Albon
Albon | |||||
La tour d'Albon. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Porte de DrômArdèche | ||||
Maire Mandat |
Philippe Becheras 2020-2026 |
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Code postal | 26140 | ||||
Code commune | 26002 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Albonnais | ||||
Population municipale |
1 951 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 76 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 14′ 47″ nord, 4° 50′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 134 m Max. 365 m |
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Superficie | 25,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Roussillon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Vallier (Drôme) | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Albon est une commune française située dans le nord du département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le nord du département, dans la plaine de la Valloire. Elle est rattachée à la communauté de communes Porte de Dromardèche.
Andancette Saint-Rambert-d'Albon |
Saint-Rambert-d'Albon Anneyron |
Anneyron | ||
Andancette | N | Anneyron Fay-le-Clos | ||
O Albon E | ||||
S | ||||
Beausemblant | Beausemblant Saint-Uze |
Saint-Jean-de-Galaure |
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Sites particuliers[1] :
- Combe de Ponteux ;
- Combes Gillardes ;
- Combe Vignol.
Géologie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- l'Andançon ;
- l'Argentelle ;
- le Bancel ;
- Ravin de Campaloup ;
- Ruisseau de Blacheronde ;
- Ruisseau de Croisieux.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 839 mm, avec 7,9 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 764,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,8 | 0,8 | 3,2 | 6,4 | 10 | 14 | 15,2 | 14,5 | 11,3 | 9 | 4,8 | 1,6 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 5,2 | 8,8 | 12,5 | 16 | 20,5 | 22,3 | 21,5 | 17,7 | 14 | 8,6 | 4,9 | 13 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,8 | 9,6 | 14,4 | 18,7 | 22 | 27 | 29,3 | 28,6 | 24,1 | 18,9 | 12,4 | 8,2 | 18,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,6 13.01.03 |
−10,9 05.02.12 |
−10,8 01.03.05 |
−5,9 08.04.21 |
0,4 07.05.19 |
5,2 10.06.05 |
6,7 05.07.02 |
6,9 27.08.18 |
1,3 18.09.01 |
−4,3 26.10.03 |
−10 18.11.07 |
−12,4 04.12.10 |
−12,4 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,1 10.01.15 |
21,4 25.02.21 |
26,3 31.03.21 |
29,3 21.04.18 |
34,2 24.05.09 |
38,6 27.06.19 |
40,3 24.07.19 |
41,2 24.08.23 |
34,2 14.09.20 |
29,6 10.10.23 |
22,2 01.11.22 |
19 17.12.19 |
41,2 2023 |
Précipitations (mm) | 47,4 | 39,5 | 43,2 | 59,9 | 74,4 | 53,9 | 64,3 | 59,7 | 60,9 | 103,4 | 104,4 | 53 | 764 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune dispose du petit aérodrome de Saint-Rambert-d'Albon[1].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Albon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,1 %), forêts (12,6 %), prairies (10,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,9 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), zones urbanisées (2,2 %), cultures permanentes (1,1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]La commune est composée du village de Saint-Romain-d'Albon et de trois hameaux principaux : Saint-Martin-des-Rosiers, le Creux-de-La-Thine et Saint-Philibert.
Quartiers, hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Bois de Fanfaraud
- Bois de l'Espinasse
- Bois de Lunel
- Bois de Monchard
- Bois de Rival
- Champ Bouchard
- Champ d'Avit
- Champs Muzet
- Chante-Olivette
- Chapon
- Chérinel
- Côte Rousse
- Croisieux
- Fanfaraud
- Ferme de Chanteblé
- Figuet
- Font Flachier
- Grand Bois
- Gros Murot
- la Condamine
- la Plaine
- la Tour d'Albon
- l'Aulagnat
- Lautufet
- le Bois Cocu
- le Creux de la Thine
- le Grand Bœuf
- le Grand Moulin
- le Grand Moulin
- le Moulinet
- les Barris
- les Blaches (ouest)
- les Blaches (est)
- les Blains
- les Bourgeons
- les Buis
- les Combes
- les Creux
- les Drugeons
- les Eymards
- les Girardes
- les Grandes Vignes
- les Grands Champs
- les Igonières
- les Marrons
- les Moulin du Temple
- les Ormes et Champs du Seigneur
- les Perrets
- les Petites Girardes
- les Petites Vignes
- les Picardes
- l'Espinasse
- les Prés Nouveaux
- les Pugnets
- les Quarterées
- les Rosiers
- les Terreaux
- les Trois Maisons
- les Verchères
- le Vernet
- le Vivier
- Marcoz
- Marmot
- Petit Vernet
- Pied Férat
- Prat
- Saint-Martin-des-Rosiers
- Saint-Philibert
- Saint-Romain-d'Albon (mairie)
- Senaud
- Tantaron
- Vermenas
- Verrine
- Vignol
Logement
[modifier | modifier le code]Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations
[modifier | modifier le code]- 517 : Epao, Epaonense, Epauna (Labbe et Cossart, Concilia, II, 1052)[12],[13].
- 831 : vicus qui dicitur Eppaonis (D. Bouquet, VI, 570)[12].
- 883 : mention du mandement : ager Ebbaonensi in pago Viennensi (Charvet, Hist. église de Vienne, 120)[12].
- 887 : Ebaonem sive Tortilianum (d'Achery, Spicileg., III, 363)[12].
- Vers 1080 : villa de Albon (cartulaire de Romans, 150)[12].
- 1132 : Albio (cartulaire de Grenoble, 270)[12].
- 1215 : castrum Albeonis (doc. inéd., 31)[12].
- 1328 : castrum de Albone (de Gallier, Essai sur Clérieu, 91)[12].
- 1334 : mention du mandement : mandamentum et territorium de Albone (inventaire des dauphins, 196)[12].
- 1891 : Albon, château[12].
- 1891 : Albon, commune du canton de Saint-Vallier, commune dont le chef-lieu est au village de Saint-Romain-d'Albon et de laquelle ont été successivement distraites les communes d'Anneyron, de Saint-Rambert-d'Albon et d'Andancette[12].
Étymologie
[modifier | modifier le code]Ernest Nègre[13] propose plusieurs hypothèses sur l'origine du nom « Albon » :
- Du mot gaulois Epo (cheval) et d'un suffixe -auno. Le sens en serait « oppidum du Cheval » et attesterait la présence d'un élevage de chevaux[14].
- D'un nom latin d'homme, Albus qui signifie blanc.
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité : les Gallo-romains
[modifier | modifier le code]Albon est un grand domaine comportant une « villa »[réf. nécessaire].
Les fouilles de M. Duc, au début du siècle, ont permis de reconnaître un important site paléo-chrétien (Duc, Essais historiques sur la commune d'Albon). Des sondages furent repris, sans grands résultats[15].
Des tombes paléo-chrétiennes ont été trouvées sur la commune[16].
Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]Des fouilles anciennes ont mis au jour un habitat ainsi qu'une basilique funéraire du VIe siècle, propriété du diocèse de Grenoble-Vienne[réf. nécessaire].
Une tentative de datation de la basilique a été tentée grâce aux inscriptions[15].
Traditionnellement, Saint-Romain-d'Albon est considéré comme la parrocchia Epaonensis (paroisse d'Épaone)[réf. nécessaire].
En 517, Albon a probablement accueilli le concile d'Épaone réunissant l'Église burgonde. D'autres auteurs considèrent qu'il s'est tenu à Évian[réf. nécessaire].
La tour date du VIIIe siècle[16].
Albon, possession ancienne de l'église archiépiscopale de Vienne, avait été confisqué par l'empereur Louis I le Pieux (ou le Débonnaire) au profit d'un certain comte Abbo. L'évêque en obtient la restitution en 831[12].
: un diplôme de l'empereur Louis le Pieux (778-840) cite le vicus Eppaonis (bourg d'Épaone). Ce dernier possède deux églises en ruines dédiées à saint André et saint Romain. On sait que saint Romain a été le titulaire de l'église d'Albon et saint André celui de la paroisse d'Andancette (qui a appartenu à Saint-Romain-d'Albon jusqu'en 1872)[17].
924 : le roi Raoul de France, confirme la donation de terres de l'ancienne Épaone à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun[réf. nécessaire].
XIIe et XIIIe siècles : Le nom de Saint-Romain-d'Albon est donné au village[réf. nécessaire].
1016 à 1349 : les comtes d'Albon-Viennois puis dauphins du Viennois
[modifier | modifier le code]Trois familles (ou maisons, ou « races ») se succèdent :
- 1016-1228 : les évêques de Vienne concèdent Albon en fief à la lignée de Guigues Ier le Vieux (vers 1000 à 1070). Ce dernier est à l'origine des comtes du Viennois désignés, à partir de Guigues IV, par le titre de « dauphins du Viennois ».
- 1183-1282 : Albon passe à Hugues I, fils du duc Eudes II de Bourgogne.
- 1282-1349 : Albon passe aux La Tour-du-Pin.
La population s'installe autour du château d'Albon dressé sur la colline par les seigneurs[18].
Les seigneurs se qualifient de comtes d'Albon[12] :
- 1134 : comes Albionensis. Le comté est appelé comitatus Albionensis (cartulaire de Romans, 284).
- 1191 : comitissa Albonii (doc. inédit, 29).
- 1215 : comes Viennensis et Albeonensis (doc. inédit, 30).
- 1231 : comes Ailbonis (cartulaire de Léoncel, 108).
- 1239 : le comté est appelé comitatus Albonis (inventaire des dauphins, 375)
- 1244 : Delphinus Vienne et Albonis comes (inventaire des dauphins, 34)
- 1247 : comes Albonensis (inventaire des dauphins, 36).
Du temps des dauphins, la dénomination de comté d'Albon s'applique de manière assez vague à tout le pays situé entre Vienne et l'Isère. Cette dénomination sera par la suite restreinte au seul mandement d'Albon[12].
1349 : Le « transport » de la province du Dauphiné de Viennois au royaume de France
[modifier | modifier le code]Les seigneurs du comté d'Albon
[modifier | modifier le code]Le comté est engagé en tant que seigneurie[12].
- Possession des barons de Clérieux.
- Passe (par héritage) aux Poitiers-Saint-Vallier qui s'éteignent en 1546.
- 1546 : passe aux Tournons.
- 1644 : passe (par héritage) aux Lévis-Ventadour.
- 1694 : passe (par mariage) aux Rohan-Soubise, derniers seigneurs d'Albon.
Le village actuel, probablement du fait de l'abandon du château au XVIe siècle, s'est développé autour de l'église paroissiale sur l'emplacement primitif du haut Moyen Âge[18][source insuffisante].
Avant 1790, la communauté d'Albon comprend les paroisses suivantes : Andancette, Anneyron, Saint-Martin d'Albon, Saint-Philibert d'Albon, Saint-Rambert d'Albon, Saint-Romain d'Albon, plus celle de Champagne en Vivarais.
La communauté d'Albon relève de l'élection et subdélégation de Romans, et du bailliage de Saint-Marcellin.
Le mandement d'Albon semble avoir toujours eu la même étendue que la communauté d'Albon[12].
De la Révolution à nos jours
[modifier | modifier le code]En 1790, Albon devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans. Il comprend les municipalités d'Albon et de Mantaille. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) fait de ce canton une simple commune du canton de Saint-Vallier[12].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendance politique et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19.
À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal est composé du maire, de quatre adjoints (Jean Delaunay, Raphaëlle Roumeas, Yves Monnier, Christine Aime) et de quatorze conseillers municipaux (Anne-Marie Pontus, Serge Guillermin, Agnès Brunet, Anne-Marie Chomel, Pascal Serigne, Didier Decorme, Stéphanie Ottogalli, Céline Chaleat, Julien Euvrard, Jean-Pierre Payraud, Christiane Alleon, Jessica Jouffroy, Charlie Fournier, Céline Vassy)[19],[20].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune d'Albon appartient à la communauté de communes Porte de DrômArdèche qui comprend des villages de la Drôme et de l'Ardèche.
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Finances locales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2021, la commune comptait 1 951 habitants[Note 2], en évolution de +3,83 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Fête : le dernier dimanche de septembre[16].
Loisirs
[modifier | modifier le code]- Equitation[16].
Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]L'église (propriété de la commune) et la communauté catholique d'Albon sont rattachées à la paroisse catholique de « Sacré Cœur en Val d’Eyrieux », elle même rattachée au diocèse de Viviers[27].
Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]En 1992 : céréales, arbres fruitiers, bovins, ovins[16].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Tour d'Albon, tour sur motte construite au VIIIe siècle.
- L'église romane Saint-Philibert d'Albon et son prieuré ont été construits au XIe siècle par des moines venus de l'abbaye de Tournus. Elle se compose d'une nef à deux travées, abside semi-circulaire, et d'un porche roman plein cintre surmonté d'un vitrail et d'une arcade recevant la cloche. En 1230, elle est agrandie d'une travée et d'une abside gothique flamboyant. Les moines qui l'ont desservie jusqu'au XIIIe siècle, avant d'en laisser le service au clergé séculier, y avaient déposé le cœur de saint Philibert. De nombreux pèlerinages ont eu lieu jusqu'en 1562, date à laquelle les troupes du baron des Adrets, n'ayant pas trouvé cette relique, détruisirent la quasi-totalité de l'église. Reconstruite sommairement au début du XVIIe siècle avec, côté sud, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, elle n'a jamais retrouvé son architecture du XVIe siècle.
- Château des Rosiers.
- Château de Senaud.
- Porte de Chanas (XIVe siècle) dans l'enceinte du village de Saint-Romain-d'Albon.
- Église du XIXe siècle à Saint-Romain.
- Église du XIXe siècle à Saint-Martin-des-Rosiers. En , la voûte du chœur s'est effondrée. On a alors limité l'édifice à la nef en la séparant de la ruine par un vitrail. Ce dernier est l'un des plus grands vitraux d'Europe.
- Aérodrome et site aérorétro avec son musée d'avions anciens.
-
Église d'Albon.
-
Chevet de la chapelle Saint-Philibert.
-
Saint-Philibert.
-
Église de Saint-Martin-des-Rosiers.
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- Albon fait partie des villages botaniques de la Drôme sur le thème des plantes magiques et symboliques[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Fleury (1758-1841), juge de paix et député de l'Isère, né et baptisé dans la commune.
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Les armoiries d'Albon se blasonnent ainsi : « au premier et au quatrième de sable à la croix d'or, au deuxième et au troisième d'or au dauphin d'azur, allumé, langué, loré, peautré et oreillé de gueules ». |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- 1886 : Joseph Bordas, Description de Beausemblant et de Creure, Boresse et Saint-Philibert qui en dépendent Canton de Saint-Vallier (Drôme), 8 pages, 1886[28].
- 1891 : J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, 1891, page 4.
- 1992 : Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, 1992 (ISBN 2-7399-5026-8)
- 2004 : Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 pages, 2004.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Sites officiels : www.mairie-albon.fr et www.albon.fr
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.geoportail.gouv.fr/
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Albon » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Albon » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roussillon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 4 (Albon, commune et château).
- Pierre Palengat, La Drôme insolite: d'Aix-en-Diois à Volvent : les 370 communes du département : La Drôme historique, monumentale, anecdotique, légendaire, statistique, culturelle, page 9.
- Pierre Miquel - 2016 - Petite Histoire des noms de lieux, villages et villes de France - (ISBN 2226381767).
- André Pelletier, André Blanc, Pierre Broise, Jean Prieur, Histoire et archéologie de la France ancienne, Rhône-Alpes (de l'âge du fer au Haut Moyen Age), Le Coteau (42120), Horvath, (ISBN 27171-0561-1), page 226.
- Michel de la Torre, Drôme; le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Albon.
- Noël Duval, Albon - Basilique paléochrétienne, p. 224-226, dans Les premiers monuments chrétiens de la France, tome 1, Sud-Est et Corse, Picard éditeur, Ministère de la Culture et de la Francophonie, Paris, 1995 (ISBN 2-7084-0442-3).
- Action thématique programmée en archéologie métropolitaine : « inventaire des fortifications de terre » (groupe Rhône-Alpes), Château de Terre : de la motte à la maison-forte - histoire et archéologie médiévales dans la région Rhône-Alpes, juin 1987-décembre 1988, p. 32.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- « Albon : site de la commune », sur mairie-albon.fr, (consulté le ).
- « La mairie d'Albon et ses maires », sur mairie-albon.fr.
- « Conseils municipaux - Délégations spéciales », Journal officiel de la République française, , p. 1971 (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site de la paroisse Sacré Cœur en Val d’Eyrieux.
- « Description de Beausemblant et de Creure, Boresse et Saint-Philibert qui en dépendent Canton de Saint-Vallier (Drôme) », sur Babelio (consulté le )