Histoire industrielle

Source : Florent Le Bot, « Fabricants de Fougères », in DAUMAS (Jean-Claude) et alii (dir.), Dictionnaire historique des patrons français, Flammarion, 2010, p. 288-290. Fougères est demeurée, du milieu du XIX e siècle jusqu'au dernier tiers du XX e siècle, une place productive majeure pour la chaussure, essentiellement un produit moyen de gamme pour femmes. Qualifier son patronat de manière abrupte peut s'avérer hasardeux, car chaque expression possiblement caractéristique appelle immédiatement son contraire : masse indistincte, dominée par quelques figures ; patrons nouveaux-venus, émergeant d'un creuset endogamique ; patronat réactionnaire, sachant engager des compromis sociaux avec les ouvriers ; individualistes ombrageux, travaillés par la nécessité du collectif ; fabricants routiniers, s'emparant d'innovations.

recension de : MARTY Nicolas, Perrier, c’est nous ! Histoire de la source Perrier et de son personnel, Éditions de l’Atelier, 2005, in L’OURS, Office de universitaire de recherche socialiste, n° 358, mai 2006.
IRÈNE FAVIER, Perrier-Nestlé : histoire d’une absorption. Histoire sociale d’une entreprise à l’heure des changements culturels (1990-2000), éditions de l’Atelier / éditions Ouvrières, Paris, 2008, in L’ OURS, Office universitaire de recherche socialiste, décembre 2008.
Nicolas Marty, L’invention de l’eau embouteillée. Qualités, normes et marchés de l’eau en bouteille en Europe, XIXe-XXe siècles, Peter Lang, 2013, in L’OURS, L’Office universitaire de recherche socialiste, n° 443, décembre 2014.

From the 1966’s « plan professionnel » to the Arcelor’s buy out by the Mittal Steel Company in 2006, the steel industry in Lorraine has been deeply restructured. From the end of the 1970s until the beginning of the 21st century, the sites closures, and the reorganization in the steel production as well as in the linked industrial activities, led to factories’ destructions and massive lay-offs. About ten thousands steelworkers lost their job. Jointly to this unprecedented deindustrialization process, the steelworker’s trade has considerably changed, especially for the ones who still worked in the same activity. Thus, in the steel industry, the workers and technicians’ vocational training and, above all, the in-service training changed. The modernization involved an adaptation of the steelworkers’ vocational training and technical culture to the technological evolutions of their industrial sector. Oral history interviews with steelworkers or with former steelworkers allow understanding the consequences of this on their trade. These interviews complete the archives and the publications specifically dedicated to the technical training also used in this article.
Keywords: vocational training – Lorraine – steel industry – steelworkers – oral history – labour process.

À la fin du mois de juillet 1914, avant même la mobilisation générale décrétée en France le 1er août, des incidents militaires se multiplient dans la zone frontalière du nord de la Lorraine. Le 29 juillet des fantassins allemands pénètrent dans les villes d’Homécourt et de Joeuf. La bataille des frontières commence, quant à elle, début août. À partir du 20 août 1914, la forteresse de Longwy, dont le système de fortification n’est pas adapté à la guerre moderne, est soumise à des bombardements d’artillerie. Elle capitule le 26 août. Fin septembre, après des combats très durs accompagnés d’atrocités  et un recul consécutif à sa défaite à la bataille du Grand Couronné (4-13 septembre), l’armée allemande occupe la moitié septentrionale de la Meurthe-et-Moselle, le tiers de la Meuse et le sixième des Vosges. Dans l’arrondissement de Briey, où en 1913 une grande partie des 72 hauts-fourneaux de Meurthe-et-Moselle produisaient 3,4 millions de tonnes de fonte et 2,4 millions de tonnes d’acier , dès la déclaration de guerre, les mines de fer et les usines sidérurgiques avaient été arrêtées et des combats avaient eu lieu. En octobre 1914, au moment de la stabilisation du front, les sites sidérurgiques sont pourtant en parfait état de fonctionnement. Les Allemands créent alors une administration spéciale pour les usines et l’exploitation minière dans la partie du bassin ferrifère qu’ils occupent et, qui tout en évoluant, reste en place jusqu’à la fin du conflit . Parallèlement, les usines de Lorraine française situées dans la zone contrôlée par la France, s’adaptent à une guerre qui dure.
La communication présentée à Maubeuge distingue donc ces deux aires géographiques. En effet, consécutivement à l'occupation du Nord de la Lorraine par les troupes allemandes, les usines demeurées françaises doivent continuer de produire pour compenser, notamment, la perte des installations sidérurgiques de l’arrondissement de Briey et afin de contribuer à l’effort de guerre national. À Neuves-Maisons (12 km au Sud de Nancy), l'ensemble du personnel de l'usine est même cité au Journal Officiel pour son œuvre en faveur de la défense du pays : on y produit des obus. À Pont-à-Mousson (25 km au Nord de Nancy), les établissements industriels, producteurs des célèbres tuyaux et installations liées à l’adduction d’eau, sont gravement touchés par les bombardements allemands. Leur proximité de la ligne de front les empêche de produire et, surtout, y entraîne des destructions importantes, contraignant la direction à créer une nouvelle usine à Belleville (15 km au nord de Nancy) et à en réhabiliter une ancienne située à Foug (30 km à l’Ouest de Nancy). Toutes les deux produisent des obus.
Dans les usines sidérurgiques contrôlées par l’occupant, la production a été interrompue . Les Allemands ont procédé au déménagement de tout ce qui pouvait l’être avec, conjointement, la destruction de tout ce qui ne pouvait pas être déplacé. Bien qu’il soit possible de distinguer 2 périodes dans la gestion allemande, celles-ci ont des caractéristiques proches dans la mesure où la seconde, qui débute en 1916, consiste en une aggravation des contraintes établies dans la première. Pour les usines de Longwy et des alentours, les destructions sont organisées à grande échelle par les forces d’occupation : 80 000 tonnes de matériels et d’outillage ont été enlevés à la Société des Aciéries de Longwy pour être utilisés en Allemagne . Les convertisseurs et le matériel de l’aciérie Thomas avaient été installés à Hayange (30 km au Sud-Est de Longwy). L’aciérie Martin avait été démembrée : des pans de cette installation avaient été dispersés à Rombas (38 km au Sud-Est de Longwy), Aix-la-Chapelle, Dortmund et Osnabrück  ! Jusqu’à la fin de la guerre, les Allemands procèdent à la réinstallation des matériels enlevés : à Rombas, au moment de l’armistice, des éléments des laminoirs continus des aciéries de Longwy étaient encore en montage . Le montant total des pertes financières subies par la Société des Aciéries de Longwy s’élève à plus de 300 millions de francs . Dans d’autres usines sidérurgiques de la zone occupée de Meurthe-et-Moselle, les ravages de l’occupation sont semblables à ceux subis par la Société des Aciéries de Longwy. Ainsi, aux usines d’Homécourt (36 km au Sud-Est de Longwy), les destructions sont considérables .
De 1914 à 1918, en Lorraine française, quelles sont donc les caractéristiques, d’une part, de l’administration allemande des entreprises sidérurgiques occupées et, d’autre part, du fonctionnement (ou du non-fonctionnement) et de la gestion des usines restées françaises ?

L’histoire de la famille Béghin dans le sucre et le papier se déploie de 1868 à 1977 sur trois générations : Ferdinand (1840-1895), deux de ses fils, Joseph (1871-1938) et Henri (1873-1944), enfin, le fils de ce dernier, Ferdinand (1902-1994). Ceux-ci construisent en quelques décennies un groupe de dimension internationale, qui échappe pourtant, durant les années 1970, au contrôle familial. La destinée des Béghin illustre-t-elle un échec du capitalisme familial à la française ? Cet exemple s’avère-t-il au contraire riche d’autres leçons ?

From the end of the nineteenth century, Lorraine underwent widespread industrial development thanks to steel and mining industries. Locally, as for the whole region, the cityscape was modified by the huge number of workshops, mining activity’s surface installations, company towns and plants.  But, after about one century of industrial prosperity, the region suffered a deindustrialization process. Just like industrialisation, this process had important consequences on city planning. From the 1970’s, it entailed deep changes in the old industrial areas, by making them disappear, by modernizing them or by giving them heritage status. At the beginning of the twenty-first century, despite the large scale destructions suffered by the old production facilities, thanks to the multiform preservation of some industrial buildings or constructions closely linked to industry, the material traces of the industrial presence live on and continue to structure the regional territory.

En France, du XIXe au XXe siècle, l’image du métier de mineur évolue en liaison avec les transformations économiques et sociales du pays. Ses métamorphoses traduisent une modification profonde de l’expérience individuelle et collective du travail des ouvriers des mines, consécutive à la fois aux avancées technologiques et aux évolutions du rôle de ces travailleurs dans la société française. Elle est aussi tributaire des changements de mentalité ; en effet, le glissement d’une forme de représentation à une autre obéit à des logiques de reconnaissance ou de non-reconnaissance du groupe professionnel et social constitué par les mineurs.
L’analyse de l’iconographie grand public, mais également celle – moins connue – diffusée au sein de leur milieu professionnel (affiches de sécurité notamment) et le recours à des sources littéraires et journalistiques permettent la mise en relief de ce phénomène. Des œuvres d’Émile Zola au Petit Mineur du générique d’avant-film des salles de cinéma, il apparaît que les stéréotypes qui représentent la profession ont été produits et diffusés dans le corps social français de façon polymorphe. Néanmoins, l’évocation de la persistance d’une vision archaïsante de la profession doit aussi montrer la continuité d’une forme de symbolique minière apparue avec l’industrialisation.

Voici cent ans arrivaient à Senlis, réfugiés du Nord
à cause de la guerre de 1914-1918, Léon Delgorge
et ses enfants. Pendant 50 ans, la famille Delgorge
va animer à la fois la vie économique de la cité
et de sa région (sucrerie, métallurgie, commerce,
assainissement, travaux publics, matériaux de
constructions, recyclage, urbanisation du côté
impair de l’avenue Albert Ier) et la vie culturelle
et sociale (société d’Histoire et d’Archéologie,
compagnie d’arc du Bastion de la Porte de
Meaux, création de l’hippodrome de Bonsecours
et du terrain de cross du Clos de la Santé,
organisation de courses hippiques, de courses
cyclistes, de corridas, de compétitions de motocross
et de buggy, bienfaiteur de l’enseignement
catholique…). Les souvenirs de cette famille
conservés dans la mémoire des vieux Senlisiens
et dans les archives ont permis de reconstituer sa
contribution à l’expansion de la ville, malgré la
disparition successive de l’hippodrome, du terrain
de cross, de l’usine, du commerce et, dernièrement,
de la maison de la famille.

From his first election as French President until 1984, François Mitterrand placed the steel industry at the heart of his industrial policy. So, the government of Pierre Mauroy applies a steel-making policy which François Mitterrand defined in his campaign promises and his presidential speeches, as those were pronounced at the heart of the Lorraine du fer in October 1981. However, from the implementation of the 1984’s plan acier, in front of persistent difficulties of the steel industry, and within the framework of its constant modernization, the socialist government decided to strengthen existing social measures to compensate for the impossibility to maintain thousands of workers in their factories’ jobs. François Mitterrand then seems to go away from industrial questions which were central when he was candidate and new President. His second seven-year term confirms this orientation. The management of steel companies is not an electoral and political stake as important as it was at the beginning of 1980s. Thanks to books directly dedicated or not to the one who was President of the Republic during fourteen years, press articles, previously-ignored public archives, in particular that of the Presidency, and private archival sources, this article highlights the way François Mitterrand, confronted with the difficulties of the steel industry, develops his industrial policy. This evolution is linked to the adaptation of the steel industry to major macroeconomic changes and to the abandonment of a policy of safeguarding jobs which profoundly disappointed the steel workers.

Οι μηχανικοί της Γαλλικής Εταιρείας Μεταλλείων Λαυρίου, φορείς της ευρωπαϊκής τεχνογνωσίας, συνέβαλαν καθοριστικά στη βιομηχανική ανάπτυξη του Λαυρίου και στην καθιέρωσή του ως ένα από τα σημαντικότερα μεταλλευτικά και μεταλλουργικά κέντρα της Ανατολικής Μεσογείου. Ηδη από τις πρώτες ιστορικές μελέτες γίνονται γνωστά ονόματα Γάλλων μηχανικών και εταιρειών που συνέβαλαν στην κατασκευή και τη λειτουργία των εγκαταστάσεων των μεταλλείων. Στην ιστορική τεκμηρίωση του ερευνητικού προγράμματος του Ε.Μ.Πολυτεχνείου το 1995, αναφέρονται τα ονόματα των “Huet et Geyler” ως μηχανικών του εμβληματικού πλυντηρίου στον Κυπριανό. Ποιοι είναι όμως οι μηχανικοί αυτοί; πώς και γιατί επιλέγονται να κατασκευάσουν τα σημαντικότερα κτίρια της εταιρείας; πώς υλοποιείται η κατασκευή των πλυντηρίων και πώς εξελίσσεται η λειτουργία τους; Η παρούσα μελέτη, βασιζόμενη σε γαλλικά ιστορικά αρχεία, έρχεται να δώσει απαντήσεις στα ερωτήματα αυτά και ταυτόχρονα επιχειρεί μια νέα αποτίμηση των κτιρίων της Γαλλικής Εταιρείας Μεταλλείων Λαυρίου.

Οι Alfred Jean Ηuet et Alfred Edouard Geyler, μηχανικοί της Ecole Centrale, έρχονται στο Λαύριο έπειτα από πρόσκληση του Jean-Baptiste Serpieri, όντας ήδη αναγνωρισμένοι διεθνώς ως ειδικοί της μεταλλουργικής βιομηχανίας. Με περισσότερα από 50 μοντέρνα πλυντήρια και εργαστήρια μηχανικής επεξεργασίας μεταλλευμάτων σε Ευρώπη, Αφρική, Κεντρική και Λατινική Αμερική, θεωρούνται οι καλύτεροι στον τομέα τους, χωρίς άλλον ανταγωνιστή πέραν από τους γερμανικούς οίκους. Από την πρώτη στιγμή που φθάνουν στο Λαύριο, ασχολούνται με την μελέτη του έργου των αρχαίων Ελλήνων μεταλλουργών, ανακαλύπτουν τα κοιτάσματα μολυβδούχων μεταλλευμάτων, πλούσια σε άργυρο, και κυρίως την καλαμίνα, σε διάφορες μορφές και σε μεγάλες ποσότητες. Διευθύνουν τις εργασίες εκμετάλλευσης και επεξεργασίας μεταλλευμάτων με τρόπο μεθοδικό και συστηματικό. Αρχικά τελειοποιούν τον εξοπλισμό των στοών και ανανεώνουν τις μηχανές εξόρυξης των μεταλλείων με νέα σύγχρονα μηχανήματα. Στη συνέχεια κατασκευάζουν δύο πλυντήρια για τον εμπλουτισμό των φτωχών μεταλλευμάτων και τον μηχανικό διαχωρισμό των μικτών (μεταλλευμάτων). Τα μηχανήματα των πλυντηρίων αυτών είναι τα πολυπλοκότερα και τα τελειότερα όλων των προηγούμενων εγκαταστάσεων. Το 1879 παρουσιάζεται η πρώτη μελέτη τους για τα μεταλλεύματα του Λαυρίου η οποία κερδίζει το χρυσό μετάλλειο του Συλλόγου των Πολιτικών Μηχανικών της Γαλλίας. Η εργασία τους αυτή θεωρείται μία από τις πιο αξιόλογες μονογραφίες που γράφτηκε ποτέ για τη διαμόρφωση και τις ιδιότητες της καλαμίνας. Χάρη στις πολύχρονες μελέτες των Huet και Geyler, γνωρίζουμε σήμερα την καλαμίνα του Λαυρίου, της οποίας ο πλούτος και η ποιότητα είναι από τις καλύτερες του κόσμου.
Τα παλαιά πλυντήρια της Γαλλικής Εταιρείας Μεταλλείων Λαυρίου παραμένουν έως και σήμερα μοναδικοί μάρτυρες του έργου των Γάλλων μηχανικών και της ιδιαίτερης ιστορίας τους. Την ιδιαίτερη αυτή ιστορία οφείλουμε να αναδείξουμε, αλλά και να αξιοποιήσουμε για την μελλοντική λειτουργία του Τεχνολογικού Πολιτιστικού Πάρκου του Λαυρίου.

Au Québec, l'histoire industrielle fut longtemps abandonnée au profit de l'histoire religieuse, de l'histoire du colonialisme et de bien d'autres champs d'expertise. Ce résumé de recherche résume en quelque sorte le travail exceptionnel de chercheurs sur les villes de compagnie

Florent Le Bot, « 1906, Changer la vie. Jean Guéhenno, mémorialiste des ouvriers fougerais de la chaussure », Cahiers Jean Guéhenno, 2e volume, Les Amis de Jean Guéhenno, Fougères, 2010, p. 40-54.
Dans le cadre d'un doctorat d'histoire portant sur les spoliations antisémites dans la branche du cuir, Florent Le Bot a montré l'importance des communautés industrielles localisées, telles Fougères, Romans, Cholet ou Limoges, dans une économie de la chaussure en archipel. Parmi les sources de son travail, publié désormais sous le titre La Fabrique réactionnaire. Antisémitisme, spoliations et corporatisme dans le cuir, 1950-1950 (cf. bibliographie indicative en fin d'article), les écrits de Jean Guéhenno sur la fabrique fougeraise ont pu trouver toute leur place.

« L.es échelles de Daumas. Une histoire globale des entreprises, des territoires de l’industrie et des produits à l’époque contemporaine », Jean-Paul BARRIERE, Régis BOULAT, Alain CHATRIOT, Pierre LAMARD et Jean-Michel MINOVEZ (éd.), Les trames de l’histoire. Entreprises, territoires, consommations. Mélanges en l’honneur de Jean-Claude Daumas, Besançon/Belfort, Presses universitaires de Franche-Comté/Pôle éditorial de l’UTBM, 2017, p. 259-266.
Jean-Claude Daumas porte une attention particulière dans ses travaux à la question des échelles d’observation des structures de l’économie. De l’entreprise aux territoires de l’industrie, en passant par le « district industriel », tout est construction qu’il convient d’observer dans l’amplitude des dynamiques historiques.
C’est à travers les rencontres multiples avec les travaux de Daumas que nous tenterons d’étoffer la démonstration. De l’entreprise, nous nous demanderons si elle a une histoire. À l’étage suivant, nous nous ouvrirons aux territoires de l’industrie, ceux qui permet¬tent de replacer les histoires d’entreprises dans leur bassin de vie.
Enfin, le secteur et la branche nous conduirons à revenir sur un objet d’étude, de moins en moins délaissé par les histo¬riens, à savoir le produit.

Mots clés : entreprise, district industriel, territoire, produit.

Abstract: The scales of Daumas. A global history of companies, industrial territories and products in the contemporary era.
Jean-Claude Daumas pays particular attention to the question of the observation  of the structures of the economy on various scales. From the enterprise to the industrial territories, and through the "industrial district", everything should be observed in the amplitude of the historical dynamics. It is through the multiple encounters with the works of Daumas that we try to flesh out the demonstration. From the company, we will wonder if it has a history. On the next floor, we will open ourselves to the territories of the industry, those that allow us to put the stories of companies in their own space. Finally, the sector and the branch will lead us to return to an object of study, less and less neglected by the historians, namely the product.

Keywords: Enterprise, industrial district, territory, product.

Lorsqu’elles surviennent, les catastrophes industrielles font ressurgir l’enjeu de la sécurité dans le débat et interrogent la part de risque que nous sommes prêts à accepter dans nos quotidiens. Si la cohabitation fait déjà l’objet de règlementations, de consultations et de catégorisations, elle présente des limites à dépasser pour repenser les liens entre les industries et leurs riverains.

Laurence Héry et Florent Le Bot, « La chaussure en France au XXe siècle : la fin d’une industrie ? Comparaison du SPL fougerais et de l’entreprise Noël à Vitré, face aux crises des années 1930 et des années 1970-1980 », Pierre Lamard, Nicolas Stoskopf, Actes du colloque « Une décennie de désindustrialisation (1974-1984) ? », éd. A. et J. Picard, 2009, p. 217-234.

In the long history of metallurgy some information on the use of alum in several ancient metallurgical processes can be found in the few ancient texts which discuss such topics, however not all of them are clear and the interpretation of some passages can be problematic. In this paper some examples of metallurgical processes and treatments, involving the use of alum will be discussed and illustrated, where possible, by observations on analysed objects. Some of the ancient texts, such as Pliny...