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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
03.02.2025
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Nouveau record macabre pour la Russie. D’après le renseignement britannique, qui publie régulièrement des estimations des pertes russes au combat en Ukraine, le mois de novembre aurait été le plus sanglant depuis le début de la guerre pour Moscou, avec en moyenne 1 523 soldats tués ou blessés par jour. À en croire Londres, les pertes russes auraient même dépassé pour la première fois, le 28 novembre, le chiffre symbolique de 2 000 pertes quotidiennes.
Ce niveau de pertes inédit est une conséquence de l’intensification des assauts des troupes de Moscou. La Russie entend en effet profiter des difficultés militaires de Kiev pour établir une position de force d’ici à l’investiture, le 20 janvier 2025, du nouveau président américain Donald Trump, qui a promis d’amener les belligérants à la table des négociations.
Supplétifs yéménites, népalais, indiens et nord-coréensUn nombre si élevé de tués et blessés interroge cependant sur la capacité de la Russie à maintenir cet effort dans la durée. Le président Vladimir Poutine se refuse pour le moment à mener une nouvelle mobilisation, celle lancée en septembre 2022 s’étant avérée très impopulaire.
À la place, Moscou préfère recourir au recrutement de volontaires, auxquels sont promis une solde élevée et d’importants bonus financiers dès la signature du contrat de recrutement. Les autorités russes seraient ainsi parvenues à attirer en moyenne environ 30 000 hommes par mois sous les drapeaux durant le premier semestre de 2024.
Mais depuis le début du conflit, la Russie emploie également des combattants venus de l’étranger. Derniers venus, quelques centaines de mercenaires yéménites auraient récemment rejoint, bon gré mal gré, les forces russes, selon une information du quotidien britannique The Financial Times publiée le 24 novembre. Ils auraient été attirés en Russie par la promesse d’un travail bien payé et d’un passeport russe, mais se seraient retrouvés contraints de rejoindre l’armée russe, selon des témoignages recueillis par le quotidien économique britannique. Avant eux, des Népalais et des Indiens avaient également rejoint les rangs des troupes russes sur des promesses similaires.
Si ces quelques centaines de combattants ne sont qu’une goutte d’eau au regard du demi-million de soldats russes combattants en Ukraine, l’arrivée d’un contingent nord-coréen cet automne est d’une autre nature. Les États-Unis et la Corée du Sud accusent Pyongyang d’avoir envoyé plus de 10 000 hommes en Russie, où une partie d’entre eux combattraient déjà l’incursion ukrainienne dans la région russe de Koursk.
Alors que l’accord de défense entre la Corée du Nord et la Russie est entré en vigueur mercredi 4 décembre, selon l’agence officielle nord-coréenne KCNA, les Occidentaux craignent de voir cette assistance s’accroître dans les mois qui viennent, et s’étendre au territoire ukrainien même.
« Les Russes sont les champions de l’expédient »Ce recours aux combattants étrangers traduit-il une faiblesse de l’armée russe en ressources humaines ? Le nombre de volontaires nationaux recrutés accuserait une baisse sensible ces derniers mois, selon un article publié le 4 décembre par le média russe indépendant Meduza, qui a étudié les fluctuations dans le budget consacré aux primes versées aux nouveaux engagés. Et quand bien même une partie significative des blessés revient sur le front après convalescence, ce niveau de recrutement serait insuffisant pour remplacer les pertes actuelles, selon ce site d’information.
La question fait cependant débat chez les experts, qui rappellent que la guerre d’attrition qui oppose la Russie à l’Ukraine est d’abord une course d’endurance pour chacun des deux belligérants. « Les Russes ont montré depuis le début de la guerre qu’ils sont les champions du monde de l’expédient, affirme Stéphane Audrand, consultant en risques internationaux. Ils vont chercher des obus en Corée du Nord, des drones en Iran et des gens partout où ils le peuvent. Ce n’est pas très glorieux, mais ça marche. À la fin, la Russie s’use moins vite que son adversaire.»
Malgré l’hiver, le renseignement britannique s’attend à ce que les pertes russes (tués et blessés) continuent de dépasser les 1 000 par jour en décembre.