Château : Moyen-Âge, Néogothique, début de construction 11è siècle, fin de construction 19è siècle. Place forte au 11è siècle, devenu puissante forteresse au 12è siècle, après bien des aménagements et agrandissements. A l'angle sud-est se dresse une haute tour vraisemblablement construite au 12è siècle, qui fut couronnée au 14è siècle de mâchicoulis, dont seuls subsistent les consoles, et percée de baies rectangulaires, et qui controlait l'accès primitif de la forteresse. Elle fut pourvue au 15è siècle, d'une tourelle hors oeuvre renfermant un escalier à vis. La courtine orientale est flanquée en son centre, de la base d'une tour carrée démantelée. Entre les 2 tours rondes du 13è siècle, dont l'une est couronnée de créneaux et l'autre couverte d'un toit conique, se trouve la chapelle de style gothique flamboyant, construite en 1460 (en restauration) par Claude de Montaigu, à l'emplacement d'un petit sanctuaire et dans le prolongement de cette chapelle, un corps de logis de plan restangulaire, flanqué de 2 tours carrées, l'ensemble relevant du style " troubadour " et datant du 19è siècle. A l'écart du bourg et dominant mieux le vallon, sur un monticule jadis entouré entièrement de ravins, s'élève le château. Autour d'un noyau naturel de roches, son assise s'est élargie progressivement au cours de 10 siècles, d'abord au moyen-âge par les fortifications, ensuite depuis le 17è siècle, par une sorte d'isthme artificiel, mis au 19è siècle, au niveau du château dont il porte maintenant l'entrée sur la route actuelle. La chapelle édifiée au 15è siècle (1460) est en restauration

Historique : 11è siècle : le fief est possédé par les seigneurs de couches, l'un d'eux, Gaudry entreprend la construction de la forteresse. 12è siècle : par mariage, il échoit à Hugues, seigneur de la Roche-Nolay. Milieu du 13è siècle, l'arrière petit fils du précédent, prénommé aussi Hugues agrandit considérablement le château. Fin du 13è siècle : La petite fille du précédent, Marie de Bauffremont, reçoit le domaine en dot lors de son mariage avec Etienne de Montaigu, seigneur de Sombernon, descendant des ducs de la première Maison de Bourgogne. 1470 : Claude de Montagu, seigneur de couches, descendant du précédent à la 5ème génération, meurt au combat de Buxy contre les troupes de Louis 11, la forteresse qui vient de subir d'importantes transformations, échoit à son cousin, Claude de Blaisy au début du 16è siècle

Début du 16è siècle : le domaine passe à la famille de Rochechouart, et au 17è siècle aux d'Aumont. 1590 : le château est pris et pillé par Antoine du Prat, baron de Vitteaux, qui fait tuer toute la garnison, la forteresse est alors démantelée au 17è siècle. 19è siècle : les bâtiments d'habitation sont reconstruits en style néo-gothique. 1946 : début de la restauration du donjon et de la chapelle ou seront rassemblées de belles collections d'objets d'art par la famille de Léonard-Cayot et sa descendance. En décembre 2009, le couple Poelaert fait l'acquisition du château et lance un programme de rénovation et de mise en valeur

Une thèse, soutient que la reine Marguerite de Bourgogne, répudiée par le roi Louix 10 le Hutin, ne serait pas morte comme nous l'apprend l'historiographie la plus fréquente, en 1315 à la prison de château Gaillard, mais qu'elle aurait été recueillie dans le plus grand secret par sa cousine Marie de couches et serait en faite morte en 1333. D'ou le nom de château de Marguerite de Bourgogne couramment donné à la forteresse

Une partie des remparts en restauration