Books by Hany Kahwagi-Janho
Les chapiteaux corinthiens de l’époque romaine au Liban forment un large corpus d’environ 850 blo... more Les chapiteaux corinthiens de l’époque romaine au Liban forment un large corpus d’environ 850 blocs. Ces chapiteaux se retrouvent sur quarantaine de sites étalés sur l’ensemble du territoire libanais et présentent une large variété dans leurs types et leurs matériaux. Ainsi, les grands sites côtiers renferment le plus souvent des chapiteaux taillés dans du marbre importé et leurs ordonnances s’alignent, à l’exception d’un petit groupe essentiellement beyrouthin, sur celles des chapiteaux micrasiatiques, connues dans l’ensemble du bassin oriental de la Méditerranée.
Les sites de haute montagne et de la Békaa renferment de leur côté la grande majorité des chapiteaux taillés dans les pierres locales, notamment le calcaire. Ces chapiteaux, de fabrication purement locale, présentent une plus large variété décorative. Ils sont largement influencés par les modèles héliopolitains élaborés par les artisans des monuments de Baalbeck, qui renferme à elle seule le tiers de l’ensemble du corpus libanais. Cette influence que nous désignons par “le rayonnement de Baalbeck”, tient ses origines dans des modèles plutôt syriens que micrasiatiques, sans toutefois élucider le rôle de certains prototypes italiques. L’ensemble de ces typologies
et ordonnances ainsi que leurs divers détails décoratifs et proportions sont étudiés dans cette publication à la lueur des influences locales et régionales et du développement des techniques de travail. Les divers aspects liés à la fabrication de ces chapiteaux et leur mise en oeuvre sur les chantiers de construction est aussi abordée dans un chapitre qui leurs est consacré.
The Corinthian capitals of the Roman era in Lebanon form a large corpus of approximately 850 blocks. These capitals are found, with their various types and materials, on forty sites spread across the entire Lebanese territory. The major coastal sites mostly contain capitals carved out of imported marble, and their ordinances, with the exception of a small mainly Beiruti group, line up with those of the micrasiatic capitals, known throughout the EasternMediterranean basin.
The sites of high mountains as well as of the Bekaa, contain on their side, most of the capitals cut in local stones, mainly limestone. These capitals, of local manufacture origins, present a wider decorative variety. They are largely influenced by the Heliopolitan models developed by the artisans of the monuments of Baalbeck, where one third of the entire Lebanese corpus is found. This influence, which we call “the radiation of Baalbeck”, has Syrian models origins rather than micrasiatic ones, without elucidating the role of certain italic prototypes. All these typologies and ordinances as well as their various decorative details and proportions are studied in this publication in the light of local and regional influences besides the development of working techniques. The various aspects related to the manufacture of these capitals and
their implementation on construction sites is also further discussed in a dedicated chapter.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Le présent volume est consacré à l’hippodrome romain d’el-Bass à Tyr (Liban sud). Cet hippodrome ... more Le présent volume est consacré à l’hippodrome romain d’el-Bass à Tyr (Liban sud). Cet hippodrome est aujourd’hui considéré comme l’un des monuments de ce type les mieux conservés du monde romain. Par rapport à la ville antique, l’édifice se trouvait hors les murs, dans une zone essentiellement occupée par une large nécropole remontant à l’époque romano-byzantine. Sa façade principale, devancée par un aqueduc, donne sur la route antique qui menait à la cité. Cette route est chevauchée par un arc monumental qui définissait la limite de l’aire urbaine. Long de 470 m, pour une largeur maximale de 125 m, l’hippodrome occupe une surface totale de 54000 m2. Sa capacité maximale est d’environ 36 500 personnes. Sa cavea présente une longue galerie surmontée par l’étage d’attique et donnant accès à une série de salles voûtées qui supportent les gradins. Ceux-ci sont accessibles à partir des portes placées à des intervalles réguliers dans les murs extérieurs de certaines de ces salles. Cependant, ce schéma fonctionnel s’interrompt au niveau de la moitié sud de l’hippodrome, où, pour des raisons qui semblent être financières, la galerie et l’étage d’attique sont remplacés par un mur continu qui fut ajouté ultérieurement. Une présentation générale du site et des divers monuments qui le composent est suivie d’une étude détaillée de tous les aspects de l’hippodrome et de son cadre archéologique, géographique et historique. Son architecture et ses éléments architectoniques sont particulièrement décrits et analysés. Des notes sur sa métrologie, l’organisation de son chantier ainsi que ses diverses phases chronologiques viennent compléter l’ensemble. Cette étude couvrira leurs divers aspects archéologiques, architecturaux, typologiques ainsi que les divers remaniements qu’ils subirent. L’ensemble sera accompagné de plusieurs approches comparatives avec des monuments contemporains similaires. Cette étude sera complétée par une analyse urbaine du site, ainsi que par une étude chronologique qui présentera les diverses phases de son évolution, son développement et son abandon
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Chapters of books by Hany Kahwagi-Janho
L'architecture sacrée du diocèse orthodoxe de Tripoli. Tome 2: Le Koura, Balamand, 2021
Bookmarks Related papers MentionsView impact
L'architecture sacrée du diocèse orthodoxe de Tripoli. Tome 2: Le Koura, Balamand, 2021, 2021
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Proceedings of Ezstorgom conferences: Bridge of Civilisations. The Near East and Europe c. 1100-1300, 2019, 2020
The period from the eleventh to the thirteenth century witnessed the construction of dozens of sm... more The period from the eleventh to the thirteenth century witnessed the construction of dozens of small chapels in the northern part of Lebanon. The design was for the most part simple, comprising three main types: single-nave churches which amount to ninety-five per cent of the corpus; double churches – a particularly rare type – which total approximately seventy buildings on Lebanese soil; and, thirdly, those with a basilican plan, which number fewer than fifteen. Many of these churches and chapels were built on sites that had been occupied by older churches, usually dating from Byzantine times, or on the remains of abandoned Roman temples, sometimes reusing their ashlars in their construction. The distribution of these churches and chapels is uneven, with the largest concentration to be found in northern Lebanon, mainly in region of Batroun and Jbeil, and with other major clusters in Koura and Akkar – in other words, in the areas that formed the southern part of the county of Tripoli.
This paper will examine the specific typologies and construction schemes of the chapels of two major villages located in Mount Lebanon region. Using a comparative approach, I shall attempt to establish and define the methods and the architectural rules and guidelines used by the builders of these monuments during these centuries, and see whether the profusion of small chapels in these medieval Lebanese villages occurred simultaneously.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Études d'Antiquités africaines L'édifice appelé « Maison de Bacchus » à Djemila
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Papers by Hany Kahwagi-Janho
Syria, 2023
-Le sanctuaire de Harf Chlifa, connu localement sous le nom de Qasr el-Banat, occupe la pointe d'... more -Le sanctuaire de Harf Chlifa, connu localement sous le nom de Qasr el-Banat, occupe la pointe d'une formation rocheuse qui se détache des flancs orientaux du Mont-Liban et s'avance dans la plaine de la Békaa. Le site associe un temple distyle in antis d'époque romaine et quelques vestiges tardifs, parmi lesquels un bâtiment absidial d'époque byzantine, installés au sein d'un téménos antique. Le site a été documenté par D. Krencker et W. Zschietzschmann en 1903 et en 1933. Endommagé pendant la guerre du Liban (1975-1990), il a fait l'objet d'une nouvelle étude réalisée dans le cadre d'un atelier académique de l'université Saint-Esprit de Kaslik (USEK), qui a permis de mieux documenter et de comprendre le site et ses transformations. Cette nouvelle étude architecturale a mené à l'identification de l'ordre ionique du temple et à une nouvelle restitution de son élévation, ainsi qu'à la confirmation de sa datation haute, par comparaison avec d'autres édifices de la région. Mots-clés-Liban, Btedai, Chlifa, temple romain, ordre ionique, ordre dorico-toscan, métrologie, christianisation, architecture. A new architectural study of the Roman temple at Harf Chlifa, Btedai (Lebanon) Abstract-The sanctuary of Harf Chlifa, locally known as Qasr el-Banat, occupies the tip of a rock formation that stands out from the eastern flanks of Mount Lebanon and juts out into the Bekaa plain. The site includes, installed within a temenos surrounded by a temenos wall, an in antis distyle temple from the Roman period as well as an apsidal monument and a set of structures added later as part of a transformation of the places in the Byzantine period. The site was visited and documented by D. Krencker and W. Zschietzschmann in 1903 and in 1933. Damaged during the Lebanese war (1975-1990), it was the subject of a new documentary study carried out within the framework of an academic workshop at the Holy Spirit University of Kaslik (USEK), which allowed a better documentation and understanding of the site and its transformations. This study has made it possible to assign a new order (Ionic) to the temple, to reconstruct its original appearance and to confirm its rather high dating, following a comparative study with similar regional monuments.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
BAAL, 2021
Former studies of sea level rise (RSLR) at Tyre during the antiquity provide
seemingly discrepant... more Former studies of sea level rise (RSLR) at Tyre during the antiquity provide
seemingly discrepant results. To reconcile previous observations we have inventoried markers of sea level along the peninsula of Tyre. Roman/Byzantine breakwaters and fish tanks have only experienced limited submersion. Sea level stability allowed the formation of well-developed notches and shore platforms on natural and anthropogenic
substrates. In contrast, Phoenician quarries and breakwaters, document ~2 m of relative sea level rise, with no markers of former shoreline stability. The observed +40 cm of rise in sea level since the late Antiquity is consistent with the previously documented 50± 10 cm regional amount of sea level rise in the Eastern Mediterranean, We document an earlier~2 m RSLR, which implies the paradoxical foundering of the bedrock of Tyre,
within the regional context of a Lebanese coast mostly affected by ectonic uplift over the past millennia. We review the potential contribution of local tectonics to the foundering of Tyre.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Polish Archaeology in the Mediterranean (PAM), 2023
The Franco-Lebanese mission in Tyre identified a stone dump comprising more than a thousand fragm... more The Franco-Lebanese mission in Tyre identified a stone dump comprising more than a thousand fragments of architectural members and liturgical furnishings, located in an ancient cistern. These fragments, mainly of marble, but also of limestone, basalt and marine sandstone, had been collected during excavation works carried out on the site in the 1960s and
1970s. After their discovery, all the blocks were removed from the cistern, inventoried, documented and studied in order to identify their various functions and origins. A large part of these fragments seem to have belonged to various Byzantine religious monuments. The article presents the main types to which these fragments have been assigned, following a comparative approach.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Anastasis. Research in Medieval Culture and Art (ARMCA), 2023
La présence du porche devançant les églises de l’époque médiévale
et des débuts de l’époque ottom... more La présence du porche devançant les églises de l’époque médiévale
et des débuts de l’époque ottomane au Liban se présente comme une rareté limitée à moins d’une quarantaine de monuments, dispersés essentiellement dans la zone située entre Byblos au Sud et le Koura au nord, avec deux exceptions dans la région de la Vallée Sainte et celle de Beyrouth. Ces porches, généralement ouverts sur l’espace extérieur, quoique à des degrés différents, présentent des formules structurales variées. Les relations qu’ils entretiennent avec leurs églises respectives varient eux aussi d’un monument à l’autre. Toutefois, l’aspect rustique et dénudé caractérise la grande majorité de ces porches, si nous mettons de côté celui de la cathédrale Saint-Jean- Marc de Byblos.
Cet article cherchera à dresser un corpus des églises à porches et à établir une étude typologique de ces porches d’un point de vue spatial, structural et volumétrique. Une tentative pour élucider le rôle de ces porches dans le cadre global des monuments auxquels ils appartiennent sera aussi mise en oeuvre, dans le but de mieux connaître leur fonction et leur raison d’être. Ce dernier point se fera suivant une approche comparative avec les cas de certains modèles européens contemporains.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
BAAL, 2023
L’article présente les travaux archéologiques (fouilles et relevés de terrain)
effectués sur le s... more L’article présente les travaux archéologiques (fouilles et relevés de terrain)
effectués sur le site de Tyr-ville entre 2018 et 2021 par la mission archéologique franco-libanaise de Tyr, sur les abords de la cathédrale et de la mosquée médiévales de Tyr (Secteur 1), sur les grands bains romano-byzantins (Secteurs 2 et 3) et enfin sur des « petits bains » romano-byzantins à l’ouest du site (Secteur 7).
Bookmarks Related papers MentionsView impact
BAAL , 2022
Le temple de Makam er-Rabb à Menjez est l’unique temple en basalte du Liban ayant conservé jusqu’... more Le temple de Makam er-Rabb à Menjez est l’unique temple en basalte du Liban ayant conservé jusqu’à présent une large partie de sa structure. Mentionné par René Dussaud dès la fin du XIXe siècle, il est curieusement resté peu abordé par les études scientifiques, sans doute à cause de son éloignement, aux limites de la frontière libano-syrienne. Rapidement dessiné par Daniel Krencker aux débuts du XXe siècle, le monument a été ensuite dégagé et partiellement restauré par la direction générale des Antiquités (DGA) sous la direction de Haroutiun Kalayan dans les années 19602. Le temple, au plan initial périptère, est placé au fond d’un téménos aux limites plus ou moins bien définies. Dans l’espace de ce dernier, des dizaines de blocs architectoniques provenant de la colonnade ainsi que de l’entablement du monument jonchent le sol. Plusieurs structures tardives sont venues plus tard coloniser l’entourage du temple et son téménos, tandis qu’une église byzantine, actuellement disparue, est venue occuper l’espace de son pronaos et de sa cella. Sur des dizaines des blocs de ce temple, une centaine de marques lapidaires ont été identifiées. Cet article vise à en dresser leur corpus analytique.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
BAAL, 2023
Les temples in-antis du Liban forment un groupe d’une quinzaine de
monuments dispersés sur l’ense... more Les temples in-antis du Liban forment un groupe d’une quinzaine de
monuments dispersés sur l’ensemble du territoire libanais. À part l’ensemble de la zone du mont Hermon, qui forme un lot aux caractéristiques architecturales assez particulières, les autres monuments construits suivant cette typologie au Liban restent partiellement et individuellement étudiés. À travers quatre de ces monuments, le temple B de Sfireh, le temple de Ghineh dans le Kesrouan, le temple de Jwar el-Hoz, dans la région du Haut Matn et le temple de Chlifa, dans la région du Békaa central, cet article tentera de dégager leurs caractéristiques les plus particulières ainsi que de voir jusqu’à quel point cette typologie de temples suit un prototype commun.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
BAAL, 2023
Le temple de Nahlé, situé au coeur du village, est englouti au sein d’un quartier résidentiel par... more Le temple de Nahlé, situé au coeur du village, est englouti au sein d’un quartier résidentiel par des constructions modernes qui empiètent partiellement sur son empreinte d’origine. Le monument a perdu la majeure partie de sa superstructure dont il ne reste actuellement que le soubassement à degrés du podium, le podium lui-même et les deux
premières assises du mur de la cella. Aucun élément d’entablement ou bien de décor architectural n’est conservé dans le monument ou bien ses environs directs. Malgré cet état de conservation très partiel, cette étude cherche à essayer de comprendre, dans la mesure du possible, les caractéristiques principales du monument et l’influence potentielle
des modèles héliopolitains tout proches sur son architecture.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
BAAL, 2022
The medieval site of Menjez is almost unmentioned in the sources in which it seems to have featur... more The medieval site of Menjez is almost unmentioned in the sources in which it seems to have featured under the name Felicium only twice. The survey of the site shows a small castle with a suburb existing in its protection. The limited excavations indicate a rather modest material culture at the site especially in the 13th century, in the latter part of
which Felicium might have been abandoned altogether. The function of the castle seems not to have exceeded that of an administrative centre for the agricultural estates of the area and as thus can give a unique glimpse into the life of the lesser rural sites amongst the famous medieval castles of the region.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Syria 97, 2020
Le temple ionique de Bziza est l’un des temples les mieux conservés du Liban. Prostyle tétrastyle... more Le temple ionique de Bziza est l’un des temples les mieux conservés du Liban. Prostyle tétrastyle, le
monument se dresse sur un podium bien plus large que la surface de sa cella et qui semble avoir fait partie du projet
avorté d’un temple périptère. Le portail à l’entablement richement décoré et l’aspect décoratif des chapiteaux nous
permettent de dater le monument du milieu du iie s. apr. J.-C. À l’époque médiévale, le monument fut transformé
en une église biconque, dont il ne subsiste aujourd’hui que le chevet, constitué de deux absides qui occupent son
côté nord-est.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
BAAL 19, 2019
The figured capitals constitute a topic addressed by many scholars from the beginning of the twen... more The figured capitals constitute a topic addressed by many scholars from the beginning of the twentieth century. This type of capitals started to be carved since the Pharaonic times, with the hathoric columns. However, is it during both the Roman and Byzantine ages that this type of decoration was mostly developed, with figurations that have predominantly started to replace the blossom in the centre of their abacus. In Lebanon, this
topic remained unstudied despite the presence of approximately thirty capitals covering a long- term period ranging from the Hellenistic till the Byzantine era. Thus, this article aims at presenting the Lebanese corpus and analysing its main characteristics.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Books by Hany Kahwagi-Janho
Les sites de haute montagne et de la Békaa renferment de leur côté la grande majorité des chapiteaux taillés dans les pierres locales, notamment le calcaire. Ces chapiteaux, de fabrication purement locale, présentent une plus large variété décorative. Ils sont largement influencés par les modèles héliopolitains élaborés par les artisans des monuments de Baalbeck, qui renferme à elle seule le tiers de l’ensemble du corpus libanais. Cette influence que nous désignons par “le rayonnement de Baalbeck”, tient ses origines dans des modèles plutôt syriens que micrasiatiques, sans toutefois élucider le rôle de certains prototypes italiques. L’ensemble de ces typologies
et ordonnances ainsi que leurs divers détails décoratifs et proportions sont étudiés dans cette publication à la lueur des influences locales et régionales et du développement des techniques de travail. Les divers aspects liés à la fabrication de ces chapiteaux et leur mise en oeuvre sur les chantiers de construction est aussi abordée dans un chapitre qui leurs est consacré.
The Corinthian capitals of the Roman era in Lebanon form a large corpus of approximately 850 blocks. These capitals are found, with their various types and materials, on forty sites spread across the entire Lebanese territory. The major coastal sites mostly contain capitals carved out of imported marble, and their ordinances, with the exception of a small mainly Beiruti group, line up with those of the micrasiatic capitals, known throughout the EasternMediterranean basin.
The sites of high mountains as well as of the Bekaa, contain on their side, most of the capitals cut in local stones, mainly limestone. These capitals, of local manufacture origins, present a wider decorative variety. They are largely influenced by the Heliopolitan models developed by the artisans of the monuments of Baalbeck, where one third of the entire Lebanese corpus is found. This influence, which we call “the radiation of Baalbeck”, has Syrian models origins rather than micrasiatic ones, without elucidating the role of certain italic prototypes. All these typologies and ordinances as well as their various decorative details and proportions are studied in this publication in the light of local and regional influences besides the development of working techniques. The various aspects related to the manufacture of these capitals and
their implementation on construction sites is also further discussed in a dedicated chapter.
Chapters of books by Hany Kahwagi-Janho
This paper will examine the specific typologies and construction schemes of the chapels of two major villages located in Mount Lebanon region. Using a comparative approach, I shall attempt to establish and define the methods and the architectural rules and guidelines used by the builders of these monuments during these centuries, and see whether the profusion of small chapels in these medieval Lebanese villages occurred simultaneously.
Papers by Hany Kahwagi-Janho
seemingly discrepant results. To reconcile previous observations we have inventoried markers of sea level along the peninsula of Tyre. Roman/Byzantine breakwaters and fish tanks have only experienced limited submersion. Sea level stability allowed the formation of well-developed notches and shore platforms on natural and anthropogenic
substrates. In contrast, Phoenician quarries and breakwaters, document ~2 m of relative sea level rise, with no markers of former shoreline stability. The observed +40 cm of rise in sea level since the late Antiquity is consistent with the previously documented 50± 10 cm regional amount of sea level rise in the Eastern Mediterranean, We document an earlier~2 m RSLR, which implies the paradoxical foundering of the bedrock of Tyre,
within the regional context of a Lebanese coast mostly affected by ectonic uplift over the past millennia. We review the potential contribution of local tectonics to the foundering of Tyre.
1970s. After their discovery, all the blocks were removed from the cistern, inventoried, documented and studied in order to identify their various functions and origins. A large part of these fragments seem to have belonged to various Byzantine religious monuments. The article presents the main types to which these fragments have been assigned, following a comparative approach.
et des débuts de l’époque ottomane au Liban se présente comme une rareté limitée à moins d’une quarantaine de monuments, dispersés essentiellement dans la zone située entre Byblos au Sud et le Koura au nord, avec deux exceptions dans la région de la Vallée Sainte et celle de Beyrouth. Ces porches, généralement ouverts sur l’espace extérieur, quoique à des degrés différents, présentent des formules structurales variées. Les relations qu’ils entretiennent avec leurs églises respectives varient eux aussi d’un monument à l’autre. Toutefois, l’aspect rustique et dénudé caractérise la grande majorité de ces porches, si nous mettons de côté celui de la cathédrale Saint-Jean- Marc de Byblos.
Cet article cherchera à dresser un corpus des églises à porches et à établir une étude typologique de ces porches d’un point de vue spatial, structural et volumétrique. Une tentative pour élucider le rôle de ces porches dans le cadre global des monuments auxquels ils appartiennent sera aussi mise en oeuvre, dans le but de mieux connaître leur fonction et leur raison d’être. Ce dernier point se fera suivant une approche comparative avec les cas de certains modèles européens contemporains.
effectués sur le site de Tyr-ville entre 2018 et 2021 par la mission archéologique franco-libanaise de Tyr, sur les abords de la cathédrale et de la mosquée médiévales de Tyr (Secteur 1), sur les grands bains romano-byzantins (Secteurs 2 et 3) et enfin sur des « petits bains » romano-byzantins à l’ouest du site (Secteur 7).
monuments dispersés sur l’ensemble du territoire libanais. À part l’ensemble de la zone du mont Hermon, qui forme un lot aux caractéristiques architecturales assez particulières, les autres monuments construits suivant cette typologie au Liban restent partiellement et individuellement étudiés. À travers quatre de ces monuments, le temple B de Sfireh, le temple de Ghineh dans le Kesrouan, le temple de Jwar el-Hoz, dans la région du Haut Matn et le temple de Chlifa, dans la région du Békaa central, cet article tentera de dégager leurs caractéristiques les plus particulières ainsi que de voir jusqu’à quel point cette typologie de temples suit un prototype commun.
premières assises du mur de la cella. Aucun élément d’entablement ou bien de décor architectural n’est conservé dans le monument ou bien ses environs directs. Malgré cet état de conservation très partiel, cette étude cherche à essayer de comprendre, dans la mesure du possible, les caractéristiques principales du monument et l’influence potentielle
des modèles héliopolitains tout proches sur son architecture.
which Felicium might have been abandoned altogether. The function of the castle seems not to have exceeded that of an administrative centre for the agricultural estates of the area and as thus can give a unique glimpse into the life of the lesser rural sites amongst the famous medieval castles of the region.
monument se dresse sur un podium bien plus large que la surface de sa cella et qui semble avoir fait partie du projet
avorté d’un temple périptère. Le portail à l’entablement richement décoré et l’aspect décoratif des chapiteaux nous
permettent de dater le monument du milieu du iie s. apr. J.-C. À l’époque médiévale, le monument fut transformé
en une église biconque, dont il ne subsiste aujourd’hui que le chevet, constitué de deux absides qui occupent son
côté nord-est.
topic remained unstudied despite the presence of approximately thirty capitals covering a long- term period ranging from the Hellenistic till the Byzantine era. Thus, this article aims at presenting the Lebanese corpus and analysing its main characteristics.
Les sites de haute montagne et de la Békaa renferment de leur côté la grande majorité des chapiteaux taillés dans les pierres locales, notamment le calcaire. Ces chapiteaux, de fabrication purement locale, présentent une plus large variété décorative. Ils sont largement influencés par les modèles héliopolitains élaborés par les artisans des monuments de Baalbeck, qui renferme à elle seule le tiers de l’ensemble du corpus libanais. Cette influence que nous désignons par “le rayonnement de Baalbeck”, tient ses origines dans des modèles plutôt syriens que micrasiatiques, sans toutefois élucider le rôle de certains prototypes italiques. L’ensemble de ces typologies
et ordonnances ainsi que leurs divers détails décoratifs et proportions sont étudiés dans cette publication à la lueur des influences locales et régionales et du développement des techniques de travail. Les divers aspects liés à la fabrication de ces chapiteaux et leur mise en oeuvre sur les chantiers de construction est aussi abordée dans un chapitre qui leurs est consacré.
The Corinthian capitals of the Roman era in Lebanon form a large corpus of approximately 850 blocks. These capitals are found, with their various types and materials, on forty sites spread across the entire Lebanese territory. The major coastal sites mostly contain capitals carved out of imported marble, and their ordinances, with the exception of a small mainly Beiruti group, line up with those of the micrasiatic capitals, known throughout the EasternMediterranean basin.
The sites of high mountains as well as of the Bekaa, contain on their side, most of the capitals cut in local stones, mainly limestone. These capitals, of local manufacture origins, present a wider decorative variety. They are largely influenced by the Heliopolitan models developed by the artisans of the monuments of Baalbeck, where one third of the entire Lebanese corpus is found. This influence, which we call “the radiation of Baalbeck”, has Syrian models origins rather than micrasiatic ones, without elucidating the role of certain italic prototypes. All these typologies and ordinances as well as their various decorative details and proportions are studied in this publication in the light of local and regional influences besides the development of working techniques. The various aspects related to the manufacture of these capitals and
their implementation on construction sites is also further discussed in a dedicated chapter.
This paper will examine the specific typologies and construction schemes of the chapels of two major villages located in Mount Lebanon region. Using a comparative approach, I shall attempt to establish and define the methods and the architectural rules and guidelines used by the builders of these monuments during these centuries, and see whether the profusion of small chapels in these medieval Lebanese villages occurred simultaneously.
seemingly discrepant results. To reconcile previous observations we have inventoried markers of sea level along the peninsula of Tyre. Roman/Byzantine breakwaters and fish tanks have only experienced limited submersion. Sea level stability allowed the formation of well-developed notches and shore platforms on natural and anthropogenic
substrates. In contrast, Phoenician quarries and breakwaters, document ~2 m of relative sea level rise, with no markers of former shoreline stability. The observed +40 cm of rise in sea level since the late Antiquity is consistent with the previously documented 50± 10 cm regional amount of sea level rise in the Eastern Mediterranean, We document an earlier~2 m RSLR, which implies the paradoxical foundering of the bedrock of Tyre,
within the regional context of a Lebanese coast mostly affected by ectonic uplift over the past millennia. We review the potential contribution of local tectonics to the foundering of Tyre.
1970s. After their discovery, all the blocks were removed from the cistern, inventoried, documented and studied in order to identify their various functions and origins. A large part of these fragments seem to have belonged to various Byzantine religious monuments. The article presents the main types to which these fragments have been assigned, following a comparative approach.
et des débuts de l’époque ottomane au Liban se présente comme une rareté limitée à moins d’une quarantaine de monuments, dispersés essentiellement dans la zone située entre Byblos au Sud et le Koura au nord, avec deux exceptions dans la région de la Vallée Sainte et celle de Beyrouth. Ces porches, généralement ouverts sur l’espace extérieur, quoique à des degrés différents, présentent des formules structurales variées. Les relations qu’ils entretiennent avec leurs églises respectives varient eux aussi d’un monument à l’autre. Toutefois, l’aspect rustique et dénudé caractérise la grande majorité de ces porches, si nous mettons de côté celui de la cathédrale Saint-Jean- Marc de Byblos.
Cet article cherchera à dresser un corpus des églises à porches et à établir une étude typologique de ces porches d’un point de vue spatial, structural et volumétrique. Une tentative pour élucider le rôle de ces porches dans le cadre global des monuments auxquels ils appartiennent sera aussi mise en oeuvre, dans le but de mieux connaître leur fonction et leur raison d’être. Ce dernier point se fera suivant une approche comparative avec les cas de certains modèles européens contemporains.
effectués sur le site de Tyr-ville entre 2018 et 2021 par la mission archéologique franco-libanaise de Tyr, sur les abords de la cathédrale et de la mosquée médiévales de Tyr (Secteur 1), sur les grands bains romano-byzantins (Secteurs 2 et 3) et enfin sur des « petits bains » romano-byzantins à l’ouest du site (Secteur 7).
monuments dispersés sur l’ensemble du territoire libanais. À part l’ensemble de la zone du mont Hermon, qui forme un lot aux caractéristiques architecturales assez particulières, les autres monuments construits suivant cette typologie au Liban restent partiellement et individuellement étudiés. À travers quatre de ces monuments, le temple B de Sfireh, le temple de Ghineh dans le Kesrouan, le temple de Jwar el-Hoz, dans la région du Haut Matn et le temple de Chlifa, dans la région du Békaa central, cet article tentera de dégager leurs caractéristiques les plus particulières ainsi que de voir jusqu’à quel point cette typologie de temples suit un prototype commun.
premières assises du mur de la cella. Aucun élément d’entablement ou bien de décor architectural n’est conservé dans le monument ou bien ses environs directs. Malgré cet état de conservation très partiel, cette étude cherche à essayer de comprendre, dans la mesure du possible, les caractéristiques principales du monument et l’influence potentielle
des modèles héliopolitains tout proches sur son architecture.
which Felicium might have been abandoned altogether. The function of the castle seems not to have exceeded that of an administrative centre for the agricultural estates of the area and as thus can give a unique glimpse into the life of the lesser rural sites amongst the famous medieval castles of the region.
monument se dresse sur un podium bien plus large que la surface de sa cella et qui semble avoir fait partie du projet
avorté d’un temple périptère. Le portail à l’entablement richement décoré et l’aspect décoratif des chapiteaux nous
permettent de dater le monument du milieu du iie s. apr. J.-C. À l’époque médiévale, le monument fut transformé
en une église biconque, dont il ne subsiste aujourd’hui que le chevet, constitué de deux absides qui occupent son
côté nord-est.
topic remained unstudied despite the presence of approximately thirty capitals covering a long- term period ranging from the Hellenistic till the Byzantine era. Thus, this article aims at presenting the Lebanese corpus and analysing its main characteristics.
vallée qui sépare le Mont-Liban du Liban Nord de l’autre, l’église de Maad, remontant à l’époque des Croisés, occupe une position stratégique donnant sur le littoral allant de Kfaraabida jusqu’à Chekka. Elle fait face par ailleurs à une place forte, elle aussi de l’époque des Croisés, la citadelle de Smar Jbeil. Si l’actuelle église dédiée à saint Charbel a été bâtie au cours de la première moitié du XIIIe s. (avec quelques remaniements plus récents), l’occupation du site, elle, remonte à l’époque hellénistique avec probablement la construction d’un temple. Ce temple semble avoir subi par la suite des remaniements à l’époque romaine. Une église byzantine, succédant, comme il est d’usage sur les sites d’époque romaine au Liban, au temple, aurait précédé l’actuelle église. Visitée par Renan, qui publia dans sa Mission de Phénicie quelques unes des inscriptions antiques qui y furent retrouvées, l’église ne fut vraiment explorée qu’à partir de 1947, lorsque la DGA du Liban y mena quelques sondages et ensuite, vers la fin des années 1960, des fouilles plus extensives. Ces fouilles eurent pour résultat l’abaissement du sol de l’église d’environ 1 m, et la mise au jour du dallage de l’époque romaine, d’un seuil monumental derrière l’abside centrale dans la salle annexe médiane, ainsi que le mur qui lui fait pendant dans la salle annexe sud. Ces fouilles ont aussi mis au jour des fragments de mosaïques au décor géométrique entreposées actuellement dans le narthex de l’église. Dans le travail qui suit, il sera notamment question du temple d’époque hellénistico-romaine qui a précédé les deux églises. En effet, s’il ne reste de ce monument païen que très peu de traces visibles in-situ, l’étude de celles-ci, couplée à l’analyse de l’implantation de l’actuelle église et des matériaux remployés pourrait nous permettre de dégager le plan hypothétique du temple, ainsi, que, dans une mesure plus restreinte, celle de son élévation.
aqueduct of Tyre is represented in numerous travelers’
accounts as well as in plans and illustrations. Many of
its sections are well preserved, and the half that extends
from Ras el-‘Ain reservoirs to the Tell Maashouk region is
still—remarkably—functioning. The other half, extending
from Tell Maashouk to El-Bass, is only partially preserved
and has been exposed to both natural and human
encroachments. This article details the history and use of
this well-known but understudied monument, describes
its architectural patterns, and discusses its technical
aspects and the construction and repairs that have taken
place over the years.
Numerous corinthian marble capitals are founded on the site of Tyre-City. They belong to different known and listed series, which some are originated from the permago-ephesian workshops and others from Aphrodisias. Three sets are presented in this article. The first one includes the capitals of the thermal basilica. It has common known characteristics in the eastern Mediterranean, which allow to date them from the beginnings of the 2nd cent. AD . The second set has the particularity of having capitals with finely indented leaves, as well as leaves whipped by the wind (a rare character for the “normal” Corinthian capitals). The dating of these capitals (end of 2nd cent. AD ) allows us to classify them among the first of their kind. From the third set, which certainly comes from the octagonal monument (Sector 4), one capital is studied. This latter belongs to the late normal series (beginnings of the 3rd cent. AD ), which has curved leaves replacing the helices as two capitals from the second set, being one of the rare figured capitals listed in Lebanon.
Hence, this paper will discuss the various methods and approaches of creating the polychromy, either by overlaying plaster and colors on the original block’s materials and surfaces or by covering the original material with another one (such as golden or bronze leaves). The paper will also address the various objectives behind these actions. Following specific case studies from several Lebanese sites, we will review these different objectives as well as the techniques used to reach each one of them: the use of polychromy as a make-up covering refection works over a thin plaster layer from Byblos, the polychromy as the final of several technical layers protecting the block’s original material from Tyre, the polychromy as a simple decorative overlay from Baalbeck and finally the polychromy as a wealth exhibition through two examples from Baalbeck and Tyre.
La route antique, qui est dégagée sur une longueur de 1200 m constitue l’épine dorsale du site. Elle présente deux états distincts romain et byzantin et est bordée sur ses deux côtés par une nécropole abritant des dizaines d’enclos et de monuments funéraires. Sa section romaine est par ailleurs bordée par des colonnades dorcio-toscanes. Son côté sud est longé par un aqueduc qui capte les sources de Ras el-Aïn, situés à 5 km au sud de la ville. Cet aqueduc, long de 7 km, présente plusieurs sections, dont certaines sont bien conservées. Leur étude a permis de dégager les principaux aspects techniques de cet ouvrage. Enfin, l’arc monumental, dont l’analyse architectonique et urbaine a permis de le dater de la fin du ier s. p.C., enjambe la chaussée antique juste avant l’hippodrome, à 1000 m à l’est de l’emplacement supposé des remparts de la cité romaine. Sa fonction serait donc celle d’une porte urbaine définissant les limites de l’aire municipale de la ville ainsi que celle d’un poste douanier, à l’image d’un ensemble de monuments régionaux semblables.
This book represents a study of a group of monuments of the site of Tyre el-Bass, one of two main archaeological areas of Tyre city. It deals with a set of monuments and structures that are interconnected and located in an extra-urban position: the ancient road in both Roman and Byzantine states, the monumental arch and the aqueduct. None of these monuments has been scientifically studied and no publication that is worthy of their archaeological value has been issued. Therefore, this book presents a work which its majority is original.
The ancient road, which is uncovered over a length of 1200 m, is the backbone of the site. It has two distinct states: Roman and Byzantine. Moreover, it is bordered on both sides by a necropolis with dozens of funerary enclosures and monuments. Its Roman section is also bounded by dorcio-Tuscan colonnades, while its southern side is lined by an aqueduct that captures the sources of Ras al-Ain, located 5 km to the south of the city. This aqueduct that is extended to a 7 km length, has several sections, with some of which are well preserved. Their study identified the main technical aspects of the said monument. Finally, the monumental arch, which architectural and urban analysis dated back to the end of the first century. A.D., spans the ancient road just before the circus, 1000 m to the east of the hypothetical location of the Roman city walls. Its function would be that of an urban gateway defining the limits of the municipal area of the city as well as a customs post, like a set of similar regional monuments.