D, que nous conseillons, sont
sous la condition ci-dessous :
Tableau 4-10 Règles de choix le rapport L0/ D
Fixation de
ressort
Figure
Cas 1
Le ressort est guidé
aux deux
extrémités
Rapport L0/D
conseillés
L0
≤ 5,3
D
ou
Cas 2
Le ressort est guidé
à l’une extrémité et
libéré à l’autre
extrémité :
L0
≤ 3,7
D
ou
RESSORTS
Fixation de
ressort
Figure
Rapport L0/D
conseillés
Cas3 Le ressort est
libéré au deux
extrémités
L0
≤ 2,6
D
ou
(2) Si le rapport L0/D est supérieur à ce que nous conseillons dans le tableau, la charge
critique, charge maximum admissible, est calculée par la formule ci-dessous :
Fc = C u KL0
avec :
Cu
K
coefficient de stabilité (choisir dans la figure 4-7)
raideur du ressort
en N/mm
Cu
0,7
0,6
Cas 3
0,5
Cas 2
0,4
Cas 1
0,3
0,2
0,1
0
2
3
4
5
6
7
8
9 10
L0/D
Figure 4-7 Coefficient de stabilité Cu
Cas 1 Le ressort est guidé aux deux extrémités
Cas 2 Le ressort est guidé à l’une extrémité et libéré à l’autre extrémité
Cas 3 Le ressort est libre au deux extrémités
(3) Pour que le ressort fonctionne correctement, le rapport L0/D doit supérieur de 0,4.
L0
≥ 0,4
D
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
4/
Résistance des matériaux en vibration de ressort de compression:
Nous devons éviter que la fréquence de vibration soit synchrone entre le ressort, la machine
et le support. Donc la fréquence propre du ressort doit être différente de celle de la machine.
f p = 3,56 × 10 5 ×
d
n ⋅ D²
f p > 10 f m
avec :
d
D
fp
fm
n
diamètre de fil de ressort
diamètre moyenne du ressort
fréquence propre du ressort
fréquence de la machine ou du support de la machine
nombre de spires actives
Pour le ressort amorti, la fréquence du ressort est contrôlée par la formule ci-dessous :
fp =
1
2π
K ⋅g
F
f p ≤ 0,5 f m
avec :
fp fréquence propre de ressort
fm fréquence de la machine ou du support de la machine
K raideur du ressort
F force supportée par le ressort de compression
g = 9800 mm/s2
5/
en HZ
en HZ
en N/mm
en N
Raideur du ressort de compression
K=
F G⋅d 4
=
f 8n ⋅ D 3
en N/mm
avec :
D
d
n
F
K
182
diamètre moyen du ressort
diamètre du fil
nombre de spires actives
force supportée par le ressort de compression
raideur du ressort
en mm
en mm
en N
en N/mm
RESSORTS
6/
Energie potentielle du ressort de compression :
Ep =
1
1
F⋅ f = K⋅ f
2
2
2
avec :
f
L0
L
F
K
2-2-2
course (flèche) f = L − L0
longueur libre au repos
longueur comprimée
force supportée par le ressort de compression
raideur du ressort
en mm
en mm
en mm
en N
en N/mm
Ressort hélicoïdal cylindrique de compression à fil carré :
Figure 4-8 Ressort hélicoïdal cylindrique de compression à fil carré
2-2-2-1 Caractéristique du ressort hélicoïdal cylindrique de compression à fil carré :
1/ Diamètre moyen du ressort :
D=
D e + Di
= D e − c = Di + c
2
avec :
De
Dr
c
diamètre extérieur du ressort
diamètre intérieur du ressort
côté du fil carré
en mm
en mm
en mm
2/ Rapport d’enroulement conseillé :
⎛D⎞
⎜ ⎟ = 5 à 12
⎝d⎠
183
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3/ Longueur du ressort comprimé à bloc :
a/ Pour le ressort non meulé la longueur du ressort comprimé à bloc est :
Lb = (n + 3) ⋅ c
b/ Pour le ressort meulé la longueur du ressort comprimé à bloc est :
Lb = (n + 1,5) ⋅ c
avec :
Lb
n
c
2-2-2-2
longueur du ressort comprimé à bloc (spires jointives)
nombre de spires actives
côté du fil carré
en mm
en mm
Force supportée par le ressort et flèche :
F=
G ⋅c4 ⋅ f
5.59 ⋅ D 3 ⋅ n
avec :
F
G
f
D
n
c
charge supportée par le ressort
module d’élasticité transversale (module de Coulomb)
flèche provoquée par la charge F
diamètre moyen du ressort
nombre de spires actives
côté du fil carré
en N
en N/mm2
en mm
en mm
en mm
2-2-2-3 Résistance des matériaux du ressort de compression à fil carré
1/ Résistance des matériaux au cisaillement :
La contrainte de cisaillement subie par le ressort doit être inférieure ou égale à la
contrainte admissible. La contrainte subie par le ressort est :
τ=
D⋅F
0,416 ⋅ c 3
et
τ ≤ [τ ]
avec :
[τ]
D
F
c
contrainte admissible en cisaillement
diamètre moyen du ressort
charge supportée par le ressort
côté du fil carré
en MPa(N/mm2)
en mm
en N
en mm
Pour la résistance des matériaux en fatigue, la résistance des matériaux en vibration et la
raideur du ressort nous utilisons la même méthode que pour le ressort hélicoïdal
cylindrique de compression à fil rond. (Voir ce chapitre 2-2-1-4)
184
RESSORTS
2/
Raideur du ressort cylindrique de compression à fil carré
K=
F
G ⋅c4
=
f 8n ⋅ D 3
en N/mm
avec :
D
c
n
F
K
2-2-3
diamètre moyen du ressort
côté du fil carré
nombre de spires actives
force supportée par le ressort en compression
raideur du ressort
en mm
en mm
en N
en N/mm
Ressort hélicoïdal cylindrique de compression à fil rectangulaire :
axe du ressort
a
b
Figure 4-9 Ressort hélicoïdal cylindrique de compression à fil rectangulaire
2-2-3-1 Caractéristiques du ressort de compression à fil rectangulaire :
1/ Diamètre moyen du ressort de compression:
D=
D e + Di
= D e − b = Di + b
2
avec :
De
Dr
a
b
diamètre extérieur du ressort
diamètre intérieur du ressort
côté parallèle à l’axe du fil rectangulaire
côté perpendiculaire à l’axe du fil rectangulaire
en mm
en mm
en mm
en mm
2/ Longueur du ressort comprimé à bloc :
- Ressort non meulé :
Lb = (n + 3) ⋅ a
185
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
- Ressort meulé :
Lb = (n + 1,5) ⋅ a
avec :
Lb
n
a
Longueur du ressort comprimé à bloc (spires jointives) en mm
nombre de spires actives
côté parallèle à l’axe du fil rectangulaire
en mm
2-2-3-2 Force supportée par le ressort et flèche :
F=
G ⋅ a 3 ⋅ b ⋅ k1
D3 ⋅ n
avec :
F
G
D
n
a
b
k1
charge supportée par le ressort
en N
module d’élasticité transversale (module de Coulomb) en N/mm2
diamètre moyen du ressort
en mm
nombre de spires actives
côté parallèle à l’axe du fil rectangulaire
en mm
côté perpendiculaire à l’axe du fil rectangulaire
en mm
coefficient fonction de la section rectangulaire (voir le tableau 4-10)
2-2-3-3 Résistance des matériaux du ressort de compression à fil rectangulaire
1/ Résistance des matériaux au cisaillement :
La contrainte de cisaillement subie par le ressort doit être inférieure ou égale à la
contrainte admissible. La contrainte subie par le ressort est :
τ=
D⋅F
k2 ⋅ a2 ⋅b
et
τ ≤ [τ ]
avec :
[τ]
D
F
a
b
k2
186
contrainte admissible
en MPa (N/mm2)
diamètre moyen du ressort
en mm
charge supportée par le ressort
en N
côté parallèle à l’axe du fil rectangulaire
en mm
côté perpendiculaire à l’axe du fil rectangulaire
en mm
coefficient en fonction de la section rectangulaire (voir le tableau 4-10)
RESSORTS
2/ Raideur de ressort
K=
F G ⋅ a 3b
=
f 8n ⋅ D 3
en N/mm
avec :
a
b
D
n
F
K
côté parallèle à l’axe du fil rectangulaire
côté perpendiculaire à l’axe du fil rectangulaire
diamètre moyen du ressort
nombre de spires actives
charge supportée par ressort en compression
raideur de ressort
en mm
en mm
en mm
en N
en N/mm
Tableau 4-10 Coefficients k1 et k2 en fonction du rapport des côtés b/a
b/a
1,00
1,05
1,10
1,15
1,20
1,25
1,30
1,35
1,40
1,45
1,50
1,60
1,70
1,75
1,80
1,90
2,00
2,25
2,50
2,75
3,00
3,50
4,00
4,50
5,00
10,00
k1
0,1791
0,1878
0,1962
0,2041
0,2116
0,2187
0,2256
0,2320
0,2381
0,2438
0,2494
0,2595
0,2687
0,2730
0,2769
0,2845
0,2913
0,3059
0,3177
0,3274
0,3354
0,3482
0,3577
0,3651
0,3712
0,3978
k2
0,4056
0,4224
0,4278
0,4330
0,4378
0,4424
0,4472
0,4508
0,4546
0,4578
0,4620
0,4686
0,4750
0,4780
0,4808
0,4864
0,4918
0,5040
0,5152
0,5252
0,5344
0,5502
0,5634
0,5740
0,5830
0,6246
187
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Pour la résistance des matériaux en fatigue, la résistance des matériaux en vibration et la
raideur de ressort nous utilisons la même méthode que le ressort hélicoïdal cylindrique de
compression à fil rond. (Voir ce chapitre 2-2-1-4)
Remarques :
1. Pour un ressort de compression, le sens d’enroulement a peu d’importance. Nous
pouvons laisser le libre choix aux fabricants.
2. En général, un ressort de compression hélicoïdal doit être meulé aux deux extrémités
pour avoir un meilleur appui.
3. Afin d’éviter le risque de flambage d’un ressort hélicoïdal de compression, nous
conseillons de prévoir un axe de guidage ou un logement fermé pour un ressort dont le
rapport de la hauteur libre sur le diamètre moyen est grand.
4. Le nombre de spires utiles ne doit pas être inférieur de 2.
5 Le grenaillage permet une augmentation significative de la tenue en fatigue d’un
ressort de compression travaillant en dynamique.
Exemple 4-1 Un ressort de compression en fil rond d’acier.
Le module d’élastique transversal G =80000 N/mm. Diamètre du fil d = 2 mm.
Diamètre moyen : D = 20 mm. Nombre de spires actives : n = 10 tours
Déterminer la raideur du ressort.
La raideur d’un ressort de compression est (voir ce chapitre 2-2-1-4 5/)
K =
F
G⋅d 4
=
f
8⋅ D3 ⋅n
=
80000 × 2 4
8 × 20 3 × 10
= 2
N/mm
Exemple 4-2 Déterminer un ressort de compression pour soupape.
Nous souhaitons : Diamètre de ressort : D=32 mm.
La précharge F1 = 250 N. La charge est F2= 450, la flèche du ressort est f2 =10 mm.
1/
Choisir le matériau
Comme le ressort va travailler en dynamique, nous utilisons une matière de haute
limite élastique : classe D de DIN 17221.
2/
Calculer le diamètre du fil : Nous utilisons la condition de la limite de
contrainte [τ ] = 450MPa . Pour la charge de F2= 450 N, le diamètre du fil du ressort
est :
d =
188
3
8 ⋅ D ⋅ F2
8 × 40 × 450
=3
= 4,86 mm
3,14 × 400
π ⋅τ
RESSORTS
Nous choisirons d = 5 mm
3/ Calculer la raideur du ressort :
Comme la précharge est F1 = 250 N, donc nous avons la flèche f1=0
F2 − F1
450 - 250
=
= 20 N / mm
10 − 0
f 2 − f1
K=
4/ Déterminer le nombre de spires actives :
n=
G⋅d 4
8⋅ K ⋅ D3
=
80000 × 5 4
8 × 20 × 40 3
= 4,88
5/ Déterminer des paramètres divers :
- Le nombre de spires totales :
nt = n + 2 = 4,88 + 2 = 6,88
- La hauteur à bloc :
Lc = (n + 1) ⋅ d − 1,5 ⋅ d = (6,885 + 1) × 5 − 1,5 × 5 = 32,25
Pour ce ressort dynamique façonné à froid l’écart minimal entre les deux spires actives
voisines est :
⎞
⎞
⎛
⎛
40 2
D2
S a = ⎜ 0,0015
+ 0,1× 5 ⎟ × 1,5 = 1,2
+ 0,1 ⋅ d ⎟ ⋅1,5 = ⎜ 0,0015 ×
⎟
⎟
⎜
⎜
8
d
⎠
⎠
⎝
⎝
La hauteur de travail H2 :
H 2 = Lc + n ⋅ S a = 32,25 + 6,88 × 1,2 = 40,5
Donc, H1 = H2+10 = 50,5 mm
La hauteur libre :
H0 =
F2
450
+ H2 =
+ 40,5 = 63
k
20
Flambage du ressort :
H 0 63
=
= 1,575
D
40
Avec cette valeur faible, le ressort sera stable.
189
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
III
RESSORT HELICOIDAL CONIQUE DE COMPRESSION
F
R1
F
B
Fb
Fa
A
f
0
R2
fa
fb
Figure 4-10 Ressort hélicoïdal conique de compression
- Courbe F – f :
Dans la courbe F - f, F est la charge supportée par le ressort, f est la flèche provoquant la
charge F. Le point B est le point où le ressort est comprimé à bloc. La charge Fb est la
charge maximum provoquée par la flèche fb maximum du ressort.
La charge augmente linéairement en fonction de la flèche du point 0 au point A. Au point A
la charge a pour valeur Fa, la spire la plus grande du ressort commence à toucher. Si la
charge F continue d’augmenter, les spires vont toucher l’une après l’autre.
Quand la charge F arrive à Fb, au point de bloc B, toutes les spires vont se toucher.
3-1
Caractéristiques de ressort de compression conique :
1/ Nombre de spires actives n
n=
G⋅d 4
16 K
⎛ R 2 − R1
⎜
⎜ R4 − R4
1
⎝ 2
⎞
⎟
⎟
⎠
avec :
R1
R2
d
n
K
G
rayon du ressort conique
rayon du ressort conique
diamètre du fil
nombre de spires actives
raideur du ressort
module d’élasticité transversale
2/ Nombre de spires total n1
- Pour un ressort avec des extrémités rapprochées et meulées
n1 = n + 2
en mm
en mm
en mm
en N/mm
en MPa (N/mm2)
RESSORTS
- Pour un ressort avec des extrémités rapprochées et non meulées
n1 = n + 1,5
3/ Pas du ressort de compression conique lorsque le ressort est comprimé à bloc :
⎛ R − R1 ⎞
p' = d ⋅ 1 − ⎜⎜ 2
⎟⎟
⎝ n⋅d ⎠
2
en mm
avec :
R1
R2
d
n
rayon de cône de tête du ressort conique
rayon de cône de pied du ressort conique
diamètre du fil
nombre de spires actives
en mm
en mm
en mm
4/ Pas du ressort de compression conique
p=
Fb + n ⋅ p'
n
en mm
avec :
n
Fb
nombre de spires actives
charge supportée par le ressort comprimé à bloc en N
5/ Longueur initiale du ressort
- Pour un ressort avec des extrémités rapprochées et meulées
L0 = n ⋅ p + d
- Pour un ressort avec des extrémités rapprochées et non meulées
L0 = n ⋅ p + 1,5d
3-2
Résistance des matériaux de ressort en compression conique :
1/
Contrainte de cisaillement :
τ=
16k ⋅ F ⋅ R 2
π ⋅d 3
191
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
avec :
k
facteur de rapport de diamètre 2R2 /d
k=
R2
d
n
F
2/
4( 2 R 2 / d ) − 1
0,615
+
4(2 R 2 / d ) − 4 (2 R 2 / d )
rayon de cône de pied du ressort conique
diamètre du fil
nombre de spires actives
charge supportée par le ressort
en mm
en mm
en N
Déformation en flexion
La flèche du ressort est :
f =
16n ⋅ F ⎛⎜ R 24 − R14
G ⋅ d 4 ⎜⎝ R 2 − R1
⎞
⎟
⎟
⎠
en mm
avec :
R1
R2
d
n
G
3/
rayon du cône de tête du ressort conique
rayon du cône de pied du ressort conique
diamètre du fil
nombre de spires actives
module d’élasticité transversale
en mm
en mm
en mm
en MPa (N/mm2)
Raideur de ressort :
K=
Gd 4 ( R 2 − R1 )
16n( R 24 − R14 )
avec :
R1
R2
d
n
G
192
rayon du cône de tête du ressort conique
rayon du cône de pied du ressort conique
diamètre du fil
nombre de spires actives
module d’élasticité transversale
en mm
en mm
en mm
en MPa (N/mm2)
Tableau 4-11 Résistance du ressort hélicoïdal de compression à fil
[τ]
d
Mt =
Fc
L0
CL
en MPa(N/mm2)
contrainte admissible
diamètre du fil
en mm
FD
2
charge critique de flambage
longueur libre au repos
coefficient dépendant de L0/D
en N
en mm
(voir le tableau 4-9)
Raideur et paramètre
important
1/ Ressort hélicoïdal
cylindrique de
compression à fil
rond
K=
charge supportée par le ressort
C
D
courbure (rapport de diamètre) C =
d
G
module d’élasticité transversal ( G = 80 000 N/mm2) pour acier
K
D
raideur
en N/mm
diamètre moyenne de ressort
Contrainte du ressort en
cisaillement
en MPa(N/mm2)
τ=
F G⋅d
=
f 8n ⋅ D 3
Coefficient de rapport des
diamètres k (courbure)
en mm
Déformation du ressort Flèche du ressort
en mm
Charge critique de
flambage
en N
16 M t
3
=
f =
8n ⋅ F ⋅ D 3
G⋅d
Fc = K ⋅ L0 ⋅ C L
4
2,55 F ⋅ D
d3
π ⋅d
Condition de résistance des
matériaux en cisaillement :
Condition de résistance des
matériaux au flambage:
τ ≤ [τ ]
F ≥ Fc
RESSORTS
D
−1
0,615
+
k= d
D
D
4 −4
d
d
en N
8⋅ D ⋅ F ⋅ k
π ⋅d 3
- Contrainte de
cisaillement dans une
en N/mm
spire
4
τ0 =
4
F
Contrainte du ressort
au cisaillement
en N/mm
en MPa (N/mm2)
Déformation du
ressort (Flèche du
ressort)
Charge critique de
flambage
en N
en mm
2/ Ressort hélicoïdal cylindrique
de compression à fil carrée
Contrainte de
cisaillement
Raideur
τ=
K=
4
F
G ⋅c
=
f 8n ⋅ D 3
Fc = K ⋅ L0 ⋅ C L
D⋅F
0,416 ⋅ c
3
Condition de résistance
des matériaux au
cisaillement
f =
8n ⋅ F ⋅ D
3
G ⋅c4
τ ≤ [τ ]
3/ Ressort hélicoïdal cylindrique
de compression à fil rectangulaire
Raideur
F ≥ Fc
Contrainte e
cisaillement
τ=
F G ⋅ a 3b
K= =
f 8n ⋅ D 3
Fc = K ⋅ L0 ⋅ C L
D⋅F
f =
k2 ⋅ a2 ⋅b
Condition de résistance
des matériaux au
cisaillement
τ ≤ [τ ]
c
b
longueur du côté du fil carré
côté perpendiculaire à l’axe du fil rectangulaire
Condition de résistance
des matériaux au
flambage:
en mm
en mm
a
k2
8n ⋅ F ⋅ D 3
G ⋅ a 3b
Condition de résistance
des matériaux en
flambage:
F ≥ Fc
côté parallèle à l’axe du fil rectangulaire en mm
coefficient en fonction de la section (voir le tableau 4-10)
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
194
Raideur
Raideur et paramètre
important
Contrainte du ressort au
cisaillement
Déformation du ressort
(Flèche du ressort)
en N/mm
en MPa(N/mm2)
en mm
Raideur
Contrainte de cisaillement
4/ Ressort en compression conique
K=
Gd 4 ( R 2 − R1 )
16n( R 24 − R14 )
Facteur de rapport de
diamètre 2R2 /d
k=
π ⋅d 3
Flèche de ressort
Condition de résistance des
matériaux au cisaillement
f =
16n ⋅ F ⎛⎜ R 24 − R14
G ⋅ d 4 ⎜⎝ R 2 − R1
⎞
⎟
⎟
⎠
τ ≤ [τ ]
4( 2 R 2 / d ) − 1
0,615
+
4(2 R 2 / d ) − 4 (2 R 2 / d )
diamètre du fil
en mm
charge supportée par le ressort en N
rayon du cône de tête du ressort conique en mm
module d’élasticité transversale en MPa (N/mm2)
16k ⋅ F ⋅ R 2
n
nombre de spires actives
R2
rayon du cône de pied du ressort conique
en mm
RESSORTS
d
F
R1
G
τ=
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
IV
RESSORT HELICOIDAL CYLINDRIQUE DE TRACTION A SPIRES :
4-1 Caractéristiques :
Un ressort hélicoïdal de traction est un composant mécanique conçu pour supporter des
forces de traction suivant son axe.
A l’état initial, les spires sont jointives. Il faut souvent une force pour pouvoir décoller les
spires. Cette force est appelée la force initiale. « Les spires sont jointives ou en contact au
repos car ces ressorts sont légèrement préchargé au moment de leur fabrication (tension
initiale valant 10 à 20% de la valeur de la charge maximale admissible) » (voir Ref.).
Tableau 4-12 Types de ressorts de traction
Types des ressorts
Bouches
Ressort cylindrique
de traction
Bouches
ouvertes
Ressort conique de
traction
Boche
ouverte
Figures
RESSORTS
Types des ressorts
Bouche
Ressort cylindrique
de traction
Bouche
fermée
Figures
Afin de fixer un ressort de traction dans un mécanisme, dans la pratique, le ressort comporte
en ses extrémités des dispositifs ou aménagements. La norme DIN 4000 codifie des modes
d’attachement. On peut diviser ceux-ci en deux catégories :
1/ Les fixations sont constituées d’un dispositif adjoint au ressort. Par exemple
Figure 4-11 Ressort de traction plus dispositif de fixation
Dans ce cas-ci, pour le calcul de la raideur, les spires relevées sont à déduire afin de calculer
le nombre de spires utiles. L’embout fileté permet un réglage de raideur du ressort.
Comme il y a un dispositif en plus, le coût du ressort est plus élevé que dans le cas où les
fixations sont formées dans le fil. L’avantage est qu’il n’existe pas de fragilisation du ressort
en raison du niveau de contrainte élevée dans les boucles.
197
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2/ Les fixations sont formées dans le fil même du ressort. Par exemple :
Figure 4-12 Ressort de traction avec boucles
Les contraintes sont généralement plus élevées dans les boucles que dans le corps du ressort.
Les avantages sont la facilité de fabrication et le coût moins élevé.
Comme dans un ressort de compression, le fil du corps d’un ressort de traction hélicoïdal
travaille en torsion.
En général sans accord préalable, le ressort est enroulé à droite.
4-2
Caractéristiques du ressort hélicoïdal cylindrique de traction :
1/ Diamètre moyen du ressort :
D=
D e + Di
= D e − d = Di + 2 ⋅ d
2
avec :
D
De
Di
d
diamètre moyen du ressort
diamètre extérieur du ressort
diamètre intérieur du ressort
diamètre du fil
en mm
en mm
en mm
en mm
2/ Longueur du corps :
Lk = (n + 1) ⋅ d
avec :
Lk
n
d
4-3
longueur du corps
nombre de spires actives
diamètre du fil
en mm
Charge supportée par le ressort :
F=
198
en mm
G⋅d 4 ⋅ f
8⋅ D3 ⋅ n
+ F0
RESSORTS
avec :
F
F0
G
f
D
n
d
charge supportée par le ressort
précharge (force pour décaler les spires jointives)
module d’élasticité transversale (module de Coulomb)
flèche
diamètre moyen du ressort
nombre de spires actives
diamètre du fil
4-4
Résistance des matériaux de ressort :
4-4-1
Résistance des matériaux en cisaillement :
en N
en N
en N/mm2
en mm
en mm
en mm
1/ Contrainte de cisaillement :
τ=
8⋅ D ⋅ F ⋅ k
π ⋅d 3
avec :
τ
D
F
d
k
-
en MPa (N/mm2 )
en mm
en N
en mm
contrainte de cisaillement
diamètre moyen du ressort
charge supportée par ressort
diamètre du fil
facteur de rapport de diamètre
D
+ 0,5
d
k=
D
− 0,75
d
Condition de résistance des matériaux au cisaillement :
La contrainte supportée par le ressort doit être inférieure ou au moins égale à la limite
élastique de cisaillement :
τ ≤ [τ ]
en MPa (N/mm2 )
2/ Précontrainte maximum en cisaillement τ 0 max
Le précontrainte est produite par la précharge de ressort. Le précontrainte est calculée par les
formules ci-dessous.
- Cas 1 Enroulement sur un banc d’enroulement :
⎛
τ 0 max = ⎜ 0,135 − 0,00623
⎝
D⎞
⎟ ⋅ Rm
d⎠
en MPa (N/mm2 )
199
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
- Cas 2 Enroulement par des machines automatique :
⎛
D⎞
⎟ ⋅ Rm
d⎠
en MPa (N/mm2 )
précontrainte maximale en cisaillement
diamètre moyen du ressort
diamètre du fil
contrainte minimale à la rupture en traction
en MPa (N/mm2)
en mm
en mm
en MPa (N/mm2 )
τ 0 max = ⎜ 0,075 − 0,00375
⎝
avec :
4-4-2
τ 0 max
D
d
Rm
Résistance des matériaux en vibration :
Nous devons éviter que la fréquence de vibration soit synchrone entre le ressort, la machine
et le support. Donc la fréquence propre du ressort doit être différente de celle de la machine.
f p = 3,56 × 10 5 ×
d
n ⋅ D²
et
f p > 10 f m
avec :
d
D
fp
fm
n
diamètre du fil du ressort
diamètre moyen du ressort
fréquence propre du ressort
fréquence de la machine ou du support de la machine
nombre de spires actives
en mm
en mm
en HZ
en HZ
Pour le ressort amorti, la fréquence de ressort est contrôlée par la formule ci-dessous :
fp =
1
2π
K⋅g
F
et
f p ≤ 0,5 f m
avec :
fp
fm
K
F
g
fréquence propre du ressort
fréquence de la machine ou du support de la machine
raideur de ressort
force supportée par le ressort
accélération de la pesanteur g= 9800 mm/s2
en HZ
en HZ
en N/mm
en N
4-4-3 Raideur du ressort :
K=
F − F0
G⋅d 4
=
f
8⋅ n⋅ D4
en N/mm
avec :
D
d
n
F
F0
K
200
diamètre moyen du ressort
diamètre du fil
nombre de spires actives
charge supportée par le ressort en traction
précharge du ressort
raideur du ressort
en mm
en mm
en N
en N
en N/mm
RESSORTS
4-4-4
Flèche du ressort f :
f =
8n ⋅ D 3 ( F − F0 )
G⋅d 4
avec :
D
d
n
F
F0
K
G
diamètre moyen du ressort
diamètre du fil
nombre de spires actives
charge supportée par le ressort de traction
précharge du ressort
raideur du ressort
module d’élasticité transversale (module de Coulomb)
4-5
Résistance des matériaux des boucles :
4-5-1
Deux types de boucles courantes:
en mm
en mm
en N
en N
en N/mm
en N/mm2
- Boucle allemande
- Boucle anglaise
Tableau 4-13 Comparaison entre la boucle anglaise et la boucle allemande
Sujet
Boucle allemande
Boucle anglaise
1/ Respect de la
géométrie
2/ Fabrication
manuelle
3/ Fabrication à la
machine
Dépasse légèrement le diamètre
extérieur du corps
Facile
Reste à l’intérieur du diamètre
extérieur du corps
Difficile
Dépend de la machine
Dépend de la machine
4/ Réalisation du
petit rayon de
raccordement
5/ Concentration de
contraintes
Contrôle possible
Contrôle impossible
Peu importante
Importante
201
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
4-5-2
Condition de résistance des matériaux des boucles:
La contrainte normale dans la bouche doit être égale ou inférieure de la contrainte
normale admissible.
σ max ≤ [σ ]
en MPa (N/mm2)
La contrainte transversale dans la bouche doit être égale ou inférieure de la contrainte
transversale admissible.
τ max ≤ [τ ]
en MPa (N/mm2)
4-5-3
Résistance des matériaux de la boucle anglaise et la boucle allemande
Tableau 4-14 Résistance des matériaux de la boucle anglaise et la boucle allemande
Résistance des
matériaux
1/ Contrainte de
flexion
2/ Contrainte de
cisaillement
σ max
τ max
F
D
d
R
d
Boucle allemande
σ max =
Boucle anglaise
16 ⋅ F ⋅ D ⎛
d ⎞
⋅ ⎜1 +
⎟
π ⋅d3 ⎝ 2⋅R⎠
σ max =
16 ⋅ F ⋅ D ⎛ D ⎞
⋅⎜
⎟
π ⋅d 3 ⎝ D − d ⎠
d ⎞
8⋅ F ⋅ D ⎛
⋅ ⎜1 +
⎟
3
2
⋅R ⎠
π ⋅d ⎝
τ max =
d ⎞
8⋅ F ⋅ D ⎛
⋅ ⎜1 +
⎟
3
2
⋅R⎠
π ⋅d ⎝
τ max =
contrainte maximale de flexion
contrainte maximale de cisaillement
charge supportée par le ressort
diamètre moyen du ressort
diamètre du fil
rayon intérieur de raccordement
diamètre du fil
en N/mm2
en N/mm2
en N
en mm
en mm
en mm
en mm
Remarques :
1/ Concernant un ressort de traction avec boucles, nous conseillons plutôt la boucle
allemande que la boucle anglaise, en raison de la concentration de contraintes trop
élevée dans celle-ci.
2/ En général, un ressort hélicoïdal de traction procède toujours d’une tension initiale
(c’est à dire la nécessaire pour décoller les spires). Le ressort ne s’allonge pas avant
que la charge atteigne cette valeur.
202
RESSORTS
3/
Il est important de définir des aménagements destinés à permettre l’adaptation du
ressort de traction dans les divers mécanismes, et il faut le faire dès le stade de la
conception.
Exemple 4-3 Un ressort de traction en acier est fabriqué par machine d’enroulement classique.
Les fixations constituées par un dispositif adjoint au ressort. Diamètre du fil d = 2 mm.
Module élastique de cisaillement du fil : G = 80 000 N/mm2. Résistance minimale de
rupture à la traction du fil : Rm = 1 760 N/mm², τ max = 880 N/mm2. Diamètre moyen du
ressort : D = 20 mm. Nombre de spires utiles du ressort : n = 10.
Déterminer la tension initiale, raideur et précharge de ressort. Tracer la courbe ‘force en
fonction de la flèche’ de ressort.
(1) Tension initiale : (voir ce chapitre 4-4-1)
⎛
τ 0 max = ⎜ 0,075 − 0,00375
⎝
D⎞
⎟ ⋅ Rm
d⎠
20 ⎞
⎛
= ⎜ 0,075 − 0,00375 × ⎟ × 1760 = 66 ( N / mm²)
2 ⎠
⎝
Afin de faire un ressort facilement réalisable, on prend 80% de cette valeur :
τ 0 max = τ 0 ⋅ 80% = 66 ⋅ 0,8 = 52,8 N / mm²
Suivant la formule F4-43, la tension initiale se calcule ainsi :
π ⋅ d 3 ⋅τ 0
F0 =
8⋅ D ⋅ k
=
3,14 × 2 3 × 52,8
= 7,3 N
20
+ 0,5
8 × 20 × 2
20
− 0,75
2
(2) Raideur du ressort
K=
∆F
G⋅d 4
80000 × 2 4
=
=
= 2 N/mm
∆f
8 ⋅ D 3 ⋅ n 8 × 20 3 × 10
(3) Force maximale avant la déformation permanente du ressort
Fmax =
π ⋅ d 3 ⋅τ max
8⋅ D ⋅k
=
3,14 × 2 3 × 880
= 122 N
20
+ 0,5
8 × 20 × 2
20
− 0,75
2
(4) La courbe ‘force en fonction de la flèche’ :
203
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Exemple 4-4 Un ressort de traction, travaillant en statique.
Le diamètre de ressort est D = 32 mm, La précharge appliquée sur ressort est F1 = 170 N
Nous souhaitons que la flèche soit de 30 mm pour une force appliquée sur le ressort de
404 N.
1/ Choisir le matériau
Comme le ressort travaille en quasi statique, nous utilisons une matière standard pour
le ressort : le fil de classe B de DIN 17221.
2/ Calculer le diamètre du fil :
Pour commencer, nous prendrons τ = 600 MPa comme la limite de la contrainte de
cisaillement. Dans ce cas-la, pour la charge de 404 N, nous obtenons le diamètre du fil
de la manière suivante :
d =
3
=3
8⋅ D ⋅ F
π ⋅τ
8 × 32 × 404
= 3,801 mm
3,14 × 600
Nous choisirons d = 4 mm.
3/ Calculer la raideur du ressort :
K =
F 2 -F1
L2 − L1
404 - 170
= 7,8 N / mm
30 − 0
=
4/ Déterminer le nombre de spires actives :
n =
=
204
G ⋅d4
8⋅ K ⋅ D3
80000 × 4 4
8 × 7,8 × 32 3
= 10
Tableau 4-15 Résistance des matériaux des ressorts hélicoïdaux cylindriques de traction
Raideur
Contrainte de
cisaillement
en N/mm
2
K=
=
F − F0
f
en MPa (N/mm )
τ=
Précontrainte maximum en
cisaillement
τ 0 max
en MPa (N/mm2 )
Cas 1 Enroulement sur un banc
d’enroulement :
8⋅ D ⋅ F ⋅ k
π ⋅d 3
⎛
τ 0 max = ⎜ 0,135 − 0,00623
⎝
G⋅d 4
8⋅ n⋅ D4
D⎞
⎟ ⋅ Rm
d⎠
Cas 2 Enroulement par des
machines automatiques :
⎛
τ 0 max = ⎜ 0,075 − 0,00375
⎝
τ
F
contrainte de cisaillement en MPa (N/mm2 )
charge supportée par le ressort
en N
k
facteur de rapport des diamètres
⎛D
⎞ ⎛D
⎞
k = ⎜ + 0,5 ⎟ / ⎜ − 0,75 ⎟ Rm
⎝d
⎠ ⎝d
⎠
g = 9800 mm/s2
en N
fm
K
G
f p = 3,56 × 10 5 ×
Flèche du ressort
f
en mm
d
n ⋅ D²
f p > 10 f m
Pour le ressort amorti la
fréquence de ressort
f =
8n ⋅ D 3 ( F − F0 )
G⋅d 4
1 K ⋅g
2π
F
f p ≤ 0,5 f m
fp =
diamètre moyen du ressort
diamètre du fil
en mm
en mm
contrainte minimale à la rupture en traction
en MPa (N/mm2)
fréquence de la machine ou du support de la machine
raideur du ressort en N/mm
module d’élastique transversal (module de Coulomb) en MPa (N/mm2)
205
RESSORTS
fp fréquence propre du ressort
n nombre de spires actives
F0 précharge du ressort
D
d
D⎞
⎟ ⋅ Rm
d⎠
Résistance des matériaux en
vibration
fp
en Hz
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
V
RESSORT DE TORSION
Il existe trois familles de ressorts de torsion :
- Ressort de torsion cylindrique à spires
- Barre de torsion et tige de torsion
- Ressorts à spirale
5-1
Ressort de torsion cylindrique à spires
Les ressorts de torsion cylindriques à spires ont différentes de sections des fils. Les sections
des fils peuvent être rondes, carrées ou rectangulaires.
Un ressort de torsion hélicoïdal est un composant mécanique conçu pour supporter des
moments de rotation. Il est fabriqué le plus souvent en fil de section ronde, mais aussi de
section carrée ou rectangulaire. Sous la charge, la déformation est angulaire. Le fil travaille
en flexion. Normalement, le sens de travail est celui qui tend à resserrer les spires sur l’axe.
Figure 4-12 Ressort de torsion
5-1-1
Ressort de torsion cylindrique à spires à fil rond :
5-1-1-1 Caractéristiques
1/ Diamètre moyen du ressort :
D=
D e + Di
= D e − d = Di + 2 ⋅ d
2
avec :
De
Dr
d
206
diamètre extérieur du ressort
diamètre intérieur du ressort
diamètre du fil
en mm
en mm
en mm
RESSORTS
2/ Rapport d’enroulement conseillé :
⎛D⎞
⎜ ⎟ = 5 à 20
⎝d⎠
3/
Longueur du corps à spires jointives :
L k = (n + 1 ) ⋅ d
avec :
n
d
4/
nombre de spires
diamètre du fil
en mm
Diamètre intérieur des spires du ressort Di-α , tourné de l’angle α dans le sens de
l’enroulement :
Di −θ =
D
d
n
5/
D⋅n
n+
α
−d
360
diamètre moyen du ressort
diamètre du fil
nombre de spires actives
en mm
en mm
Longueur développée du fil sans branche :
Ld = π ⋅ D ⋅ n
D
n
5-1-1-2
diamètre moyen du ressort
nombre de spires actives
en mm
Résistance des matériaux :
1/
Contrainte maximum en flexion :
- Contrainte normale :
σ=
32 ⋅ M
π ⋅d
f
3
avec :
σ
Mf
contrainte normale
moment de flexion M f = F ⋅ h
en MPa (N/mm2)
en N.mm
d
diamètre du fil
en mm
207
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Nous pouvons utiliser l’autre formule ci-dessous pour déterminer la contrainte
maximum en flexion :
32 ⋅ h ⋅ F
σ max = K f
π ⋅d 3
avec :
h
σ
Mf
distance éloignée du centre gravité
contrainte normale
moment de flexion M f = F ⋅ h
F
d
Kf
charge supportée par le ressort
en N
diamètre du fil
en mm
coefficient de concentration de contraintes en fonction de la courbure
Figure 4-13
en mm
en MPa (N/mm2)
en N.mm
Coefficient Kf de concentration de contraintes
en fonction de la courbure
- Condition de résistance des matériaux:
La contrainte normale de ressort doit être inférieure ou au moins égale à la limite
élastique :
σ max ≤ [σ ]
en MPa (N/mm2)
2/ Angle d’enroulement α :
α=
ou
α=
11520 ⋅ D ⋅ n ⋅ M f
π ⋅E ⋅d 4
64 ⋅ D ⋅ n ⋅ h ⋅ M
f
E ⋅d 4
en degré
en rad
avec :
208
D
n
Mf
diamètre moyen du ressort
nombre de spires actives
moment de flexion M f = F ⋅ h
en N. mm
E
d
h
module d’élasticité
diamètre du fil
distance éloignée du centre gravité
en MPa (N/mm2)
en mm
en mm
en mm
RESSORTS
3/ Raideur de ressort de torsion à spires à fil rond
K=
Mf
E ⋅d 4
=
64 ⋅ n ⋅ α
α
avec :
5-1-2
n
Mf
nombre de spires actives
moment de flexion M f = F ⋅ h
en N. mm
E
d
α
module d’élasticité
diamètre du fil
angle d’enroulement
en MPa (N/mm2)
en mm
en rad
Ressort de torsion cylindrique à spires à fil carré :
c
c
Figure 4-14 Vue en coupe d’une spire d’un ressort hélicoïdal de torsion
5-1-2-1 Caractéristiques
1/ Diamètre moyen du ressort :
D=
D e + Di
= D e − c = Di + 2 ⋅ c
2
avec :
De
Di
c
2/
diamètre extérieur du ressort
diamètre intérieur du ressort
côté du fil carré
en mm
en mm
en mm
Rapport d’enroulement conseillé :
⎛D⎞
⎜ ⎟ = 5 à 20
⎝c⎠
209
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3/
Longueur du corps à spires jointives :
Lk = (n + 1 ) ⋅ c
avec :
n
c
4/
nombre de spires actives
côté du fil carré
Diamètre intérieur des spires du ressort, tourné de l’angle α dans le sens de
l’enroulement :
Di −α =
D
c
n
5/
en mm
D⋅n
n+
diamètre moyen du ressort
côté du fil carré
nombre de spires actives
α
−c
360
en mm
en mm
Longueur développée du fil sans branche :
(F4-10)
Ld = π ⋅ D ⋅ n
D
n
5-1-2-2
1/
diamètre moyen du ressort
nombre de spires actives
en mm
Résistance des matériaux
Angle de enroulement :
α=
ou
2160 ⋅ M ⋅ n ⋅ D
π ⋅ E ⋅c4
α=
12 ⋅ M ⋅ n ⋅ D
E ⋅c4
en degré
en rad
avec :
α
D
n
M
E
c
210
angle de rotation
diamètre moyen du ressort
nombre de spires actives
moment de rotation
module d’élasticité longitudinale
côté du fil carré
en mm
en N.mm
en MPa (N/mm2)
en mm
RESSORTS
2/
Contrainte normale en flexion :
σ=
6M
c3
avec :
σ
M
c
en MPa (N/mm2)
en N.mm
en mm
contrainte normale
moment de rotation
côté du fil carré
- Condition de résistance des matériaux en flexion
La contrainte de ressort doit être inférieure ou au moins égale à la contrainte
admissible.
σ max ≤ [σ ]
3/
en MPa (N/mm2)
Raideur de ressort de torsion à spires à fil rond
K=
M
f
α
avec :
5-1-3
Mf
moment de flexion M f = F ⋅ h
en N. mm
α
angle d’enroulement
en rad
Ressort de torsion cylindrique à spires à fil rectangulaire :
Figure 4-15 Ressort de torsion cylindrique à spires à fil rectangulaire
211
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
5-1-3-1 Caractéristiques
1/ Diamètre moyen du ressort :
D=
D e + Di
= D e − b = Di + 2 ⋅ h
2
avec :
De
Di
b
diamètre extérieur du ressort
en mm
diamètre intérieur du ressort
en mm
longueur du côté perpendiculaire à l’axe du fil rectangulaire
en mm
2/ Longueur de corps à spires jointives :
Lk = (n + 1 ) ⋅ a
avec :
n
a
nombre de spires actives
côté parallèle à l’axe du fil rectangulaire
en mm
3/ Longueur développée du fil sans branche :
Ld = π ⋅ D ⋅ n
D
n
4/
diamètre moyen du ressort
nombre de spires actives
en mm
Diamètre intérieur des spires du ressort, tourné de l’angle θ dans le sens de
l’enroulement :
Di −θ =
D⋅n
n+
θ
−b
360
avec :
D
n
b
212
diamètre moyen du ressort
nombre de spires actives
côté perpendiculaire à l’axe du fil rectangulaire
en mm
en mm
RESSORTS
5-1-3-2 Résistance des matériaux du ressort de torsion à spires à fil rectangulaire
1/
Angle d’enroulement α :
α=
ou
α=
2160 ⋅ M f ⋅ n ⋅ D
en degré
π ⋅ E ⋅ a ⋅b3
12 ⋅ M f ⋅ n ⋅ D
en rad
E ⋅ a ⋅b3
avec :
D
n
Mf
E
a
b
2/
diamètre moyen du ressort
nombre de spires actives
moment de flexion
module d’élasticité longitudinale
côté parallèle à l’axe du fil rectangulaire
côté perpendiculaire à l’axe du fil rectangulaire
en mm
en N.mm
en N/mm²
en mm
en mm
Contrainte normale:
σ=
6.M
f
en MPa (N/mm2)
a ⋅b2
avec :
σ
Mf
a
b
-
contrainte de traction
en MPa ( N/mm2)
moment de flexion
en N.mm
côté parallèle à l’axe du fil rectangulaire
en mm
côté perpendiculaire à l’axe du fil rectangulaire
en mm
Condition de résistance des matériaux
La contrainte subie par le ressort doit être inférieure ou au moins égale à la
contrainte admissible.
σ max ≤ [σ ]
en MPa (N/mm2)
3/ Raideur du ressort de torsion à spires à fil rectangulaire
K=
M
f
α
avec :
Mf
moment de flexion M f = F ⋅ h
en N. mm
α
angle d’enroulement
en rad
213
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Remarques :
1/
En général, un ressort hélicoïdal de torsion doit être utilisé de manière à ce que le ressort
tende à diminuer de diamètre, c’est-à-dire dans le sens d’enroulement du ressort. En
conséquence, ceci constitue la base pour définir le sens d’enroulement.
2/
L’utilisation d’un axe peut mieux guider le ressort.
3/
Quand la branche est longue, il faut aussi tenir compte de la déformation de la branche.
4/
Comme les spires sont normalement jointives, il existe un phénomène d’hystérésis.
Autrement dit, les moments de rotation nécessaires à la mise sous tension d’un ressort
sont légèrement plus importants que ceux restitués à la détente.
5/
Avec le durcissement de la matière, pour un ressort travaillant en statique, on peut prendre
la limite de rupture à la traction comme la contrainte admissible dans le calcul.
Exemple 4-5 : Un ressort de torsion cylindrique en fil rond d=1 mm (Clase B de DIN 17223-1)
Diamètre extérieur De = 11 mm.
Nombre de spires utiles : n = 5.
Angle de travail : α = 90°
Déterminer le moment de flexion pour l’angle de travail α = 90° et le diamètre de l’axe
de guidage
1.
Calculer le moment de flexion pour α = 90 ° : (voir ce chapitre 4-1-3-2)
M
2.
f
π ⋅ E ⋅ d 4 ⋅α
11520 ⋅ D ⋅ n
3.14 × 206000 × 14 × 90
=
11520 × 10 × 5
=
= 101
N.mm
Calcul du diamètre de l’axe de guidage :
Diamètre intérieur à l’angle α =90 °
Le diamètre se détermine ainsi :
D iθ =
D⋅n
n+
α
−d
360
(11 − 1) ⋅ 5
− 1 = 8,26
=
90
5+
360
mm
En prenant de la marge, on pourrait choisir un axe de guidage de 8 mm de diamètre.
214
RESSORTS
Exemple 4-6 Déterminer un ressort de torsion travaillant en statique.
Diamètre moyen du ressort : 12 mm.
L’angle de rotation est de 360° lorsque le couple subi par le ressort est de 900 N.mm.
Déterminer le ressort
1/ Choisir le matériau
Comme le ressort travail en statique, nous utilisons une matière standard de ressort : le
fil classe B de DIN 17221.
2/ Calculer le diamètre du fil :
Nous prendrons 1800 MPa comme la limite de contrainte de flexion. Dans ce cas-la,
pour le moment de rotation de 900 Nmm, nous obtenons le diamètre de fil de la
manière suivante :
d =
3
32 ⋅ M
32 × 900
=3
= 1,72 mm
3,14 × 1800
π ⋅σ
Nous choisirons d = 1,8 mm
3/ Calculer le nombre de spires actives :
π ⋅ E ⋅d 4 ⋅α
11520 ⋅ D ⋅ M
n =
3,14 × 210000 × 1,8 4 × 360
= 20
11520 × 12 × 900
=
4/ Vérifier la contrainte avec le coefficient de concentration de contrainte :
D 12
=
= 6 ,67
d 1,8
Nous trouvons Kf dans la figure 4-13, donc Kf = 1,05.
σ=
=
32 ⋅ M
π ⋅d 3
Kf
32 × 900
3,14 × 1,8 3
⋅1,05 = 1651 Mpa
Cette valeur est inférieure à la résistance à la traction du fil. σ ≤ [σ ]
215
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
5-2
Barre de torsion
Les barres de torsion ont la forme d’une barre avec, éventuellement, des sections
différentes et des cannelures aux extrémités pour l’ancrage. Elles sont couramment
utilisées dans les suspensions d’automobiles. Les matériaux de la barre travaillent en
torsion.
Figure 4-15 Barre de torsion
Résistance des matériaux :
5-2-1
Angle de rotation
α=
Mτ ⋅ L
G⋅I p
avec :
α
M
L
G
Ip
angle d’enroulement
moment de rotation
longueur de la tige
module d’élasticité de cisaillement
module d’inertie polaire de la section
en rad
en N.mm
en mm
en N/mm²
en mm4
5-2-2 Module d’inertie polaire de la section
Dans le tableau nous présentons la valeur Ip pour les différentes sections, et les formules
de détermination du taux de contrainte.
Pour éviter la déformation permanente, la valeur maximale de la contrainte ne doit pas
dépasser la limite élastique de cisaillement de la matière
Tableau 4-16 Moment d’inertie et contrainte de tige de torsion
Forme de la section de tige de torsion
Ronde
Moment d’inertie
polaire
en mm4
Ip =
π ⋅d 4
32
Contrainte de
cisaillement
en MPa(N/mm2)
τ=
16 ⋅ M
π ⋅d 3
RESSORTS
Forme de la section de tige de torsion
Moment d’inertie
polaire
en mm4
d2
Tube
Ip =
d1
Carrée
5-2-3
32
I p = 0,141 ⋅ c
τ=
16 ⋅ M τ ⋅ d 1
π ⋅ (d 1 4 − d 2 4 )
τ=
4
Mτ
0,208 ⋅ c 3
Contrainte transversale :
τ0 =
avec :
Mt
d
5-2-4
π ⋅ (d1 4 − d 2 4 )
Contrainte de
cisaillement
en MPa(N/mm2)
16 M τ
π ⋅d 3
moment de torsion
diamètre de barre
Déformation unitaire angulaire :
α
L
avec :
Mt
d
G
L
α
=
32M τ
G ⋅π ⋅ d 4
moment de torsion
en N.mm
diamètre de barre
en mm
module d’élasticité de cisaillement
en MPa( N/m2)
longueur de barre
en mm
déformation angulaire (angle de rotation)
en rad
Exemple 4-4 Barre de torsion en section circulaire. Déterminer l’angle de rotation.
Diamètre de la section : 5 mm
Longueur de la tige : 40 mm
Module d’élasticité transversale : 78000 N/mm²
Limite élastique de la matière : 900 N/mm²
En utilisant les formules :
α=
M f ⋅L
G⋅I p
et
τ =
16 ⋅ M
f
π ⋅d 3
217
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Angle de rotation de la tige :
α=
L
π ⋅ d 3 ⋅τ
⋅
=
G⋅Iρ
16
L
G⋅
π ⋅d
4
⋅
π ⋅ d 3 ⋅τ
16
=
2L ⋅ d
G⋅d
32
2 × 40 × 900
=
= 0,923 Rad = 53°
78000 × 1
5-3
Ressort de torsion à spirale :
La spire du ressort de torsion à spirale est de section rectangulaire. Les matériaux de la
spire travaillent en flexion. Le moment de flexion est noté Mf Le maximum du moment de
flexion est situé au centre. M f − max = F ⋅ α .
5-3-1 Ressort de torsion à spirale mobile avec une fixation:
5-3-1-1 Fixer les extrémités de ressort :
Figure 4-16
Ressort de torsion fixé aux extrémités du ressort
Résistance des matériaux
1/ Angle d’enroulement :
α=
MfL
EI
Nous pouvons remplacer l’angle d’enroulement par la nombre de spires utiles n :
n=
MtL
2π ⋅ E ⋅ I
avec :
Mf
L
E
I
218
moment de flexion
longueur de ressort
module d’élasticité longitudinale
module d’inertie (voir le tableau 4-17)
RESSORTS
2/ Contrainte de flexion :
σ=
M
f
W
≤ [σ ]
avec :
Mf
W
[σ]
moment de flexion
module de résistance élastique (voir le tableau 4-17)
contrainte admissible
3/ Raideur d’enroulement:
K=
M
α
f
=
E⋅I
L
avec :
Mf
L
E
I
moment de flexion
longueur de ressort
module d’élasticité longitudinale
module d’inertie (voir le tableau 4-17)
5-3-1-2 Articuler les extrémités du ressort :
Figure 4-17
Ressort de torsion articulé aux extrémités du ressort
Résistance des matériaux (voir le tableau 4-17)
1/ Angle d’enroulement :
α=
1,25M f L
EI
avec :
Mf
L
E
I
moment de flexion
longueur de ressort
module d’élasticité longitudinale
module d’inertie (voir le tableau 4-17)
219
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2/ Contrainte maximum de flexion :
σ=
2M
f
W
≤ [σ ]
avec :
Mf
W
[σ]
moment de flexion
module de résistance élastique (voir le tableau 4-17)
contrainte admissible
3/ Raideur d’enroulement:
K=
M
f
α
avec :
Mf
L
E
I
moment de flexion
longueur de ressort
module d’élasticité longitudinale
module d’inertie (voir le tableau 4-17)
Tableau 4-17 Ressort de torsion à spirale mobile
avec une fixation aux extrémités.
Forme de la section de ressort de torsion à
spirale mobile
avec une fixation aux extrémité
Moment d’inertie
en flexion
I
en mm4
Module de
résistance élastique
W
en MPa (N/mm2)
Ronde
I=
Rectangulaire
π ⋅d 4
I=
64
ab 3
12
W=
π ⋅d 3
W=
32
ab 2
6
Remarque :
Les formules présentées sont destinées uniquement pour calculer le ressort à spirale avec un écart
entre les spires voisines. Ces formules ne doivent pas être utilisées pour calculer les ressorts
spiraux sous contrainte, dont les spires voisines sont jointives à l’état initial.
220
RESSORTS
5-3-2
Ressort de torsion à spirale immobilisé dans un tube :
Ressort libre
Ressort serré
Figure 4-18 Ressort de torsion à spirale immobilisé dans un tube
1/ Nombre des spires utiles n :
-
Pour le ressort de torsion à spirale immobilisé dans un tube à fil rond :
n≈
-
MfL
2π ⋅ E ⋅ I
Pour le ressort de torsion immobilisé dans un tube à fil rectangulaire :
n=
6M f L
π ⋅ E ⋅ a ⋅b3
avec :
Mf
a
b
moment de flexion
côté parallèle à l’axe du fil rectangulaire
côté perpendiculaire à l’axe du fil rectangulaire
en mm
en mm
2/ Contrainte maximum de flexion :
-
Pour le ressort de torsion à spirale immobilisé dans un tube à fil rond :
σ≈
2M
f
W
≤ [σ ]
Pour le ressort de torsion à spirale immobilisé dans un tube
rectangulaire :
σ max =
Mf
W
=
6M
a ⋅b
f
2
à fil
≤ [σ ]
221
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
avec :
W
Mf
[σ]
a
b
module de résistance élastique (voir le tableau 4-17)
moment de flexion
contrainte admissible
côté parallèle à l’axe du fil rectangulaire
côté perpendiculaire à l’axe du fil rectangulaire
en mm
en mm
3/ Raideur :
-
Pour le ressort de torsion à spirale immobilisé dans un tube à fil rond :
M
K≈
f
α
=
E⋅I
L
avec :
Mf
L
E
I
moment de flexion
longueur de ressort
module d’élasticité longitudinale
module d’inertie (voir le tableau 4-17)
Pour le ressort de torsion à spirale immobilisé dans un tube à fil
rectangulaire :
K=
M
f
n
=
π ⋅ E ⋅ a ⋅b3
6⋅ L
avec :
Mf
L
E
I
a
b
moment de flexion
longueur de ressort
module d’élasticité longitudinale
module d’inertie (voir le tableau 4-17)
côté parallèle à l’axe du fil rectangulaire en mm
côté perpendiculaire à l’axe du fil rectangulaire en mm
Méthode de calcul pour le ressort de torsion à spirale immobilisé dans un tube :
(1)
À partir du moment de flexion maximum nous déterminons les dimensions de la
section du ressort.
(2)
Déterminer la longueur du ressort
L=
π ⋅ E ⋅ a ⋅b2
6⋅ K
En général, les rapports de la longueur du ressort et de la hauteur de la section du
ressort sont :
L
= 3000 à 7000
b
Si ce rapport augmente, la contrainte diminue. Mais il ne doit pas passer 15 000 au
maximum.
222
RESSORTS
Figure 4-19 Ressort de torsion à spirale immobilisé dans un tube
(3)
Choisir la dimension du cœur :
Le diamètre d du cœur du ressort normalement est :
d = (de 15 à
25 ) ⋅ b
Plus le diamètre est petit, plus la contrainte augmente. Plus le diamètre est grand,
plus le moment de flexion et le nombre de spires diminuent.
En général nous choisirons :
d ≈ 20b .
b est la longueur du côté perpendiculaire à l’axe du fil rectangulaire en mm
(4)
Déterminer le diamètre intérieur de tube :
Le diamètre intérieur de tube est déterminé par le rapport de surface de l’intérieur du
tube et la surface occupée par le ressort :
m=
π ( D 22 − d 12 )
4⋅ L⋅h
En général nous choisissons m entre 2 et 3. Quand le rapport m=2, le ressort a plus
de spires.
La longueur du ressort sera :
L=
(5)
D 22 − d 12
2,55 ⋅ h
Calculer le nombre de spires dans les différentes positions :
223
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
-
Quand le ressort à une position serrée, le nombre de spires est :
⎞
1 ⎛⎜ 4 Lh
+ d 12 − d 1 ⎟
⎜
⎟
2b ⎝ π
⎠
n1 =
-
Quand le ressort à la position libre, le nombre des spires est :
n2 =
1 ⎛⎜
4 Lh ⎞⎟
D 2 − D 22 −
⎜
2b ⎝
π ⎟⎠
Le nombre de spires déformées est :
n' = n1 − n 2
=
⎤
K c ⎡ 4 Lh
4 Lh
+ d 12 + D 22 −
− ( D 2 + d1 )⎥
⎢
2b ⎣⎢ π
π
⎦⎥
avec :
D1
D2
d
Kc
diamètre intérieur du ressort quand les spires sont libres dans le tube
diamètre intérieur du tube
diamètre du coeur
coefficient de correction théorique Kc =1. En pratique nous trouvons Kc dans le
tableau 4-18
Tableau 4-18 Coefficient de correction Kc
224
m
5
4
3
2
1,5
k
0,627
0,702
0,739
0,796
0,850
Tableau 4-19 Résistance des matériaux de ressort de torsion
Type de ressorts
de torsion
Raideur d’enroulement
Angle d’enroulement
K
en N.mm/rad
α
1/ Ressort de torsion cylindrique à
spires à fil rond
α /2
α /2
α=
Mf
E ⋅d 4
K=
=
64 ⋅ n ⋅ α
α
11520 ⋅ D ⋅ n ⋅ M
α /2
α /2
σ
en MPa (N/mm2)
Contrainte normale
f
4
en degré
σ=
32 ⋅ M
π ⋅d
f
3
ou
α=
2/ Ressort de torsion cylindrique à
spires à fil carré
π ⋅E ⋅d
Contrainte en flexion
K=
M
f
α=
α
64 ⋅ D ⋅ n ⋅ h ⋅ M
f
E ⋅d 4
2160 ⋅ M f ⋅ n ⋅ D
π ⋅ E ⋅c4
en rad
en degré
Contrainte maximum en
flexion
12 ⋅ M f ⋅ n ⋅ D
E ⋅c
4
π ⋅d 3
Contrainte normale en flexion
:
ou
α=
32 ⋅ h ⋅ F
σ max = K f
en rad
contrainte normale
en MPa (N/mm2)
Mf
moment de flexion M f = F ⋅ h
D
E
d
c
diamètre moyen du ressort
module d’élasticité longitudinale
diamètre du fil
côté du fil carré
en mm
en MPa (N/mm2)
en mm
en mm
n
nombre de spires actives
h
α
distance éloignée du centre gravité
angle d’enroulement
6M
c
f
3
en N.mm
en mm
en rad
RESSORTS
σ
σ=
Raideur
d’enroulement
K
en N.mm/rad
K=
α /2
Contrainte
α
en MPa (N/mm2)
Angle d’enroulement
3/ Ressort de torsion cylindrique à
spires à fil rectangulaire
α /2
Angle d’enroulement
M
f
α=
α
2160 ⋅ M f ⋅ n ⋅ D
π ⋅ E ⋅ a ⋅b3
Contrainte en flexion
en degré
σ=
ou
α=
4/ Barres de torsion
(voir les pages
suivantes)
12 ⋅ M f ⋅ n ⋅ D
Déformation unitaire angulaire
α 32 M τ
=
L π ⋅d 3
Déformation angulaire
en MPa (N/mm2)
σ
contrainte normale
D
Mt
α
b
diamètre moyen du ressort
en mm
moment de torsion
en N. mm
angle d’enroulement
en rad
côté perpendiculaire à l’axe du fil rectangulaire en mm
Mτ L
G⋅Iρ
f
a ⋅b
2
en rad
E ⋅ a ⋅b3
α=
6.M
Contrainte en cisaillement
τ0 =
16.M τ
π ⋅d 3
en rad
Mf
moment de flexion M f = F ⋅ h
n
E
a
nombre de spires actives
module d’élasticité longitudinale
en MPa(N/mm2)
côté parallèle à l’axe du fil rectangulaire en mm
en N.mm
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Type de ressorts
de torsion
4/ Résistance des matériaux des barres de torsion avec sections différentes
Forme de la section
de barres de torsion
Moment
d’inertie
polaire
Ip
en mm4
Module de
résistance
élastique
W
en mm3
Angle de torsion
α=
Contrainte en
cisaillement
MfL
G⋅Iρ
en rad
τ=
M
Raideur
d’enroulement
f
W
en MPa (N/mm2)
K=
M
f
Energie de
déformation
M f ⋅α
E=
α
en N.mm/rad
2
en N.mm
Section circulaire
d
Ip =
π ⋅d 4
32
W=
π ⋅d 3
16
α=
32M f L
π ⋅ d 4 ⋅G
τ=
16 ⋅ M
f
K=
π ⋅d 3
π ⋅ d 4G
E=
32 L
τ 2 ⋅V
4⋅G
Section tube
Ip =
π ⋅ (d 4 − d 1 4 )
32
W=
π ⋅ (d 4 − d 1 4 )
16 ⋅ d
α=
32 M f L
π ⋅ (d 4 − d 14 ) ⋅ G
τ=
16 ⋅ M f ⋅ d
π ⋅ (d 4 − d1 4 )
K=
π ⋅ (d 4 − d 14 )G
32 L
E=
τ 2 (d 2 + d 12 ) ⋅ V
4d 2 ⋅ G
Section elliptique
Ip =
π ⋅ d 3 ⋅ d 13 )
16 ⋅ (d 2 + d 12 )
W =
π ⋅ d ⋅ d12
16
α=
16 M f L(d 2 + d 14 )
π ⋅ d 3 ⋅ d 13 ⋅ G
τ=
16 ⋅ M
f
π ⋅ d ⋅ d 12
K=
π ⋅ d 3 d 13 )G
16 L(d 2 + d 12 )
E=
τ 2 (d 2 + d 12 ) ⋅ V
8d 2 ⋅ G
RESSORTS
Forme de la section
de barres de torsion
Moment
d’inertie
polaire
Ip
Module de
résistance
élastique
W
en mm4
en mm3
I p = k1 ⋅ a 2 ⋅ b
W = k2 ⋅ a2 ⋅b
Angle de torsion
α=
MfL
Contrainte en
cisaillement
τ=
G⋅Iρ
M
f
K=
W
en MPa (N/mm2)
en rad
Raideur
d’enroulement
M
f
α
Energie de
déformation
M f ⋅α
E=
2
en N.mm
en N.mm/rad
Section rectangulaire
a
α=
b
MfL
τ=
k1 a 3 b ⋅ G
M
f
k2 ⋅ a 2b
K=
k1 ⋅ a 3 b ⋅ G
L
E=
k 22 τ 2 ⋅ V
k1 2 ⋅ G
Section carrée
I p = 0,141 ⋅ c
α
M
G
V
4
angle d’enroulement
moment de rotation
module d’élasticité de cisaillement
volume de barre
W = O,208 ⋅ c
3
α=
en rad
en N.mm
en MPa (N/mm2)
en mm3
MfL
0,0141 ⋅ c 4 ⋅ G
L
Ip
τ=
M
f
0,208 ⋅ c 3
K=
0,141 ⋅ c 4 ⋅ G
L
longueur de la barre
module d’inertie polaire de la section
E=
en mm
en mm4
τ 2 ⋅V
6,48 ⋅ G
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
4/ Résistance des matériaux des barres de torsion avec sections différentes (suite)
Type de ressorts
de torsion
Raideur d’enroulement
K
en N.mm/rad
5/ Ressort de torsion à spirale
5-1/ Fixer les extrémités du ressort
Angle d’enroulement
α
en rad
α=
K=
M
f
α
=
E⋅I
L
en MPa (N/mm2)
MfL
EI
Nous pouvons remplacer l’angle
d’enroulement par le nombre de
spires utiles n
n=
Contrainte
σ=
M
≤ [σ ]
f
W
MtL
2π ⋅ E ⋅ I
5-2/ Articuler les extrémités de
ressort
K=
M
α
f
=
E⋅I
1,25 L
α=
1,25M f L
EI
σ=
2M
W
f
≤ [σ ]
RESSORTS
229
5-3/ Fixer les extrémités du
ressort
Section de ressort
Raideur
d’enroulement
K
en N.mm/rad
Section ronde
K≈
M
f
α
=
E⋅I
L
Angle d’enroulement
α
en rad
Nombre de spires
utiles n :
n≈
d
Contrainte
σ
en MPa (N/mm2)
σ max ≈
=
MtL
2π ⋅ E ⋅ I
2M
f
W
64M
f
a ⋅b3
σ max ≤ [σ ]
Section rectangulaire
a
K≈
=
b
M
Nombre de spires
utiles n :
f
n
π ⋅ E ⋅ a ⋅b
6⋅ L
3
n=
6M t L
π ⋅ E ⋅ a ⋅b3
σ max ≈
=
6M
f
a ⋅b
2
M
W
σ max ≤ [σ ]
Mf
I
[σ]
a
moment de flexion
en N.mm
module d’inertie (voir le tableau 4-17)
contrainte admissible
côté parallèle à l’axe du fil rectangulaire
en mm
L
longueur de ressort en mm
W
module de résistance élastique en mm3 (voir le tableau 4-17)
E
module d’élasticité longitudinale en N/mm2
b côté perpendiculaire à l’axe du fil rectangulaire en mm
f
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
230
Type de ressorts
de torsion
RESSORTS
VI RONDELLES RESSORTS (type Belleville)
Les rondelles ressorts sont de forme tronconique. Les matériaux travaillent en flexion.
La flèche totale n’est pas utilisée en sollicitations dynamiques. Ces rondelles ressorts
(NF E 25-104) sont utilisées pour construire des ressorts de compression.
Par rapport à des ressorts de compression en fil, la rondelle ressort (rondelle
BELLEVILLE) a les avantages ci-dessous:
-
Permettre de réaliser des ressorts de compression en petites séries, jusqu’a
une pièce ;
Petite hauteur ;
Grande raideur ;
Courbe force - flèche non linéaire.
6-1
Rondelles ressorts à seule pièce
6-1-1
Charge supportée par ressort
Figure 4-20 Rondelle Belleville
La charge supportée par ressort est :
F=
4⋅ E
(1 −ν ) ⋅ K
2
e4
1
⋅D
2
K 42
f ⎡ 2 ⎛ h0 f
−
⎢K 4 ⎜
e ⎣ ⎜⎝ e
e
f ⎞ ⎤
⎞⎛ h0
⎟⎟⎜⎜
− ⎟⎟ + 1⎥
⎠⎝ e 2e ⎠ ⎦
Si la rondelle est comprimée jusqu’à plan f = h0 , la charge supportée par ressort est :
Fc =
3
4 E e ⋅ h0
⋅
⋅ K 42
1 −ν K 1 ⋅ D 2
avec :
E
module d’élasticité longitudinale
f
flèche
coefficient de Poisson. Pour l’acier ν = 0,3
ν
K1 ; K2 ; K3 voir le tableau 4-20
K4 =1 (dans le cas où il n’y a pas de supports de rondelle)
en MPa
en mm
231
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
6-1-2
Résistance des matériaux :
6-1-2-1 Contrainte en flexion :
Sur le milieu A de la rondelle (voir la figure 4-20), la contrainte est :
σA =
1/
4E
1 −ν
K1 D
2
⋅ K4 ⋅
f 3
⋅
e π
2
⋅
e2
K1 D
2
⋅ K4 ⋅
f
e
⎡
⎤
f ⎞
⎛h
⋅ ⎢ K 4 K 3 ⎜⎜ 0 − ⎟⎟ + K 3 ⎥
⎝ e 2e ⎠
⎣
⎦
4E
1 −ν
2
⋅
e2
K1 D
2
⋅K4 ⋅
f
e
⎡
⎤
f ⎞
⎛h
⋅ ⎢ K 4 K 2 ⎜⎜ 0 − ⎟⎟ − K 3 ⎥
⎝ e 2e ⎠
⎣
⎦
Sur le point 3 de la rondelle (voir la figure 4-20), la contrainte est :
σ3 =
4/
e2
Sur le point 2 de la rondelle (voir la figure 4-20), la contrainte est :
σ2 =
3/
1 −ν
2
⋅
Sur le point 1 de la rondelle (voir la figure 4-20), la contrainte est :
σ1 =
2/
4E
4E
1 −ν
2
⋅
e2
2
K1 D
⋅ K4 ⋅
⎤
f ⎞
⎛h
1 f ⎡
⋅ ⋅ ⎢ K 4 ( K 2 − 2 K 3 ) ⋅ ⎜⎜ 0 − ⎟⎟ − K 3 ⎥
Rd e ⎣
⎝ e 2e ⎠
⎦
Sur le point 4 de la rondelle (voir la figure 4-20), la contrainte est :
σ4 =
4E
1 −ν
2
⋅
e2
K1 D
2
⋅ K4 ⋅
⎤
f ⎞
⎛h
1 f ⎡
⋅ ⋅ ⎢ K 4 ( K 2 − 2 K 3 ) ⋅ ⎜⎜ 0 − ⎟⎟ + K 3 ⎥
Rd e ⎣
⎝ e 2e ⎠
⎦
avec
Rd
ν
f
e
h0
D
d
E
K1 ; K2 ; K3
K4 =1
232
rapport de diamètre R d = D / d
coefficient de Poisson. Pour l’acier ν = 0,3
flèche de la rondelle simple
en mm
épaisseur de la rondelle
en mm
hauteur initiale de la rondelle
en mm
diamètre extérieur de la rondelle
en mm
diamètre intérieur de la rondelle
en mm
module d’élasticité longitudinale
en MPa
voir le tableau 4-20
(dans le cas ou il n’y a pas de supports de rondelle)
RESSORTS
Tableau 4-20 Coefficient K1 ; K2 ; K3
Pour les rondelles sans support intérieur
K2
K1
Rapport de
diamètre
K3
Rd = D / d
1,90
1,92
1,94
1,96
1,98
2,00
2,02
2,04
2,06
0,672
0,677
0,682
0,686
0,690
0,694
0,698
0,702
0,706
1,197
1,201
1,206
1,211
1,215
1,220
1,224
1,229
1,233
1,339
1,347
1,355
1,362
1,370
1,378
1,385
1,393
1,400
P.S
1/
Pour les rondelles sans support intérieur, les formules pour calculer K1 ; K2 ; K3 et
K4sont :
2
⎛ Rd − 1 ⎞
⎟
⎜
⎜ R ⎟
1
⎝ d ⎠
K1 = ⋅
2
π Rd + 1
−
R d − 1 ln R d
K3 =
2/
Rd − 1
−1
6 ln R d
K2 = ⋅
ln R d
π
;
3 Rd − 1
⋅
π ln R d
;
K4 =1
Pour les rondelles avec un support intérieur, les formules pour calculer K1 ; K2 ; K3
et K4 sont :
Quand la rondelle est installée sur un support intérieur de rondelle, l’épaisseur de rondelle
va diminuer. Le rapport des épaisseurs de diminution est entre 0,94 à 0,96 :
e' / e = 0,94 à 0,96 (voir le tableau 4-23)
Les formules pour calculer K1 ; K2 ; K3 et K4 sont :
2
⎛ Rd − 1 ⎞
⎜
⎟
⎜ R ⎟
1
⎝ d ⎠
K1 = ⋅
2
π Rd + 1
−
R d − 1 ln R d
K3 =
3 Rd − 1
⋅
π ln R d
Rd − 1
−1
6 ln R d
K2 = ⋅
ln R d
π
;
;
K4 = −
C1
C1
+
+ C2
2
2
233
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2
⎛ e' ⎞
⎜ ⎟
⎝e⎠
=
C1
⎛ H 0 e' 3 ⎞ ⎛ 5 H 0 e ' 3 ⎞
− + ⎟⎟ ⋅ ⎜⎜
⎜⎜
− + ⎟⎟
e 8⎠
⎝ 4e e 4 ⎠ ⎝ 8 e
;
2
⎤
C1 ⎡ 5 ⎛ H 0
⎞
⎥
⎢
1
1
−
C2 =
⎜
⎟
+
⎜
⎟
3
⎥⎦
⎠
⎛ e' ⎞ ⎢⎣ 32 ⎝ e
⎜ ⎟
⎝e⎠
épaisseur de rondelle avec support intérieur
épaisseur de rondelle sans support intérieur
e’
e
6-1-2-2 Condition de résistance des matériaux :
Les contraintes σ1, σ2, σ3 et σ4 doit être inférieures ou au moins égales à la contrainte
admissible.
σ 1 ≤ [σ ]
σ 3 ≤ [σ ]
σ 2 ≤ [σ ]
σ 4 ≤ [σ ]
6-1-2-3 Déformation :
f = h0 − h1
avec :
hauteur initiale
hauteur près de la déformation sous charge F
h0
h1
6-1-2-4 Raideur :
K=
⎧
⎡
4E
dF
e3
2 ⎪ 2 ⎛ h0
=
⋅
⋅
⋅
K
4 ⎨ K 4 ⋅ ⎢⎜
⎜
2
df 1 −ν K 1 D
⎢⎣⎝ e
⎪⎩
2
2
h f 3 ⎛ f ⎞ ⎤ ⎫⎪
⎞
⎟⎟ − 3 ⋅ 0 ⋅ + ⎜ ⎟ ⎥ + 1⎬
e e 2⎝ e ⎠ ⎥ ⎪
⎠
⎦ ⎭
6-1-2-5 Energie de la déformation :
f
∫
E = Fdf =
0
2E
e3
⋅
1 −ν 2 K 1 ⋅ D
⋅ K 42
2
2
2
⎤
f ⎞
⎛ f ⎞ ⎡ 2 ⎛ h0
⎢
⋅ ⎜ ⎟ ⋅ K 4 ⋅ ⎜⎜
− ⎟⎟ + 1⎥
⎥⎦
⎝ e ⎠ ⎢⎣
⎝ e 2e ⎠
avec
f
e
h0
D
d
K1 ; K2 ; K3
K4 =1
6-2
234
flèche de rondelle simple
en mm
épaisseur de la rondelle
en mm
hauteur initiale de la rondelle
en mm
diamètre extérieur de la rondelle
en mm
diamètre intérieur de la rondelle
en mm
voir le tableau 4-20
(dans le cas où il n’y a pas de supports intérieurs de rondelle)
Association de rondelles
RESSORTS
Les rondelles ressorts pourront être utilisés en différents empilages : en série ; en
parallèle ou une combinaison des deux... selon le besoin des utilisateurs.
Tableau 4-21 Déformation des rondelles ressorts
Type d’empilage
En série
En parallèle
En parallèle et série
Montage en
opposition ou mixte
Fi
Fi
Fi
Figures
Une
rondelle
Fi
Charge
Hauteur
initiale
Déformation
∑F
∑F
Totale
F
F = Fi
Une
rondelle
h0
Totale
H0
Une
rondelle
fi
h0
h0
h0
H 0 = m ⋅ h0
H 0 = h0 + (n − 1) ⋅ e
H 0 = m ⋅ (h0 + ( n − 1) ⋅ e )
Totale
f
f i = 6(h − h0 )
f =
∑f
i
= m ⋅ fi
F=
i
fi =
= n ⋅ Fi
(h − h0 )
6
f = fi
F=
i
fi =
f =
= n ⋅ Fi
3 ⋅ (h − h0 )
2
∑f
i
= m ⋅ fi
avec :
h0
h1
n
m
e
hauteur initiale d’une rondelle, en mm
hauteur d’une rondelle près de la déformation sous charge , en mm
nombre de rondelles
nombre de combinaison de rondelles
épaisseur d’une rondelle
235
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
6-3
Dimensions et charges admissibles (NF-E 25-104)
Tableau 4-22 Dimensions et charges admissibles
D
236
d
e
1er Série
D / e ≈ 18 et f 0 / e = 0,4
h0
F3
f0
e
f3 = 3 / 4 f0
2er Série
D / e ≈ 28 et f 0 / e = 0,75
f0
h0
F3
f3 = 3 / 4 f0
8
10
12,5
14
16
18
4,2
5,2
6,2
7,2
8,2
9,2
0,4
0,5
0,7
0,8
0,9
1,0
0,2
0,25
0,3
0,3
0,35
0,4
0,60
0,75
1,00
1,10
1,25
1,40
21
32
66
79
101
125
0,3
0,4
0,5
0,5
0,6
0,7
0,25
0,3
0,35
0,4
0,45
0,5
0,55
0,70
0,85
0,90
1,05
1,20
11
20
29
27
41
56
20
22,5
25
28
31,5
35,5
10,2
11,2
12,2
14,2
16,3
18,3
1,1
1,25
1,5
1,5
1,75
2,0
0,45
0,5
0,55
0,65
0,7
0,8
1,55
1,75
2,05
2,15
2,45
2,80
152
193
286
296
387
518
0,8
0,8
0,9
1
1,25
1,25
0,55
0,65
0,7
0,8
0,9
1
1,35
1,45
1,60
1,80
2,15
2,25
74
71
87
111
191
169
40
45
50
56
63
71
80
90
20,4
22,4
25,4
28,5
31
36
41
46
2,25
2,5
3,0
3,0
3,5
4,0
5,0
5,0
0,9
1
1,1
1,3
1,4
1,6
1,7
2
3,15
3,5
4,10
4,30
4,90
5,60
6,70
7,00
651
774
1197
1137
1503
2049
3356
3140
1,5
1,75
2
2
2,5
2,5
3
3,5
1,15
1,3
1,4
1,6
1,75
2
2,3
2,5
2,65
3,05
3,40
3,60
4,25
4,50
5,30
6,00
262
365
470
443
719
671
1052
1406
100
112
125
140
160
180
200
225
250
51
57
64
72
82
92
102
112
127
6
6
8
8
10
10
12
12
14
2,2
2,5
2,6
3,2
3,5
4
4,2
5
5,6
8,20
8,50
10,60
11,20
13,50
14,00
16,20
17,00
19,60
4802
4377
8596
8519
13829
12540
18359
17148
24875
3,5
4
5
5
6
6
8
8
10
2,8
3,2
3,5
4
4,5
5,1
5,6
6,5
7
6,30
7,20
8,50
9,00
10,50
11,10
13,60
14,50
17,00
1307
1779
2994
2791
4103
3753
7662
7100
11908
RESSORTS
P.S.
Afin d’avoir des rondelles plus souples permettant une plus grande flèche, il est
possible de faire des fentes homogènes :
Figure 4-21 Le grenaillage des rondelles ressorts
Il est conseillé de faire le grenaillage dans le but d’augmenter la tenue en fatigue d’un
ressort à disque si celui-ci travaille en dynamique.
6-4
Courbe caractéristique des rondelles ressorts
F/Fc
1,2
1
h0/e=
1,0
,75
C
1,3
=
e
h0/
5B
0,7
=
e
h0/
0,8
0,6
0,4
A
,4
=0
e
/
h0
0
e=
h0/
0,2
0
Limite de ressort
h0/e=2
0,25
0,50
0,75
1,0 f/h0
Figure 4-22 Courbe caractéristique des rondelles ressorts
Tableau 4-23 Rapport de diamètre de rondelle
B
A
h0 / e = 0,4
h0 / e = 0,75
Modèle de rondelle
Rapport des diamètres
0,94
0,94
e’/e
e’
épaisseur de la rondelle avec support intérieur
e
épaisseur de la rondelle sans support intérieur
C
h0 / e = 1,3
0,96
Les dimensions du modèle A sont présentées dans le tableau 4-22.
237
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Exemple 4-7 Déterminer les rondelles ressorts montées en série supportant une charge
statique.
La flèche totale du ressort f doit être de 10mm lorsque la charge N est de 5000 N.
Le plus grand diamètre est D = 20mm.
Avec le diamètre D = 20 mm, nous trouvons les autres paramètres de rondelle dans le
tableau 4-22 :
h0 = 0 ,9mm ;
d = 20 ,4 mm ; e = 2,25mm ; H 0 = 3,15mm
Nous choisirons la rondelle en série ci-dessous :
(1) Calculer le rapport de diamètre R d = D / d
D
40
=
= 1,96
d 20,4
En utilisant le tableau 4-20 nous trouvons K 1 = 0,686 ; Comme le ressort est sans
Rd =
support intérieur, donc K 4 = 1
(2) La rondelle est comprimée jusqu’au plan f = h0 ,
ressort est :
Fc =
la charge supportée par le
3
4 E e h0
⋅
⋅ K 42
2
1 −ν K 1 D
=
4 × 2,06 × 10 5
1 − 0,3 2
×
2,25 3 × 0,9
0,686 × 40 2
× 12 = 8460 N
(3) Déterminer le nombre de rondelles pour le ressort :
Nous calculons les rapports :
h0
0,9
=
= 0,4
e
2,25
F 5000
=
= 0,59
Fc 8460
En utilisant la courbe caractéristique du ressort, (voir la figure 4-22), nous
obtenons :
f1
= 0,57
h0
238
RESSORTS
Donc la déformation de chaque rondelle de ressort est :
f 1 = 0,57h0 = 0,57 × 0,9mm = 0,51mm
Pour avoir la déformation totale de 10 mm, le nombre de rondelles devra être :
n=
f
10
=
= 19,6
f 1 0,51
Nous avons besoin de 20 rondelles.
(4) La hauteur totale de ressort libre est :
H = n ⋅ H 0 = 20 × 3,15 = 63mm
(5) Quand le ressort supporte une charge de 5000N, la hauteur de ressort est :
H 1 = H − n ⋅ f 1 = 63 − 20 × 0,51 = 52,8mm
VII
RESSORT A COURONNES CONIQUES
7-1 Caractéristiques :
Le ressort à couronnes coniques est construit par des couples des couronnes. Un
couple comprend deux couronnes. La couronne extérieure comporte une surface
intérieure conique et une surface extérieure cylindrique. La couronne intérieure
comporte des surfaces inversées par rapport à la couronne extérieure. (Voir la figure 422)
Quand le couple de couronnes supporte une charge axiale, il y a glissement entre les
surfaces coniques. Le ressort est comprimé. Le diamètre extérieur de la couronne
extérieure est augmenté, alors que le diamètre intérieur de la couronne intérieure va
diminuer. Il se produit une force en opposition à la charge. Ce phénomène permet
également d’amortir les chocs. Cette force va augmenter jusqu’à les deux forces
arrivent à l’équilibre.
h−b
2
Figure 4-22 Ressort des couronnes coniques
Les ressorts peuvent supporter des charges et des chocs importants. Donc nous les
utilisons dans des machines lourdes.
7-2 Résistance des matériaux :
239
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
7-2-1
Contrainte :
Quand le ressort supporte une charge axiale, la couronne extérieure est déformée par
traction. Au contraire la couronne intérieure est déformée par compression.
1/
Contrainte de traction dans la couronne extérieure sur sa section
transversale :
σ1 =
F
π ⋅ A1 tan(α ± β )
en MPa (N/mm2)
avec :
F
A1
charge supporte par le ressort
surface de section de grande couronne
h 2 tan α
en mm2
A1 = h ⋅ e1 +
4
α
β
e1
angle du cône
angle de frottement
épaisseur de grande couronne
en mm
2/
Contrainte de compression dans la couronne intérieure sur sa section
transversale :
σ2 =
F
π ⋅ A2 tan(α ± β )
en MPa (N/mm2)
avec :
F
A2
charge supporte par le ressort
surface de la section de couronne extérieure
h 2 tan α
A2 = h ⋅ e 2 +
α
β
e2
3/
4
angle du cône
angle de frottement
épaisseur de la couronne intérieure
en mm2
en mm
Contrainte maximum :
La pression sur la surface conique au contact entre la couronne extérieure et la
couronne intérieure engendre la contrainte de traction suivant la direction radiale
240
RESSORTS
La composition de cette contrainte de traction et la contrainte de traction dans la
couronne extérieure est la contrainte maximum :
σ 1− max =
⎡
⎤
2 A1
F
⋅ ⎢1 +
⎥
π ⋅ A1 tan (α + β ) ⎣ ν ⋅ D1 (h − b ) ⋅ (1 − tan α tan β ) ⎦
avec :
F
A1
charge supporte par le ressort
surface de section de grande couronne
h 2 tan α
en mm2
A1 = h ⋅ e1 +
4
α
β
b
e1
D1
7-2-2
angle du cône
angle de frottement
distance initiale entre deux couronnes extérieures
en mm
épaisseur de la couronne extérieure
en mm
diamètre extérieur de couronne extérieure
D1 = D en mm
Déformation sous la charge F :
f =
⎛ D01 D02 ⎞
nF
⎜
⎟
+
2π ⋅ E ⋅ tan α ⋅ tan (α + β ) ⎜⎝ A1
A2 ⎟⎠
avec :
F
α
β
A1
charge supporte par le ressort
angle du cône
angle de frottement
surface de section de la couronne extérieure
h 2 tan α
en mm2
A1 = h ⋅ e1 +
4
A2
surface de la section de la couronne extérieure
h 2 tan α
en mm2
A2 = h ⋅ e 2 +
4
e1 et e2 , épaisseurs de la couronne extérieure et de la couronne intérieure
en mm
diamètre extérieur de la couronne extérieure et de la couronne
D1 et D2
en mm
intérieure
241
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
D01
diamètre moyen au milieu de la couronne extérieur
D01
D02
diamètre moyen au milieu de la couronne intérieure
D02
n
E
7-2-3
en mm
h
= D1 − e1 − tan α
4
en mm
h
= D 2 − e 2 − tan α
4
nombre total de couronnes (nombre de surfaces coniques au contact)
module d’élasticité longitudinale
Energie de déformation d4 ressort :
E=
1
F⋅ f
2
avec :
F
f
charge supporte par le ressort
flexion du ressort
en N
en mm
7-3 Déterminer les dimensions du ressort :
1/
Angle du cône α :
Si l’angle du cône est trop petit, la raideur du ressort est petite. Mais lorsque l’angle
du cône est important, la capacité d’amortissement est diminuée. Donc en général,
l’angle du cône est :
α = 12° à 30°
2/
Angle de frottement entre les surfaces coniques β :
- Pour des surfaces coniques non usinées et une charge importante : β = 9°
- Pour des surfaces coniques usinées et une charge importante : β = 8°30'
- Pour des surfaces coniques usinées et une charge faible : β = 7°
3/ Hauteur d’une couronne h :
En générale la hauteur d’une couronne h égale à 16% à 20% du diamètre extérieur
de la couronne extérieure D1.
h = (0,16 à 0,20 ) ⋅ D1
242
RESSORTS
4/ Epaisseur des couronnes e1 et e2 :
L’épaisseur de chaque couronne influe sur la résistance. Normalement nous
choisissons :
1⎞
⎛1
e1 = e 2 ≥ ⎜ à ⎟ ⋅ h
3⎠
⎝5
Quand nous finissons de calculer la résistance des matériaux de ressort, déterminer
e1 et e2. Comme la couronne extérieure travaille en traction et la couronne intérieure
travaillent en compression, pour que les résistances des deux couronnes soient
égales, la couronne extérieure devra être plus épaisse que la couronne intérieure. La
relation entre les deux épaisseurs est :
e1 = 1,3e 2
5/
Diamètres des couronnes :
Nous choisirons le diamètre extérieur de couronne intérieure D2. A partir de D2 nous
calculons les autres diamètres.
- Diamètre extérieur de couronne extérieure D 1
D1 = D 2 + 2 ⋅ (e1 + e 2 ) + (h − b) ⋅ tan α
- Diamètre intérieur de couronne extérieure D i-1
Di − 1 = D1 − 2 ⋅ (e1 +
h
tan α )
2
- Diamètre intérieur de couronne intérieure D i-2
D i − 2 = D 2 + 2 ⋅ (e 2 +
h
tan α )
2
avec :
D1 et D2 diamètres extérieurs de la couronne extérieure et de la couronne
en mm
intérieure
angle du cône
α
e1 et e2 , épaisseurs de la couronne extérieure et de la couronne intérieure
en mm
distance initiale entre deux couronnes extérieures
en mm
b
h
hauteur d’une couronne
en mm
Le diamètre intérieur de couronne intérieure doit être au moins de 102% du diamètre du
guide cylindrique ou de l’axe intérieur du ressort pour que le ressort fonctionne
correctement.
243
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
6/ Hauteur du ressort :
- Hauteur initiale du ressort : (hauteur libre)
1
n ⋅ ( h + b)
2
H0 =
- Hauteur comprimée à bloc
Hb =
1
n⋅h
2
avec :
n
b
h
nombre total de couronnes (nombre de surfaces coniques au contact)
distance initiale entre deux couronnes extérieures
en mm
hauteur d’une couronne
en mm
- Distance initiale entre deux grandes couronnes :
(1) En générale nous choisissons la distance initiale entre deux couronnes extérieures :
b=
h
4
(2) Pour que le ressort fonctionne correctement, cette distance minimum doit être
supérieure à 1 mm.
bmin ≥ 1
(3) Si les tolérances sur les surfaces du ressort sont faibles,
bmin ≈ D0 / 50
(4) Si les tolérances sur les surfaces du ressort sont hautes,
bmin ≈ D0 / 100
7/
Déformation maximum du ressort :
f max =
n
(b − bmin )
2
avec :
n
244
nombre total de couronnes (nombre de surfaces coniques au contact)
RESSORTS
8/
Charge maximale du ressort :
Fmax =
2π ⋅ E ⋅ tan α ⋅ tan(α + β ) ⋅ f max
⎛D
D ⎞
n ⋅ ⎜⎜ 01 + 02 ⎟⎟
A2 ⎠
⎝ A1
avec :
α
β
A1
angle conique
angle de frottement
surface de la section de la couronne extérieure
h 2 tan α
en mm2
A1 = h ⋅ e1 +
A2
surface de la section de la couronne intérieure
h 2 tan α
en mm2
A2 = h ⋅ e 2 +
4
4
e1 et e2 , épaisseurs de la couronne extérieure et de la couronne intérieure
en mm
diamètre moyenne au milieu de la couronne extérieure en mm
D01
D01 = D1 − e1 −
D02
diamètre moyenne au milieu de la couronne intérieure
D01
D1 et D2
n
E
9/
h
tan α
4
en mm
h
= D 2 − e 2 − tan α
4
diamètres extérieurs de la couronne extérieure et de la couronne
en mm
intérieure
nombre total de couronnes (nombre de surfaces coniques au contact)
module d’élasticité longitudinale
Nombre de couronnes :
Avec la charge supportée par le ressort, nous pouvons déterminer le nombre de
couples de couronnes n.
En général chaque extrémité de ressort est construire avec le moitié de petite ressort.
-
Nombre de couronnes extérieures :
n1 =
-
n
2
Nombre de couronnes intérieures :
n2 =
n
+1
2
avec :
n
nombre total de couronnes (nombre de surfaces coniques au contact)
245
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
VIII RESSORT À LAME
Les ressorts à lame supportent une flexion. Nous trouvons deux types principaux de
ressorts de flexions :
-
les ressorts à lame simple
les ressorts à lames multiples.
8-1 Ressorts à lame simple :
Les ressorts à lame simple peuvent être modélisés comme une lame encastrée à une
extrémité et supportant la charge à l’autre extrémité.
La résistance des matériaux permet de calculer la flexion de l’extrémité sous la charge
F. (voir la figure 4-23) La flèche est :
f =
F ⋅ L3
3⋅ E ⋅ I
Figure 4-23 Ressorts à lame simple
avec :
E
I
L
F
module d’élasticité longitudinale
moment d’inertie par rapport l’axe de flexion
longueur de lame
charge appuyé sur l’extrémité de la lame
La raideur du cet ressort est K =
3EI
L3
4
en N/mm2
en mm
, donc l’élasticité d’un ressort à lame simple de
section constante est linéaire.
Dans le tableau nous montrons plusieurs cas de fixation de lame et leur résistance des
matériaux.
246
Tableau 4-24 Résistance des matériaux de ressorts à lame simple
Flèche
Raideur
f
en mm
K
en N/mm
Contrainte
maximum
σmax
en N/mm2
Energie de
déformation
Ef
en N.mm
Cas 1 Lame de ressort rectangulaire encastrée
une extrémité et l’autre extrémité libre.
f =
F ⋅ L3
3⋅ E ⋅ I
K=
f =
F ⋅ L3
3⋅ E ⋅ I
K=
3⋅ E ⋅ I
L3
σ max =
6⋅ F ⋅ L
b⋅h2
Ef =
F 2 ⋅ L3
6⋅ E ⋅ I
Ef =
F 2 ⋅ L3
3⋅ E ⋅ I
Cas 2 Lame rectangulaire de ressort en appui
sur ses deux extrémités
6⋅ E ⋅ I
3
L
σ max =
6⋅ F ⋅ L
b⋅h
2
RESSORTS
247
Raideur
f
en mm
K
en N/mm
f =
k1 ⋅ F ⋅ L3
3 ⋅ E ⋅ I1
K=
3 ⋅ E ⋅ I1
σ max =
k1 L3
b largeur d’une section dangé
E module d’élasticité longitudinale
I1 moment d’inertie par rapport l’axe de flexion
k1 coefficient de forme de ressort
I1 =
Cas 4 Lame de ressort trapézoïdale en appui
sur ses deux extrémités
b2 h 3
;
12
f =
b
E
I1
k1
k1 =
⎡1
⎞⎤
2⎛ 3
⎢ − 2η + η ⎜ − η ⎟⎥ ;
2
2
(1 − η ) ⎣
⎝
⎠⎦
3
3
k1 ⋅ F ⋅ L3
3⋅ E ⋅ I
K=
6 ⋅ E ⋅ I1
k1 L3
b2 h 3
;
12
k1 =
6⋅ F ⋅ L
b⋅h2
η=
3
k1 F 2 ⋅ L3
6 ⋅ E ⋅ I1
Ef =
k1 ⋅ F 2 ⋅ L3
3⋅ E ⋅ I
b1
b2
6⋅ F ⋅ L
b⋅ h2
en N/mm2
en mm4
⎡1
⎞⎤
2⎛ 3
⎢ − 2η + η ⎜ − η ⎟⎥ ;
2
2
(1 − η ) ⎣
⎠⎦
⎝
3
Ef =
en N/mm2
en mm4
σ max =
largeur d’une section dangé
module d’élasticité longitudinale
moment d’inertie par rapport l’axe de flexion
coefficient de forme de ressort
I1 =
Energie de
déformation
Ef
en N.mm
Contrainte
maximum
σmax
en N/mm2
η=
b1
b2
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
248
Cas 3 Lame de ressort trapézoïdale encastrée à
une extrémité et libre à l’autre
extrémité.
Flèche
RESSORTS
8-2 Ressorts à lames multiples :
Les ressorts à lames multiples sous définis par les normes NF R 17-201/202. Les
larmes sont placées l’une sur l’autre. Quand le ressort est soumis à une charge, les
lames glissent l’une sur l’autre. Ce glissement associé au frottement absorbe de
l’énergie. Ces ressorts ont donc aussi un rôle d’amortisseur, nous les utilisons comme
suspensions de véhicules.
8-2-1
Méthode de « Poutre équivalente » pour calculer la résistance des matériaux :
Nous utilisons la méthode « Poutre équivalente » pour calculer la résistance des
matériaux de ressort.
1/
Les lames du ressort ont la même largeur et même épaisseur (hauteur) :
Nous considérons que chaque lame garde ses caractéristiques dimensionnelles et nous
supposons que le contact entre les lames du ressort a lieu sur toute la longueur des
lames.
Le ressort est fixé par vis ou par anneaux. La poutre équivalente est modélisée par
deux demi-largeurs de lames. Elles sont placées symétriquement par rapport à la
jonction entre les deux demi-lames constituant la première lame. En général, toutes les
lames du ressort ont la même largeur b et la même épaisseur e. La largeur de la poutre
équivalente est égale à la somme des largeurs de toutes les lames du ressort. Son
épaisseur e est égale à l’épaisseur e d’une lame.
Vue de face du ressort
e
Ressort
épaisseur
L
Poutre
équivalente
Vue de dessus de
la poutre équivalente
L
b
(largeur)
Deux poutres
consoles
séparées au
centre
b/2
nb
(largeur)
F
Vue de face de la poutre
équivalente- poutre console
F
e
épaisseur
Figure 4-24 Ressorts à lames multiples avec une fixation au centre
249
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
- Flèche du ressort :
f =
F ⋅ L3 ⋅ k1
3E ⋅ I
- Raideur du ressort:
K=
2F 6 ⋅ E ⋅ I
=
f
k1 ⋅ L3
- Contrainte maximum :
σ max =
6⋅ F ⋅ L
n ⋅b ⋅e
2
=
3E ⋅ e ⋅ f
2 ⋅ k1 ⋅ L2
avec :
n
E
nombre de lames
module d’élasticité longitudinale
I
moment d’inertie d’une lame I =
k1
coefficient de forme
k1 =
2/
1
+
n
n − n1
∑
i =1
en MPa (N/mm2)
b ⋅ e3
12
(1 − λ i ) 3
( n − i)(n − i + 1)
Li
L
λi
rapport de la longueur du i er lame λ i =
2L
Li
b
e
longueur de la lame la plus longue (première lame)en mm
longueur de la ième lame
en mm
largeur d’une lame
en mm
épaisseur d’une lame (hauteur d’une lame)
en mm
Les lames du ressort ont la même largeur, mais chaque lame a une épaisseur
différente (hauteur) :
- Flèche du ressort :
f =
F ⋅ L3 ⋅ k1
3 ⋅ E ⋅ I1
- Raideur :
K=
250
en mm4
2F 6 ⋅ E ⋅ I1
=
f
k1 ⋅ L1 3
RESSORTS
- Contrainte du iéme lame :
σi =
6 F ⋅ I 1 ⋅ ei
M i ⋅ ei
M ⋅ ei
=
=
n
n
2⋅ Ii
2⋅
Ii
b⋅
ei3
∑
∑
i =1
i =1
avec :
Mi
M
moment de flexion de i éme lame
moment de flexion au milieu du ressort
Mi =
en N.mm
en N.mm
MI i
n
∑I
i
i =1
n
E
Ii
nombre de lames
module d’élasticité longitudinale
moment d’inertie de iéme lame
Ii =
k1
b ⋅ ei 3
12
en MPa(N/mm2)
en mm4
coefficient de forme
k1 =
1
+
n
n − n1
(1 − λ i ) 3
∑ (n − i)(n − i + 1)
i =1
Li
L
Li
rapport de la longueur du iéme lame λ i =
2L
Li
b
e
longueur de la lame la plus longue (première lame)en mm
longueur de la ième lame
en mm
largeur d’une lame
en mm
épaisseur d’une lame (hauteur d’une lame)
en mm
P.S. :
Si le ressort est fixé par des anses nous avons des modifications dans les calculs
de résistance des matériaux.
(1)
Modification de la longueur de la lame : nous utilisons la longueur utile de la lame
pour le calcul de la flèche et de la contrainte.
251
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
(2)
Raideur du ressort :
- Si nous utilisons deux boulonneries, la raideur est :
3
⎛
⎞
2L
⎟⎟ K
K m = ⎜⎜
L
2
(
de
0
,
4
à
0,6
)
s
−
⎝
⎠
-
Si nous utilisons une fixation, la raideur est :
3
⎛
⎞
2L
⎟⎟ K
K m = ⎜⎜
−
L
2
0,6
s
1 ⎠
⎝
avec :
L
K
8-2-2
longueur utile
raideur du ressort sans fixation
en mm
en N/mm
Déterminer les dimensions du ressort à lame :
1/
Utiliser la condition de résistance des matériaux, nous pouvons déterminer les
dimensions de la première lame.
2/
Epaisseur de la lame : normalement nous utilisons des lames qui ont la même
largeur b et la même épaisseur e. La longueur est de 6 à 10 fois l’épaisseur.
L = (de 6 à 10) e
Si nous devons utiliser des épaisseurs différentes, le maximum est de 3 épaisseurs
différentes. L’épaisseur la plus forte est inférieure de 1,5 fois à l’épaisseur la plus
faible.
252
3/
Nombre de lames : en générale le nombre de lames est compris entre 6 et 14.
Mais pour les poids lourds nous utilisons jusqu’à 20 lames.
4/
Longueur des lames : Quand nous déterminons la premier lame, la ligne joignant
les extrémités doit être une ligne droite pour que les résistances de lames soient
identiques.
RESSORTS
8-2-3 Hauteur de l’arc de la lame et rayon de courbure :
Les ressorts à lames sont normalement pré-déformés en forme d’arc. (voir la figure 425)
Figure 4-25 Première lame du ressort
-
La hauteur de l’arc est mesurée lorsque les lames ne supportent pas de charge.
H1 = H + f + δ
avec :
H
f
δ
-
hauteur de l’arc de la lame supportant la charge nominale. La valeur de H
est comprise entre 10 et 30 mm.
flèche de la lame supportant la charge nominale
déformation restante quand la charge est supprimée. δ = 10 à 20 mm
La rayon courbure de la première lame est :
R0 =
L2
2H 0
avec :
2L
H0
-
longueur de la première lame
hauteur de l’arc de lame libre (sans charge)
La longueur de la première lame après la pré-déformation 2L0-1 :
L0−1 = L2 − H 0 2
8-2-4
Précontrainte de la lame :
Condition de précontrainte : après l'assemblage du ressort la somme des
précontraintes des lames doit être égale à zéro ou au moins proche de zéro.
La précontrainte de la i éme lame est :
σ 0 −i =
avec :
E
E ⋅ Ii
Wi
⎛ 1
1
⎜
⎜R −R
0 −i
⎝ i
module d’élasticité longitudinale
⎞
⎟
⎟
⎠
en MPa (N/mm2)
253
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Ii
Wi
Ri
R0-i
module d’inertie de la i éme lame
en mm
module de résistance en flexion
en mm3
éme
rayon de courbure de la i
lame
en mm
rayon de courbure de la i éme lame après l'assemblage du ressort en mm
Supposons que les lames ont les mêmes largeurs et que leurs rayons de courbures sont
égaux. La précontrainte de la i éme lame est :
σ 0 −i =
E ⋅ hi
2
⎛ 1
1
⎜
⎜R −R
0−i
⎝ i
⎞
⎟
⎟
⎠
avec :
E
hi
Ri
R0-i
8-2-5
module d’élasticité longitudinale
en MPa (N/mm2)
éme
épaisseur de la i
lame
en mm
éme
rayon de courbure de la i
lame
en mm
rayon de courbure de la i éme lame après l'assemblage du ressort en mm
Rayon de courbure du ressort après l’assemblage des lames:
Si les lames ont la même largeur et la même épaisseur, le rayon de courbure du ressort
à l’état libre (pas de charge supportée) après l’assemblage des lames est :
1
R0
⎛ Li ⎞
⎟
⎟
i ⎠
∑ ⎜⎜⎝ R
=
∑L
i
avec :
Li
Ri
longueur de la i éme lame
rayon de courbure de la i éme lame
en mm
en mm
Exemple 4-8 Un ressort à lames comporte 8 lames.
Les lames ont la même épaisseur h=8 mm et la même largeur b=76 mm.
Leurs longueurs sont : L1 = 270mm ; L 2 = 450mm ; L3 = 630mm ; L 4 = 810mm ;
L5 = 990mm ; L6 = 1170mm ; L7 = 1350mm ; L8 = 1350mm
Hauteur de l’arc du ressort souhaitée : H 0 = 130mm
Déterminer les rayons de courbure de chaque lame et leur précontrainte après l’assemblage du
ressort.
(1). Calculer le rayon de courbure du ressort – rayon de courbure de la lame principale :
2
⎛ 1350 ⎞
⎜
⎟
2
L
⎝ 2 ⎠
R0 =
=
= 1750mm
2 × 130
2H 0
254
RESSORTS
(2). Supposons les rayons de courbure de chaque lame :
R1 = 1635 mm
R 2 = 1690 mm
R3 = 1710 mm
R 4 = 1730 mm
R5 = 1750 mm
R6 = 1770 mm
R7 = 1790 mm
R8 = 1960 mm
(3). Calculer les précontraintes après l’assemblage du ressort :
N°
lame
1
Ri
Ri
mm
mm-1
1
R0
1
1
−
Ri R 0
mm-1
mm-1
−4
E ⋅ hi
2
en N/mm
σ0i
MPa
−5
33,1
1
1635
6,116 × 10
2
1690
5,917 × 10 −4
2,03 × 10 −5
16,7
3
1710
5,848 × 10 −4
1,34 × 10 −5
11,0
1730
5,780 × 10
−4
5,714 × 10
−4
−4
4
5
1750
4,02 × 10
5,714 × 10
−4
0,66 × 10
−5
824000
0
5,4
0
−5
6
1770
5,650 × 10
7
1790
5,587 × 10 −4
− 1,27 × 10 −5
-10,5
8
1960
5,102 × 10 −4
− 6,12 × 10 −5
-50,4
− 0,64 × 10
-5,3
(4). Contrôler la précharge du ressort :
∑σ
0 −i hi
= 33,1 + 16,7 + 11 + 5,4 + 0 + (−5,3) + (−10,5) + (−50,4) + 0
Donc la condition de précontrainte est conforme.
(5). Rayon de courbure après l’assemblage du ressort :
1
R0
⎛ Li ⎞
⎟
⎟
i ⎠
∑ ⎜⎜⎝ R
=
∑L
i
270 450 630 810
990 1170 1350 1350
+
+
+
+
+
+
+
1635
1690
1710
1730
1750
1770 1790 1960 = 0,0005609
=
270 + 450 + 630 + 810 + 990 + 1170 + 1350 + 1350
R0 = 1783mm
(6). Hauteur du l’arc du ressort libre sans charge :
⎛ 1350 ⎞
⎟
⎜
L2
⎝ 2 ⎠
H '0 =
=
= 127,8mm
2 R0 2 × 1783
La hauteur du l’arc du ressort est proche de l’hypothèse.
255
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
IX
RESSORT DE FORME
Tout élément élastique peut être considéré comme un ressort. Dans le domaine
mécanique, nous utilisons souvent le fil ou le feuillard d’acier ou autre matière de haute
limite élastique pour créer différentes formes. On appelle ces éléments des ressorts de
forme.
Nous avons généralement deux types de ressorts de formes :
-
ressort de forme en feuillard
ressort de forme en fil.
La fabrication de ressort de forme en fil est généralement faite par des machines
spéciales de pliage de fil. La réalisation de ressort de forme en feuillard est soit sur des
machines à coulisseaux multiples ou des outillages à pas multiples montés sur presse.
Si la forme de ressort est très complexe, il faut utiliser un logiciel de calcul par la
méthode des éléments finis (citons : NASTRAN, ANSYS, etc.) pour effectuer le calcul
dans le domaine de grand déplacement et petite formation.
9-1
Ressort de forme en feuillard
Les ressorts de forme en feuillard sont construits avec une poutre mince comme une
feuille. Cette poutre peut être droite, courbé, ou circulaire. Dans le tableau 4-25 nous
montrons les formules pour calculer les contraintes et les déformations des ressorts de
forme en feuillard.
Dans les ressorts de forme en feuillard il existe des trous, des angles courbés ou des
changements de section. Donc le problème des concentrations de contraintes devient
important. Nous devons contrôler ce phénomène de concentration de contraintes.
Nous utilisons la contrainte maximum σmax dans le tableau 4-24 pour déterminer la
contrainte de concentré : (voir Youde XIONG Toute la résistance des matériaux)
σ 1 = K c σ max
avec :
Kc
256
coefficient de concentration (voir le tableau 4-24)
RESSORTS
Tableau 4-25 Coefficient de contrainte concentré
Contrainte concentrée
σc
Coefficient de contrainte concentré
σ
Kc = c
σ max
1/ L’angle circulaire du
ressort
σ c = K c σ max
2/ Le trou circulaire du
ressort
σ c = K c σ max
σ max =
bF
(b − d )h 2
3/ Changement de
largeur
σ c = K c σ max
σ max =
F
b⋅h
257
f
Cas 1.
Ressort de forme en feuillard droit, avec une
section constante supportant une
charge à
l’extrémité
Flexion
en mm
f =
F ⋅ L3
3⋅ E ⋅ I
Cas 2. Ressort de forme en feuillard droit, avec une Quand a < x < L
section constante supportant une charge au
milieu
F ⋅a3
fx =
f; F; L ; E ; I ; σ; W
voir la fin de ce tableau
σ max =
F ⋅L
W
La contrainte maximum se trouve au
point A :
⎛ 3x ⎞
⎜ − 1⎟
6⋅ E ⋅ I ⎝ a
⎠
σ max =
Quand 0 < x < a
fx =
Contrainte maximum
σmax en N/mm²
La contrainte maximum se trouve au
point A :
F ⋅ a3 ⎛
x⎞
⎜3 − ⎟
6⋅ E ⋅ I ⎝
a⎠
F ⋅a
W
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
258
Tableau 4-25 Résistance des matériaux de ressort de forme en feuillard
f
Cas 3. Ressort de forme en feuillard droit avec une
section variable supportant une charge à
l’extrémité
f =
Flexion
en mm
Contrainte maximum
σmax en N/mm²
La contrainte maximum se trouve
au point A :
⎞
⎛ L2
⎜
− C ⋅ L + C 2 (ln( L + C ) − ln C ) ⎟⎟
⎜
E ⋅ h ⋅ (b − a ) ⎝ 2
⎠
12 ⋅ F ⋅ L
3
σ max =
C=
a⋅L
b−a
F ⋅ L 6⋅ F ⋅ L
=
W
b⋅h2
La contrainte maximum se trouve
au point A et au point B:
Cas 4. Ressort de forme en feuillard avec une section
variable supportant une charge à l’extrémité
f =
+
2 ⋅ F ⋅ L ⋅ L22 ⎛
L 2 ⎞ 6 ⋅ F ⋅ L ⋅ L1 ⋅ L22
−
3
⎜
⎟+
⎜
L ⎟⎠
E ⋅b ⋅ h3 ⎝
E ⋅b ⋅ h3
4⋅ F
L ⎞
⎛
⎜⎜ 2 − 2 ⎟⎟
L ⎠
⎝
⋅ L13
3
σA =
E ⋅a⋅h
σB =
h hauteur de la section en mm
b⋅h2
6 ⋅ F ⋅ L1
a ⋅h2
259
RESSORTS
a
largeur de la section
en mm
b largeur de la section en mm
voir la fin de ce tableau
f; F; L ; E ; I ; σ; W
6⋅ F ⋅ L
Flexion
en mm
Cas 5. Ressort de forme en feuillard avec une section constante Flèche de l’extrémité du ressort :
supportant une charge F
f =
F ⋅ L3
12 ⋅ E ⋅ I
Cas 6. Ressort de forme en feuillard droit encastré deux Flèche au milieu du ressort :
extrémités, avec une section constante supportant une
charge au milieu
f =
Contrainte maximum
σmax en N/mm²
La contrainte maximum se trouve
au point A :
σ A− max =
La contrainte maximum se trouve
au point A :
F ⋅ L3
48 ⋅ E ⋅ I
σ max =
f; F; L ; E ; I ; σ; W
voir la fin de ce tableau
F ⋅L
2 ⋅W
F ⋅L
4 ⋅W
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
260
f
f
Flexion
en mm
Contrainte maximum
σmax en N/mm²
La contrainte maximum se trouve
au point A :
Cas 7. Ressort de forme en feuillard avec une section constante
supportant une charge horizontale F
fx =
F ⋅ L13
3⋅ E ⋅ I
⎛ L2 ⎞
⎜⎜1 +
⎟
L1 ⎟⎠
⎝
σ A− max =
fy =
F ⋅ L1 L2 3
2⋅ E ⋅ I
Quand L1 > L3 / 2 la contrainte
maximum se trouve sur le BC :
Cas 8. Ressort de forme en feuillard avec une section constante Flèche verticale au point A :
supportant une charge à l’extrémité
(
F
L13 + 3L12 L 2 + 3L12 L3 − 3L1 L23 + L33
fy =
3EI
F ⋅ L1
⋅W
)
σ max =
F ⋅ L1
W
Quand L1 < L3 / 2 la contrainte
maximum se trouve au point D :
σ max =
f ; F ;L ; E ;I ;σ ;W
F ( L3 − L1 )
W
voir la fin de ce tableau
RESSORTS
261
Flexion
en mm
Cas 9. Ressort de forme en feuillard courbé Cas β < α :
avec une section constante supportant f = ( F r 3 / EI )[ (φ − α ) sin α sin β − (cos α − cos β ) ⋅ (sin α + sin β )
x
x
une charge F
1
1
+ (φ − α ) + (sin 2α − sin 2φ ) ]
2
4
3
f y = ( F y r / EI )[ (φ − α ) cos α cos β − (cos α + cos β ) ⋅ (sin φ − sin α )
1
1
(φ − α ) + (sin 2φ − sin 2α )
2
4
Cas β > α :
+
]
Contrainte maximum
σmax en N/mm²
La contrainte maximum se
trouve au point A :
σ y − max =
σ x − max =
F y r (cos α − cos β )
⋅W
Fx r (sin φ − sin α )
⋅W
f x = ( Fx r 3 / EI )[ (φ − β ) sin α sin β − (cos β − cos φ ) ⋅ (sin α + sin β )
1
1
(φ − β ) + (sin 2 β − sin 2φ ) ]
2
4
3
f y = ( F y r / EI )[ (φ − β ) cos α cos β − (cos α + cos β ) ⋅ (sin φ − sin β )
+
+
1
1
(φ − β ) + (sin 2φ − sin 2β )
2
4
]
Cas 10. Ressort de forme en feuillard courbé Les flèches de l’extrémité dues à la charge Fy sont :
avec une section constante supportant
Fy r 3
(6φ + sin 2φ − 8 sin φ )
fy =
une charge à l’extrémité
4 EI
fx =
Fy r 3
4 EI
(cos 2φ − 4 cos φ + 3)
Les flèches de l’extrémité dues à la charge Fx sont :
F r3
f y = x (cos 2φ − 4 cos φ + 3)
4 EI
F r3
f x = x (2φ − sin 2φ )
4 EI
f; F; L ; E ; I ; σ; W
voir la fin de ce tableau
La contrainte maximum se
trouve au point A :
σ y − max =
σ x − max =
F y r (1 − cos β )
⋅W
Fx r ⋅ sin φ
⋅W
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
262
f
f
Cas 11. Ressort de forme en feuillard courbé avec
une section constante supportant une
charge verticale F
fx =
Fx r 3
EF
Flexion
en mm
⎡
⎤
⎛1
⎞ 3
2
⎢(π − a )⎜ + sin α ⎟ + sin 2α − 2 sin α ⎥
⎝2
⎠ 4
⎣
⎦
Fy r 3 ⎡
⎤
⎞ 3
⎛1
2
fy =
⎢(π − a )⎜ + cos α ⎟ + sin 2α ⎥
EF ⎣
2
4
⎝
⎠
⎦
Contrainte maximum
σmax en N/mm²
- La contrainte maximum suivant
direction y se trouve au point A :
F ⋅ r ⋅ (1 + cos α )
σ y − max = x
W
- La contrainte maximum suivant
direction x se trouve :
. au point A si α < 30° :
F ⋅ r ⋅ (1 − sin α )
σ x − max = x
W
. au point B si α > 30° :
σ x − max =
Cas 12. Ressort de forme en feuillard courbé avec
une section constante supportant une
charge à l’extrémité
f =
3
F ⋅r3 ⎡
⎤
(π − α )(1 + 2 ⋅ cos 2 α ) + sin 2α ⎥
⎢
2
E⋅I ⎣
⎦
La contrainte maximum se trouve au
point A :
σ max =
quand
α=0
f =
voir la fin de ce tableau
F ⋅ r ⋅ (1 + cos α )
W
3⋅π ⋅ F ⋅ r3
E⋅I
263
RESSORTS
f; F; L ; E ; I ; σ; W
F x ⋅ r ⋅ sin α
W
fy =
π ⋅ Fy ⋅ r 3
4⋅ E ⋅ I
Les flèches dues à la charge Fx sont:
Fx ⋅ r 3 ⎛ 3π
⎞
fx =
fy =
− 2⎟
⎜
E⋅I ⎝ 4
⎠
π ⋅ Fx ⋅ r
3
2⋅ E ⋅ I
Cas 14. Ressort de forme en feuillard courbé avec une Les flèches dues à la charge Fy sont :
section constante supportant une charge verticale Fy
2π ⋅ F y ⋅ r 3
f
=
et une charge horizontale Fx à l’extrémité
x
E⋅I
fy =
3π ⋅ F y ⋅ r 3
2⋅ E ⋅ I
Les flèches dues à la charge Fx sont:
π ⋅ Fx ⋅ r 3
fx =
2E ⋅ I
2π ⋅ Fx ⋅ r 3
fy =
E⋅I
f; F; L ; E ; I ; σ; W
voir la fin de ce tableau
Contrainte maximum
σmax en N/mm²
La contrainte maximum se
trouve au point A :
- par la charge Fy
Fy r
σ max =
W
- par la charge Fx
σ max =
Fx r
W
La contrainte maximum se
trouve:
- au point A par la charge Fx
σ max =
Fx r
W
- au point B par la charge Fy
σ max =
2Fy r
W
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
264
Flexion
f
en mm
Cas 13. Ressort de forme en feuillard courbé avec une Les flèches dues à la charge Fy sont :
section constante supportant une charge verticale Fy
π ⋅ Fy ⋅ r 3
f
=
et une charge horizontale Fx à l’extrémité
x
2⋅ E ⋅ I
f
Flexion
en mm
Contrainte maximum
σmax en N/mm²
Cas 15. Ressort de forme en feuillard courbé avec
une section constante supportant une charge Les flèches dues à la charge F sont:
verticale F
3π ⋅ F ⋅ r 3
fy =
La contrainte maximum se trouve au
point A :
4⋅ E ⋅ I
σ max =
F ⋅r
W
Si la direction x est bloquée
fy =
F ⋅ r 3 ⎛⎜ 9π 2 − 8 ⎞⎟
E ⋅ I ⎜⎝ 12π ⎟⎠
Cas 16. Ressort de forme en feuillard courbé avec Les flèches dues à la charge Fy sont :
une section constante supportant une
charge verticale Fy et une charge
Fy r 3 ⎡ L
1
3⎤
f
(α − sin α ) − cos α + cos 2α + ⎥
=
x
horizontale Fx à l’extrémité
⎢
EI
r
4
4
⎣
3
fy =
⎦
Fy r ⎡ L
⎤
2L
αL
α
(1 − cos α ) + − sin 2α ⎥
⎢ 3 + 2 +
EI ⎣⎢ 3r
r
2
r
⎦⎥
3
2
Les flèches dues à la charge Fx sont :
f; F; L ; E ; I ; σ; W
voir la fin de ce tableau
[6α − 8 sin α + sin 2α ]
1
3⎤
⎡L
⎢ r (α − sin α ) − cos α + 4 cos 2α + 4 ⎥
⎣
⎦
W
Quand α > π / 2 , la contrainte
maximum se trouve au point B :
F y ( L + r sin α )
σ max =
W
(2) Pour la charge Fx, le contrainte
maximum se trouve au point A :
F r ( L − cos α )
σ max = x
W
265
RESSORTS
F r3
fx = x
4 EI
F r3
fy = x
EI
(1) Pour la charge Fy, quand α ≤ π / 2 ,
la contrainte maximum se trouve au
point A :
F y ( L + r sin α )
σ max =
fy =
fx =
fy =
− 2⎥
EI ⎢⎣ 4
⎦
σ max =
Fx r
W
- au point A par la charge Fy
σ max =
2Fy (L + r )
W
3
Fx r ⎡ π ⋅ L L 1 ⎤
− +
EI ⎢⎣ 2 ⋅ r r 2 ⎥⎦
La contrainte maximum se
trouve au point A
Cas 18. Ressort de forme en feuillard courbé avec
une section constante supportant une
charge F à l’extrémité
fy =
voir la fin de ce tableau
- au point A par la charge Fx
+
+
+ ⎥
⎢
4 ⎥⎦
EI ⎢⎣ 3r 3 2 ⋅ r 2
r
Les flèches dues à la charge Fx sont:
Fx r 3 ⎡ 3π
⎤
f; F; L ; E ; I ; σ; W
Contrainte maximum
σmax en N/mm²
La contrainte maximum se
trouve:
⎤
F ⋅ r 3 ⎡ L3 αL2 2 L
α 1
(1 − cos α ) + − sin 2α ⎥ sin 2 α
⎢ 3+ 2 +
EI ⎣⎢ 3r
r
2 4
r
⎦⎥
σ max =
F ⋅ [r (1 − cos α ) + L sin α ]
W
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
266
Flexion
f
en mm
Cas 17. Ressort de forme en feuillard courbé avec Les flèches dues à la charge Fy sont :
une section constante supportant une
Fy r 3 ⎡ π ⋅ L L 1 ⎤
=
− +
f
x
charge verticale Fy et une charge
EI ⎢⎣ 2 ⋅ r r 2 ⎥⎦
horizontale Fx à l’extrémité
Fy r 3 ⎡ L3 π ⋅ L2 2 L π ⎤
f
Flexion
en mm
Cas 19. Ressort de forme en feuillard courbé
avec une section constante supportant
une charge horizontale F
fy =
⎤
α 1
2 F ⋅ r 3 ⎡ L3 αL2 2 L
(1 − cos α ) + − sin 2α ⎥ sin 2 α
⎢ 3+ 2 +
EI ⎣⎢ 3r
r
2 4
r
⎦⎥
Cas 20. Ressort de forme en feuillard courbé Les flèches dues à la charge Fy sont :
avec une section constante supportant
Fy r 3 ⎡π ⋅ L
⎤
+ 2⎥
fx =
une charge à l’extrémité
⎢
EI
r
⎣
3
⎦
Fy r ⎡ L
π ⋅ L2 4 L π ⎤
fy =
+ ⎥
⎢ 3 + 2 +
2 ⎥⎦
EI ⎢⎣ 3r
r
r
3
Les flèches dues à la charge Fx sont:
3π ⋅ Fx ⋅ r 3
fx =
f; F; L ; E ; I ; σ; W
voir la fin de ce tableau
σ max =
F ⋅ [r (1 − cos α ) + L sin α ]
W
La contrainte maximum se
trouve:
- au point B par la charge Fx
σ max =
2 Fx r
W
- au point A par la charge Fy
σ max =
Fy (L + r)
W
RESSORTS
2 EI
Fx r 3 ⎡ π ⋅ L
⎤
+ 2⎥
fy =
EI ⎢⎣ r
⎦
Contrainte maximum
σmax en N/mm²
La contrainte maximum se
trouve au point A
Cas 21. Ressort de forme en feuillard courbé avec une
section constante supportant une charge à
l’extrémité
Flexion
en mm
Contrainte maximum
σmax en N/mm²
fy =
+
F ⋅r3
EI
L1
r
⎡ 1 ⎛ L3 L3 ⎞ L2 ⎛
L ⎞
⎢ ⎜ 13 + 32 ⎟ + 12 ⎜⎜ π + 2 ⎟⎟
⎜
⎟
r ⎠
r ⎠ r ⎝
⎢⎣ 3 ⎝ r
2 ⎞
⎤
⎛
⎜ 4 − L2 ⎟ + π ⎥
2 ⎟
⎜
r ⎠ 2 ⎥⎦
⎝
1/
2/
3/
Cas 22. Ressort de forme en feuillard courbé avec une Les flèches dues à la charge Fy sont :
section constante supportant une
charge
F y r 3 ⎡ L2
L 1⎤
=
f
⎢ 2 + + ⎥
x
horizontale Fx et une charge verticale Fy
EI
r 2
⎣⎢ 2r
⎦⎥
F y r 3 ⎡ L3 L2 L 3π
⎤
− 2⎥
fy =
⎢ 3+ 2 + +
4
EI ⎣⎢ 3r
r
r
⎦⎥
Les flèches dues à la charge Fx sont:
Fx ⋅ r 3 ⎛ L π ⎞
fx =
fy =
f; F; L ; E ; I ; σ; W
voir la fin de ce tableau
F ( L1 + r )
W
Quand L1 > L 2 , la contrainte
σ max =
EI
Fx r 3
EI
⎜ + ⎟
⎝r 4⎠
⎡ L2
L 1⎤
⎢ 2 + + ⎥
r 2 ⎦⎥
⎣⎢ 2r
maximum se trouve au point A.
Quand L1 < L2 et
( L 2 − L1 ) < ( L1 + r ) , la
contrainte maximum se trouve
au point A.
Quand L1 < L2 et
( L 2 − L1 ) > ( L1 + r ) , la
contrainte maximum se trouve
au point B.
La contrainte maximum se trouve:
- au point A par la charge Fx
σ max =
Fx r
W
- au point A par la charge Fy
σ max =
Fy (L + r)
W
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
268
f
Flexion
f
en mm
Cas 23. Ressort de forme en feuillard courbé avec une Les flèches dues à la charge Fy sont :
section constante supportant une
charge à
Fy r 3 ⎡
L2 ⎤
f
=
2
−
⎢
x
l’extrémité
2 ⎥
EI
⎣⎢
r ⎦⎥
F y r 3 ⎡ 4 L 3π ⎤
+
fy =
EI ⎢⎣ r
2 ⎥⎦
Les flèches dues à la charge Fx sont :
Fx ⋅ r 3 ⎛ L3 π ⎞
⎟
⎜
fx =
EI
F r3
fy = x
EI
fy =
σ max =
Fx r
W
- au point A par la charge Fy
σ max =
⎡
L2 ⎤
⎢2 − 2 ⎥
r ⎥⎦
⎢⎣
2 ⋅ Fy ⋅ r
W
19π ⋅ F ⋅ r 3
4 EI
σ max =
3⋅ F ⋅ r
W
269
RESSORTS
voir la fin de ce tableau
2 ⎟⎠
- au point A par la charge Fx
La contrainte maximum se
trouve au point A
Cas 24. Ressort de forme en feuillard courbé avec une
section constante supportant une
charge à
l’extrémité
f; F; L ; E ; I ; σ; W
⎜ 3r 3
⎝
+
Contrainte maximum
σmax en N/mm²
La contrainte maximum se
trouve:
Flexion
en mm
Contrainte maximum
σmax en N/mm²
Cas 25. Ressort de forme en feuillard courbé avec une section
constante supportant une charge à l’extrémité
La contrainte maximum se
trouve au point A
fy =
113π ⋅ F ⋅ r 3
24 EI
σ max =
2⋅ F ⋅r
W
Cas 26. Ressort de forme en feuillard circulaire supportant une Au milieu du feuillard circulaire :
charge uniformément répartie
f =
F=q⋅π⋅R²
f; F; L ; E ; I ; σ; W
voir la fin de ce tableau
⎡⎛ 1 ⎞ 2 ⎤ ⎛ 5 ⎞
3 ⋅ F ⋅ ⎢⎜ ⎟ − 1⎥ ⋅ ⎜ + 1⎟ ⋅ R 2
⎠
⎢⎣⎝ ν ⎠
⎥⎦ ⎝ ν
2
⎛1⎞
16 ⋅ π ⋅ E ⋅ ⎜ ⎟ ⋅ h 3
⎝ν ⎠
σ=
3F ⎛ 3 ⎞
⎜ + 1⎟
8π 2 ⎝ ν
⎠
h
ν
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
270
f
f
Flexion
en mm
Contrainte maximum
σmax en N/mm²
Cas 27. Ressort de forme en feuillard circulaire supportant une
charge uniformément répartie, son périphérie extérieure
supportée par l’appui circulaire.
f =
⎡⎛ 1 ⎞ 2 ⎤
3 ⋅ F ⋅ ⎢⎜ ⎟ − 1⎥ ⋅ R 2
⎢⎣⎝ ν ⎠
⎥⎦
σ=
3F ⎡ 1 ⎤
+1
8π 2 ⎢⎣ν ⎥⎦
h
ν
2
⎛1⎞
16 ⋅ π ⋅ E ⋅ ⎜ ⎟ h 3
⎝ν ⎠
F=q⋅π⋅R²
f
E
a
b
flèche en mm
L
longueur en mm
module d’élasticité longitudinale en MPa (N/mm2)
largeur de la section du ressort de forme en feuillard
hauteur de la section du ressort de forme en feuillard
W
module de résistance
I
moment d’inertie de flexion
F
σ
en mm
en mm
a 2b
12
ab 3
;
Pour une section rectangulaire I x =
12
en mm3 Pour une section rectangulaire W x =
en mm4
charge supportée par le ressort en N
contrainte de traction
en N/mm2
ab 2
;
12
Wy =
Iy =
a 3b
12
RESSORTS
271
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
P.S.
a/ Les sections du ressort de forme en feuillard peuvent être rectangulaires ou circulaires :
-
Pour les sections rectangulaires :
Moment d’inertie : I x =
ab 3
;
12
Module de résistance : W x =
-
Iy =
ab 2
;
12
a 3b
en mm4
12
a 2b
Wy =
en mm3
12
Pour les sections circulaires :
Moment d’inertie : I =
π ⋅d 4
64
Module de résistance : W =
en mm4
π ⋅d 3
32
en mm3
b/ Pour un ressort de forme en feuillard, il faut :
- éviter de faire des trous dans la partie où la contrainte va être concentrée.
- respecter le sens de laminage pour avoir une meilleure tenue à la contrainte.
- faire attention à la bavure issue de la fabrication.
Exemple 4-9 : Soit un ressort de forme en feuillard circulaire ouvert. Son module d’élasticité
longitudinal E = 206 000 MPa. La distance de l’ouverture est d = 10 mm. La
contrainte admissible est [σ ] = 640MPa .
Contrôler la résistance des matériaux.
(1) Supposons lorsque la force F est appliquée sur le ressort, celui-ci est fermé et l’angle de
l’ouverture devient nul α = 0° .
Calculer la contrainte maximum.
Dans le tableau 25 le cas 12 nous trouvons la contrainte maximum est :
F ⋅ r ⋅ (1 + cos α )
σ max =
W
272
RESSORTS
Nous savons aussi que quand l’angle α = 0° la déformation de ressort est maximum :
3π ⋅ f ⋅ r 3
3π ⋅ F ⋅ r 3
f =
Î F=
EI
Donc :
σ max =
2f ⋅E⋅I
2
3π ⋅ r ⋅ W
=
σ max < [σ ]
EI
f ⋅E ⋅h
3π ⋅ r
2
=
10 × 206000 × 1
3 × π × 20 3
= 546MPa
(2) Calculer la force F correspondant la distance d’ouverture d = 10mm:
F=
3
3π ⋅ f ⋅ r
=
EI
10 × 206000 ×
3 × π × 20
8 × 14
12 = 18,2 N
3
9-2 Ressort de forme en fil :
1/
Utilisation :
Nous utilisons les fils pour fabriquer des ressorts de forme dans les cas suivants :
les ressorts supportent une charge faible
il y a moins de critères sur les ressorts.
Pour un ressort de forme en fil, il faut éviter d’en fabriquer un avec des plis dans tous les
sens. Puisqu’un fil n’est jamais idéalement homogène, plus il y aura de plis, plus ce sera
difficile de respecter la tolérance.
Le rayon intérieur d’un pli doit être supérieur ou égal au diamètre du fil pour un ressort de
forme en fil, ou bien supérieur ou égal à l’épaisseur du feuillard pour un ressort de forme en
feuillard.
2/
Résistance des matériaux :
Nous pouvons utiliser les formules dans le tableau 4-25. Nous changeons simplement les
moments d’inertie et les modules de résistances.
Pour ressorts de forme en fil carré:
a4
12
-
le moment d’inertie est : I =
-
le module de résistance est : W =
a3
6
Pour ressorts de forme en fil circulaire :
π ⋅d 3
le moment d’inertie est : W =
32
-
le module de résistance est : I =
π ⋅d
4
64
273
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Exemple 4-10 : Un ressort de forme en fil avec une section circulaire pour une pince. Pour ouvrir
la pince, la force est F=18 N pour une flèche de 5 mm. Ses dimensions sont R=15mm ;
L=40mm et R=5mm. Contrôler la résistance des matériaux et déterminer le diamètre de la section
de la pince.
Nous utilisons le cas 2 et le cas 18 dans le tableau 4-25.
(1) Calculer le diamètre de la pince :
fy =
d =4
FL3
64 FL3
=
3EI 3π ⋅ d 4 E
64 × 18 × (15 + 40) 3
64 FL3
=4
mm = 2,0506mm
3π E ⋅ f y
3 × π × 206000 × 5 / 2
Choisir le diamètre d=3mm, contrôler la déformation en bas de la pince.
f y1 =
64 FL3
4
3π ⋅ d E
=
64 × 18 × (15 + 40) 3
3 × π × 2,5 4 × 206000
= 2,52mm
(2) Calculer la déformation en haut de la pince fy2 :
fy =
F ⋅r3
EI
⎡ L3 αL2 2 L
⎤
α 1
(1 − cos α ) + − sin 2α ⎥ sin 2 α
⎢ 3 + 2 +
2 4
r
r
⎣⎢ 3r
⎦⎥
⎤
64 F .r 3 ⎡ L3 αL2 2 L
α 1
(1 − cos α ) + − sin 2α ⎥ sin 2 α
⎢ 3+ 2 +
4
2 4
r
r
π ⋅ d E ⎢⎣ 3r
⎥⎦
64 × 18 × 15 3 ⎡ 34,4 3 1,96 × 34,4 2 2 × 34,4
=
+
+
(1 − cos 112°)
⎢
15
15 2
π × 2,5 4 × 206000 ⎣⎢ 3 × 1,5 3
=
+
1,96 sin( 2 × 112°) ⎤
2
−
⎥ × sin 112°
2
4
⎦
= 2 ,876mm
Déformation totale :
f = f y1 + f y 2 = (2,527 + 2,876)mm = 5,4mm
Donc le résultat de la flèche est proche de 5 mm. Ce que nous souhaitions.
274
RESSORTS
(3) Contrôler la résistance des matériaux :
La contrainte maximum est :
σ max =
F ⋅L
18 × 55
=
MPa = 645,4 MPa
W
2,5 3
π×
32
Comme il y a des concentrations de contraintes au niveau de l’angle arrondi de rayon R,
la contrainte pratique est :
σ ' = K c σ max = 1,3 × 645,4 MPa = 839 MPa
La contrainte maximum est inférieure à la contrainte admissible. σ ' = [σ ]
X
CARACTÉRISTIQUES DES MATIÈRES POUR RESSORTS
10-1 Généralités
Pour assurer l’élasticité du ressort, nous utilisons des métaux de hautes limites élastiques :
1/
2/
3/
4/
5/
les aciers tréfilés durs (ressorts hélicoïdaux classiques)
les aciers trempés à l’huile (ressorts de soupape)
les aciers inoxydables (ressorts pour l’industrie alimentaire)
le titane (ressorts en aviation)
bronze béryllium (ressorts sans magnétisme)
Tableau 4-27 Modules d’élasticité longitudinale et masses volumiques des matières
Matière
Norme
Aciers tréfilés AFNOR A35-571
DIN 17223-1
durs
DIN 17223-2
Acier trempé suivant fabricant
à l’huile
AISI 302
Aciers
AISI 316
Inoxydables
AISI 631
AFNOR Z10CN18.09
AFNOR Z8CNA17.07
AFNOR Z6CND17.11
DIN 17224
Module
d’élasticité
longitudinale
E
en N/mm²
206 000
Module d’élasticité
transversale
Masse
volumique
G
en N/mm²
81 500
ρ
en g/cm3
7,85
206 000
78 500
7,85
185 000
180 000
195 000
70 000
68 000
73 000
7,90
7,95
7,90
275
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Matière
Norme
Alliages
cuivreux
CuZn36
CuSn7P
Module
d’élasticité
longitudinale
E
en N/mm²
Module d’élasticité
transversale
Masse
volumique
G
en N/mm²
ρ
en g/cm3
110 000
115 000
39 000
42 000
8,40
8,73
10-2 Fils
10-2-1 Aciers tréfilés durs
Afin d’obtenir le fil d’acier tréfilé dur, le fabricant part d’un fil laminé à chaud qu’il fait
passer dans une série de filières de diamètres de plus en plus petits. Ces aciers obtiennent
ainsi une limite élastique élevée.
Ces aciers, à forte teneur en carbone (de 0,6% à 0,9 %), sont généralement employés
jusqu’au diamètre de 20 mm pour le façonnage de ressorts à froid. En pratique, à partir de 14
mm de diamètre, les fabricants de ressorts les façonnent plutôt à chaud.
La norme DIN 17223-1 est très utilisée dans l’industrie des ressorts. Cette norme distingue
quatre grandes catégories (appelées aussi ‘classes’) de fil d’acier tréfilé dur : A, B, C, D.
Le fil de la classe A est l’entrée de gamme de ces 4 classes. Il n’est pratiquement pas utilisé
dans la fabrication des ressorts hélicoïdaux.
Le fil de la classe B possède une limite élastique élevée. Cette classe de fil est la plus utilisée
dans la fabrication des ressorts hélicoïdaux. Afin d’assurer une protection contre la corrosion,
il existe des fils en classe B galvanisés.
Le fil de la classe C possède une limite élastique encore plus élevée par rapport au fil de la
classe B. Le fil est utilisé lorsque l’exigence sur la contrainte est plus stricte. Il existe des fils
de classe C galvanisés.
Le fil de la classe D est le haut de gamme. Il regroupe les aciers qui présentent les meilleures
qualités de pureté et de surface permettant une plus grande résistance à la fatigue, tout en
ayant une limite élastique identique à la classe C.
Il faut savoir qu’il existe des fils tréfilés durs, dont la résistance est supérieure à la classe C et
D. Ces fils sont appelés HLE (haute limite élastique).
276
RESSORTS
Tableau 4-27 Extrait de la norme DIN 17223-1
Diamètre
de fil (mm)
0,45
0,48
0,50
0,53
0,56
0,60
0,63
0,65
0,70
0,75
0,80
0,85
0,90
0,95
1,00
1,05
1,10
1,20
1,25
1,30
1,40
1,50
1,60
1,70
1,80
1,90
2,00
2,10
2,25
2,40
2,50
2,60
2,80
3,00
3,20
3,40
3,60
3,80
Résistance à la traction (N/mm²)
Classe B
Classe C, D
2240-2500
2510-2780
2220-2480
2490-2760
2200-2470
2480-2740
2180-2450
2460-2720
2170-2430
2440-2700
2140-2400
2410-2670
2130-2380
2390-2650
2120-2370
2380-2640
2090-2350
2360-2610
2070-2320
2330-2580
2050-2300
2310-2560
2030-2280
2290-2530
2010-2260
2270-2510
2000-2240
2250-2490
1980-2220
2230-2470
1960-2200
2210-2450
1950-2190
2200-2430
1920-2160
2170-2400
1910-2140
2150-2380
1900-2130
2140-2370
1870-2100
2110-2340
1850-2080
2090-2310
1830-2050
2060-2290
1810-2030
2040-2260
1790-2010
2020-2240
1770-1990
2000-2220
1760-1970
1980-2200
1740-1960
1970-2180
1720-1930
1940-2150
1700-1910
1920-2130
1690-1890
1900-2110
1670-1880
1890-2100
1650-1850
1860-2070
1630-1830
1840-2040
1610-1810
1820-2020
1590-1780
1790-1990
1570-1760
1770-1970
1550-1740
1750-1950
277
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Diamètre
de fil (mm)
4,00
4,25
4,50
4,75
5,00
5,30
5,60
6,00
6,30
6,50
7,00
7,50
8,00
8,50
9,00
9,50
10,00
10,50
11,00
12,00
12,50
13,00
14,00
15,00
16,00
17,00
18,00
19,00
20,00
Résistance à la traction (N/mm²)
Classe B
Classe C, D
1530-1730
1740-1930
1510-1700
1710-1900
1500-1680
1690-1880
1480-1670
1680-1860
1460-1650
1660-1840
1440-1630
1640-1820
1430-1610
1620-1800
1400-1580
1590-1770
1390-1560
1570-1750
1380-1550
1560-1740
1350-1530
1540-1710
1330-1500
1510-1680
1310-1480
1490-1660
1290-1460
1470-1630
1270-1440
1450-1610
1260-1420
1430-1590
1240-1400
1410-1570
1220-1380
1390-1550
1210-1370
1380-1530
1180-1340
1350-1500
1170-1320
1330-1480
1160-1310
1320-1470
1310-1280
1290-1440
1110-1260
1270-1410
1090-1230
1240-1390
1070-1210
1220-1360
1050-1190
1200-1340
1030-1170
1180-1320
1020-1150
1160-1300
La limite élastique à la traction pourrait être estimée à 80% de la résistance à la traction.
La limite élastique au cisaillement pourrait être estimée à 45% de la résistance à la traction.
10-2-2 Aciers trempés à l’huile
Comme l’indique ce nom, le fabricant trempe en continu le fil au cours de sa fabrication.
Par rapport aux fils d’aciers tréfilés durs, il n’existe pas beaucoup d’écart au niveau de la
résistance à la rupture lorsque le diamètre est petit. Mais lorsque le diamètre est gros, la
résistance à la traction d’un fil d’acier trempé à l’huile est plus élevée.
278
RESSORTS
Surtout, les fils d’acier trempés à l’huile résistent mieux à la fatigue. L’utilisation des fils
trempés à l’huile devient nécessaire lorsqu’il apparaît des exigences sévères de contraintes
mécaniques. En fait, la trempe et le recuit garantissent l’obtention d’un acier dont les
caractéristiques sont plus homogènes que celles des aciers tréfilés durs. La norme
généralement utilisée est DIN 17223-2.
10-2-3 Aciers inoxydables
Les aciers inoxydables voient leur part de marché augmenter. Ils présentent des avantages
économiques dans la mesure où ils ne nécessitent pas de traitement de surface onéreux et
indésirables pour l’environnement, comme c’est le cas pour les aciers au carbone. A titre
indicatif, le tableau suivant montre la résistance et la limite élastique à la traction.
Tableau 4-29 Fil d’acier inoxydable standard pour ressort
Diamètre de fil
d
en mm
Résistance à la traction
en N/mm²
Limite élastique à la
traction
en N/mm²
d < = 0,20
0,20 < d <= 0,30
0,30 < d <= 0,40
0,40 < d <= 0,50
0,50 < d <= 0,65
0,65 < d <= 0,80
0,80 < d <= 1,00
1,00 < d <= 1,25
1,25 < d <= 1,50
1,50 < d <= 1,75
2350-2700
2300-2640
2250-2580
2200-2530
2150-2470
2100-2410
2050-2350
2000-2300
1950-2240
1900-2180
2270
2220
2170
2130
2080
2030
1980
1940
1890
1840
1,75 < d <= 2,00
2,00 < d <= 2,50
2,50 < d <= 3,00
3,00 < d <= 3,50
3,50 < d <=4,25
4,25 <d <= 5,00
5,00 < d <= 6,00
6,00 < d <= 7,00
7,00 < d <= 8,50
8,50 < d <= 10,00
1850-2120
1750-2010
1700-1950
1650-1900
1600-1840
1550-1780
1500-1720
1450-1660
1400-1600
1350-1550
1790
1690
1550
1510
1460
1420
1370
1320
1280
1230
279
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
10-3 Feuillard
Pour la fabrication des ressorts de forme en feuillard, l’idéal est d’utiliser des feuillards
d’épaisseur uniforme, aussi bien longitudinalement que transversalement. De plus, les
feuillards doivent avoir une parfaite planéité.
10-3-1 Feuillard en aciers non alliés ou faiblement alliés
A titre indicatif, le tableau suivant montre la résistance et la limite élastique à la traction.
Tableau 4-30 Résistance et limite élastique à la traction de feuillard d’acier
Epaisseur de feuillard
h
en mm
h < = 0,125
0,125 < h <= 0,175
0,175 < h <= 0,225
0,225 < h <= 0,275
0,275 < h <= 0,375
0,375 < h <= 0,425
0,425 < h <= 0,475
0,475 < h <= 0,625
0,625 < h <= 0,825
0,825 < h <= 1,000
Résistance à la traction
en N/mm²
1950-2200
1850-2200
1850-2200
1800-2150
1800-2150
1750-2100
1700-2050
1650-2050
1600-1950
1550-1850
Limite élastique à la
traction
en N/mm²
1750-2000
1700-2000
1700-2000
1650-1950
1650-1950
1600-1900
1550-1850
1500-1850
1450-1750
1400-1650
1,000 < h <= 1,575
1500-1750
1350-1600
10-3-2 Feuillard en aciers inoxydables
A titre indicatif, le tableau suivant montre les épaisseurs disponibles, les résistances à la
traction et les limites élastiques.
Tableau 4- 30 Résistance et limite élastique à la traction de feuillard en acier inoxydable
Epaisseur de feuillard (h)
(mm)
0,15
0,20
0,25
0,30
0,35
0,40
0,50
(à suivre)
280
Résistance à la traction
(N/mm²)
1500-1700
1500-1700
1500-1700
1500-1700
1300-1500
1300-1500
1300-1500
Limite élastique à la
traction
(N/mm²)
1300-1550
1300-1550
1300-1550
1300-1550
1100-1300
1100-1300
1100-1300
RESSORTS
(suite)
Epaisseur de feuillard
(h)
(mm)
0,60
0,70
0,80
1,00
Résistance à la traction
(N/mm²)
1300-1500
1300-1500
1300-1500
1300-1500
Limite élastique à la
traction
(N/mm²)
1100-1300
1100-1300
1100-1300
1100-1300
10-4 Phénomène de relaxation
La relaxation, appelée aussi ‘avachissement’ est une perte de force qui est fonction de la
contrainte, de la température et du temps pendant lequel la matière est sous contrainte. La
perte de charge est très rapide au commencement, puis diminue par la suite pour devenir
beaucoup plus lente. Ce fait est particulièrement notable à température élevée. La figure cidessous est un diagramme de principe :
Perte de charge
25
50
75
100
125
150
Temps de charge (h)
Figure 4-26 Perte de charge en fonction de la durée d’application de la charge
Pour le test de relaxation du fil, nous fabriquons une série de ressorts de compression
(destinés à quantifier la relaxation correspondant à la contrainte de cisaillement) ou de
ressorts de torsion (destinés à quantifier la relaxation correspondant à la contrainte de
flexion).
Ces ressorts seront ensuite soumis à diverses contraintes et à diverses températures pendant
un certain temps (souvent 48 heures). Suivant la déformation permanente, on arrive ainsi à
obtenir le diagramme de relaxation du fil.
Pour le test de relaxation du feuillard, l’essai à température ambiante est réalisé en fixant un
feuillard sur un montage et en soumettant celui-ci à une contrainte axiale. Les pertes de
charge sont calculées à partir des mesures des variations de la fréquence de résonance dans le
feuillard à différentes périodes de temps. L’essai à température élevée est réalisé en
recourbant un feuillard à la surface d’un cylindre. En faisant varier le rayon du cylindre, on
modifie les contraintes de flexion appliquées au feuillard. Après un certain temps de maintien
à une température constante, le feuillard est libéré et l’on calcule les pertes de charges subies
à partir des déformations résiduelles qu’il conserve.
281
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
En général, le diagramme de relaxation est fourni par le fabricant de matière pour ressort.
Dans les pages suivantes figurent certains diagrammes de relaxation avec des différents
niveaux de contrainte de cisaillement.
1/ Fil classe B1 de AFNOR 47301, équivalent de DIN 17723-1 classe B, diamètre = 1 mm
Figure 4-27 Diagramme de relaxation après 24 heures
(test sur ressort de compression)
2/ Fil classe C1 de AFNOR 47301, équivalent de DIN 17723-1 classe C, diamètre = 1 mm
Figure 4-28 Diagramme de relaxation après 24 heures (test sur ressort de compression)
282
RESSORTS
3/ Fil d’acier haute limite élastique, diamètre = 1 mm. Contraintes de cisaillement en N/mm² :
708, 944, 1180, 1416
Figure 4-29 Diagramme de relaxation après 24 heures
(test sur ressort de compression)
4/
Fil inox ressort, AFNOR Z12 CN 18-09(Acier ressort inoxydable standard)
Diamètre = 1 mm
Contraintes de cisaillement en N/mm² : 400, 600, 800
Figure 4-30 Diagramme de relaxation après 24 heures
283
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
5/
Fil inox ressort, AFNOR Z9 CNA 17-07
(Acier ressort inoxydable haute limite élastique)
Diamètre = 1 mm
Contraintes de cisaillement en N/mm² : 400, 600, 800, 1000
Relaxation, %
10
600
1000
400
5
800
0
50 100 150 200 250 300
350
Température, °C
Figure 4-31 Diagramme de relaxation après 24 heures
10-5 Fatigue
10-5-1 Généralités
Un ressort travaillant en dynamique est soumis à des charges variables lesquelles
engendrent des variations de contraintes dans sa structure.
Bien que ces niveaux de contrainte soient très inférieurs à leur limite d’élasticité, il peut
se produire des ruptures. Ces ruptures sont dues aux phénomènes de fatigue, lesquels
peuvent être généralement décomposés en trois étapes :
1/ Période d’amorçage :
C’est le début des fissures. Seuls des moyens puissants de laboratoire sont capables de
mettre en évidence les signes annonciateurs d’un endommagement qui peut devenir
irréversible.
2/ Période de propagation :
Les fissures sont plus visibles. On peut les détecter plus facilement et procéder au
remplacement du ressort.
284
RESSORTS
3/ Rupture :
La section non fissurée est trop faible pour supporter les sollicitations, et le ressort peut
casser.
10-5-2 Courbe de Wöhler
La courbe de Wöhler est aussi appelée la courbe SN (stress – number of cycles) dans les
pays anglo-saxons. Elle est utilisée pour formaliser la relation entre le niveau de
contrainte et le nombre de cycles de tenue en fatigue.
Traditionnellement, une courbe de Wöhler est représentée par une courbe dont l’axe des
ordonnées correspond à l’axe des niveaux de contrainte subie par les pièces mécaniques,
et l’axe des abscisses l’axe des nombres de cycles que les pièces mécaniques ont tenus
avant la rupture de fatigue. Celui-ci est en général un axe logarithmique.
En fait, afin d’obtenir la courbe de Wöhler, une série d’éprouvettes sont soumises à des
contraintes variables sur des machines d’essai. Ces variations de contrainte sont
généralement sinusoïdales en raison du fonctionnement des machines de test. Pour chaque
éprouvette cassée par la fatigue, on note le niveau de contrainte et le nombre de cycles
tenus par l’éprouvette. La courbe Wöhler représente une probabilité de casse de 50%. La
figure ci-dessous illustre ce principe :
Contrainte
103
104
105
106
107
Endurance en cycles
Figure 4-29 Principe de la courbe de Wöhler
10-5-3 Diagramme de Goodman
Le diagramme de Goodman permet de calculer sur le graphique la résistance à la fatigue des
matières. La figure ci-dessous montre le principe du diagramme :
285
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Figure 4-33 Diagramme de Goodman
Nous présentons d’autres diagrammes de Goodman :
di
am
en ètre
m du
m fi
l
1/ Ressort de compression façonné à chaud, DIN 17221 à surface rectifié et grenaillé 105
cycles avant rupture)
Figure 4-34 Diagramme de Goodman
286
RESSORTS
2/
Ressort de compression façonné à chaud, DIN 17221 à surface rectifié et grenaillé,
2 x 106 cycles avant rupture)
Figure 4-35 Diagramme de Goodman
3/ Ressort de compression façonné à chaud, DIN 17221-1 D, grenaillé 106 cycles avant rupture
Figure 4-36 Diagramme de Goodman
287
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
4/
Ressort de compression façonné à froid, DIN 17221-2, fil trempé et revenu, grenaillé 106
cycles avant rupture
Contrainte maximale (N/mm²)
1200
1000
800
8
600
5
3
di
am
en ètre
m du
m fi
l
1
2
400
200
0
200
400
600
800
1000 1200
Contrainte minimale (N/mm²)
Figure 4-37 Diagramme de Goodman
5/
Ressort de compression façonné à froid, DIN 17221-1 classe D, grenaillé 107 cycles avant
rupture)
Figure 4-38 Diagramme de Goodman
288
RESSORTS
6/
Ressort de compression façonné à froid, DIN 17221-1 classe D, NON grenaillé 107 cycles
avant rupture)
Figure 4-39 Diagramme de Goodman
Ressort de compression façonné à froid, DIN 17221-2, fil trempé et revenu, NON grenaillé
107 cycles avant rupture
Contrainte maximale (N/mm²)
1200
1000
8
600
5
1
l
3
2
am
en ètre
m du
m fi
800
di
7/
400
200
0
200
400
600
800
1000 1200
Contrainte minimale (N/mm²)
Figure 4-40 Diagramme de Goodman
289
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
8/
Ressort de compression façonné à froid, DIN 17221-2, fil trempé et revenu, grenaillé 107
cycles avant rupture
Figure 4-41 Diagramme de Goodman
9/
Ressort de compression façonné à froid, DIN 17221-2, ressort de soupape, grenaillé 107
cycles avant rupture)
Figure 4-42 Diagramme de Goodman
290
RESSORTS
10/
Ressort de compression façonné à froid, DIN 17221-2, ressort de soupape, NON
grenaillé 107 cycles avant rupture
Figure 4-43 Diagramme de Goodman
11/
Ressort de compression façonnée à froid, Fil inox ressort classique, NON grenaillé 107
cycles avant rupture
Figure 4-44 Diagramme de Goodman
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
12/
Ressort de compression façonné à froid, Fil inox ressort haute limite élastique, NON
grenaillé 107 cycles avant rupture)
Figure 4-45 Diagramme de Goodman
P.S.
1/
Traitement de la surface :
1-1/ Généralités
Les traitements de surface peuvent être divisés en deux catégories :
(1) Traitements en vue d’améliorer les caractéristiques mécaniques des ressorts,
(2) Traitements en vue d’augmenter la tenue en corrosion des ressorts.
1-2/ Traitements de surface en vue d’améliorer les caractéristiques mécaniques
a/ Décapage :
Le décapage a pour but d’enlever les éléments indésirables.
Il est à souligner que le décapage thermique ne convient pas aux ressorts, qui sont des pièces
mécaniques sensibles. Pour les ressorts, on utilise le décapage chimique.
292
RESSORTS
Pour des ressorts de haute précision en petites quantités, on peut utiliser le décapage
mécanique manuel par une petite meule pour enlever les bavures.
b/ Grenaillage de précontrainte :
Le grenaillage de précontrainte (appelé shot-peening en anglais) est un procédé pour
l'industrie de ressort. Il s'agit d'un très vieux procédé souvent utilisé autrefois, consistant
dans le martelage de la surface d'une pièce par un marteau, afin d'induire des contraintes de
compression, qui vont stabiliser et accroître la durée de vie de cette pièce. En fait, le
martelage crée une déformation plastique du matériau dans la couche superficielle.
Actuellement, de manière industrielle, le martelage de la surface des ressorts est obtenu par
la projection des billes à grande vitesse sur le ressort. La projection est obtenue soit par des
turbines, soit par des buses alimentées par un flux d’air comprimé. C’est pourquoi le
procédé ne peut s’appliquer qu’à des ressorts dont les surfaces sont accessibles à la
projection.
La rupture d’un ressort intervenant toujours dans sa partie la plus faible, c’est-à-dire à
l’endroit où la contrainte est maximale, l’important est d’assurer un martelage adéquat,
régulier sur toute la surface. En outre, il faut que ce procédé puisse se reproduire le plus
parfaitement possible sur l’ensemble d’une production.
Les meilleurs résultats sont obtenus par l’utilisation d’une grenaille homogène (acier dur
trempé et revenu, dont la dureté doit être supérieure à celle des pièces traitées) projetée le
plus perpendiculairement possible à la surface du ressort.
Ce procédé, qui intervient en fin de fabrication, ne modifie que faiblement la géométrie du
ressort.
L’efficacité du grenaillage est contrôlée par la mesure de la déformation d’une éprouvette,
appelée éprouvette Almen, petite plaque en tôle de dimensions et de qualité normalisées,
fixée sur un support placé dans des conditions de grenaillage identiques à celles des
ressorts.
1-3/
Traitements de surface en vue d’améliorer la tenue en corrosion des ressorts
Le test BS (brouillard salin) est souvent utilisé pour mesurer la tenue en heures, avant la
survenue de la rouille blanche ou de la rouille rouge, d'une pièce placée dans une enceinte
où est vaporisée une solution d'eau salée chaude.
a/ Huilage :
C’est l’opération consistant à plonger les pièces dans un bain d'huile. Les ressorts sont
souvent huilés avant un transport de longue durée (par exemple transport maritime).
293
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
b/ Etamage :
L’étain est utilisé pour ses principales propriétés :
VIII.
IX.
X.
une résistance chimique élevée,
une absence de toxicité,
une basse température de fusion.
Epaisseur de protection : environ 1 micron :
c/ Phosphatation :
C’est le revêtement anticorrosion à base de sels d'acide phosphorique. Parmi les différentes
phosphatations, citons la phosphatation du zinc et du manganèse.
Epaisseur de protection : 5 à 10 microns
d/ Peinture :
On entend par peinture la variété des couleurs, la tenue anticorrosion, la décoration, la
tenue aux agents chimiques, etc.
Epaisseur de protection : environ 70 microns
Tenue BS > 200 heures pour peinture thermodurcissable à base de polyester et d’époxy.
e/ Zingage :
C’est un traitement anticorrosion universel. Il peut être effectué au tonneau ou à l’attache
pour les pièces délicates comme ressort en feuillard mince. Différentes finitions sont
possible :
XI.
XII.
bichromatée ou verte pour la corrosion, (Tenue BS > 400 heures)
blanche ou noire pour l’aspect.
Epaisseur de protection : 5 à 30 microns
f/ Dacromet :
C’est un traitement anticorrosion lamellaire de haute tenue à base de zinc et d'aluminium.
Epaisseur de protection : 5 à 30 microns
Tenue BS : 500 à 1000 heures
294
RESSORTS
g/ Zinc Nickel :
C’est le dépôt électrolytique d’un alliage de zinc et de nickel (5 à 10% de ce dernier)
répondant aux normes de l’automobile et de l’aéronautique. Il a une bonne résistance à la
corrosion.
Epaisseur de protection : 5 à 20 microns
Tenue BS : 500 à 1000 heures
h/ Passivation (pour ressort en inox seulement) :
Pour résister correctement à la corrosion, un acier inoxydable austénitique doit être
"passif".
Cet état est conféré par la présence d'un film d'oxyde de chrome de faible épaisseur (100
angströms), qui est partiellement détruit lors des opérations de fabrication du ressort.
Il est indispensable que ce film soit reconstitué à l'issue de la fabrication.
La passivation consiste à mettre les ressorts finis dans un mélange à base d’acide nitrique,
à température ambiante (minimum 5°C) pendant minimum 1 heure.
2/
Conseils pour la conception des ressorts :
2-1/ Etape de la conception
Nous insistons sur le rôle important d’un ressort dans un mécanisme. C’est souvent la
pièce-clé du mécanisme.
Afin de pouvoir supporter une charge, le ressort doit avoir une certaine taille. Si un petit
emplacement seulement a été prévu au départ pour loger le futur ressort dont la conception
se fera au dernier moment, on s’aperçoit souvent que cet emplacement n’est pas suffisant et
qu’il faudra tout recommencer au niveau de la conception du mécanisme. Au cas où il
demeure des incertitudes pendant la conception du ressort, nous conseillons de solliciter
l’avis des fabricants de ressorts.
2-2/ Choix de la matière
Pour une question de coût et de facilité de fabrication, nous conseillons dans la mesure du
possible d’utiliser une matière standard plutôt qu’une matière du haut de gamme. De plus,
cela laisse de la marge pour passer à la matière de haut de gamme, au cas où le ressort serait
trop sollicité.
Par exemple, en fil d’acier clair, nous conseillons d’utiliser la classe B de DIN 17223-1 au
lieu de la classe C. En fil d’acier inoxydable, il est préférable d’utiliser X12 Cr Ni 18-09
plutôt que X9 Cr Ni Al 17-07.
295
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Pour une protection simple, nous conseillons d’utiliser du fil galvanisé plutôt que de faire
des traitements de surface anti-corrosion. La raison est que la fabrication de ressort et le
traitement de surface anti-corrosion concernent des domaines et des métiers différents
(respectivement, déformation mécanique des métaux et procédés chimiques). Souvent le
fabricant de ressort doit sous-traiter le traitement chimique.
Dans un environnement contenant des chlorures (au bord de la mer par exemple), si la
température de service du ressort est élevée et la contrainte sous charge est importante, il
risque de se produire un phénomène de corrosion anodique. Ce type de corrosion est
particulièrement dangereux puisqu’il peut provoquer des ruptures brutales du ressort sans
signal d’alarme. Dans ce cas, nous conseillons d’utiliser des aciers inoxydables spécifiques.
Dans l’aviation, afin de diminuer au maximum le poids des ressorts, nous conseillons
d’utiliser le titane.
3-3/ Tolérances
a/ Tolérance sur charge
Il convient de demander un contrôle sur la charge pour une géométrie donnée, au lieu
d’exiger une géométrie pour une charge définie. La raison est que pour les appareils de
contrôle, il est beaucoup plus facile de mesurer la charge pour une géométrie définie que de
mesurer la géométrie pour une charge donnée.
A titre indicatif, en règle général, il est relativement facile d’obtenir une précision de charge
de l’ordre de 8 à 10% de la charge pour un ressort. Tandis qu’une tolérance de l’ordre de 1
à 2 % sur ressort semble difficile.
b/ Tolérance sur géométrie
Au niveau de la fabrication du ressort, il est inutile de préciser la tolérance sur le diamètre
du fil, les normes de fabrication du fil l’ayant déjà précisée.
Pour la géométrie du ressort, nous présentons ci-dessous à titre indicatif le tableau qui
pourrait être consulté pour marquer la tolérance sur le diamètre moyen d’un ressort
hélicoïdal de compression.
296
RESSORTS
Tableau 4-31 Tolérance sur le diamètre moyen d’un ressort de compression
(en mm)
Diamètre
moyen
(en mm)
entre
Qualité 1
Rapport diamètre
ressort sur diamètre
de fil
(en mm)
Qualité 2
Rapport diamètre
ressort sur diamètre
de fil
(en mm)
Qualité 3
Rapport diamètre
ressort sur diamètre
de fil
(en mm)
4-8
8-14
14-20
4-8
8-14
14-20
4-8
8-14
14-20
0,63
1
1,6
1
1,6
2,5
0,05
0,05
0,07
0,07
0,07
0,1
0,1
0,1
0,15
0,07
0,08
0,1
0,1
0,1
0,15
0,15
0,15
0,2
0,1
0,15
0,2
0,15
0,2
0,3
0,2
0,3
0,4
12,5
4
6,3
4
6,3
10
0,1
0,1
0,15
0,1
0,15
0,15
0,15
0,2
0,2
0,15
0,2
0,25
0,2
0,25
0,3
0,25
0,3
0,35
0,3
0,4
0,5
0,4
0,5
0,6
0,5
0,6
0,7
10
16
25
16
25
31,5
0,15
0,2
0,25
0,2
0,25
0,3
0,25
0,3
0,35
0,3
0,35
0,4
0,35
0,45
0,5
0,4
0,5
0,6
0,6
0,7
0,8
0,7
0,9
1,0
0,8
1,0
1,2
31,5
40
50
40
50
63
0,25
0,3
0,4
0,3
0,4
0,5
0,35
0,5
0,6
0,5
0,6
0,8
0,6
0,8
1,0
0,7
0,9
1,1
1,0
1,2
1,5
1,2
1,5
2,0
1,5
1,8
2,3
63
80
100
80
100
125
0,5
0,6
0,7
0,7
0,8
1,0
0,8
0,9
1,1
1,0
1,2
1,4
1,2
1,5
1,9
1,4
1,7
2,2
1,8
2,3
2,8
2,4
3,0
3,7
2,8
3,5
4,4
125
160
160
200
0,9
1,2
1,2
1,5
1,4
1,7
1,8
2,1
2,3
2,9
2,7
3,3
3,5
4,2
4,6
5,7
5,4
6,6
297
Chapitre 5
AMORTISSEURS
ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
Un amortisseur est une liaison élastique. Le rôle principal d’un amortisseur est de
réduire au maximum les oscillations dues aux vibration ou aux chocs.
La différence entre le ressort et l’amortisseur est suivante.
La force appliquée sur le ressort est la fonction de déformation du ressort.
F = K ⋅x
x est la déformation du ressort. K est la raideur du ressort.
Mais la force appliquée sur l’amortisseur est la fonction de vitesse de déformation du
ressort.
F = C ⋅V
C est coefficient de amortissement de l’amortisseur. V est la vitesse de déformation de
l’amortisseur.
L’amortissement est un effort de freinage du mouvement. Elle réduit les amplitudes de
mouvement.
Le coefficient de l’amortissement C est très difficile à trouver cas la vitesse de
déformation est très difficile à déterminer pendant le déformation des amortisseurs.
Dans l’équation dynamique par les éléments finis :
F = [K ]{X } + [C ] {X '} + [m] {X ' '}
Nous avons le même problème pour déterminer la matrice d’amortissement [C]. Pour
résoudre ce problème, dans la méthode des « éléments finis » nous supposons que la
matrice d’amortissement [C] est une fonction de la matrice de masse [m] et de la
matrice de rigidité [K]. (Voir la réf 3)
Dans la pratique nous supposons que la masse est moins importante pour changer le
coefficient de l’amortissement C. Nous utilisons la raideur de l’amortissement KC pour
le coefficient de l’amortissement. Donc nous avons :
F = K C ⋅V
Il existe différents types d’amortisseurs :
mécaniques
hydrauliques
pneumatiques
élastiques
magnétiques
Dans cet ouvrage nous présentons seulement les amortisseurs élastiques et
pneumatiques.
301
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
I
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES :
1-1
Caractéristiques des amortisseurs élastiques en traction ou compression :
1-1-1
Contrainte dans un amortisseur élastique :
1/
Amortisseurs supportant une charge en traction ou compression :
Quand les amortisseurs élastiques supportent une charge statique, en traction ou en
compression, nous avons la relation de contrainte et allongement unitaire cidessous :
σ=
[
E
(1 + ε ) − (1 + ε ) − 2
3
]
avec :
E
ε
2/
module d’élasticité longitudinale
déformation unitaire
en MPa (N/mm2)
Amortisseurs supportant une charge en cisaillement :
Quand les amortisseurs élastiques supportent une charge statique, en cisaillement,
nous avons la relation de contrainte tangentielle et de déformation tangentielle
unitaire ci-dessous :
τ = Gγ
avec :
G
module d’élasticité transversale en MPa (N/mm2)
γ
déformation transversale
Pour l’amortisseur élastique nous avons : E ≈ 3G
1-1-2
Module d’élasticité transversale pratique Gp et module d’élasticité
longitudinale pratique Ep :
σ = E pε
τ = Gpλ
1/
Pour la déformation en traction, nous avons :
Ep ≈ E
2/
Pour la déformation en compression, nous avons :
E p = Cc G
302
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
avec :
Cc
coefficient de influence de compression
- Si la forme de l’amortisseur élastique est un cylindre plein,
C c = 3 + ms 2
- Si la forme de l’amortisseur élastique est cylindre creux,
C c = 4 + 0,56ms 2
- Si la forme de l’amortisseur élastique est pyramidale à base rectangulaire,
Cc =
s
coefficient de forme s =
-
2
⎡
⎤
b
⎛ b⎞
⎢4 + 2 ⋅ + 0,56 ⋅ ⎜1 + ⎟ ms 2 ⎥
b
a
⎝ a⎠
⎥⎦
1 + ⎢⎣
a
1
AF
AL
Si la forme de l’amortisseur élastique est un cylindre plein avec le
diamètre d et sa hauteur h, le coefficient s est :
s=
-
Si la forme de l’amortisseur élastique est un cylindre creux, de diamètre
extérieur d1, de diamètre intérieur d2 et de hauteur h, le coefficient s est :
s=
-
d
4h
d1 − d 2
4h
Si la forme de l’amortisseur élastique est un tronc de cône avec le
diamètre petite d1, le diamètre grand d2 et hauteur h, la coefficient s est :
s=
d 12 − d 22
4b(d1 + d 2 )
- Si la forme de l’amortisseur élastique est pyramidale à base rectangulaire
avec la largeur a, la longueur b et la hauteur h, le coefficient s est :
s=
AF
AL
ab
2( a + b ) h
surface supportant la charge
surface libre
m = 10,7 à 0,098 HS
303
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
HS
dureté de l’élastomère
Figure 5-1 Relation entre dureté et module d’élasticité transversale
1-1-3
Caractéristiques des amortisseurs élastiques en torsion :
Quand l’amortisseur se déforme par cisaillement, il subit en même temps une
déformation en flexion. Nous utilisons le coefficient Cf pour présenter l’influence de
la flexion. Le module d’élasticité transversale pratique devient :
Gp = C f ⋅G
avec :
Cf
coefficient d’influence de la flexion
- Si la forme de l’amortisseur élastique est un cylindre plein,
⎛
1
C f = ⎜1 +
⎜ 12 ⋅ C s 2
c
⎝
⎞
⎟
⎟
⎠
−1
- Si la forme de l’amortisseur élastique est pyramidale à base rectangulaire,
⎛
1
C f = ⎜1 +
⎜ 16 ⋅ C s 2
c
⎝
s
Cc
G
⎞
⎟
⎟
⎠
−1
coefficient de forme (voir ce chapitre 8-1)
coefficient de influence de compression (voir ce chapitre 1-1)
module d’élasticité transversale de l’amortisseur élastique
P.S
Si le rapport h/d du cylindre plein de l’amortisseur ou le rapport h/a de tronc
rectangulaire est inférieur à 0,5, l’influence de la flexion est petite. Donc nous pouvons
utiliser la formule donnant une valeur approchée :
Gp ≈ G
1-2 Amortisseurs élastiques simples :
1/
304
Amortisseurs élastiques en compression simple :
Tableau 5-1 Amortisseurs élastiques en compression simple
Forme d’amortisseur
Déformation
F en mm
Raideur de l’amortissement
KC en N/mm
Cas 1 Amortisseur élastique cylindrique plein
f =
4F ⋅ h
π ⋅d 2 ⋅Ep
KC =
π ⋅d 2Ep
4h
Cas 2 Amortisseur élastique cylindrique creux
4F ⋅ h
π
⋅ (d 12
− d 22 ) ⋅ E p
KC =
π ⋅ (d12 − d 22 ) E p
4h
Cas 3 Amortisseur élastique conique plein
f =
4F ⋅ h
π ⋅ d1 ⋅ d 2 ⋅ E p
KC =
π ⋅ d1 ⋅ d 2 ⋅ E p
4h
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
f =
Cas 4
rectangle
Déformation
f
en mm
Raideur de l’amortissement
KC
en N/mm
Amortisseur élastique parallélépipédique
f =
F ⋅h
a ⋅b⋅ E p
KC =
a ⋅b ⋅ Ep
h
Cas 5
Amortisseur élastique pyramidal à base
Si le sommet de la pyramide est le centre Si le sommet de la pyramide est le
rectangulaire
centre géographique, la raideur est :
géographique, la flèche est :
f =
F ⋅h
a 2 b1 E p
Si non, la flèche est :
⎛a b ⎞
F ⋅ h ⋅ ln⎜⎜ 1 2 ⎟⎟
⎝ a 2 b1 ⎠
f =
(a1b2 − a 2 b1 ) E p
KC =
a 2 ⋅ b1 ⋅ E p
h
Si non, la raideur est :
KC =
(a1b2 − a 2 b1 ) ⋅ E p
⎛a b ⎞
h ⋅ ln⎜⎜ 1 2 ⎟⎟
⎝ a 2 b1 ⎠
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
306
Forme d’amortisseur
Forme d’amortisseur
Déformation
f
en mm
Raideur de l’amortissement
KC
en N/mm
Cas 6 Amortisseur élastique conique creux
KC =
f =
π ⋅ L ⋅ (d1 + d 2 )( E p sin 2 β + G cos 2 β )
2b
2F ⋅ b
π ⋅ L ⋅ (d 1 + d 2 )( E p sin 2 β + G cos 2 β )
avec :
E p = CcG
C c = 4 + 0,56ms 2
m = 10,7 − 0,0981HS
Cas 7
Amortisseur élastique cylindrique creux Au point A la flèche est :
supportant une charge excentrée
f =
4⋅ F ⋅h
π
r=
β=
⋅ (d 22
− d 12 ) E p
2
⎛
⎜1 + 16e
2
⎜ d +d2
2
1
⎝
d 12 + d 22
16 ⋅ e
64 ⋅ F ⋅ e ⋅ h
π ⋅ (d 24 − d 14 ) ⋅ E p
⎞
⎟
⎟
⎠
KC =
π ⋅ (d 22 − d12 ) ⋅ E p
⎛
16e 2
4 h ⋅ ⎜1 + 2
⎜ d +d2
1
2
⎝
⎞
⎟
⎟
⎠
307
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
s = L / 2b
Déformation
f en mm
Cas 8
Amortisseur élastique parallélépipédique Au point A la flèche est :
rectangle supportant une charge excentrée
f =
F ⋅h
a ⋅b ⋅ E p
⎛ 12 ⋅ e 2
⎜1 +
⎜
a2
⎝
Raideur de l’amortissement
KC en N/mm
⎞
⎟
⎟
⎠
KC =
avec :
e1 =
β=
Cas 9
Amortisseur
parallélépipédiques
élastique
en
a2
⎛ 12e 2
h ⋅ ⎜1 + 2
⎜
a
⎝
⎞
⎟
⎟
⎠
12e 2
12 F ⋅ e ⋅ h
a3 ⋅b⋅ E p
deux pièces
rectangle
f =
F ⋅h
2 A( E p sin 2 β + G cos β )
KC =
A est surface supportant les efforts
Ep
F
a ⋅b ⋅ E p
module pratique d’élasticité longitudinale
charge en compression
en MPa (N/mm2)
en N
(
2A
E p sin 2 β + G cos 2 β
h
)
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
308
Forme d’amortisseur
2/
Amortisseurs élastiques simples de cisaillement :
Tableau 5-2 Amortisseurs élastiques simples de cisaillement
Forme d’amortisseur
Déformation
f
en mm
Raideur en cisaillement
de l’amortissement KC-t
en N/mm
Cas 1 Amortisseur élastique conique plein
f =
Ft ⋅ h
d d
π ⋅ 1 ⋅ 2 ⋅Ep
2 2
K C −t =
π⋅
d1 d 2
⋅
⋅G
2 2
4h
f =
Ft ⋅ h
A⋅G
K C −t =
A⋅G
h
A surface supportant la charge
Cas 3 Amortisseur élastique parallélépipédique oblique
f =
Ft ⋅ h ⎛ a 2
⎜1 +
A ⋅ G ⎜⎝ h 2
⎞
⎟
⎟
⎠
A surface supportant la charge
a dimension après déformation
Si a=o,
F ⋅h
f = t
A⋅G
K C −t
A ⋅ G ⎛⎜ a 2
=
1+
h ⎜⎝ h 2
Si a=0, K C −t =
A⋅G
h
⎞
⎟
⎟
⎠
−1
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
Cas 2 Amortisseur élastique parallélépipédique rectangle
Déformation
f
en mm
Raideur en cisaillement
de l’amortissement KC-t
en N/mm
Cas 4 Amortisseur élastique trapézoïdal
⎛A ⎞
Ft ⋅ h ⋅ ln⎜⎜ 2 ⎟⎟
⎝ A1 ⎠
f =
( A2 − A1 ) ⋅ G
Formule proche :
f ≈
2 Ft ⋅ h
( A2 + A1 ) ⋅ G
K C −t =
( A2 − A1 ) ⋅ G
⎛A
h ⋅ ln⎜⎜ 2
⎝ A1
⎞
⎟⎟
⎠
Formule proche :
K C −t =
( A2 − A1 ) ⋅ G
2⋅h
Cas 5 Amortisseur élastique pyramidal à base rectangulaire
Si le sommet de la pyramide est le
centre géographique, la flèche est :
f =
Ft ⋅ h
a 2 b1G
Si non, la flèche est :
⎛a b ⎞
Ft ⋅ h ⋅ ln⎜⎜ 1 2 ⎟⎟
⎝ a 2 b1 ⎠
f =
(a1b2 − a 2 b1 )G
Si le sommet de la pyramide est le
centre géographique, le raideur est :
K C −t =
a 2 ⋅ b1 ⋅ G
h
Si non, la raideur est :
K C −t =
(a1b2 − a 2 b1 ) ⋅ G
⎛a b ⎞
h ⋅ ln⎜⎜ 1 2 ⎟⎟
⎝ a 2 b1 ⎠
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
310
Forme d’amortisseur
Forme d’amortisseur
Déformation
f
en mm
Raideur en cisaillement
de l’amortissement KC-t
en N/mm
Cas 6 Amortisseur élastique cylindrique creux
⎛d ⎞
Ft ⋅ ln⎜⎜ 2 ⎟⎟
⎝ d1 ⎠
f =
2π ⋅ L ⋅ G
K C −t =
2π ⋅ L ⋅ G
⎛d ⎞
ln⎜⎜ 2 ⎟⎟
⎝ d1 ⎠
L2
f
Ft/2
Ft
d1 d2
Ft/2
L1
⎛L d ⎞
Ft (d 2 − d 1 ) ln⎜⎜ 1 2 ⎟⎟
⎝ L2 d1 ⎠
f =
2π ⋅ ( L1 d 2 − L 2 d 1 ) ⋅ G
K C −t =
2 ⋅ π ( L1 d 2 − L2 d 1 )G
⎛L d ⎞
(d 2 − d 1 ) ⋅ ln⎜⎜ 1 2 ⎟⎟
⎝ L2 d1 ⎠
311
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
Cas 7 Amortisseur élastique conique creux
Déformation
f
en mm
Raideur en cisaillement
de l’amortissement KC-t
en N/mm
Cas 8 Amortisseur élastique biconique creux
f =
Cas 9 Amortisseur élastique en assiette
Ft ⋅ (d 2 − d 1 )
2π ⋅ L 2 ⋅ d 2 ⋅ G
(1) Si l’épaisseur de l’élastomère est
constante :
⎛A ⎞
Ft ⋅ b ⋅ ln⎜⎜ 2 ⎟⎟
⎝ A1 ⎠
f =
2π ⋅ ( A2 − A1 ) ⋅ G
2π ⋅ L 2 ⋅ d 2 ⋅ G
d 2 − d1
(1) Si l’épaisseur de l’élastomère
est constante :
K C −t =
2( A2 − A1 ) ⋅ G
⎛A
b ⋅ ln⎜⎜ 2
⎝ A1
⎞
⎟⎟
⎠
(2) Formule proche :
(2) Formule proche :
Ft b
f =
( A2 + A1 ) ⋅ G
(3) Si A1 = A2
f =
K C −t =
Ft b
2A⋅G
A1 et A2 surfaces supportant les efforts en mm2 G module d’élasticité transversale en MPa (N/mm2)
K C −t =
( A2 − A1 ) ⋅ G
b
(3) Si A1 = A2
K C −t =
2A⋅G
b
Ft charge de cisaillement en N
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
312
Forme d’amortisseur
3/
Amortisseurs élastiques simples de torsions :
Tableau 5-3 Amortisseurs élastiques simples de torsions
Forme d’amortisseur
Déformation angulaire
Φ
en °
Raideur en torsions
de l’amortissement KC-T
en N/mm
Cas 1 Amortisseur élastique cylindrique plein supportant un
couple de torsion
φ=
32 ⋅ C m ⋅ h
4
π ⋅ d ⋅G
K C −T =
π ⋅d 4 ⋅G
32h
φ=
Cas 3 Amortisseur élastique parallélépipédique rectangle
supportant un couple de torsion
32C m ⋅ h ⋅ (d 12 + d 1 d 2 + d 22 )
3π ⋅ d 13 ⋅ d 23 ⋅ G
φ=
Cm ⋅ h
β ⋅ a ⋅b3 ⋅G
β est la fonction du b/a. Sa valeur se
trouve dans la figure 4-24
K C −T =
3π ⋅ d 13 ⋅ d 23 ⋅ G
32h ⋅ (d 12 + d 1 d 2 + d 22 )
K C −T =
β ⋅ a ⋅b3 ⋅G
h
β est la fonction du b/a. Sa valeur
se trouve dans la figure 4-24
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
Cas 2 Amortisseur élastique conique plein supportant un
couple de torsion
Déformation angulaire
Φ
en °
Raideur en torsions
de l’amortissement KC-T
en N/mm
Cas 4 Amortisseur élastique pyramidal à base rectangulaire
supportant un couple de torsion
φ=
C m ⋅ h ⋅ (b12 + b1b2 + b22 )
3β ⋅ a 2 ⋅ b13 ⋅ b22 ⋅ G
β est la fonction du b/a. Sa valeur se
trouve dans la figure 4-24
Cas 5 Amortisseur élastique comportant un anneau cylindrique
en élastomère encadré par deux anneaux métalliques de même
longueur supportant un couple de torsion
C m ⎛⎜ 1
1 ⎞
− 2⎟
φ=
2
π ⋅ L ⋅ G ⎜⎝ d1 d 2 ⎟⎠
Cas 6 R Amortisseur élastique comportant un anneau
cylindrique en élastomère encadré par deux anneaux métalliques
de longueur différente supportant un couple de torsion. La
relation entre la longueur et le diamètre est linéale.
L1
d1
Cm
d2
L2
φ=
C m ⋅ (d 2 − d 1 ) ⎛⎜ 1
1 ⎞
− 2⎟
2
⎜
π ⋅ G ⋅ ( L1 d 2 − L2 d 1 ) ⎝ d 1 d 2 ⎟⎠
K C −T =
3β ⋅ a 2 ⋅ b13 ⋅ b23 ⋅ G
h ⋅ (b12 + b1b2 + b22 )
β est la fonction du b/a. Sa valeur
se trouve dans la figure 4- 24
K C −T =
K C −T =
π ⋅ L ⋅G
⎛ 1
1
⎜
−
⎜d2 d2
2
⎝ 1
⎞
⎟
⎟
⎠
π ⋅ G ⋅ ( L1 d 2 − L 2 d 1 )
⎛ 1
1 ⎞
(d 2 − d 1 )⎜ 2 − 2 ⎟
⎜d
⎟
⎝ 1 d2 ⎠
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
314
Forme d’amortisseur
Forme d’amortisseur
Déformation angulaire
Φ
en °
Raideur en torsions
de l’amortissement KC-T
en N/mm
Cas 7 Amortisseur élastique comportant un anneau
cylindrique en élastomère encadré par deux anneaux
métalliques de longueur différente supportant un couple de
torsion, la relation entre la longueur et le diamètre est :
L1 d 1 = L 2 d 2 = L ⋅ d
φ=
⎛d
ln⎜⎜ 2
2
π ⋅ L2 ⋅ d 2 ⋅ G ⎝ d 1
2 ⋅ Cm
⎞
⎟⎟
⎠
K C −T =
π ⋅ L 2 ⋅ d 22 ⋅ G
⎛d
2 ⋅ ln⎜⎜ 2
⎝ d1
⎞
⎟⎟
⎠
φ=
32 ⋅ C m ⋅ L
π ⋅ (d 24 − d 14 ) ⋅ G
K C −T =
π ⋅ (d 24 − d 14 ) ⋅ G
32 L
315
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
Cas 8 Amortisseur élastique cylindrique creux supportant un
couple de torsion
Déformation angulaire
Φ
en °
Raideur en torsions
de l’amortissement KC-T
en N/mm
Cas 9 Amortisseur élastique cylindrique supportant un couple
de torsion
φ=
Cas 10 Amortisseur élastique comportant un anneau conique
en élastomère encadré par deux anneaux métalliques
supportant un couple de torsion
24 ⋅ C m ⋅ L
π ⋅ d 2 ⋅ (d 23 − d 13 ) ⋅ G
[
32 ⋅ b ⋅ C m tan β
(d 24 − d 14 ) + 4b(d 23
π ⋅G
− d 13 ) + 2b 2 (d 22 − d 12 ) + 4b 3 (d 2 − d 1 )
φ=
⎛ d + b ⎞⎤
⎟⎟⎥
− 4b ln⎜⎜ 2
⎝ d 1 + b ⎠⎥⎦
−1
4
β est la fonction du b/a. Sa valeur se
trouve dans la figure 4-24
G
Cm
Ft
module d’élasticité transversale en MPa (N/mm2)
couple de torsion
en N.mm
charge de cisaillement
en N
Ep
F
K C −T =
K C −T =
π ⋅ d 2 ⋅ (d 23 − d 13 ) ⋅ G
24 ⋅ L
[
π ⋅G
(d 24 − d 14 ) + 4b(d 23
32 ⋅ b ⋅ tan β
− d 13 ) + 2b 2 (d 22 − d 12 ) + 4b 3 (d 2 − d 1 )
⎛ d + b ⎞⎤
⎟⎟⎥
− 4b 4 ln⎜⎜ 2
⎝ d 1 + b ⎠⎦⎥
−1
β est la fonction du b/a. Sa valeur se
trouve dans la figure 4-24
module pratique d’élasticité longitudinale en MPa (N/mm2)
charge de compression
en N
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
316
Forme d’amortisseur
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
Figure 5- 2 Relation entre β et a/b
1-2-1
-
Amortisseurs élastiques multiples :
Raideur des amortisseurs élastiques multiples :
Tableau 5-4 Raideur ensemble des amortisseurs élastiques multiples
Méthode des montages
1/ Les amortisseurs
élastiques sont montés
en parallèles
L1 et L2 sont les
distances entre le
centre de amortisseur
et la charge
2/ Les amortisseurs sont
montés en séries
Figure
Raideur ensemble de
l’amortissement
KC =
( L1 + L 2 ) 2
L12 L22
+
K1 K 2
Si L1 = L 2 ; K 1 = K 2 , la
raideur ensemble est :
K C = 2K1 = 2K 2
KC =
K1 K 2
K1 + K 2
Si K 1 = K 2 , la raideur
ensemble est :
K C = K1 / 2 = K 2 / 2
3/ Les amortisseurs sont
montés en séries
inverses
K C = K1 + K 2
Si K 1 = K 2 , la raideur
ensemble est :
K C = 2K1 = 2K 2
317
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
1-4 Flambage des amortisseurs élastiques :
Lorsque la longueur (hauteur) d’amortissement est importante par rapport la largeur
de l’amortisseur, nous devons contrôler la stabilité de l’équilibre élastique appelée le
flambage. En général la déformation unitaire en comprimé d’amortisseur ne doit pas
passer la déformation unitaire critique.
ε < εc
La déformation unitaire critique se calcule par les formules ci-dessous.
- Pour l’amortisseur cylindrique plein la déformation unitaire critique est :
1
εc =
1+
1,62 ⋅ h 2
d2
avec :
h
d
épaisseur du ressort
diamètre de la section transversale du ressort
en mm
en mm
- Pour l’amortisseur rectangulaire plein la déformation unitaire critique est :
1
εc =
1+
1,2 ⋅ h 2
a2
avec :
h
a
1-2-2
hauteur du ressort pneumatique
en mm
longueur du côté court de la section transversale du ressort en mm
Contrainte admissible et déformation unitaire admissible d’un amortisseur
élastique :
Tableau 5-5 Contrainte admissible et déformation unitaire admissible
Type de
déformation
318
Contrainte admissible
[σ]
en N/mm2 (MPa)
Statique
Dynamique
Déformation unitaire admissible
[ε]
en %
Statique
Dynamique
Compression
3,0
± 1,0
15
5
Cisaillement
1,5
± 0,4
25
8
Torsion
2,0
± 0,7
-
-
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
Exemple 5-1 Nous souhaitons qu’un amortisseur élastique de compression supporte une
charge de F=8000 N. La déformation en comprimée soit 10 mm. La déformation
maximum du ressort soit 15 mm. La dureté de l’élastomère est de 55HS. Déterminer
cet amortisseur.
(1) Déterminer la hauteur de l’amortisseur élastique h :
Dans le tableau 4-28 nous trouvons [ε ] = 15% la hauteur de l’amortisseur est :
h=
f max
[ε ]
=
15mm
= 100mm
15%
(2) Choisir le diamètre du ressort et calculer le module d’élasticité longitudinale :
Nous supposons le diamètre de l’amortisseur est d = 180 mm
Le coefficient de forme de l’amortisseur s est :
s=
d
180
=
= 0,45
4h 4 × 100
Les autres coefficients sont : (voir ce chapitre 8-1-1-2)
m = 10,7 − 0,098 HS = 10,7 − 0,098 × 55 = 5,3
C c = 3 + ms 2 = 3 + 5,3 × 0,45 2 = 4,07
Connaissant la dureté de l’élastomère 55HS, nous trouvons le module transversal
pratique dans la figure 4-23 G = 0,76 MPa
Le moment d’inertie longitudinale est
E p = C c ⋅ G = 4,07 × 0,76MPa = 3,09MPa
(3) Recalculer le diamètre de l’amortisseur :
d=
4⋅F ⋅h
π ⋅ f ⋅Ep
=
4 × 8000 × 100
mm = 181,6mm
π × 10 × 3,09
Le diamètre d=181,6 est proche de l’hypothèse.
(4) Contrôler la contrainte subie par l’amortisseur :
Quand la charge est maximum F = 8000N, la contrainte est :
F
π × 180 2
MPa = 0,314MPa
σ = = 8000 ÷
A
4
Quand la déformation arrive au maximum f = 15mm, la contrainte est :
σ max =
f max
15
⋅ σ = × 0,314 MPa = 0,471MPa
f
10
Dans le tableau 4-28 nous avons [σ ] = 3MPa , donc
σ max < [σ ]
L’amortisseur est conforme à la condition des résistances des matériaux.
319
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
II
AMORTISSEURS PNEUMATIQUES :
2-1
Caractéristiques amortisseurs pneumatiques :
1/
2/
Avantages des amortisseurs pneumatiques :
a/
Les amortisseurs à gaz peuvent supporter une charge axiale, en supportant
une charge radiale.
b/
La raideur de l’amortisseur peut être réglée en changeant la pression du
gaz.
c/
En changeant la charge, la raideur de l’amortisseur change
d/
L’amortisseur peut amortir les vibrations.
Les amortisseurs pneumatiques sont de deux formes différentes :
-
Amortisseurs à gaz à membrane en élastomère
L’amortisseur à gaz, à membrane en élastomère, comporte une ou plusieurs
chambres en caoutchouc renforcé. Le gaz remplit chaque chambre. Quand
l’amortisseur supporte une charge, le gaz dans la chambre est comprimé et donne
une force pour supporter la charge.
Les amortisseurs à gaz, à membrane en élastomère, sont de fabrication simple et
ont une très longue durée de vie. Mais ils ont une grande raideur et une fréquence
importante.
Figure 5- 3 Amortisseur à gaz à membrane en élastomère
-
Amortisseurs à gaz à voile en élastomère
Les amortisseurs pneumatiques à voile ont une faible raideur et leur fréquence est
petite. Ils ont deux types différents:
320
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
Amortisseurs à voile libre;
Figure 5- 4 Amortisseur à gaz à voile libre
Amortisseurs à voile limité par une boîte.
Figure 5- 5 Amortisseur à gaz à voile limité
2-2
Résistance des matériaux des amortisseurs pneumatiques :
2-2-1 Quelques paramètres importants :
1/ Surface active de
l’amortisseur à gaz :
A = π ⋅R2
Figure 5- 6 Surface active de l’amortisseur à gaz
2/ Charge supportée par amortisseur :
F = A⋅ p = π ⋅ R2 p
p est la pression de gaz.
321
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3/ Coefficient de forme des amortisseurs à gaz :
1/
Coefficient de forme de l’amortisseur à gaz à membrane en élastomère :
Figure 5- 7 Amortisseur à gaz en membrane en élastomère
CF =
1 cos θ + θ sin θ
⋅
n ⋅ R sin θ − θ cos θ
avec :
n
2/
nombre de chambres du ressort à gaz à membrane en élastomère
Ex : Dans la figure 4-25 l’amortisseur a deux chambres
pneumatiques.
Coefficient de forme d’amortisseur à gaz à voile libre en élastomère:
CF =
1 sin θ cos θ + θ (sin 2 θ − cos 2 φ )
⋅
R
sin θ (sin θ − θ cos θ )
Figure 5- 8 Amortisseur à gaz à voile libre en élastomère
322
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
Figure 5- 9 Coefficient de forme Cf de l’amortisseur à gaz à voile libre en
élastomère
3/
Coefficient de forme d’amortisseur à gaz à voile limité en élastomère :
Cf =
Figure 5- 10
Figure 5- 11
1 2 ⋅ [sin(α + β ) + (π + α + β ) sin α sin β ]
⋅
R 2 + 2 cos(α + β ) + (π + α + β ) sin(α + β )
Amortisseur à gaz à voile limité en élastomère
Coefficient de forme Cf de l’amortisseur à gaz à voile limité en
élastomère
323
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2-2-2
Raideur axiale d’amortisseur à gaz Ka :
- La raideur axiale de l’amortisseur à gaz est très difficile à calculer. La formule cidessous est une formule proche.
K a ≈ m( p + p a )
A2
+C f ⋅ p⋅ A
V
avec :
m
coefficient de courant de gaz, il dépend de la vitesse de gaz.
p
pa
A
V
Cf
pression de gaz intérieur du ressort
en MPa
pression de l’air extérieur p a = 0,098MPa
surface active du ressort à gaz
en mm2
volume active du ressort à gaz
en mm3
coefficient de forme de l’amortisseur à gaz (voir ce chapitre 8-2-2-1)
1 < m < 1,4
2-2-3 Raideur radiale de l’amortisseur à gaz :
La raideur radiale de l’amortisseur à gaz est fonction de la forme de l’amortisseur, de la
structure de la chambre et de son matériel.
1/
Amortisseur à gaz à membrane en élastomère :
La raideur radiale du ressort à gaz à membrane en élastomère est la somme de la
raideur en flexion et la raideur en cisaillement.
a/
Raideur en flexion d’amortisseur à gaz à membrane en élastomère avec
une seule chambre : (n=1)
Kf =
1
C F ⋅ π ⋅ p ⋅ R 3 ( R + r cos θ )
2
avec :
CF
coefficient de forme (voir ce chapitre 8-2-2-1 ; pour n=1)
Mf
R
Figure 5- 12
324
r
Flexion de l’amortisseur à gaz à membrane en élastomère avec une seule
chambre
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
b/
Raideur en cisaillement d’amortisseur à gaz à membrane en élastomère avec
une seule chambre :
Kt =
π
16 ⋅ r ⋅ θ
m ⋅ ρ ⋅ E i ⋅ ( R + r cos θ ) sin 2 2ψ
avec :
m
ρ
Ei
Ψ
Figure 5- 13
c/
nombre de couche des tissus de la membrane en élastomère
densité de tissus de la membrane en élastomère
module d’élasticité longitudinale d’un fil de tissus de la membrane en
élastomère
angle entre l’axe de la chambre et le fil de la membrane en élastomère
Cisaillement de l’amortisseur à gaz à membrane en élastomère (n=1)
Raideur radiale de l’amortisseur à gaz à membrane en élastomère avec
plusieurs chambres : (n>1)
⎧
⎪
⎪⎪ n
Kr = ⎨
+
⎪ K t ⎛⎜
2K f
⎪
⎜
⎝
⎪⎩
2
⎫
⎡
⎛
F ⎞⎤
⎪
⎜
⎟
⎥
⎢(n − 1)⎜ h + h'+
⎪⎪
K t ⎟⎠⎦⎥
⎝
⎣⎢
⎬
⎛
F 2 ⎞⎟
F ⎞⎪
⎟
+
− F (n − 1)⎜⎜ h + h'+
2 K t ⎟⎠
K t ⎟⎠ ⎪⎪
⎝
⎭
−1
avec :
n
h
h’
F
Kf
Kt
nombre de chambres de l’amortisseur à gaz à membrane en élastomère
hauteur de la chambre de l’amortisseur à gaz à membrane en élastomère
hauteur de la ceinture entre deux chambres pneumatiques
charge axiale supportée par l’amortisseur
raideur en flexion de l’amortisseur à gaz à membrane en
élastomère (n=1)
raideur
en cisaillement d’amortisseur à gaz à membrane en
élastomère (n=1)
325
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2
Amortisseur à gaz en voile en élastomère :
La raideur radiale de l’amortisseur à gaz à voile en élastomère, sous une charge radiale,
est :
K r = π ⋅ C F −r ⋅ p ⋅ R 2 + K r 0
avec :
raideur radiale propre de la chambre pneumatique
pression de gaz
coefficient de forme pour raideur radiale
Kr0
p
CF-r
- Pour l’amortisseur à gaz à voile libre en élastomère: (voir la figure 5-8)
C F −r =
1 sin θ cos θ + θ (sin 2 θ − sin 2 ϕ )
2R
sin θ (sin θ − θ cos θ )
- Pour l’amortisseur à gaz à voile limite en élastomère: (voir la figure 510)
C F −r =
III
1
2R
(π + α + β ) cos α cos β − sin(α + β )
1
1 + cos(α + β ) + (π + α + β ) sin(α + β )
2
AMORTISSEURS COURANTS : (voir réf 20)
Dans la pratique nous utilisons les amortisseurs pour amortir les vibrations des
machines, pour diminuer les chocs et pour améliorer les problèmes d’acoustique.
Si la vitesse de compression ou de cisaillement due à la charge est négligeable, la
masse de l’amortisseur est petite. Nous pouvons considérer que la charge est une
fonction de la flèche.
Nous présenterons quelques utilisations des amortisseurs dans l’industrie.
-
326
Suspensions élastiques
Suspensions métalliques
Articulations élastiques
Accouplement élastiques
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
3-1
Suspensions métalliques - amortisseurs métalliques :
3-1-1
Avantage :
1/ Les amortisseurs métalliques garantissent la constance dans le temps des
caractéristiques et de la hauteur sous charge.
2/ Ils supportent bien les huiles, graisses, solvants, intempéries, et les produits
corrosifs.
3/ Ils supportent des températures de – 70° à 300°C sans changement de leurs
caractéristiques.
4/ Ils ont une fréquence très basses de 3 Hz.
3-1-2
Fréquence de résonance :
Un ensemble isolateur - masse support un masse, qui produit une flèche f et une sous
tangente ∆ (voir la figure 5-15). La flèche f est la distance entre la hauteur libre et la
hauteur sous la charge.
Figure 5-14 Amortisseurs métalliques
La fréquence f r de résonance de l’ensemble isolateur – masse est :
fr =
K
M
1
2 ⋅π
K
M
en Hz
raideur en N/mm
masse en kg
L’amortissement ε (en % ) se calcule :
ε=
R
V
R
V
K
coefficient en N.s
vitesse m /s
327
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
La Courbe de la charge – flèche :
La courbe de la charge en
fonction de la flèche du ressort
est linéaire. Mais la courbe de la
charge en fonction de la flèche
d’un amortisseur est une courbe
non linéaire.
Figure 5-15 Courbe de la charge – flèche
328
Tableau 5-6
Amortisseurs
métalliques
Figures
Types des suspensions métalliques - amortisseurs métalliques
Charge statique
nominale
en daN
Fréquence
propre
en Hz
1. Elasticité axiale
Ex : Coussins
métalliques
De 5
Entre 12
à 5000 daN
et 25 Hz
PDM-1000
Fonctionnement
Le coussin métallique est constitué d’un fil
inoxydable écroui, tricoté et comprimé à la
presse pour obtenir une forme géométrique.
La grande résistance naturelle aux graisses,
huiles, eau, et la tenue en température (-70° à
300°C) permettent d’utiliser les coussins dans
les industrielles.
La fréquence propre comprise est entre 12 et 25
Hz. L’amortissement est 15% à 20%.
De 50
Entre 11
à 7 000 daN
et 22 Hz
Ex : Coussins
métalliques
La tenue de température est entre – 70° et
+300°C.
V118- MG
Nous pouvons utiliser pour les machines – outils
(broyeurs, concasseurs, presses à balancier,
machines d’imprimerie, machines textiles) ;
machine tournantes (moteurs, groupes, pompes.)
et les ponts roulants.
329
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
2. Elasticité axiale et
radiale + antirebond
L’amortisseur est constitué d’une coupelle
supérieure, d’une embase avec trous de fixation
et d’un axe taraudé.
3. Elasticité
axiale
Ex : Coussins
métalliques
Figures
Charge
statique
nominale
en daN
Fréquence
propre
en Hz
De 5 000
Entre 10
à 280 000
daN
et 16 Hz
Fonctionnement
L’amortisseur métallique est constitué
d’un empilage de coussins métalliques
compris entre un et trois. Les coussins
perme de faire varier la fréquence propre
selon le nombre de coussins et par
conséquent d’améliorer l’atténuation
vibratoire.
SP539
Nous utilisons les amortisseurs
métalliques pour machines à découpe
(presses, poinçonneuse...) et les machines
tournantes.
4. Elasticité
axiale et
radiale +
antirebond
Ex : Coussins
métalliques
VIH-6000
De 25
Entre 12
à 500 daN
et 18 Hz
L’amortisseur VIH -6000 est constitué
d’une embase, d’une coupelle et d’un axe
sorti en acier.
Les parties résilientes sont des coussins
métalliques en fil inox.
Nous utilisons pour la suspension de
machines tournantes, de baies
électroniques, etc.
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Amortisseurs
métalliques
3-2
Suspensions élastiques - Supports élastiques :
Tableau 5-7
Supports élastiques
1. Elasticité radiale
prédominante
Ex : RADIAFLEX
Figures
Types des suspensions élastiques - supports élastiques
Charge statique
nominale
en daN
De 3,5
à 1 100 daN
à 8mm
à 1 400 daN
Ex : STABIFLEX
(voir la figure)
Gamme de
pièce à flèche
identique
(≈6,5mm)
pour assurer
une fréquence
propre de 7 Hz
De 40
De 3,5
à 1 800 daN
à 8mm
Travail du caoutchouc :
- en compression
- en cisaillement
- ou en compression - cisaillement
suivant le montage
Avantages :
- Simplicité de montage
- Produit simple en économique
Avantages :
- Atténuation vibratoire supérieure à 90%
à 1500 tr/min (25Hz)
- Facilité montage
- Caractéristiques stabilisées
- Esthétique
Une élasticité axiale deux à trois fois plus
importante que son élasticité radiale.
Travail du caoutchouc :
- en cisaillement et coincement ou en
cisaillement/compression
Avantages :
- Pose directe de la machine avec ses
supports, sur le sol.
331
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
De 4
Ex : PAULSTRADYN
Fonctionnement
en mm
De 8
2. Equifréquence
3. Elastique axiale
prédominante
Flèche
Figures
Charge statique
nominale
en daN
Flèche
en mm
4. Basse fréquence
De 60
De 10
à 14 000 daN
à 60 mm
Ex : EVIDGOM
5. Faible raideur en
cisaillement :
Ex : support
« SANDWICH »
Fonctionnement
De 5 000
De 12
à 45 000 daN
à 5 mm
Il est un support de révolution en caoutchouc.
Fréquence propre 2,5 à 7 HZ
Avantages :
. Une très grande élasticité axiale
. Fréquence propre très basse
. Effet de butée progressive dans le cas de chocs
ou surcharges accidentels
. L’élastomère utilisé présente un amortissement
propre, donc une absorption d’énergie qui
constitue un avantage non négligeable par
rapport à un ressort métallique.
1. Le support est constitué, d’une ou plusieurs
couches d’élastomère comprises entre des
armatures métalliques planes et parallèles.
2. Les taux de contrainte en compression varient
de 20 à 100 bars
3. Ils sont conçus pour supporter de fortes
charges en compression
Avantages :
. Faible épaisseur
. Grand surface d’appuis
. Superposition possible des supports.
. Mouvement dans toutes les directions de
l’ensemble suspendu
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
332
Supports
élastiques
Supports
élastiques
Figures
Charge statique
nominale
en daN
Flèche
en mm
6. Elasticité axiale
prédominante
De 20
De 4 mm
- TRAXIFLEX
à 125 daN
Fonctionnement
1. Le support est constitué par deux armatures
métalliques et U inversées, reliées entre elles par
deux blocs de caoutchouc adhéré.
2. Travail de caoutchouc en compression –
cisaillement.
3. Fréquence propre de 8 à 10 HZ
Avantages :
De 10
à 70 daN
333
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
7. Elastomère
VIBRACHOC
(1). Solution économique contre la propagation des
bruits par voie solide.
(2). Bonne résistance des constituants aux agents
atmosphériques.
(3). Filtrage des phénomènes vibratoires et
atténuation de leurs conséquences acoustiques.
(4). Absorption des allongements dus aux
dilatations thermiques.
1. Fréquence de résonance :
. Axiale : de 8 à 12 Hz
. Radiale de 6 à 10 Hz
2. Course axiale maximale disponible aux choc :
30mm.
3. Résistance structurale correspondant à une
accélération continue de 3g sous charge maxi.
Tableau 5-8
Articulations
élastiques
1. Articulations
simples
Ex : FLEXIBOC
2. Articulation à
collerettes
Figures
Types des articulations élastiques
Torsion
Charge radiale
maximum
en daN
Statique
Flèche
daN
Angle maxi
De 10
De 0,03
à 550 daN
à 1,5mm
Statique
daN
Dynamique
daN
Angle
maxi
De 60
Coefficient
de
surcharge :
3
30°
De 5 à 40°
Couple N.m
approximatif
Ex : FLANBLOC
à 250 daN
Fonctionnement
De 45
à 90 N.m
L’articulation constituée par 2
tubes concentriques entre les
quels est adhérée une masse
d’élastomère.
Pour cette articulation, l’un
des tubes comporte une
collerette.
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
334
3-3 Articulations élastiques
Articulations
élastiques
Figures
Charge radiale
maximum
en daN
Dynamique
Statique
3. Articulations
simples
Torsion
Angle
maxi
Couple
approx.
N.m
daN
daN
Ex : FLEXIBOC
De 400
daN
(15 000)
De 10
à 80
De 6° à
20°
Fonctionnement
L’articulation alvéolée a pour d’avoir
des rigidités radiales, très différentes
suivant les axes de sollicitation
perpendiculaires. L’écart de rigidité est
réglé par la taille des alvéoles qui
peuvent être traversantes ou non.
à 10 500
daN
Ex : FLUBLOC
Statique
De 900 daN à 7 000 daN
L’articulation donne un minimum de
résistance en torsion.
L’élément est fixé à une seule des
armatures. Un lubrifiant assure le
glissement entre cet élément et la
seconde armature.
La structure de l’amortisseur permet
une rotation continue à faible vitesse de
l’armature intérieure.
Elle peuvent tourner sur 360°, n’ont pas
besoin d’entretien puisque graissées à
vie.
L’alésage les recevant n’a pas besoin de
grande précision et l’effort de
démanchement et de 1 500 à 1 800 daN.
335
AMORTISSEURS ÉLASTIQUES ET PNEUMATIQUES
4. Articulations
tournantes
Chapitre 6
BOULONNERIE ET VIS
BOULONNERIE ET VIS
Un système de boulonnerie est assuré par une liaison rigide démontable. Nous pouvons dire
aussi, un boulon crée une liaison rigide, entre les pièces qu’il traverse par la vis, et enserre
entre la tête de vis et l’écrou.
Une ou plusieurs rondelles placées de part et d’autre des pièces permettent de mieux répartir
l’effort de compression et/ou de protéger des déformations non désirées. Un écrou peut venir
assurer le serrage.
I
GÉNÉRALITÉ DES BOULONNERIES (réf. NF E 03-051/25-003/27-006)
1-1
Filets :
1-1-1
Utilisation d’un ensemble filet :
Tableau 6-1 Utilisation d’un ensemble filet
Utilisation
Figure
L
a/ Assurer une liaison complète rigide
démontable entre des pièces.
d
d1
b/ Assurer une liaison partielle rigide
c/ Transformer un mouvement de rotation
en un mouvement de translation
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
1-1-2
Caractéristiques des filets
a/ Diamètre nominal :
écrou
Pour la vis le diamètre d est mesuré
aux sommets de filets
D
Pour l'écrou le diamètre D est mesuré
à fond de filet
vis
P
b/ Le Pas :
« Le Pas » est la distance entre deux points homologués de deux profils
consécutifs d’un même filet.
-
Pas gros : (pas normal) pour usage général
Ex : M10 (diamètre 10 mm)
-
Pas fin :
Ex M10×1 (diamètre 10 mm ; pas = 1mm)
. Utiliser pour cas spéciaux ; filetage sur tube et pour réglage fin
. Caractéristiques : Avance par tour réduite
Empreinte réduite
Tolérances plus sévères à diamètre égal
c/ Sens de l’hélice :
Pas à gauche
Pas à droite
d
BOULONNERIE ET VIS
1-1-3 Résistance des matériaux des filets
1-1-3-1 Résistance des matériaux des filets des vis
Contrainte cisaillement
πd
F
b
τ=
F
≤ [τ ]
kπ d b z
Contrainte normale
h
σ=
3F h
k π d b2 z
force axiale
diamètre de vis
largeur de filet de vis
hauteur de filet de vis
coefficient de sécurité
contrainte normale et contrainte cisaillement
F
d
b
h
k
[σ ] , [τ ]
≤ [σ ]
en N
en mm
en mm
en mm
en N/mm2
1-1-3-2 Résistance des matériaux des filets et des écrous
Contrainte cisaillement
πD
b
τ=
F
≤ [τ ]
kπ D b z
Contrainte normale
h
F
d
b
h
k
[σ ] , [τ ]
F
σ=
force axiale
diamètre de vis
largeur de filet de vis
hauteur de filet de vis
coefficient sécurité
contrainte normale et contrainte cisaillement
3F h
kπ D b 2 z
≤ [σ ]
en N
en mm
en mm
en mm
en N/mm2
341
Type de filets :
Tableau 6-2
Type de filets
Type des filets
Dimensions
1/ Filets ISO Triangulaire :
1-1/ Filetages à pas fin
Diamètre
nominal
d
Pas
P
écrou
D
Diamètre
sur flancs
d2
vis
P
d 2 = d − 0,6495P
d
d2
d2 d
8
10
12
14
16
18
20
22
24
27
1
1,25
1,25
1,5
1,5
1,5
1,5
1,5
2
2
19,03
21,03
22,70
25,70
7,35 9,188 11,188 13,026 15,026 17,03
1-2 Filetage à pas gros
Diamètre
nominal
d
Pas
P
4
5
6
8
10
12
14
16
18
20
0,7
0,8
1
1,25
1,5
1,75
2
2
2,5
2,5
5,35
7,188
Diamètre
sur flancs 3,545 4,48
d2
diamètre nominal = diamètre extérieur de la vis
diamètre sur flancs
9,026 10,863 12,701 14,701 16,376 18,376
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
342
1-1-4
Type de filets
2/ Filets trapézoïdaux symétriques
Dimensions
Il faut respecter un vide à fond de filet a0 dont la valeur en fonction de p est
donnée ci-dessous.
a0
écrou
D
vis
P
d 2 = d − 0,5 P
3/ Filets gaz pour étanchéité
Filetage intérieur cylindrique
8
9
10
11
12
14
15
18
20
22
25
28
32
36
40
45
50
56
63
70
Pas
1,5
1,5
2
1,5
2
2
3
2,4
3
3,5
4
4,6
5
4,8
5
5,1
8
5,12
8
p
d
en mm
a0
0,15 pour P = 1,5 ; 0,25 pour P =2 à 5 ; 0,5 pour P = 6 à 12
a. Ce type de filetage est utilisé pour les assemblages d’étanchéités.
Ex : les tubes filetés ; Les robinetteries ; les raccords des tubes filetés.
b. Le filetage extérieur est conique, l’intérieur est cylindrique.
c. Longueur filetée extérieur conique utile > a + L
d. Longueur filetée du taraudage cylindrique n ≥ 0,8(a min + L )
Dia.
1/16 1/8
1/4
3/8
1/2
3/4
1
1.1/4 1.1/2
2
nom.
d
Pas p 0,907 0,907 1,337 1,337 1,337 1,814 2,309 2,309 2,309 2,309
Nombre
de pas
pour 25,4
a
mini
L
mini
28
28
19
19
14
14
11
11
11
11
3,1
3,1
4,7
5,1
6,4
7,7
8,1
10,4
10,4
3,6
2,5
2,5
3,7
3,7
5,0
5,0
6,4
6,4
6,4
7,5
343
BOULONNERIE ET VIS
n
Diamètre
nominal
d en mm
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
1-2
Boulons :
1-2-1
Définition de boulon - visserie :
(Voir R.QuatremerPrécis de construction mécanique)
L
Écrou
d
d1
Vis
Figure 6-1 Visserie
1/ Vis :
« Pièce constituée d’une tige filetée sur tout ou partie de sa longueur, avec ou
sans tête, mais comportant un dispositif d’immobilisation ou d’entraînement. »
Vis de fixation : Une vis de fixation est un organe mécanique, constituée d‘une
tige filetée et d’une tête destinée à réaliser la fixation d‘une ou de plusieurs
pièces par pression de celles-ci sur les autres, dans laquelle elle se visse. La
fixation par vis crée une liaison complète, rigide et démontable.
Les caractéristiques de définition d’une vis de fixation sont :
-
diamètre nominal du filetage
forme du filet
pas de vis
forme de tête,
longueur de tige,
longueur filetée
2/ Écrou :
« Pièce taraudée comportant un dispositif d’entraînement et destinée à être
vissée. » Nous pouvons dire, un écrou est un composant élémentaire d’un
système vis/écrou destiné à l’assemblage de pièces ou à la transformation de
mouvement.
Les caractéristiques de définition d’un écrou de fixation sont :
-
344
diamètre nominal du filetage
forme du filet
pas de vis correspondant à l’écrou
forme de l'écrou,
épaisseur de l'écrou,
BOULONNERIE ET VIS
3/ Boulon :
Un boulon est un organe d’assemblage constitué d’une vis et d’un écrou. C’est
à dire : un boulon est un « ensemble constitué d’une vis à tête et d’un écrou,
destiné normalement à assurer un serrage entre la face d’appui de la tête du
boulon et celle de l’écrou. »
Un boulon crée une liaison rigide par obstacle et démontable, entre les pièces
qu’il traverse par la vis, et enserre entre la tête de vis et l’écrou.
Les caractéristiques de définition d’un boulon sont :
-
celle de sa vis (forme de tête, longueur de tige, longueur filetée)
celle de son écrou (forme et dimension)
celle communes aux deux (diamètre nominal du filetage, forme du filet,
pas de vis)
4/ Goujon
« Tige comportant un filetage à ses deux extrémités et destinée à assurer un
serrage entre la face d’une pièce dans laquelle l’une des extrémités vient
s’implanter à demeure par vissage et la face d’appui d’un écrou vissé sur l’autre
extrémité. »
« Un goujon est toujours bloqué à fond de filetage, on représentera alors les
filets incomplètement formés servant au blocage. »
5/ Trou lisse :
Le diamètre du trou permettant le passage d’une vis, d’un goujon ou d’un
boulon.
1-2-2
Section équivalente d’une vis :
Dans le calcul d’assemblage boulons, nous considérons que les boulonneries
supportent une force en traction. Donc nous remplacerons la vis par une tige pleine.
La section de la vis est la suivante :
d 2 = d − 0,65 ⋅ p
d 3 = d − 1,226 ⋅ p
A* =
π ⋅d *
4
2
=
écrou
π ⎛ d2 + d3 ⎞
⎜
4 ⎜⎝
2
2
⎟⎟
⎠
avec :
A*
d2
d3
d
p
H
aire équivalente de section S*
diamètre sur flanc
diamètre à fond de filet de la vis
diamètre nominal
pas du filet isométrique
vis
d3
d2
d
345
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 6-3
Section équivalente des pièces
assemblées
A*
Cas 1
π
A* =
D a ≤ De
4
(
De2
Figure
)
− Db2
L
Diamètre
De et Da
Déterminer la section équivalente des pièces assemblées
d
d1
Da
De
Cas 2
+
(D
π
4
π
8
− Db2
)
De ( D a − De )( x + 2) x
Pour le serrage par écrou :
D a > De
et
D a ≤ De + L
2
e
L
A* =
⎞
⎟
⎟
⎠
⎛ LD
x = ⎜ 2e
⎜ D
⎝ a
x
d1
1/ 3
Pour le serrage dans trou
borgne :
⎛ L
x = ⎜⎜
⎝ Da
⎞
⎟
⎟
⎠
d
De
Da
0, 2
Si la surface de reprise des
efforts est tronquée.
Da = ( x + y) / 2
x et y inférieurs à 3De
A* =
Cas 3
+
D a > De + L
π
4
π
8
(D
2
e
− Db2
)
De L ⋅ ( x + 2) ⋅ x
Pour le serrage par écrou :
x
⎞
⎟
⎟
⎠
1/ 3
d
L
⎛ LD e
x=⎜
⎜ L + D2
a
⎝
d1
Pour le serrage dans trou
borgne :
⎛ L
x = ⎜⎜
⎝ L + Da
346
⎞
⎟
⎟
⎠
0, 2
De
Da
BOULONNERIE ET VIS
1-2-3
Rigidité du boulon et des pièces assemblées : (voir ce chapitre 3-3)
La formule ci-dessous tient compte de la déformation de la tête de la vis et la
déformation de l’écrou
Définition de rigidité K
K=
F0
∆L
F
Rigidité du boulon KB
0,4d
L + 0,4d L 2 + 0,4d
1
= 1
+
KB
E⋅A
E ⋅ A*
L2
L1
avec :
E module d’élasticité longitudinale du
boulon
A aire du fût de section S
A* aire équivalente de section S
d diamètre nominal
F0 précharge
Section S
0,4d
F
Rigidité KA des pièces assemblées (cas de deux tôles) : (voir ce chapitre 3-3)
d
L
1-2-4
d
d1
Figure 6-2 Rigidité KA des pièces assemblées
Nous supposons que la pression de serrage se répartit uniformément sur une surface
AA
KA =
E A ⋅ AA
L
Avec :
rigidité des pièces assemblés en N/mm
π
A A = (9d 2 − d 12 )
en mm2
KA
4
EA module d’élasticité longitudinale du matériau des pièces
(MPa)
en N/mm2
347
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
II
CHARGE S’APPLIQUANT SUR LES ASSEMBLAGES BOULONNÉS :
2-1
Charge statique s’appliquant sur le boulon :
2-1-1
Précharge du boulon :
Lors nous montons des boulons, nous devons serrer des boulons. Cette
charge statique de serrage est appelée une précharge. La précharge du boulon
dépend :
. du couple de serrage Mc
. du diamètre nominal de la vis
. du coefficient de frottement au niveau de la vis – écrou et sous tête.
1/
Hypothèses simplificatrices :
La difficulté de l’étude permettant d’atteindre des résultats garantissant la limitation
de la plastification au niveau du premier filet tient :
2/
-
à la répartition de la charge entre les filets contact le type d’écrou utilisé.
aux variations des facteurs de frottement vis - écrou, écrou – vis.
à l’influence des concentrations de contraintes.
-
à l’incertitude sur le couple de serrage.
Couple de serrage :
M c = F0 ⋅
d
d2
tan⋅ (α + ϕ ) + F0 ⋅ K f ⋅ m
2
2
avec
précharge
coefficient de frottement de la tête
diamètre moyen de la portée sous tête
F0
Cf
dm
F0 ⋅ K f ⋅
tan ϕ =
a
p
d2
348
dm
2
Kf
cos β
frottement au niveau de la tête
angle d’inclinaison des flancs de filets β et du frottement
au niveau des filets
angle d’hélice du filetage tan α = p
pas du filetage ;
diamètre sur flanc
BOULONNERIE ET VIS
Tableau 6-4
Classe du couple de serrage
(Voir le M. Aublin,Systèmes mécaniques)
Classe du
couple de
serrage
Couple
de
serrage
≤ 400 Nm
A
≤ ±5%
Clés
dynamométriques
électronique
≤ 800 Nm
B
≤ 2000 Nm
≤ 80 Nm
Sans
limitation
Sans
limitation
-
≤ 10 Nm
Moteur à deux vitesses
Clés
dynamométriques
à déclenchement
automatique
Clés
dynamométriques
à lecture directe à
cadran
-
-
-
-
-
Clé à renvoi
d’angle à
déclenchement
-
-
-
-
Visseuses simples
à calage
pneumatique
-
C
≥ 10 Nm
-
Moteur asservis
électroniquement
Visseuses
hydrauliques
-
-
≤ 10 Nm
±10% à ± 20%
Méthode de serrage
Motorisé
Motorisé
portatif
fixe
Visseuses électriques
Sans
limitation
Sans
limitation
-
±5% à ± 10%
Manuel
portatif
-
Visseuses simples
à calage électrique
Clés à choc à
énergie
emmagasinée
(barre de torsion
ou autre procédé)
Moteurs pneumatiques
à contrôle de couple
Moteur à pulsation
-
-
349
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Classe du
couple de
serrage
Couple
de
serrage
Manuel
portatif
-
≤ 20 Nm
≤ 400 Nm
C
Méthode de serrage
Motorisé
portatif
Clés à renvoi
d’angle à calage
Clés
dynamométriques
à déclenchement
simple
±10% à ± 20%
Sans
limitation
-
≥ 50 Nm
-
≤ 50 Nm
Clé à main
Motorisé
fixe
-
-
-
-
Moteurs pneumatiques
simples
Clé à choc simple
-
Visseuses à crabots
-
D
±20% à ± 50%
3/
Précharge F0 en fonction du moment du couple de serrage Mc
F0 =
Mc
0,161 ⋅ P + K f (0,583 ⋅ d 2 +
dm
)
2
avec
d2
dm
Kf
p
diamètre sur flanc
diamètre moyen des portées sous tête
coefficient de frottement considéré comme égal au niveau de la tête
et des filets
pas du filetage ;
Exemple 6-1 Assemblage boulonné. La vis est M12 au diamètre intérieur d1 = 10,1 mm,
longueur L = 80 mm. Allongement ∆L = 0,03 mm. Module d’élasticité longitudinale
E = 210 GN/m.
- Déformation unitaire ε
M12
L
ε=
d
∆L 0,03
=
= 0,000375
L
80
- Contrainte en traction de vis
σ = E ⋅ ε = 210 × 10 9 × 0,000375
= 78,8 × 10 6 N / m 2 = 78,8 MPa
350
BOULONNERIE ET VIS
- Précharge F0
F0 = A ∗ ⋅ σ =
π
4
× (10,1× 10 −3 ) 2 × 78,8 × 10 6 = 6310 N = 6,31kN
Précharge maximum :
2-1-2
Il existe une grande incertitude sur la relation entre le couple de serrage et la
tension de la vis. Donc nous définissons une précharge maximum :
F0 max = γ ⋅ F0 min
avec :
γ
coefficient d’incertitude sur serrage
Tableau 6-5
Coefficient d’incertitude sur serrage γ
Moyen de serrage
-
Coefficient d’incertitude
sur serrage
γ
1,5
1
Clé dynamique
2
Visseuse rotative avec étalonnage sur montage
1,5
3
2,5
4
Clé à choc avec adaptation de rigidité et
étalonnage périodique sur le montage
Clé à main
5
Clé à choc sans étalonnage
4
4
Serrage minimum
Le serrage minimum se calcul par la formule ci-dessous :
F0 min = Fe +
Te
tan ϕ
avec :
effort extérieur de traction sur chaque vis en N
effort tangentiel sur chaque vis dû à l’effort transversal sur
en N
l’assemblage
tanφ facteur de frottement entre les pièces assemblées
Fe
Te
351
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2-1-3
Quelque exemple de précharge supportée par les boulons :
Tableau 6-6 Précharges supportées par les boulons
Précharge
Précharge sur
Précharge sur
chaque boulon
chaque boulon
(en cas de trou
( en cas de
lisse)
taraudage)
La charge totale maximale supportée
par le boulon est :
Figure
Type de la
charge
F
Fmax = 0,9 ⋅ Re − min ⋅ A *
Re-min limite d’élasticité minimale
A*
aire équivalente de section S
(1) Charge
axiale
d
A* =
(Charge en
traction simple)
π
4
d *2 =
π ⎛ d2 + d3 ⎞
⎜
4 ⎜⎝
2
2
⎟⎟
⎠
d* diamètre équivalent de vis
d2 diamètre sur flanc
d3 diamètre à fond de filet de la vis
S’il y a n boulons,
la précharge de
chaque boulon est :
F
F0 = F / n
T
d
T
(2) Charge
transversale
S’il y a n boulons,
la charge
transversale
supportée par
chaque boulon est :
F0 =
(Charge en
cisaillement)
K 0 ⋅T
n ⋅K f
Kf coefficient de
frottement
T
T
F0
F
K0
352
d1
T
charge transversale totale
précharge pour chaque boulon
précharge axiale totale
coefficient de précharge (voir le tableau 6-10)
S’il y a n boulons,
la charge
transversale
supportée par
chaque boulon
est :
K0 coefficient de
précharge
F0 =
T
n
BOULONNERIE ET VIS
Type de la
charge
Charge
Charge sur chaque
Charge sur chaque
boulon
boulon
(en cas de trou lisse)
(en cas de
taraudage)
Figure
Ct
r
(3) Couple
de torsion
S’il y a n boulons, la
S’il y a n boulons, la
précharge supportée par charge transversale
chaque boulon est :
supportée par
K 0 Cτ
chaque boulon est :
F0− n =
n ⋅r ⋅K f
F0− n =
Kf
coefficient de
frottement
K0
coefficient de
précharge
Cτ
n ⋅r
S’il y a n boulons, la
S’il y a n boulons, le
précharge supportée par charge transversale
chaque boulon est :
supportée par
K 0 Ci
chaque boulon est :
Ci
F0 − n =
ri
n
Kf ⋅
∑
ri
i =1
Kf
coefficient de
frottement
F0− n =
K0 coefficient de
précharge
ri
(4) Charge
en
traction et
torsion
n
∑
ri2
i =1
distance entre
centre du boulon i
et le centre de
plaque
La contrainte équivalente est déterminée par le
critère de Von Mises :
σ = σ 2 + 3τ 2
avec :
σ=
τ=
Cs
F0-n
K0
Cτ ⋅ rmax
F
A*
16C s
π ⋅ d 13
couple de torsion supporté par la vis
précharge pour chaque boulon
coefficient de précharge (voir le tableau 6-10)
353
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Type de la
charge
Figure
Précharge
Aire de contact entre deux
pièces assemblées
Cf
A = ab − a1b1
Module de résistance de
flexion
W=
(ab 3 − a1b12 )
6b
Précharge minimum :
F0 − n =
(5) Le boulon
supporte un
couple de
flexion
C f ⋅ As
n ⋅W
Précharge maximum sur le
boulon éloigné du centre de
la plaque
Lmax
Fà − max =
b1 b
C f ⋅ L max
n
∑L
2
i
i =1
La contrainte maximum sur
la surface de contact :
a1
a
σ max =
nF0 − n C f
+
As
W
σ max ≤ [σ ]
As
W
F0-n
Cf
[σ]
3-1-3
aire de contact entre la pièce assemblée et la tête de vis
module de résistance de flexion
précharge pour chaque boulon
couple de flexion, supporté par le boulon
contrainte admissible
(voir ce chapitre 3-3)
en mm2
en mm3
en N
en MPa (N/mm2)
Assemblage corps et chapeau de bielle :
2P
L
F+Fs
F+Fs
2P
Figure 6-3 Assemblage corps et chapeau de bielle
354
BOULONNERIE ET VIS
1/ Force d’extension F
F=P
Aba + Abo
Aba
avec :
2P efforts appliqués sur la bielle
2/ Couple de serrage Mc
M c = 0,2 d F
3/ Force d’extension supplémentaire Fs
Fs = P
Abo
Aba + Abo
avec :
Aba
Abo
Fs
E
L
surface de section d’une bague
surface de section d’un boulon
effort d’extension supplémentaire
module d’élasticité longitudinale
longueur du boulon
en mm2
en mm2
en N
en N/mm2 (MPa)
en mm
4/ Contrainte d’extension σ
σ=
F + Fs
A∗
avec :
A*
Fs
F
Exemple 6-2
aire équivalente des boulons
force d’extension supplémentaire
force d’extension
en mm2
en N
en N
Boulon de bielle. Déterminer la contrainte de traction.
Diamètre normal d = 12 mm.
Diamètre du corps 9,5 mm;
Effort appliqué sur la bille P= 10 000 N.
Diamètre intérieur de bague 12 mm.
Diamètre extérieur de bague 18 mm
- Aire de la section de boulon
Abo = 71mm
- Aire de la section de bague
Aba = 142mm
355
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
- Valeur minimale de la tension de pose F
F=P
Aba
Aba + Abo
= 10000 ×
142
142 + 71
= 6660 N
- Couple de serrage Mc
M c = 0,2 ⋅ d = 0,2 × 6660 × 12
= 19200 N .mm ≈ 19 N .m
-
Précharge (effort de serrage)
Fs = P
Abo
Aba + Abo
= 10000 ×
-
71
= 3330 N
142 + 71
Efforts de traction F+Fs
F + Fs = 6660 N + 3330 N = 11330 N
- Contrainte en traction
σ=
F + Fs 11330 N
=
A
71mm 2
= 160 N / mm 2 ( MPa)
3-2 Tenue d’un boulon sous l’effort de charges dynamiques :
La sollicitation d’un boulon à la fatigue correspond à la superposition d’un effort
moyen Fm constant et d’une charge dynamique alternée Fa tel que :
FE dyn max i = Fm + Famax i
356
BOULONNERIE ET VIS
Pour une contrainte due à la charge statique σ m = 0,7 Re de la classe de qualité, nous
pouvons trouver les valeurs des contraintes dynamiques admissibles
[σ dyn ] = σ a max i dans le tableau 5-6 :
Tableau 6-7 Contraintes dynamique admissibles [σ dyn ]
Classes de qualité
des boulons
8-8
10-9
12-9
M4 à M8
Dimension des boulons
M10 à M16
M18 à M30
60 MPa
50 MPa
40 MPa
Ces faibles valeurs de tenue en fatigue sont dues à l’importance de la déformation
plastique à fond de filet.
2-2 Allongement et efforts dynamiques dans l’assemblage :
- Allongement du boulon sous la précharge :
∆L B =
F0
KB
- Contraction des éléments assemblés sous la précharge :
∆L A =
F0
KA
avec :
F0
KA
KB
précharge
rigidité respective des pièces assembles
rigidité respective du boulon
en N
Figure 6-4 Déformation après serrage
Nous supposons que la charge extérieure FE s’applique sur l’assemblage complet
ramené à un boulon. FE se traduit par deux parties : un effort de tension FB et un
effort FA qui réduit la contraction initiale des pièces assemblées.
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
L’allongement δB par FB est :
δ B + ∆L B =
1
( FB + F0 )
KB
δ A + ∆L A =
1
( F A + F0 )
KA
L’allongement δA par FA est :
avec :
F0 précharge
KA rigidité respective des pièces assemblées
KB rigidité respective du boulon
en N
L’effort de tension FB et l’effort FA sont :
FB =
KB
FE
KA + KB
FA =
KA
FE
KA + KB
En général l’effort extérieur appliqué dans l’axe du boulon se distribue inégalement
entre la vis et les pièces assemblées.
K A >> K B
et
F A >> FB
Si la charge extérieure FE est une charge dynamique, l’effort dynamique de tension FB:
FB − dyn =
KB
FE − dyn
KA + KB
Nous constatons que la précharge F0 introduite lors du serrage :
-
augmente un peu la charge statique moyenne sur la vis.
diminue l’amplitude dynamique.
2-3 Tenue d’un boulon sous une haute température :
Les problèmes d’un boulon sous une haute température sont :
-
358
une charge complémentaire produite par les différences de températures
le changement de caractéristiques de la vis et des pièces assemblées
la détente de la contrainte qui provoque le desserrage du boulon.
BOULONNERIE ET VIS
Lorsque la vis travaille sous une haute température, les allongements du boulon et
des pièces assemblées ne sont pas la mêmes. Il provoque une charge
complémentaire. Cette charge thermique est :
Ft =
KA ⋅KB
(α A ∆T A L A − α B ∆T B L B )
KA + KB
avec :
KA
KB
TA
TB
αA
αB
rigidité respective des pièces assemblées
rigidité respective du boulon
température des pièces assemblées
température du boulon
coefficient de l’allongement thermique des pièces assemblées
coefficient de l’allongement thermique du boulon
La charge totale supportée par le boulon est :
∑
F = F0 + K c F + Ft
avec :
F0
F
précharge supportée par boulon
force axiale supportée par boulon
en N
en N
KC = K A + K B
KA
KB
rigidité respective des pièces assemblées
rigidité respective du boulon
Pour éviter le blocage de la vis à haute température, nous devons choisir les bons
matériaux pour les vis, choisir un diamètre à fond de filet de vis d3 le plus grand
possible et un filet à grand pas. Normalement le diamètre de filetage sous haute
température est plus grand que sous température normale. Il faut faire attention au
phénomène de « contrainte concentrée ».
Si les vis travaillent à des températures extrêmes, par exemple 300°C à 500°C,
après un certain temps le préserrage de vis va diminuer. Donc il faut surveiller et
serrer de nouveau.
2-4
Tenue d’un boulon sous basse température :
Lorsque la vis travaille à des températures minima, la résistance statique des
matériaux de la vis s’améliore. Mais les caractéristiques élastiques de la vis
diminuent rapidement. La vis risque de casser au froid.
Donc nous devons :
-
choisir les matériaux qui ont de bonnes caractéristiques au froid. (en
général la caractéristique au choc doit être α k > 0,3N .m / mm 2 .
éviter le phénomène de « contrainte concentrée ».
359
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
III
RESISTANCE DES MATÉRIAUX DES BOULONS
3-1
Résistance des matériaux d’un boulon dans le cas d’absence de précharge
3-1-1
Résistance d’une vis
F
Contrainte en traction dans le corps de la vis :
écrou
σ=
h
d1
F
π ⋅d
2
=
4F
π ⋅d
en
2
N/mm2
4
Contrainte en traction dans le noyau de la vis :
σ1 =
d
F
π ⋅ d1
2
=
4F
π ⋅ d1
en
2
N/mm2
4
vis
Contrainte tangentielle dans le filet de la vis :
τ1 =
F
3-1-2
F
π ⋅ d1 ⋅ h
en
N/mm2
Condition de résistance d’une vis :
1/ Si une vis supporte une charge normale (en traction), la contrainte normale σ de
la vis doit être égale ou supérieur à la contrainte admissible.
[σ ] ≤ σ
σ=
Fmax
A*
en
N/mm2
avec :
A*
Fmax
en mm2
en N
aire équivalente des boulons
force axiale maximale
2/ Si une vis supporte une charge transversale, la contrainte transversale τ doit être
égale ou supérieur à la contrainte admissible.
[τ ] ≤ τ
3-1-3
Définition du diamètre nominal :
d =2
A∗
π
A∗ ≥
F
[σ ]
avec :
F
A*
[σ ]
360
force axiale normale
aire équivalente des boulons
contrainte normale admissible des matériaux
en
en
en
N
mm2
N/mm2
BOULONNERIE ET VIS
3-1-4
Définition de l’épaisseur minimale d’un écrou
Nous déterminons l’épaisseur d’un écrou dans les conditions suivantes :
1/
Pour éviter la rupture de traction l’effort normal maximal admissible est :
F=
Rp
2/
π ⋅ d1 2
4
⋅ Rp
en N
contrainte pratique à la rupture N/mm2 (MPa)
Pour que la résistance au cisaillement soit assurée la résistance au cisaillement
est :
F
≤ R pt
π ⋅ d1 ⋅ h
en N/mm2
Rpt contrainte pratique à la rupture au cisaillement N/mm2
(MPa)
L’épaisseur minimale h d’un écrou est :
h≥
d1 R p
⋅
4 R pt
en mm
Pour d1 = 0,8 d les épaisseurs des écrous sont :
Tableau 6-8 Epaisseur de l’écrou
(d1 = 0,8 d)
Type de l’écrou
la vis et l’écrou en acier de même nuance
un filet triangulaire
en pratique (un écrou normal)
Epaisseur de l’écrou
h > 0,5 d
h = 0,4 d
h = 0,7 d
3-2 Résistance des matériaux d’un boulon dans le cas de précharge
3-2-1
Condition de résistance d’un boulon
1/ Si un boulon ou une vis supporte une charge normale (en traction), pour que la vis
reste en sécurité, il faut que la contrainte normale σ de vis soit au plus égale à la
contrainte admissible.
[σ ] ≤ σ
2/ Si un boulon ou une vis supportent une charge transversale, pour qu’une vis reste
en sécurité, il faut que la contrainte transversale τ soit au plus égale à la
contrainte admissible.
[τ ] ≤ τ
361
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3-2-2
Définition du diamètre d’une vis (voir le tableau ci-dessous)
Tableau 6-9 Diamètre d’une vis
Charge supportée pas la
vis
Condition de résistance
des matériaux
1/ Le boulon supporte
une charge normale
statique
F2 = ( K 0 + K C ) Fe
2/ Le boulon supporte
une charge normale
dynamique
σ1 =
1,66 F2
d 12
et
d1 =
σ max =
1,66 F2
d 12
K C F2
1,57 d 12
σ1 =
τ=
et
σ max ≤ [σ ]
et
σ n ≤ [σ n ]
362
1,66T
d 12
et
Vn
0,785 m d τ
σy =
σ
[σ]
σy
[σ ]
σ 1 ≤ [σ ]
3/ Le boulon, supportant Le boulon supporte une
une charge transversale, contrainte en traction en
fonction de la précharge. La
est dans un trou lisse.
condition de résistance est :
Fe
F2
m
1,66 F2
F2 = ( K 0 + K C ) Fe
σn =
4/ Le boulon, supportant
une charge transversale,
est dans un trou taraudé.
Diamètre de la vis
Vn
d τ Lτ
d1 =
1,66 F2
[σ ]
Le diamètre du boulon est :
d1 ≥
1,66T
[σ ]
σ 1 ≤ [σ ]
et τ ≤ [τ ]
et
[ ]
σy ≤ σy
charge axiale supportée par la vis
charge normale totale supportée la vis
nombre de côté supportant l’effort de cisaillement pour une vis
contrainte normale de la vis
contrainte normale admissible de la vis
contrainte normale en compression
BOULONNERIE ET VIS
[σ ] y
[τ]
contrainte admissible en compression pour la vis
contrainte tangentielle admissible
dτ
diamètre intérieure de vis supportant le cisaillement
K0
coefficient de précharge (voir le tableau 6-10)
K C = K A + K B Coefficient de rigidité respective
KA
rigidité respective des pièces assemblées
KB
rigidité respective de la vis
Tableau 6-10 Coefficient de précharge K0
Type de liaison
Charge
Coefficient de précharge
K0
Fixe
Charge statique
Charge dynamique
1,2 – 2,0
2,0 – 4,0
-
1,5 – 2,5
-
2,5 – 3,5
-
3,0 – 4,5
Serrage avec une rondelle en
plastique ou en carton
Serrage avec une rondelle plate en
métal
(conique striée, conique lisse,
plaque striée)
Serrage avec une rondelle en métal
(Grower, à dents, coniques, à
doubles dentures)
Tableau 6-11 Coefficient de rigidité K C = K A + K B
Type de boulon
Charge
Coefficient de rigidité
respective
KC
Boulon pour l’assemblage corps et
chapeau de bielle
-
0,2
Boulon pour l’assemblage
de plaques en acier
-
0,2 – 0,3
-
0,7
-
0,8
-
0,9
Boulon pour l’assemblage
d’une plaque en acier et d’une
plaque en cuivre
Boulon pour l’assemblage
d’une la plaque en acier et d’une
plaque en cuivre
Boulon pour l’assemblage
d’une plaque en acier et d’une
plaque en plastique
363
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3-2-3
Précharge excentrée
F0
e
d
Figure 6-5
Précharge excentrée
Dans la figure ci-dessus le boulon supporte une précharge excentrée F0 qui produit
une traction et un moment de flexion F0 e sur le boulon. La contrainte maximum
est :
σ max =
F0
A
∗
+
σ max ≤ [σ ]
F0 ⋅ e
W
avec :
A*
e
F0
[σ]
3-2-4
en mm2
en mm
en N
en N/mm2 (MPa)
aire équivalente des boulons
distance excentrée
précharge excentrée
contrainte admissible
Précharge composée par une charge axiale et une charge transversale
F0y
F0x
d
F0x
F0y
Figure 6-6
Précharge composée
Le boulon supporte une charge en traction qui traduit la contrainte normale :
σy =
F0 y
A∗
=
F0 y
π d2
4
364
BOULONNERIE ET VIS
Le serrage a produit une contrainte de cisaillement :
τ = 0,5σ y
La charge transversale traduit la contrainte transversale :
F0 x
τ=
A
*
=
F0 x
π d2
4
Donc la contrainte totale est :
σ=
4
π d2
F02y + 3( F0 x + 0,5 F0 y ) 2
La condition de résistance de matériaux est :
σ ≤ [σ ]
La contrainte équivalente en traction – torsion du boulon peut directement se calculer
en utilisant le critère de von Mises.
σ * = σ 2 + 3τ 2
avec :
σ=
A*
F
A*
;
τ=
16M
π ⋅ d *2
aire équivalente de section S
A* =
d*
d2
d3
π
4
d *2 =
π ⎛ d2 + d3 ⎞
⎜
4 ⎜⎝
2
2
⎟⎟
⎠
diamètre équivalent de la vis
diamètre sur flanc
diamètre à fond de filet de la vis
Condition de résistance des matériaux :
σ * ≤ 0,9 Re − min
3-3 Résistance des matériaux des boulons dans le cas d’absence de précharge
- Le boulon supporte une charge normale.
La contrainte admissible est:
[σ ] = σ
k
365
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Le coefficient sécurité est :
k = 1,2 à 1,7
3-4 Résistance des matériaux des boulons dans le cas de précharge :
3-4-1
1/
Le boulon supporte une charge quelconque (charge normale + charge
transversale).
Pour une charge statique :
-
La contrainte admissible est:
[σ ] = σ
k
-
Le coefficient de sécurité est :
k = 1,2 à 1,5
2/
Pour une charge dynamique :
-
La contrainte admissible est:
[σ ] = σ
k
-
Le coefficient de sécurité est :
k = 1,2 à 1,5
k = 2,5 à 4
3-4-2
1/
dans le cas de précharge fixe
dans le cas de précharge variable
Le boulon support une charge transversale :
Pour un trou lisse :
-
La contrainte admissible est:
[σ ] = σ
k
-
Le coefficient de sécurité est :
k = 1,2 à 1,5
2/
-
Pour un trou taraudé :
La contrainte admissible est :
[σ ] = σ
k
366
BOULONNERIE ET VIS
Le coefficient de sécurité est :
k = 1,2 à 1,5
k = 3,5 à 5
3-5
si la charge est une charge statique
si la charge est une charge dynamique
Résistance des matériaux du boulon et des pièces assemblées
Méthodes pratiques pour déterminer l’assemblage :
-
Assemblage non optimisé,
Assemblage optimisé.
La méthode de l’assemblage non optimisé utilise des hypothèses fortement
simplifiées. Elle ne prend pas en compte la sollicitation dynamique. Donc nous
devons utiliser un coefficient de sécurité pour déterminer les dimensions des vis.
Si l’assemblage est soumis à des contraintes de sécurité ou de fortes sollicitations,
nous utilisons la méthode de l’assemblage optimisé.
3-5-1
Méthode de l’assemblage non optimisé
Estimation des efforts : (voir ce chapitre 4-1-2)
1/
Précharge :
F0 > Fe +
Te
tan ϕ
avec :
Fe
Te
tan φ
effort extérieur de traction sur chaque vis en N
effort tangentiel sur chaque vis dû à l’effort transversal sur
l’assemblage en N
facteur de frottement entre les pièces assemblées
Les valeurs du facteur de frottement moyen dans le filet et sous la tête de vis sont :
Tableau 6-12
tan φ
1
tan ϕ = 0,10
2
3
tan ϕ = 0,15
tan ϕ = 0,20
Facteur de frottement
tan φ
Cas d’utilisation
Pour la visserie phosphatée ou zinguée avec une
lubrification de bonne qualité
Pour la visserie noir ou zinguée avec une
lubrification sommaire
Pour la visserie non revêtue avec un montage à sec
367
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2/
Choix des vis (nombre, diamètre et classe de qualité) :
a/
Définition du nombre de vis :
Tableau 6-13
Type de
charge
Figure
Précharge supportée
par une vis
F0-n
La précharge moyenne
supportée par une vis
est :
(1) Charge
axiale
d
(Charge en
traction
simple)
F0− n =
La précharge moyenne
transversale supportée
par une vis est :
(2) Charge
d
Tn
Tn
(Charge en
cisaillement)
(3) Couple
de torsion
K 0 ⋅ [Fn ]
Kf
[Fn] effort admissible
pour une vis
F0-n
transversale
Nombre de vis
F0 − n =
K 0 ⋅ [Tn ]
Kf
[Tn] effort transversal
admissible pour une
vis
C
r
La précharge moyenne
transversale supportée
par une vis est :
Nombre de vis
n=
F0
F0 − n
F0 précharge
totale supportée
par les vis
F0-n précharge
moyenne de la
vis
n=
T
F0 − n
T charge
transversale
totale
supportée par
les vis
F0-n précharge
moyenne de la
vis
n=
C
rn F0− n
C couple total
supporté par
F0 − n
les vis
r n distance
moyenne entre
[C0-n] effort admissible
le centre et la
pour une vis
vis
K [C ]
= 0 τ −n
n ⋅r ⋅K f
Kf coefficient de frottement
K0 coefficient de précharge (voir le tableau 6-10)
b/
Définition du diamètre des vis (Voir norme NF E 25-030)
A partir de la charge supportée par la vis et la précharge nous déterminons le diamètre
de la vis en utilisant les tableaux suivants :
368
Tableau 6-14
Diamètre nominale et précharge de vis
Classe 8-8
Diamètre
nominal
D
mm
3
4
5
6
A
B
C
D
A
B
C
D
A
B
C
D
A
B
C
D
A
B
C
D
tan φ moyen = 0,10
Couple de
serrage
C0
N.m
Serrage
minimum
F0min
N
0,95
0,91
0,83
0,67
2,20
2,10
1,92
1,54
4,34
4,14
3,80
3,04
7,5
7,2
6,6
5,2
18,2
17,4
15,9
12,7
2079
1880
1532
766
3605
3260
2656
1328
5893
5329
4342
2171
8319
7523
6130
3065
15257
13797
11242
5621
tan moyen φ=0,15
Serrage
maximum
F0max
N
2298
3985
6514
9195
16838
Couple de
serrage
C0
N.m
Serrage
minimum
F0min
N
1,21
1,16
1,06
0,85
2,78
2,66
2,44
1,95
5,5
5,2
4,83
3,87
9,5
9,1
8,3
6,7
23
22
20
16,3
1877
1697
1383
691
3251
2940
2396
1198
5325
4815
3924
1962
7511
6792
5534
2767
13790
12470
10161
5080
tan moyen φ=0,15
Serrage
maximum
F0max
N
2075
3594
5886
8302
15242
Couple de
serrage
C0
N.m
Serrage
minimum
F0min
N
1,41
1,35
1,23
0,99
3,22
3,08
2,82
2,25
6,4
6,1
5,6
4,48
11,1
10,6
9,7
7,7
27
25
23
18,9
1688
1526
1244
622
2922
2642
2153
1076
4788
4330
3528
1764
6753
6106
4976
2488
12404
11217
9140
4570
Serrage
maximum
F0max
N
1866
3230
5293
7464
13710
369
BOULONNERIE ET VIS
8
Précision
de serrage
10
12
14
16
18
Précision
de serrage
A
B
C
D
A
B
C
D
A
B
C
D
A
B
C
D
A
B
C
D
tan φ moyen = 0,10
Couple de
serrage
C0
N.m
Serrage
minimum
F0min
N
36
34
31
25
62
59
54
43
99
94
86
69
153
146
134
107
213
203
186
149
24282
21958
17892
8946
35393
32006
26079
13039
48592
43942
35804
17902
66778
60388
49205
24602
81249
73474
59868
29934
tan moyen φ=0,15
Serrage
maximum
F0max
N
26838
39119
53707
73808
89802
Couple de
serrage
C0
N.m
Serrage
minimum
F0min
N
46
44
40
32
79
76
69
55
127
121
111
89
198
489
173
138
274
261
239
191
21963
19861
16183
8091
32029
28964
23600
11800
43987
39877
32412
16206
60578
54781
44636
22318
73584
66542
54220
27110
tan moyen φ=0,15
Serrage
maximum
F0max
N
24275
35401
48618
66955
81330
Couple de
serrage
C0
N.m
Serrage
minimum
F0min
N
53
51
46
37
92
88
81
64
148
141
129
103
232
221
203
162
319
305
279
223
19762
17871
14562
7291
28825
26067
21240
10620
39595
35806
29175
14587
54585
49361
40220
20110
66251
59911
48816
24408
Serrage
maximum
F0max
N
21843
31860
43763
60331
73225
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
370
Classe 8-8
Diamètre
nominal
D
mm
Classe 8-8
Diamètre
nominal
D
mm
20
22
24
27
A
B
C
D
A
B
C
D
A
B
C
D
A
B
C
D
A
B
C
D
tan φ moyen = 0,10
Couple de
serrage
C0
N.m
Serrage
minimum
F0min
N
300
286
262
210
409
391
358
286
516
492
451
361
759
724
664
531
1031
984
902
722
104342
94357
76884
38442
130306
117837
96015
48007
150252
135874
110712
55356
197635
178722
145626
72813
240287
217293
177054
88527
tan moyen φ=0,15
Serrage
maximum
F0max
N
115326
144023
166069
218439
265581
Couple de
serrage
C0
N.m
Serrage
minimum
F0min
N
388
370
339
271
533
509
466
373
667
637
584
467
989
944
865
692
1341
1280
1173
983
94653
85595
69744
34872
118370
107042
87220
43610
136301
123258
100432
50216
179587
162401
132327
66163
218195
197315
169775
80387
tan moyen φ=0,15
Serrage
maximum
F0max
N
104617
130830
150649
198491
241163
Couple de
serrage
C0
N.m
Serrage
minimum
F0min
N
454
431
397
318
626
598
548
438
781
746
684
547
1162
1109
1016
813
1573
1501
1376
1101
85289
77127
62844
31422
106734
96520
78646
39323
122816
111064
90496
45248
161960
146461
119339
59669
196710
177866
144944
72472
Serrage
maximum
F0max
N
94267
117970
135745
179009
217417
371
BOULONNERIE ET VIS
30
Précision
de serrage
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 6-15
Diamètre
nominal
Filetage pas gros
Aire équivalente
Pas
de section
A* mm2
mm
0,80
14,2
1,00
20,1
1,00
28,9
1,25
36,6
1,50
58,0
1,75
84,3
2,00
115
2,00
157
2,50
192
2,50
245
2,50
303
3,00
353
3,00
459
3,50
561
3,50
694
4,00
817
4,00
976
mm
5
6
7
8
10
12
14
16
18
20
22
24
27
30
33
36
38
c/
Dimensions des vis
Filetage pas fin
Aire équivalente de
section
A* mm2
mm
1,00
39,2
1,25
61,2
1,25
91,2
1,50
125
1,50
167
1,50
216
1,50
272
1,50
333
2
384
2
496
2
621
2
761
3
865
3
1028
Pas
Contrôle de la classe de qualité
Nous devons contrôler la contrainte équivalente. La contrainte équivalente doit être
inférieure à la limite d’élasticité de la vis.
Tableau 6-16 Classe de qualité des vis
Classes de qualité
Caractéristiques
mécaniques
3-6
4-6
4-8
5-6
5-8
6-8
8-8
≤M16 >M16
10-9
12-9
Nominale 180 240 320 300 400 480
Limite
apparente
d’élasticité
Re en MPa
Minimale 190 240 340 300 420 480
Limite
Nominale
conventionnelle
d’élasticité
Re en MPa Minimale
372
640
640
900
1060
640
660
940
1100
BOULONNERIE ET VIS
3/
Définition de la pression sous la tête de la vis :
Nous devons contrôler la pression de contact sous la tête de la vis. La pression de
contact est :
Pa =
F0 m
Am
avec :
π
(D
Am
surface de contact Am =
De
Db
diamètre de tête de vis
diamètre de trou de perçage
4
2
e
− Db2
)
La pression de contact sous la tête de la vis doit être inférieure à la pression
admissible de montage Pm .
Pa ≤ Pm
Si la pression de contact est trop grande, il faut modifier la forme de la tête de vis ou
interposer des rondelles d’appui adaptées.
Tableau 6-17 Pression admissible sous la tête de la vis
Matériaux constitutifs des pièces assemblées
Nature
Désignation, caractéristique, pourcentage
de carbone ou traitement
Etat recuit
Acier
Etat trempé
et revenu
0,16<C%<0,22
0,35<C%<0,40
0,42<C%<0,48
R>900 MPa
R>1200 MPa
Epaisseur cémentée 0,6mm
Epaisseur cémentée 1 mm
Acier inoxydable
Fonte
Alliage léger
Matériau composite
fibre verre
Z10CN18 09
500<Rm<700MPa
FGL 250
Malléable perlitique MN 550-4
A graphite sphéroïdal FGS 500-7
A-S 10 G-Y20/Y30
A-S 10 G6423/Y33
A-S 9 U3Y4
AU SGT-Y24
Pression maximum
admissible
en MPa
240
280
320
750
1000
1400
1800
210
450
550
80
130
180
180
120
373
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3-5-2
1/
Méthode des assemblages optimisés :
Définition du rapport de rigidité :
Rapport de rigidité
Fe-dym
⎛ b ⎞
K B ⎜⎜1 + 1 δ ⎟⎟
⎝ b2 ⎠
λ =α
K A + K B (1 + δ )
F0-n
L1
Lk2
d
avec :
L0
b2S
δ= 2 m
I xx
Ixx moment d’inertie de la surface de
reprise des efforts par rapport à l’axe
x’ox
KA rigidité respective des pièces
assemblées
KB rigidité respective de la vis
O centre de la surface réelle de reprise
des efforts
O1 centre de l’axe de la vis
Lk1
F0-n
b1
x’
b2
o1
Fe
o
x
Figure 6-7 Effort extérieur
2/
Définition de la contrainte dynamique σd lorsque l’effort extérieur FE s’exerce dans
l’axe de la vis :
Contrainte dynamique :
σd = λ
Fe − dyn
A*
avec :
Fe-dyn
A*
λ
effort extérieur dynamique appliqué sur la vis
aire équivalente de la section de la vis
rapport de rigidité (voir ce chapitre 5-5-2-1)
La contrainte dynamique doit être inférieure à la contrainte dynamique admissible.
σ d < [σ d ]
avec :
[σdyn]
contrainte dynamique maximum admissible (voir tableau 6-6)
La contrainte dynamique admissible est indépendante de la classe de qualité et reste
faible du fait de la plastification en fond de filet.
374
BOULONNERIE ET VIS
3/
Définition de la contrainte dynamique σd lorsque FE s’exerce parallèlement à l’axe
de la vis :
Contrainte dynamique :
⎛ Fe − dyn
σ d = λ ⎜⎜
⎝ As
+
M B − dyn d * ⎞
⎟
2 I * ⎟⎠
avec :
Fe-dyn
As
d*
p
I*
Λ
Me-dyn
effort extérieur dynamique appliqué sur la vis
surface de contact de serrage
diamètre équivalente de vis d * = d − 0,9382 p
pas de vis
moment d’inertie équivalent de la vis
rapport de rigidité (voir ce chapitre 5-5-2-1)
moment de flexion dynamique dû à l’effort excentré
M B − dyn ≈
KB
KB
KA
⎛ b2 ⎞
⎜⎜1 −
λ ⎟⎟ ⋅ b1 FE − dyn
⎝ b1 ⎠
rigidité à la flexion de la vis
1
1
=
K B EB
KA
⎛ L1 L 2
⎜⎜ +
⎝ I1 I 2
rigidité à la flexion des pièces assemblées
1
1
=
K A I xx '
I1
∑
Lki
Ei
moment d’inertie de la vis
I1 =
I0
⎞
⎟⎟
⎠
π ⋅d 4
64
moment d’inertie équivalent de la vis
π ⋅ d *4
I 0 = I* =
64
EB
module élasticité de la vis
Ei
module élasticité des pièces assemblées
b1, b2, L1, L2 ,Lki voir figure 5-5-2-1
4/
Définition de la tension minimale de la vis lors du montage :
Tr =
Te
+ (1 − λ ) Fe − max + 100 ⋅ As
tan ϕ
avec :
Fe-dyn
As
λ
Te
tan φ
effort extérieur dynamique supporté par la vis
surface de contact de serrage
rapport de rigidité (voir ce chapitre 5-5-2-1)
tension extérieure
facteur de frottement entre les pièces assemblées
375
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
5/
Définition de la contrainte équivalente : (voir ce chapitre 4-1-2)
- Précharge à appliquer
F0 − min = Tr
- Relation entre serrage maximum et minimum :
F0 max = γ ⋅ F0 min
avec :
coefficient d’incertitude sur serrage (voir ce chapitre 4-1-2)
γ
- Contrainte équivalente :
⎛ F0 max + λFe max
As
⎝
σ * max = ⎜⎜
avec :
τ=
16 ⋅ C '
π ⋅ d *3
2
⎞
⎟ + 3 ⋅τ 2
⎟
⎠
;
C' = F0 max (0,16 P + 0,583d 2 ⋅ tan ϕ )
d*
d2
d
p
tan φ
As
λ
6/
diamètre équivalent de la vis d * = d − 0,9382 p
diamètre sur flancs d 2 = d − 0,6495P
diamètre nominal de la vis
pas de vis
facteur de frottement
surface de contact du serrage
rapport de rigidité (voir ce chapitre 5-5-2-1)
Définition du couple de serrage :
C s = F0 moyen (0,16 p + 0,583d 2 ⋅ tan ϕ f + rm tan ϕ t )
avec :
7/
⎛ 1+ γ ⎞
⎟
⎝ 2 ⎠
F0moyen
précharge moyenne F0 moyen = F0 min ⎜
F0min
γ
tan φf
tan φt
d2
d
p
précharge minimum
coefficient d’incertitude sur serrage (voir ce chapitre 4-1-2)
facteur de frottement au niveau du filet
facteur de frottement au niveau de la tête
diamètre sur flancs d 2 = d − 0,6495P
diamètre nominal de la vis
pas de vis
Définition de la pression sous tête :
Ptête =
F0 − max + γ ⋅ Fe − max
π
4
376
(D
2
e
− Db2
)
BOULONNERIE ET VIS
3-6
Caractéristiques mécaniques des vis :
3-6-1
Relation entre classes de qualité et caractéristiques mécaniques :
(CETIM, d’après NF E 25 – 100)
1/ Pour les vis, goujons et tiges filetées :
Tableau 6-18 Classes de qualité et caractéristiques mécaniques
Classes de qualité
Caractéristiques mécaniques
Résistance à la
traction Rm
MPa
Dureté Vickers
HV, F>98N
Dureté Brinelle
HBS ou HBW
Nominale
min
F = 30D 2
max
Min HRB
Min HRC
Dureté
Rockwell
min
max
min
3-6
4-6
300
330
95
400
400
120
90
114
400
420
130
220
124
67
-
290
71
-
52
-
HR
max HRB
max HRC
Dureté
superficielle
max.HV 0,3
Limite
Normale
apparente
mini
d’élasticité
Re, MPa
Limite
nominale
conventionnelle
d’élasticité
mini
Rp0,2 MPa
Résistance à la
Sp
charge
ou Rp0,2
d’épreuve, Sp
MPa
Allongement
après rupture
min
As %
Résistance à la traction avec
la cale biaise sur les vis
uniquement
Résilience
min
2
KCU, J/cm
Solidité de la tête
Profondeur maximale de
décarburation totale G,mm
4-8
5-6
5-8
500
500
155
500
520
160
147
152
79
-
6-8
82
-
95
8-8
10-9
12-9
≤ M 16
>M16
600
600
190
250
181
800
800
230
300
219
800
830
255
336
242
1000 1200
1040 1220
310 372
382 434
295 353
238
89
99
30
285
20
34
319
23
39
363
31
44
412
38
-
320
356
402
454
180
240
320
300
400
480
-
-
-
-
190
240
340
300
420
480
-
-
-
-
-
640
640
900
1080
-
640
660
940
1100
0,94 0,94 0,91 0,94 0,91 0,91
0,91
0,91
0,88
0,88
188
225
310
280
380
440
580
600
830
970
25
22
14
20
10
8
12
12
9
8
Les valeurs doivent être égales aux résistances minimales à la traction
-
50
-
60
60
40
30
Aucune rupture
-
0,015
377
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2/ Pour les écrous : (CETIM, d’après NF E 25-400)
Tableau 6-19 Classes de qualité et caractéristiques mécaniques
Dimension
nominale
(diamètre
de
Contrainte
filetage)
d’épreuve
de
à
MPa
4
7
10
16
39
4
7
10
16
39
100
510
Dimension
nominale
(diamètre
de
Contrainte
filetage)
d’épreuve
de
à
MPa
4
7
10
16
39
4
7
10
16
39
100
600
670
680
700
720
Dimension
nominale
(diamètre
de
Contrainte
filetage)
d’épreuve
de
à
MPa
4
7
10
16
378
4
7
10
16
39
1040
1040
1040
1050
1060
Classes de qualité
4
Dureté
Vickers
min
max
117
117
Dureté
Contrainte
Rockwell d’épreuve
min max
302
302
30
30
520
580
590
610
630
5
Dureté Vickers
Dureté
Rockwell
min max
min
Max
130
130
130
130
146
128
302
302
302
302
302
302
30
30
30
30
30
30
8
Dureté
Vickers
min
Max
Dureté
Rockwell
max
Classes de qualité
6
Dureté
Vickers
min
max
150
150
150
150
170
142
Dureté
Contrainte
Rockwell d’épreuve
min max
302
302
302
302
302
302
30
30
30
30
30
30
800
810
830
840
920
170
188
188
188
233
207
302
302
302
302
353
353
3à
30
30
30
38
38
Classes de qualité
10
Dureté
Vickers
min
max
Dureté
Contrainte
Rockwell d’épreuve
min max
272
272
272
272
272
28
28
28
28
28
253
253
253
253
253
38
38
38
38
38
1150
1150
1160
1190
1200
12
Dureté
Vickers
min
Max
Dureté
Rockwell
max
295
295
295
295
31
31
31
31
353
353
353
353
353
38
38
38
38
38
BOULONNERIE ET VIS
3-6-2
Règles pratiques de conception des assemblages :
(Source : Technique de l’ingénieur, « Traité mécanique et chaleur »)
1/
Règle de conception des liaisons de pièces cylindriques :
Tableau 6-20 Règle de conception des liaisons de pièces cylindriques
Règles de conception
Cas défavorable
Cas favorable
1 Force de serrage :
- Serrage aussi élevé que
possible
- Classe de qualité élevée
- Procédé de serrage précis.
- Petite coefficient de
frottement
Force serrage insuffisante
Force de serrage suffisante
2 Excentration de la vis :
Grande excentration
Excentration minimale
L’excentration a de l’axe de la
vis par rapport l’axe de pièces
cylindriques doit être la plus
petite possible.
3 Excentration de la charge :
Grande excentration
Excentration minimale
FE
Lorsque une charge centrée
appliquée sur l’assemblage des
pièces cylindriques, nous
devons choisir une excentration
minimale a de la charge pour
que le supplément d’effort dans
la vis soit faible.
4 Niveau d’application de la
charge :
La pièce cylindrique doit être
construite pour que
l’application de la charge se
fasse prés du plan de joint.
FE
O1 O2
O1 O2
Charge appliquée prés du
plan de la tête du boulon.
Charge appliquée prés du
plan de joint
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Règles de conception
Cas défavorable
Diamètre faible
Cas favorable
Diamètre conseillé
5 Diamètre de la pièce
cylindrique :
La souplesse de la vis doit être
plus grand que la souplesse de
la pièce cylindrique. Donc nous
conseillons que le diamètre du
cylindre soit égal à D = d 1 + h
O1 O2
2/ Règle de conception des liaisons de pièces parallélépipédiques (type poutre):
Tableau 6-21 Règle de conception des liaisons de pièces parallélépipédiques
Règles de conception
Cas défavorable
Cas favorable
1 Force de serrage :
- Serrage aussi élevé que
possible
- Classe de qualité élevée
- Procédé de serrage précis.
- Petite coefficient de
frottement
Force serrage insuffisante
Force de serrage suffisante
2 Largeur de la pièce
Largeur de pièce trop faible
Largeur D = De + h
S’il est possible, nous devons
prévoir que la largeur de pièce
soit égale à D = De + h
BOULONNERIE ET VIS
Règles de conception
3 Epaisseur de la pièce :
Cas défavorable
Cas favorable
Epaisseur de pièce trop
faible
Epaisseur de pièce
suffisante
Appui minimum
Appui a = h
Grande excentration
Excentration minimum
Si la pièce a une épaisseur
importante, cette pièce aura une
bonne rigidité à la flexion et
engendrera un supplément
d’effort faible dans la vis.
4 Longueur d’appui extérieur :
Les pressions maximales doivent
rester inférieures à la pression de
matage du matériau le moins
résistant. Donc nous devons
vérifier si la longueur d’appui
extérieur est suffisante.
5 Excentration de la charge :
L’excentration a de la charge par
rapport à l’axe des vis doit être
aussi faible que possible.
a
6 Nombre de vis
La vis proche de la charge
supporte l’effort supplémentaire.
La vis lointaine n’apporte aucune
réduction de l’effort
supplémentaire. Donc nous
n’avons pas besoin la vis
lointaine.
Les vis a et d sont
surabondantes
a
Si les conditions 2, 3 et 4
sont respectées, les vis
proches b et c sont
suffisantes.
381
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Règles de conception
7 Disposition
Cas défavorable
Assemblage libre
Cas favorable
Assemblage guidé
Nous devons éviter la position
en porte à faux et choisir un
guidage pour la pièce pour que
l’effort supplémentaire reste
petit.
3/
Règles de conception des liaisons par brides à vis multiples :
Tableau 6-22 Règles de conception des liaisons par brides à vis multiples
Règles de conception
Cas défavorable
Cas favorable
1 Force de serrage :
- Le serrage doit être aussi élevé
que possible.
- La classe de qualité doit être
élevé.
- Le procédé de serrage doit être
précis.
- Le coefficient de frottement
doit être faible
Force de serrage faible
En donnant un facteur de
serrage faible nous
choisissons un procédé de
serrage pour que la force de
serrage soit élevée.
2 Nombre de vis n
Petit nombre de vis
Grand nombre de vis :
π ⋅ Dv
Nous devons prévoir le nombre de
vis maximum par rapport à la
place. La limite de nombre de vis
est donnée par le passage de la
clé.
382
n=
De + h
BOULONNERIE ET VIS
Règles de conception
3 Epaisseur de bride :
Cas défavorable
Cas favorable
Epaisseur insuffisante
Epaisseur suffisante.
Excentration trop grande
Excentration minimum
Longueur d’appui extérieur
insuffisante
Longueur d’appui extérieur
suffisante.
- La bride doit être aussi
rigide que possible.
- Nous souhaitons une
épaisseur h égale à
l’excentration Le
4 Excentration :
Nous devons choisir
l’excentration minimum. Si
nécessaire, nous choisirons
des vis à six pans creux.
5 Longueur d’appui
extérieur :
u≤h
u≈h
La longueur d’appui
extérieur doit être au moins
égale l’épaisseur h pour
donner une bonne assise.
6 Longueur d’appui intérieur
Il n’y a pas de dégagement
Le dégagement h1 est
inférieur à 0,1 h.
e = ( D v + h) / 2
- Le plan d’appuis doit être
dégagé.
- Le dégagement h1 doit être
inférieur à 0,1 h
383
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Règles de conception
Cas défavorable
Cas favorable
7 Rigide de la pièce assemblée
La pièce assemble doit être
aussi rigide que possible. (ex.
l’épaisseur de pièce)
IV CLASSIFICATION DE BOULONNERIE-VISSERIE (Réf NF E 25-003-004)
4-1
Méthode de classification des vis :
4-1-1
Classification fonctionnelle des vis :
Selon les méthodes de pressions les vis de fixations se divisent deux grands groupes:
-
les vis d’assemblage
les vis de pression
1/ Vis d’assemblage :
La surface inférieure de la tête de vis d’assemblage supporte une pression. En général
elles traversent les pièces pressées. La liaison est supprimée par trois translations et
deux rotations. La rotation autour de l’axe de la vis est supprimée par adhérence. La
pièce réceptrice est équipée d’un trou taraudé.
Les différentes vis se subdivisent selon la forme de l’extrémité, qui permet de les
guider dans les trous taraudés. Les types de vis sont :
-
Brut de routage (RL)
Bout chanfreiné (CH)
Bout tronconique (PN) pour vissage automatique.
Bout pilote cylindrique (PY) pour vissage automatique.
Si la vis traverse toutes les pièces et assure la pression au moyen d’un écrou, la vis et
son écrou deviennent un boulon.
2/
Vis de pression :
L’extrémité de la tête de vis d’assemblage supporte une pression.
384
BOULONNERIE ET VIS
La vis de pression réalise la fixation d’une pièce qui sans cette vis pourrait coulisser
dans une autre. La vis se place dans le trou taraudé prévu à cet effet dans l’une ou
l’autre pièce et exerce une pression sur l’autre par son extrémité, empêchant le
coulissement par adhérence.
La vis de pression est utilisée pour la construction mécanique. La vis de pression se
subdivise selon la forme de l’extrémité :
4-1-2
Bout plat (PL)
Bout bombé (BB)
Bout tronconique ( TR)
Bout en cuvette ( CU)
Bout à téton court (TC)
Bout à téton long (TL)
Classification selon les têtes de vis :
La tête de la vis est un élément fonctionnel indispensable pour les vis d’assemblage,
car la tête de vis assure la pression (sauf les vis de pression).
La tête de la vis permet l’application d’un couple pour la mise en pression, au moyen
d’un outil approprié : tournevis ou clé.
La classification selon la tête de vis :
-
Entraînement externe :
*
*
*
-
Empreinte :
*
*
*
*
*
*
-
Hexagonal H construction mécanique
Carré Q
bois, engins agricoles
Six lobes externes (vis de bandage)
Six pans creux : HC
Six lobe internes : X
Cruciforme Z
Fente
Fente S
Encoche
(construction mécanique)
(vissage automatique)
(vissage automatique)
(tournevis : grand public)
(pièce de monnaie : grand public)
(usage particulier)
Multi-entrainement :
*
*
*
*
Hexagonal fendu
Six pans creux fendus
Cruciforme fendu
Six lobes fendus
HS
HCS
ZS
XS
385
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
4-2 Rondelles :
Classification
Norme
Etroites
NF EN ISO
1/ Plates Moyennes
10673
Larges
Extérieure
NF E 27-625
chevauchante
2/ A
Intérieure
NF E 27-624
denture
chevauchante
Double extérieure NF E 27-626
3/ Grower
Réduite
Courante
Large
NF E 25-516
NF E 25-515
NF E 25-517
Symbole
S
N
L
DEC
DJC
DD
WZ
W
WL
Notation et utilisation
Évite les meurtrissures;
Diminue les pressions
moyennes.
S’oppose au dévissage ou
au desserrage
Trous de passage élargis ;
S’oppose au dévissage.
Pour localiser la denture
montage avec vis à tête
fraisée.
S’oppose au dévissage ou
au desserrage. Evite le
glissement de 2 pièces l’une
par rapport à l’autre.
Évite les meurtrissures.
S’oppose au dévissage ou
au desserrage
4-3 Goupilles et clous
Classification
Cylindriques
fendues
Forme
de goupilles
Coniques
Cannelées
Cannelés
Forme de clous
Symbole
V
Notation et utilisation
-
I
G ou GG
CT
-
Tableau 6-23 Classifications des Vis - Écrous - Rivets
Classification
Sans tête
Cylindrique
1/ Symboles de terme
principaux
386
Symbole
A
C
Fraisée
F
Goutte de suif
G
Hexagonale
H
Japy
J
Carrée
Q
Ronde
R
Notation et utilisation
Vis de réglage
Pour têtes de vis et
écrous cylindriques
Pour têtes de vis traitées
plates
Pour certains rivets à
tête bombée
Pour têtes de vis et
écrous
Pour tête de vis bombée
et collet carré
Pour têtes de vis et
écrous
Pour têtes de vis en
segment de sphère
BOULONNERIE ET VIS
Classification
Collet carré
2 / Symbole
d’entraînement et
d’immobilisation
3/ Symboles de terme
complémentaires
4/ Symbole de
dimension relative
5/ Filetages
6/ Extrémités des
éléments filetés
Symbole
CC
Ergot
EG
Six pans creux
HC
Notation et utilisation
Pour vis comportant un
collet
Pour vis comportant un
ergot
Entraînement par empreinte
6 pans creux pour vis à tête
cylindrique, fraisée
Pour vis fendue (autre que
cylindrique ou fraisée)
Pour vis à empreintes
Philips
Pour vis à empreinte
Pozidriv
Fente
S
Cruciforme
H
Cruciforme
Z
Six lobes internes
X
Bombée
B
Pour vis à tête bombée
Embase
D
Pour vis ou écrous à embase
Embase centrée
F
A créneaux
K
Pour écrous à créneaux
A collerette
T
Large (ou haute)
L
Haut
H
Bas
M
Réduit
Z
Ajustable
A
Pour têtes de vis et écrous à
collerette
Pour désigner les têtes de vis
plus larges (ou l’écrou
crénelé) plus haut que la
série usuelle
Pour désigner les écrous
plus hauts que la série
normale
Pour désigner les écrous
plus bas que la série normale
Pour désigner les têtes de vis
ou écrous de boulonnerie
réduits
Pour désigner les corps de
boulons ajustables
Filetage ISO
Métrique
Filetage à tôle
Filetage à bois
Bout chanfreiné
Bout bombé
Téton court/long
Bout plat
Bout cuvette
M
ST
VB
CH
BB
TC/TL
PL
CU
Pour tout article de
Boulonnerie - visserie
Pour vis métal
387
DIMENSIONS ET CARACTÉRISTIQUES DES BOULONS ET VISSERIE
5-1
Dimensions et caractéristiques des vis courantes
Dimensions
(en mm)
Contrainte admissible en traction pour les vis en acier normal :
[σ ] = 830 à 1030 en N/mm2
Dia.nominal M3
M4
M5
M6
M8
M10 M12
d
Type de vis
1/
Vis à tête hexagonale
( Réf. NF EN ISO 4014/4017)
d
b
K
L
M20
0,5
0,7
0,8
1
1,25
1,5
1,76
2
2
2,5
2
2,8
3,5
4
5,3
6,4
7,5
8,8
10
12,5
5,5
7
8
10
13
16
18
21
24
30
Trou lisse
moyenne D
3,4
4,5
5,5
6,6
9
11
13,5
15,5
17,5
22
L
L
L
S
L
Longueur
L
d
b
L
M16
Pas
P
Epaisseur
k
Smax
2/ Vis à tête carrée ( Réf NF E 25-116)
K
M14
S
Longueur
filetée
b
6
8
b
L
b
8
10
10
12
12
16
16
20
20 12 25 14
25 12 30 14
30 12 35 14
40 14
L
b
L
b
L
b
L
b
b
b
b
L
10
12
12
16
16
20
20
25
25
30
30
35
35
40
40
45
16
20
25
30
35
40
45
50
20
25
30
35
40
45
50
55
25
30
35
40
45
50
55
60
30
35
40
45
50
55
60
65
35
40
45
50
55
60
65
70
40
45
50
55
60
65
70
75
45
50
55
60
65
70
75
80
50
55
60
65
70
75
80
85
16
16
16
16
16
16
18
18
18
18
18
18
22
22
22
22
22
22
26
26
26
26
26
26
30
30
30
30
30
30
34
34
34
34
34
34
38
38
38
38
38
38
b
42
42
42
42
42
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
388
V
Type de vis
3/
Dimensions
(en mm)
Contrainte admissible en traction pour les vis en acier normal :
[σ ] = 830 à 1030 en N/mm2
Vis à métaux à empreinte cruciforme z (poziriv)
( Réf NF EN ISO 7045/7046/7047)
Dia.nominal M2,5
M3
M3,5
M4
M5
M6
d
t
d
b
k
L
m
t
k
0,45
0,5
0,6
0,7
0,8
1
1,25
1,5
1,50
1,65
2,35
2,70
2,70
3,30
4,65
5,00
1,75
2,00
2,20
2,50
3,05
3,45
4,60
5,65
m
2,6
2,9
3,9
4,4
4,6
6,8
8,8
10,0
Trou lisse
Moyen D
2,9
3,4
3,9
4,5
5,5
6,6
9
11
Longueur
L
2 pas max
L
m
t
k
2 pas max
L
m
4
5
6
8
10
12
14
16
20
25
b
L
b
L
4
5
6
8
10
12
14
16
20
25
30 25
5
6
8
10
12
14
16
20
25
30
35
b
L
5
6
8
10
12
14
16
20
25
30
35
B
L
b
6
8
10
12
14
16
20
25
30
35
40 38
L
b
L
b
L
b
8
10
12
10
12
14
12
14
16
14
16
20
16
20
25
20
25
30
25
30
35
30
35
40 38
35
40 38 45 38
40 38 45 38 50 38
45 38 50 38 55 38
389
BOULONNERIE ET VIS
Longueur
filetée
b
d
M10
Pas
P
Epaisseur
kmax
tmax
L
d
M8
4/
Vis à métaux à six lobes internes
( Réf. NF EN ISO 14580/14583/14584 et NF 25-107)
t
d
A
b
k
L
B
t
d
Dimensions
(en mm)
Contrainte admissible en traction pour les vis en acier normal:
[σ ] = 830 à 1030 en N/mm2
Dia.nominal M2 M2,5 M3 M3,5 M4
M5
M6
d
f
0,45
0,5
0,6
0,7
0,8
1
1,25
1,5
1,75
A
1,75
2,4
2,80
2,80
3,95
3,95
5,60
6,75
8,95
11,35
B
1,25
1,75
2,05
2,05
2,85
2,85
4,05
4,85
6,45
8,05
kmax
1,2
1,5
1,65
2,35
2,70
2,70
3,3
4,65
5
6,6
k1max
1,4
1,7
2
2,4
2,8
3,5
4
5
6
7
tmax
0,80
1,10
1,10
1,20
1,35
1,70
2,00
2,70
3,50
4,15
2,9
3,4
3,9
4,5
5,5
6,6
9
11
13,5
L
L
B
Longueur
L
t
d
k1
Longueur
filetée
b
A
2 pas max
L
B
M12
0,4
2 pas max
k
M10
Pas P
Trou lisse
moyen D
A
M8
4
6
8
10
12
16
20
b
L
6
8
10
12
16
20
25
b
L
6
8
10
12
16
20
25
30
b
L
6
8
10
12
16
20
25
30
35
b
L
8
10
12
16
20
25
30
35
40
b
L
8
10
12
16
20
25
30
35
40
45
50
b
L
10
12
16
20
25
30
35
40
45
50
55
b
L
12
16
20
25
30
35
40
45
50
55
60
b
L
16
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
b
L
b
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70 60
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
390
Type de vis
5/
Vis à tôle
Contrainte admissible en traction pour les vis en acier normal:
Type de vis
NF EN ISO 1482
t
n
dk
d
k
L
Pas P
dk
n
k
tmax
NF EN ISO 1483
t
n
dk
d
Lmin
ST2,9
ST3,5
0,8
4,4
0,5
1,1
0,6
1,1
6,3
0,8
1,7
0,85
1,3
8,2
1,0
2,35
1,2
1,4
9,4
1,2
2,6
1,3
4,5
6,5
9,5
13
16
6,5
9,5
13
16
19
9,5
13
16
19
22
25
ST2,2
0,8
2,8
1,6
3,2
4,5
6,5
9,5
13
ST2,9
1,1
3,5
2,3
5
6,5
9,5
13
16
ST3,5
1,3
4,1
2,6
5,5
9,5
13
16
19
L
da
s
d
k
L
Pas P
da
k
s
Lmin
ST5,5
ST6,3
ST8
ST9,5
1,6
10,4
1,2
2,8
1,4
1,8
11,5
1,6
3
1,5
1,8
12,6
1,6
3,15
1,6
2,1
17,3
2,0
4,65
2,3
2,1
20,0
2,5
5,25
2,6
9,5
13
16
19
22
25
32
9,5
13
16
19
22
25
32
13
16
19
22
25
32
35
13
16
19
22
25
32
35
ST4,2
1,4
4,9
3,0
7
9,5
13
16
19
ST4,8
1,6
5,5
3,8
8
9,5
13
16
19
ST5,5
1,8
6,3
4,1
8
13
16
19
22
ST6,3
1,8
7,1
4,7
10
13
16
19
22
16
19
22
25
32
35
45
50
ST8
2,1
9,2
6
13
16
19
22
25
16
19
22
25
32
35
45
50
ST9,5
2,1
10,7
7,5
16
16
19
22
25
BOULONNERIE ET VIS
ST2,2
k
NF EN ISO 1479
Dimensions
(en mm)
ST4,2 ST4,8
Vis à tôle empreinte cruciforme ou six lobes
Type de vis
NF EN ISO 7050
Pas P
dk
m
k
tmax
t
dk
d
k
L
m
NF EN ISO 14586
t
dk
d
k
L
Lmin
Pas
P
dk
k
t
Lmin
ST2,9
1,1
6,3
3,1
1,7
2,0
6,5
9,5
13
16
19
ST3,5
1,3
8,2
4,2
2,35
2,2
9,5
13
16
19
22
25
ST2,2
0,8
3,8
1,1
0,8
4,5
6,5
9,5
13
16
ST2,9
1,1
5,5
1,7
1,1
6,5
9,5
13
16
19
Dimensions
(en mm)
ST4,2 ST4,8
1,4
1,6
9,4
10,4
4,5
5,0
2,6
2,8
2,5
3,05
9,5
9,5
13
13
16
16
19
19
22
22
25
25
32
32
ST3,5 ST4,2
1,3
1,4
7,3
8,4
2,35
2,6
1,2
1,15
9,5
9,5
13
13
16
16
19
19
22
22
25
25
ST5,5
1,8
11,5
6,5
3,0
3,2
13
16
19
22
25
32
38
ST4,8
1,6
9,3
2,8
1,7
9,5
13
16
19
22
25
ST6,3
1,8
12,6
6,7
3,15
3,45
13
16
19
22
25
32
38
ST5,5
1,8
10,3
3,0
1,6
13
16
19
22
25
32
ST8
2,1
17,3
8,9
4,65
4,6
16
19
22
25
32
38
45
ST6,3
1,8
11,3
3,15
2
13
16
19
22
25
32
ST9,5
2,1
20,0
9,9
5,25
5,65
16
19
22
25
32
38
45
ST8
2,1
15,8
4,65
2,70
16
19
22
25
32
38
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
6/
Vis à bois (Réf NF E 25-600/601/602/603/604/605)
7/
Type de vis
NF E 26-660
t
n
ds
d
dk
k
b
L
ds
s
d
b
k
L
d
b
k
L
5
6
8
1,5
7,3
1,0
2,35
1,7
1,75
8,4
1,2
2,7
1,9
2
8,9
1,2
2,7
2
2
9,3
1,2
2,7
2,4
2,5
11,3
1,6
3,3
2,8
3,5
15,8
2,0
L b
12 8
16 10
20 12
25 15
30 18
35 21
10
6,4
16
L b
40 24
45 27
50 30
60 35
70 43
80 47
90 50
100 53
L b
12 8
16 10
20 12
25 15
30 18
35 21
12
7,5
18
L b
45 27
50 30
60 35
70 43
90 50
120 60
140 67
160 73
L b
16 10
20 12
25 15
30 18
35 21
40 24
14
8,8
21
L b
50 30
60 36
70 43
80 47
100 53
120 60
140 67
160 73
L b
16 10
20 12
25 15
30 18
35 21
40 24
16
10
24
L b
60 36
70 43
80 47
90 56
120 60
140 67
160 73
180 80
L b
20 12
25 15
30 18
35 21
40 24
45 27
18
11,5
27
L b
70 43
80 47
90 56
120 60
140 67
160 73
180 80
200 87
L b
40 24
45 27
50 30
60 36
70 43
80 47
20
12,5
30
L b
80 47
90 56
120 60
140 67
160 73
180 80
200 87
1,6
2
2,5
Pas P
dk
n
k
t
0,8
3,0
0,4
1
3,8
0,5
1,10
1,00
1,25
4,7
0,6
1,5
1,2
1,5
5,5
0,8
1,65
1,45
ds
k
s
5
3,5
8
L b
Longueur 25 15
sous tête 30 18
L
35 21
40 24
Longueur
filetée 50 30
b
b
5
6
8
10
12
6
4
10
L
25
30
35
40
50
60
b
15
18
21
24
30
35
L
8
10
12
16
20
25
b
5
6
8
10
12
15
7
5
11
L
30
35
40
45
60
70
b
18
21
24
27
35
43
L
10
12
16
20
25
30
b
6
8
10
12
15
18
8
5,3
13
L b
30 18
35 21
40 24
45 27
60 35
70 43
80 47
BOULONNERIE ET VIS
s
ds
4,5
ds
Longueur L b L
sous tête 8 5 8
L
10 6 10
12
Longueur
16
filetée
20
b
NF E 26-662
(en mm)
4
Dimensions
3
3,5
Dimensions et caractéristiques des boulons courants (Réf NF E 27-312/313/342/351/701)
Type de boulon
1/ Boulon à serrage contrôle (symbole hr)
Dimensions (en mm)
14
16
18
20
22
24
27
30
84,3
115
157
192
245
303
253
459
561
k
8
9
10
12
13
14
15
17
19
Longueur
nominale (vont
de 10 en 10 L)
b pour L =120
50
50
60
60
70
70
80
80
90
120
200
200
200
200
200
200
200
200
30
34
38
42
46
50
54
60
66
40
44
48
52
56
60
66
72
d
Section
résistance
12
A*
d
Lg
k
S
b
L
b pour L =130
2/ Boulon de charpente (NF E 27-341)
d
x
b
3/ Boulon à tête bombée collet carré (dits « Japy »)
d
b
d
x
L
diamètre nominal
8
10
12
14
16
18
20
22
24
27
30
Pas
1,25
1,5
1,75
2
2
2 ,5
2,5
2,5
3
3
3,5
a
13
17
22
24
29
32
35
38
42
45
50
b
5,5
7
9
10
12
13
14
15
16
16
20
d
5
6
7
8
10
12
14
16
18
20
22
24
Pas
0,8
1
1
1,25
1,5
1,75
2
2
2,5
2,5
2,5
3
a
14
16
18
20
24
28
32
36
40
44
48
52
b
3
3,5
4
4,5
5,5
7
9
11
12
13
14
15
i
3,5
4,2
4,9
5,6
7
8,4
9,8
a
L
i
d
a
11,2 12,6
14
15,4 16,8
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
5-2
Dimensions et caractéristiques des écrous courants
5-3
Type d’écrous
1/. Écrou hexagonal
Dimensions
La contrainte admissible
d
2/. Écrou carré
S
m
Type de rondelles
Rondelle plate (moyenne)
d1
d2
2/
4
0,7
5
0,8
6
1
8
10 12
1,25 1,5 1,75
6
7
8
10
13
16
6,8
8,4 10,8 12,8 14,8
18
14
2
16
2
20
2,5
24
3
30
3,5
36
4
21
24
30
36
46
55
1,3
1,6
2
2,4
2,8
3,2
4,7
5,2
dw
2,4
3,1
4,1
4,6
5,1
5,9
6,9
8,9 11,6 14,6 16,6 19,6 22,5 27,7 33,2 42,7 51,1
cmax
0,2
0,2
0,3
0,4
0,4
0,4
0,5
0,5
0,6
0,6
0,6
0,6
0,8
18
0,8
21,5 25,6
0,8
0,8
31
0,8
Dimensions et caractéristiques des rondelles courantes (Réf NF E 25-513/615/616/617/619/681)
5-4
1/
c
3,5
0,6
m
dw
d
[σ ] = 830 − 1030 N/mm2
Dia. nom
d
1,6 2 2,5 3
0,35 0,4 0,45 0,5
Pas
P
3,2 4
5 5,5
s
S
m
(en mm)
h
Rondelle à dents intérieures
h
d
1,6
1,7
4
0,3
2
2,05
d2
4,5
5,5
6
8
9,2
11
14
18
20
24
26
32,5
38
48
e
0,3
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
1
1,1
1,2
1,4
1,5
1,6
h = 2,5 e
diamètre nominal
12
14
16
18
20
22
12
15
17
19
21
23
30
36
40
50
2,5 3,0 3,0
0,3
14
16
20
24
30
14,3 16,3 20,5 24,5 30,6
395
BOULONNERIE ET VIS
d2
Dimensions (en mm)
2
2,5
3
3,5
4
5
6
8
10
2,2 2,7 3,2 3,7 4,3 5,3 6,4 8,4 10,5
6
5
8
9
10
12
14
20
25
0,3 0,5 0,8 0,8 0,8 1,0 1,2 1,6 2,0
2,5
3
4
5
6
8
10
12
2,55 3,05 4,1
5,1
6,1
8,2 10,2 12,3
d
d1
d2
h
d
d1
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
VI
FREINAGE DES VIS ET DES ÉCROUS :
Il existe un jeu entre le filet de la vis et ceux de l’écrou, à cause de la tolérance de
fabrication. Lorsqu’il y a des vibrations, des choc ou de la dilatation provoquant une
léger allongement de la vis, il n’y a plus de contact entre les filets de la vis et ceux de
l’écrou. Une rotation de la vis par rapport à l’écrou peut s’effectuer. Le desserrage
peut ainsi se produire. Pour éviter du desserrage nous devons freiner les vis et les
écrous.
6-1 Freinage à sécurité relative:
6-1-1
Freinage par collage :
Ce freinage s’obtient en enduisant les filets d’une colle.
6-1-2
Freinage par contre-écrou :
Tableau 6-24 Freinage par contre-écrou
Charges
Freinage
1/ Charge importante
2/ Charge moins
importante
6-1-3
Figure
Le freinage par contre-écrou
utilise un contre-écrou de
même hauteur que l’écrou.
Nous utilisons un écrou HM ou
un écrou « PAL ». Ce dernier
peut être en C 60, en CuZn9P
ou en X5CrNi18-10.
Freinage par écrous spéciaux :
6-1-3-1 Écrou auto - freinés :
-
396
Les Écrou auto - freinés ne nécessitent pas d’effort axial pour s’arc – bouter
sur la vis.
Ils comportent un dispositif spécial exerçant des efforts sur le filetage de la
vis.
BOULONNERIE ET VIS
-
Les matériaux des écrous peuvent être E 335 ; E360 ; 35NiCr ; CuZu40 ;
6,35NiCrMo16 ; EN AW 2017 (AlCu4Mg) ; EN AW 5086 (AlMg4) ou
X5CrNi18-15.
Tableau 6-25 Écrou auto - freinés
Type d’écrous
et norme
Freinage
1/ Écrou sans
fentes à
anneau
(1) Les écrous comportent un anneau en
polyamide. La vis comprime cette
matière plastique en y formant le
filetage au cours du montage.
NF E 25-409
NF E 25-412
Figure
(2) La compression de vis suffit à
réaliser le freinage.
Anneau en
polyamide
(3) Le température d’utilisation est
comprise entre -40°C et 100°C.
(4) Après démontage l’écrou doit être
changé.
2/
Écrou sans
fentes
Les écrous sans fentes comportent
une partie conique ovalisée
Partie
conique
NF E 25-410
3/
Écrou avec
fentes
(1) Les écrous avec fentes comportent
une ou plusieurs fentes réalisées
perpendiculairement à l’axe.
NF E 25-411
(2) Par déformation permanente, la
partie la plus mince est rapprochée
de la partie la plus épaisse. Au cours
du montage sur la vis, le filet de cette
dernière va provoquer une
déformation élastique de la partie
mince pour que les deux filets
coïncident. La déformation élastique
engendre un effort axial de la vis sur
l’écrou permettant le freinage.
397
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
6-1-3-2 Écrous « haute température » :
Tableau 6-26 Écrous « haute température »
Type d’écrous
et norme
Écrous
« haute
température »
6-1-4
Freinage
Figure
(1) Les écrous « haute température » sont
utilisés pour des températures
supérieures à 100°C.
(2) La partie conique, au-dessous de la
forme hexagonale, comporte six
fentes. Après taraudage, les
différentes parties du cône sont
rapprochées par déformation
permanente.
(3) Au montage, la vis oblige les secteurs
de la partie conique à s’écarter. Cette
déformation est élastique et réalise le
freinage.
Freinage par rondelles :
Tableau 5-27 Freinage par rondelles
Type de
rondelle
et norme
1/ Rondelle à
dents
NF E 27-624
à 627
398
Freinage
(1) Le freinage est obtenu grâce à
l’élasticité des dents et l’incrustation
des arêtes dans les pièces à freiner.
(2) Le couple de freinage des rondelles
à denture chevauchante est supérieur
d’environ 40% à celui des dentures
non chevauchantes.
(3) Les rondelle peuvent être en C60 ;
Cu Sn9P, X5CrNi 18-10 ou XCrNiMoTi17-12.
(4) La rondelle doit être changée après
chaque montage.
(5) Leurs symboles sont :
D : denture ; E : extérieure
I : intérieure DD : double denture
C : denture chevauchante
F : pour vis à tête fraisée
(forme concave)
Figure
Rondelle à
dents
BOULONNERIE ET VIS
Type de
rondelle
et norme
2/
Rondelles
coniques
striées
NF E 25-511
3/ Rondelles
« Grower »
NF E 25-515
à 517
4/ Rondelles
conique
lisses
NF E 25-510
5/ Rondelles
ondulée
NF E 27-620
Freinage
Figure
(1) Les rondelles coniques striées
comportent des stries radiales.
(2) Le freinage est obtenu, grâce à
son élasticité par l’incrustation
des stries dans les pièces à
freiner.
Elles sont en C60 à C75.
(4) Leur symbole est CS
(1) Les rondelles fendues, de forme
hélicoïdale à l’état libre,
comportent, ou non, des stries
becs.
(2) Le freinage est obtenu par l’effort
axial, grâce à son élasticité. En
compriment l’hélice. L’efficacité
est accrue par l’incrustation des
dents dans les pièces à freiner.
(4) Elles sont en C65 trempé et
revenu, 45 si 8.
(5) Leur symbole est :
W rondelle courante
WZ rondelle réduite
WL rondelle forte
(1) Les rondelles coniques lisses
agissent par l’effort axial obtenu,
grâce à leur élasticité
puisqu’elles sont comprimées au
montage.
(2) Elles sont en C65 C75.
(3) Leur symbole est CL.
(1) Les rondelles ondulées agissent
par l’effort axial obtenu, grâce à
leur élasticité puisqu’elles sont
comprimées au montage.
(2) Les rondelles ondulées sont en
C60 ; Cusn9P ; CuBe2 ;
X6CrNi18-09 ou X8 Cr
NiMoTi17-12.
(3) Les rondelles ondulées peuvent
comporter une, deux ou quatre
ondes.
Rondelle
« Grower »
Rondelle
ondulée
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
6-2
Freinage à sécurité absolue :
6-2-1 Freinage par écrous spéciaux :
Type d’écrou
et norme
1/ Écrou à
créneaux
NF E 27 - 414
2/ Écrou à
encoches et sa
rondelle
NF E 22-306 et
307
6-2-2
Figure
(1) L’arrêt en rotation est assuré par
une goupille cylindrique fendue.
(2) Le réglage de la position de
l’écrou donc du serrage, est
obtenu par sixième de tour.
(3) Il faut changer la goupille pour
chaque montage et remontage.
(4) Il existe deux types d’écrous :
- l’écrou hexagonal.
- l’écrou hexagonal dégagé.
(1) La rondelle frein a sa languette
intérieure qui se loge dans une
rainure de arbre.
(2) Une de languette de la périphérie
est rabattue dans une encoche de
l’écrou
Freinage par fil
Freinage par fil
6-2-3
Freinage
Un fil relie les écrous entre eux ou
les têtes de vis entre-elle.
Freinage par une tôle ou plaquette arrêtoir :
Frein en tôle ou
plaquette
arrêtoir
NF E 25-534
(1) L’arrêt en rotation est obtenu en
rabattant un bord de la plaquette
sur la pièce et en relevant l’autre
bord sur une face de l’écrou ou de
la tête de la vis.
(2) Les plaquettes sont en S185, Cu,
CuZn36, X2CrNi19-11.
(3) Il existe trois modèles de
plaquettes : rectangulaire ; droit à
ailerons et d’équerre à ailerons.
plaquette
arrêtoir
Chapitre 7
GOUPILLES
GOUPILLES
I
DÉFINITIONS
Une goupille est une cheville métallique qui sert :
- soit à immobiliser une pièce par rapport à une autre : c’est alors une goupille d’arrêt ;
avec d ≈
D
3
Figure 7-1 Goupille d’arrêt
- soit à assurer le positionnement d’une pièce par rapport à une autre : c’est alors une
goupille de positionnement.
Figure 7-2 Goupille de positionnement
Les goupilles de positionnement s’emploient à l’unité s’il existe par ailleurs un autre
centrage ou, par deux, jamais davantage.
403
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
II
TYPES DE GOUPILLES
2-1
Goupilles coniques
L’alésage doit être usiné après l’assemblage des deux pièces. La conicité est de 1/50ème.
Figure 7-3 Goupilles coniques
Les goupilles coniques sont généralement en E 335.
Elles sont utilisées comme goupilles d’arrêt ou de mise en position.
Elles sont désignées par la lettre R lorsqu’elles sont rectifiées ou NR lorsqu’elles ne
sont pas rectifiées.
1/ Désignation : Goupille R, d x L NF EN 22339
2/ Dimensions :
Tableau 7-1 Dimensions des goupilles coniques
Diamètre nominale
d
A
B
L
js 15
(à suivre)
0,6
0,8
1
1,2
1,5
2
2,5
3
4
0,08
2
0,1
2
0,12
2
0,16
2
0,2
2
0,25
2
0,3
2
5
6
8
10
12
6
8
10
12
14
16
6
8
10
12
14
16
20
8
10
12
14
16
20
25
10
12
14
16
20
25
30
35
10
12
14
16
20
25
30
35
0,4
2
12
14
16
20
25
30
35
40
45
0,5
2,4
14
16
20
25
30
35
40
45
50
55
4
5
6
8
GOUPILLES
(Suite)
Diamètre
nominale
d
A
B
L
js 15
2-2
5
6
8
10
12
16
20
25
30
0,63
2,4
0,8
2,4
1
2,9
1,2
2,9
1,6
3,5
2
3,5
2,5
4,2
3
4,2
4
4,2
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
90
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
90
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
90
100
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
90
100
120
35
40
45
50
55
60
65
70
75
80
90
100
110
140
40
45
50
55
60
65
70
75
80
90
100
110
120
150
45
50
55
60
65
70
75
80
90
100
110
120
130
160
50
55
60
65
70
75
80
90
100
110
120
130
140
170
20
25
30
35
40
45
50
55
60
Goupilles de positionnement coniques (NF E 27-482)
Figure 7-4 Goupilles de positionnement coniques
Ces goupilles assurent, avec une haute précision, le positionnement relatif de deux
pièces. L’alésage doit être usiné après l’assemblage des deux pièces avec un degré de
tolérance de 10 et une rugosité arithmétique de 3,2 µm.
La conicité est de 2%.
1/ Elles existent sous deux formes : type A et type B.
- Type A : goupille habituelle, démontage avec l’écrou ;
Figure 7-5 Type A (Goupilles de positionnement coniques)
405
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Figure 7-6 Type A (Goupilles de positionnement coniques)
- Type B : pour les pièces soumises à des vibrations : le blocage se fait à l’aide de
l’écrou.
Pièce 1
Pièce 2
Figure 7-7 Type B (Goupilles de positionnement coniques)
2/ Désignation : Goupille de positionnement A, d x L NF E 27-482
GOUPILLES
3/ Dimensions :
Tableau 7-2 Dimensions des goupilles de positionnement coniques
Diamètre
nominal
d
5
6
8
10
12
16
20
25
30
40
50
m
0,3
0,4
0,6
0,7
0,9
1
1,2
1,4
1,6
2,5
3
2,4
J max
2,9
3,5
4,2
5
d1
M3
M4
M6
M8
M10
M12
M16
M20
M24
M30
M36
+ 2p
b
0
15
15
15
20
30
35
45
50
55
75
85
d2
2
2,5
4,5
6
7
9
12
16
18
24
27
n
1,25
1,5
2
3
3
4
5
6
8
10
12
l
25
30
40
45
55
65
75
90
105
145
165
k
5,5
6,6
8,8
10,9
13,1
17,3
51,5
26,8
32,1
42,9
53,3
40
45
50
45
50
55
55
60
65
65
75
85
85
100
120
100
120
140
120
140
160
140
160
190
160
190
220
250
220
250
280
320
250
280
320
360
l
15
20
25
30
45
50
60
75
100
120
k
6,3
8,4
10,5
12,6
16,9
21
26,2
31,5
42
52,4
30
35
40
35
40
45
45
55
65
65
75
85
85
100
120
100
120
140
120
140
160
140
160
190
220
160
190
220
250
220
250
280
280
Série A
normale
Série C
courte
L
js1
5
L
js1
5
2-3 Goupilles cylindriques
Figure 7-8 Goupilles cylindriques
Ces goupilles sont, en général, obtenues dans du « stub » (C 80 à 100 trempées ou non
et rectifiées), dans du 15 Cr Ni 6 ou 50 Cr V 4 (cémentées et trempées pour obtenir
HRC > 60 en surface).
2-3-1
Goupilles non trempées :
1/ Les goupilles non trempées sont de trois types : A, B ou C. (voir le tableau)
407
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 7-3 Type de goupilles cylindriques non trempées
Type de goupilles
Figures
Tolérance
Type A
Tolérance sur d : m 6
Type B
Tolérance sur d : h 8
Type C
Tolérance sur d : h 11
2/ Désignation : Goupille cylindrique type A, d x L NF EN ISO 2338
3/ Dimensions :
Tableau 7-4 Dimensions de goupilles cylindriques non trempées
Diamètre
nominal
d
0,6
0,8
1
1,2
1,5
2
2,5
3
4
5
a
0,08
0,1
0,12
0,16
0,2
0,25
0,3
0,4
0,5
0,63
c
0,12
0,16
0,2
0,25
0,3
0,35
0,4
0,5
0,63
0,8
2
3
4
5
6
2
3
4
5
6
4
5
6
8
10
4
5
6
8
10
12
4
5
6
8
10
12
14
16
6
8
10
12
14
16
20
25
6
8
10
12
14
16
20
25
8
10
12
14
16
20
25
30
L
js 15
408
8
10
10
12
12
14
14
16
16
20
20
25
25
30
30
35
35
40
40
45
45
50
(à suivre)
GOUPILLES
(suite)
Diamètre nominal
d
6
8
10
12
16
20
25
30
40
a
0,8
1
1,2
1,6
2
2,5
3
4
5
c
1,2
1,6
2
2,5
3
3,5
4
5
6,3
12
14
16
20
14
16
20
25
20
25
30
35
25
30
35
40
30
35
40
45
40
45
50
55
50
55
60
65
60
65
70
75
80
90
100
110
25
30
35
40
30
35
40
45
40
45
50
55
45
50
55
60
50
55
60
65
60
65
70
75
70
75
80
90
80
90
100
110
120
130
140
150
45
50
55
60
50
55
60
65
70
60
65
70
75
80
65
70
75
80
90
70
75
80
90
100
80
90
100
110
120
100
110
120
130
140
120
130
140
150
160
160
170
180
190
200
L
js 15
2-3-2
Goupilles cylindriques de positionnement trempées
1/ Les goupilles cylindriques de positionnement trempées sont d’un seul type, le A.
Figure 7-9 Goupilles cylindriques de positionnement trempées
2/ Désignation : Goupille cylindrique de positionnement, d x L NF EN ISO 8734
409
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3/ Dimensions :
Tableau 7-8 Dimensions des goupilles cylindriques
Diamètre
nominal
d (m 6)
a
c
L
js 15
2-3-3
2
2,5
3
4
5
6
8
10
12
14
16
20
0,25
0,7
0,3
0,9
0,4
0,9
0,5
1,2
0,63
1,5
0,8
2
1
2,5
1,2
3,2
1,6
4
2
4
2
5
2,5
6
6
8
10
12
6
8
10
12
8
10
12
14
14
16
18
20
14
16
18
20
14
16
18
20
18
20
24
28
24
28
32
36
28
32
36
40
36
40
45
50
40
45
50
55
50
55
60
70
14
16
20
14
16
20
24
16
18
20
24
24
28
32
36
24
28
32
36
24
28
32
36
32
36
40
45
40
45
50
55
45
50
55
60
55
60
70
80
60
70
80
90
80
90
100
120
28
32
36
40
40
45
50
40
45
50
55
60
50
55
60
70
80
60
70
80
90
100
70
80
90
100
90
10
0
12
0
100
120
Les goupilles cylindriques de positionnement trempées ont une variante qui
comporte un trou taraudé permettant son extraction d’un trou borgne.
Figure 7-10 Goupille cylindrique de positionnement à trou taraudé
Désignation : Goupille cylindrique de positionnement à trou taraudé, d x L NF EN
ISO 8735
NF EN ISO 8733 si elles ne sont pas trempées.
410
GOUPILLES
Dimensions :
Tableau 7-9 Dimensions des goupilles cylindriques de positionnement trempées
d (m 6)
b
c
6
0,8
1,8
8
1
2,5
10
1,2
3,2
12
1,6
4
14
1,6
4
d1
M4
M5
M6
M6
M8
16
20
24
28
32
16
20
24
28
32
20
24
28
32
36
24
28
32
36
40
28
32
36
40
45
16
2
5
M
8
32
36
40
45
50
36
40
45
50
55
60
36
40
45
50
55
60
40
45
50
55
60
70
45
50
55
60
70
80
50
55
60
70
80
90
70
80
90
100
L
(js 15)
2-4
20
2,5
6
25
3
6
30
4
8
40
5
10
50
6,3
12
M 10
M 16
M 20
M 20
M 24
40
45
50
55
60
50
55
60
70
80
60
70
80
90
100
80
90
100
110
120
100
110
120
130
140
55
60
70
80
90
100
70
80
90
100
110
120
90
100
110
120
130
140
110
120
130
140
150
160
130
140
150
160
180
200
150
160
180
200
110
130
150
160
180
200
180
200
Goupilles cannelées (voir NF EN ISO 8739 à 8747)
Trois cannelures sont réalisées suivant trois génératrices d’une tige cylindrique par
déformation permanente. Au montage, les parties a, b, c, d, e et f acceptent une petite
déformation élastique et réalisent ainsi un serrage.
f
e
a
d
b
c
411
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2-4-1
Cannelures avant et après montage :
Tableau 7-10
Goupilles cannelées avant et après montage
Vue
Figure
1. Vue en coupe avant montage
2. Vue en coupe après montage
2-4-2
Matériaux des goupilles cannelées
Ces goupilles sont réalisées en 10 S 1 en fabrication standard mais d’autres matériaux
sont possibles :
- en acier ordinaire : 45 S 20 ;
- en acier inoxydable : X 12 Cr Mo S 17, X 10 Cr Ni S 18-9, X 6 Cr Ni Mo Ti 1712-2 ;
- en alliage d’aluminium : Al Cu Mg Pb F 37 ;
- en laiton : Cu Zn 38 Pb 1.5.
2-4-3
Dimensions générales de goupilles cannelées :
1/ Diamètres de goupilles d :
1,5
2
2,5
3
4
5
6
8
10
2/ Longueurs normalisées de goupilles de manière générale :
8, 10, 12, 14, 16, 18, 20, 22, 24, 26, 28, 30,
32, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 90,
95, 100, 120, 140, 160, 180, 200
412
12
16
20
25
GOUPILLES
3/ Résistance minimum au double cisaillement en kN :
Tableau 7-11
Contrainte admissible au double cisaillement
(en kN)
Diamètre nominal
d en mm
1,5
2
2,5
3
4
5
R
1,6
2,84
4,4
6,4
11,3
17,6
-
Diamètre nominal
d en mm
6
8
10
12
16
20
25
R
25,4
45,2
70,4
101,8
181
283
444
2-4-4
-
Différentes goupilles cannelées :
1/ Goupilles cannelées dans le norme NF EN ISO 8739 et NF EN ISO 8740
NF EN ISO 8740
d
NF EN ISO 8739
d1
Figure
d
Norme
Tableau 7-12 Relation entre diamètre et longueur
des goupilles cannelées (1)
d
L
1,5
8 à 20
2
8 à 30
2,5
10 à 30
3
10 à 40
4
10 à 60
5
14 à 60
d
L
8
14 à 100
10
14 à 100
12
18 à 100
16
22 à 100
20
26 à 100
25
26 à 100
6
14 à 80
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2/ Goupilles cannelées (2) dans le norme NF EN ISO 8741
NF EN ISO 8741
Sens de montage
L/2
L
Tableau 7-13 Relation entre diamètre et longueur des goupilles cannelées (2)
d
L
d
L
1,5
8 à 20
8
14 à 100
2
8 à 30
10
18 à 160
2,5
10 à 30
12
24 à 200
3
10 à 40
16
24 à 200
4
10 à 60
20
24 à 200
5
10 à 60
25
24 à 200
3/ Goupilles cannelées (3) dans le norme NF EN ISO 8742 et NF EN ISO 8743
NF EN ISO 8742
Sens de montage
L/3
L
NF EN ISO 8743
d
Sens de montage
L/2
L
6
12 à 80
-
GOUPILLES
Tableau 7-14 Relation entre diamètre et longueur
des goupilles cannelées (3)
d
L
d
L
4/
1,5
8 à 20
8
24 à 100
2
10 à 30
10
30 à 160
2,5
10 à 30
12
35 à 200
3
10 à 40
16
40 à 200
4
16 à 60
20
40 à 200
5
16 à 60
25
40 à 200
6
20 à 80
-
Goupilles cannelées (4) dans le norme NF E ISO 8744
d
NF EN ISO 8744
Tableau 7-15 Relation entre diamètre et longueur
des goupilles cannelées (4)
d
L
d
L
5/
1,5
8 à 20
8
12 à 100
2
8 à 30
10
14 à 120
2,5
8 à 30
12
14 à 120
3
8 à 40
16
24 à 120
Goupilles cannelées (5) dans la norme NF EN ISO 8745
NF EN ISO 8745
d
4
8 à 60
20
26 à 120
5
8 à 60
25
26 à 120
6
10 à 80
-
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 7-16 Relation entre diamètre et longueur
des goupilles cannelées (5)
6/
d
L
1,5
8 à 20
2
8 à 30
2,5
8 à 30
3
8 à 40
4
8 à 60
5
8 à 60
6
10 à 80
d
L
8
14 à 100
10
14 à 200
12
18 à 200
16
26 à 200
20
26 à 200
25
26 à 200
-
Goupilles cannelées (6) : Non normalisée (ex NF E 47-497)
Non normalisée (ex NF E 47-497)
Cannelures progressives :
Sens de montage
L/3
L/3
L
Cannelures constantes :
Sens de montage
L/3
L/3
L
• Longueurs normalisées :
24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75,
80, 90, 95, 100, 110, 120, 130, 140, 150, 160, 200, 250.
GOUPILLES
• Dimensions :
Tableau 7-17 Relation entre diamètre et longueur
des goupilles cannelées (6)
a/ Cannelures constantes
d
3
3,5
4
5
6
(7)
8
L
24 à 26
24 à 30
24 à 30
24 à 34
24 à 38
24 à 38
24 à 45
d
(9)
10
12
14
16
20
25
L
24 à 45
24 à 50
24 à 55
28 à 60
32 à 70
40 à 80
50 à 80
b/ Cannelures progressives
d
3
3,5
4
5
6
(7)
8
L
28 à 30
32 à 36
32 à 40
36 à 50
40 à 60
40 à 70
50 à 80
d
(9)
10
12
14
16
20
25
L
50 à 90
55 à 100
60 à 120
65 à 140
75 à 160
85 à 200
85 à 250
2-4-4
Cas particuliers :
1/ Les clous
NF EN ISO 8746
L
k
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
NF EN ISO 8747
• Longueurs normalisées : 3, 4, 5, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 20, 25, 30, 35, 40.
• Dimensions :
d
K1 moyen
K2 moyen
K moyen
L
1,4
2,4
2,5
0,8
3à6
1,6
2,8
2,8
1
3à8
2
3,4
3,4
1,2
4 à 10
2,5
4,4
4,4
1,5
4 à 12
3
5,2
5,2
1,8
5 à 16
4
7
7
2,4
6 à 20
5
8,75
8,75
3
8 à 25
d
K1 moyen
K2 moyen
K moyen
L
6
10,5
10,5
3,6
8 à 30
8
14
14
4,8
10 à 40
10
15,5
15,5
7
12 à 40
12
18,4
18,4
8
16 à 40
16
24,4
24,4
10,5
20 à 40
20
31,4
31,1
13,5
25 à 40
-
2/ Les goupilles attaches ressorts
ex NF E 27-498
GG2
GG5
Sens de montage
L/2
L
GOUPILLES
Exemples de montages :
Figure 7-11 Exemples de montages
Désignation : Goupille cannelée ISO 8739 dxL NF EN ISO 8739
• Longueurs normalisées : 10, 12, 14, 16, 18, 20, 22, 24, 26, 28, 30, 32, 34,
36, 38, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90,
95, 100, 110, 120, 130, 140, 150, 160, 200, 250.
• Dimensions :
Tableau 7-18 Dimensions des goupilles attaches ressorts
d
L
2
10 à 20
2,5
10 à 20
3
24 à 30
3,5
16 à 30
4
24 à 36
5
18 à 50
6
20 à 60
(7)
20 à 70
d
L
8
26 à 80
(9)
26 à 90
10
20 à 100
12
32 à 120
14
34 à 140
16
36 à 160
20
40 à 200
25
50 à 250
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2-5
Goupilles élastiques NF EN ISO 8752 et 13337
Ces goupilles sont obtenues par enroulement d’une bande d’acier à haute résistance.
Figure 7-12 Goupilles élastiques
La série épaisse est la série utilisée normalement. La série mince est employée pour les
pièces délicates.
Dans le cas d’efforts de cisaillement importants, il est possible d’introduire deux
goupilles l’une dans l’autre : c’est le montage compound.
Figure 7-13 Montage compound
Elles sont réalisées en acier à ressort C 75 ou 55 Si 7, en acier inoxydable X 10 Cr Ni
18-8 ou en bronze au béryllium.
Désignation : Goupille élastique ISO 8752 - dxL NF EN ISO 8752
Figure 7-14 Goupille élastique
• Longueurs normalisées :
4, 5, 6, 8, 10, 12, 14, 15, 16, 18, 20, 22, 24, 25, 26,
28, 30, 32, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80,
85, 90, 95, 100, 110, 120, 140, 150, 160, 180, 200.
• Dimensions et résistance minimum au double cisaillement en kN :
420
GOUPILLES
Tableau 7-18 Dimensions et résistance minimum au double cisaillement
Série épaisse NF EN ISO 8752
d
e
L
R
1
0,2
4 à 20
0,7
1,5
0,3
4 à 30
1,58
2
0,4
4 à 40
2,82
2,5
0,5
4 à 40
4,38
3
0,6
4 à 50
6,32
3,5
0,75
4 à 50
9,06
4
0,8
4 à 60
11,24
d
e
L
R
4,5
1
6 à 70
15,36
5
1
6 à 80
17,54
6
1,2
10 à 100
26,04
8
1,5
10 à 120
42,76
10
2
10 à 160
70,16
12
2,5
10 à 180
104,1
13
2,5
10 à 180
115,1
d
e
L
R
14
3
16
3
18
3,5
20
4
21
4
28
5,5
144,7
280,6
298,2
25
5
15 à 200
438,5
542,6
d
e
L
R
30
6
15 à 200
631,4
38
7,5
40
7,5
45
8,5
50
9,5
1 360
1 685
10 à 200
171
222,5
32
6
35
7
684
20 à 200
1 003
1 068
859
Tableau 7-19 Dimensions et résistance minimum au double cisaillement
Série mince NF EN ISO 13337
d
e
L
R
2
0,2
4 à 40
1,5
2,5
0,25
4 à 40
2,4
3
0,3
4 à 50
3,5
3,5
0,35
4 à 50
4,6
4
0,5
4 à 60
8
4,5
0,5
6 à 70
8,8
5
0,5
6 à 80
10,4
6
0,75
10 à 100
18
d
e
L
R
8
0,75
10 à 120
24
10
1
10 à 160
40
12
1
10 à 180
48
13
1,2
10 à 180
66
14
1,5
18
1,7
10 à 200
20
2
84
126
158
21
2
15 à 200
168
d
e
L
R
25
2
28
2,5
15 à 200
280
30
2,5
35
3,5
40
4
45
4
50
5
302
490
20 à 200
834
720
202
1 000
-
421
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2-6
Goupilles spiralées
Ces goupilles sont obtenues par enroulement unique d’une tôle sur 2 tours 1/4.
Figure 7-15 Goupilles spiralées
Matériaux utilisés : C 70 trempé, X 10 Cr Ni 18-8, X 30 Cr 13 trempé.
Ces goupilles existent en trois épaisseurs :
Tableau 7-20 Épaisseurs des goupilles spiralées
Epaisseurs
Normes
Cas 1 Mince
NF EN ISO 8751
Cas 2 Moyenne
(standard)
NF EN ISO 8750
Cas 3 Épaisse
NF EN ISO 8748
422
figures
GOUPILLES
• Longueurs normalisées : 4, 5, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18, 20, 22, 24, 26, 28, 30, 32, 35,
40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100, 120, 140, 160,
180, 200.
• Dimensions :
Tableau 7-21 Dimensions des goupilles spiralées
(1) Série mince
d
L
0,8
-
1
-
1,2
-
1,5
4 à 24
2
4 à 40
2,5
5 à 45
3
6 à 50
3,5
6 à 50
d
L
4
8 à 60
5
10 à 60
6
12 à 75
8
16 à 120
10
-
12
-
16
-
20
-
(2) Série moyenne
d
e
L
0,8
0,07
4 à 16
1
0,08
4 à 16
1,2
0,1
4 à 16
1,5
0,13
4 à 24
2
0,17
4 à 40
2,5
0,21
5 à 45
3
0,25
6 à 50
3,5
0,29
6 à 50
d
e
L
4
0,33
8 à 60
5
0,42
10 à 60
6
0,5
12 à 75
8
0,67
16 à 120
10
0,84
20 à 120
12
1
24 à 160
16
1,3
32 à 200
20
1,7
45 à 200
(3) Série épaisse
d
L
0,8
-
1
-
1,2
-
1,5
4 à 24
2
4 à 40
2,5
5 à 45
3
6 à 50
3,5
6 à 50
d
L
4
8 à 60
5
10 à 60
6
12 à 75
8
16 à 120
10
20 à 120
12
24 à 160
16
32 à 200
20
45 à 200
• Résistance minimum au double cisaillement en kN :
Tableau 7-22 Résistance minimum au double cisaillement
Acier C 70 ou X 20 Cr 13
d
Standard
Mince
Epaisse
0,8
0,4
-
1
0,6
-
1,2
0,9
-
1,5
1,45
0,8
1,9
2
2,5
1,5
3,5
2,5
3,9
2,3
5,5
3
5,5
3,3
7,6
3,5
7,5
4,5
10
(à suivre)
423
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
(suite)
d
Standard
Mince
Epaisse
4
9,6
5,7
13,5
5
15
9
20
6
22
13
30
8
39
23
53
10
62
84
12
89
120
16
155
210
20
250
340
Tableau 7-23 Résistance minimum au double cisaillement
Acier X 10 Cr Ni 18-8
d
Standard
Mince
Epaisse
0,8
0,3
-
1
0,45
-
1,2
0,65
-
1,5
1,05
0,65
1,45
2
1,9
1,1
2,5
2,5
2,9
1,8
3,8
3
4,2
2,5
5,7
3,5
5,7
3,4
7,6
d
Standard
Mince
Epaisse
4
7,6
4,4
10
5
11,5
7
15,5
6
16,8
10
23
8
30
18
41
10
48
64
12
67
91
16
-
20
-
2-7
Goupilles épingles
Ces goupilles sont recommandées pour des liaisons devant être fréquemment montées et
démontées sans outillage. Elles sont également appelées goupilles « bêta ».
Dimensions :
Tableau 7-24 Dimensions des goupilles épingles
D
d
d1 mini
L
E
D1
424
4à6
0,9
1,1
22
6
25
5à8
1,2
1,4
35
9,5
35
6 à 10
1,5
1,7
37
10,5
42
7 à 12
1,8
2
46
12
48
9 à 14
2
2,2
53
15
62
10 à 16
2,4
2,6
60
17
70
GOUPILLES
D
d
d1 mini
L
E
D1
11 à 18
2,7
3
70
20
78
12 à 20
3
3,4
76
21,5
84
13 à 22
3,5
4
84
24
96
15 à 25
4
4,5
96
27,5
110
18 à 30
4,5
5
115
32
124
-
Matériaux : Elles sont réalisées en acier à ressort C 60 ou C 65.
Désignation : Goupille épingle, type 4000, dxL
Tableau 7-24 Variantes des goupilles épingles
Variantes des goupilles épingles
Figure
1. Goupille « bêta » double
2. Goupille « bêta » de sécurité
425
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
2-8
Goupilles clip
Ces goupilles sont également utilisées pour des liaisons devant être fréquemment
montées et démontées sans outillage. Elles ont l’avantage, par rapport aux
précédentes, d’assurer une liaison plus sûre. En effet, l’anneau forme ressort et
suppose à l’extraction de la goupille.
Dimensions :
Tableau 7-25 Dimensions des Goupilles clip
d
4,5
5
6
8
H
40
40
40
40
d
9
10
11
12
H
40 et 45
40 et 45
40 et 45
40 et 45
Deux possibilités de montage : alors que l’autre peut être montée.
Tableau 7-26 Montage des goupilles clip
Montage des goupilles clip
1. En bout d’arbre
2. N’importe où sur l’arbre :
Variante :
3. Goupille clip de sécurité
Figure
GOUPILLES
Montage :
2-9
Goupilles cylindriques fendues NF EN ISO 1234
Ces goupilles sont surtout utilisées comme frein d’écrou mais elles permettent
également l’immobilisation en translation.
Elles sont en S 185, en cuivre, en Cu Zn 33 ou en EN AW 5086 (A-G4). Après un
démontage, elles doivent être remplacées.
Elles sont désignées par la lettre V suivie du diamètre de perçage et de la longueur.
Désignation : Goupille V g-L NF EN ISO 1234
• Longueurs normalisées : 4, 5, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18, 20, 22, 25, 28, 32, 36, 40, 45,
50, 56, 63, 71, 80, 90, 100, 112, 125, 140, 160, 180, 200.
427
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
• Dimensions :
Tableau 7-27 Dimensions des goupilles cylindriques fendues
g
d
a
b
L
0,6
0,5
2
4 à 12
0,8
0,7
1,6
2,4
5 à 16
1
0,9
1,2
1
1,6
1,4
2
1,8
2,5
2,3
4
10 à 40
5
12 à 50
2,5
3
6 à 20
3
8 à 25
3,2
8 à 32
4
5
6,3
g
d
3,7
4,6
5,9
4
a
8
10
12,6
b
18 à 80
22 à 100
32 à 125
L
g : diamètre du trou de passage
8
7,5
10
9,5
16
40 à 160
20
45 à 200
D
Après un écrou
D
Avec un écrou à créneaux
428
13
12,4
6,3
Montages :
En bout d’arbre
3,2
2,9
3,2
6,4
14 à 63
26
55 à 200
GOUPILLES
Dimensions de montage :
Tableau 7-28 Dimensions de montage
1,6
2
2,5
0,6
0,6
0,6
1,2
1,2
1,2
D
g1
g2
h1 mini
h2 mini
D
g1
g2
h1 mini
h2 mini
14
4
3,2
6
4,5
16
4
4
6
5,3
18
5
4
7
5,3
3
0,8
0,8
1,6
1,5
20
5
4
8
5,3
4
1
1
2,2
1,8
5
1,2
1,2
2,9
2
22
5
5
8
6,8
24
6,3
5
9
6,8
6
1,6
1,6
3,2
2,5
27
6,3
5
9
6,8
8
2
2
3,5
3,2
30
8
6,3
10
8,7
10
3,2
2,5
4,5
3,8
33
8
6,3
10
8,7
12
3,2
3,2
5,5
4,5
36
8
6,3
10
8,7
III DÉTERMINATION DES GOUPILLES
Remarque préliminaire : les trous de passage des goupilles dans les arbres conduisent
aux phénomènes de concentration de contraintes. Il faut en tenir compte
dans le calcul de ces arbres.
3-1
Resistance de matériaux des goupilles
Les goupilles étant soumises au cisaillement, la caractéristique du matériau qui
intervient est la résistance au glissement R g .
Les valeurs de la résistance au glissement R g peuvent être déduites des valeurs de la
résistance limite élastique Re par la formule :
Rg =
k0
Re
Re avec k 0 =
( Rc : résistance à la compression)
1 + k0
Rc
Tableau 7-29 Résistance au glissement des goupilles
Matériaux et résistance limite élastique
Résistance au glissement
Re
Rg
Aciers doux ( Re ≤ 270 MPa )
Alliages d’aluminium
Aciers mi-durs ( 320 ≤ Re ≤ 500 MPa )
Aciers durs ( Re ≥ 600 MPa )
Fontes
R g ≈ 0,5.Re
R g ≈ 0,7.Re
R g ≈ 0,8.Re
429
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Valeurs usuelles de la résistance pratique au glissement pour un coefficient de sécurité de 3 :
Tableau 7-30 Résistance Pratique au glissement des goupilles
Résistance Pratique au glissement
Rpg en MPa
Matériaux
3-2
Fontes
65 à 150
Aciers
40 à 700
Alliages d’aluminium
8 à 100
Bronzes
130 à 260
Laitons
15 à 100
Autres alliages de cuivre
13 à 80
Détermination des goupilles cylindriques pleines
La contrainte de cisaillement dans la goupille doit être telle que :
τ ≤ R pg
avec : τ =
T
S
L’effort de cisaillement pour une section cisaillée est :
T=
π .d 2 .R pg
4
Il est également possible d’utiliser l’abaque donné en annexe mais seulement pour un
coefficient de sécurité de 3.
3-3
Détermination des goupilles élastiques
• Montage avec une seule goupille.
La section n’étant pas connue exactement, l’effort de cisaillement global admissible
est donné, en kN, par les tableaux ci-dessous :
430
GOUPILLES
Goupilles épaisses
Tableau 7-31
Diamètre nominal
Goupilles épaisses
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
5
Epaisseur
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,75
0,8
1
1
Simple cisaillement
0,35
0,79
1,41
2,19
3,16
4,53
5,62
7,68
8,77
Double cisaillement
0,7
1,58
2,82
4,38
6,32
9,06
11,2
15,4
17,5
6
8
10
12
13
14
16
18
20
1,25
1,5
2
2,5
2,5
3
3
3,5
4
Simple cisaillement
13
21,4
35
52
57,5
72,3
85,5
111
140
Double cisaillement
26
42,8
70
104
115
144
171
222
280
Diamètre nominal
Epaisseur
Goupilles minces
Tableau 7-32
Diamètre nominal
Goupilles minces
2
2,5
3
3,5
4
4,5
5
6
7
Epaisseur
0,2
0,25
0,3
0,35
0,5
0,5
0,5
0,75
0,75
Simple cisaillement
0,75
1,2
1,75
2,3
4
5,2
9
10,5
Double cisaillement
1,5
2,4
3,5
4,6
8
8,8
10,4
18
21
8
10
11
12
13
14
16
18
8
0,75
1
1
1
1,25
1,5
1,5
1,75
0,75
Simple cisaillement
12
20
22
24
33
42
49
63
12
Double cisaillement
24
40
44
48
66
84
98
126
24
Diamètre nominal
Epaisseur
•
4,4
Montage compound
Ce montage peut être effectué de quatre façons selon l’épaisseur et la position relative
des deux goupilles.
431
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 7-33
Montage
Montage compound
Figure
1/ Montage de deux goupilles épaisses
2/ Montage d’une goupille mince dans une
goupille épaisse
3/ Montage de deux goupilles minces
4/ Montage d’une goupille épaisse dans une
goupille mince
L’effort de cisaillement global admissible, en kN, est obtenu en additionnant les efforts
unitaires.
432
Chapitre 8
CLAVETTES
CLAVETTES
Le clavetage est destiné à assurer une liaison fixe ou une liaison en rotation entre deux
pièces assurée par une pièce intermédiaire appelée clavette.
I.
LE CLAVETAGE LONGITUDINAL
Les clavettes longitudinales ont leurs faces principales parallèles à l'axe de l'arbre. Elles
sont fabriquées essentiellement en E 335 mais aussi en C 45, C 60 (mécanique
générale), X22 Cr Ni 17 (pièces haute résistance), X5 Cr Ni 18-9 (industrie alimentaire),
X10 Cr Ni Mo Ti 18-10 (industrie alimentaire).
1-1
Clavetage libre
Ce clavetage assure une liaison fixe ou une liaison glissière selon le montage. Il est dit
« libre » car la clavette n’est pas en liaison fixe avec le moyeu.
Il peut être utilisé en bout d’arbre ou en milieu d’arbre.
1-1-1
Les bouts d’arbres
Les bouts d’arbre des machines tournantes (moteurs, pompes, compresseurs,
réducteurs…) doivent respecter la normalisation.
1-1-1-1 Les bouts d’arbres cylindriques.
Deux bouts d’arbres cylindriques sont normalisés : NF E 22-051 pour la série
longue, recommandée, et NF E 22-052 pour la série courte.
a/
Tolérances sur d
Tolérances sur d :
j6 pour d ≤ 30 mm
k6 pour 32 ≤ d < 30 mm
m6 pour 55 ≤ d < 130
435
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
b/
Dimensions des clavetages libres aux bouts d’arbres cylindriques :
Figure 8-1 Clavetages libres aux bouts d’arbres cylindriques
Les deux dimensions a et b des clavettes sont données dans le paragraphe des clavettes
parallèles ordinaires suivant NF E 22-177. Les autres dimensions se trouvent dans le
tableau 8-1.
Tableau 8-1 Dimensions des clavetages libres aux bouts d’arbres cylindriques
d
6
16
L Série longue
d
d1
p
7
16
11
M4
10
23
20
d
25
M10
d1
22
p
L Série
60
longue
42
L Série courte
(à suivre)
28
M10
22
30
M10
22
32
M12
28
35
M12
28
38
M12
28
40
M16
36
42
M16
36
45
M16
36
48
M16
36
50
M16
36
60
80
80
80
80
110
110
110
110
110
42
58
58
58
58
82
82
82
82
82
436
14
M5
13
30
25
16
M5
13
40
28
18
M6
16
40
28
9
20
10
M4
10
23
20
L Série longue
L Série courte
12
M4
10
30
25
8
20
19
M6
16
40
28
20
M6
16
50
36
22
M8
19
50
36
24
M8
19
50
36
CLAVETTES
(suite)
d
L Série longue
L Série courte
d
L Série longue
L Série courte
55
110
82
85
170
130
56
110
82
60
140
105
90
170
130
95
170
130
63
140
105
65
140
105
100
210
165
70
140
105
110
210
165
71
140
105
120
210
165
75
140
150
125
210
165
80
170
130
130
250
200
1-1-1-2 Les bouts d’arbres coniques
Deux bouts d’arbres coniques sont normalisés : NF E 22-054 pour la série longue,
recommandée, et NF E 22-055 pour la série courte.
Deux systèmes filetés permettent d’assurer le maintien de la liaison : la vis et
l’écrou.
a/ Maintien par vis
Figure 8-2 Maintien par vis
b/ Maintien par écrou
437
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Figure 8-3 Maintien par écrou
d
d1
d2
p
a
b
L
L1
j
d
d1
d2
p
a
b
Tableau 8-2 Dimensions des clavetages libres aux bouts d’arbres coniques
6
7
8
9
10
11
12
14
16
M4
M4
M4
M5
M5
M4
M4
M6
M6
M6
M6
M8x1 M8x1
M10x1,25
10
10
10
13
13
2
2
3
3
2
2
3
3
Série longue
16
16
20
20
23
23
30
30
40
10
10
12
12
15
15
18
18
28
9,05
9,9
11,3
12,8
18
M6
19
M6
20
M6
22
M8
24
M8
25
M10
28
M10
30
M10
M10x1,25
M10x1,25
M12x1,25
M12x1,25
M12x1,25
M16x1,5
M16x1,5
M20x1,5
16
4
4
16
4
4
16
4
4
22
5
5
22
5
5
22
5
5
L
L1
j
40
28
14,1
40
28
15,1
50
36
15,7
60
42
19,9
60
42
22,9
80
58
24,1
L
L1
j
28
28
16
16
14,7
15,7
(à suivre)
36
22
16,4
42
24
20,8
42
24
23,8
58
36
25,2
438
19
19
4
5
4
5
Série longue
50
50
36
36
17,7
19,2
Série courte
36
36
22
22
18,4
19,9
CLAVETTES
d
d1
d2
p
a
b
(suite)
32
M12
M20x1,5
28
6
6
35
M12
M20x1,5
28
6
6
38
M12
M24x2
28
6
6
L
L1
j
80
58
25,6
80
58
28,6
80
58
31,6
L
L1
j
58
36
26,7
58
36
29,7
58
36
32,7
1-1-2
40
42
M16
M16
M24x2
M24x2
36
36
10
10
8
8
Série longue
110
110
82
82
30,9
32,9
Série courte
82
82
54
54
32,3
34,3
45
M16
M30x2
36
12
8
48
M16
M30x2
36
12
8
50
M16
M36x3
36
12
8
110
82
35,9
110
82
38,9
110
82
40,9
82
54
37,3
82
54
40,3
82
54
42,3
Clavettes parallèles
1-1-2-1 Clavettes parallèles ordinaires
Elles sont utilisées pour le clavetage court, c’est-à-dire quand L < 1 ,5.d .
Elles existent en trois types selon la forme des extrémités :
Tableau 8-3 Types des clavettes parallèles ordinaires
Forme A
Forme B
Forme C
Ces clavettes sont montées soit en bout d’arbre (dessin pages précédentes), soit en
milieu d’arbre (dessin ci-dessous) avec ou sans arrêt axial.
439
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
A
j
k
b
A-A
a
Figure 8-4 Clavettes parallèles ordinaires
1/
Désignation : clavette parallèle, forme A, a x b x L
2/
Dimensions des clavettes parallèles ordinaires :
NF E 22-177
Tableau 8-4 Dimensions des clavettes parallèles ordinaires
d
a
b
s
De 6 à 8 inclus
8 à 10
10 à 12
12 à 17
17 à 22
22 à 30
30 à 38
38 à 44
44 à 50
50 à 58
2
3
4
5
6
8
10
12
14
16
2
3
4
5
6
7
8
8
9
10
0,16
0,16
0,16
0,25
0,25
0,25
0,4
0,4
0,4
0,6
j
d – 1,2
d – 1,8
d – 2,5
d–3
d – 3,5
d–4
d–5
d–5
d – 5,5
d–6
k
d+1
d + 1,4
d + 1,8
d + 2,3
d + 2,8
d + 3,3
d + 3,3
d + 3,3
d + 3,8
d + 4,3
58 à 65
18
11
0,6
d–7
d + 4,4
65 à 75
20
12
0,6
d – 7,5
d + 4,9
75 à 85
22
14
1
d–9
d + 5,4
85 à 95
25
14
1
d–9
d + 5,4
28
95 à 110
16
1
d – 10
d + 6,4
32
18
1
d – 11
110 à 130
d + 7,4
36
20
1,6
d – 12
d + 8,4
130 à 150
40
22
1,6
d – 13
d + 9,4
150 à 170
45
25
1,6
d – 15
d + 10,4
170 à 200
50
28
1,6
d – 17
d + 11,4
200 à 230
s : valeur du chanfrein à 45°, non représenté sur les dessins.
L : les longueurs sont à choisir dans le tableau des dimensions normalisées établi par
le capitaine Renard.
440
CLAVETTES
3/
Cotation de l'arbre et du moyeu des clavettes parallèles ordinaires :
L'ajustement arbre/moyeu peut être choisi le tableau 8-5 :
Tableau 8-5 Ajustement arbre/moyeu
Liaison
Liaison encastrement
Liaison glissière
Ajustement
de précision courante
à jeu réduit (équilibrage)
précis avec montage manuel
fretté avec clavette de sécurité
de qualité courante
de qualité soignée
Symbole
H8 e8
H8 h8
H7 g6
H7 p6
H8 e8
H7 f7
Les ajustements arbre/clavette et clavette/moyeu peuvent être choisis le tableau 8-6 :
Tableau 8-6 Ajustement arbre/clavette et clavette/moyeu
Clavetage
arbre/clavette
clavette/moyeu
4/
Libre
H9 h9
D10 h9
Normal
N9 h9
Js9 h9
Serré
P9 h9
P9 h9
Forme des rainures des clavettes parallèles ordinaires:
Selon les modes d’obtention, les rainures dans l’arbre ont des formes différentes.
Tableau 8-7
Forme des rainures des clavettes parallèles ordinaires
Obtention par une fraise deux tailles
Obtention par une fraise trois tailles
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
1-1-2-2 Clavette parallèle fixée par vis
Ces clavettes conviennent pour des clavetages longs : d < L < 1 ,5.d .
Tableau 8-8
Forme A
Clavette parallèle fixée par vis
Forme B
Ces clavettes sont fixées par deux vis à tête cylindriques à six pans creux.
Les chanfreins à 45° ne sont pas représentés sur les dessins.
Figure 8-5 Clavette parallèle fixée par vis
Pour leur démontage, il suffit de visser une des deux vis dans le trou taraudé central. Cette
opération aura pour effet de décoller la clavette de son logement.
442
CLAVETTES
- Dimensions des clavettes parallèles fixées par vis:
Tableau 8-9 Dimensions des clavettes parallèles fixées par vis
d
a
b
e
f
j
k
De 17 à 22
inclus
6
6
3
4,5
d – 3,5
d + 2,8
22 à 30
8
7
3,5
6,5
d–4
d + 3,3
30 à 38
10
8
3,5
9
d–5
d + 3,3
38 à 44
12
8
2,5
10,5
d–5
d + 3,3
14
44 à 50
9
2,5
11,5
d – 5,5
d + 3,8
16
10
3,5
50 à 58
10,5
d–6
d + 4,3
18
11
3,5
14,5
d–7
d + 4,4
58 à 65
20
12
3,5
13,5
d – 7,5
d + 4,9
65 à 75
22
14
3,5
14,5
d
–
9
d + 5,4
75 à 85
25
14
3,5
14,5
d–9
d + 5,4
85 à 95
28
16
5,5
16,5
d – 10
d + 6,4
95 à 110
-
Désignation : clavette fixée a x b x L
vis
M 2,5-6
M 3-8
M 4-10
M 5-10
M 6-10
M 6-10
M 8-12
M 8-12
M 10-12
M 10-12
M 10-16
NF E 22-181
1-1-2-3 Clavette disque
b
Elle est utilisée pour des arbres de petit diamètre transmettant de faibles couples.
Figure 8-6
Clavette disque
Les chanfreins à 45° ne sont pas représentés sur les dessins.
443
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 8-10
- Dimensions des clavettes
disques :
Dimensions et tolérances des clavettes disques
a
1,5
2
2,5
3
4
- Tolérances des clavettes
disques :
Sur la
clavette
Sur l’arbre
Sur le moyeu
a h9
b h11
c h11
e h11
a P9
j h11
a E9
k
H13
- Désignation : clavette disque de a x b
5
6
8
b
2,6
2,6
3,7
3,7
5
6,5
5
6,5
7,5
6,5
c
7
7
10
10
13
16
13
16
19
16
7,5
9
9
10
11
13
11
13
e
6,5
6,5
9
9
11,5
15
11,5
15
17,5
15
j
d – 1,8
d – 1,8
d – 2,7
d – 2,7
d–4
d – 5,5
d – 3,5
d–5
d–6
d – 4,5
k
d + 0,9
d + 0,9
d + 1,1
d + 1,2
d + 1,2
d + 1,2
d + 1,8
d + 1,8
d + 1,8
d + 2,3
19
22
22
25
28
32
28
17,5
20,5
20,5
23
25,5
30
25,5
d – 5,5
d–7
d – 6,5
d – 7,5
d – 8,5
d – 10,5
d–8
d + 2,3
d + 2,3
d + 2,8
d + 2,8
d + 2,8
d + 2,8
d + 3,3
32
30
d – 10
d + 3,3
NF E 22-179
1-1-3 Détermination d'une clavette parallèle
Les deux principaux problèmes liés à la définition d'un clavetage par clavette parallèle
sont :
- la tenue de la clavette lors de la transmission du couple ;
- l'assemblage des éléments (arbre, clavette, moyeu).
La tenue de la clavette est assurée par une condition de non matage qui détermine la
longueur minimale de la partie rectiligne de la clavette. Les dimensions transversales,
normalisées, sont associées à la valeur du diamètre de l'arbre.
L'assemblage des éléments est permis par les conditions de fabrication imposées par
une cotation de l'arbre et du moyeu.
444
CLAVETTES
1-1-3-1
Détermination de la longueur de la clavette
La pression sera supposée uniformément répartie sur la surface S de contact entre la
clavette et le moyeu. La pression moyenne sera calculée par la formule :
p=
F
S
avec
F=
Ct
d/2
Figure 8-6 Clavette parallèle
Cette pression doit vérifier l'inéquation
admissible.
p ≤ padm telle que p adm est la pression
La pression admissible en MPa, pour des matériaux dont la résistance minimale à la
traction est de 600 MPa, est donnée dans le tableau 8-11 :
Tableau 8-11 Pression admissible
Pression admissible
en MPa
Conditions de
fonctionnement
Utilisations
Encastrement
en MPa
Mauvaises conditions :
Concasseurs
chocs, vibrations, tolérances Véhicules tous
40 à 70
larges
terrains
Conditions moyennes
Mécanique
60 à 100
courante
Très bonnes conditions
Mécanique de
80 à 150
précision
La longueur de contact de la clavette sera telle que :
l≥
2.C t
d . p adm .hmin i
Glissière
Glissant sans Glissant avec
charge
charge
en MPa
en MPa
15 à 30
3 à 10
20 à 50
5 à 15
30 à 50
10 à 20
avec S = l .hmin i
445
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
or h = j + b − s − d
en posant j = d − j' soit j' = − d + j
(voir tableau 8-11)
Nous obtenons :
h = − j '+b − s
et
hmin i = − j' max i + bmin i − s max i
Dans un calcul simplifié nous prendrons :
l≥
2.Ct
d . p adm .h
avec h = − j' + b − s
Conclusion :
1 / Si l < 0 ,6.d :
* envisager des solutions moins coûteuses : clavette disque, goupille...
* remettre en cause le diamètre d.
2/ Si l ≥ 1 ,75.d :
* fixer la clavette pour l ≤ 2 ,5.d ,
* envisager des solutions plus performantes : cannelures, dentelures...
* remettre en cause le diamètre ou les matériaux en contact.
Choisir la forme de la clavette en fonction de la fabrication, de l'encombrement,
du montage...
1- 2 Clavetage forcé
NF E 22-178
La liaison fixe est obtenue par coincement des faces inférieures et supérieures de la
clavette sur ses portées. Ce montage a l'inconvénient de désaxer légèrement l'arbre par
rapport à l'alésage.
Deux types de clavettes sont utilisés :
1-2-1
Clavettes inclinées sans talon : le coincement est obtenu en exerçant un effort sur
l'arbre ou sur le moyeu.
Figure 8-7
446
Clavettes inclinées sans talon
CLAVETTES
Elles existent avec trois extrémités différentes :
Forme A
Forme B
1:100
b
b
b
1:100
a
b
1:100
Forme C
L
L
L
Exemple 8-1 : Exemple de montage
Le coincement est obtenu, ici, en exerçant un effort sur le moyeu.
Avantages :
• le moyeu peut être placé axialement n’importe où sur l’arbre ;
• ce montage ne nécessite pas d’épaulement.
Inconvénient : cette liaison crée un désaxage du moyeu par rapport à l’arbre.
1-2-2
Clavettes inclinées à talon : le coincement est obtenu en exerçant un effort
directement sur la clavette. Le talon permet de faciliter le démontage.
Figure 8-8
Clavettes inclinées à talon
447
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Exemple 8-2 : Montage en plein arbre.
Le coincement est obtenu, ici, en exerçant un effort sur le moyeu.
Le moyeu peut être placé axialement n’importe où sur l’arbre.
Exemple 8-3 : Montage contre un épaulement
Le coincement est obtenu, ici, en exerçant un effort sur le talon de la clavette.
Le moyeu est positionné axialement par l’épaulement.
Inconvénient : cette liaison crée un désaxage du moyeu par rapport à l’arbre.
- Désignation des clavettes inclinées à talon :
clavette inclinée à talon a x b x L
clavette inclinée, forme A, a x b x L
NF E 22-178
NF E 22-178
- Dimensions des clavettes inclinées à talon :
Tableau 8-11 Dimensions des clavettes inclinées à talon
a
4
5
6
8
10
12
14
16
18
b
4
5
6
7
8
8
9
10
11
h
7
8
10
11
12
12
14
16
18
s
0,2
L
8 à 40
45 à 180
50 à 200
0,3
10 à 50
(à suivre)
448
14 à 70
0,5
18 à 90
22 à 120
28 à 140
35 à 160
CLAVETTES
a
(suite)
20
22
24
25
28
32
36
40
b
12
14
14
14
16
18
20
22
h
20
22
22
22
25
28
32
36
0,7
s
L
55 à 220
60 à 240
70 à 260
70 à 280
1,1
80 à 300
90 à 320
100 à 360
240 à 400
s : valeur du chanfrein, non représenté sur les dessins.
L : valeurs de la longueur : 8 – 10 – 12 – 14 – 16 – 18 – 20 – 22 – 26 – 28 – 30 – 35 –
40 – 45 – 50 – 60 – 70 – 80 – 90 – 100 – 120 – 140 – 160 – 180 – 200 – 220 – 240 –
260 – 280 – 300 – 320 – 340 – 360 – 380 – 400 mm.
II
LE CLAVETAGE TRANSVERSAL
Une clavette transversale permet d'obtenir une liaison fixe entre deux pièces. La liaison
permet de transmettre de grands efforts axiaux.
Ces clavettes ont été très utilisées mais elles ne le sont pratiquement plus.
Figure 8-9
Clavette transversale
- Montage conique
Figure 8-10
Montage conique des clavettes transversales
449
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
- Montage cylindrique
Figure 8-11
III
Montage cylindrique des clavettes transversales
LE CLAVETAGE TANGENTIEL
Le clavetage tangentiel par clavette ronde ou par clavette vélo donne une liaison fixe. Il
permet de transmettre un couple.
Ces clavettes sont constituées d'un cylindre comportant un plat ayant une pente de 5 à
10% par rapport à l'axe du cylindre.
La liaison s’effectue par coincement.
3-1
Clavettes rondes
Ces clavettes sont composées d’un cylindre arrondi à ses deux extrémités et d’un plat
ayant une pente de 10%.
Le maintien en position de la clavette dans son logement, un trou lisse de diamètre d, est
assuré par adhérence.
450
CLAVETTES
Figure 8-12
Clavettes rondes
- Montage :
d
10%
Figure 8-13
Montage des Clavettes rondes
• Désignation : clavette ronde de 10
3-2
Clavettes vélo
Ces clavettes sont nommées de cette manière car leur emploi principal est pour obtenir
la liaison fixe entre le pédalier avec son axe.
Figure 8-14
Clavettes vélo
c
e
f
d
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Figure 8-15
Clavettes vélo
- Montage des clavettes vélo :
Figure 8-16
Montage des clavettes vélo
- Dimensions des clavettes vélo :
Tableau 8-12 Dimensions des clavettes vélo
D h10
a
b
c
e ± 0,1
f
p
7
9
12
16
12
14
18
22
25
26
45
60
M 5x0,80
M 7x1,00
M 8x1,25
M 10x1,25
0,7
0,8
1,5
2,0
5,8
7,45
9
12
5%
7%
8%
8%
- Désignation des clavettes vélo : clavette de 9
452
NF ISO 6693
R
6
7,5
10
13
Chapitre 9
RIVETS
RIVETS
I
DESCRIPTION
La construction rivée consiste à réunir un ensemble de pièces à l’aide de rivets. La
liaison obtenue est fixe, indémontable sans détérioration de certaines pièces.
Un rivet est constitué d’une tige cylindrique, pleine ou creuse, terminée à une
extrémité par une tête de forme variable.
Figure 9-1 Rivets
Après mise en place dans un trou préalablement percé, l’autre extrémité est refoulée et
forme la rivure.
Figure 9-2 Montage des rivets
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
II
TYPES DE RIVETAGES
III
•
Les rivetages massifs sont utilisés pour les assemblages de profilés et de tôles
épaisses (voir dessin ci-dessus).
•
Les rivets creux et « aveugles », car accessibles d’un seul coté, sont employés
pour les assemblages de tôles minces.
RIVETAGE MASSIF
3-1
Pose d’un rivet
Au cours de la pose du rivet, sa tête est maintenue par une contre - bouterolle alors
que la bouterolle déforme l’extrémité de sa tige pour obtenir la rivure.
Figure 9-4
Pose d’un rivet
Ce type de rivetage s’effectue à froid ou à chaud selon la nature du matériau et le
diamètre du rivet.
Tableau 9-1 Façons de rivetage
Façons de rivetage
Figure
1. Montage à froid
Le serrage des pièces
assemblées est faible. La
liaison obtenue est dite
« par obstacle ». Les rivets
travaillent au cisaillement.
d1 ≈ 1,05 d
(à suivre)
(suite)
Montage
Figure
2. Montage à chaud
Au cours du refroidissement,
les rivets se contractent. Le
serrage des pièces
assemblées est important. La
liaison obtenue est dite « par
adhérence ». Les rivets sont
sollicités à l’extension.
d1 ≈ 1,01 d
3-2
Types d’assemblages des tôles
Tableau 9-2 Types d’assemblages des tôles
Types d’assemblages des tôles
1/
A recouvrement
2/
A couvre-joint simple
3/
A couvre-joint double
3-3
Figure
Positionnement des rivets
La distance minimale a entre deux rivets doit permettre de placer une bouterolle :
a ≥ 2 ,5 d .
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
La distance p entre deux rivets consécutifs d’une même ligne est le pas :
• pour un assemblage de résistance : 3.d < p < 7.d ;
• pour un assemblage de résistance avec étanchéité : 2 ,5.d < p < 3 ,5.d .
La distance entre les rivets et le bord de la tôle est de p / 2 .
Tableau 9-3 Rivures
Rivures
Figure
p/2
a
p/2
1/ Rivures en chaînes
p/2
a
a
p/2
2/ Rivures en quinconce
3-4
Matériaux
De façon à éviter les phénomènes de corrosion électrolytique, il est préférable de
choisir un métal de la même famille que celui des pièces à assembler.
458
RIVETS
Les principaux matériaux utilisés sont les aciers type S 235, S 275, les aciers
inoxydables, l’aluminium EN AW-1050, le Duralumin EN AW-2017, EN AW-5754.
3-5
Longueurs des rivets.
Longueur L : 2 - 2,5, - 3 – 4 – 5 – 6 – 8 – 10 – 12 – 14 – 16 – 20 – 25 – 30 – 35 – 40
– 45 – 50 – 55 – 60 – 65 – 70 – 75 – 80 – 85 – 90 – 100 – 110 – 120 –
130 – 140 – 150 – 160 – 170 – 180 – 190 – 200 puis de 25 en 25 mm.
3-6
Différents rivets à tige cylindrique pleine
3-6-1 Rivets à tête cylindrique plate (voir la norme NF E 27-151)
Tableau 9-4 Rivets à tête cylindrique plate
Rivets à tête
cylindrique plate
Symboles
Figures
1/ A tête cylindrique
plate
Symbole C
b
L
b
L
Emploi général
d
a
L’extrémité favorise la
formation de la rivure
e
Symbole Cf
2/ A tête cylindrique
plate et à tige forée
h
Tableau 9-5 Dimensions des rivets à tête cylindrique plate
d
a
b
e
h
0,8
1,6
0,4
-
1
2
0,5
-
1,5
3
0,75
-
2
4
1
-
2,5
5
1,25
-
3
6
1,5
1,8
3
3,5
7
1,75
2,1
3,5
4
8
2
2,4
4
d
a
b
e
h
4,5
9
2,25
-
5
10
2,5
3
5,5
11
2,75
-
6
12
3
3,6
7
14
3,5
-
8
16
4
4,8
10
20
5
6
-
-
5
-
6
-
8
10
-
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Désignation : Rivet C d. L NF E 27-151 ;
3-6-2
Rivets à tête goutte de suif (voir la norme NF E 27-152)
Tableau 9-6 Rivets à tête goutte de suif
Rivets à tête goutte de
suif
Symboles
1/ A tête goutte de suif
Symbole G
Figures
b
Emploi général
L
r
R = 0,08 d
b
L
Symbole Gf
2/ A tête goutte de suif
et à tige forée
L’extrémité favorise la
formation de la rivure
r
h
R = 0,08 d
-
Dimensions des Rivets à tête goutte de suif
Tableau 9-7 Dimensions des rivets à tête goutte de suif
d
a
b
r
e
h
0,8
1,6
0,4
1,2
1
2
0,5
1,5
1,5
3
0,75
2,25
2
4
1
3
2,5
5
1,25
3,75
3
6
1,5
4,5
1,8
3
d
a
b
r
e
h
5
10
2,5
7,5
3
5
5,5
11
2,75
8,25
6
12
3
9
3,6
6
7
14
3,5
10,5
8
16
4
12
4,8
8
9
18
4,5
13,5
3,5
7
1,75
5,25
2,1
3,5
4
8
2
6
2,4
4
4,5
9
2,25
6,75
10
20
5
15
6
10
11
22
5,5
16,5
12
24
6
18
RIVETS
Désignation : Rivet G d, L NF E 27-152 ;
3-6-3
Rivets à tête ronde (voir la norme NF E 27-153)
Tableau 9-8 Rivets à tête ronde
Rivets à tête
ronde
Symboles
Figures
Symbole R
1/ A tête ronde
Emploi général
d
Emploi lorsque
l’étanchéité est
nécessaire
a
Symbole Ra
2/ A tête ronde avec
arrondi
b
Symbole Rb
3/ A tête ronde avec
bavure et arrondi
L
Emploi lorsque
l’étanchéité est
nécessaire
0,08 d < R < 0,12 d
F
Tableau 9-9 Dimensions des rivets à tête ronde (1)
d
a
b
0,8
1,5
0,6
1
1,8
0,7
1,5
2,7
1,1
2
3,5
1,5
2,5
4,5
2
3
5,5
2,5
3,5
6,5
2,5
4
7
3
d
a
b
4,5
8
3,5
5
9
4
5,5
10
4
6
11
4,5
7
12
5
8
14
5,5
9
16
6
10
17
7
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 9-9 Dimensions des rivets à tête ronde (2)
avec bavure et arrondi
d
a
b
E
F
11
19
8
24
0,8
12
21
8
28
0,8
14
24
10
30
1
16
28
11
34
1
18
31
12
38
1,5
20
34
14
42
2
22
38
16
46
2
24
41
17
50
2
d
a
b
E
F
27
46
19
56
2
30
51
21
62
2
33
56
23
68
2,5
36
61
25
74
2,5
39
66
27
80
2,5
42
71
29
86
3
45
76
31
92
3
-
Désignation : Rivet R d, L NF E 27-153 ;
3-6-4
Rivets à tête fraisée
(voir la norme NF E 27-154)
Tableau 9-10 Rivets à tête fraisée
Rivets à tête fraisée
Symboles
Figures
a
d
Symbole F/90
1/ A tête fraisée à
90°
b
a
90°
d
e
Symbole Ff/90
h
L
RIVETS
Rivets
à tête fraisée
Symboles
Figures
b
a
90°
d
Symbole FB/90
2/ A tête fraisée
bombée à 90°
c
L
a
d
e
Symbole FBf/90
Dimensions des rivets à tête fraisée :
Tableau 9-9 Dimensions des rivets
à tête fraisée à 90°
d
a
b
c
e
h
0,8
1,6
0,4
-
1
2
0,5
-
1,5
3
0,75
-
2
4
1
-
2,5
5
1,25
-
3
6
1,5
0,75
1,8
3
3,5
7
1,75
0,9
2,1
3,5
4
8
2
1
2,4
4
4,5
9
2,25
1,1
-
d
a
b
c
e
h
5
10
2,5
1,25
3
5
5,5
11
2,75
1,4
-
6
12
3
1,5
3,6
6
7
14
3,5
1,75
-
8
16
4
2
4,8
8
9
18
4,5
2,25
-
10
20
5
2,5
6
10
11
22
5,5
2,75
-
12
24
6
3
-
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
Tableau 9-10 Dimensions des rivets
à tête fraisée à 120°
d
a
b
c
e
h
2,5
5
0,72
0,13
3
3,5
4
6
7
8
0,86
1
1,15
0,15
0,18
0,20
1,8
2,1
2,4
3
3,5
4
Existent avec ou sans tige forée
5
10
1,44
0,25
3
5
6
12
1,73
0,31
3,6
6
8
16
2,31
0,41
4,8
8
10
20
2,88
0,51
6
10
Tableau 9-11 Dimensions des rivets
à tête fraisée à 60°
d
a
b
c
9
10
11
12
13,5
15
16,5
18,5
3,9
4,4
4,8
5,6
1,9
2,1
2,3
2,5
Existent avec ou sans tige forée
14
21,5
6,5
3
16
24,5
7,4
3,4
18
27,5
8,2
3,7
20
30,5
9,1
4,1
22
33,5
10
4,5
Longueurs : en plus des longueurs définies précédemment, il faut ajouter les dimensions
suivantes : 7 – 9 – 11 – 32 et 38.
Désignation : Rivet F/90 d, L NF E 27-154 ;
3-7 Détermination de la longueur des rivets
La longueur sous tête L des rivets doit être telle qu’il y aura suffisamment de matière
pour constituer la rivure, s 1 et s 2 étant les épaisseurs des deux tôles à assembler.
1/ Pour une rivure ronde la longueur est :
L = 1 ,1 ( s 1 + s 2 ) + 1 ,5.d ;
L
Figure 9-5 Longueurs des rivets longs
RIVETS
2/ Pour une rivure fraisée à 90° : L = 1 ,1 ( s 1 + s 2 ) + 0 ,6.d .
L
L
Figure 9-5 Longueurs des rivets fraisées
3-8
Détermination du diamètre des rivets
Les rivets sont calculés comme s’ils étaient seulement soumis au cisaillement même
s’ils sont également soumis à la traction. Dans ce dernier cas, des facteurs correctifs,
obtenus par des essais, peuvent être appliqués.
Le diamètre d d’un rivet dépend de l’épaisseur s de la tôle à assembler la plus
épaisse et peut être calculé par la relation empirique :
d=
3-9
45.s
15 + s
Représentation symbolique des rivets. (voir la norme NF E 04-104)
Tableau 9-12 Symbolique des rivets
Rivets posés
à l’atelier
Rivets posés
sur chantier
Vue de face
Vue de face
Vue de dessus
Vue de dessus
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
IV
RIVETS À TIGE CYLINDRIQUE CREUSE
4-1
Rivets creux (voir la norme NF R 93-507)
Les rivets creux, très légers, sont faciles à sertir.
Ils sont principalement utilisés en aéronautique, en électrotechnique et en
électronique.
Figure 9-6 Rivets creux
Dimensions des rivets à tige cylindrique creuse :
Tableau 9-13 Dimensions des rivets à tige cylindrique creuse
d
1,2
1,5
2
2,5
3
3,5
4
5
6
8
b
2
2,5
3,2
4
4,5
5
6,5
8
9,5
12,5
c
03
0,35
0,4
0,4
0,5
0,5
0,6
0,8
1
1,2
e
0,2
0,25
0,3
0,3
0,3
0,3
0,4
0,4
0,5
0,5
g
1
1,2
1,5
1,7
2
2,3
2,4
2,5
3
3,5
L
2à
20
2à
20
2à
20
3à
30
3à
40
3,5 à
50
4à
50
5à
50
6à
50
8à
50
Longueurs L : 2 – 2,5 – 3 – 3,5 – 4 – 5 – 6 – 8 – 10 – 12 – 14 – 16 – 18 – 20 – 25 –
30 – 32 – 35 – 38 – 40 – 45 – 50.
Désignation : Rivet creux, d-e-L NF R 93-507
Matériaux : acier, aluminium, cuivre, laiton.
Finitions : zingué blanc, bichromaté, nickelé.
466
RIVETS
4-2
Rivets aveugles (voir la norme NF R 93-507)
Ces rivets sont également appelés rivets « pop ».
4-2-1
Composition
Ce type de rivets comporte d’une part un corps, une tête, et d’autre part une tige avec
une tête et une amorce de rupture.
Figure 9-7 Rivets aveugles
4-2-2 Principe
Deux tôles ou profilés sont à assembler alors qu’une seule face est accessible.
1/ Présentation du rivet :
2/ Mise en place du rivet :
467
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
3/ Sertissage :
4/ Après sertissage :
4-2-3
Matériaux
Le corps et la tige peuvent être de matière différente.
Couples de matériaux courants : Acier-acier, acier inox-acier inox, acier-aluminium
(Al Mg 3 ou 5), aluminium - aluminium, cuivre - acier, cuivre aluminium…
4-2-4
Différents rivets aveugles
1/
Rivets aveugle à tête plate :
L
e
Figure 9-8 Rivets aveugle à tête plate
Désignation : Rivet aveugle d - L
468
RIVETS
Dimensions des rivets standards :
Tableau 9-14 Dimensions des rivets standards
d
b
e
D
2,4
4,6
0,55
2,5
3
6
0,8
3,1
3,2
6,4
0,85
3,3
4
8
1
4,1
L
s
4,5
6
8
10
12
4,5
6
8
10
12
14
16
18
20
4,5
6
8
10
12
14
16
18
20
25
6
7
8
10
12
14
0,5 à 2
2à4
4à6
6à8
8 à 10
0,5 à 1,5
1,5 à 3,5
3,5 à 5,5
5,5 à 7
7à9
9 à 11
11 à 13
13 à 15
15 à 17
0,5 à 1,5
1,5 à 3,5
3,5 à 5,5
5,5 à 7
7à9
9 à 11
11 à 13
13 à 15
15 à 17
17 à 22
1à2
2à3
2à4
4à6
6à8
8 à 10
N
T
650 N
750 N
1 250 N
850 N
1 350 N
950 N
2 300 N
1 450 N
469
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
(suite)
d
b
e
D
4
8
1
4,1
4,8
9,6
1,1
4,9
6
12
1,5
6,1
L
s
16
18
20
22
25
30
35
6
8
10
12
14
16
18
20
22
25
30
35
40
45
50
60
70
80
8
10
12
15
18
22
10 à 12
12 à 14
14 à 16
16 à 18
18 à 21
21 à 26
26 à 31
0,5 à 1,5
1,5 à 3,5
3,5 à 5,5
5,5 à 7,5
7,5 à 9,5
9,5 à 11,5
11,5 à 13,5
13,5 à 15,5
15,5 à 17,5
17,5 à 20,5
20,5 à 25,5
25,5 à 30,5
30,5 à 35,5
35,5 à 40,5
40,5 à 45,5
45,5 à 55,5
55,5 à 65,5
65,5 à 75,5
1 à 2,5
2,5 à 4,5
4,5 à 6,5
6,5 à 9,5
9,5 à 12,5
12,5 à 16,5
N
T
2 300 N
1 450 N
3 250 N
2 250 N
3 700 N
2 550 N
(à suivre)
470
RIVETS
(suite)
d
b
e
D
6
12
1,5
6,1
6,4
12,8
1,8
6,5
L
s
25
30
35
40
10
12
15
18
22
25
30
35
40
16,5 à 19,5
19,5 à 24,5
24,5 à 29,5
29,5 à 34,5
2à4
4à6
6à9
9 à 12
12 à 16
16 à 19
19 à 24
24 à 29
29 à 34
N
T
3 700 N
2 550 N
4 150 N
3 200 N
D : diamètre du trou de perçage.
s : épaisseur totale des pièces à assembler.
N : effort de traction maximal admissible.
T : effort de cisaillement maximal admissible pour un corps en EN AW-5154 et une
tige en S 355.
2/ Rivets aveugle à tête fraisée :
L
3/
e
Figure 9-9 Rivets aveugle à tête fraisée
Rivets aveugle étanche à tête plate :
Figure 9-10 Rivets aveugle étanche à tête plate
471
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
b
Rivets aveugle étanche à tête fraisée :
d
4/
Figure 9-11 Rivets aveugle étanche à tête fraisée
V RIVETS CANNELÉS À EXPANSION
Ce type de rivet est constitué d’un corps dans lequel est placée une goupille cannelée.
Il existe deux sortes de têtes pour ces rivets :
Tableau 9-15 Deux sortes de têtes pour les rivets à expansion
A tête goutte de suif
A tête fraisée
Symbole REG
Symbole REF
Désignation : Rivet REG, d-L.
Matériaux : Acier S 355, alliage d’aluminium EN AW-5086
472
RIVETS
Montage des rivets à expansion :
Tableau 9-16 Montage des rivets à expansion
A tête goutte de suif
A tête fraisée
Dimensions des rivets à expansion :
Tableau 9-17 Dimensions des rivets à expansion
d
3
L
4
5
6
Epaisseur totale des pièces à assembler s
4à5
5à6
2,2 à 3,0
2,5 à 3,5
3,5 à 4,5
4,5 à 5,5
9
10
11
6à7
7à8
8à9
5,5 à 6,5
6,5 à 7,5
7,5 à 8,5
5,5 à 6,5
6,5 à 7,5
7,5 à 8,5
12
13
14
9 à 10
10 à 11
11 à 12
8,5 à 9,5
9,5 à 10,5
10,5 à 11,5
8,5 à 9,5
9,5 à 10,5
10,5 à 11,5
11,5 à 12,5
12,5 à 13,5
11,5 à 12,5
12,5 à 13,5
5
6
7
8
15
16
3à4
4à5
5à6
473
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
VI
CLINCHAGE
Deux tôles et/ou profilés peuvent être assemblés sans pièce d’apport.
Le clinchage est une déformation locale permanente à froid qui assure une liaison fixe.
Les deux tôles sont déformées localement par l’action d’un poinçon et d’une matrice :
Figure 9-12 Clinchage
La forme obtenue dépend de la forme du poinçon et de la matrice.
Figure 9-13 Forme de clinchage
Les matériaux assemblés sont les aciers, les alliages de cuivre, d’aluminium, de zinc…
RIVETS
VII RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX DES RIVETS : (voir Xiong Youde Toute la
résistance des matériaux)
1/
Diamètre des rivets : Le diamètre d doit être choisi en fonction de l’épaisseur la plus
grande de tôles à assembler. Plusieurs formules ci-dessous peuvent utiliser pour
trouver les diamètres :
d=
d = 50e − 4
ou
ou
2/
45e
;
15 + e
;
d = 0,7e + 12
Dimension des têtes des rivets :
d 1 = 1,75d
3/
Distance entre les rivets :
a=4d à 5d
d diamètres des têtes de rivets en mm
d1 diamètres des corps de rivets en mm
a
distance entre les rivets en mm
Pour les tôles des réservoirs concernant des fluides sous pression
a = 2,5 d à 3,5 d
d1
d
e1
e2
a
4/ Résistance des matériaux en cisaillement :
τ=
Ft
A
;
Ft
≤ [τ ]
A
FORMULAIRE DE MÉCANIQUE : PIÈCES DE CONSTRUCTIONS
5/ Résistance des matériaux en compression :
σc =
Fcompression
e⋅d
σ c ≤ [σ c ]
avec :
Ft
Fcompression
d
e
A
force de cisaillement
force de compression
diamètre de rivet
épaisseur
aire de section de cisaillement de rivet
Exemple 9-1 Deux plaques en acier, assemblées par quatre rivets, supportent, les charges
opposées, en traction F= 80 kN. Largeur de plaque b=80mm ; Épaisseur de plaque
e=10mm diamètres de rivet d = 16 mm. Le contrainte normale admissible de rivet [σ] =
300 MPa. La contrainte de cisaillement admissible de rivet [τ] = 100 MPa, Contrôler la
résistance du rivet.
(1) Contrôler la résistance de cisaillement :
F
4
80 × 10 3
=
= 2 × 10 4 N
4
Fc =
τ=
=
4 Fc
π ⋅d 2
4 × 2 × 10 4
π × 0,016 2
= 99,5MPa
Donc, la contrainte de cisaillent est inférieur de la contrainte admissible de
cisaillement :
τ < [τ ]
Les rives conforment les conditions de résistance en cisaillement.
476
RIVETS
(2) Contrôler la résistance de compression :
σc =
Fcopression
e⋅d
F /4
=
e⋅d
2 × 10 4
=
= 1,25 × 10 8 = 125MPa
0,010 × 0,016
Donc, la contrainte compression est inférieure de la contrainte admissible de
compression :
σ c < [σ c ]
Les rives conforment les conditions de résistance en cisaillement.
(3) Contrôler la résistance de traction :
- Pour la section 1, la contrainte de traction est :
σ1 =
=
FN 1
F
=
A1
(b − d ) ⋅ e
80 × 10 3
= 125MPa
(0,080 − 0,016) × 0,010
- Pour la section 2, la contrainte de traction est :
σ2 =
=
FN 2
3F
=
A2
4 ⋅ (b − 2d ) ⋅ e
3 × 80 ×10 3
= 125MPa
4(0,080 − 2 × 0,016) × 0,010
Donc, les contraintes de traction de la section 1 et la section 2 sont inférieures de la
contrainte admissible de compression :
σ 1 < [σ ]
σ 2 < [σ ]
La section 1 et la section 2 des rives conforment les conditions de résistance de
traction.
477