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- La préhension (du latin prehensio) est d'abord la faculté ou l'action de saisir des proies ou autres objets avec la main. Le terme désigne également la capacité d'un organe quelconque à saisir des objets. C'est une caractéristique de l'être humain et de certains singes — notamment les grands singes. Bien que des animaux disposent de pattes et parfois d'une queue préhensile leur assurant une prise circulaire (par exemple, le caméléon sur une branche) ou d'organes habiles (telle la trompe de l'éléphant), les mains offrent un bien plus large éventail de positions et de pressions. Le pouce, notamment chez l'Homme, est le doigt de la main qui permet la préhension : il est opposé aux autres doigts, ce qui transforme la main en pince, en support ou en griffe mobile, par exemple. On dit que la main est « préhensile ». Cet acte, qui à la naissance constitue une activité réflexe, va progressivement évoluer pour devenir un acte volontaire précis. L’acquisition de la préhension volontaire marque une étape importante pour l’enfant, celle de l’exploration de son environnement (Exner, 2001). La préhension regroupe plusieurs mouvements indépendants des segments des doigts et de la main permettant de tenir, maintenir, libérer, prendre des objets dans la main ou les manipuler et les déplacer dans toutes les directions (Sande de Souza & Coury, 2012). Dans toutes ces actions, il existe :
* une indépendance des mouvements du pouce et de l’index ainsi qu’un indicateur de mouvement entre ceux-ci par rapport aux autres doigts ;
* le fait que tous les mouvements des doigts et du poignet fonctionnent indépendamment des segments du bras ;
* une mobilité indépendante des articulations interphalangiennes et métacarpophalangiennes (Lashgari & Yasuda, 2006; Sande de Souza & Coury, 2012). (fr)
- La préhension (du latin prehensio) est d'abord la faculté ou l'action de saisir des proies ou autres objets avec la main. Le terme désigne également la capacité d'un organe quelconque à saisir des objets. C'est une caractéristique de l'être humain et de certains singes — notamment les grands singes. Bien que des animaux disposent de pattes et parfois d'une queue préhensile leur assurant une prise circulaire (par exemple, le caméléon sur une branche) ou d'organes habiles (telle la trompe de l'éléphant), les mains offrent un bien plus large éventail de positions et de pressions. Le pouce, notamment chez l'Homme, est le doigt de la main qui permet la préhension : il est opposé aux autres doigts, ce qui transforme la main en pince, en support ou en griffe mobile, par exemple. On dit que la main est « préhensile ». Cet acte, qui à la naissance constitue une activité réflexe, va progressivement évoluer pour devenir un acte volontaire précis. L’acquisition de la préhension volontaire marque une étape importante pour l’enfant, celle de l’exploration de son environnement (Exner, 2001). La préhension regroupe plusieurs mouvements indépendants des segments des doigts et de la main permettant de tenir, maintenir, libérer, prendre des objets dans la main ou les manipuler et les déplacer dans toutes les directions (Sande de Souza & Coury, 2012). Dans toutes ces actions, il existe :
* une indépendance des mouvements du pouce et de l’index ainsi qu’un indicateur de mouvement entre ceux-ci par rapport aux autres doigts ;
* le fait que tous les mouvements des doigts et du poignet fonctionnent indépendamment des segments du bras ;
* une mobilité indépendante des articulations interphalangiennes et métacarpophalangiennes (Lashgari & Yasuda, 2006; Sande de Souza & Coury, 2012). (fr)
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