Liliane Hilaire-Pérez, Catherine Lanöe. Les sciences et les techniques, laboratoire de l’Histoire, Mélanges en l’honneur de Patrice Bret, Presses des mines, collection “ Histoires, sciences, techniques, sociétés ”, pp.37-62., 2022
Le Règlement pour l’académie royale des sciences de 1699 a connu de nombreuses mises à jour tout ... more Le Règlement pour l’académie royale des sciences de 1699 a connu de nombreuses mises à jour tout au long du XVIIIe siècle. Les plus importantes scandent l’histoire de l’institution et font l’objet de publications officielles.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Papers by Hugues Chabot
My presentation will focus on two main points.
1.What are the arguments used by anti-Newtonians? The latter deliberately matched mathematics with physics. To explain how the world goes, they distrusted calculus techniques as unsuitable to study the very nature of matter and movement. Such an attitude required an alternative epistemology to the Newtonian one.
2.How are these arguments conveyed? After 1740, academic prizes for astronomy dealt only with typical Newtonian questions, e.g. the three-bodies problem. To get an audience, anti-Newtonians submitted their research work and criticisms to periodicals such as the Journal Encyclopédique, the Journal de Trévoux, or the Mercure de France. These journals represented an alternative place to publicize scientific ideas dismissed by the institution.
Les débats qui ont agité la communauté des historiens, philosophes et sociologues des sciences, notamment autour du relativisme et du post-modernisme, ont nourri les thématiques d’écriture de trois auteurs que nous avons retenus (Robinson, Egan et Lehman). Dans leurs récits, la figure du chercheur (en sciences dures ou en sciences humaines) occupe une place centrale. Nous proposons dans cette communication de caractériser les postures adoptées par ces trois auteurs pour traiter la question de la valeur de la science et des (més)usages des discours historiques, philosophiques et sociologiques sur la science.
"
Ce sont ces aspects épistémologiques implicites que nous nous proposons d’explorer sur un corpus de textes de science-fiction écrits à l’époque de l’ « âge d’or » et encore lus abondamment de nos jours par des nouvelles générations de lecteurs.
L'oeuvre de Charles Fourier est un vaste abrégé inachevé où se mêlent "leçons classique et romantique". Fourier revendique l'élaboration d'une mathématique sociale aussi certaine que les autres science de la nature. En outre, grâce à un principe d' "analogie universelle", ce nouveau savoir régit l'univers dans son ensemble : hommes, astres, règnes animal, végétal et minéral, voire habitants d'autres planètes et d'outre-tombe. Face à des écrits saturés de néologismes et parsemés d'aperçus sur une théorie dont l'énoncé complet est toujours différé, le lecteur dérouté est amené très vite à se poser la question du statut des thèses défendues par Fourier.
Nous ne souhaitons pas évaluer la théorie de Fourier à l'aune des sciences sociales constituées pas plus que nous ne chercherons à trancher sur sa valeur. Ce qui nous intéresse alors c'est une certaine image de la science à l'époque romantique. C'est à travers quelques termes et concepts empruntés aux sciences de l'époque (attraction, série, analyse, synthèse, analogie, harmonie, unité, classement, ordre, hasard...) que nous caractériserons cette représentation.
La Révolution scientifique s’est étalée sur une longue période de temps et il est sans doute abusif de la réduire ainsi à une liste de quelques personnalités scientifiques. Cependant, en focalisant l’attention sur les théories astronomiques et les recherches en mécanique, le but est de caractériser quelques innovations majeures, tant du point de vue des connaissances que des méthodes scientifiques, par rapport à une tradition issue de l’Antiquité.
Pour traiter cette question, nous procéderons d’abord à une analyse de la notion de fait. Puis nous étudierons comment les faits peuvent constituer des preuves pour les théories scientifiques. Enfin, nous examinerons dans quel sens on peut dire que l’économie de la preuve scientifique repose en outre sur un consensus au sein de la communauté des chercheurs.
Cet ouvrage vise à répondre à ces questions en dressant le panorama d’un paysage scientifique essentiellement à l’aune des archives de deux institutions majeures et méconnues de la vie savante au siècle des Lumières : l’Académie des sciences et belles-lettres et l’Académie des beaux-arts de Lyon. Il fait ainsi revivre les questionnements et les pratiques scientifiques d’alors, en en soulignant toute la richesse et toute la complexité, et invite notamment à s’interroger sur la pertinence des catégories historiographiques « cartésiens » et « newtoniens ».
Nous nous proposons ici d’étudier ce mémoire précoce, d’en analyser les principaux résultats et d’en dégager les choix méthodologiques. Dans un second temps, nous examinons dans le détail les mémoires publiés vingt ans après sur le même sujet et dans la perspective élargie des phénomènes d’adhésion. Enfin, nous nous intéressons à la réception des recherches de Dutour et à leur discussion par Guyton de Morveau et par Monge qui en contestent les principaux attendus.
Clément HUMMEL : « Replonger dans l'inconnu pour y retrouver du connu »
Marc GUILLAUMIE : Créer la Préhistoire : le roman préhistorique de J.-H. Rosny aîné
Hugues CHABOT : Une œuvre sous l'emprise de la philosophie des sciences : le pluralisme de Rosny aîné
Philippe ETHUIN : Aux deux extrémités du temps. L'abbé Bethléem critique du merveilleux-scientifique de J.-H. Rosny aîné
Jean-Michel POTTIER : J.-H. Rosny aîné, rédacteur du présent : le passage à La Revue indépendante
Clément HUMMEL : Rosny aîné, un romancier anticipateur ? Une façon d'envisager l'avenir sans le « fil interminable d'une intrigue superflue »
Roberta DE FELICI : J.-H. Rosny aîné et sa « poétique du devenir »
Joëlle BONNIN-PONNIER : L’amour dans les romans de J.-H. Rosny
Jean-Guillaume LANUQUE : La révolution chez Rosny aîné : poétique de l’écriture, politique du changement
Natacha VAS-DEYRES : De l’aube des temps au crépuscule du futur. La dialectique science-fiction-préhistoire chez Rosny aîné, Francis Carsac et Pierre Pelot
J.-L. CHARPENTIER : J.-H. Rosny, romancier scientifique [reproduction de l’article paru en août 1913 dans The Theosophical Path]
Gaston de PAWLOWSKI : J.-H. Rosny aîné – La Force mystérieuse [reproduction du compte rendu paru en mai 1914 dans Comœdia]
Maurice RENARD : Du roman d’aventures et de J.-H. Rosny aîné [reproduction de l’article paru en novembre 1923 dans L’Ami du livre]
Bibliographie
Comptes rendus
Résumés
Notes sur les auteurs
Jean Dufay et Jean Thibaud ont créé respectivement les Observatoires de Lyon et de Haute Provence, et l’Institut de Physique Atomique de Lyon. Les deux scientifiques sont les témoins de leur époque, du passage à ce que l’on appelle aujourd’hui la « Big Science », ils en ont aussi été des acteurs, par exemple avec l'installation d'un accélérateur de particules de Cockroft-Walton. Louis de Broglie, dont il est aussi question dans ce livre, est passé à la postérité avec la fameuse « dualité onde-corpuscule ». De fait, la référence à l’objet quantique reste encore aujourd'hui en questionnement. Enfin, des ouvrages de vulgarisation ont été proposés par les trois scientifiques dont il est question dans ce livre.